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International - Page 209

  • De l’écran à la croix : des films inspirants pour méditer et prier

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    SAJE2.pngSur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau », ce billet rédigé par Adélaïde Pouchol, suite à un entretien avec Hubert de Kerangat (photo), responsable marketing de SAJE Distribution le 20 avril 2019 :  

    « Qui n’a pas vu au moins un film distribué par Saje ? Des Cristeros à Cristina Noble en passant par Dieu n’est pas mort, la société de distribution propose depuis 7 ans maintenant des films d’inspiration chrétienne. Aujourd’hui, SAJE anime également une communauté de prière sur Hozana.org, un moyen de créer un lien encore plus fort entre culture et foi.

    Pouvez-vous présenter SAJE Distribution en quelques mots ?

    SAJE Distribution est une société de distribution de films d’inspiration chrétienne au cinéma, en DVD, VOD et télévision. Notre métier est d’importer des films d’inspiration chrétienne produits à l’étranger, en France et plus généralement dans les pays francophones. Nous sommes également une agence de marketing communication pour d’autres distributeurs ou producteurs qui travaillent sur des films/spectacles qui touchent à la foi. Nous nous appuyons notamment sur les réseaux de paroisses partout en France. 

    Et s’il fallait résumer le travail de SAJE en trois chiffres (nombre de films distribués depuis le début, etc…) ?

    15 films distribués au cinéma qui ont cumulé plus de 460 000 entrées.

    Plus de 50 DVD à notre catalogue.

    Une plateforme VOD qui propose plus de 60 titres différents.

    SAJE anime une communauté de prière et de réflexion sur la plateforme chrétienne Hozana.org, en lien avec les thématiques des films que vous distribuez. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce que vous proposez à travers cette communauté de prière ?

    Notre souhait est d’avoir une communauté de priants qui nous soutienne spirituellement. Notre désir est avant tout d’annoncer la Bonne Nouvelle au grand public. Si nous oublions le moyen le plus puissant pour y arriver, nous mettons de côté l'essentiel. À ce jour, plus de 1800 personnes sont liées à cette communauté. Nous proposons 1 à 2 fois par mois une réflexion de fond sur un film que nous sortons au cinéma ou bien encore en DVD. C’est également l’occasion pour la communauté de prier pour des intentions particulières. Nous sortons des films sur des thèmes variés comme le pardon, l’Église, la Bible, la foi etc. Tous ces thèmes peuvent rejoindre personnellement les membres de la communauté de prière.

    L’ADN de SAJE, c’est de faire le lien entre culture et foi. Pensez-vous qu'un film puisse nous rendre plus saint ?

    Oui, c’est notre conviction profonde. Les films que nous sélectionnons sont souvent édifiants, et beaucoup des histoires vraies que nous diffusons sont celles de grands saints. Rien de tel que la fréquentation des saints pour se sanctifier, n’est-ce pas ?  

    Et pour finir, si vous deviez choisir un coup de cœur parmi les films distribués par SAJE ces derniers mois, quel serait-il ?

    Tout simplement, le film de fiction inédit que nous sortons en ce moment sur Popieluzko. C’est un film bouleversant qui retrace avec une grande fidélité le destin de ce martyr du communisme. Le film ne pouvait malheureusement pas sortir en salle car il a déjà 10 ans. Mais nous le proposons de manière exclusive en projections publiques sur grand écran, éventuellement suivies d’un débat, dans le cadre de séances « Ciné Cult’ ». Ces projections s’organisent à la demande des paroisses, des établissements scolaires, ou des associations, dans leurs locaux via un vidéo projecteur équipé d’une bonne sono. Le film est projeté à partir d’un DVD que SAJE envoie à l’équipe qui organise la séance. Nous préconisons que la séance soit payante, comme au cinéma, parce qu’en général, ce qui est gratuit est sans valeur. Nous proposons pour cela une billetterie en ligne. Comme avec une salle de cinéma, SAJE partage les bénéfices de la soirée avec l’association qui organise la projection, ce qui permet de rémunérer non seulement les producteurs et distributeurs du film, mais aussi l’association organisatrice pour qui ce type d’événement peut devenir un moyen d’élargir son réseau et de récupérer des ressources supplémentaires. Très concrètement, pour organiser une projection de Popieluzko près de chez soi, il suffit de nous contacter, via notre site ou directement en passant par Aude : sajedistribution@gmail.com - 01 58 10 75 01.

