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Foi - Page 720

  • Aux Etats-Unis, François n'a pas répondu aux attentes des "progressistes"

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    De Philippe Paquet dans la Libre (p. 16) de ce matin :

    "Si des foules enthousiastes ont salué le Saint-Père tout au long de son séjour et spécialement à Philadelphie, d'aucuns tiraient, à l'heure du départ pour Rome, un bilan en demi-teinte de son voyage. Les (?) femmes, en particulier, se disent partagées. Dans un pays où une Eglise catholique dissidente ordonne des femmes, on ne pouvait que regretter l'absence de tout engagement pour leur confier un rôle plus important dans l'Eglise. Il n'empêche que François a de nouveau loué à Philadelphie, comme il l'avait fait en la cathédrale Saint-Patrick de New-York, "l'immense contribution que les femmes, religieuses et laïques, ont apportée et apportent à la vie de nos communautés." Et cet éloge est abondamment commenté.

    Les milieux progressistes (?) regrettent aussi l'intransigeance du Pape sur les questions morales, illustrée jeudi, au Congrès Américain, par une vibrante défense du droit à la vie. "Nous n'avons pas à nous comporter comme un parti politique qui change son programme pour gagner des électeurs", s'est expliqué le cardinal (conservateur) (!) Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. "Nous ne sommes pas candidats à la présidentielle."

    Relire attentivement :

    - le discours aux Nations Unies

    - le discours du pape devant le Congrès américain

  • « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

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    6a00d83451619c69e2017d4187ea3a970c (1).jpgLe Cardinal Marc Ouellet, Préfet de la Congrégation pour les Evêques, a publié un article en deux parties le 11 juillet sur le site de la Conférence des évêques d'Italie (partie 1 et partie 2). Ce texte est une réponse à la question posée au n. 53 du Rapport final du Synode extraordinaire des Evêques qui s’est tenu l’année dernière sur le thème « Les défis pastoraux sur la Famille dans le contexte de l’Évangélisation » :

    « Si la communion spirituelle est possible pour les divorcés remariés alors pourquoi pas la communion sacramentelle ? ».

    Extrait du texte intégral publié par « Le Salon Beige » :

    […] La position de l’Église catholique à l’égard des personnes divorcées et remariées face à la communion eucharistique demeure toutefois claire et constante dans la tradition même si leur situation irrégulière n’empêche pas la communion spirituelle au sacrement. Avant même le Concile Vatican II, un commentateur de saint Thomas d’Aquin évoquait leur cas en ces termes: « Le pasteur miséricordieux devra leur enseigner l’importance et l’efficacité de la communion in voto pour procurer des grâces eucharistiques. » Il précisait ainsi l’enseignement de saint Thomas qui parle équivalemment de communion in voto et de « communion spirituelle » :

    Elle est spirituelle parce qu’elle fait atteindre la res du sacrement (l’effet), mais elle est elle-même sacramentelle parce qu’elle fait atteindre cette res (union au Christ) par un votum (désir) dont l’objet propre est le sacramentum(manducation) lui-même bien que sa réalisation rituelle soit actuellement impossible.

    La raison profonde de la discipline de l’Église vient du lien très intime entre l’alliance conjugale et la signification nuptiale de la communion eucharistique : « le lien conjugal est intrinsèquement relié à l’unité eucharistique entre le Christ époux et l’Église épouse » (SC, 27, cf. Ep. 5, 31-32). Cette affirmation de l’Exhortation apostolique Sacramentum caritatis assume l’approfondissement théologique de saint Jean-Paul II sur le mariage et dans le cas des divorcés remariés reconfirme la pratique pastorale de l’Église « parce que leur état et leur condition de vie contredisent objectivement l’union d’amour entre le Christ et l’Église, qui est signifiée et mise en œuvre dans l’Eucharistie » (SC, 29).

