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Foi - Page 539

  • Le message du pape pour la Journée mondiale du malade 2019

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    De zenit.org (Marina Droujnina) :

    Journée mondiale du malade 2019: message du pape François (texte complet)

    «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement»

    Le pape François « exhorte (…) à promouvoir la culture de la gratuité et du don, indispensable pour dépasser la culture du profit et du déchet ». Il « invite à rester humbles et à pratiquer courageusement la solidarité, comme vertu indispensable à l’existence ».

    C’est ce qu’il a souligné dans son message pour la Journée mondiale du malade, qui sera solennellement célébrée à Calcutta, en Inde, le 11 février 2019. Le texte du message, traduit de l’italien en sept langues, a été publié ce mardi 8 janvier 2019 par le Saint-Siège.

    Dans son message, le pape « remercie » et « encourage toutes les associations des volontaires » en soulignant que « le volontariat communique des valeurs, des comportements et des styles de vie qui sont animés par le ferment du don ».

    Le pape souligne aussi que « la dimension de la gratuité devrait surtout animer les structures sanitaires catholiques, car c’est la logique évangélique qui caractérise leur action ». « Les structures catholiques, explique-t-il, sont appelées à exprimer le sens du don, de la gratuité et de la solidarité, en réponse à la logique du profit à tout prix, du donner pour obtenir, de l’exploitation qui ne s’embarrasse pas des personnes. »

    Le pape François cite l’exemple de Sainte Mère Teresa de Calcutta qui « nous aide à comprendre que le seul critère d’action doit être l’amour gratuit envers tous, sans distinction de langue, de culture, d’ethnie ou de religion ».

    MD

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  • Est-ce toute l’Europe, ou seulement la France qui cesse d’être chrétienne ?

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    Du site de Radio Notre-Dame :

    Émission du 8 janvier 2019 : Est-ce toute l’Europe, ou seulement la France qui cesse d’être chrétienne ? (et... a fortiori la Belgique!)

    Philippe Delaroche

    Olivier Roy, politologue français, spécialiste de l’islam

    Guillaume Cuchet, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Est. Il travaille sur l’histoire et l’anthropologie religieuses des sociétés contemporaines

    Jean-Paul Willaime, directeur d’études émérite à l’EPHE

  • Jésus : les récits évangéliques de l’enfance

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    Une émission de "la foi prise au mot"(KTO) pour le temps de Noël

    Pendant le temps de Noël, entre la naissance de Jésus et le début de sa vie publique, la liturgie propose de méditer sur l'enfance du Sauveur. C'est pour approfondir les textes de Luc et Matthieu que KTO a choisi de se pencher sur ces textes bibliques qui traitent, de manière assez surprenante pour l´Antiquité, de l´Enfance de Jésus, de sa famille et de quelques événements. Pour répondre à ces questions et découvrir l´Enfance de Jésus, Régis Burnet est entouré de Sylvie Barnay, maître de conférences à l´Université Paul Verlaine-Metz, chargée d´enseignement à l´Institut Catholique de Paris, et du père Gérard Billon, enseignant à l´Institut catholique de Paris, président de l´Alliance biblique française, directeur du Service biblique Évangile et Vie et de la revue Cahiers Évangile.

    JPSC

  • Alors que la sécularisation se poursuit, l'identité catholique se renforce

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    De William Bourton sur le site du journal Le Soir :

    La sécularisation se poursuit, l’identité catholique augmente

    Selon le rapport annuel de l’Église, la pratique religieuse continue à chuter. Mais une majorité de la population (ré)affirme son « identité catholique », note la chercheuse Caroline Sägesser.

    Les chiffres montrent que la baisse se poursuit tant dans la pratique régulière – la pratique dominicale – que dans la pratique des sacrements.

    la fin de l’année dernière, l’Église catholique belge a, pour la première fois, publié un rapport annuel. Élaboré à la demande de la Conférence épiscopale, ce document offre une foule de données chiffrées (arrêtées à 2016) sur la pratique du rite romain dans notre pays – des renseignements devenus largement inaccessibles depuis la fin de la publication de l’Annuaire catholique de Belgique, en 2006.

    Quelles sont les grandes tendances ? Nous avons posé la question à l’historienne et spécialiste des cultes Caroline Sägesser, qui a analysé et commenté le document pour le compte du Crisp (Centre de recherche et d’information socio-politiques), où elle est chercheuse.

    Le processus de sécularisation se poursuit-il en Belgique ?

    Oui. Les chiffres montrent que la baisse se poursuit tant dans la pratique régulière – la pratique dominicale – que dans la pratique des sacrements. Au niveau des baptêmes, on voit ainsi que la proportion de nouveaux-nés baptisés en Belgique a diminué de moitié ces quarante dernières années. Sur la même période, au niveau des mariages, on est passé de trois quarts des couples qui se mariaient à l’église à un peu plus de 17 %, soit moins d’un sur cinq. Ce sont des chiffres très parlants, même si on peut noter un ralentissement du rythme de la baisse de la pratique religieuse. On tend donc peut-être vers l’atteinte d’une sorte de pallier. 

