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Foi - Page 538

  • Sainte Agnès (21 janvier), les agneaux et les pallium

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    Aujourd’hui nous célébrons la mémoire de Sainte Agnès. Adolescente et vierge romaine, Agnès a été martyrisée au temps de la persécution de l'empereur Dèce, au IIIe siècle : une persécution si violente que de nombreux baptisés reniaient leur foi devant la menace de mort.

    Le martyre de sainte Agnès a été rapporté par saint Damase, par saint Ambroise et par Prudence. Elle périt à l'aube du IVe s., en 303 vers l'âge de treize ans.

    La jeune martyre est souvent représentée par un agneau, à cause de son prénom agnès qui rappelle le mot agneau, ou accompagnée d'un agneau blanc, en main la palme du martyre. Elle est une des saintes protectrices des jeunes et on l'invoque pour obtenir la vertu de chasteté.

    A Rome, Agnès est spécialement honorée, en la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs, qui abrite sa tombe, et a été construite au-dessus des catacombes du même nom.

    A côté de l'église médiévale - une des « sept églises » du pèlerinage de saint Philippe Néri -, on peut encore voir les ruines de l'imposante basilique construite par l’Empereur Constantin.

    L'église romaine de Sainte-Agnès-in-Agone, place Navone, et spécialement dédiée par le diocèse de Rome aux rencontres de jeunes, a été reconstruite sous la direction de Borromini. Elle se dresse à l'emplacement de l'ancien stade de Domitien, au lieu même de son martyr.

    Comme c'est la tradition chaque année en la fête de sainte Agnès, vierge et martyre, le 21 janvier, le pape bénit deux agneaux dont la laine servira à tisser les pallium que le pape remet le 29 juin aux archevêques métropolites nommés dans l'année, en signe de leur communion avec le Successeur de Pierre. Mais aussi en signe de la sollicitude pastorale du bon pasteur qui porte la brebis sur ses épaules.

    La cérémonie a lieu traditionnellement en la chapelle Urbain VIII du palais apostolique. Ces deux petits agneaux sont élevés par les religieuses de San Lorenzo in Panisperna et ils sont présentés au pape par les Chanoines réguliers du Latran qui desservent la basilique Sainte-Agnès-hors-les-Murs.

    Symbole de la brebis perdue, recherchée, sauvée et placée par le Bon Pasteur sur ses épaules, l'agneau est aussi celui du Christ crucifié, selon le titre donné au Christ par saint Jean Baptiste.

    Leur laine sera utilisée par les Bénédictines du monastère romain de Sainte-Cécile pour tisser les palliums de 5 centimètres de large, qui seront ornés de 6 petites croix de soie noire, symbole des plaies du Christ, et de broches d'or gemmé, autrefois utilisées pour fermer le pallium sur le cœur, le dos et l'épaule droite.

    Anciennement, le mot « pallium » désignait un manteau de laine exclusivement attribué au souverain pontife, puis il devint un signe liturgique d'honneur, symbole d'un lien de communion particulier avec le successeur de Pierre pour les évêques à la tête de juridictions métropolitaines.

    Une fois terminés, les palliums sont placés dans une urne de bronze placée dans une niche, juste au dessus de la tombe de l'apôtre, jusqu'au 29 juin, en la solennité des saints Pierre et Paul, saints patrons de l'Église de Rome et colonnes de l’Église.

    Le récit le plus ancien de la remise du pallium par le pape à un évêque est le récit de la remise du pallium à Saint Césaire d'Arles par le pape Symmaque, il y a plus de 1500 ans.

  • Que faisons-nous de notre santé spirituelle ?

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    Que faisons-nous de notre santé spirituelle ?

    Une émission de RCF présentée par Antoine Bellier

    LE TEMPS DE LE DIRE

    MERCREDI 16 JANVIER À 9H03

    DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    Que faisons-nous de notre santé spirituelle ?

    © DR

    De la même manière qu'il faut prendre soin de son corps pour rester en bonne santé, la vie chrétienne, pour être vraiment vivante, doit se laisser renouveler au souffle de l'Esprit-Saint.

    Manger sain et équilibré : ni trop gras, ni trop salé, faire du sport, si possible en salle et régulièrement. Tout nous pousse à prendre soin de nous-mêmes, de notre santé, de notre bien-être et c’est sans doute une bonne chose. Mais qui se soucie de sa vie spirituelle ? L’Apôtre Paul ne compare-t-il pas le chemin de la vie chrétienne à une course de stade : courez, nous dit-il, de manière à l’emporter ! Que gagnons-nous ? Une couronne qui ne se flétrit pas. Celle de la sainteté, c'est-à-dire cette capacité à faire de la place à Dieu et aux autres dans nos vies, à la suite d’une nuée de témoins, aux caractères et aux tempéraments variés, aux cultures et aux styles divers qui ont accepté dans la joie et l’Amour de mener le bon combat de la foi.

