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Foi - Page 540

  • Dix mille pèlerins attendus à Chartres ce week-end de Pentecôte

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    De Thomas Renaud sur aleteia.org :

    Chartres : des milliers de pèlerins attendus ce week-end

    PILGRIMAGE FROM PARIS TO CHARTRES

    P. Deliss / GODONG

    À l’approche du week-end de la Pentecôte, près de 10.000 pèlerins se préparent à marcher, prier et chanter jusqu’à Chartres.

    Alors que chaque pèlerin vérifie son sac, ausculte la météo et tente de convaincre un dernier ami indécis de venir marcher à ses côtés, les organisateurs, eux, se préparent à une belle édition. Le nombre d’inscrits semble, cette année encore, poursuivre sa croissance. Un beau signe d’espérance, mais aussi un casse-tête pour une organisation qui se veut millimétrée.

    Une semaine avant le départ de la colonne de Notre-Dame de Paris, l’association Notre-Dame de Chrétienté, organisatrice du plus grand pèlerinage marcheur de France, a dû se résoudre à clôturer les inscriptions au sein des chapitres enfants et familles. Et puis deux évènements viendront également « récompenser » les efforts des pèlerins, à Chartres. La présence du cardinal Robert Sarah, qui célèbrera la messe du lundi de Pentecôte, et l’ostension des reliques de saint Padre Pio, exceptionnellement présentes en France.  

    Lire aussi : Le nouvel évêque de Chartres rejoint son diocèse… à pieds !

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  • Quand "Secrets d'histoire" s'en prend à l'historicité des Evangiles

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    De Marie-Christine Ceruti-Cendrier sur réinformation.tv :

    L’historicité des Evangiles une nouvelle fois attaquée sur France 2 dans « Secrets d’histoire » : la réponse de Marie-Christine Ceruti-Cendrier

    Le 5 mai dernier, sous la conduite de Stéphane Bern, « Secrets d’histoire » sur France 2 proposait une suite à sa première émission, il y a cinq ans, sur Jésus-Christ, avec en toile fond une nouvelle attaque contre l’historicité des Evangiles. Marie-Christine Ceruti-Cendrier, auteur du livre Les Evangiles sont des reportages, propose une réponse succincte qui démolit les assertions des soi-disant savants.– RITV

    Le glas de l’historicité des Evangiles a encore sonné samedi 5 mai sur France 2 à l’heure de haute écoute. Les carillonneurs n’ont pas osé dire tout net qu’il s’agissait de pieuses légendes, mais le travail de démolition n’en a été que plus efficace. Nous allons donc répondre à ces messieurs.

    Les « Secrets d’histoire » de France 2 ont besoin d’une rédaction tardive des Evangiles

    Tout d’abord – puisque c’est le cheval de Troie de nos inquisiteurs – est-il vrai que les Evangiles aient été écrits longtemps après les événements ? Il faut savoir qu’en 70 après Jésus-Christ, soit quarante ans tout au plus après sa mort et sa Résurrection quand les témoins oculaires étaient toujours vivants, les Romains ont détruit Jérusalem et son Temple, tué la plus grande partie de ses habitants et déporté les survivants dans tout l’empire romain, comme il avait été prédit par Jésus. Par conséquent nos démolisseurs des Evangiles ont absolument besoin que ceux-ci aient été écrits après ces événements, au moment où il n’y avait plus de témoins et qu’avec le temps les légendes aient pu tranquillement se former. En outre, si c’était le cas, la prophétie de Jésus n’en était plus une.

    Soit dit en passant, il est curieux que le « faussaire » qui l’aurait inventée, ou ses disciples auteurs des Evangiles, n’aient pas tiré du tout parti du mensonge en soulignant qu’en effet cette prophétie s’était accomplie…

    L’historicité du Jésus des Evangiles : Marie-Christine Ceruti-Cendrier rappelle leur rédaction précoce

    Or si les Evangiles avaient été écrits après cette catastrophe ils l’auraient été ailleurs qu’en terre sainte et surtout pas dans une langue sémitique, puisque les juifs étaient dispersés et humiliés, ou morts.

