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Foi - Page 362

  • Assomption: de la terre au ciel

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Assomption: de la terre au ciel
     
    Proclamée comme dogme par Pie XII en 1950, l'assomption de la Vierge Marie célébrée chaque année le 15 août est très loin d'être une fête qui  serait née au XXè siècle. Non seulement les premiers pères de l'Eglise (dont St Ephrem en 373) en parlent, mais l'Ecriture en fait également allusion. En effet, comment (comme le faisait Jean-Paul II) ne pas reconnaître cette "femme enveloppée de soleil, la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête" (Apocalypse 12, 1-12) comme étant la figure de Marie au ciel? Non cette réalité ne date pas d'hier. Sur un papyrus égyptien intitulé "sub tuum praesidium" datant de l'an 250, on lit cette prière: "Sous l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve, mais de tous les dangers délivre-nous toujours, Vierge glorieuse, Vierge bienheureuse".  

    Outre ces faits historiques (dont la liste est longue) montrant que le culte marial date des premiers temps de l'histoire chrétienne, je pense qu'on ne peut faire l'impasse sur toutes les apparitions de Celle qui, montée au ciel, s'est manifestée sur la terre. Et s'il fallait trouver une confirmation que Dieu existe, que le Christ est corporellement ressuscité et qu'il y a réellement une vie après la mort, comment ne pas en trouver une à travers ces mariophanies  dont certaines sont contemporaines? En ce sens, permettez-moi de penser que, loin d'être une fête qui ne reposerait sur rien, l'Assomption est une sorte de boussole qui nous indique notre avenir: un avenir qui, loin d'être un plongeons dans le gouffre du néant, nous rappelle, comme l'écrit St Paul,  que "Notre véritable patrie est dans les cieux, d'où reviendra notre Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps humilié pour le rendre semblable à son corps de gloire"  (Epître aux Philippiens, 3, 20-21).

  • Que fête-t-on lors de l'Assomption ?

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    Du Père Laurent de Villeroché, eudiste, sur le site de l'Eglise catholique en France :

    Que fête-t-on à l’Assomption ?

    La fête de l’Assomption célèbre la mort, la résurrection, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie.

    Une croyance, une fête, un dogme

    Que fete-t-on a l'Assomption ?

    Malgré la discrétion des Évangiles, les premiers chrétiens n’ont pas mis longtemps à réfléchir à la place de Marie dans leur foi. Ils ont rapidement voulu célébrer ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer leurs saints. À cause du caractère unique de sa coopération, une croyance se répand : son « endormissement » – sa Dormition – consiste en réalité en son élévation, corps et âme, au ciel par Dieu.

    La fête exprime cette croyance : chaque 15 août, les chrétiens célèbrent à la fois la mort, la résurrection, l’entrée au paradis et le couronnement de la Vierge Marie.

    En 1950, le pape Pie XII estime utile de proposer une définition plus précise : « La Vierge immaculée, préservée par Dieu de toute atteinte de la faute originelle, ayant accompli le cours de sa vie terrestre, fut élevée corps et âme à la gloire du ciel, et exaltée par le Seigneur comme la Reine de l’univers, pour être ainsi plus entièrement conforme à son Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort ». La définition fait partie des dogmes de l’Église.

    L’Assomption de Marie dans le sillage de l’Ascension du Christ

    On associe souvent l’Assomption de Marie avec l’Ascension du Christ ; de fait, les mots se ressemblent et il y a dans les deux cas une montée mystérieuse au ciel dans la gloire de Dieu.

    Pourtant, « assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils sans attendre la résurrection finale, tant elle a su s’unir, corps et âme, à Lui dès sa vie terrestre.

    Dans le sillage de l’Ascension, Marie inaugure le destin ouvert aux hommes par la résurrection de son Fils et anticipe ce qui deviendra la condition des sauvés à la fin des temps.

    La fête de l’Assomption entretient l’espérance

    La liturgie de l’Assomption célèbre Marie comme la « transfigurée » : elle est auprès de Lui avec son corps glorieux et pas seulement avec son âme ; en elle, le Christ confirme sa propre victoire sur la mort.