    INVITÉ : Père Christian Venard , Aumônier militaire depuis 1998

  • La liturgie pour cultiver le silence et la paix

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    Lu sur le site « Pro liturgia » :

    « Il y a une dizaine d’années Stéphane Wailliez avait publié dans la revue « Catholica » un article intitulé « La liturgie et le bruit ». L’Auteur commençait par donner une définition du bruit : « Le bruit, écrivait-il, est ce qui détourne de la fin. » Et plus loin : « Si Dieu est le bien suprême et la cause finale architectonique de l’univers, c’est à lui que tout doit être ordonné, de façon directe ou indirecte. Ce qui détourne de lui, compte tenu des circonstances et de l’état de vie divers de chacun, doit être tenu pour une déperdition, pour un bruit. »

    Et Stéphane Wailliez poursuivait : « S’il est un domaine où le bruit ne doit pas pénétrer, c’est celui du sacré. Or précisément, fumées de Satan ou vacarme, “rumor mundi” est entrée dans le temple de Dieu au lieu de rester “pro fano” - à l’extérieur du temple -. Des causes et responsabilités du désastre cultuel dans l’Eglise d’Occident, on peut discuter. Du fait, non. “Contra factum non fit argumentum”, dit l’adage : contre un fait, on n’argumente pas. »

    L’Auteur évoquait alors la liturgie de la Parole au cours des messes, avec ses monitions, introductions, commentaires, acclamations et autres expressions d’une créativité aussi malheureuse que dévastatrice introduite à la faveur de la corruption généralisée de la réforme liturgique conciliaire. Cette liturgie de la Parole est aujourd’hui loin d’être cantonnée à la Parole de Dieu ; telle qu’elle se fait dans bien des paroisses, elle a contribué à désacraliser la réception du message biblique.

    Mais le bruit se manifeste aussi sous d’autres formes qui ne sont pas auditives. La liturgie, telle qu’elle se présente dans bien des églises où l’on se réclame abusivement de Vatican II, en a incontestablement assimilé diverses manifestations : les panneaux de tel comité tiers-mondiste placés à l’intérieur des églises, les guirlandes confectionnées par les mamans-catéchistes, les affiches hautes en couleurs présentant le dynamisme (!) du secteur interparoissial, les vêtements profanes portés dans le sanctuaire, l’absence de limite clairement établie entre le choeur et la nef, les attitudes non rituelles des ministres (bras ballants ou jambes croisées), les vêtements liturgiques sur lesquels des sigles bien visibles remplacent les symboles discrets (les chasubles arc-en-ciel de Castelbajac, par exemple), le remplacement du chant grégorien créateur de silence par des cantiques visant à galvaniser les assistances... tout ceci se rattache au bruit du monde. A ce bruit qui détourne de Dieu.

    Les temps de silence indiqués dans l’Ordo Missae actuel - dont tout le monde se réclame mais que personne ne respecte - sont loin d’être respectés. Sauf peut-être juste après la communion. La Prière universelle est, elle aussi, trop souvent l’occasion d’amener jusqu’à l’autel, par le biais de longues tirades, le brouhaha du siècle.

    Bref, le silence propice au recueillement et à l’adoration, ce silence que devrait procurer la liturgie si elle était respectée, se trouve aujourd’hui dans une situation bien inconfortable.

    Or, comme par une saine réaction, l’inflation verbale provoque un besoin de silence. Alors, pour répondre à ce besoin, certains célébrants ponctuent à présent la célébration liturgique de plages de silence : on fait des pauses. Nouvelle erreur !

    En effet, quand on regarde comment sont organisés les rites traditionnels tant orientaux qu’occidentaux, on voit que les moments de silence ne sont pas créés par des interruptions du cursus liturgique, mais simplement par des instants durant lesquels certaines prières se font en secret. L’action liturgique ne s’interrompt pas pour faire place au silence : elle se poursuit, mais s’exprime simplement sur un autre plan, un plan généralement visuel. De cette façon, la cérémonie n’est jamais entravée par une attente qui ressemble parfois à une embarrassante minute de silence.

