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International - Page 209

  • Les cardinaux Brandmüller et Burke alertent tous les cardinaux sur les dangers de l’“Instrumentum laboris” du Synode amazonien pour le dépôt de la foi

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    05 septembre, 2019

    Synode amazonien : Brandmüller et Burke alertent tous les cardinaux sur les dangers de l’“Instrumentum laboris” pour le dépôt de la foi

    Les cardinaux Walter Brandmüller et Raymond Burke ont décidé de prendre les devants face aux prévisibles attaques contre la foi et la doctrine de l’Eglise lors du synode sur l’Amazonie qui se tiendra à partir du 6 octobre prochain en interpellant directement à l’ensemble de leurs confrères du collège cardinalice – en fait pour les rappeler à leur devoir de princes de l’Eglise. Chacun de son côté a pris la plume pour écrire une lettre, en italien,  adressée à chacun des autres cardinaux, pour les alerter quant à la « dissonance », voire le caractère « contraire » au dépôt de la foi de certaines affirmations contenues dans l'Instrumentum laboris du Synode sur l'Amazonie.

    Leurs lettres, dont la Catholic News Agency a eu connaissance, dénoncent avec gravité le « flou » du document, qui « semble » même en certains points, « au regard de l’enseignement authentique de l’Eglise, lui être contraire », a ainsi écrit le cardinal Brandmüller. Faut-il rappeler que celui-ci était également signataire, avec le cardinal Burke et les défunts cardinaux Caffarra et Meisner, des Dubia sur la l’exhortation apostolique Amoris laetitia – leurs questions n’ayant pas reçu de réponses à ce jour ?

    Le cardinal Brandmüller n’a pas hésité à faire référence à la manière dont les récents synodes sur la famille et la jeunesse ont déjà été l’occasion de manœuvres peu catholiques :

    « Comme le montre l’expérience de ces derniers synodes, il faut craindre que l’on tente non seulement de manipuler la session mais aussi d'exercer une forte pression sur elle », a-t-il averti.

    « Les formulations nébuleuses de l’Instrumentum, tout comme la proposition de créer de nouveaux ministères ecclésiastiques pour les femmes, et, surtout, la proposition de conférer l’ordination sacerdotale à des viri probati font surgir le fort soupçon de voir le célibat sacerdotal remis en question », selon le cardinal Brandmüller.

    Et d’invoquer comme preuve la participation au synode du cardinal brésilien Claudio Hummes, qui préside le Réseau ecclésial pan-amazonien (REPAM), institution qui, selon Mgr José Luis Azcona, évêque émérite de Marajó (Brésil), a joué un rôle majeur dans la rédaction du texte. REPAM fait depuis sa création à la suite de la publication de Laudato si’ la promotion de l’indigénisme au sein de l’Eglise, chantant les louanges du style de vie et des vertus des tribus primitives vivant dans leur milieu naturel dans la forêt amazonienne.

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  • RDC : "une Église qui donne la voix à un peuple sans voix"

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    De Laurence Desjoyaux sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    En RDC, un cardinal contre “les prédateurs”

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  • Voyage du pape en Afrique : pourquoi ce continent est le grand espoir de l'Église catholique

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    De Lebo Diseko sur le site BBC News Afrique :

    Le Pape François en Afrique : Le continent est-il le grand espoir de l'Église catholique ?

    Le pape François commence une visite en Afrique dans trois pays mercredi.

    Il s'agira de sa quatrième visite sur le continent depuis qu'il est devenu chef de l'Église catholique romaine en 2013.

    Son prédécesseur, le pape Benoît XVI, a effectué deux visites en Afrique pendant ses huit années de pontificat.

    L'importance de l'Afrique pour l'Église catholique peut se résumer en un mot : la croissance. L'Afrique a la population catholique qui croît le plus rapidement dans le monde, tandis que l'Europe occidentale, autrefois considérée comme le cœur du christianisme, est devenue l'une des régions les plus laïques du monde, selon le Pew Research Center basé aux États-Unis. 