    Trois grands savants hébraïsants se sont récemment battus, chacun de son côté, contre cette thèse de l’écriture tardive des Evangiles, affirmant qu’ils ont été écrits en hébreu ou en araméen, les deux langues très voisines que parlaient les Juifs contemporains de Jésus. Il s’agit de l’abbé Jean Carmignac, un éminent hébraïsant spécialiste du déchiffrement des documents hébreux découverts à Qumrân, de Claude Tresmontant, hébraïsant lui aussi, qui enseignait à la Sorbonne, et de Francis Marion, spécialiste des langues sémitiques et anciennes qui fut décrypteur de messages secrets pendant la guerre de 40.

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  • Bayonne, Lescar et Oloron : un diocèse bien vivant

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    De KTO :

    Entre Pays basque et Béarn, l´Eglise catholique dans les Pyrénées-Atlantiques est ancrée dans des cultures particulières qu´elle accompagne. Le séminaire diocésain forme les futurs prêtres à être des pasteurs bien ancrés dans les réalités locales. Leur mission n´a pas vocation à grandir hors-sol. Des cours de langue basque sont par exemple dispensés à ceux qui le souhaitent. Venus des quatre coins du territoire, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées autour de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, en ce début du mois de mai. A la cathédrale de Bayonne, la journée « diocèse en fête » a été l´occasion pour les catholiques de partager leurs expériences missionnaires et les différents projets d´évangélisation portés par les paroisses, les mouvements ou les services diocésains. La formation est aussi au coeur du projet de Mgr Aillet. Le parcours « Cléophas » veut notamment former solidement ceux qui le souhaitent dans la foi chrétienne, afin d´annoncer le Christ dans la société de manière audible, compréhensible et crédible. La Vie des Diocèses du 14/05/2018.

  • Mariages mixtes luthéro-catholiques et intercommunion en Allemagne (suite) : le pape François au balcon, le cardinal Woelki au charbon

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    Lu sur le site Pro Liturgia :

     « Au sujet de l’intercommunion et du silence de François...

    Rappel : une délégation d’évêques allemands s’est rendue récemment à Rome pour défendre une proposition pastorale selon laquelle le conjoint protestant d’un mariage mixte devait pouvoir accéder à la communion sacramentelle lors d’une messe catholique. Parallèlement, une minorité d’évêques, autour du cardinal Woelki, archevêque de Cologne, a fait connaître son désaccord avec une telle démarche.

    woelki-kard_schwarz_mittel.jpgOn accuse à présent le cardinal Woelki (photo) d’avoir agi dans le dos de la Conférence des évêques d’Allemagne, ce dont il se défend dans une interview qu’on trouve sur le site internet du diocèse de Cologne, « Domradio ». Le cardinal déclare en effet avoir précisé sa position sur cette question dès le mois de mars 2017. A savoir que pour lui, il s’agit là d’une question fondamentale et tout à fait centrale : il y va de l’Eucharistie elle-même. Pour nous chrétiens catholiques, et aussi pour nos frères orthodoxes, c’est une question essentielle, car la compréhension de l’Eucharistie est toujours très étroitement liée à celles de l’unité de l’Eglise et de la confession de la foi. Et là, on ne peut pas détourner son regard des différences qui persistent entre les chrétiens catholiques et protestants : une autre conception de l’Eglise, une autre compréhension de la notion de sacrement.

    Le cardinal Woelki rejette le reproche que lui fait le cardinal Marx (bras droit du pape François) de ne pas avoir été informé de sa position : dès le 16 mars 2017, quelques jours avant la session de printemps de la Conférence des évêques, Mgr Woelki déclarait avoir envoyé une lettre au président de la Conférence. Lettre dans laquelle il exprimait ses doutes et exposait sa position personnelle sur le sujet. En particulier, il précisait que la discussion à venir au sein de la Conférence des évêques d’Allemagne devait rechercher une position, d’une part, commune à tous les évêques allemands et qui soit surtout, d’autre part, en accord avec les dicastères romains concernés. Il insistait sur le fait que cette question essentielle doit s’inscrire dans le contexte de l’Eglise universelle. A ce moment-là déjà, il avait clairement informé qu’il ne pourrait souscrire à une décision qui n’aurait pas été reconnue aussi par les autres conférences épiscopales et les responsables du Vatican.
    Après la récente visite à Rome de la délégation des évêques allemands et la réponse obtenue du pape qui parlait de trouver « dans un esprit de communion ecclésiale, une solution si possible à l’unanimité », le cardinal Woelki insiste encore sur le fait que cette unanimité ne peut se comprendre que comme unanimité de l’Eglise toute entière ; qu’il faut penser aussi à nos relations avec nos frères orthodoxes ; que les solutions préconisées s’adressent certes aux chrétiens protestants vis-à-vis de l’Eucharistie catholique, mais n’envisage pas de réciprocité. Et de conclure qu’il faut absolument chercher des réponses recevables par l’Eglise universelle dans sa plénitude. »

    Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

    Ref. Pro Liturgia

    JPSC

  • A Bruxelles : un trésor condamné à disparaître

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    Une pétition sur AVAAZ.org

    Pourquoi c'est important

    Il y a un trésor à Bruxelles.