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  • Le danger de la tiédeur en matière de foi (vingt-sixième dimanche du temps ordinaire) par le Père Zanotti-Sorkine

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    Prédication du 30 septembre 2012 par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Mc 9, 38-45.47-48) / Visitez son site Internet :http://www.delamoureneclats.fr / Visitez également le site : http://www.unfeusurlaterre.org / Références bibliques : http://aelf.org/

  • Le cardinal André Vingt-Trois envoie un signal avant le synode sur la famille

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    Lu sur le blog d’information « Salon beige » :

    entretien-burke.jpg« Le cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris et vice-président du synode ordinaire qui débutera prochainement à Rome, a invité le cardinal Burke à venir célébrer la messe en la cathédrale Notre-Dame de Paris, demain dimanche, à 10h (programme), avant la tournée du cardinal à Paris et à Versailles pour présenter son nouvel ouvrage d'entretiens (photo).

    Le cardinal Burke devait arriver dimanche midi à Paris et l'invitation du cardinal-archevêque de Paris n'était pas prévue (programme avant modification).

    A une semaine de l'ouverture du synode, cette invitation publique du cardinal Vingt-Trois, qui co-présidera le synode, est un message envoyé à ceux qui voient le cardinal Burke totalement isolé depuis qu'il n'est plus Préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique. Mais que le pape vient de nommer aussi membre de la Congrégation pour les causes des saints. »

    Ref. Le cardinal André Vingt-Trois envoie un signal avant le synode

    L’assemblée plénière d’une congrégation romaine comporte plusieurs dizaines de membres et la cause des saints n’est pas vraiment un secteur « sensible »… 

    JPSC

  • Le pape à Cuba et aux États-Unis : quelle réponse aux vrais défis ?

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    L’éditorial d’Aymeric Pourbaix dans « famille chrétienne » a le mérite de la clarté sur la nature  de ces défis:

    Pape-Francois-ciel (1).jpgÀ Cuba, la Vierge du Cuivre, sa sainte patronne, est un peu comme Notre-Dame de la Garde à Marseille. Un symbole national ! C’est dans son sanctuaire que pour la première fois les esclaves de l’île, emmenés par leur aumônier, conquirent leur liberté.

    Image d’une Église qui progresse dès lors qu’elle apparaît comme une force de libération. C’est vrai aujourd’hui en Asie ou en Afrique. L’Amérique du Sud, elle, a cru un temps en une libération de type marxiste, appuyée sur une certaine théologie. Mais c’est d’abord une libération des esprits et des cœurs dont il s’agit, et qui remet les choses dans l’ordre : la conversion intérieure avant celle de la politique. Cela explique le positionnement délicat et parfois mal compris du pape à Cuba, face à l’idéologie qui asservit le peuple depuis plus de cinquante-cinq ans. Dans un régime à bout de souffle, le Saint-Siège voit loin et veut éviter la guerre civile… au prix de lourds sacrifices pour ses fidèles.

    Qu’en est-il de l’autre côté du golfe du Mexique, aux États-Unis, seconde étape du voyage du pape François ? Quelle libération prêchera-t-il à la première puissance mondiale, emblématique d’un Occident – nous – considéré comme chrétien, mais sécularisé et anesthésié par le consumérisme ? Face à cette idéologie qui ne dit pas son nom, l’œuvre de ré-évangélisation semble colossale. Aux évêques américains, en 2008, Benoît XVI avait déjà décrit cette « apostasie silencieuse », athéisme pratique où la foi se dévitalise de l’intérieur. Résultat : on vit comme si Dieu n’existait pas. Et dans le même temps, l’État américain s’acharne à restreindre la liberté d’action des institutions catholiques. Niant ainsi la dimension incarnée et les œuvres de la foi. Comme à Cuba finalement…

    Mais les catholiques américains disposent d’un atout majeur : le nombre de vocations sacerdotales, qui remonte depuis plus de quinze ans. Condition essentielle pour la mission, afin de redevenir ce « corps eucharistique » dont parle le théologien William Cavanaugh. Selon cet enseignant de Chicago, l’eucharistie n’est pas un simple culte privé, mais bien une action publique, et même politique. Car dans la liturgie, les fidèles reçoivent un don gratuit qui s’oppose radicalement à la société de consommation. Et ils y manifestent aussi qu’ils ne sont pas vraiment du monde, mais d’abord citoyens du Ciel. Stimulant.