    Beaucoup de ceux qui s'identifient comme chrétiens en Europe occidentale ne vont pas régulièrement à l'Église. En revanche, le christianisme, dans ses différentes dénominations, se développe dans toute l'Afrique.

    Le Pew Research Center prévoit que d'ici 2060, plus de quatre chrétiens sur dix seront en Afrique subsaharienne. Une étude publiée par le Center for Applied Research, basé aux Etats-Unis, a montré qu'entre 1980 et 2012, le nombre de catholiques dans le monde avait augmenté de 57% à 1,2 milliard, mais que la croissance en Europe n'était que de 6%, contre 283% en Afrique. "Je pense que l'avenir de l'Église catholique s'inscrit en Afrique", dit Nicolette Manglos-Weber, professeure adjointe de religion et société à l'École de théologie de l'Université de Boston.

    La construction d'écoles et d'hôpitaux

    La croissance en Afrique s'explique en partie par le fait que sa population globale augmente plus vite que celle de tout autre continent. Cependant, il y a d'autres raisons parmi lesquelles le fait qu'en faisant partie de l'Église catholique, les gens font partie "d'une institution sociale qui fournit beaucoup de soutien et de sécurité dans des endroits où la vie est précaire", souligne Mme Manglos-Weber.

    "L'Église fournit des hôpitaux, des écoles et d'autres services sociaux. Ce sont des choses que les gouvernements postcoloniaux en Afrique ont eu du mal à fournir à grande échelle." Le rôle des catholiques dans l'offre de tels services "dépasse de loin ce que les églises protestantes ou les communautés islamiques ont pu faire", ajoute Mme Manglos-Weber. 

    Le pape François a également augmenté la représentation africaine aux échelons supérieurs de l'Église catholique. Bien que la majorité des cardinaux viennent encore d'Europe et d'Amérique du Sud, il a nommé 10 cardinaux africains, contre six nommés par son prédécesseur. Le pape François est le premier pontife des pays du Sud, un terme utilisé pour décrire les pays à faible et moyen revenu en Afrique, en Asie et en Amérique latine.

    Le pape a déjà visité cinq pays africains: le Kenya, l'Ouganda, la République centrafricaine, l'Egypte et le Maroc. Et, pour sa présente tournée, le souverain pontife se rendra au Mozambique et sur les îles de Madagascar et de Maurice. Tandis que son prédécesseur a visité trois pays africains.

    "Le Saint-Père voulait un hôtel très simple et a rejeté le premier choix envoyé au Vatican, demandant un logement moins cher pour ses secrétaires, sous-secrétaires, évêques et cardinaux", a déclaré un responsable d'église au Mozambique, cité par les médias locaux. Lors de sa visite au Kenya en 2015, le pape François s'est rendu dans le bidonville de Kangemi, à la périphérie de la capitale, Nairobi, et a dénoncé ce qu'il a appelé "les nouvelles formes du colonialisme". Il a dit à la foule qu'il voulait "dénoncer les injustices que vous subissez", et a qualifié les bidonvilles de "blessures" infligées par l'élite.

  • Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique

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    De Nico Spuntoni sur le site de La nuova Bussola Quotidiana :

    Napier: "Afrique, l'avortement est la nouvelle forme de colonisation"

    04-09-2019

    "Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique de l'Afrique". À la veille du voyage apostolique du pape François au Mozambique et à Madagascar, la NBQ s'entretient avec le cardinal sud-africain Napier. "Je serais surpris que la légalisation de l'avortement n'ait aucun effet sur l'augmentation de la violence dans la société". Et sur les abus du clergé et l'homosexualité, cela confirme les propos de Benoît XVI: "La corrélation est là et la promotion des LGBT a provoqué l'effondrement des pratiques morales".