    Ref. De l’écran à la croix : des films inspirants pour méditer et prier

    JPSC

  • De 2010 à 2017, l'Eglise a connu une évolution contrastée dans le monde

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    De Vatican News :

    L’Église catholique dans le monde entre 2010 et 2017: une évolution contrastée

    L’Osservatore Romano a publié ce jeudi 25 avril un article sur l’évolution des statistiques de l’Église catholique dans le monde entre 2010 et 2017. Il montre des résultats contrastés, mettant en évidence la progression globale du nombre de catholiques mais aussi une forte diminution du nombre de consacrés, et une chute du nombre de séminaristes en Europe et en Amérique.

    La population catholique dans le monde a sensiblement augmenté entre 2010 et 2017, passant de 1,196 milliard en 2010 à 1,313 milliard en 2017, soit une augmentation de 9,8%. Tous les continents voient le nombre de catholiques augmenter, mais avec de fortes différences de rythme : +26,1% en Afrique, +12,4% en Océanie, +12,2% en Asie, +8,8% en Amérique et seulement +0,3% en Europe. Ces différences s’expliquent essentiellement par deux facteurs : les tendances démographiques de fond, et la sécularisation qui touche particulièrement certains pays européens dans lesquels certains couples, même ceux de culture catholique, renoncent à faire baptiser leurs enfants.

    Selon les chiffres de 2017, la proportion des catholiques dans la population globale varie de 3,3% en Asie à 63,8% en Amérique. Mais ce continent affiche de fortes différences selon les aires culturelles et géographiques: les baptisés catholiques représentent 86,6% de la population en Amérique du Sud, 84,6% en Amérique centrale et dans les Antilles, et seulement 24,7% en Amérique du Nord. En Europe, les catholiques représentent 39,7% de la population.

    Les circonscriptions ecclésiastiques ont augmenté de 2966 en 2010 à 3017 en 2017, et le nombre des évêques est passé de 5104 à 5389, soit une hausse de 5,6%. Ce chiffre inclut les évêques émérites, retirés du gouvernement effectif de leurs diocèses, dont le nombre est voué à augmenter en raison de la hausse de l’espérance de vie.

    Fin 2017, l’Église catholique recensait 414 582 prêtres, incluant les religieux comme les diocésains. L’augmentation du nombre de prêtres en Afrique et en Asie ne compense pas tout à fait leur diminution en Europe et en Océanie, ni la stagnation en Amérique. Après une phase d’augmentation des ordinations sacerdotales de 2010 à 2014, les années suivantes ont montré une diminution globale. Il faut toutefois relever le cas particulier de l’Afrique, avec une augmentation spectaculaire de 23,7% du nombre de prêtres, passant de 37 527 en 2010 à 46 421 en 2017. L’Asie du Sud et de l’Est  et l’Amérique latine voient aussi augmenter leur nombre de prêtres, qui diminue par contre en Europe, en Amérique du Nord, en Océanie et au Moyen-Orient.  

    Sur l’ensemble de la planète, le nombre de prêtres religieux a diminué sur la période alors que le nombre de prêtres diocésains a progressé. Le nombre de séminaristes tend toutefois à baisser, passant d’un pic de 120 000 en 2011 à environ 115 000 en 2017.

    Le développement du diaconat permanent et des missionnaires laïcs

    Le nombre de diacres permanents a connu une forte progression de 18,5% entre 2010 et 2017, passant précisément de 39 564 en 2010 à 46 894 en 2017, mais ils se concentrent très majoritairement en Europe et en Amérique. L’Afrique, l’Asie et l’Océanie ne regroupent que 3% des diacres permanents recensés dans le monde. Ces différences se retrouvent dans les ratios du nombre de diacres par rapport aux nombres de prêtres, de 1 pour 100 en Afrique à 25 pour 100 en Amérique.

    Les hommes religieux non-prêtres sont de moins en moins nombreux, avec une diminution de 5,7% entre 2010 et 2017. Il sont environ 50 000 dans le monde. L’Europe en rassemble environ 15 000, soit la proportion la plus importante par rapport aux autres continents, mais avec une forte diminution de près de 16% sur la période.

    Les religieuses ayant effectué leurs vœux étaient 648 910 en 2017, ce qui représente une forte diminution de plus de 10% par rapport à 2010. L’Europe et l’Océanie enregistrent des baisses de plus de 19% en sept ans, la diminution est de 16% en Amérique, alors que l’Afrique enregistre une augmentation de 11,5% et l’Asie de 4,6%. Les Instituts séculiers enregistrent sur la période une baisse significative du nombre de membres, avec une diminution de 15,5%, passant de 26 800 membres (hommes et femmes) à 22 642.