    Marie réalise ainsi le but pour lequel Dieu a créé et sauvé les hommes. En la fêtant, les croyants contemplent le gage de leur propre destin, s’ils font le choix de s’unir à leur tour au Christ.

    Cette contemplation renforce enfin la confiance dans l’intercession de Marie : la voilà toute disponible pour « guider et soutenir l’espérance de ton peuple qui est encore en chemin » (préface). Ils aiment alors demander à Dieu : « Fais que, nous demeurions attentifs aux choses d’en-haut pour obtenir de partager sa gloire » (collecte).

  • Christianiser la culture...

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    ...telle était l'ambition de Maximilien Kolbe que l'on fête aujourd'hui :

    "La santé de frère Maximilien n'est pas robuste. Malgré cela, il s'adonne avec courage aux études, passe brillamment ses examens et devient, en 1915, docteur en philosophie. Quatre ans plus tard, il obtient, avec le même succès, un doctorat en théologie. Entre temps, il a reçu l'ordination sacerdotale le 28 avril 1918. Il envisage sa formation intellectuelle dans le but d'instruire le prochain et de contribuer ainsi au salut des âmes.

    Son désir est de «faire servir tout progrès à la gloire de Dieu», c'est-à-dire de christianiser la culture moderne. «Les problèmes nouveaux et les recherches suscitées par le progrès du monde moderne, déclare, de nos jours, le Concile Vatican II, seront étudiés très soigneusement. On saisira plus profondément comment la foi et la raison s'unissent pour atteindre l'unique vérité... De la sorte, se réalisera comme une présence publique, durable et universelle, de la pensée chrétienne dans tout l'effort intellectuel vers la plus haute culture; et les étudiants de ces instituts (écoles supérieures, universités et facultés) seront formés à devenir des hommes éminents par leur science, prêts à assumer les plus lourdes tâches dans la société, en même temps que témoins de la foi dans le monde» (Gravissimum educationis, 10).

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  • Prière à Marie de saint Maximilien Kolbe

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    O Vierge immaculée,
    choisie entre toutes les femmes
    pour donner au monde le Sauveur;
    toi qui fus la fidèle servante du Seigneur,
    donne-nous de répondre à l'appel de Jésus
    et de Le suivre sur le chemin de la vie qui conduit au Père.

    Vierge toute donnée à Dieu,
    arrache-nous au péché,
    transforme nos coeurs.
    Reine des apôtres,
    fais de nous des artisans du Royaume.
    Que notre vie témoigne de l'Evangile au milieu de notre monde
    en quête de lumière, de vérité et d'amour.
    Partage avec nous le souci de ton coeur maternel
    et aussi ta vive espérance :
    qu'aucun de tes enfants ne soit perdu.

    O Mère de Jésus, tendresse de l'Esprit Saint,
    que la Création entière puisse avec toi
    célébrer la louange de la miséricorde
    et de l'Amour infini de Dieu.

  • Maximilien Kolbe, apôtre de l'Immaculée (14 août)

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    kolbe-31870.jpgSAINT MAXIMILIEN-MARIE KOLBE Prêtre, confesseur, apôtre de l’Immaculée Conception (1884-1941) (source)

    Une vie sous le signe de l’Immaculée

    Il y a ce que l’on sait déjà et qui pourtant nous émerveille toujours : le choix que fit l’enfant, âgé de 12 ans : Marie lui apparut, tenant 2 couronnes, l’une blanche, l’une rouge, symbolisant la pureté et le martyr. Et il choisit les deux. 

    Né dans la Pologne occupée par la Russie des Tsars, Raymond Kolbe finira sa vie dans la Pologne occupée par les Nazi…Mais entre temps, il prépare sa " couronne rouge" par la "couronne blanche" et son horizon s’élargit au monde entier. Cet élargissement passe par la vocation franciscaine : il prend le nom de Maximilien-Marie. Son entrée chez les franciscains fut déterminée…par la vocation peu commune de ses parents : Ils ont confiés leurs enfants aux franciscains et une fois les 2 fils élevés, ils viennent annoncer qu’ils ont décidé d’un commun accord de consacrer totalement à Dieu le restant de leurs jours, le père chez les franciscains de Cracovie, la mère chez les bénédictines de Lwow. Raymond qui hésitait à rester dans le monde comprend cela comme un appel pour lui aussi et devient frère Maximilien-Marie. 