    Même l’élévation prolongée par un ralentissement des gestes dû à la piété subjective du célébrant devrait être considérée comme un abus, dans la mesure où la liturgie est alors perturbée par une rupture dans l’accomplissement « normal » des rites. Ainsi, les silences prévus par l’Ordo Missae deviennent-ils maladroits et incongrus lorsqu’ils trouvent leur place dans une liturgie qui ne semble avoir été inspirée que par le bruit, que par l’esprit de l’homme moderne qui cherche à se perdre dans l’agitation continuelle. Ces silences-là apparaissent comme une malhabile compensation de ce bruit : plaqués sur des liturgies disparates et agitées, ils ne résolvent pas le malaise que font naître nos célébrations actuelles mais le révèlent. »

    Ref. https://www.proliturgia.org/actua.html

    gravure saint sacrement 62a093729ba45a67a3df0eaaf0f68d39.jpgDécouvrez une liturgie grégorienne paisible, chaque jour de la semaine, au cœur de la ville de Liège: à église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132, les lundi, mercredi et vendredi, à 18h00 ; mardi, jeudi et samedi, à 8h30. Plus d’information, voir ici :   HORAIRES DES CELEBRATIONS OU ACTIVITES RECURRENTES

    JPSC

  • Mauvaise Année aux méchants !

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    Macaire 6a00d83451619c69e201bb086ab4ba970d-250wi.jpgIl n’est pas trop tard pour 2019: les vœux  imprécatoires de Mgr Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France, valent le détour: pour les bonnes résolutions, que chacun s’examine.  Lu sur le site web « riposte catholique »  :

    « Cette année, je le dis et je le souhaite, ne sera ni bonne ni bénie pour les méchants. La Parole de Dieu est suffisamment limpide sur ce point : le Seigneur garde les pas de ses fidèles, MAIS Il se lève contre l’engeance des méchants (Is 31,2), Il les fait disparaître (1Sam 2,9), les retranche du pays (Pr 2,22 ; 10,3), les extirpe (Ps 37,9), met fin à leur agitation (Jb 3,17) et à leur arrogance (Is 13,11), Il brise leur bâton (Is 14,5), les fait trébucher (So 1,3) chanceler, succomber (Ps 27,2) et les écrase sur place (Jb 40,12). Ces paroles ne sont pas tendres pour un début d’année et pour des vœux. Mais elles ont le mérite d’être claires sur les vœux que le Seigneur lui-même formule pour son peuple depuis la nuit des temps.

    Inutile de souhaiter à tout va « bôn’ané bôn’santé, amouréréussite, fwa en JéziKri » car nous savons bien que l’année ne sera bonne ni pour les riches, ni pour les bien-portants, ni pour ceux qui réussiront, ni même pour les amoureux ou les croyants, s’il n’y a pas, dans notre pays, davantage de fraternité, de bonté, de vérité, de pardon, de douceur, de solidarité, de guérison, sans parler du souci du Bien-Commun, de la prière, du silence, de l’écoute, de la générosité, ou encore de la chasteté, de la politesse et de la bienveillance.

    Qui peut être heureux, qui peut passer une Bonne Année, quand on se sent menacé partout par la méchanceté, le mépris, l’individualisme, les complots, les propos venimeux, le mensonge, la vanité, l’orgueil, la luxure, les divisions, la violence, le vacarme … ?

    Ce disant, je ne parle pas que des païens. C’est à mes frères chrétiens de toutes confessions, et en particulier aux catholiques pratiquants et engagés, que je m’adresse. Certains d’entre nous se laissent aller à des attitudes mauvaises, non seulement dans leur famille ou leur vie sociale, mais aussi au sein de l’Église ou lorsqu’ils la représentent devant d’autres. Des fidèles sont parfois capables de se montrer d’autant plus violents et méchants que leur responsabilité dans la communauté chrétienne et leur fréquentation de leur Église leur donne bonne conscience, se montrant d’autant plus arrogants qu’ils se croient légitimés par une certaine supériorité… Malheur ! Ont-ils oublié que la prière des méchants est une abomination pour le Seigneur (Pr 15,8) !?

    Même s’il se trouve de « bonnes » justifications humaines pour manquer à la charité, un chrétien qui se montre violent, méprisant et distant avec ses collègues est un hypocrite : « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne saurait aimer son Dieu qu’il ne voit pas » (1Jn 4,20). Une personne de l’Église qui se montre violente au cours d’un conflit de voisinage, alors qu’elle proclame la Parole de Dieu, commet un blasphème autant qu’une abomination : « tu ne prononceras pas à tort le nom de ton Dieu » (Ex 20,7). Un croyant qui, pensant être dans son bon droit, critiques sans cesse les autres et colporte des médisances et des calomnies, n’est pas quelqu’un qui craint Dieu : « ne jugez pas pour ne pas être jugés » (Mt 7,1). Un responsable d’Église qui, du haut de sa fonction, traite les autres fidèles avec mépris, est un « sépulcre blanchi » (Mt 23,27) : etc… Tous ceux-là seront jugés plus durement que les habitants de Sodome et Gomorrhe.