    Unique. Inestimable.

    Ce trésor va disparaître.

    C’est un trésor belge. Un des fleurons de notre capitale. Il rayonne partout en Europe et dans le monde, et beaucoup nous l’envient. Créée il y a 50 ans, à deux pas du quartier européen, la faculté de théologie des jésuites (Institut d’Etudes Théologiques - IET) a annoncé qu’elle envisageait de fermer ses portes sous peu. Ensemble, y ont été formés des laïcs et des prêtres, des religieux et des intellectuels venus de tous les continents. C’est pourquoi des personnalités de nombreux pays se sont déjà émues et inquiétées en plus haut lieu d’une telle fermeture. Or paradoxalement, sans doute car elle n’a pas pris la mesure des choses, la Belgique, est restée silencieuse. Qu’il soit chrétien ou non, tout citoyen de bonne volonté devrait se sentir interpellé. Car ce choix aurait pour notre ville et pour notre pays des conséquences graves. 

    C’est un trésor unique. Unique dans sa nature et unique dans sa méthode. De nombreuses facultés de théologie existent dans le monde, mais aucune ne lui ressemble. La grande originalité de l’IET tient d’abord à la pluralité des vocations et des expériences qu’elle met en commun. Par une formule de séminaires et de travail en groupe, professeurs et étudiant(e)s de tous les niveaux et de tous les états de vie étudient ensemble, favorisant l’écoute mutuelle, l’esprit de collaboration, la responsabilité dans les prises de position et l’investissement intellectuel, avec un grand respect de la culture, du parcours et de la vocation de chacun. Dans l’esprit de Vatican II, l’IET fonde par ailleurs son enseignement sur l’étude de l’Écriture Sainte, comprise comme « l’âme de la théologie ». Le travail de recherche y est donc d’abord un travail d’écoute de la Parole que Dieu adresse aux hommes, et qu’il les envoie partager pour renouveler le visage de l’Église et du monde. En formant des théologiens, l’IET forme des témoins et des pasteurs.

    C’est un trésor inestimable. C’est pourquoi, avec les hommes et les femmes de la société belge qui y ont été diplômés, plus de cinquante diocèses de France et d’ailleurs ont envoyé à Bruxelles des futurs prêtres en formation. Depuis plus de 30 ans, des dizaines de jeunes qui ont entendu l’appel de Dieu se préparent au milieu de nous. Par un suivi personnel, communautaire, ecclésial, ils font un chemin généreux de vérité, de confiance et de don d’eux-mêmes, dans des « séminaires » adossés à l’IET. Or, pour former des prêtres, c’est toute une humanité qui doit s’épanouir, c’est pourquoi ils sont aussi envoyés dans notre ville, nos paroisses, nos familles, nos hôpitaux, nos prisons. Chaque jour, en plus d’étudier la théologie, ils se mettent au service des pauvres de nos rues, des jeunes de nos mouvements, des personnes vulnérables. Nous les recevons dans nos familles et les croisons dans nos quartiers. C’est à nous aussi, hommes et femmes de cette cité, qu’est confiée une part de leur formation. Tout le monde devrait avoir la chance de rencontrer des hommes qui se préparent à devenir prêtre, car leur parcours est une lumière pour notre vie, notre foi, notre propre vocation. La présence de ces jeunes est un miracle pour les bruxellois. Fermer la faculté, c’est vider la ville de tous ses séminaristes. C’est une âme que l’on perd. 