    Et fait tout par Marie. Création de la Milice de l’Immaculée…avec sept amis. Fondation du mensuel : " Le Chevalier de l’Immaculée"…avec quelques machines ultra-modernes. Car il sait que Marie élargira tout ce qu’il fait aux dimensions du monde. Quand à lui, sa santé est précaire, mais il évangélise sans cesse. Jusqu’à, lorsqu’il le faut, entrer par la fenêtre lorsque l’on le chasse par la porte ! Non pas au sens figuré, mais au sens propre, il l’a fait une fois, et peut-être plus, mais cette fois-là, il a été remarqué passant par la fenêtre pour continuer une conversation qui espérons-le, a abouti à une conversion. Rien n’arrêtait au sens propre comme au sens figuré cet évangélisateur passionné.

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  • 13-15 août : dixième anniversaire du Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague à Horion-Hozémont

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    PROGRAMME

    Dixième anniversaire du SanctuaireLe Sanctuaire peut à nouveau accueillir des groupes de pèlerins

    Chers amis du Sanctuaire de l’Enfant Jésus de Prague,

    C’est avec joie que nous nous réjouissons de vous revoir dimanche prochain, le 15 août, pour fêter le 10ème anniversaire du Sanctuaire.

    Voici à nouveau le programme :

    Vendredi 13 et samedi 14 août

    • 17h : Adoration du Saint-Sacrement
    • 18h30 : Messe à l’autel de l’Enfant Jésus de Prague - Prédication
    • 19h15 : Méditation de la « Petite Couronne » et prière du soir

    Dimanche 15 août

    • 10h30 : Messe solennelle de l’Assomption
    • 12h : Pique-nique
    • 14h : Enseignement : « A l’école de l’Enfant Jésus », par l’abbé P. Kokot
    • 15h : Office solennel en l’honneur de l’Enfant Jésus de Prague et consécration des familles, présidé par Dom Bernard Lorent, Révérend Père Abbé de Maredsous 
    • 16h : Collation et verre de l’amitié

    L’accueil des pèlerins est ouvert toute la journée.

    À très bientôt, et que l’Enfant Jésus de Prague vous garde dans la paix.

    Pour tous renseignements :

    Sanctuaire de l'Enfant Jésus de Prague
    Place du Doyenné 24, 4460 Horion-Hozémont | Belgique
    Tél. : 0032 (0)4/ 250 10 64

    Place du Doyenné 24, Horion-Hozémont
    Belgium

  • Jean Berchmans (13 août)

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    jean_berchmans_1.jpgSaint Jean Berchmans - jésuite (1599-1621) (source)

    Ce jeune saint naquit à Diest le 13 mars 1599, dans le diocèse de Brabant, en Belgique. C'est au sanctuaire de Notre-Dame de Montaigu qu'il fit vœu de chasteté perpétuelle.

    A l'âge de seize ans, une charité anonyme lui permit d'entrer au collège des Jésuites de Malines. En lisant les écrits du bienheureux Pierre Canisius et la vie de saint Louis de Gonzague mort vingt-cinq ans auparavant, Jean Berchmans se sentit attiré vers la Compagnie de Jésus. Il obtint difficilement le consentement de son père.

    Entré au noviciat de Malines, Jean s'y distingua par sa fidélité à observer la Règle et par une singulière amabilité de caractère. Dans le procès de sa canonisation, les témoins ont déclaré ne jamais l'avoir vu enfreindre une seule de ses Règles. « Plutôt mourir, disait-il, que de transgresser la moindre Règle. »

    Son exercice le plus cher était de faire le catéchisme aux petits enfants pauvres. A son édifiante piété, il alliait une gaîté qui charmait tous ceux qui avaient quelques rapports avec lui. Celui qui avait écrit : « Si je ne deviens pas un saint maintenant que je suis jeune, je ne le serai jamais », poursuivit son idéal de sainteté en vivant chaque journée dans un total abandon à Dieu.