    Le nombre de missionnaires laïcs a en revanche augmenté de plus de 6%, passant de 335 500 à 355 8000, mais cette réalité se concentre essentiellement en Amérique. Les statistiques officielles de l’Église catholique recensent également 3,12 millions de catéchistes, avec une légère baisse sur la période en Amérique et en Europe et une augmentation en Asie et en Afrique.

    L’ensemble de ces données corrobore une diminution du poids de l’Europe dans les dynamiques à l’œuvre dans l’Église catholique, qui rejoignent en partie les tendances démographiques de fond, alors que l’Afrique et l’Asie montent en puissance.

  • Nations Unies : le Saint-Siège défend le droit à la vie des enfants nés de viols de guerre

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    De Vatican News :

    ONU: le Saint-Siège défend le droit à la vie des enfants nés de viols de guerre

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé mercredi 24 avril une résolution contre le viol comme arme de guerre, un fléau répandu dans les conflits armés qui touchent en premier les femmes et les enfants. Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège près de l’ONU à New York, est intervenu en particulier au sujet des enfants.
     
    La question des enfants conçus par des viols de guerre a été l'un des sujets abordés par Mgr Bernardito Auza, Observateur permanent du Saint-Siège, lors du débat qui a précédé le vote et auquel le secrétaire général António Guterres, et les lauréats du prix Nobel de la paix, Nadia Murad et Denis Mutwege, ont pris part.Mgr Bernardito Auza a réitéré sa ferme condamnation de ces «atrocités inacceptables» commises par des bandes armées, des terroristes, mais également des armées régulières, y compris, dans certains cas, des militaires envoyés par les Nations Unies «au service de la noble cause de la paix et de la sécurité».L’observateur permanent a également attiré l’attention sur le problème des enfants résultant de violences sexuelles dans les zones de conflit: «Les droits humains de ces enfants doivent être respectés et garantis, Selon le Saint-Siège, ces jeunes vies innocentes devraient être accueillies, aimées, non stigmatisées ni rejetées. On ne devrait pas non plus leur refuser le droit de naître», a-t-il soutenu.

    Aider les victimes à trouver la guérison et l'espoir

    Mgr Auza a ensuite conclu en souhaitant que l'attention évoquée par le débat ouvert à l'ONU sur ce thème dramatique puisse aider les survivants et les victimes à trouver la guérison et l'espoir et à servir «la mise en place de mécanismes plus solides permettent de traduire en justice ceux qui ont commis cette violence ».Après cette déclaration le Conseil de sécurité des Nations Unies a approuvé une résolution visant à lutter contre le viol en temps de guerre par 13 votes favorables. La Chine et la Russie se sont abstenues. Dans ce projet figurait un paragraphe impliquant d'offrir «une gamme complète de soins de santé, notamment sexuelle et procréative» prévoyant l'avortement après un viol. Après échanges, le texte a finalement été adopté sans référence abortive.
  • Les chrétiens d'Asie vont-ils connaître le même sort que les chrétiens d'Orient ?

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    Du site Atlantico.fr :

    DIFFICILES LEÇONS
    Sri Lanka : les chrétiens d’Asie vers un destin similaire à ceux d’Orient ?

    Joël Guerriau : C'est un événement inattendu dans la mesure où le Sri Lanka n'est pas la terre la plus exposée au risque terroriste. On ne peut noter que l'horreur du bilan qui pourrait encore augmenter qui fait état de 290 morts dont 35 étrangers et plus de 500 blessés. C'est d'autant plus inattendu que, lorsque l'on y vit aujourd'hui, le Sri Lanka ne donne pas du tout cette impression d'être exposé à un risque terroriste. La communauté française sur place ne se sent absolument pas en danger. L'intolérance n'a plus de frontières, ce qui vient de se produire là est dramatique et prouve, s'il y avait encore besoin de preuves, que le terrorisme frappe n'importe où.