    Autre point d’appui pour l’Église: les familles, que le pape rejoindra pour la Rencontre mondiale de Philadelphie. Occasion de préciser son souhait, exprimé mercredi dernier, que la famille « domestique le monde » en nous défendant contre les agressions de l’argent-roi et des idéologies destructrices (gender ). À condition, bien sûr, que l’Église donne aux familles les moyens de réaliser cette ambition. En renforçant le sacrement de mariage plutôt qu’en l’affaiblissant par des exceptions au principe d’indissolubilité ! Mais cela, ce sera le sujet du synode qui suivra. 

    Ref. Le pape à Cuba et aux États-Unis : libération

     JPSC

  • A Washington, cette visite de François non prévue au programme mais très significative

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    "Il est Vivant" rapporte cette visite très significative que le pape François a rendue aux Petites Soeurs des Pauvres à Washington :

    #USA #Pape Une visite surprise pas du tout marginale

    Petitessoeursdespauvres

    Le Pape François a voulu manifester son soutien aux Petites sœurs des pauvres

    Le Pape François a rendu une visite impromptue à la communauté des Petites Sœurs des Pauvres de Washington, DC mercredi 23 septembre, pour leur manifester son soutien dans leur procès à propos de la loi fédérale américaine sur la contraception, a révélé le porte-parole du Vatican mercredi soir.

    « C’était une visite brève, qui n’était pas au programme », a ajouté le père Federico Lombardi, directeur du Bureau de Presse du Saint Siège, lors d’une conférence de presse le soir, pendant la visite du Pape à la capitale américaine. « A l’évidence, il s’agit d’une manifestation de soutien pour elles » dans leur procès, a-t-il affirmé. Les Petites Sœurs des Pauvres font partie de plusieurs centaines de plaignants qui ont contesté les exigences de loi fédérale sur la contraception obligeant les employeurs à offrir des régimes d’assurance santé couvrant la contraception, la stérilisation et certains médicaments susceptibles de causer des avortements précoces. Les sœurs soutiennent que fournir ces couvertures santé les obligerait à violer leurs croyances religieuses. Même après des révisions apportées par l’administration Obama en réponse à ces vagues de protestations, les sœurs se trouvent toujours dans l’obligation de « violer leurs croyances ». La majorité d’un panel de trois juges de la Cour d’Appel du Dixième Circuit a statué en juillet dernier, jugeant que les Petites Sœurs des Pauvres n’avaient pas établi que l’obligation était un « fardeau substantiel » sur leur libre exercice de leur religion, et qu’elles sont donc soumises à cette obligation.

    Cette visite papale ne figurait pas au programme officiel des visites prévues pour le Pape François à Washington DC, qui incluait la visite du Pape à la Maison Blanche, une prière avec les évêques américains à la Cathédrale Saint Matthieu, et la messe de canonisation de Saint Junipero Serra, franciscain qui évangélisa la Californie et premier saint américain issu de l’immigration latino, à la Basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception. « C’était un petit ajout au programme, mais il est clair qu’il a une portée très importante » a déclaré le père Lombardi. Il a jouté que la visite « est liée » aux « paroles prononcées par le Pape en soutien à la position des évêques des Etats-Unis dans son discours au Président Obama, et aussi en écho à son discours aux évêques. » Le Pape François, lors de sa visite au Président Obama à la Maison Blanche, a appelé la liberté religieuse « l’un des biens américaines les plus précieux », faisant directement allusion à la défense de la liberté religieuse par les évêques américains. « Tous sont appelés à la vigilance, précisément en bons citoyens, pour préserver et défendre cette liberté de tout ce qui la menacerait ou la compromettrait », avait-il dit.

    En apprenant la visite du Pape aux Sœurs, l’archevêque Joseph Kurtz de Louisville, président de la Conférence des Evêques des Etats-Unis, s’est dit « très heureux » de cette nouvelle. « Comme vous le savez, faire un procès à qui que ce soit, c’est bien la dernière chose que souhaitent les Sœurs. « Elles n’ont aucun désir d’aller aux tribunaux » a-t-il insisté. « Tout ce qu’elles souhaitent, c’est servir les personnes pauvres et âgées, et elles veulent le faire d’une manière qui ne soit pas en conflit avec leur foi. »L’archevêque avait auparavant lancé un avertissement contre « une interprétation très réductrice de la liberté religieuse » au cours la conférence de presse, en soulignant que la religion ne se réduit pas à une heure de pratique le dimanche, mais qu’il s’agit de quelque chose qui se vit, citant l’exemple des Petites Sœurs des Pauvres. « Nous devons dans notre nation tenir compte des personnes profondément attachées à leurs convictions religieuses, pour qu’elles ne soient pas obligées d’en arriver là » a-t-il ajouté.