    Sa confiance en Marie était sans limite. « Mon frère, confia-t-il un jour à un religieux, dès que j'ai songé à m'avancer dans la perfection, j'ai posé pour fondement de mon édifice, l'amour de la Reine du Ciel... »

    Devenu veuf, son père entra dans les Ordres et fut ordonné prêtre ; vers le même temps, saint Jean Berchmans prononça les vœux traditionnels d'obéissance, pauvreté et chasteté.

    Ses supérieurs l'envoyèrent à Rome à pied, en compagnie d'un confrère, pour y compléter ses études. Arrivé au collège romain, le saint religieux occupa la chambre de saint Louis de Gonzague. Berchmans imita ses vertus tout en se montrant moins austère et plus gracieux.

    C'est à Rome que sonna son départ pour le ciel, à l'âge de vingt-deux ans et cinq mois. « C'est une mort toute divine, mes remèdes n'y peuvent rien », affirmait le médecin impuissant. Saint Jean Berchmans reçut les derniers sacrements avec une indescriptible ferveur. Avant de quitter la terre, le Saint eut à subir une dernière épreuve: le démon l'assaillit à deux reprises à l'article de la mort. Le pieux moribond serra son crucifix dans ses mains défaillantes, son chapelet et son livre des Règles : « Voici mes armes, dit-il, avec ces trois trésors, je me présenterai joyeusement devant Dieu. » Il renouvela ses vœux de religion et recouvra la paix. Prononçant les noms bénis de Jésus et de Marie, saint Jean Berchmans s'endormit paisiblement dans le Seigneur. Le vendredi 13 août 1621, la cloche du collège romain annonçait son départ pour les demeures éternelles. Léon XIII l'a canonisé le 15 janvier 1888.

  • « Le renouveau de l'Eglise passe par le renouveau de la liturgie » :

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    La réforme liturgique mise en oeuvre après le concile Vatican II divise l’Eglise parce que celle-ci est profondément divisée sur des notions comme l’ « esprit du concile » et, tout se tient, « l’esprit de la liturgie ».

    En l’occurrence, qu’est-ce que l’« esprit de la liturgie » ? Le récent motu proprio « Traditionis custodes » du pape François n’est d’aucune utilité pour y répondre, bien au contraire : il attise les divisions. Une Église plus « synodale », se substituant à l’autoritarisme étroit du souverain pontife actuel, ferait-elle mieux ? Quoi qu’il en soit, son prédécesseur Benoît XVI, pape aujourd’hui émérite, a  parlé avec beaucoup de pertinence sur ce thème.

    Sur le site web de son association, le président de « Pro Liturgia » publie une excellente synthèse dans la même ligne :

     Extrait :

    « À moins d’être atteint de cécité ou d’être d’une parfaite mauvaise foi, il est impossible de ne pas reconnaître que nos messes paroissiales attirent de moins en moins de fidèles et n’ont plus de « liturgique » que le nom. Autrement dit : ce qu’on ose encore appeler « célébration liturgique » n’est plus qu’un ensemble de gestes, de mots et de chants dont l’assemblage fait ressembler les messes à un édifice plus ou moins branlant et instable. Le cardinal Ratzinger faisait remarquer que l’Église a toujours besoin d’être réformée. Non pas « déformée » comme l’est la liturgie, mais « réformée » comme doit l’être aussi la liturgie. En parlant d’une nécessaire réforme toujours à reprendre, le cardinal Ratzinger voulait parler d’une « purification ». Mais, dans le temps de crise et de doutes qui est le nôtre, « purifier » ce qui se rapporte à l’Église est une entreprise plus que difficile : il faut, en effet, corriger de nombreuses erreurs, mettre un frein au colportage de fausses informations par les médias ainsi que par certains pasteurs ou théologiens, surmonter les critiques acerbes de ceux qui se complaisent dans une doctrine devenue suffisamment nébuleuse pour ne plus pouvoir être clairement énoncée. C’est dans ce contexte de « réforme » nécessaire qu’il convient de placer la question de la liturgie : car c’est à partir du culte divin que les choses peuvent changer, être purifiées, la liturgie étant, comme l’a souligné le concile Vatican II, la source et le sommet de la vie de l’Église. Pour certains fidèles cependant - certains bons fidèles - la liturgie devrait passer après d’autres priorités : s’occuper de la façon dont il faut célébrer les messes serait, si on les écoute, un luxe inutile ou une occupation de vieux « ritualistes » à la retraite. Bref, une perte de temps. Benoît XVI voyait les choses autrement… »