    A l'heure où je m'exprime aucune revendication n'a pour l'instant été faite. Toutefois le caractère terroriste fait peu de doutes au regard des inquiétudes exprimées par le chef de la police locale sur cette question il y a une dizaine de jours (qu'un mouvement islamiste appelé NTJ projetait des "attentats suicides contre des églises importantes") et le fait que des Sri-lankais soient partis se battre en Irak et en Syrie par le passé. Le terrorisme dans la région n'est évidemment pas un phénomène nouveau tout comme les attentats suicides au Sri Lanka mais cela réveille forcément de douloureux souvenirs.

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  • USA : la Caroline du Sud et le Texas légifèrent pour protéger les bébés survivant à un avortement

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    USA : DEUX ETATS LÉGIFÈRENT POUR PROTÉGER LES BÉBÉS SURVIVANT À UN AVORTEMENT

    sur genethique.org

    Aux Etats-Unis, lundi et mardi dernier, la Chambre des représentants, puis le Sénat de la Caroline du Nord ont voté un projet de loi imposant aux médecins et infirmières de soigner les bébés nés vivants après un avortement tardif, comme tout nouveau-né, sous peine de sanctions pénales.

    Un porte-parole du gouverneur démocrate Roy Cooper, a critiqué la mesure. Ce qui laisse à penser que le gouverneur pourrait opposer son veto à la loi. Pourtant, les républicains, favorables à cette mesure, ont déclaré que cela dépassait le cadre de l'avortement puisqu’il s’agit de protéger un bébé né vivant.

    Au Texas, la semaine dernière, un projet de loi semblable intitulé the Texas Born Alive Protection Act,destiné à « renforcer les protections accordées aux bébés qui survivent à un avortement », a été approuvé par 93 voix contre 1 à la Chambre des représentants, et par 21 voix contre 10 au Sénat.

    Pour aller plus loin :

  • Semaine Sainte et Notre-Dame de Paris : Le service public de la transcendance

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    Iborra.jpgLe Jeudi Saint, l'abbé Eric Iborra a prononcé en l'église Saint-Eugène-Sainte Cécile de Paris un vibrant sermon reliant les événements à Notre-Dame de Paris à la Semaine Sainte.  « Nous ne pouvons en rester à notre tristesse, rappelle ainsi l'abbé Iborra, nous sommes stimulés par l’espérance théologale ».Lu sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    "Nous voici rassemblés ce soir pour commémorer le dernier repas du Seigneur avec ses disciples. Ce repas, qui est aussi celui de sa Pâques, de son passage sacrificiel vers le Père. Ce repas où il manifeste déjà le plus grand amour dont il comble ceux dont il veut faire ses frères en s’abaissant à leur laver les pieds, lui le Maître et Seigneur. Ce repas, enfin, où il fait des onze les ministres qui devront réitérer le sacrifice du Vendredi Saint sous la forme du pain et du vin du Jeudi Saint. Onze, puisque Judas s’en est allé, lui, le symbole de tant de serviteurs indignes à venir tout au long de l’histoire de l’Église.

    En commémorant ce soir l’institution de l’Eucharistie, nous commémorons aussi, en effet, l’institution du sacerdoce. La tradition liturgique a voulu, en ce jour, qu’il soit mis en relief en réunissant tout le clergé autour de l’évêque à l’occasion de la bénédiction des huiles saintes dans l’église-mère du diocèse. C’est d’ailleurs S. Jean de Latran, la cathédrale de Rome, qui est l’église stationnale de la messein cena Domini. Chaque eucharistie célébrée ne peut l’être qu’en lien de charité avec l’évêque car, disait S. Cyprien de Carthage au 3e siècle, ubi episcopus, ibi ecclesia : là où est l’évêque, là est l’Église. Et pourtant c’est à S. Sulpice que le clergé parisien s’est retrouvé hier soir pour la messe chrismale, puisque l’église-mère du diocèse n’était plus que ruine fumante.

    Permettez-moi ce soir de vous partager quelques réflexions nées de la rencontre de cet événement avec notre Semaine Sainte. Cet événement qui a causé une émotion sans pareille et cela bien au-delà du double cercle des catholiques et des Parisiens. Émotion causée bien sûr par la brutalité du sinistre et le caractère apocalyptique de l’incendie qui a ravagé la charpente, abattu la flèche et fait croire un moment à l’effondrement prochain de tout l’édifice. En contemplant la carcasse de la cathédrale le lendemain, du pont des Tournelles, je me suis rappelé que j’y avais été ordonné prêtre il y a bientôt trente ans...

