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Foi - Page 806

  • Quand Benoît XVI parlait de l’intolérance liturgique dans l’Eglise

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    C’est sur « Espérance nouvelle » un blog né voici  trois mois et qui se présente comme « un reflet, certes partiel et imparfait, d'une jeunesse de la nouvelle génération qui surgit avec la soif de redécouvrir et de vivre un idéal chrétien dans lequel l'esprit de service et de sacrifice occupe une place particulière comme fruit de ses trois fondements que sont l'amour, l'espérance et la foi » : deux citations de Benoît XVI qu’il n’est peut-être pas inopportun de rappeler.

     « Q : Est-il inconcevable, pour lutter contre cette manie de tout niveler et ce désenchantement, de remettre en vigueur l’ancien rite ?
    R : Cela seul ne serait pas une solution. Je suis certes d’avis que l’on devrait accorder beaucoup plus généreusement à tous ceux qui le souhaitent le droit de conserver l’ancien rite. On ne voit d’ailleurs pas ce que cela aurait de dange­reux ou d’inacceptable. Une communauté qui déclare sou­dain strictement interdit ce qui était jusqu’alors pour elle tout ce qu’il y a de plus sacré et de plus haut, et à qui l’on présente comme inconvenant le regret qu’elle en a, se met elle-même en question. Comment la croirait-on encore ? Ne va-t-elle pas interdire demain ce qu’elle prescrit aujour­d’hui ? [...] Des centres où la liturgie est célébrée sans affectation, mais avec respect et grandeur, attirent, même si l’on ne comprend pas chaque mot. C’est de tels centres, qui peu­vent servir de critères, que nous avons besoin. Malheureusement, la tolérance envers des fantaisies aven­tureuses est chez nous presque illimitée, mais elle est pra­tiquement inexistante envers l’ancienne liturgie. On est sûrement ainsi sur le mauvais chemin. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Le sel de la terre, 1997, éd. Flammarion/Cerf, p. 172-173)

    « Pour la formation de la conscience dans le domaine de la liturgie, il est important aussi de cesser de bannir la forme de la liturgie en vigueur jusqu'en 1970. Celui qui, à l'heure actuelle, intervient pour la validité de cette liturgie, ou qui la pratique, est traité comme un lépreux : c'est la fin de toute tolérance. Elle est telle qu'on n'en a pas connue durant toute l'histoire de l'Église. On méprise par là tout le passé de l'Église. Comment pourrait-on avoir confiance en elle au présent, s'il en est ainsi. J'avoue aussi que je ne comprends pas pourquoi beaucoup de mes confrères évêques se soumettent à cette loi d'intolérance, qui s'oppose aux réconciliations nécessaires dans l'Église sans raison valable. »

    (Benoît XVI/Joseph Ratzinger, Voici quel est notre Dieu, 2005, éditions Plon/Mame, p.291)

    Le Pape Benoît XVI parle de l'intolérance dans l'Église: "Il faut cesser de bannir l'ancienne liturgie »

    JPSC

  • Les Franciscains de l'Immaculée: une forme de piété qui déplaît aujourd'hui à Rome ?

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  • Vous avez dit « Eglise » ?