    La semaine dernière, les notes de Benoît XVI sur le sujet des abus sexuels dans l'Église sont de nouveau au premier plan. Le pape émérite, avec une brève note publiée dans la revue "Herder Korresponden", a répondu aux critiques de Birgit Aschmann, soulignant que, dans la réflexion de la professeure allemande sur le discours d'avril dernier, "le mot Dieu n'apparaît pas" dans son argumentation. Les notes de Ratzinger ont provoqué une intense discussion au sein de l'Église, et cela dure depuis des mois. La Nuova Bussola Quotidiana a pu recueillir l’opinion du cardinal Wilfrid Fox Napier sur la question. Dans cette interview, en plus de la déploration ratzingerienne concernant l'effondrement moral commencé en 68, l'archevêque métropolitain de Durban nous a présenté son point de vue sur certaines des questions les plus pertinentes pour la vie du continent africain. Point de vue que nous proposons aux lecteurs le jour du début de la Visite apostolique de François au Mozambique, à Madagascar et à l'île Maurice.

    Votre Eminence, que pensez-vous des notes du pape émérite sur le scandale des abus sexuels dans l'Église?

    Je partage pleinement ce que Benoît XVI a exposé dans ce texte. J'étais en Europe entre les années 60 et 70 et j'ai vu de mes propres yeux les effets dévastateurs de cette révolution sur votre continent et qui se sont étendus très rapidement au reste du monde. Je pense également que toute la culture de la promotion de l'homosexualité, qui fait partie intégrante de cette révolution, a été un facteur déterminant dans l'effondrement des pratiques morales existant depuis lors.

    Les effets dévastateurs dont vous parlez ont-ils touché l'Afrique?

    En Afrique, la moralité sexuelle ne s'est pas effondrée dans les années 60 et 70; c'est un phénomène qui est arrivé beaucoup plus tard et sous des formes mineures par rapport à ce qui s'est passé en Occident. Dans notre pays, les abus se produisent principalement dans les familles dysfonctionnelles. De nombreuses familles qui ne sont pas dysfonctionnelles le deviennent donc à cause de la migration, avec des pères qui ne peuvent séjourner à la maison qu'une ou deux fois par an. Il en résulte que les jeunes n'ont pas de modèle car ils ne sont pas habitués à une présence régulière et constante de leur père. Dans le cas spécifique, en Afrique, nous n’avons pas encore de grande manifestation d’abus dans l’Église, comme par exemple en Amérique. Dans les cas de violence perpétrés par des prêtres et des séminaristes, ce sont les jeunes femmes, y compris des religieuses, qui sont souvent victimes. Aux États-Unis, cependant, où le phénomène est plus constant, les victimes sont principalement des garçons à la puberté.

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  • Quand l'UNESCO tente d'imposer partout l'avortement et les droits LGBT dans l'éducation sexuelle

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    De Stefano Gennarini sur C-FAM :

    Une agence de l’ONU tente d’imposer partout l’avortement et les droits LGBT dans l’éducation sexuelle

    NEW YORK, le 30 août (C-Fam).  Une agence des Nations Unies presse les gouvernements d’employer des tactiques anti-démocratiques pour « surmonter l’opposition sociale » à une éducation sexuelle globale qui promeut l’avortement et les droits LGBT.

    Un papier de politique interne publié cet été par l’agence de l’ONU pour la culture et l’éducation, l’UNESCO, approuve des méthodes non démocratiques pour promouvoir une éducation sexuelle explicite et controversée lorsque les parents et les enseignants s’y refusent. Le document souligne de manière répétée les droits à l’avortement et l’acceptation sociale de l’homosexualité comme autant de composants d’une éducation sexuelle globale, auxquels ils sont souvent opposés.

    Le papier de l’UNESCO justifie même le recours à des tactiques musclées en déplorant « les attitudes publiques négatives » à propos de « l’éducation sexuelle globale » qui sont alimentées et diffusées par une opposition organisée et des groupes de pression.

    L’éducation sexuelle globale est peut-être un des sujets les plus controversés dans les négociations et le développement international aux Nations Unies. Ainsi que le Friday Faxl’a déjà signalé, les États membres de l’ONU ont rejeté de manière répétée la notion d’« éducation sexuelle globale » et il n’y aucune évidence concluante d’éléments d’amélioration de la santé ou de réduction des conduites à risques qui pourraient provenir de son adoption.