    L'homme reste finalement petit

    La première réflexion que je voudrais partager est celle-ci : au XXIe siècle, l’homme soit-disant augmenté, riche en technologie de toute sorte, reste finalement très petit face aux éléments en furie. Il a fallu, vous le savez, une quinzaine d’heures à un demi-millier de pompiers pour circonscrire cet incendie de fin du monde. Nous avons vu se déchaîner un combat terrifiant entre les quatre éléments cosmiques : le feu, attisé par l’air, opposé à la pierre des voûtes et à l’eau que les hommes tiraient du fleuve. Tableau digne de l’antique où les Anciens auraient vu l’expression de la colère des dieux.

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  • Sri Lanka : près de 300 morts et 500 blessés

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    Du site de la RTBF :

    Sri Lanka : le bilan des attentats de dimanche grimpe à 290 morts et 500 blessés

    Environ 290 personnes ont été tuées et 500 blessées dans les attentats suicide du dimanche de Pâques au Sri Lanka, selon un nouveau bilan annoncé lundi par la police locale."Le bilan est autour de 290 (morts) et 500 blessés", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police Ruwan Gunasekera.

    24 personnes ont été arrêtées en lien avec cette vague d'attaques, qui n'ont pas été revendiquées à ce stade, a-t-il ajouté. Dimanche, en quelques heures, des bombes ont semé mort et désolation dans quatre hôtels et trois églises, en pleine messe de Pâques, en plusieurs endroits de l'île d'Asie du Sud, qui n'avait pas connu un tel déchaînement de violence depuis la fin de la guerre civile il y a dix ans.

    Huit explosions au total ont frappé dimanche le Sri Lanka. Du Vatican aux États-Unis en passant par l'Inde, ces attentats ont soulevé un émoi mondial. Plusieurs dizaines d'étrangers ont été tués dans ce pays prisé des touristes pour ses plages idylliques et sa nature verdoyante. Leur nombre exact "est difficile à déterminer. Autour de 37 (étrangers) sont morts, sur lesquels 11 ont été identifiés. Certains des corps sont mutilés et il est compliqué de les identifier", a déclaré à l'AFP un responsable des Affaires étrangères.

    La police a annoncé lundi qu'une "bombe artisanale" avait été trouvée tard dimanche sur une route menant vers le principal terminal de l'aéroport de Colombo et qu'elle avait été désamorcée avec succès par les forces aériennes sri-lankaises. L'aéroport reste ouvert sous haute sécurité suite aux attentats. Environ 1,2 million de catholiques vivent au Sri Lanka, un pays de 21 millions d'habitants où les chrétiens représentent 7% de la population, majoritairement bouddhiste (70%). Le pays compte également 12% d'hindous et 10% de musulmans.

    Ce carnage cause-t-il autant d'émoi que l'incendie de Notre-Dame? Tant de morts, tant de blessés déchiquetés par les bombes des assassins... Et ce sont des frères chrétiens qui, comme nous, s'étaient rendus à l'église pour y fêter le Christ ressuscité. Notre coeur est lourd. Savourer la joie pascale dans de telles circonstances n'est pas vraiment évident. 

  • RDC : l'archevêque de Kinshasa encore sévère dans son message de Pâques après les élections

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    Lu sur le site web de la RTBF : 

    Ambongo 5cbcdc299978e253477b2bbb.jpg«L'archevêque de Kinshasa, l'un des voix de l'église catholique très influente en République démocratique du Congo, a estimé que les "récents événements socio-politiques n'ont pas beaucoup réalisé les rêves de notre peuple", dimanche dans son message de Pâques, trois mois après la première alternance à la tête de l'État.

    "Dans notre pays, nous célébrons cette fête dans un contexte où les désespoirs gagnent de plus en plus les cœurs des congolaises et de congolais", a déclaré l'archevêque de Kinshasa, qui conteste le résultat officiel de l'élection du 30 décembre 2018 et la victoire de l'opposant Félix Tshisekedi.

    L'archevêque a récemment déclaré que M. Tshisekedi "a été désigné par l'ancien président" Joseph Kabila, ce qu'affirme et dénonce aussi l'autre opposant Martin Fayulu qui revendique la victoire. "En même temps, nous sentons que nous devons le soutenir", avait ajouté l'archevêque de Kinshasa dans un entretien à Jeune Afrique après une tournée aux États-Unis et en Europe.