    (sources: CNA/EWTN News) Traduction Laurence Rouquès

  • Vêpres grégoriennes de sainte Waudru, à Mons le 11 octobre 2015 à 17h00

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    Affiche_ConcertOrgue_A3 JPEG.jpg

    JPSC

  • Divorcés remariés, l’Eglise vous aime !

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    A l'approche du Synode sur la famille, il nous paraît opportun de mettre en ligne ce texte que notre archevêque, faisant oeuvre de précurseur, publiait dans les Pastoralia de son diocèse en octobre 2011. Il y résumait de façon nuancée la doctrine de l'Eglise sur cette question délicate (source) :

    Divorcés remariés, l’Eglise vous aime !

    Aider les divorcés remariés

    Si l’échec conjugal en général est déjà le lieu de profondes souffrances, le problème des divorcés remariés est peut-être plus délicat encore. En effet, quelles que soient les raisons, parfois si compréhensibles, qui les ont amenés à contracter civilement une nouvelle union, il reste que leur situation contredit objectivement l’indissolubilité de l’alliance voulue par le Christ. Dans le sillage de la miséricorde évangélique, l’Eglise invite cependant ses membres à aider les divorcés remariés, à les entourer de beaucoup de charité afin qu’ils ne se sentent pas séparés de l’Eglise. Dans son Exhortation apostolique sur la famille chrétienne, Jean-Paul II insistait beaucoup sur ce point : « que l’Eglise prie pour eux, qu’elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu’ainsi elle les maintienne dans la foi et l’espérance » (§ 84, 3).

    Ils peuvent et doivent participer à la vie de l’Eglise

    Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Eglise sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés ! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.

    Le problème le plus délicat reste, bien sûr, celui de la participation au sacrement de l’Eucharistie. L’Eglise demande en effet aux divorcés remariés de participer à la messe, mais de s’abstenir de communier au Corps du Seigneur. La raison de cette attitude est connue. Les divorcés remariés se trouvent en situation objective de rupture avec l’Alliance nouvelle et éternelle proclamée par le sacrement de mariage. Comment pourraient ils, sans contradiction, proclamer en même temps cette même Alliance nouvelle et éternelle dans la réception du Corps eucharistique du Seigneur ?

    Adopter un point de vue objectif

    Cela semble choquant à première vue. C’est qu’il n’est pas facile, dans la mentalité d’aujourd’hui, d’adopter un point de vue « objectif ». L’Eglise connaît ses enfants. Elle sait très bien que les dispositions subjectives des divorcés remariés peuvent être parfois excellentes, voire plus généreuses que celles de couples réguliers, mais médiocres. Mais qu’arriverait-il si, au nom de ces dispositions subjectives louables, l’Eglise oubliait la contradiction objective entre le remariage après divorce et l’Eucharistie ? Elle rendrait incompréhensible et vain l’enseignement du Christ sur l’indissolubilité du mariage et démobiliserait, voire découragerait les chrétiens qui s’efforcent, au prix de grandes souffrances, de demeurer fidèles à l’alliance conjugale, même après avoir été victimes d’une douloureuse trahison.

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  • Le Pape aux États-Unis : une récupération?

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    D’Armelle Signargout, correspondante aux Etats-Unis du bimensuel « L’Homme Nouveau »  :

    648x415_barack_obama_et_le_pape_francois_affichent_leur_complicite_lors_d_une_visite_historique_a_la_maison_blanche_a_washington_le_23_septembre_2015 (1).jpg« Dans un pays blessé par l’immoralité croissante et les divisions politiques, qu’attendait-on sur place du Pape François à la veille de son séjour du 22 au 27 septembre ? Trois étapes : Washington (premier discours d’un pontife face au Congrès), New York (assemblée générale de l’Onu), Philadelphie (rencontre mondiale des familles).