    Malgré cela, les agences d’aide internationale d’Europe et d’Amérique travaillent avec les agences de l’ONU depuis des décennies pour la faire entrer dans les écoles du monde entier. Mais elles ont rencontré une vive résistance de politiciens, d’enseignants et de parents.

    Le papier de l’UNESCO commence par déplorer « l’hésitation continuelle – si ce n’est le recul – sur l’objectif de déployer l’éducation sexuelle globale ».

    Le papier demande des lois et des politiques qui donnent aux gouvernements un « mandat clair et la justification d’aider à mener les actions nécessaires » pour imposer l’éducation sexuelle globale.

    Il recommande que les consultations publiques sur l’éducation sexuelle globale soient truquées pour étouffer la voix des parents et enseignés concernés, ainsi que des groupes religieux ou fondés sur la foi.

    « Lorsque de vastes consultations sont menées, un fort leadership est essentiel pour éviter un processus interminable » déclare le document.

    « Il peut être difficile de parvenir au consensus, en particulier sur des sujets plus sensibles tels que la contraception, l’avortement sûr, l’orientation sexuelle et l’identité de genre » souligne le document.

    Et il insiste sur le fait que « l’opposition des groupes religieux peut être forte et peut bloquer, voire faire décrocher le développement du programme d’éducation sexuelle globale. »

    Le papier continue en faisant une liste d’exemples où de telles tactiques ont été couronnées de succès, comme au Ghana, au Kenya, en Inde, en Thaïlande et au Zimbabwé. L’UNESCO soutient l’éducation sexuelle globale dans 23 pays d’Afrique sub-saharienne, dit également le document.

    Il critique des pays où les politiques d’éducation sexuelle globale ont été adoptées parce que des enseignants continuent de souligner que l’abstinence est la meilleure méthode pour éviter la grossesse et les maladies sexuellement transmissibles. Il exhorte les pays à adopter des stratégies de contrôle pour assurer que la « qualité » des programmes alignés sur les orientations techniques de l’ONU sur l’éducation sexuelle globale évite cela.

    Le papier se plaint déplore également l’opposition persistante et qui réussit dans certains pays.

    « La forte résistance d’une communauté à l’éducation sexuelle globale, ou même la perspective d’une telle résistance, est un risque réel » se plaint le document.

    Il cite l’exemple de l’Ouganda, où le réaction à la programmation des agences onusiennes a conduit à une révision du programme d’éducation sexuelle en 2016.

    Maintenant, le curriculum révisé de l’Ouganda « n’est pas en ligne avec les critères de qualité promus par le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle, car il ne traite pas de certains sujets clés et inclut un langage moralisateur » selon ce papier de l’UNESCO.

    Le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle est le manuel promu par toutes les agences de l’ONU pour l’éducation sexuelle elle-même, les programmes « Compétences Pratiques » et d’autres programmes scolaires.

    Pour une critique détaillée de l’Éducation sexuelle globale, voir le IORG Briefing Paper, Seven Reasons to Reject “Comprehensive Sexuality Education.”(Synthèse de l’IORG, sept raisons de rejeter l’« éducation sexuelle globale » –IORG = International Organisations Research Group, ndt).

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 111, été 2019

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2019. Tiré à près de 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation. Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder). 

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    Au sommaire de ce numéro n° 111 (été 2018) : 

     

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    Paul Vaute : plaidoyer pour le vrai

    Quand les rois guérissaient les malades…

    Sermon sur l’Espérance 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    Notre-Dame de Paris : le service public de la transcendance

    Pèlerinage de Chrétienté Paris-Chartres 2019 : homélie de Mgr Léonard

    Abus sexuels dans l’Eglise : le cléricalisme, voilà l’ennemi ?

     

    Belgique : 

    Non, la fin du célibat ne fera pas revenir les prêtres

    Nominations récentes

    Une semaine eucharistique réussie (16-23 juin) :

    Liège a aussi célébré la Fête-Dieu 2019 en l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Comment l’éducation idéologique du Parti communiste chinois sape l’esprit des enfants

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    De  site Bitter Winter :

    L’éducation idéologique du PCC sape l’esprit des enfants

    Lors du symposium pour les professeurs de théorie idéologique et politique qui s’est tenu le 18 mars à Pékin, le président Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises la nécessité de cultiver des générations de talents qui soutiendront les dirigeants du PCCet le système socialiste chinois. Cette action doit commencer avec les écoles et les enfants, a-t-il affirmé.