    Pour lire l’intégralité du texte CLIQUER ICI.

    JPSC

  • Après la tornade, Beauraing revit : pèlerinage et messe télévisée les 21 et 22 août

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    De Corinne OWEN sur cathobel.be :

    Messe télévisée à Beauraing: marcher vers la « Belle Dame »

    Célébration extérieure aux Sanctuaires de Beauraing © CathoBel

    En 1932, cinq enfants du village y verront une trentaine de fois celle qu’ils appelleront « la Belle Dame ». Ils avaient entre 9 et 14 ans et, si dans un premier temps, leur récit avait été très mal accueilli à la fois par leurs familles respectives et le clergé, leur bonne foi et les éléments surnaturels qui entouraient ces rendez-vous n’avaient pas tardé à attirer les foules. Des prêtres, des médecins, des avocats, des professeurs d’université avaient alors soumis les enfants à des interrogatoires serrés, essayant de les prendre en défaut par des questions croisées mais, jamais, ils ne s’étaient contredits. Après une étude minutieuse et une commission d’enquête, l’évêque de Namur de l’époque, Mgr André-Marie Charue, avait autorisé le culte public de Notre-Dame de Beauraing en 1949.

    Le message de la Vierge aux enfants avait été tout simple: « Priez, priez beaucoup, priez toujours ». Elle avait également demandé la construction d’une chapelle pour qu’on y vienne en pèlerinage. Ce fut chose faite dès la fin de la seconde guerre mondiale.

    Les pèlerins marchent du Castel Ste Marie vers les Sanctuaires © CathoBel

    En chemin vers Beauraing

    Dorénavant, il n’est pas rare de croiser dans les campagnes quelques processions, bannières au vent, qui marchent vers Beauraing.  Plusieurs routes sont balisées et sont appelées les routes du « cœur d’or ». Pour le chanoine Joël Rochette, recteur du sanctuaire, « c’est l’occasion, en marchant, de mettre en mouvement une part souvent enfouie de soi-même, une question, une épreuve, un espoir. De se retrouver soi-même par une rencontre, un temps de silence, une parole forte, une réconciliation… »

    Le pèlerinage pour la fête de « Marie Reine », le 21 août, est probablement le plus suivi. Dans le sillage de l’Assomption, cette fête a été instituée par le Pape Pie XII en 1954. La Vierge prend soin de l’Eglise comme une Reine le prendrait de son peuple. Une piété populaire haute en couleurs et en émotions. Du castel Ste Marie, un ancien château sur les hauteurs de la ville jusqu’aux pieds de la statue de la Vierge, les cantiques et les Ave rythment les pas d’un cortège de fidèles que grossiront peu à peu les curieux et les villageois. Ici, à Beauraing, Marie est l’amie de tous. Alors, croyants ou pas, on l’accompagne toujours un peu.

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  • Le Père Daniel Ange "sidéré et bouleversé par le motu proprio"

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    Du Père Daniel Ange (sur le Salon Beige) :

    Traditionis custodes: une piqûre de stérilisation?

    Pourquoi une telle dureté, sans une once de miséricorde ou  de compassion ? Comment ne pas en être dérouté, déstabilisé ?