    « Sur 80 % des dossiers, nous sommes d’accord ! » Le Président Barack Obama, un militant de l’avortement et du faux « mariage », veut que tous les Américains le sachent : il partage presque entièrement la vision du Pape François… Sa visite de cinq jours – la première fois que l’Argentin le plus célèbre du monde foule le sol des États-Unis – se présente pour le camp d’Obama comme l’aubaine du siècle dans deux domaines clés : l’environnement et l’immigration.

    Un travail de longue haleine

    Plusieurs élus démocrates n’ont pas hésité à faire circuler auprès de leurs collègues du Congrès une pétition demandant au Saint-Père de bénir leurs efforts subversifs.

    Cette tentative de récupération à des fins strictement temporelles a commencé tôt. Avant de quitter Cuba pour Washington, où il devait s’adresser aux 535 sénateurs et représentants ­réunis au Capitole – une première historique, et le seul discours annoncé en anglais –, le Pape François avait fait la Une, au fil des mois, de plusieurs magazines hostiles à l’Église : ­Time, Rolling Stone, Fortune, The New Yorker, Esquire, Vanity Fair… Le Saint-Père a même été la star début septembre sur ABC d’une rencontre télévisée virtuelle avec une brochette d’Américains. S’adressant à une mère célibataire, il surprit l’assistance en lui disant tout de go : « Vous auriez pu tuer vos filles et vous avez respecté la vie. (…) N’ayez pas honte. Gardez la tête haute. » « Je n’ai pas tué mes filles. Je les ai mises au monde. » « Je vous félicite. » Dans le compte rendu de Time, « tuer » et « tué » avaient disparu.

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  • En Irak, "c’est toujours Dieu qui gagne"

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    De Christophe Lamfalussy envoyé spécial de « La Libre » à Erbil (extrait)l : 

    5603bcae3570b0f19edb1bf6 (1).jpg« Alors que des chrétiens quittent l’Irak, d’autres restent, résolus à reprendre à Daech le contrôle de leur berceau historique de la plaine de Ninive. Au Kurdistan irakien, cinq milices chrétiennes s’entraînent actuellement. Certaines combattent avec les peshmergas kurdes ou avec des milices chiites, mais la plupart s’apprêtent à prendre le relais de l’armée irakienne quand une offensive - encore hypothétique - aura reconquis la plaine de Ninive.

    "Nous pourrons battre Daech avec notre foi", assure Ayshoa Esttaifo Khalis, le chef d’un parti assyro-chaldéen qui a deux députés au Parlement irakien. "Ils croient en leur satan et nous croyons dans un Dieu. C’est toujours Dieu qui gagne."

    Sous l’autorité de la gendarmerie kurde

    Le parti dispose depuis 2004 d’une milice, la Force de garde de la plaine de Ninive (NPGF), qui s’entraîne aujourd’hui dans la région de Dohuk. Certains de ses miliciens portent le badge de la Zeravani. Cette unité spéciale des forces kurdes est semblable à une gendarmerie. Elle est rattachée au ministère kurde de l’Intérieur. "Notre mission sera de tenir les villages chrétiens de la plaine de Ninive une fois qu’ils auront été reconquis", ajoute M. Khalis. Lors de l’offensive de Daech en août 2014, la NPGF n’a pas combattu, mais a encadré la population dans sa fuite.

    La NPGF dit avoir 1 600 hommes qui disposent de kalachnikovs, de lance-roquettes RPG-7, de fusils-mitrailleurs BKC et de grenades, et affirme en entraîner 1 000 autres, pour créer une force au total de 2600 hommes.

    Difficile de vérifier ces chiffres, d’autant plus qu’il y a concurrence entre les différentes milices chrétiennes pour attirer les fonds de la diaspora et recruter des combattants aux Etats-Unis, en Russie et en Europe.

    Tel est notamment le cas de la Dwekh Nawsha, qui signifie la Brigade des "martyrs de demain" en araméen. Cette milice ne combat pas avec les Kurdes, mais en coordination avec eux.

    Recrutement en Belgique

    Elle vient de créer une antenne en Belgique avec l’objectif de "créer une armée chrétienne pour lutter contre la barbarie islamique, protéger les chrétiens d’Orient et toutes les populations opprimées par celle-ci".

    Les volontaires belges sont invités à se rendre à Erbil, sans l’attirail militaire, avec la promesse d’être pris en charge par l’organisation sur place. Ils sont encouragés à "verrouiller" leur compte Facebook pour éviter des regards indiscrets et à utiliser un système de cryptage pour les portables qu’ils emportent en Irak.