    Comment combler ce vide à venir dans la Capitale de l’Europe ? Une fois la faculté de l’IET fermée, il sera trop tard pour prendre conscience qu’un tel centre ne se refonde pas avant des décennies. A l’heure où la peur de l’autre est grande et où beaucoup cherchent leur chemin et leur identité, nous ne pouvons pas déserter. Nous sommes responsables de promouvoir des lieux de recherche, de dialogue et de formation dans le monde contemporain. L’IET, en associant dans une unique faculté la formation des futurs prêtres à celle des laïcs de notre pays, est un de ces lieux d’excellence. Un trésor.

    Un trésor qu’on ne peut pas laisser disparaître. 
    Plusieurs solutions viables sont possibles. 
    Dans un sursaut salutaire, saisissons cette chance ! 

  • La "nouvelle messe" injustement appelée "messe de Paul VI"...

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    Pour rétablir la vérité sur la réforme liturgique...

      la nouvelle messe injustement appelée "Messe Paul VI" !!!

    (Par Mgr J. Masson, le 1er octobre 2009)

    Mgr Masson commence par le témoignage du Père Louis Bouyer...

    Le Père Bouyer (1913 – 2004) fut pasteur luthérien jusqu'à la seconde guerre mondiale. Puis converti au catholicisme, il est devenu prêtre de l'Oratoire.

    Professeur à l'Institut catholique de Paris jusqu'en 1963, il a ensuite enseigné en Angleterre, en Espagne et aux USA.

    Deux fois nommé par le pape à la Commission internationale de théologie, il a été consultant au concile de Vatican II pour la Liturgie, la Congrégation pour le Culte et le Secrétariat pour l'unité des chrétiens.

    Il a écrit de nombreux ouvrages dont :

    Architecture et liturgie ; Autour d'Érasme ; La Bible et l'Évangile ; Le Consolateur ; Cosmos ; Du Protestantisme à l'Église ; L'Église de Dieu ; Figures mystiques féminines ; Le Fils éternel ; Gnôsis ; L'Incarnation et l'Église-Corps du Christ ; Le Mystère pascal ; Le Père invisible ; Le Rite et l'homme ; Sophia ou le Monde en Dieu ; Le Trône de la Sagesse ; La Vie de la liturgie ; La spiritualité du Nouveau Testament et des Pères.

    Le Père Louis Bouyer, de l’Oratoire a participé au concile Vatican II comme consulteur.

    Personnalité marquante du Mouvement liturgique (Le Mystère pascal, 1945) et promoteur de la réforme, il en dénonce violemment les déviations et les malfaçons dans les dérives postconciliaires (La Décomposition du catholicisme, 1968 ; Religieux et clercs contre Dieu, 1975) :

    « Ils ont alors en pratique substitué à la liturgie de l'Église et à la tradition vivante avec laquelle ils voulaient renouer une pseudo-liturgie quasiment fabriquée de toutes pièces...». II fustige la perte du sens des origines, du sens du sacré, et le mépris des clercs pour les fidèles :

    « Même ce qu'il y avait de bon dans la réforme liturgique a été appliqué d'une manière qui ne l'était nullement. »

    « Jamais on n'a imposé aux laïcs d'une manière aussi impertinente la religion des prêtres ou leur absence de religion... ».

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  • Le témoignage d’un jeune séminariste belge étudiant au séminaire de Wigratzbad en Bavière

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    Témoignage d’un séminariste : « Cela ne venait pas de moi mais de Dieu »

    30176238_223152514930379_1179081814_o (1).jpgJeune séminariste à Wigratzbad, en Bavière, Alexis Piraux a accepté de répondre à quelques questions à propos de son parcours. Etant belge, il a d’abord étudié la théologie à l’UCL avant d’entrer au séminaire de la Fraternité Saint-Pierre (FSSP).

    Quand avez-vous su que vous vouliez devenir prêtre ? Y a-t-il eu une sorte de déclic ?

    Sans doute y a-t-il eu un jour un « déclic », un jour où pour la première fois j’ai pris conscience que je portais en moi le désir de devenir prêtre. Mais je n’ai pas de souvenir de ce jour. Ce qui est sûr, c’est que le temps passant, la conviction que Dieu m’appelait au sacerdoce s’est ancrée de plus en plus profondément dans mon esprit.

    Quelles ont été les grandes étapes de votre parcours ?

