Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Foi - Page 603

  • 8 janvier : Célébration de l'Epiphanie à l'église Sainte-Julienne à Verviers

    IMPRIMER

    Image result for rubens adoration of the magi

    INVITATION

    à la Messe d’Epiphanie

    en l’Eglise Sainte-Julienne de Verviers,

    le dimanche 8 janvier 2017 à 11h

    La Messe sera animée par la Chorale Ste Julienne qui interprètera les œuvres suivantes :

    Kyrie de la messe en sol - Schubert
    Offertoire - Beati Quorum - Stanford

    Sanctus - Mozart K 192 

    Agnus Dei - Victoria missa O magnum Mysterium

    Anamnèse - Ave Verum Corpus – William Byrd 

    Communion - Es wird ein Stern de Christus op 97 - Mendelssohn
    Ave Maria - Rachmaninoff  

    Vous êtes cordialement invités à partager avec nous, après la messe, le vin de l’amitié, la galette des Rois et le Christmas Cake.
    La Chorale Sainte-Julienne

    La chorale Sainte-Julienne aura le privilège d’aller chanter à la basilique Saint-Pierre de Rome le 26 février 2017.

    Cette chorale, où se côtoient jeunes et adultes, anime les grandes fêtes liturgiques en interprétant de belles œuvres du répertoire classique.

    C’est ainsi que nous avons eu l'honneur d’être invités au Vatican

    Nous sommes conscients que pour nos jeunes, cette expérience sera fondatrice. Ils se préparent d’ailleurs avec beaucoup de motivation et d’effort. Ce sont des jeunes talentueux, de tous milieux, qui ont déjà prouvé leur compétence en interprétant notamment le Requiem de Mozart, la Création de Haydn, Le Messie de Haendel, la Passion selon Saint Jean de J. S. Bach, et tout dernièrement, le Requiem de Brahms. Les répétitions ne manquent jamais de mettre en lumière le caractère spirituel de chaque œuvre.

    Les choristes qui vont visiter Rome sont au nombre de  26 et  les coûts de voyage et d’hébergement sont considérables.  Si vous désirez apporter une contribution financière par virement bancaire, votre geste sera très apprécié. D’avance nous vous en remercions.

    Voici les coordonnées bancaires de la chorale :

    CHORALE SAINTE JULIENNE - BE75 3631 0182 2051

  • Fête de l’Epiphanie à Liège, le samedi 7 janvier 2017 à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132)

    IMPRIMER

     

    Epiphanie 2017.jpg

    Jusqu'à la fin du IVe siècle, l'Épiphanie fut la grande et unique fête chrétienne de la « manifestation du Christ dans le monde ». Elle fait partie des célébrations cardinales de l'année liturgique catholique. 

    La Solennité de l’Epiphanie organisée à Liège le samedi 7 janvier prochain à 17 heures en l’église du Saint-Sacrement, est une fête familiale, avec la procession à la crèche, le partage de la galette des rois et l’échange des vœux pour l’an nouveau au cours d’une réception ouverte à tous. La célébration sera animée par le chœur de chambre « Praeludium », l’Ensemble instrumental « Darius » et l’organiste Patrick Wilwerth.

    Praeludium (2).JPGAu programme : les chants grégoriens de la Fête, des motets polyphoniques pour le temps de la Nativité et des noëls  interprétés au violon et à l’orgue.

    Fondé en 1994 par Patrick Wilwerth, le chœur de chambre Praeludium est un ensemble vocal de haut niveau dont la plupart des membres sont issus des académies de musique de la région liégeoise. Son répertoire va de la musique ancienne à  la musique contemporaine.

    L’Ensemble instrumental Darius tourne depuis 2004 dans toute la Belgique et occasionnellement àLOGO_DARIUS_OK.jpg l’étranger. L’idée est née d’un petit groupe « à géométrie variable » de musiciens désireux de faire renaître la musique de chambre, trop souvent oubliée. Il offre un répertoire varié, allant des grands classiques de la musique du passé à la création d’œuvres nouvelles.

    Patrick Wilwerth est professeur d’orgue au conservatoire de Verviers et directeur musical du chœur universitaire de Liège.