    "Il y a quelques temps, les espoirs de tout un peuple ont été brisés et sacrifiés sur l'autel des intérêts et calculs égoïstes de quelques personnes, créant ainsi frustration et découragement", a-t-il détaillé dans son message pascal. "Pire encore, nous constatons que les conditions d'une société de paix et de justice traînent encore à advenir", a-t-il ajouté. "Et les événements socio-politiques de ces derniers jours ne font qu'entretenir un climat d'incertitude pour un lendemain meilleur en RDCongo".

    Les récentes élections au sénat, entachées d'accusation de corruption, ont conforté la majorité parlementaire de l'ex-président Joseph Kabila, de même que l'élection des gouverneurs à la tête de 24 des 26 provinces.

    "Ne laissez pas la haine, le tribalisme, la corruption ainsi que ses effets, la division (...) gagner vos cœurs. Malheureusement, c'est vers cette direction que beaucoup veulent conduire le peuple congolais", a-t-il conclu.

    Le président Tshisekedi a assisté dimanche à la messe de Pâques dans la cathédrale Notre-Dame de Kinshasa en présence de l'ex-archevêque Laurent Monsengwo, une autre voix très critique du régime Kabila. "Que les médiocres dégagent", avait lancé Mgr Monsengwo début janvier 2018 après la répression sanglante d'une première marche catholique anti-Kabila. »

    Ref. RDC : l'archevêque de Kinshasa encore sévère dans son message de Pâques après les élections

    Le Medvedev de Kabila n’a aucune latitude qui lui permettre de faire longtemps illusion, même aux yeux de populations immatures. Combien de temps encore va durer cette supercherie qui ne trompe personne ?

     JPSC

  • Pâques de deuil pour les chrétiens du Sri Lanka

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    Lu sur le site de la Libre :

    Explosions dans des hôtels et églises au Sri Lanka: le bilan s'alourdit à 137 morts

    Au moins 137 personnes, dont neuf étrangers, ont péri dans la série d'explosions qui ont frappé dimanche trois églises et trois hôtels du Sri Lanka, a annoncé une source policière (...).

    On dénombre en outre des centaines de blessés, selon des sources hospitalières.

    Deux déflagrations se sont notamment produites dans l'église Saint-Anthony de Colombo et l'église Saint-Sébastien de Negombo, une localité au nord de la capitale.

    Au moins 160 personnes blessées dans l'explosion de l'église Saint-Anthony ont été admises à l'Hôpital national de Colombo, a déclaré (...) un de ses responsables.

    La police a précisé qu'au total six lieux avaient été le théâtre d'explosion et, dans la capitale, trois hôtels de luxe et une église.

    Au moins une des victimes a péri dans le Cinnamon Grand Hotel de Colombo, situé près de la résidence officielle du Premier ministre, a indiqué (...) un responsable de cet établissement, qui a précisé que l'explosion s'était produite dans un restaurant.

    Outre l'église de Negombo, au nord de Colombo, une troisième église, située à Batticaloa (est), a également été prise pour cible. Un responsable de l'hôpital local a affirmé que 300 personnes avaient été blessées.

    "Attentat contre notre église, s'il vous plaît, venez nous aider si des membres de votre famille s'y trouvent", peut-on lire dans un message en anglais posté sur le compte Facebook de l'église Saint-Sébastien de Katuwapitiya, à Negombo.

    Le Sri Lanka est un pays à majorité bouddhiste, et les catholiques sont estimés à 1,2 million sur une population totale de 21 millions d'habitants.

    Le pays compte environ 70% de bouddhistes, 12% d'hindouistes, 10% de musulmans et 7% de chrétiens.

    Les catholiques sont perçus comme une force unificatrice car on en trouve chez les Tamouls comme chez la majorité cinghalaise.

    Certains chrétiens sont cependant mal vus parce qu'ils soutiennent des enquêtes extérieures sur les crimes de l'armée srilankaise contre les Tamouls pendant la guerre civile qui s'est achevée en 2009.

    Selon les Nations unies, le conflit de 1972 à 2009 a fait de 80.000 à 100.000 morts.

    Vingt ans après Jean Paul II, le pape François avait réalisé une visite dans l'île en janvier 2015 au cours de laquelle il avait célébré une messe devant un million de participants rassemblés à Colombo.

    La police de la capitale, donnant le chiffre d'un million, avait estimé qu'il s'agissait de la foule la plus importante rassemblée lors d'une manifestation publique. Le Vatican avait parlé pour sa part de plus de 500.000 personnes.

    Dans son sermon, le pape avait insisté sur la liberté de croire sans contrainte dans un pays blessé par les tensions ethniques et interreligieuses.