    Le 11 juin, le Bureau de l’éducation de Jiujiang, une ville située dans la province du Jiangxi au sud-est du pays, a publié un avis prescrivant l’introduction d’un cours de « culture rouge » dans les programmes de maternelle, le but ultime étant de poser les jalons de la formation des héritiers du socialisme en exposant les enfants d’âge préscolaire (3 à 6 ans) à « l’esprit rouge » et en suscitant en eux des « émotions rouges. » Ces cours doivent refléter l’essentiel de la série d’allocutions de Xi Jinping sur le sujet. Les enseignants sont obligés de faire pleinement usage des ressources sociales pour guider les jeunes enfants vers la perception et l’expérience de la culture communiste dans la vie, introduite via des activités ludiques visant à semer les germes des « gènes rouges » dans leurs jeunes esprits. (...)

    En juillet, Jiujiang, Nanchang et d’autres villes de la province du Jianxi ont organisé un camp d’été de « pensée révolutionnaire » réunissant plus de 200 élèves du primaire et du secondaire, dans l’une des soi-disant « bases révolutionnaires » situées à Jinggangshan, une ville-comté limitrophe de la province du Hunan, considéré comme le « berceau de la révolution chinoise ». Base des communistes chinois et de l’armée rouge dans les années 1920, Jinggangshan est désormais un centre d’activités offrant diverses formations à la gloire de la révolution prolétarienne chinoise.

    Selon l’un des élèves présents au camp, les instructeurs leur ont raconté des histoires au sujet de l’héroïsme du président Mao et d’autres dirigeants révolutionnaires, les qualifiant de « très courageux », tout en recommandant aux enfants « de toujours porter le président Mao à cœur ».

    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ».
    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ». (Une photo de WeChat)

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  • Hong Kong : réflexions sur un silence assourdissant

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    De sur Magistro.fr :

    Hong Kong : Un silence assourdissant                     

    Le plus stupéfiant est le silence obstiné de la Grande Bretagne, pourtant architecte des Traités de session et de protection jusqu'en 2047 du Statut particulier "Un pays –deux systèmes" destiné à assurer la solidité financière et sociale de ce lieu unique au monde, devenu, au fil des décennies, indispensable à l'équilibre mondial.

    Hong Kong fait partie du 'quintette' des grandes places financières mondiales avec New York, Londres, Francfort, Singapour... Les banques britanniques, les compagnies d'assurances (la Lloyd et ses filiales), les sociétés de transit, d'affrètement en tous genres, ont des intérêts considérables à Hong Kong, qui reste un des sites majeurs de la prospérité britannique. Alors pourquoi ? Le tout récent gouvernement Johnson est-il si embourbé dans ses salades internes et le destin du Brexit ?

    Peut-être la "diplomatie secrète" est-elle en marche, puisque le rutilant Trump met son gros grain de sel dans l'affaire ? Les vides juridiques, en l'état du conflit, sont sidérants : la République Populaire de Chine ne respecte pas son engagement international, le déclare "inexistant", affichant son mépris intense pour le système juridique de l'Occident.

    En second lieu, l''ensemble occidental n'a pas réagi depuis les premiers coups d'épingle faits au Statut, et ne réagit toujours pas à la brutale attaque actuelle ; presque rien des Européens (à part de jolies paroles creuses), rien du Conseil de sécurité de l'ONU, rien du FMI pourtant gardien du fric mondial ni de la Banque Mondiale pour dire "cessons ce jeu mortifère".