    Les églises sont vides…

    L’Église catholique a trop de pierres et pas assez de bras. Il y a toujours encore énormément d’églises, notamment parce que notre principe de financement public des cultes, inchangé depuis l’origine du pays, impose aux communes de les financer. Il n’y a donc pas de pression financière pour désacraliser les églises, pour renoncer à un certain nombre d’édifices, alors qu’il n’y a plus assez de prêtres pour les animer et plus assez de fidèles pour les remplir. À mon avis, il n’y a pas nécessairement de mauvaise volonté de la part de l’Église : la réaffectation des édifices du culte est compliquée. Une commune n’a pas besoin de plusieurs salles de concerts ou de plusieurs bibliothèques ; quant à l’aménagement de logements, il s’avère extrêmement coûteux. Et puis on voit aussi que parfois, les gens se montrent très attachés à une église au moment où on souhaite la désacraliser et la réaffecter.

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  • L'apostolat de Mgr Léonard à Notre-Dame du Laus

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    Un site réalisé par les amis de Mgr Léonard est consacré au sanctuaire et à l'apostolat de notre archevêque émérite et regretté :

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  • La foi chrétienne orthodoxe, là où la Russie trouve son sens

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    D'Anne Gichkina sur le site de la Revue Méthode :

    L’orthodoxie comme sens de la Russie

    Par cet article, je tâcherai de vous prouver pourquoi l’orthodoxie n’est pas un trait supplémentaire de la Russie mais sa constante indispensable.

    I. LA VOIE HISTORIQUE DU PEUPLE RUSSE

    Pourquoi je parle du sens. L'Histoire humaine a le sens, tout comme la vie humaine en a un. L'Histoire d'un peuple a donc aussi son sens. Cette question du sens est au cœur de toutes les religions. Les religions sont à l’origine des cultures. Si nous voulons comprendre telle ou telle culture il est impératif d'accourir à l'histoire de sa religion. Sans connaître sa religion nous ne pouvons pas connaître une culture. La religion c'est également la vision du monde et l'identité du peuple. L'orthodoxie est une vision du monde, le catholicisme en est une autre, l'islam - encore une autre etc. Ce sens d'un peuple s'appelle « l'idée nationale ». L'Histoire nous montre qu’uniquement les peuples qui ont la culture très riche et la tradition de réflexions sur leur Histoire nationale et sur le sens de cette Histoire arrivent à survivre à travers des siècles.

    Ils peuvent avoir de graves crises sur la courte distance mais à long terme ils sont les plus endurants. Différemment des peuples qui ont perdu toute préoccupation du sens de leur Histoire, de leur identité nationale, de leur culture. Ces peuples essaient de survivre juste pour survivre. Mais survivre pourquoi faire ? S'il n'y a pas de sens. L’avenir s’ordonne et peut s’expliquer comme le passé pour ceux qui connaissent leur Histoire. Et ceux qui la négligent paient généralement très cher pour cette ignorance. La Russie aujourd’hui représente l’exemple de la continuité et de la cohérence historique, autrement dit de la fidélité à son Histoire.

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  • Liège : fêtez les Rois le samedi 5 janvier prochain à 17 heures à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

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    Une manifestation ouverte à tous. Entrée libre.

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    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 5 janvier 2019 à 17 heures  en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132), est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception clôturant la célébration.

    La messe sera animée par les membres du chœur de chambre « Praeludium »,l’organiste Patrick Wilwerth ainsi que les solistes du chant Isabelle Valloton et Peter Cannière.

    Au programme : les chants grégoriens de la Fête, une messe et des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité ainsi que des noëls interprétés à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    Isabelle Valloton est membre du Chœur grégorien de ParisPeter Cannière est directeur artistique du Gregoriaans Koor van Leuven et professeur au Centrum Gregoriaans de Drongen (Tronchiennes).

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Cette manifestation est ouverte à tous. En prime cette année, autour de la crèche, petits et grands  découvriront une centaine de jolis santons liégeois habillés à l’ancienne pour illustrer les récits de l’enfance de Jésus.

    Extraits :

    « Rejoice » d’Henry Purcell

    Reges Tharsis, offertoire grégorien:

  • Marie est un remède à la solitude et à la décomposition

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    Lu sur le site « aleteia » :

    Mater Dei Le-pape-encense-la-Vierge-Marie.jpeg« Au jour de l’an, le 1er janvier 2019, le pape François a exhorté la famille humaine à se tourner vers la Vierge Marie pour venir à bout d'un monde “désuni“, lors de la messe de Sainte Marie Mère de Dieu à la basilique Saint-Pierre au Vatican.