    On peut duper un évêque, un curé ou un pasteur par une attitude mielleuse, mais on ne trompe pas Dieu ! Les baptisés qui n’imitent pas Jésus Christ ne seront pas excusés parce qu’ils prient et servent l’Église H24 : bien au contraire, cela ne rendra que plus sévère leur condamnation. Comment le Seigneur pourrait-il accorder sa grâce à ceux qui ajoutent le scandale au péché, contristent l’Esprit-Saint et empoisonnent le Corps du venin de la méchanceté ?! Je le répète : « le jugement sera sans Miséricorde pour qui n’a pas fait Miséricorde » (Jc 2,13). Travailler à faire passer aux autres une très mauvaise année 2019, c’est se préparer pour soi-même une très mauvaise éternité.

    Que 2019 soit donc une année de guérison de nos méchancetés. « La cognée est à la racine » (Mt 3,10), mais il est encore temps : convertissons-nous !

    Ref .Mauvaise Année aux méchants !

    JPSC

  • Antoine l'ermite (17 janvier)

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    Saint-Antoine.jpeg17 janvier - saint Antoine - Historique (missel.free.fr)

    Antoine, né vers 251 en Haute Egypte, avait dix-huit ans lorsque moururent ses parents, chrétiens à la fortune considérable, qui lui laissaient le soin d'élever sa petite sœur. Observant et pratiquant, il fut un jour vivement frappé par cette invitation de Jésus : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel : viens et suis-moi ! » (Mat, XIX 21). Il obéit, mais fit toutefois une réserve des ressources nécessaires à sa sœur. Bientôt il fut impressionné par une autre parole du Sauveur : « Ne vous mettez pas en peine du lendemain. » (Mat, VI 34). Il se débarrassa de sa réserve, confia sa sœur à une communauté de vierges, et se retira dans une solitude voisine de Qéman, entre Memphis et Arsinoé ; conduit par un vieil ascète, Antoine partagea son temps entre la prière et le travail. Cette demi-retraite ne lui suffit pas longtemps ; quand sa réputation lui amena trop des visiteurs, il se réfugia dans un des anciens tombeaux égyptiens de la montagne où, de temps à autre, un ami lui apportait des provisions. Là commencèrent ses tribulations : le démon lui livrait de furieuses attaques. Un matin l'ami charitable le trouva étendu inanimé sur le sol ; il le rapporta au village où, le croyant mort, on prépara ses funérailles. Antoine reprit ses sens et demanda à être ramené immédiatement dans sa grotte.

    Les assauts du démon continuèrent. Antoine chercha une retraite encore plus profonde, au delà du Nil. Vingt ans, il vécut enfermé dans un château ruiné, toujours aux prises avec Satan.

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  • Le cardinal Philippe Barbarin : Famille Chrétienne dresse le portrait d'un homme de foi dans la tourmente

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    De Samuel Privot sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Cardinal Barbarin : portrait d'un homme de foi dans la tourmente

    La tempête médiatique qui gronde sur l’archevêque de Lyon est-elle proportionnelle aux erreurs de gouvernance commises et reconnues ? Portrait d’un homme de foi dans la tourmente.

    Le cardinal Philippe Barbarin

    Né en 1950, il est ordonné en 1977 pour le diocèse de Créteil. Nommé évêque de Moulins en 1998, il devient primat des Gaules en 2002. Il manifeste contre le mariage pour tous et soutient les chrétiens d’Orient en visitant Mossoul en 2017.

    « Je ne peux pas me défiler », a martelé le cardinal face aux juges en assumant sa charge de primat des Gaules. À la barre, il n’a pas cherché à esquiver les questions qui pleuvaient sur lui comme des flèches. Il est resté debout au sens propre comme au figuré. Entre deux audiences, il passe pour certains pour un nouveau saint Sébastien, criblé par les perches des micros et les flashs crépitants des photographes.

    Mais comment résister à un tel assaut médiatique ? Il endure une pression énorme qui le fait descendre, depuis le printemps 2015, bien en dessous des limites normales où un homme peut garder la tête froide. Interrogé sur Radio Notre-Dame, en novembre dernier, il expliquait : « Le Bon Dieu me garde en paix. Plein de gens prient pour moi... Je fais l’objet d’attaques considérables venant de toutes parts et qui ne peuvent être raisonnées. C’est possible que je m’effondre demain matin en faisant un burn-out ou une dépression... »

    Cela dit, Philippe Barbarin n’est pas Calimero. Rien à voir avec ce gentil poussin de bande dessinée qui passe son temps à répéter que c’est « vraiment trop injuste ». Il souffre, mais en silence. « Je le sens profondément révolté par les agissements des prêtres pédophiles », confie François Morinière, ancien patron du quotidien L’Équipe. Ce proche était présent pour le soutenir pendant les heures difficiles du procès. « Il est face au mystère du mal. »