    Je voulais rentrer au séminaire dès la fin de mes études secondaires. Mes parents m’ont alors encouragé à aller d’abord à l’université, pour prendre le temps de discerner davantage. J’ai étudié la théologie pendant cinq ans à Louvain-la-Neuve. Je ne cache pas que pendant ces années, pour diverses raisons, parmi lesquelles la vie étudiante et un manque de formation spirituelle, le désir de devenir prêtre a été plus ou moins fort. Je dois cependant reconnaître que, même au creux d’une terrible crise spirituelle et d’un certain relâchement moral, triomphait toujours cette conviction d’être appelé au sacerdoce. C’est alors que j’ai vraiment compris que cela ne venait pas de moi mais de Dieu. Après mes études, j’ai pris la décision d’entrer au séminaire interdiocésain de Namur.

    C’est au cours de mon passage à Namur que, suite à des lectures, je me suis intéressé à la liturgie traditionnelle, ou forme extraordinaire du rite romain. J’ai assisté de temps en temps à la messe traditionnelle en semaine et certains dimanches. Rapidement j’ai senti ma vocation sacerdotale s’enraciner et se développer dans le cadre de la liturgie traditionnelle.

    Mon essai au séminaire ayant pris fin après quelques mois, j’ai travaillé un an comme professeur de religion dans l’enseignement spécialisé ; et en même temps, je suivais l’année d’agrégation à l’UCL. Cette année « de transition » a été l’occasion d’approfondir non seulement ma connaissance et mon attachement à la liturgie traditionnelle, mais également ma foi et ma vie de prière. Je découvrais davantage la richesse de la foi et de la spiritualité catholiques. Je me suis également reposé la question de la vocation. J’avais été quelque peu déstabilisé par la fin de mon essai au séminaire. Dieu voulait-il vraiment que je sois prêtre ? En plus, je faisais à l’époque la connaissance de jeunes femmes catholiques pieuses et sérieuses … J’ai sérieusement envisagé le mariage ! J’ai pu faire un bon discernement, avec l’aide de mon directeur spirituel, et d’une retraite d’une semaine à l’abbaye du Barroux en France. Je suis ensuite allé visiter le séminaire de la Fraternité Saint-Pierre à Wigratzbad (Bavière), où j’ai pu rencontrer les prêtres formateurs et des séminaristes. J’ai rempli le dossier de candidature … Et maintenant je suis en troisième année. Et tout va bien, grâce à Dieu.

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  • Avioth, 2-3 juin (Fête-Dieu) : nuit d'adoration à la basilique Notre-Dame

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    Avioth.jpg

    "Avioth (France, 55, 10km d'Orval), 1ère Nuit d'Adoration "POUR LA GLOIRE DE DIEU ET LE SALUT DU MONDE". 

    Du samedi 2 juin, 21h au dimanche 3 (Fête-Dieu), 9h. Clôture par la messe du Saint-Sacrement à 9h30.

    Possibilité de loger sur place ou de planter sa tente. 0033 329 867761.

    Le vitrail représenté sur l'affiche est visible depuis le choeur de la Basilique, puisqu'il est situé dans l'axe de la Tour eucharistique, mais c'est en parcourant le déambulatoire que l'on peut le mieux l'admirer. La présence de Sainte Julienne en ce lieu s'explique sans doute par sa proximité avec Jacques Pantaléon, futur Urbain IV, qui fut archidiacre de Liège avant de devenir, de 1253 à 1255, évêque de Verdun, diocèse auquel est rattachée Avioth. Quant à Saint Bernard, on sait que de passage à Avioth, sans doute lors de sa visite à Orval en 1132, il demanda que soit chanté le Salve Regina à la fin de chaque office. Cette recommandation est encore honorée de nos jours. La présence de Saint Benoît témoigne de l'influence bénédictine dans la région à cette époque, à travers notamment l'Abbaye féminine toute proche de Juvigny, où sont conservées des reliques du saint de Nurcie et de sa soeur, sainte Scolastique.

  • Les encouragements du pape à l'association catholique flamande "Logia"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Belgique: le pape invite l’association flamande « Logia » à bâtir des « ponts » (texte complet)

    Un « chemin d’humanisation à l’école de Jésus »

    Construire des « ponts » avec à la fois « audace » et « persévérance »: c’est la mission confiée par le pape François à l’association catholique belge « Logia ». Et pour cela il les invite à demander l’aide de l’Esprit Saint. Il indique une mission « d’humanisation » de la société.

    Le pape François a reçu une centaine de membres de l’association belge « Logia », née en Flandres, ce samedi matin, 12 mai 2017, au Vatican, indique le Saint-Siège.