    Une manifestation ouverte à tous. Plus de renseignements : tel. 04.344.10.89 ou sursumcorda@skynet.be

    JPSC

  • Veillée de Noël 2016 à l'abbaye des Bénédictines de Liège

    IMPRIMER

    (le reportage "Dans les coulisses de l'Abbaye" du JT du 25/12/2016 de la RTBF)

    JPSC

  • Premier Noël célébré dans une église irakienne après deux ans d'occupation djihadiste

    IMPRIMER

    Lu sur le site du Monde :

    Une église irakienne célèbre son premier Noël après deux ans d’occupation djihadiste

    Après avoir envahi Bartella en 2014, l’organisation Etat islamique avait placé les chrétiens de la ville devant un choix : la conversion, le paiement d’une lourde taxe ou la mort. Une majorité d’entre eux avaient décidé de fuir.

     

    De nombreux chrétiens se sont retrouvés dans l’église de Bartella, samedi 24 décembre, pour célébrer Noël.
    De nombreux chrétiens se sont retrouvés dans l’église de Bartella, samedi 24 décembre, pour célébrer Noël. CENGIZ YAR / CENGIZ YAR

    Ils n’avaient plus fêté Noël depuis 2014. Des chrétiens d’Irak ont rempli, samedi 24 décembre, les bancs d’une église aux murs noircis par le feu, à Bartella, à quelques kilomètres de Mossoul, au nord du pays. Ils ont pu assister à la première cérémonie religieuse depuis la libération de la ville après deux ans de présence des combattants de l’organisation Etat islamique (EI).

    Bartella a été reprise à la faveur de l’offensive lancée le 17 octobre par l’armée irakienne pour déloger le groupe djihadiste de Mossoul. Durant leur occupation, les soldats de l’EI ont détruit les crucifix de l’église Mar Shimoni et mis le feu au bâtiment. Ils avaient également placé les chrétiens de la ville devant un choix : la conversion, le paiement d’une lourde taxe ou la mort.

    Dans leur immense majorité, les habitants avaient alors pris la fuite. Pour ce Noël 2016, les fidèles sont ainsi arrivés en autocars d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien, où ils sont réfugiés.

    « C’est un peu comme revenir à la vie »

    Alors pour Nada Yaqoub, une fidèle de l’église Mar Shimoni, cet office de Noël est vécu comme une renaissance. « Je ne saurais décrire notre joie. C’est un peu comme revenir à la vie, a-t-elle expliqué à l’Agence France-Presse. Nous avons toujours senti nos crucifix autour du cour. Personne ne peut nous les arracher. » Le père Yaqoub Saadi veut voir dans cette célébration de Noël le début d’une nouvelle étape : « Notre message est que nous restons dans ce pays où sont nos racines et nos origines. »

    Mais les dégâts que les djihadistes ont infligés à la ville sont encore bien visibles autour de l’église. Des éclats de crucifix, noirs de suie, jonchent le sol du bâtiment. A l’entrée, une statue a été décapitée. Et durant le service, les forces de sécurité irakiennes sont déployées autour de l’église à Bartella, où de nombreux bâtiments sont encore éventrés et où les graffitis à la gloire de l’EI pullulent.

    De nombreuses villes chrétiennes ont été reprises à l’organisation djihadiste autour de Mossoul, mais les forces de l’ordre doivent encore les déminer. Et pour que les habitants viennent repeupler leurs terres, les autorités irakiennes doivent encore dégager les gravats, ainsi que rétablir l’eau et l’électricité.

  • Quand Jésus naît comme pain pour ma vie; homélie du pape lors de la messe de minuit

    IMPRIMER

    Texte intégral de l'homélie - VIDEO (de Radio Vatican)

    « La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes » (Tt 2, 11). Les paroles de l’apôtre Paul révèlent le mystère de cette nuit sainte : la grâce de Dieu s’est manifestée, son cadeau gratuit ; dans l’Enfant qui nous est donné l’amour de Dieu pour nous se fait concret.

    C’est une nuit de gloire, cette gloire proclamée par les anges à Bethléem et aussi par nous aujourd’hui dans le monde entier. C’est une nuit de joie, parce que depuis aujourd’hui et pour toujours Dieu, l’Eternel, l’Infini, est Dieu-avec-nous : il n’est pas lointain, nous ne devons pas le chercher dans les orbites célestes ou dans quelque idée mystique ; il est proche, il s’est fait homme et ne se détachera jamais de notre humanité, qu’il a faite sienne. C’est une nuit de lumière : cette lumière, prophétisée par Isaïe (cf. 9, 1), qui illuminerait celui qui marche sur une terre ténébreuse, elle est apparue et elle a enveloppé les bergers de Bethléem (cf. Lc 2, 9).