    Avant l'élection de François en mars 2013, le cardinal srilankais Malcolm Ranjith avait été cité comme un candidat possible au pontificat.

  • L'Eglise, le monde et les religions : pour comprendre les mutations substantielles en cours

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    Mutations substantielles

    Editorial (avril) de la de la Revue Catholica (le sommaire du n°143 est ICI) :

    Observations à propos de la Déclaration d’Abu Dhabi. Un processus, s’il est engagé et poursuivi de manière cohérente, ne devient lisible que s’il est examiné dans son ensemble, et sa prolongation dans la durée aide grandement à en identifier correctement le sens général, tout comme il permet de faire le tri entre contradictions, contournement des obstacles et continuité substantielle. De telles distinctions sont d’autant plus nécessaires que les intentions profondes ne coïncident pas forcément avec celles publiquement communiquées à l’origine. Et l’un des aspects principaux de la « réforme » bergoglienne est son manque de clarté. Au départ était annoncé un changement général de mentalité, manifesté par un ensemble de signes relayés par les médias : simplicité du mode de vie, fin des privilèges matériels et des honneurs inutiles des membres de la Curie, gestion rigoureuse des finances, efficacité administrative, miséricorde et ouverture à tous, petits et grands messages reprenant les thèmes à l’ordre du jour des organisations mondiales, comme par exemple l’encyclique Laudato si’. Tous ces efforts ont été largement salués, mais l’approbation unanime a fini par se fissurer.

    Au cours de l’été 2018, la revue de la gauche italienne MicroMega, dirigée par le philosophe Paolo Flores d’Arcais, a consacré un numéro entier autour du thème : « Pouvoir vatican. La révolution feinte du pape Bergoglio », marquant une déception réelle. Principal intervenant, le sociologue Marco Marzano (Université de Bergame) résumait ainsi ce qu’il considérait comme ayant été une construction fantasmée : « Quels sont les éléments qui ont fait qu’un évêque sud-américain à peine connu se soit transformé en une superstar mondiale, vénérée et intouchable ? Quatre acteurs au moins ont concouru à ce résultat : les sommets de l’Église qui, en lisant les signes des temps, ont choisi un pontife “populiste” ; la presse, qui a exalté démesurément et dès le premier jour toute parole, tout geste, toute action du pape argentin ; les catholiques progressistes, qui espèrent toujours que le concile Vatican II sera finalement appliqué ; et enfin la gauche politique et sociale qui, au long de ces années, s’est plusieurs fois mise à genoux devant le jésuite argentin. Et à tout cela il faut ajouter un cinquième acteur : la droite traditionaliste, dont la diabolisation des actes du pape ne fait qu’augmenter considérablement les effets d’un pontificat marqué en réalité par l’immobilisme. »

    Cette déception marquée concernait surtout l’organisation interne de l’administration vaticane, et le style de gouvernement, autoritaire, irrespectueux du droit, opaque et ne répondant jamais aux objections. Pourtant ces critiques ont suscité une réaction, qui n’est pas venue des défenseurs habituels du cours nouveau, mais des extrémistes de l’esprit du concile, en l’espèce ceux de Noi siamo Chiesa – homologue italien de Wir sind KircheNous sommes l’Église, etc. –, dont le « coordinateur national », Vittorio Bellavite, a attaqué les rédacteurs de MicroMega, leurs « préjugés » et leur « laïcisme idéologique stérile » les aveuglant sur la réalité. Sa critique porte sur les quatre premiers points retenus par Marco Marzano, puis il entreprend d’expliquer que le projet bergoglien n’est pas doctrinal mais pastoral, qu’il place au premier plan « l’évangile de la miséricorde, l’évangile du primat de la conscience », que tout cela prend du temps et qu’il convient de mesurer ce qui est fait dans la complexité d’un parcours quinquennal – sexennal désormais – et non sans entrer dans la compréhension subtile de la réalité[1].

    Lire la suite sur le site de la revue Catholica

  • Quand des dissidentes catholiques demandent que le Saint-Siège soit rejeté de l’ONU

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    De Rebecca Oas sur le site C-Fam :

    Des Féministes Frustrées, Dissidentes Catholiques, Demandent que le Saint-Siège soit Rejeté de l’ONU

    NEW YORK, le 22 mars (C-Fam) Des dissidents catholiques et leurs alliés demandent encore une fois à ce que le statut d’observateur du Saint-Siège à l’ONU soit révoqué. Lors d’un événement en marge de la Commission sur le Statut des Femmes (CSW), un groupe d’activistes, se faisant appeler “Catholiques pour les Droits de l’Homme”, a lancé une pétition pour que l’ONU rétrograde le statut du Saint-Siège. C’est le dernier volet en date d’une série d’efforts donquichottesques similaires lancés sporadiquement durant les dernières années, dont aucun n’a abouti.