    « N’ayez pas peur de demander avec insistance, dans votre prière et par votre participation aux Sacrements, l’aide de l’Esprit Saint pour que vous soit donné «un esprit de sainteté qui imprègne aussi bien la solitude que le service, aussi bien l’intimité que l’œuvre d’évangélisation, en sorte que chaque instant [de votre vie] soit l’expression d’un amour dévoué sous le regard du Seigneur» », exhorte le pape.

    Il invite aussi à « développer des liens de fraternité pour rendre visible cette communion dans les différences, dont l’Esprit Saint est le maître d’œuvre ».

    Il demande de bâtir « avec audace et persévérance, des ponts entre les hommes, entre les générations, entre les différents milieux sociaux et professionnels, et en portant une attention particulière aux petits, aux pauvres et à toutes les personnes qui sont, d’une manière ou d’une autre, excluese.

    Le pape parle d’un travail « d’humanisation » de la société dans l’Esprit Saint: « Suivre le Christ et de mettre en pratique ses paroles ne constitue jamais une perte d’humanité mais favorise le déploiement de nos talents et de nos compétences en vue du bien de tous, au service de l’édification d’une société plus juste, plus fraternelle, plus humaine ».

    Il exhorte à vivre « l’Évangile comme un chemin d’humanisation à l’école de Jésus ».

    Il indique un chemin de liberté, joyeux: « Ayez à cœur de manifester, en paroles et en actes, que la foi en Jésus-Christ n’est jamais synonyme d’enfermement parce qu’elle est ce don de Dieu offert à tous les hommes comme un chemin qui libère du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement et la source d’une joie que nul ne peut nous ravir ».

    Voici la traduction officielle du discours du pape François, prononcé en italien.

    AB

    Allocution du pape François

    Chers amis,

    soyez les bienvenus à l’occasion de votre visite à Rome. En vous remerciant pour votre présentation de l’association « Logia« , je veux exprimer mon cordial salut à tous ses membres, ainsi qu’aux personnes que vous rejoignez grâce à la diversité de vos initiatives.

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  • La Fête-Dieu 2018 à Liège : du 29 mai au 10 juin, pour tous les goûts

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    Pré-programme des festivités: cliquez sur les liens

    ci-dessous

    pour avoir plus d’informations.

    Mardi 29 mai

    20h00 Conférence d’ouverture: « Que nous apportent 2.000 ans de vie Eucharistique des Communautés Syriaques persécutées ? » par le père Fikri Gabriel, pasteur de l’Eglise Syriaque à Liège

    Mercredi 30 mai

    14h00-16h30 Adoration silencieuse au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon: « Demeurez en présence du Ressuscité au cours de longs silences où rien ne semble se passer » frère Roger Schutz, Taizé

    Jeudi 31 mai

    9h30  Laudes animées par les bénédictines, Collégiale Saint-Martin. 10h00-18h00  Journée d’adoration, Collégiale Saint-Martin.

    19h00  Eucharistie festive de la Fête-Dieu, présidée par Mgr J-P. Delville, évêque de Liège, Collégiale Saint-Martin.

    20h15 Procession solennelle

    21h30-24h00 NightFever & 1.000 bougies pour la paix, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    Vendredi 1 juin

    9h00 Eucharistie, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    9h30 Présentation de l’enquête « Mann hou ? La messe c’est quoi pour vous ? ». Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    10h00-17h00 Journée d’adoration, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois (MEL), Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    10h00-11h00 Adoration, méditations et prières à Jésus réellement présent, animée par le chanoine J. Bodeson, Cathédrale Conversion de Saint Paul.

    20h00 Conférence par Mgr J-P Delville : « La Fête-Dieu, sacrement du corps et du sang du Christ, fruits de l’Arbre de Vie », sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Samedi 2 juin

    11e édition des Journées des Eglises Ouvertes le samedi 2 et dimanche 3 juin 2018 sur le thème « 1001 visages ».

    14h00-18h00 Balade contée « De la source sainte-Julienne à Retinne à l’ancienne léproserie de Cornillon où vécut sainte Julienne ».

    16h00 Procession de la Fête-Dieu autour de la chapelle de Tancrémont.