    Les bergers découvrent simplement qu’« un enfant nous est né » (Is 9, 5) et ils comprennent que toute cette gloire, toute cette joie, toute cette lumière se concentrent en un seul point, dans ce signe que l’ange leur a indiqué : « Vous trouverez une nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire » (Lc 2, 12). C’est le signe de toujours pour trouver Jésus. Non seulement alors, mais aussi aujourd’hui. Si nous voulons fêter le vrai Noël, contemplons ce signe : la simplicité fragile d’un petit nouveau-né, la douceur de son être couché, la tendre affection des langes qui l’enveloppent. Là est Dieu.

    Avec ce signe, l’Evangile nous dévoile un paradoxe : il parle de l’Empereur, du Gouverneur, des grands de ce temps, mais Dieu ne se fait pas présent là ; il n’apparaît pas dans la salle noble d’un palais royal, mais dans la pauvreté d’une étable ; non dans les fastes de l’apparence, mais dans la simplicité de la vie ; non dans le pouvoir, mais dans une petitesse qui surprend. Et pour le rencontrer il faut aller là, où il se tient : il faut s’incliner, s’abaisser, se faire petits. L’Enfant qui naît nous interpelle : il nous appelle à laisser les illusions de l’éphémère pour aller à l’essentiel, à renoncer à nos prétentions insatiables, à abandonner l’insatisfaction pérenne et la tristesse pour quelque chose qui toujours nous manquera. Cela nous fera du bien de laisser ces choses pour retrouver dans la simplicité de Dieu-enfant la paix, la joie, le sens de la vie.

    Laissons-nous interpeller par l’Enfant dans la mangeoire, mais laissons-nous interpeller aussi par des enfants qui, aujourd’hui, ne sont pas couchés dans un berceau et caressés par la tendresse d’une mère et d’un père, mais qui gisent dans les sordides “mangeoires de la dignité” : dans le refuge souterrain pour échapper aux bombardements, sur les trottoirs d’une grande ville, au fond d’une embarcation surchargée de migrants. Laissons-nous interpeller par les enfants qu’on ne laisse pas naître, par ceux qui pleurent parce que personne ne rassasie leur faim, par ceux qui ne tiennent pas dans leurs mains des jouets, mais des armes.

    Le mystère de Noël, qui est lumière et joie, interpelle et bouleverse, parce qu’il est en même temps un mystère d’espérance et de tristesse. Il porte avec lui une saveur de tristesse, en tant que l’amour n’est pas accueilli, la vie est rejetée. C’est ce qui arrive à Joseph et Marie, qui trouvèrent les portes fermées et déposèrent l’enfant dans une mangeoire, « car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune » (v. 7). Jésus est né dans le refus de certains et dans l’indifférence de la plupart. Aujourd’hui aussi il peut y avoir la même indifférence, quand Noël devient une fête où les protagonistes sont nous, au lieu de Lui ; quand les lumières du commerce jettent dans l’ombre la lumière de Dieu ; quand nous nous donnons du mal pour les cadeaux et restons insensibles à celui qui est exclus.

    Mais Noël a surtout une saveur d’espérance parce que, malgré nos ténèbres, la lumière de Dieu resplendit. Sa lumière gracieuse ne fait pas peur ; Dieu, épris de nous, nous attire par sa tendresse, naissant pauvre et fragile au milieu de nous, comme un de nous. Il naît à Bethléem, qui signifie “maison du pain”. Il semble ainsi vouloir nous dire qu’il naît comme pain pour nous ; il vient à la vie pour nous donner sa vie ; il vient dans notre monde pour nous porter son amour. Il ne vient pas pour dévorer et pour commander, mais pour nourrir et servir. Ainsi, il y a un fil direct qui relie la crèche et la croix, où Jésus sera pain rompu : c’est le fil direct de l’amour qui se donne et nous sauve, qui donne lumière à notre vie, paix à nos cœurs.