    Face à ses propres limites aussi. Le 18 novembre 2016, le cardinal a fait son mea culpa dans la primatiale Saint-Jean : « Je demande pardon devant Dieu et devant tout notre diocèse de n’avoir pas pris les devants pour enquêter comme il aurait fallu dès qu’un premier témoignage m’était parvenu, pardon de ne pas avoir sanctionné immédiatement un prêtre pour ses actes anciens, très graves et clairement indignes de son ministère, pardon de mes erreurs de gouvernance qui ont occasionné un tel scandale. » Jamais le cardinal n’a prétendu avoir agi à la perfection. Ni ses avocats, comme Me Jean-Félix Luciani : « Imaginez, une seconde, être à sa place. Il a reconnu des erreurs de gouvernance, mais cela valait-il vraiment d’être accusé de la sorte ?! »

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  • Humana communitas : la lettre du pape à l’occasion du 25e anniversaire de l'Académie pontificale pour la Vie

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    Message du Saint-Père le 15 janvier 2019 Humana communitas, La communauté humaine. Lettre au président de l’Académie pontificale pour la vie à l’occasion du XXVe anniversaire de son institution. (source)

    La communauté humaine est le rêve de Dieu même avant la création du monde (cf. Ep 1,3-14). C’est en elle que le Fils éternel engendré de Dieu a pris sa chair et son sang, son cœur et ses relations affectives. Dans le mystère de l’engendrement la grande famille de l’humanité peut se retrouver. En effet, l’initiation familiale à la fraternité entre les créatures humaines peut être considérée comme un véritable trésor caché, en vue du réaménagement communautaire des politiques sociales et des droits de l’homme, dont on ressent aujourd’hui une forte nécessité. C’est pour cela que nous devons être de plus en plus conscients de notre commune origine de la création et de l’amour de Dieu. La foi chrétienne confesse l’engendrement du Fils en tant que mystère ineffable de l’unité éternelle de « faire être » et d’« aimer » qui réside dans l’intimité de Dieu Un et Trine. L’annonce renouvelée de cette révélation négligée peut ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de la communauté et de la culture humaines, qui invoquent aujourd’hui – alors qu’elle « gémit et souffre les douleurs de l’enfantement » (cf. Rm 8,22) – une nouvelle naissance dans l’Esprit. Dans le Fils Unique se révèle la tendresse de Dieu et sa volonté de rédemption de chaque humanité qui se sent perdue, abandonnée, rejetée et condamnée sans rémission. Le mystère du Fils éternel, qui s’est fait un de nous, scelle une fois pour toute cette passion de Dieu. Le mystère de sa Croix – « pour nous et pour notre salut » – et de sa Résurrection – comme « le premier-né d’un grand nombre de frères » (Rm 8,29) – nous dit jusqu’à quel point cette passion de Dieu s’adresse à la rédemption et à l’accomplissement de la créature humaine.

    Nous devons rendre évidente cette passion de Dieu pour la créature humaine et pour son monde. Elle a été faite par Dieu à son « image » – « homme et femme » il la créa (cf. Gn 1,27) – comme créature spirituelle et sensible, consciente et libre. La relation entre l’homme et la femme constitue le lieu éminent dans lequel la création entière devient interlocutrice de Dieu et témoin de son amour. Notre monde est la demeure terrestre de notre initiation à la vie, le lieu et le temps en lesquels nous pouvons déjà commencer à goûter la demeure céleste à laquelle nous sommes destinés (cf. 2 Co 5,1), où nous vivrons en plénitude la communion avec Dieu et avec tous. La famille humaine est une communauté d’origine et de destination, dont la réussite est « cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,1-4).

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  • Israël : des oeuvres insultantes pour la foi chrétienne exposées au musée d'art de Haïfa

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    De Vatican News :

    Israël : les chrétiens demandent le retrait d’œuvres "insultantes" exposées à Haïfa

    Les Patriarches et chefs des Eglises de Jérusalem demandent le retrait «immédiat» d’images «insultantes» pour la foi chrétienne exposées au Musée d’art de Haïfa. Vendredi dernier, des centaines de chrétiens protestant devant le musée ont été dispersés par la police à l’aide de gaz lacrymogènes.

    Après l’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre sainte, les Patriarches et chefs des Églises de Jérusalem condamnent «fermement» les images «irresponsables et provocatrices» des figures et symboles les plus sacrés de la foi chrétienne, affichées depuis le mois d’août par le Musée d’art de Haïfa au sein de l’exposition «Sacred good» sur le consumérisme de la société israélienne, et ce sous le haut patronage de la municipalité de Haïfa, grande ville du nord d’Israël.