    Bien sûr, parmi ces frères catholiques attachés à la tradition, il y en a qui – hélas !  hélas ! – ont pu se durcir, se figer, se cabrer, se replier dans un ghetto, allant jusqu’à refuser de concélébrer aux messes chrismales – ce qui est inadmissible. Mais pour cette petite minorité n’aurait-il pas suffi d’une forte exhortation, doublée d’éventuelles menaces de sanctions. En s’inspirant du livre de la Sagesse : « C’est peu à peu que tu reprends ceux qui tombent. Tu les avertis, leur rappelant en quoi ils pêchent (…) Même ceux-là qu’ ils étaient des hommes, tu les a ménagés. Peu à peu tu laissais place au repentir. » (12, 2,8,10)

    Des oasis rafraichissantes dans un désert d’apostasie générale.

    Mais, pour ne parler que de la France, le Pape sait-il qu’il y existe des groupes et communautés merveilleusement rayonnantes, attirant un grand nombre de jeunes, de jeunes couples et de familles. Ils y sont attirés par le sens du sacré, de la beauté liturgique, de la dimension contemplative, de la belle langue latine, de la docilité au siège de Pierre, la ferveur eucharistique, la confession fréquente ,la fidélité au rosaire, la passion des âmes à sauver, et tant d’autres éléments qu’ils ne trouvent pas – hélas! – dans nombre de nos paroisses.

    Tous ces éléments ne sont-ils pas prophétiques. ? Ne devraient-ils pas nous interpeler ,nous stimuler, nous entrainer ? N’était-ce pas l’intuition de St.Jean-Paul II, dans son motu proprio « Ecclesia Dei » ?

    Dans leurs assemblées, jeunes, foyers et familles dominent, dont la pratique dominicale frise les 100%. Qu’on ne dise pas qu’ils sont nostalgiques du passé, anachroniques. C’est le contraire : latin, messe ad orientem, grégorien, soutane : c’est tout nouveau pour eux. Cela a tout l’attrait de la nouveauté.

    Est-il étonnant que les communautés monastiques qui gardent l’Office en latin, et parfois même la célébration eucharistique d’après le missel de S.Jean XXIII, soient florissantes, attirant beaucoup de jeunes ?

    Je pense en particulier à des communautés que j’ai la grâce de connaitre personnellement et que j’estime et admire, comme celles du Barroux (moines et moniales) et de ND de la Garde, ainsi que des missionnaires de la Miséricorde à Toulon. Qu’on ne dise pas qu’elles ne sont pas missionnaires ! Autour du premier gravite, parmi tant d’autres, le chapitre Marie-Madeleine avec ses centaines d’ados et de jeunes, sans parler de leurs retraitants qui y affluent. Pour les seconds : on ne fait pas mieux en matière d’’évangélisation des musulmans et de nos petits païens sur les plages. Sans parler du pèlerinage de Pentecôte à Chartres, en croissance constante.

    Avec le scoutisme et la communauté S.Martin, cette mouvance ecclésiale est celle qui donne le plus grand nombre de vocations sacerdotales à l’Eglise. Je suis témoin de la belle ferveur qui règne au séminaire de Witgratzbad en Bavière, établi grâce à un certain cardinal… Ratzinger.

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  • Vatican II, le dialogue avec le monde et la loi naturelle

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    De Jack Gist sur The Catholic World Report :

    Opinion : Vatican II, le dialogue avec le monde et la loi naturelle

    Ce n'est pas au monde de fixer l'agenda de l'Église, mais à l'Église de guider le monde.

    9 août 2021

    Le pape Jean XXIII dirige la session d'ouverture du concile Vatican II dans la basilique Saint-Pierre, le 11 octobre 1962. (Photo CNS/L'Osservatore Romano)

    La récente lettre apostolique du pape François sur l'usage de la messe traditionnelle en latin, Traditionis Custodis, vraisemblablement écrite dans un esprit d'unité, a suscité une avalanche de réactions - certaines positives, d'autres négatives, d'autres encore cherchant un juste milieu. La confusion qu'il a engendrée est, à mon avis, liée à la manière dont les documents de Vatican II ont été rédigés et à la façon dont ils ont été reçus par beaucoup.