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    C'est parfois « à laisser tomber les bras », parfois à « déposer les armes », face à l'absence de logique la plus élémentaire !... Encore ce matin, quelqu'un m'a dit : « Moi, de ce que dit l'Eglise, rien à cirer ! D'ailleurs, monsieur le curé untel... d'ailleurs quand j'ai fait ma communion... d'ailleurs l'inquisition... d'ailleurs les richesses du Vatican...d'ailleurs les prêtres pédophiles, etc, etc... » Voilà pourquoi beaucoup ne sont pas croyants. Dommage, très dommage, même, mais ce genre de raisonnement ne tient absolument pas la route. Exemple.  Si un « crétin » vous dit : « Deux et deux font quatre » et qu'un brave type vous dit : « Deux et deux font trois » , qui a raison ? Le brave type ? Non, le « crétin » ! Que veux-je dire ? Que ce n'est pas parce que des curés, des papes ou des évêques ont montré le mauvais exemple que l'Eglise se trompe en affirmant que Dieu existe, que le Christ est ressuscité et qu'il y a une vie après la mort. Encore une fois, si quelqu'un genre Staline dit que la terre est ronde, allez-vous en déduire qu'elle est carrée ? Vous n'aimez pas l'Eglise, n'est-ce pas ? Eh bien, permettez-moi « d'en remettre une couche » en vous citant une parole attribuée à saint Augustin. La voici : « L'Eglise est une prostituée » (pour ne pas dire le mot en quatre lettres). Là, vous êtes d'accord, non ?... Deuxième partie de sa phrase : « Mais elle est ma mère ! ». Qu'est-ce à dire ? Que même si elle a vécu (ou vit toujours) « une vie de bâton de chaise », c'est quand même grâce à elle que l'on sait encore aujourd'hui qui est Jésus-Christ. Et ça, c'est l'essentiel ! Car voyez-vous, si cette institution que vous critiquez n'avait pas existé, vous seriez peut-être musulman, animiste, druidique, fétichiste amélioré ou que sais-je encore... Avez-vous trouvé mieux que le Christ ? Mieux que son Evangile ? Si tel est le cas, écrivez-moi !... Une dernière chose : l'Eglise ne vous plaît pas ? Elle est moche ?... Ça tombe bien, elle vous attend pour la rendre meilleure !...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Actes de foi

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    Et de la foi, qu'est-ce que vous en dites ?... Rien du tout ! Croire sans preuve, non merci ! Ca c'est pour les naïfs !... Ah, bon ... Vous circulez en voiture ? Quelle question ! Forcément, comme tout le monde !... Et vous avez la preuve noir sur blanc que vous n'aurez pas d'accident chaque fois que vous prenez le volant ? Bien sûr que non, je l'espère, c'est tout ! Donc vous faites un acte de foi ! Eh oui !... De même, quand vous allez au restaurant, vous n'avez pas la preuve que votre repas n'est pas empoisonné... non, vous ne l'avez pas ! Et cependant, vous le mangez ! Dès lors, cher monsieur, tous ces actes de foi que vous acceptez de faire quotidiennement, pourquoi vous obstinez-vous à ne pas les faire vis-à-vis de Dieu ? Croyez-moi, mon bonhomme, être athée ne va pas de soi. Cela demande aussi un acte de foi. Et un fameux ! Car finalement, à force de refuser le miracle d'une création voulue par Dieu, on finit par devoir accepter l'existence d'un nombre incalculable de « miracles » produits par le hasard !...

     Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Art « sacré » : Le triomphe de l'horizontalité

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    « Argument cher à Benoît XVI, le rapport entre la beauté et l’expression de la foi est souvent à l’honneur des conférences liturgiques internationales, avec malheureusement peu de fruit constatable. En France, où tout est toujours plus idéologique, ce rapport est rarement objet de recherche et de discussion mais plutôt de provocations plus dures qu’ailleurs, comme celles de Serrano et de Castellucci l’ont illustré. Il faut dire que de nombreux ecclésiastiques – bien encouragés par les officines de la culture d’État –, quand on leur demandait leur avis – ce qui est de moins en moins le cas (voir la récente affaire d’un tournage à sujet « religieux », particulièrement scandaleux, imposé au curé de l’église militaire du Val-de-Grâce) –, se sont faits les promoteurs convaincus du plus désacralisant des arts contemporains. Comme dans le domaine de l’art en général, il s’agit de subvertir un cadre esthétique classique par des œuvres contemporaines dont la signification provocatrice intrinsèque (dans le cas de l’art sacré, directement sacrilège) est ainsi démultipliée par l’outrage fait à l’écrin dans lequel elles sont perpétrées (en l’espèce église, cathédrale).

    Dans la ligne de publications concernant soit l’imposture de l’art contemporain en général, soit les violences qu’on inflige par lui au sacré, l’historien Philippe Conrad a réalisé une remarquable synthèse, très documentée, que nous sommes heureux de vous livrer cette semaine.

    Philippe Conrad est professeur d’histoire, collaborateur régulier de Spectacle du Monde, intervenant régulier des universités d’été de Renaissance catholique, et désormais aux commandes de la Nouvelle Revue d’Histoire. La réflexion qu’il nous propose met l’Église de France face à ses responsabilités en matière d’abandon du sacré au profit du profane, et qui plus est du profane contemporain, quitte à finir par se faire complice de la profanation qu’il représente idéologiquement...