    Il y a également la plus petite Unité de protection des plaines de Ninive (UPPN), présente dans la région d’Al Koch et entraînée par deux Marines américains à la retraite, ou les Brigades de Babylone, qui agit sous l’ombrelle de l’une des 54 milices chiites existant en Irak.

    Ce morcellement extrême inquiète les leaders religieux chrétiens en Irak. L’Eglise plaide, comme le gouvernement kurde, pour le déploiement d’une force internationale et craint que la création de milices ne fasse des chrétiens une cible plus grande.

    Son objectif est le maintien de l’unité nationale de l’Irak car les chrétiens ne vivent pas uniquement dans le Nord du pays. "Soixante-cinq pour cent des chrétiens vivent à Bagdad. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur la plaine de Ninive", souligne un haut responsable religieux préférant parler sous le couvert de l’anonymat.

    Un salaire bienvenu

    Selon M. Khalis, les milices ont toutefois l’avantage de sédentariser les jeunes en leur proposant un salaire. "Nous payons nos miliciens 425 dollars par mois, grâce à des dons des partis et des paroisses. Cela leur permet de subsister dans des camps ou dans des appartements plutôt que de partir à l’étranger", dit-il.

    Les chrétiens d’Orient espèrent obtenir, dans le cadre d’un règlement de paix, une mini-province de Ninive qui n’inclurait pas la grande ville de Mossoul. Celle-ci serait constituée de deux districts et abriterait, outre la minorité chrétienne, les Shabaks ou les Kakaï, qui ont aussi souffert de la politique d’assimilation pratiquée par Saddam Hussein. L’ancien leader sunnite avait fait aménager des villages sunnites autour de ces minorités pour les "étouffer" graduellement.[… ]

    Tout l’article ici : En Irak, "c’est toujours Dieu qui gagne"

    JPSC

  • 18 octobre : canonisation de Louis et Zélie Martin

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    Les parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus seront canonisés le 18 octobre prochain; à cette occasion, la maison d'éditions Téqui publie deux livres qui leur sont consacrés : 

    I-Grande-7797-l-histoire-extraordinaire-de-la-famille-martin.net.jpgL'histoire extraordinaire           de la famille Martin 

    La famille de Thérèse de Lisieux

     

    Stéphane-Joseph Piat, ofm 

    Présentation de l'éditeur :

    Ce sont les sœurs de la « petite Thérèse » qui ont recommandé le Père franciscain Stéphane Piat pour rédiger la biographie de la famille Martin. Elles estimaient sa plume et se trouvaient en plein accord avec l'interprétation qu'il donnait de la pensée thérésienne. Il passera donc des heures à interroger les filles Martin sur leurs parents, pour raconter comment ce foyer vivait le cœur de l'Évangile.

    Ce récit aux allures de monographie retrace au fil des jours les mille événements qui ont jalonné l'existence de la famille Martin. Il permet d'en scruter les ressorts cachés, d'en saisir la profonde tendresse qui les liaient les uns aux autres. Des documents d'archives, d'une valeur inestimable, ont servi à dépeindre ce tableau exceptionnel d'une famille exemplaire.

    En France, en Amérique surtout, et spécialement au Canada, se multiplièrent les demandes d'ouverture d'une procédure de béatification pour ce couple. Et ce sera enfin à l'occasion du Synode de la famille (2014-2015) que la canonisation du couple a lieu.

    (Préface du Père Pierre Descouvemont, juin 2015)

    L'auteur :

    Stéphane Piat, aumônier jociste, devint pourtant le premier historien de la famille Martin. À côté de ses ouvrages, il deviendra un prédicateur infatigable de la « petite voie » de Thérèse. La spiritualité du couple Martin, estimait-il, tient « en ces trois principes : souveraineté de Dieu, confiance en sa Providence, abandon à sa volonté », principes accessibles à tous.

    et, pour les plus jeunes : 

    I-Grande-7798-saints-louis-et-zelie-martin-aimer-c-est-tout-donner.net.jpg


    Saints Louis et Zélie Martin - Aimer c'est tout donner

    Odile Haumonté

     

     

    Présentation de l'éditeur :

    Sainte Thérèse a écrit à la fin de sa vie : « Aimer, c'est tout donner et se donner soi-même. » Quel programme de vie ! Mais la petite sainte de Lisieux ne fait qu'exprimer ce que ses parents ont vécu, eux aussi.