    Ils l’ont compris, en cette nuit, les bergers, qui étaient parmi les exclus d’alors. Mais personne n’est exclus aux yeux de Dieu et ce furent vraiment eux les invités de Noël. Celui qui était sûr de lui, autosuffisant, était chez lui au milieu de ses affaires ; les bergers au contraire « allèrent, sans hésitation » (cf. Lc 2, 16). Nous aussi, laissons-nous interpeller et convoquer cette nuit par Jésus, allons à Lui avec confiance, à partir de ce en quoi nous nous sentons exclus, à partir de nos limites. Laissons-nous toucher par la tendresse qui sauve ; approchons-nous de Dieu qui se fait proche, arrêtons-nous pour regarder la crèche, imaginons la naissance de Jésus : la lumière et la paix, la plus grande pauvreté et le refus. Entrons dans le vrai Noël avec les bergers, portons à Jésus ce que nous sommes, nos exclusions, nos blessures non guéries. Ainsi, en Jésus, nous goûterons le véritable esprit de Noël : la beauté d’être aimés de Dieu. Avec Marie et Joseph, restons devant la crèche, devant Jésus qui naît comme pain pour ma vie. Contemplant son amour humble et infini, disons-lui : merci, parce que tu as fait tout cela pour moi.

  • Noël: litanies de l'humilité

    IMPRIMER

    VE PN 101Mère Térésa.jpgL’humilité n’est pas spontanément la vertu la plus naturelle à l’homme. C’est elle qu’incarne le temps  de Noël où, pour parler comme le poète Christian Bobin, le « Très-Haut » se fait « Très-Bas » : une vertu si bien popularisée par saint François d’Assise, l’inventeur de la crèche au XIIe siècle. De nos jours encore, elle en perpétue l’esprit dans cette « devotio moderna » à laquelle nous renvoient les litanies que récitent quotidiennement les petites Sœurs de la Congrégation des Missionnaires de la Charité fondée par sainte Mère Teresa de Calcutta :

    O Jésus, doux et humble de cœur,

    du désir d’être estimé, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être aimé, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être exalté, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être honoré, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être loué, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être préféré aux autres, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être consulté, délivre-moi, Jésus

    du désir d’être approuvé, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être humilié, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être méprisé, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être rebuté, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être calomnié, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être oublié, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être tourné en ridicule, délivre-moi, Jésus

    de la crainte d’être injurié, délivre-moi, Jésus

    Que les autres soient plus aimés que moi, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres soient plus estimés que moi, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent être choisis et moi mis de côté, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent être loués et moi négligé , Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent m’être préférés en tout, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    Que les autres puissent devenir plus saints que moi, pourvu que je devienne saint autant que je le puis, Jésus, donne-moi la grâce de le désirer

    noël.jpg

    Joyeux Noël !

    JPSC

  • "Ces pauvres gens sur la dure à minuit ont couché Dieu"; les voeux de Noël de belgicatho

    IMPRIMER

    15623714_1428858277158991_8186643098550403072_n.jpgCrèche du palais royal de Bruxelles

    Marie Noël : Au bout des faubourgs

    Au bout des faubourgs là-bas,
    Hors de ville est la chaumine
    A tout le monde. Un bœuf las
    Y dort - ou bien il rumine -
     
    Entre là qui veut. Les fous,
    Les rôdeurs, les rien qui vaille,
    Les faiseurs de mauvais coups
    Par terre ont usé la paille
    Et laissé dedans leurs poux.

    Le vent de la nuit déserte
    Y pénètre tout transi.
    La porte en est grande ouverte,
    Les murs et le toit aussi.
     
    Mais qui donc s'arrête ici,
    Ce soir ? ... Une femme lasse,
    Un vieux, un âne peureux...
    Il ne reste pas de place
    Sous les autres toits pour eux.

    Pour loger à la froidure
    Ils ne sont guère exigeants.
    Ils n'ont pas belle figure,
    Ils n'ont pas beaucoup d'argent ;
    Ils n'ont pas grand'couverture.
     
    Mais ô ciel, quelle aventure !
    Voici qu'en ce pauvre lieu,
    Ces pauvres gens sur la dure
    A minuit ont couché Dieu,

    Dieu, le Roi des Cieux, qui passe
    Sa nuit sur la terre basse.