    Philippe Conrad, comme notamment Aude de Kerros et Christine Sourgins, vise spécialement les provocations de l’art contemporain investissant le sacré. En soulignant que les clercs qui soutiennent cet investissement, le font par désir d’« évangéliser la culture contemporaine », sans se soucier du fait qu’elle est par nature antiévangélique. Mais à un niveau moins violent et tout aussi dévastateur, il y a la banalisation par l’adoption des formes étrangères les plus profanes. C’est ce que remarquait le directeur des Musées du Vatican, le professeur Antonio Paolucci qui, lors d’une présentation à Rome d’un ouvrage sur les églises construites dans l’Urbs depuis le Jubilé de l’an 2000 exprimait le jugement suivant : « Plus que de nouvelles églises, il semble s’agir de musées ou de grands magasins. Des lieux privés du sens du sacré, qui n’invitent pas à la méditation et sans aucune inspiration mystico-religieuse. »

    En tout cela, on est très proche de la question liturgique, car l’esthétique religieuse contemporaine (qui se veut contemporaine : il faut être de son temps !) se conjugue avec une liturgie dont le principal souci est d’être contemporaine. Cette esthétique adoptée par bien des clercs, profanatrice par provocation (Le Christ sur une chaise électrique, de Gap), mais souvent par la plus plate banalisation (les fauteuils de salon contemporain dans un chœur baroque, ou le baptistère-cendrier), est-elle autre chose que du snobisme, le snobisme des clercs qui commanditent des vêtements liturgiques à André Courrèges ou Jean-Charles de Castelbajac ? Ce qui va de pair dans l’intention et dans la réalisation avec une liturgie qui s’est mondanisée, pour être « de son temps ». Avec un grand nombre de degrés du côté de l’art et du côté de la liturgie, on peut dire qu’à un art sacré de la disparition de Dieu correspond une liturgie de la disparition du dogme. »

    Référence :
    paix-liturgique.org

    Ce n’est pas de se servir des matières ou des techniques contemporaines que l’on reproche à l’esthétique des vêtements, des objets, des meubles ou des édifices du culte d’aujourd’hui, mais d’être trop souvent sans grande inspiration religieuse. Il est vrai que les pastiches du gothique ou l’ « art » sulpicien du XIXe siècle ne valaient pas beaucoup mieux, encore qu’ils puissent traduire une piété sincère. On ne peut même pas en dire autant de l’art « religieux » sécularisé.

    3834903158.jpgSur ce thème, on peut aussi, à titre d'exemple, épingler (sur le site officiel des médias catholiques belges francophones) la déclaration péremptoire de l’abbé Michel Teheux, conseiller du projet de modernisation « look ikea » (photo) du chœur de la cathédrale de Liège : « Le principe de l’incarnation est fondateur de l’identité chrétienne, en art aussi. Il ne s’agit pas seulement de ‘faire moderne’, il s’agit d’une cohérence symbolique existentielle: toute expression chrétienne se doit d’être ‘actuelle’. L’évêque [ndb : Mgr Jousten, aujourd’hui émérite)] et le chapitre cathédral ont osé donner corps à cette cohérence. ». Avec l'argument d'autorité en prime, intimidant, non ? Michel Teheux est aussi l’auteur des nocturnales déployant trapézites, majorettes et chevaux de cirque dans le même « espace" (sacré?) …

     JPSC

  • 20-25 août : le Festival Saint Jean - "Trouvera-t-il la foi sur terre ?"

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    63.JPG

    Un événement unique au cœur de l'été
    5 jours inoubliables - 20-25 août
    dans l'esprit des JMJ,

    au sein de la Communauté Saint Jean, 
    des centaines de jeunes de 16 à 30 ans réunis par le Christ...
    … C'est le FESTIVAL SAINT JEAN !!