    Il s’agit du « McJesus » de l’artiste finlandais Janei Leinonen : une sculpture mettant en scène Ronald Mc Donald, la mascotte rouge et jaune du géant du fast-food américain, crucifié. D’autres œuvres représentent Jésus, l’une d’entre elles sous les traits de la poupée «Ken», compagnon de la célèbre Barbie. On découvre aussi la statue d’un Christ en Croix dont des paquets cadeaux tombent de ses mains.

    Dans leur déclaration rendue publique ce lundi et signée en date du 12 janvier, les patriarches et chef d’Eglise dénoncent les «images insultantes» et exigent que le problème soit réglé au plus vite. «Le respect des symboles et des figures religieuses qu’il soit juifs, chrétiens ou musulmans, doit être préservé dans tous les cas», écrivent-ils.

    Une nuisance pour le vivre-ensemble

    Les dignitaires se disent conscients du fait qu’Israël défende la liberté d’expression et de parole, mais ils jugent que le «caractère sacré de la Terre sainte et des trois religions abrahamiques devraient toujours être respectés et révérés», et qu’un «tel comportement insultant n’aide pas les trois religions dans leur mission de promotion de la tolérance, de la convivialité et de la coexistence entre les habitants de Terre Sainte et au-delà».

    Le retrait immédiat des œuvres incriminées est exigé par les signataires de la déclaration. Ils attendent également des excuses officielles de la part de la municipalité et des responsables de l’exposition.

    Vendredi, des centaines de chrétiens ont manifesté devant le Musée d’art de Haïfa pour protester contre l’exposition des œuvres. L’un deux s’est plaint du manque de réactivité à leurs préoccupations qu’il juge comme étant dû au fait qu’elles émanent de la minorité chrétienne, rapporte The Times of Israël.

    Le journal en ligne rapporte les dires de la police israélienne selon lesquels des manifestants auraient tenté de pénétrer de force dans le musée. Certains auraient jeté des jets de pierre sur la police tentant de les disperser au moyen de gaz lacrymogènes. Trois policiers auraient été blessés. Cinq personnes ont été arrêtées.

    La veille, explique le journal, un cocktail Molotov aurait été tiré sur le musée. Une enquête aurait été ouverte.

    Réaction des autorités civiles

    «L’irrespect de symboles religieux sacrés pour de nombreux croyants du monde en guise de protestation artistique n’est pas légitime et ne peut pas faire office d’œuvre d’art dans une institution culturelle subventionnée par l’Etat», a affirmé jeudi la ministre israélienne de la Culture. Miri Regev a demandé le retrait du «Mc Jesus» au directeur du musée, ce qu’il aurait refusé de faire. Après les manifestations de vendredi, ce dernier aurait toutefois concédé, toujours selon The Times of Israël, d’installer une pancarte à l’entrée de l’exposition avertissant de la présence d’œuvres potentiellement offensantes.

  • Entretien avec l'abbé Barthe : la messe de Vatican II

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    Lu sur le site web du bi-mensuel « L’Homme Nouveau »

    « L'abbé Claude Barthe vient de publier aux éditions Via Romana un nouveau livre sur la liturgie, La messe de Vatican II, qui devrait faire débat par les liens qu'il établit entre le nouvel ordo promulgué par le pape Paul VI et le concile Vatican II et par l'historique qu'il propose de la crise liturgique. Nous avons rencontré l'auteur.

    Selon vous, la réforme liturgique qui a suivi Vatican II n’a pas de précédent historique ?

    Barthe.jpgIl y a certes eu bien des modifications dans les liturgies catholiques, au cours des siècles, telle, pour la liturgie romaine, la synthèse romano-franque commencée au VIIIe siècle et achevée au XIe siècle, qui a vu une hybridation entre le rite vieux-romain et les rites des pays francs et germaniques. Quant au terme de réforme, qui désigne traditionnellement dans l’Eglise, un phénomène de rénovation disciplinaire, doctrinale et spirituelle (réforme grégorienne, réforme tridentine, par exemple), il a pu s’accompagner d’un versant liturgique (pour la réforme tridentine, l’édition des livres romains comme livres « canoniques » pour l’ensemble de l’aire latine). On peut parler à ce titre de réforme liturgique, mais cela n’a rien à voir avec la réforme liturgique de Vatican II. Celle-ci relève plutôt d’une réforme sous un mode d’inculturation, d’adaptation des formes cultuelles à une civilisation qui reçoit la mission catholique, comme cela s’est produit pour permettre l’accès des Slaves à la liturgie byzantine via le slavon ancien, lors de l’évangélisation des saints Cyrille et Méthode, au IXe siècle.