    Marie Noël, extrait de "Noël et morale aux maisons sur la prudence", Le Rosaire des joies, Stock, 1930.

    L'équipe de belgicatho souhaite à tous ses amis, fidèles ou occasionnels, une très belle fête de Noël, toute d'intériorité et de recueillement. Qu'en ces temps troublés, la venue de l'Enfant-Dieu soit pour tous source de confiance et d'espérance.

  • Le gouvernement « très chrétien » de Donald Trump

    IMPRIMER

    trump-2_1.jpgDécouvrez les hommes à la foi chrétienne chevillée au corps qui composeront le cabinet du nouveau président des États-Unis d'Amérique. D’Alexandre Meyer sur le site « aleteia » (extraits) :

    « [… ] Si Donald Trump n’avait pas fait jusqu’ici la brillante démonstration de ses vertus chrétiennes ni de son adhésion aux valeurs évangéliques, les inquiétudes de nombreux américains de confession chrétienne se sont dissipées à mesure que « The Donald » a dévoilé les membres de son futur gouvernement. Il faut dire que son attitude vantarde et colérique durant les primaires, ses antécédents intimes et affectifs étalés partout, l’histoire rocambolesque de sa fortune ou sa vie tumultueuse de show-man n’avaient pas été d’un grand renfort. A contrario, le « President elect » s’est entouré d’hommes d’affaires, de politiciens chevronnés et de militaires dont la foi chrétienne détermine la vision du monde et devrait largement inspirer la mise en œuvre de son projet politique. Pour le meilleur ou pour le pire ?

    Lire aussi : Clinton ou Trump ? Pour les catholiques, la peste ou le choléra !

    Voici la liste des personnalités de confession chrétienne qui composeront la garde rapprochée du 45e Président des États-Unis d’Amérique :

    Mike Pence, le Vice-président, numéro 2 du pouvoir exécutif américain

    Homme de confiance de Donald Trump, Mike Pence est un chrétien croyant et pratiquant. Né dans une famille irlandaise catholique à Colombus, dans l’Indiana, ancien élève de l’école paroissiale et enfant de chœur dans sa jeunesse, il se convertit au protestantisme évangélique au lycée. La gauche américaine le déteste depuis que, gouverneur de son État natal, il a fait adopter des restrictions à l’accès à l’avortement et une clause de consciences pour les officiers municipaux ne souhaitant pas célébrer de mariages gays. Les chrétiens qui n’y sont pas favorables ne pourront plus être menacés de prison ni accusés de nier les « droits de l’homme ». « I’m a Christian, a conservative and a Republican, in that order » : Je suis chrétien, conservateur et républicain, dans cet ordre, affirmait-il en octobre dernier.

    Steve Bannon, conseiller spécial du Président, l’éminence grise

    Le principal stratège de la campagne électorale de Donald Trump est désormais son conseiller politique principal à la Maison Blanche. Steve Bannon, catholique pratiquant, croit fermement que les États-Unis ont une responsabilité dans la défense de la civilisation occidentale. Étant entendu que la civilisation occidentale s’appuie sur l’héritage judéo-chrétien qui lui a offert la primauté du droit et l’égalité devant la loi, le concept de droits de l’homme et les limites au pouvoir du gouvernement. Bannon considère que les démocrates ont bafoué ces règles civilisationnelles essentielles en tentant de dépouiller la sphère publique et politique de toute influence chrétienne.

    Steve Bannon avait donné une conférence au Vatican en 2014 via Skype, décrivant devant un public de responsables du Saint-Siège la « crise, tant du capitalisme que des fondements de l’Occident judéo-chrétien que nous traversons » appelant à un sursaut « dans nos croyances ».

    Lire aussi : Qui est vraiment Stephen Bannon ?

    Reince Priebus, White House Chief of staff, numéro 1 de l’administration présidentielle

    Directeur de cabinet du Président et premier fonctionnaire de la Maison Blanche. Ancien chef du Parti républicain, il est grec-orthodoxe pratiquant. Il anime toujours un cercle d’étude biblique et un groupe de prière pour les jeunes couples mariés.

    Lire la suite

  • Trouver des solutions et soigner les maux : les priorités de William Cavanaugh

    IMPRIMER

    Lu sur aleteia.org :

    William Cavanaugh : « Ce qui menace aujourd’hui les chrétiens d’Orient est largement dû au chaos provoqué par la guerre en Irak »

    À l'occasion de la publication en français de "Comme un hôpital de campagne", Aleteia s'est entretenu avec le théologien politique américain.