    Le Festival St Jean est né de l’idée un peu folle de quelques frères, suite aux JMJ de 1997 à Paris et de la demande toujours plus pressante des jeunes de rencontrer le Christ. Le Festival St Jean ce sont donc des minis JMJ, en attendant celles que le Saint Père propose aux jeunes du monde entier !
    Le Festival St Jean, c’est cinq jours autour des frères et sœurs de St Jean pour s’approcher de Jésus, Le rencontrer dans l’adoration perpétuelle et les sacrements, cinq jours pour se former afin d’être des chrétiens engagés et actifs dans notre monde, cinq jours pour rencontrer des témoins et renouveler notre ferveur, cinq jours de joie et de fêtes pour rencontrer d’autres jeunes désireux eux aussi de grandir dans leur foi.

    Détails et inscriptions : http://www.festivalsaintjean.com/index.php

    voir aussi : http://blog.jeunes-cathos.fr/2013/08/le-festival-saint-jean-trouvera-t-il-la-foi-sur-terre/

  • Autodestruction

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    Un nouveau billet de notre ami Jean-Pierre Snyers :

    Après avoir assisté à une conférence d'un prêtre que je ne nommerai pas (et qui n'est autre que l'abbé Ringlet), une brave dame a perdu la foi. « Si c'est ça que l'Eglise enseigne, j'abandonne ! ». Ce fait m'a été rapporté par le regretté Monseigneur Dangoisse qui, il est vrai, n'était pas un fan de ce conférencier en situation de dérapage incontrôlé... Autre chose. « La résurrection du Christ ne relèverait en fait que d'une somme de RUMEURS. Je sais aussi que la présentation de cet article de foi, à travers les IMAGES TROMPEUSES de résurrection, de sortie du tombeau, de passage à travers les murs etc, gênent un certains nombre de croyants »... Qui dit cela ? Un athée ? Un franc-maçon ? Un agnostique ? Non, un EVEQUE ! Lequel ? Monseigneur Jacques Noyer, évêque émérite d'Amiens. Ces deux tristes exemples parmi beaucoup d'autres, illustrent une réalité incontestable : le ver est dans le fruit ! Autodestruction ! Plus besoin d'attaques extérieures, nos clercs s'en occupent et cela, dans l'indifférence la plus totale ! Résultats de ce laxisme effrayant, de ce « mai 68 » interminable : séminaires et églises vides, vocations religieuses aussi florissantes que des salades sur une autoroute ! Remèdes proposés : changer les structures, réorganiser les paroisses... autant dire une aspirine pour soigner un cancer. Eh bien, quitte à « m'en mettre à dos », j'affirme que nous n'en sortirons pas si nous ne reconnaissons pas qu'il y a avant tout un problème de foi, de fidélité à l'égard du message légué par les apôtres. «  Par les apôtres ! » et pas par Bultmann, Küng ou Drewermann (pour qui la valeur historique de la Bible se limite à la couverture!). Sans cette prise de conscience, la descente aux enfers ne s'arrêtera pas. Oui, comme l'avait dit Paul VI (qui, hélas, s'est montré impuissant  face à l'incendie), « les fumées de Satan sont entrées dans l'Eglise » et le « prince de ce monde » ne cessera de rigoler qu'à partir du moment où on daignera enfin « mettre le doigt sur la plaie ». En attendant, le monde à l'envers continue : d'humbles laïcs se voient obligés de supplier leurs prêtres et leurs évêques d'être conformes à la foi catholique. Vous avez dit « paradoxe » ?...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Seigneur, sauve-nous de nos étroitesses d'esprit...

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    L'évangile du jour et l'homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (http://homelies.fr/)

    Mt 15, 21-28

    Jésus s'était retiré vers la région de Tyr et de Sidon. Voici qu'une Cananéenne, venue de ces territoires, criait : « Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit rien. Les disciples s'approchèrent pour lui demander : « Donne-lui satisfaction, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n'ai été envoyé qu'aux brebis perdues d'Israël. » 

    Mais elle vint se prosterner devant lui : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n'est pas bien de prendre le pain des enfants pour le donner aux petits chiens. - C'est vrai, Seigneur, reprit-elle ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, ta foi est grande, que tout se fasse pour toi comme tu le veux ! » Et, à l'heure même, sa fille fut guérie.