    18h00 Messe avec les clarisses au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    Dimanche 3 juin

    Eglise du Saint Sacrement

    10h00 Solennité de la Fête-Dieu, célébrée selon le missel de Saint Jean XXIII par Mgr Jean-Pierre Delville et suivie d’une réception ouverte à tous.

    13h00-18h00 Exposition d’art sacré sur la Fête-Dieu, en partenariat avec le Trésor de la Cathédrale de Liège, église du Saint Sacrement.

    Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon

    10h15 Louange festive animée par la Communauté de l’Emmanuel

    11h00 Messe festive UP Outremeuse en plein air et pic-nique tiré du sac, présidée par le doyen Jean-Pierre Pire

    12h00-17h00 Adoration eucharistique, avec les clarisses.

    14h30 Projection du film « Le grand miracle », pour tous et enfants à partir de 7 ans. Le film d’animation qui vous fera vivre la messe autrement.

    16h30 Vêpres et Salut au Saint-Sacrement

    Sanctuaire Notre-Dame de Banneux

    10h30 Messe internationale présidée par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique

    14h00 Procession du Saint Sacrement dans le Sanctuaire suivie du Salut et la Bénédiction des malades, présidées par le Cardinal Versaldi, Préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique

    16h00 Messe en français avec la participation de la chorale de la Vierge des Pauvres.

    Lundi 4 juin

    18h00 Eucharistie pour la fête de la bienheureuse Eve de saint-Martin, par Mgr Delville avec verre de l’amitié, collégiale saint-Martin

    Dimanche 10 juin

    10h00 Messe à l’église sainte-Marie des Anges et départ du pèlerinage en autocar
    11h00 Pèlerinage sur la tombe de sainte Julienne de Cornillon à l’abbaye de Villers-la-Ville

    Rejoignez la page Facebook de l’évènement :

    https://www.facebook.com/Liegefetedieu/

    JPSC

  • L'Ascension, fête de l'Espérance

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    Giotto_di_Bondone_-_No._38_Scenes_from_the_Life_of_Christ_-_22._Ascension_-_WGA09226.jpgHomélie de la solennité de l’Ascension du Seigneur (source)

    « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. » 

    Homélie de la solennité de l’Ascension - Année B - Père Pierre-Marie (2015=

    Texte de l’homélie :

    Frères et Sœurs bien-aimés,

    Nous le savons, la fête de l’Ascension, c’est la fête de l’Espérance. C’est ce qui a déjà été dit dans la prière d’ouverture que j’ai prononcée au commencement de cette célébration :

    « Il nous ouvre les portes du Ciel, et c’est là que nous vivons en Espérance. »

    L’Espérance c’est ce que le Seigneur, Lui-même monté dans les Cieux avec son corps et son âme, nous appelle à vivre. L’Espérance, c’est croire aux promesses de Dieu. Et le Pape Benoît XVI a rédigé, il y a quelques années, une encyclique à la fois très profonde et accessible sur le thème de l’Espérance. Et il se posait la question :

    " Est-ce que l’Espérance chrétienne a un sens aujourd’hui ?"

    Parce que force est de constater que la foi en la vie éternelle a des conséquences considérables.

    Par exemple dans l’éducation. Lorsqu’on met un enfant au monde, si nous croyons que nous le mettons au monde non pas pour la fosse mais pour la vie éternelle, cela entraine une manière particulière d’éduquer ! Déjà on prépare son cœur pour contempler Dieu ! Et la différence, me semble-t-il entre l’enseignement catholique et l’enseignement public se trouve là. Des bons et des mauvais établissements, il y en a dans les deux parties. Mais dans l’enseignement catholique, quand il est digne de ce nom, on enseigne les enfants, on les élève dans l’intelligence, mais aussi on élève leur âme pour qu’ils puissent un jour contempler Dieu.

    Il y a aussi des conséquences de l’Espérance en la vie éternelle dans le respect de la vie, aussi bien en ses commencements qu’en sa fin. Nous croyons que la personne humaine est déjà en formation dans le sein maternel, et elle est déjà cette personne qui sera appelée à contempler la vie éternelle, à contempler Dieu pour l’éternité.

    Il en est de même pour les souffrances que nous pouvons traverser, que se soit dans le grand âge ou les souffrances de santé ou toutes les souffrances de la vie. Le Pape Benoît XVInous dit que pour pouvoir les traverser, il faut qu’elles soient éclairées par une lumière d’une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par les échecs dans les petites choses, ni par les effondrements de portée historique. Pour traverser les difficultés de la vie, il faut une lumière ! Si nous croyons que la vie se termine dans la fosse, très bien ! Mais cela a bien sûr des conséquences dans notre manière de vivre, dans notre manière de traverser les épreuves.