    Aleteia : Vous avez largement étudié les thèmes de la violence, de la société de consommation ou encore des idolâtries modernes. Pourtant Comme un hôpital de campagne (Desclée De Brouwer, 2016), votre dernier livre, semble se placer sur un autre plan. Quelle a été votre inspiration de départ ?

    William Cavanaugh : Ce livre explore les principaux thèmes que j’ai étudiés au long de ma carrière : la relation de la théologie chrétienne avec l’économie, la politique et la violence. Je pense que c’est le fait d’étudier avec Stanley Hauerwas qui m’a initialement inspiré : il voulait que ses étudiants se demandent en quoi « être chrétien peut influer sur la vie de chacun au quotidien ». J’ai également vécu et travaillé  pour l’Église du Chili sous le régime militaire, quand les questions à propos de la politique, de l’économie et de la violence étaient omniprésentes.

    Mon livre continue d’explorer ces thèmes, mais je pense que mon approche est moins critique : je tente plutôt de trouver des solutions et de soigner les maux, ce qui explique le titre.

    L’Église comme un hôpital de campagne, ce n’est pas une Église ouverte aux quatre vents, comme cela a pu être expérimenté ces dernières décennies. Votre vision est originale : celle d’une Église ferme sur ses fondamentaux mais présente partout. Dans le monde mais pas « à la façon du monde » finalement ?

    Je pense en effet qu’il est important que l’Église soit convaincue de ce qu’elle apporte au monde : l’Évangile du Christ. C’est ce dont le monde a besoin. L’Église se doit d’être audacieuse et de proclamer la Bonne Nouvelle dans le monde entier, particulièrement dans les lieux les plus isolés. La communauté chrétienne ne peut pas rester inactive, ni se considérer comme pure face à un monde de perdition. Une Église triomphante est une Église qui s’inquiète. Nous devons être impliqués dans le monde, et l’aimer dans la rédemption.

    Dans votre ouvrage vous vous appuyez autant sur l’enseignement de Benoit XVI que sur celui de François, quel regard portez-vous sur ces deux papes ? Que retenez-vous d’original chez chacun d’entre eux ?

    Je pense que les deux papes partagent plus de convictions que ce que l’on pourrait penser. En comparant l’ouvrage Caritas in Veritate de Benoît XVI avec celui du pape François, Laudato Si’, on réalise qu’ils insistent tous deux sur une Église qui veut établir d’humbles lieux de vie, n’appartenant ni à l’État ni au marché. Je pense qu’ils se différencient principalement par leur pratique pastorale et leur manière de gouverner l’Église. Benoit XVI mettait l’accent sur la transparence : il considérait le relativisme comme source de confusion. Le pape François privilégie la charité : il estime que les cœurs doivent être touchés par l’Amour du Christ avant de pouvoir comprendre Ses enseignements. Je pense que Benoît XVI a été très courageux de renoncer à sa charge lorsqu’il a découvert qu’il n’était pas capable de réformer le gouvernement de l’Église. La démarche du pape François est plus directe : il veut que ce soient des prêtres qui dirigent l’Église, et non des bureaucrates ou des idéologues.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Une nouvelle canonisation et plusieurs béatifications en perspective

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Le Pape autorise une canonisation et des béatifications

    (RV) L’Espagnol Faustino Miguez (1831-1925) bientôt canonisé. Le Pape François a autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier un décret concernant un miracle attribué à son intercession, après une audience avec le cardinal Angelo Amato. Ce prêtre scolope (ou piariste), fondateur de la Congrégation des Filles de Calasanz avait été béatifié le 25 octobre 1998 par saint Jean-Paul II.

    Plusieurs béatifications ont aussi été autorisés par le Saint-Père, celle de l’Italienne Leopoldina Naudet (1773-1834), la fondatrice des Religieuses de la Sainte Famille de Vérone, déclarée Vénérable le 6 juillet 2007 par le pape Benoit XVI. Autres béatifications autorisées, celle de Mateu Casals,  de Teofilo Casajùs, Ferran Saperas, des religieux clarétins martyrs en Espagne, et 106 compagnons issus également de la Congrégation fils du Cœur Immaculé de Marie, tués en raison de leur foi pendant la guerre civile en Espagne entre 1936 et 1937.