    Louis est horloger et Zélie à la tête d'une entreprise de fabrication de dentelle, le fameux « point d'Alençon ». Un jour, providentiellement, ils se croisent sur un pont de la ville... et se marient quelques mois plus tard. Profondément unis, ils mènent de front vie familiale et professionnelle, accueillant avec bonheur de nombreux enfants.

    Tous les deux affrontent très tôt de grandes épreuves. La mort de quatre de leurs enfants est la pire de toutes ! Puis ce sont les difficultés professionnelles, les soucis d'orientation de Léonie, le cancer de Zélie...

    Les Martin voulaient devenir « saints en famille ». Qu'est-ce qui a donc fait la « réussite » de leur vie ? Un mariage d'amour, une tendresse débordante, une éducation dans la confiance ? Oui, mais avant tout une vie ancrée dans l'amour de Dieu présent à chaque instant... Louis et Zélie sont des modèles et des protecteurs pour toutes les familles d'aujourd'hui. 

    L'auteur
    Mère de cinq enfants, Odile Haumonté est rédactrice en chef de la revue Patapon. Elle écrit aussi des romans pour la jeunesse depuis plus de dix ans, ainsi que de nombreuses vies de saints.

  • Année de la vie consacrée, année oubliée ?

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    logo-2015.jpgSous le titre "Découvrir la vie consacrée - Journées Portes ouvertes"  le site web du diocèse de Liège nous le rappelle opportunément, car elle est bien plus discrète que l’année de la « miséricorde » (ultra médiatisée avant même son ouverture, pour des motifs peut-être ambigus): le pape a aussi décrété une année de la vie consacrée : du 30 novembre 2014 au 2 février 2016.

    Un lecteur assidu de Belgicatho attire aussi notre attention sur ce thème: dans une  interview étonnement lucide, un grand théologien aujourd’hui disparu, en situait déjà clairement les enjeux, voici plus de quarante ans. Son diagnostic n’a, hélas, pas pris une ride.  C’est à relire sur le site « Chiesa » de Sandro Magister :

    Interview du cardinal Jean Daniélou à Radio Vatican, le 23 octobre 1972

    Q. – Éminence, existe-t-il réellement une crise de la vie religieuse et pouvez-vous nous en donner les dimensions ?

    R. – Je pense qu’il y a actuellement une crise très grave de la vie religieuse et qu’il ne faut pas parler de renouvellement mais plutôt de décadence. Je pense que cette crise affecte avant tout le monde atlantique. L'Europe de l'Est et les pays d'Afrique et d’Asie présentent à cet égard une meilleure santé spirituelle. Cette crise se manifeste dans tous les domaines. Les conseils évangéliques ne sont plus considérés comme consécration à Dieu, mais envisagés dans une perspective sociologique et psychologique. On se préoccupe de ne pas présenter une façade bourgeoise mais, sur le plan individuel, la pauvreté n’est pas pratiquée. On substitue la dynamique de groupe à l'obéissance religieuse ; sous prétexte de réaction contre le formalisme, toute régularité de la vie de prière est abandonnée. Les conséquences de cet état de confusion sont d’abord la disparition des vocations, car les jeunes demandent une formation sérieuse, et d'autre part ce sont les nombreux et scandaleux abandons de religieux qui renient le pacte qui les liait au peuple chrétien.

    Q. – Pourriez-vous nous dire, à votre avis, quelles sont les causes de cette crise ?

    R. – La source essentielle de cette crise est une fausse interprétation de Vatican II. Les directives du concile étaient très claires : fidélité plus grande des religieux et des religieuses aux exigences de l’Évangile exprimées dans les constitutions de chaque institut et en même temps adaptation des modalités de ces constitutions aux conditions de la vie moderne. Les instituts qui sont fidèles à ces directives connaissent un vrai renouveau et ont des vocations. Mais, dans nombre de cas, on a remplacé les directives de Vatican II par des idéologies erronées que répandent nombres de revues, de sessions, de théologiens et parmi ces erreurs, on peut mentionner :

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