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    Dans la vie “dispersée“ d’aujourd’hui, “où nous risquons de perdre le fil“, l’étreinte de la Mère de Dieu est “essentielle“, a estimé le successeur de Pierre. Le monde est peut-être “entièrement connecté“, mais il semble être de plus en plus “désuni“. Tout particulièrement aujourd’hui où règne selon lui “partout éparpillement et solitude“.

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    Guadalupe, Lourdes, Fatima… la Vierge Marie rayonne à travers le monde

    Un monde qui regarde l’avenir sans regard maternel est “myope“, a-t-il affirmé. C’est pourquoi “nous avons besoin de nous confier à la “Mère de la consolation“, qui “con-sole“ : elle est avec celui qui est seul. Etant présente telle une mère, elle est “un remède à la solitude et à la décomposition“.

    Un monde dans lequel la tendresse maternelle est “reléguée à un pur sentiment pourra être riche de choses“, mais pas de lendemains, a prévenu le chef de l’Eglise catholique. Car tandis que les profits augmenteront, l’humanité “ne saura plus voir, dans les hommes, des enfants“.

    Les mères “introduisent avec amour dans la vie“

    Et combien d’enfants aujourd’hui se croient forts et s’égarent. De libres ils deviennent esclaves, a déploré l’évêque de Rome. Il a ainsi exhorté à appuyer toutes sociétés sur les mères car elles seules “prennent par la main les enfants et les introduisent avec amour dans la vie“.

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    Oui, la Vierge Marie est aussi une maman « normale »

    Le regard maternel de la Vierge aide à se voir “comme des enfants aimés“ dans le peuple croyant de Dieu, car elle ne voit pas des pécheurs mais des fils. Elle permet ainsi à “nous aimer entre nous, au-delà des limites et des orientations de chacun“, a considéré le Souverain pontife.

    La foi également, pour être conservée, a besoin de la Mère de Dieu : son regard rappelle que la “tendresse, qui remédie à la tiédeur, est essentielle pour la foi“. Et quand, dans la foi, il y a de la place pour la Mère de Dieu, “on ne perd jamais le centre, le Seigneur“, a déclaré le pape.

    Au début de l’année, il convient donc selon lui de demander à la sainte Vierge la “grâce de l’étonnement“ devant le “Dieu des surprises“. La foi, comme la vie tout entière “devient grise, routinière“ sans étonnement. Le pontife a ainsi encouragé à renouveler “l’étonnement des origines“, par la Mère de Dieu qui peut “engendrer au Seigneur“ comme elle a engendré le Seigneur.

    Ref. Marie est un remède à la solitude et à la décomposition

    JPSC

  • Invoquer l'Esprit Saint pour commencer l'année : Veni Creator

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    Toi qu’on appelle Conseiller

    Don du Seigneur de Majesté,

    Source vive, feu, Charité

    Toi qui es onction spirituelle,

     

    Toi le Donateur aux sept Dons,

    Puissance de la main de Dieu,

    Toi que le Père avait promis,

    Qui fais jaillir notre louange,

     

    Mets ta lumière en nos esprits,

    Répands ton amour en nos cœurs,

    Et que ta force sans déclin

    Tire nos corps de leur faiblesse.

     

    Repousse l’adversaire au loin ;

    Sans tarder donne-nous la paix ;

    Ouvre devant nous le chemin :

    Que nous évitions toute faute !

     

    Fais-nous connaître Dieu le Père,

    Fais-nous apprendre aussi le Fils

    Et croire en tout temps que tu es

    L’unique Esprit de l’un et l’autre.

  • En 2018, deux fois plus de missionnaires ont été tués dans le monde qu'en 2017

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    VATICAN - Les Missionnaires tués au cours de l’année 2018

    Cité du Vatican (Agence Fides) – Au cours de l’année 2018, ont été tués de par le monde 49 missionnaires soit près du double par rapport aux 23 de l’année précédente et il s’agit en grande partie de prêtres (35). Après huit années consécutives pendant lesquelles le nombre le plus élevé de missionnaires tués avait été enregistré en Amérique, en 2018, c’est au tour du continent africain d’occuper le premier rang de ce classement tragique.

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2018, ont été tués de par le monde 40 missionnaires, à savoir 35 prêtres, 1 séminariste et 4 laïcs. En Afrique, ont été tués 19 prêtres, 1 séminariste et 1 laïque (21) ; en Amérique, ont été tués 12 prêtres et 3 laïcs (15) ; en Asie, ont été tués 3 prêtres (3) et en Europe a été tué 1 prêtre (1).