    Etape vers la béatification pour un Français 

    Enfin une étape très importante avant la béatification a été promulguée par ce décret, la reconnaissance de la vertu héroïque, pour le Français Jean-Baptiste Fouque, prêtre du diocèse de Marseille, qui a vécu de 1851 à 1926, pour Lorenzo dello Spirito Santo, religieux de la Congrégation de la Passion de Jésus Christ (1874-1953), pour la servante de Dieu Maria Raffaella du Sacré cœur de Jésus (1814-1899), pour Clelia Merloni, Fondatrice italienne de l’Institut de l’Apostolat du Sacré-Cœur de Jésus (1861-1930), et enfin Isidoro Zorzano Ledesma, laïc argentin de l’Opus Dei (1902-1943).

  • Savoir dire non

    IMPRIMER

    « Que votre oui soit oui et votre non, non » (Mathieu, 5, 37). Parole  rigide, autoritaire ? Dans une société relativiste, ce précepte évangélique dérange et il se trouvera toujours un pasteur pour en faire une exégèse accommodante. Pourtant, tout bien pesé en conscience, lorsque les circonstances réclament de nous cet acte de courage, il faut pouvoir dire non, sans sortir ses balances de pharmacien. Savoir dire non : un moine nous en parle ce jour, sans rigidité ni complaisance,  sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Le Père abbé qui m’a accueilli au noviciat disait souvent que « gouverner, c’est savoir dire non ». En effet, se gouverner soi-même tout d’abord, c’est savoir dire non à ses envies et impulsions du moment pour vivre de façon ordonnée dans la durée, devant sa conscience et devant Dieu. Puis quand on a charge d’âme, chefs de classe dès l’enfance et scoutisme, parents, patrons, milieu de travail y compris associatif, à chaque fois et partout, celui qui préside doit savoir dire non à ceux que le Bon Dieu lui a confiés. Dire oui semble à première vue plus charitable, puisqu’on fait plaisir à l’autre, mais aimer est tellement autre chose que faire plaisir. Du jour où l’on se rend compte de cela, un grand pas est fait dans la vie. « Savoir dire non », la Règle donne un bel exemple. Si le cellérier (l’économe) n’a pas ce qu’on lui demande, saint Benoît lui conseille, plutôt que prendre un air bourru qui avive la frustration du quémandeur, de trouver une bonne parole qui est le meilleur des dons, au dire de l’Écriture (chap. 31. Cf. Ecc. 18,16 s).

    Une formule de la Règle bénédictine me semble aussi riche d’enseignement : l’abbé ne doit pas être « trop soupçonneux » à l’égard de ses moines (chap. 64). En effet, le soupçon devenu habituel, a priori, tue la relation, alors que celle-ci n’attend qu’un peu de confiance pour respirer et s’épanouir. Et plus la confiance augmente, plus la vie quotidienne est aisée ; une saine connivence devient un lieu d’émulation pour avancer dans le bien, dans l’ordre de la vérité, dans la ferveur de la charité ; la vie est alors un délice. La formule qui vaut pour l’abbé vaut tout autant en famille, en milieu associatif ou professionnel. D’ailleurs, qui n’a pas remarqué cela ? Bien s’entendre, c’est le contraire de chercher sans cesse des poux dans la tête de l’autre !

    Mettons cela en application dans la société actuelle, celle que le Bon Dieu nous donne à vivre, telle que l’ont bâtie les responsables de la cité, celle de l’esprit de ce temps. On se méfie de tous, surtout de l’innocent : l’enfant non désiré par sa mère, le vieillard qui réclame un regard et une présence dans sa solitude, etc. Les journaux nous repaissent des scandales de nos édiles : l’émulation est à rebours, on dirait qu’un grand nombre d’entre eux cherchent le record de malice à faire oublier pour revenir sur le devant de la scène. Les médias mal compris ont contribué à cette surenchère. « Panier de crabes », voilà l’image spontanée qui vient à l’esprit pour définir notre société. Plus on parle de social, moins on le vit. Et c’est le cercle vicieux, possédé par le diabolos, le diviseur : tant que la relation élémentaire de la mère et de l’enfant est rendue impossible, celle du prince face à la société est en péril ; et tant que le prince empêche la mère de sourire à son enfant, il s’emprisonne lui-même dans une tour d’ivoire contre ceux qu’il prétend aider.