    Homélie (Archive 2007)

    Après la controverse musclée avec les pharisiens sur « la tradition des anciens » et sur la notion de « pur et impur » qui a « scandalisé » ses interlocuteurs (15, 12), Jésus se retire prudemment en un lieu où il est sûr que ses détracteurs ne le suivront pas, à savoir dans la région de Tyr et de Sidon, terre « impure » par excellence. Tout porte dès lors à penser que le passage que nous venons d’entendre prolonge l’enseignement précédent qui dénonçait les conceptions légalistes de la pureté.

    Une mère éplorée, qui a entendu parler du Rabbi de Nazareth et des miracles qu’il accomplissait, poursuit Jésus de ses supplications en faveur de sa fille. L’interpellation de cette femme cananéenne témoigne d’une étonnante connaissance de la tradition juive ; peut-être même le titre « Seigneur, fils de David » attribué à Jésus est-il une ébauche de foi, comme semble le confirmer la demande, puisqu’elle attend du « Seigneur » qu’il prenne autorité sur le démon qui tourmente sa fille.

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  • Empreintes de Dieu

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    Dieu existe-il ? Oui ? Non ? Peut-être ? « Peut-être », sûrement pas ! Dans la réalité, il n'y a pas de « peut-être ». Les choses sont ou ne sont pas. Ou vous êtes en train de lire ces lignes, ou vous ne les lisez pas, mais vous n'êtes pas « peut-être en train de les lire ». A une interrogation qui appelle un « oui » ou un « non », si vous répondez par l'affirmative ou par la négative, vous avez 50  chances sur cent d'avoir raison. Mais si vous rendez votre feuille blanche, vous êtes sûr d'avoir zéro. Logique ! Donc, Dieu existe ou il n'existe pas. Eh oui, mais comment le savoir ? Dieu ? Jamais vu ! Alors quoi ? Faut-il en déduire qu'il n'existe pas ? Non ! Pourquoi ? Prenons un exemple...Imaginons que vous débarquez sur une île dans le but de savoir si elle est habitée. Constatation : personne à l'horizon. Déduction : aucun citoyen sur cette île. Sauf si... Sauf si vous constatez qu'il y a des traces d'une présence humaine. Des pas dans le sable ? Une cabane ? Une inscription sur un arbre ? Voilà qui vous dira que vous n'êtes pas seul, que quelqu'un vit à cet endroit. Vous me voyez venir. Vous devinez ma question qui est : y-a-t-il des traces de l'existence de Dieu, des empreintes qui peuvent nous montrer qu'il n'est pas idiot de croire en lui ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous ennuyer trop longtemps, je n'en prendrai que trois.

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  • Constitution d'un groupe de fidèles en vue de demander la béatification du Roi Baudouin

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    1612642655.jpgOn évoque souvent la possible béatification du roi Baudouin, et même sa canonisation. Pourtant, lorsqu'on tente de savoir si quelque chose de concret a été mis en oeuvre en vue de l'obtenir, on ne reçoit pas de réponses claires. C'est pourquoi nous avons ouvert un groupe sur facebook en vue de réunir des personnes prêtes à s'engager pour demander à l'archevêque de Malines-Bruxelles, ordinaire du lieu, qu'il soit procédé à une enquête préalable. Rejoignez-nous! Par ailleurs, tout témoignage attestant l'obtention d'une grâce reçue par l'intercession du Roi sera évidemment le bienvenu.