    Et l’on voit bien aujourd’hui que la perte de l’Espérance chrétienne engendre une perte de courage dans la traversée des épreuves, une forme de découragement général. Il nous faut être attentifs à cela, parce que c’est précisément cette Espérance que nous verrons Dieu, que nous Le contemplerons, et que notre passage ici-bas est une préparation à la contemplation pour l’Éternité de Dieu, qui motive toutes nos actions. Si c’est la fosse qui nous attend, eh bien mangeons, buvons, festoyons, et mourons !

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  • Sans Dieu, les droits de l'homme s'effondrent; un texte inédit de Joseph Ratzinger

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    De Settimo Cielo traduit sur diakonos.be :

    Gloria a Dio perché sia pace in terra. Un livre inédit du Pape Benoît

    Le livre sera en vente à partir de ce 10 mai mais Settimo Cielo vous propose d’en découvrir les nouveautés les plus attendues : un texte de Joseph Ratzinger daté du 29 septembre 2014 et qui n’a encore jamais été publié avant aujourd’hui sur la question du fondement des droits humains, qui – écrit-il – sont ancrés dans la en un Dieu créateur ou ne sont pas.

    Il s’agit d’un texte d’une limpidité cristalline que Ratzinger a rédigé dans sa retraite vaticane, un an et demi après sa démission comme pape, pour commenter un livre – par la suite publié en 2015 sous le titre définitif « Diritti umani e cristianesimo. La Chiesa alla prova delle modernità » – de son ami Marcello Pera, philosophe de l’école libérale et ancien président du sénat italien.

    Dans son commentaire, le « pape émérite » analyse l’immixtion des droits de l’homme dans la pensée laïque et chrétienne de la deuxième moitié du vingtième siècle en tant qu’alternative aux dictatures totalitaires en tout genre, athées au islamiques. Et il explique pourquoi « dans ma prédication et dans mes écrits, j’ai toujours affirmé la centralité de la question de Dieu ».

    La raison est justement d’assurer aux droits de l’homme leur fondement de vérité, sans lequel les droits se multiplient jusqu’à s’autodétruire et l’homme finit par se nier lui-même.

    Le volume dans lequel va paraître ce texte, ainsi que d’autres textes de Ratzinger sur le lien entre foi et politique, est édité en Italie par Cantagalli :

    > Joseph Ratzinger-Benedetto XVI, « Liberare la libertà. Fede e politica nel terzo millennio », Pierluca Azzaro et Carlos Granados dir., préface du Pape François, Cantagalli, Sienne, 2018, pp. 208, 18 EUR.

    C’est le second d’une collection de sept volumes intitulés “Joseph Ratzinger – Textes choisis” sur les thèmes fondamentaux de la pensée de Ratzinger théologien évêque et pape, publiés en même temps en plusieurs langues et dans plusieurs pays : en Allemagne par Herder, en Espagne par BAC, en France par Parole et Silence, en Pologne par KUL et aux Etats-Unis par Ignatius Press.

    Les deux volumes parus à ce jour sont préfacés par le Pape François.

    Voici ci-dessous le texte inédit qui ouvre le second volume de la collection. Le sous-titre est l’original de Ratzinger en personne.

    Sans Dieu, les droits de l’homme s’effondrent (source)

    Éléments pour une discussion sur le livre de Marcello Pera « La Chiesa, i diritti umani e il distacco da Dio ».

    de Joseph Ratzinger

    Ce livre représente sans aucune doute un défi majeur pour la pensée contemporaine et aussi, particulièrement, pour l’Eglise et la théologie. Le hiatus entre les affirmations des papes du XIXè siècle et la nouvelle vision qui commence avec « Pacem in terris » est évidente et l’on a beaucoup débattu à ce sujet.  Elle se trouve aussi au cœur de l’opposition de Lefèbvre et de ses partisans contre le Concile.  Je ne me sens pas en mesure de fournir une réponse claire à la problématique soulevée par votre livre ; je me limiterai donc à faire quelques remarques qui, à mon sens, pourraient être importantes pour une discussion ultérieure.

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