    Mais l’inculturation à l’époque de Vatican II a été très spécifique : elle visait à adapter la liturgie au monde moderne comme tel, avec cette différence, par rapport aux inculturations du passé, que la culture de la modernité est de soi étrangère, et même est hostile, au religieux chrétien contre lequel elle s’est édifiée.

    Le problème est le même que celui de l’appareil philosophique dans lequel s’exprime la théologie : on ne peut pas utiliser les philosophies contemporaines comme instrument de la théologie de la même manière que l’avait fait saint Thomas avec la philosophie d’Aristote. Ce qui ne veut pas dire qu’on n’a pas à tenir compte du monde dans lequel nous vivons pour faire entendre le message aux hommes qui s’y trouvent. Le faire comprendre par des traductions, celles des missels notamment, en faisant de gros efforts de pédagogie aussi. Mais il faut en même temps assumer l’opposition entre le sacré et le profane moderne comme un des moyens importants pour résister à l’esprit de sécularisation de la société actuelle. Ce fut l’option, entre autres, de l’œuvre de Solesmes. Ceci est tout autre que de réformer en gommant la différence avec les revendications modernes, par des modifications de mise à jour, pour évoquer le terme d’aggiornamento, qui a servi pour qualifier l’œuvre de Vatican II.

    La réforme liturgique de Vatican II s’est bien voulue une réforme d’aggiornamento : en prétendant restaurer la liturgie en son état supposé de l’Antiquité tardive, d’avant le Moyen Âge, elle l’a surtout restructurée et on peut dire, elle l’a largement refabriquée, conformément à la mentalité contemporaine.

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  • Marie Noël, une très grande poétesse entre le monde et Dieu

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    Une magnifique émission ! Merci KTO !

    Marie Noël se nommait Marie Rouget. À Auxerre, où elle naquit le 16 février 1883 et où elle résida jusqu'à sa mort, à 84 ans, le 23 décembre 1967, on l'appelle toujours joliment « la fille poussée au son des cloches ». En Bourgogne, le souvenir de la vieille demoiselle est à tout jamais présent. C'est que la vie de Marie Rouget n'est pas commune. Bien longtemps, en effet, beaucoup ignorèrent que celle qui allait devenir Marie Noël, la Marie Noël qu'admirèrent Aragon, Colette, François Mauriac, Montherlant et qui obtint le Grand Prix de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre, était l'auteur prolifique de récits, de chansons, de berceuses, de complaintes, de contes, de poèmes et de psaumes qui la délivraient de l'attente, des ténèbres, du doute et de l'effroi de la mort. Une vie de lutte incessante, au fil des mots, contre le mal auquel seul peut répondre l'amour. Tour à tour émerveillée, joyeuse et soumise, Marie Noël fut une catholique ardente et sincère, toute donnée à Dieu, jusque dans l'épreuve. Rebelle, elle dialogua néanmoins jusqu'à sa mort avec le Seigneur, feignant d'ignorer qu'on peut discuter tant que l'on veut avec Dieu, tôt ou tard, c'est Lui qui a le dernier mot. Ce film magnifique nous conte la vie hors du commun d'une fausse bigote à l'allure de redoutable « grenouille de bénitier », dont Montherlant a pu dire qu'elle était le plus grand poète français. Et l'on pense à André Chénier qui écrivit : « L'art ne fait que des vers. Le coeur seul est poète ». Une inoubliable promenade sur des chemins de poésie au pays de la sérénité, dans les pas d'une grande figure du christianisme qui, s'usant le corps et l'âme, se perdit dans la vie des autres.

    UNE COPRODUCTION KTO/CAT PRODUCTION 2018 - Réalisé par Armand Isnard

    Environ 45 films documentaires de 52 minutes sont coproduits chaque année par KTO, qui en diffuse au total 150. Une partie d'entre eux est disponible sur Internet. La chaîne privilégie des documents mettant en valeur une vision chrétienne de l'homme, une lecture des questions de société au regard de la doctrine sociale de l'Église, une (re)découverte du patrimoine culturel chrétien. Les documentaires sont aussi l'occasion de découvrir des grandes figures du christianisme, à travers des portraits ou des récits, et de partir à la rencontre des communautés chrétiennes à travers le monde. Ces films sont régulièrement remarqués dans la presse et sélectionnés dans les festivals.

  • L’ambiance des années 1960-1970 sévirait-elle encore dans l'Eglise d'aujourd'hui ?