    Nous faisons usage du terme « missionnaire » pour tous les baptisés, conscients du fait que « en vertu du Baptême reçu, chaque membre du Peuple de Dieu est devenu disciple missionnaire (cf. Mt 28, 19). Chaque baptisé, quelle que soit sa fonction dans l’Eglise et le niveau d’instruction de sa foi, est un sujet actif de l’évangélisation » (EG 120). Du reste, la liste annuelle établie par Fides depuis longtemps déjà ne concerne pas seulement les missionnaires ad gentes au sens strict mais tous les opérateurs pastoraux morts de façon violente, pas expressément « in odium fidei ». Pour ce motif, nous préférons ne pas utiliser le terme « martyr », sauf dans son sens étymologique de « témoin », pour ne pas devancer le jugement que l’Église pourra éventuellement donner à certains d’entre eux.

    Cette année encore, de nombreux missionnaires ont perdu la vie dans le cadre de tentative de vols ou de cambriolages perpétrés parfois de manière féroce, dans des contextes marqués par la dégradation morale, la pauvreté économique et culturelle, l'intolérance, la violence comme règle de comportement, le manque de respect pour la vie et de tout droit fondamental. Sous toutes les latitudes, les prêtres, religieuses et laïcs partageaient avec les personnes la même vie quotidienne, apportant la valeur spécifique de leur témoignage évangélique comme signe d’espérance, en cherchant à soulager les souffrances des plus faibles et en élevant la voix pour défendre leurs droits foulés aux pieds, en dénonçant le mal et l’injustice. Face à des situations de danger pour eux-mêmes, aux appels des autorités civiles ou de leurs Supérieurs religieux, les missionnaires sont restés à leur poste, conscients des risques qu’ils encouraient, pour être fidèles aux engagements pris. (S.L.) (Agence Fides 29/12/2018)

  • PMA/GPA : l’archevêque de Paris met ses interlocuteurs échec et mat en trois minutes.

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    JPSC

  • Noël selon Benoît XVI : mystère et silence au milieu de la nuit de Bethléem

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    Ce dimanche 30 décembre 2018, est celui dans l’octave de la nativité. Le chant d’entrée de la messe, tiré du livre de la sagesse, célèbre l’intervention de la Parole divine, au milieu de la nuit, pour délivrer Israël de la main des Egyptiens et l’Eglise reprend ce passage pour célébrer l’avènement du Verbe, Parole incarnée, qui vient régner, sauver et juger :

    Benoît XVI sipa_00629540_000001.jpg « Dum medium silentium tenerent omnia, et nox in suo cursu medium iter haberet, omnipotens sermo tuus, Domine, de caelis a regalibus sedibus venit . Alors qu’un profond silence enveloppait toutes choses et que la nuit en était au milieu de son cours, ta Parole toute-puissante, Seigneur, est venue du ciel, ta demeure royale » chante l’antienne dont l’esprit a manifestement inspiré Benoît XVI dans cet extrait de son homélie pour célébrer la nuit de Noël 2008 :

    « Jusqu’à ce moment – disent les Pères – les anges avaient connu Dieu à travers l’immensité de l’univers, à travers la cohérence et la beauté du cosmos qui proviennent de Lui et en sont le reflet. Ils avaient accueilli, pour ainsi dire, le chant de louange muet de la création et l’avaient transposé en une musique céleste. Mais alors, était survenue une chose nouvelle, véritablement bouleversante pour eux. Celui dont parlait l’univers, le Dieu qui soutient toute chose et porte tout dans sa main – Lui-même était entré dans l’histoire des hommes, il était devenu quelqu’un qui agit et qui souffre dans l’histoire. De ce joyeux bouleversement suscité par cet événement inconcevable, de cette seconde et nouvelle manière par laquelle Dieu s’était manifestée – disent les Pères – était né un chant nouveau, dont l’Évangile de Noël a conservé pour nous une strophe : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes ».

    La gloire de Dieu est au plus haut des cieux, mais cette hauteur de Dieu réside maintenant dans l’étable, ce qui était vil est devenu sublime. Sa gloire est sur la terre, elle est la gloire de l’humilité et de l’amour. Et encore : la gloire de Dieu est la paix. Là où il est, là est la paix. Il est là où les hommes ne veulent pas faire par eux-mêmes de la terre le paradis, en recourant pour cela à la violence. Il est avec les personnes dont le cœur veille, avec les humbles et avec ceux qui sont « en phase » avec sa grandeur, avec la grandeur de l’humilité et de l’amour. À ceux-là, il donne sa paix, afin que, par eux, la paix entre dans ce monde. (Benoît XVI, homélie du 24 décembre 2008)

    Ref. extrait publié sur le site web « Benoît et moi » :  la force du silence de Benoit XVI

    Nous voilà plus loin que les discours sur l’écologie diététique recommandables, certes, en ces jours de fête du solstice d’hiver mais qui ont tout de même leur limite pour célébrer l’esprit de Noël.

    JPSC