    https://www.facebook.com/groups/561229007268342/

  • Rien que la bible

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    On le sait, les témoins de Jéhovah et les protestants reprochent aux catholiques de croire en la Tradition. La Bible et rien que la Bible !.  Seulement voilà, j'ai une mauvaise nouvelle à leur communiquer. Ne leur en déplaise, la Bible elle-même n'est pas biblique ! Que veux-je dire ? Que je mets au défi  les disciples de Luther et les   témoins  de... « Jéhovah » (mot apparu pour la première fois au Moyen Age!) de me prouver par la Bible que les livres qui y figurent doivent y figurer ! Où est la liste reprenant le canon de l'ancien ou du nouveau testament ? Nulle part dans l'Ecriture ! Un comble ! Ainsi, dans sa Parole, Dieu ne nous dit pas quels sont les textes qu'il considère comme authentiques et inspirés. Alors qui l'a dit ? Qui a discerné le vrai du faux ? L'Eglise catholique, IV siècles après Jésus-Christ. Très embêtant ! Car si on considère que  Dieu ne voulait pas cette Eglise, pourquoi l'a-t-il choisie pour définir et protéger sa propre Parole ? Curieux comportement ! Autre chose.  Quand le Christ a dit à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise », il savait bien (c'était dans le plan divin) qu'en parlant ainsi  il donnerait naissance au catholicisme.  Et s'il ne le voulait pas, pourquoi s'est-il exprimé de la sorte ? Exemple : Si je sais qu'en prononçant une telle phrase, elle va être mal comprise et aboutir à des conséquences que je ne veux pas, soit je me tais, soit je dis autre chose. Logique, non ? A moins de croire en un Dieu qui s'est moqué de nous ou qui n'est pas capable de s'exprimer clairement, j'avoue que je ne comprends pas. Encore autre chose.  « La Bible et rien que la Bible, interprétée (par soi-même) à la lumière de l'Esprit Saint  » , disent nos amis de la réforme.  Allons bon ! Quand on voit la multitude (pour ne pas dire les myriades) de dénominations protestantes, on se dit que l'Esprit Saint n'a pas peur de se contredire ! Passons... Venons-en à une autre considération. Donc, chacun doit interpréter l'Ecriture à sa manière. Tout le monde est Pape (sauf le Pape) ! A nouveau, un problème. Eh oui, car pour interpréter la Bible, il faut savoir lire (ce qui ne fut pas le cas de la majorité des gens durant des siècles et des siècles) et pour la lire, il faut en posséder une. Aujourd'hui c'est facile, mais avant Gutenberg, pas d'imprimerie. De la Genèse à l'Apocalypse, tout était recopié à la main. Vous vous rendez compte ? A moins de croire que les copistes faisaient leur boulot à une vitesse supersonique, comment voulez-vous que chaque citoyen puisse obtenir une Bible ?  Et pourtant, même dans ces conditions, le message chrétien s'est toujours transmis. Grâce à ce canal qu'est l'Eglise (qui, depuis le début a du faire face aux hérésies), chaque génération a pu connaître Jésus-Christ : Christ qui, n'ayant jamais écrit ni demandé d'écrire, s'est contenté de fonder une institution  déjà deux fois millénaire. Conclusion : Enlevez la Tradition et la Bible disparaît du même coup !  

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Si seulement Marie était connue !

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    Selon le Père Faber, Marie est très loin d'être assez connue ou aimée, au grand détriment des âmes:

    " La dévotion envers elle est faible, maigre et pauvre. Elle n'a aucune foi en elle-même. C'est pourquoi Jésus n'est pas aimé, les hérétiques ne sont pas convertis, l'Église n'est pas exaltée; des âmes, qui pourraient être saintes, dépérissent et dégénèrent, les sacrements ne sont pas fréquentés comme il se doit ou les âmes ne sont pas évangélisées avec zèle. Jésus est peu connu, parce que Marie est laissée dans l'ombre. Des milliers d'âmes périssent parce qu'on les tient éloignées de Marie. Cette ombre indigne et misérable, que nous appelons notre dévotion à la bienheureuse Vierge, est la cause de toutes ces lacunes et de tous ces obscurcissements, ces maux, omissions et relâchements. Cependant, si nous devons en croire certaines révélations de saints, Dieu demande avec instance une dévotion plus grande, plus large, plus solide envers sa bienheureuse Mère, une dévotion tout autre...Qu'un homme veuille seulement essayer cette dévotion pour lui-même, et sa surprise à la vue des grâces qu'elle apporte avec elle, et des transformations qu'elle opère en son âme, le convaincront bientôt de son efficacité, presque incroyable autrement, pour le salut des hommes et la venue du royaume du Christ."

    " À la Vierge puissante, il est donné d'écraser la tête du serpent; aux âmes unies à elle, il est donné de vaincre le péché. En cela nous devons croire d'une foi inébranlable, avec une ferme espérance.

    Dieu veut tout nous donner. Tout dépend maintenant de nous, et de vous par qui tout est reçu et gardé soigneusement, par qui tout est transmis, ô Mère de Dieu! Tout dépend de l'union des hommes avec celle qui reçoit tout de Dieu." (Gratry)

    Du Manuel officiel de la Légion de Marie : http://www.smlm.org/manuel.php