    Responsabilité »-liberté

    La grande tentation actuelle de la société est de ne pas croire à elle-même, de se nier elle-même, de penser que le jeu social est impossible, qu’il faudrait tolérer ces scandales, comme s’ils étaient inéluctables : société à la Caïn, société qui tue l’innocent (de l’enfant conçu à l’électeur toujours grugé). En revanche, la foi sait que, depuis la Rédemption, les choses ont changé : Jésus rachète sans cesse la société et la rend viable. Le Christ-Roi (auquel vient de se consacrer la Pologne) permet au jeu social de retrouver sa simplicité aimable.

    Imaginons que du haut en bas, et de bas en haut de l’échelle sociale, partout on sache « dire non » à qui de droit et au bon moment. De la mère à l’enfant, de l’infirmière au malade, du patron à son ouvrier, de l’ouvrier à ceux qui le représentent au syndicat, du ministre à son entourage, du Premier Ministre aux membres du Gouvernement, enfin du Président au Premier Ministre, imaginons que l’on sache dire non, avec doigté et fermeté, avec douceur et diplomatie, avec énergie si nécessaire, imaginons que chacun vive en responsable, c’est-à-dire en homme libre et construit. Alors, le panier de crabes se transforme en aimable panier de crevettes. »

    Ref. Savoir dire non

    JPSC

  • L'enfer erythréen

    IMPRIMER

    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Quand le nom de Jésus-Christ désigne une torture inhumaine

    Découvrez les témoignages glaçants des chrétiens d'Érythrée subissant la terreur.

    En Erythrée, le nom de Jésus-Christ n’est pas prononcé comme on pourrait l’imaginer et, même à Noël, il peut susciter la terreur. Dans ce pays, où l’on arrête et jette en prison pour un oui ou pour un non, le nom de Jésus-Christ est donné à une torture pratiquée sur une personne arrêtée, surtout si celle-ci est chrétienne. Le prisonnier (e) qui arrive dans une des nombreuses prisons, officielles ou secrètes, qui tapissent le pays est attaché(e) et pendu(e) à un arbre de façon à ce que son corps prenne la posture d’une personne crucifiée comme « Jésus-Christ », d’où son nom.

    Surpris en train de prier

    Tout le pays est « une énorme prison à ciel ouvert, pleine de cellules et de camps de concentration » où l’on pratique « des formes sophistiquées de torture », semant la terreur parmi les détenus, rapporte un médecin chrétien, Berhane Asmelash, sorti de cet enfer. Une jeune femme, Elsa, ne sait même pas pourquoi elle a été arrêtée et torturée : « peut-être parce que j’ai été surprise en train de prier », confie-t-elle, aujourd’hui, à l’abri dans un camp de réfugiés. Berhane et Elsa font partie des 60 000 Erythréens qui, chaque année, fuient leur pays, par peur et désespoir, dont une grande majorité de chrétiens. 3 000 autres de leurs frères n’ont pas eu cette « chance » et croupissent dans les quelques 300 prisons, au milieu de 10 000 autres prisonniers politiques et de conscience. Leur seule faute pour beaucoup : « s’être fait prendre avec une Bible à la main », rapportent des rescapés. Leurs témoignages sont recueillis par la rédaction du site italien Tempi.it.

    La persécution dans ce pays, depuis son détachement de l’Éthiopie en 1991, est telle qu’elle est le reflet, selon l’ONU, d’un régime qui « perçoit la religion comme une vraie menace pour lui ». Tenu d’une main de fer par le président Isaias Afewerki, l’Erythrée est aujourd’hui comparée à la Corée du nord, et occupe la troisième position dans le classement des États réputés les plus répressifs. « Quand je suis en Erythrée, j’ai même peur qu’on puisse lire dans mes pensées », souligne un témoin, visiblement effrayé par l’énorme « système de surveillance », mis en place par le régime. La population, ajoute-t-il, vit en permanence, avec cette sensation d’être à chaque instant « passible de punition » pour tout et n’importe quoi.

    Lire la suite sur aleteia.org