    Le Saint-Siège est une cible régulière de telles campagnes en raison de son statut unique au sein du système de l’ONU, de l’autorité morale qu’il représente et de son historique de maintien d’alliances internationales contre les tentatives de création d’un droit international à l’avortement et contre la redéfinition des genres et de la famille. En attaquant le Saint-Siège, les groupes féministes sceptiques envers toutes les religions ont trouvé une cause commune avec les dissidents au sein de l’Église, tels les “Catholics for Choice” et les promoteurs de l’ordination des femmes. La récente résurgence du scandale des abus sexuels dans l’Église a apporté de l’eau à leur moulin.

    Toutefois, le Saint-Siège a un puissant soutien tant de la part d’individus que d’organisations ou d’états membres de l’ONU. En 1999, des dissidents catholiques pro-avortement avaient demandé que le Saint-Siège soit expulsé de l’ONU. Une déclaration en faveur du Saint-Siège a circulé, collectant plus de 4’000 signatures incluant les plus larges groupes protestants et musulmans du monde. Quand les attaques contre le Saint-Siège ont été renouvelées en 2014, C-Fam a relancé la déclaration lors d’une campagne qui a actuellement récolté plus de 6’800 signatures de groupes et 13’000 d’individus.

    Lors de l’événement CSW en parallèle, les orateurs incluaient un représentant des “Catholics for Choice” et une activiste de l’ordination des femmes.

    Le professeur Mary Ann Case a dit que les raisons principales de pourquoi le Vatican s’oppose aux “droits des femmes”, à la reconnaissance des orientations sexuelles et de l’identité de genre en tant que catégories de droits, sont les développements qui eurent lieu après 1965, lorsque le Concile Vatican II prit fin. En fait, les positions de l’Église sur l’avortement et la complémentarité des rôles masculins et féminins furent réitérées en réponse à de nouvelles formes d’opposition, qui n’ont cessé de croître durant le dernier demi-siècle.

    Dans son rapport sur le Saint-Siège à l’ONU, les “Catholiques pour les Droits de l’Homme” font remarquer que le Saint-Siège n’a ni signé, ni ratifié le traité de l’ONU contre toutes les formes de discrimination à l’encontre des femmes. Ils ont conjecturé que la raison était que “l’idéologie théologique du Saint-Siège était incompatible avec les buts du traité”. Tout au long du rapport, le groupe de “catholiques” dissidents affiche une plus grande déférence envers les documents de l’ONU qu’envers ceux de l’Église dont ils se réclament. Ceci inclut les avis non contraignants des membres du traité, tels que le Comité sur les Droits de l’Enfant, qui outrepasse son mandat en critiquant le Saint-Siège pour ses positions sur l’avortement et l’homosexualité.

    Lorsqu’il a été invité à s’exprimer sur la pétition contre le Saint-Siège, un porte-parole de l’ONU a dit que c’était aux états-membres de décider du statut d’observateur du Vatican.

    Traduction: Christophe Emery

  • Asia Bibi : toujours prisonnière au Pakistan ?

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    Du site m.dw.com :

    Asia Bibi: toujours «prisonnière» au Pakistan?
     
    Asia Bibi, une chrétienne qui a passé près de 10 ans dans le quartier des condamnés à mort pour blasphèmes, a été acquittée par le tribunal suprême du Pakistan en janvier. Mais Asia Bibi n'est toujours pas une personne libre et on ignore où elle se trouve.

    En janvier, le plus haut tribunal du Pakistan a confirmé sa décision d'octobre 2018 d'acquitter Asia Bibi, une femme catholique appauvrie, d'accusations de blasphème. Asia Bibi, une mère de cinq enfants, a été arrêtée en juin 2009 après que ses voisins se soient plaints qu'elle ait fait des remarques désobligeantes à propos du prophète Mahomet et de l'islam. Un an plus tard, Asia Bibi avait été condamnée à mort malgré la forte opposition de groupes nationaux et internationaux de défense des droits de l'homme.