    Par exemple, Gaudium et spes est le plus long document de l'histoire des conseils œcuméniques de l'Église, avec plus de 33 300 mots (sans compter les notes de bas de page). Joseph Ratzinger a critiqué la verbosité de la Constitution pastorale après sa publication. Depuis lors, on a beaucoup écrit sur "l'esprit" de Vatican II, mais le sens ne risque-t-il pas d'être obscurci si l'on se concentre sur "l'esprit" révolutionnaire de l'époque à laquelle le document a été rédigé ?

    L'ouverture de Gaudium et spes génère une ambiguïté qui entache le texte tout au long de sa rédaction : "Les joies et les espoirs, les peines et les angoisses des hommes de ce temps, surtout de ceux qui sont pauvres ou affligés de quelque manière que ce soit, voilà les joies et les espoirs, les peines et les angoisses des disciples du Christ". Comme l'observait l'évêque Robert Barron, "Qui positionne qui ici ? En un mot, est-ce le 'monde' qui fixe l'ordre du jour de l'Église, ou vice-versa ?". Ces moments d'ambiguïté invitent à diverses interprétations dans le document dans son ensemble et, au lieu de promouvoir l'unité, ont servi à engendrer la division.

    Pour être clair, je ne suggère pas que l'intention de Vatican II était de semer les graines du mécontentement, bien au contraire. Mais en essayant de communiquer la foi en Dieu à un monde moderne enclin à l'autodestruction, Vatican II s'est efforcé de s'élever au-dessus des fomentations politiques et philosophiques responsables des deux guerres mondiales et des nombreuses autres horreurs du vingtième siècle. Le véritable esprit du Concile était bien intentionné, c'était l'esprit de paix et d'amour. Cependant, la traduction de cet esprit en mots s'est avérée être un défi de taille.

    Le dialogue avec le monde

    Cette approche de la communication avec le monde a ouvert une fissure d'où, selon le pape Paul VI, "la fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu". Cette fumée est l'ambiguïté inhérente au langage, qui a été exploitée par les gnostiques modernes tels que Michel Foucault, Herbert Marcuse et d'autres qui ont cherché et continuent de chercher à saper la civilisation occidentale. La conséquence involontaire de Vatican II est devenue, pour beaucoup, la source de notre mécontentement catholique.

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  • Sur Aleteia : les chrétiens persécutés à travers le monde

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    D'Aleteia.org :

    Les chrétiens persécutés à travers le monde

    Pendant l'été, retrouvez le meilleur de Aleteia à lire ou à relire. Aujourd'hui, nos articles consacrés aux chrétiens persécutés à travers le monde.

    Agnès Pinard Legry

    Les dix pays où il est le plus difficile d’être chrétien

    Laurent Ottavi

    Dominique Reynié : « Le christianisme est la religion la plus persécutée du monde »

    Agnès Pinard Legry

    Chine : florilège des vexations quotidiennes que le régime communiste inflige aux chrétiens

    Agnès Pinard Legry

    Exacerbé par le Covid-19, l’inquiétant recul de la liberté religieuse dans le monde

    Agnès Pinard Legry

    Ils se font baptiser en secret au Bangladesh

    Agnès Pinard Legry

    Persécutions au Burkina Faso : « La peur est légitime. Et l’espérance aussi »

    Agnès Pinard Legry

    Les chrétiens du Sahel menacés par de nouveaux califats

    Agnès Pinard Legry

    Au Niger, le témoignage glaçant d’un chrétien enlevé par des djihadistes

    Agnès Pinard Legry

    Le dernier acte d’amour de sœur Gloria lors de son enlèvement au Mali

    Agnès Pinard Legry

    Enlevés, portés disparus… on est sans nouvelle de ces missionnaires

    Agnès Pinard Legry

    Pakistan : elle refuse de se convertir et de l’épouser, il l’abat en pleine rue

    Lauriane Vofo Kana

    Liberté religieuse : Turquie, Algérie, Inde… ces pays qui inquiètent les États-Unis

    Agnès Pinard Legry

    Les chrétiens du Pakistan sont-ils en train de disparaître ?

    Agnès Pinard Legry

    Pakistan : réduite en esclavage avant d’être placée dans un refuge, Farah a rejoint sa famille