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    Ces évêques qui ont gardé la foi en la fécondité de l’ambiance des années 1960-1970

    Suite à cet article, un lecteur a adressé à "Riposte catholique" le commentaire suivant :

    A. Vous auriez aussi bien pu intituler votre texte de la manière suivante :

    “Ces évêques qui ont gardé la foi en la fécondité de l’ambiance des années 1960-1970,” car j’ai la conviction qu’à partir du début des années 1960, ce n’est pas avant tout le Magistère, ou une partie du Magistère, ce n’est pas avant tout la pastorale, ou une partie de la pastorale, dans l’acception orthodoxe et réaliste de chacun de ces deux termes, mais c’est avant tout une ambiance qui a commencé à naître, puis qui a continué à être profondément et durablement dérégulatrice, au sein du christianisme catholique contemporain.

    B. Quels sont les éléments constitutifs de cette ambiance ? Le déploiement de cette ambiance repose sur la prise en compte puis la mise en oeuvre de croyances, d’après lesquelles plus on laisse agir certaines conceptions, certaines paroles, certaines conduites, certaines pratiques, qui ont pour effet de contribuer à l’amputation, à la déformation, à la dénaturation, à la fragilisation, au mépris, à l’oubli, à l’ignorance, à l’occultation, à la déstructuration ou à la détérioration de la conception la plus catholique qui soit des fondements et du contenu du catholicisme, et de la relation la plus catholique qui soit à ces fondements et à ce contenu, et plus on est “authentiquement chrétien”, “vitalement chrétien”, ou “un chrétien adulte”.

    C. Ainsi, à une doctrine et à une pastorale catholiques se sont substituées une ambiance et une praxis “conciliaires”, puis “post-conciliaires”, une ambiance et une praxis que l’on considère, aujourd’hui, comme étant “inclusives”, et que l’on considérera, demain, comme étant “synodales”.

    D. Et nous sommes aujourd’hui en présence de clercs qui ne veulent presque plus parler et agir en faveur de la connaissance, de la compréhension, de la préservation, de la propagation, de la prise en compte, de la mise en oeuvre, de la réception, de la transmission, du respect et du souci des fondements et du contenu du catholicisme par les catholiques eux-mêmes, mais qui veulent bien continuer à imposer et à infliger aux catholiques les différentes composantes ou dimensions de cette ambiance, qui est à la fois officiellement évangélisatrice et effectivement décatholicisante.

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  • Saint Grégoire de Nysse (10 janvier) : la pleine réalisation de l'homme consiste dans la sainteté

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    170px-St._Gregory_of_Nyssa.jpgLors de l'audience générale du 29 août 2007, Benoît XVI a consacré son enseignement à Saint Grégoire de Nysse :

    Chers frères et sœurs!

    Dans les dernières catéchèses, j'ai parlé de deux grands docteurs de l'Eglise du IV siècle, Basile et Grégoire de Nazianze, Evêque de Cappadoce, dans l'actuelle Turquie. Aujourd'hui, nous en ajoutons un troisième, le frère de Basile, saint Grégoire de Nysse, qui s'est révélé un homme au caractère réfléchi, avec de grandes capacités de méditation, et d'une vive intelligence, ouverte à la culture de son temps. Il s'est ainsi révélé comme un penseur original et profond dans l'histoire du christianisme.

    Il naquit autour de 335; sa formation chrétienne fut suivie en particulier par son frère Basile - qu'il définit comme "père et maître" (Ep 13, 4:  SC 363, 198) - et par sa sœur Macrine. Il suivit ses études en appréciant particulièrement la philosophie et la rhétorique. Dans un premier temps, il se consacra à l'enseignement et se maria. Ensuite, il se consacra lui aussi entièrement, comme son frère et sa sœur, à la vie ascétique. Plus tard, il fut élu Evêque de Nysse, et se démontra un pasteur zélé, ce qui lui valut l'estime de la communauté. Accusé de malversations financières par ses adversaires hérétiques, il dut abandonner le siège épiscopal pendant une brève période, mais il y revint ensuite triomphalement (cf. Ep. 6:  SC 363, 164-170), et il continua à se consacrer à la lutte pour défendre la vraie foi.

    En particulier après la mort de Basile, recueillant presque son héritage spirituel, il coopéra au triomphe de l'orthodoxie. Il participa à divers synodes; il chercha à résoudre les conflits entre les Eglises; il participa activement à la réorganisation ecclésiastique et, en tant que "pilier de l'orthodoxie", il fut l'un des acteurs du Concile de Constantinople de 381, qui définit la divinité de l'Esprit Saint. Il reçut diverses charges officielles de la part de l'empereur Théodose, il prononça d'importants discours et homélies funèbres, il se consacra à la rédaction de diverses œuvres théologiques. En 394, il participa encore à un synode qui se déroula à Constantinople. On ne connaît pas la date de sa mort.

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