    Alors ?... Les Nations riveraines du Pacifique se mobilisent plus ou moins, notamment le Japon (avec prudence), les membres de l'ASEAN, l'Australie, le Canada... Ils ont tous beaucoup d'argent à Hong Kong : l'homme le plus riche de Vancouver est Hongkongais, celui de Darwin aussi, Melbourne s'agite, Djakarta trépigne, Singapour s'inquiète terriblement. Faudrait-il envoyer le Prince Charles (c'est lui qui, les larmes aux yeux, a recueilli le défunt drapeau de l'Union Jack en 1997) voir cette incolore Madame Lim, chef paravent de l'exécutif, et lui enjoindre de raisonner Monsieur Xi et ses collègues. (pure utopie!)

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  • Chine et Vietnam : des accords que le Vatican a payés au prix fort

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    De Sandro Magister traduit de l'italien sur le site Diakonos.be :

    Chine et Vietnam. Deux accords chèrement payés

    Fin août, en l’espace de quelques jours, deux informations semblables sont tombées à propos des rapports entre le Saint-Siège et deux pays importants d’Extrême-Orient : la Chine et le Vietnam.

    Le 26 août en Chine a eu lieu la première ordination épiscopale réalisées sur base de l’accord ratifié à Pékin le 22 septembre 2018 : celle d’Antonio Yao Shun, ordinaire du diocèse de Ji Ning, en Mongolie-Intérieure.

    Et le 28 août, une seconde ordination à suivi : celle de Stefano Xu Hongwei, évêque de Hanzhong, dans la région du Shaanxi.

    Curieusement, le Saint-Siège n’a pas publié la nouvelle officielle de leurs ordinations, se bornant à confirmer – dans deux déclarations du directeur de la salle de presse du Vatican, Matteo Bruni – que l’une comme l’autre avaient été faites avec le « mandat pontifical ».

    Ces deux nouveaux évêques avaient été élus à cette fonction en avril dernier par des assemblées composées de prêtres, de religieux et de laïcs de leurs diocèses respectifs, tous sélectionnés par les autorités chinoises et rassemblés dans un hôtel où ils ont reçu des instructions de vote bien précises.

    Et dans les deux cas, c’est la pseudo-conférence épiscopale chinoise, composée des seuls évêques officiellement reconnus par le gouvernement qui a présenté les nouveaux évêques à Rome, qui les a acceptés. Les termes précis de l’accord entre les deux parties sont toujours secrets mais il est d’une évidence limpide que c’est bien ainsi qu’il fonctionne.

    En ce qui concerne le Vietnam, l’une des réunions de travail périodiques entre les délégations des deux parties a eu lieu à Rome le 21 et le 22 août. Le communiqué final ouvrait la perspective d’établir « dans un futur proche » au Vietnam une résidence permanente pour le « représentant du Pape » auprès de ce pays, un représentant qui réside actuellement à Singapour.

    Quant à la vie de l’Église catholique vietnamienne, avec près de 8 millions de fidèles sur une population approchant des 100 millions, le communiqué s’est borné à rappeler les positions des deux parties, sans faire allusion aux lourdes limitations imposées à la liberté religieuse.

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  • L’accord secret du pape François avec le gouvernement communiste chinois : un marché de dupes

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    Lu sur le site du mensuel "La Nef"

    Zen©Chiron-620x330.jpg"Depuis avril le territoire de Hong Kong, qui a été intégré à la République populaire de Chine en 1997, connaît des manifestations considérables pour préserver son statut spécial. Le gouvernement communiste de Pékin menace d’intervenir militairement pour « rétablir l’ordre ». Par ailleurs, le 28 juin dernier, près d’un an après le fameux Accord qui demeure secret, le Saint-Siège a publié des Orientations pastorales pour aider le clergé chinois à se déterminer face aux exigences de l’administration civile. Yves Chiron a été à Hong Kong à la mi-juillet et y a rencontré le cardinal Joseph Zen (87 ans), salésien, évêque émérite de Hong Kong depuis 2009. Il a été créé cardinal par Benoît XVI en 2006. Entretien exclusif.

    La Nef – Quel bilan peut-on faire de l’Accord Provisoire entre la Chine et le Saint-Siège, une année après sa signature ? La situation a-t-elle vraiment changé ?

    Cardinal Joseph Zen – La situation a changé, il est vrai. Mais elle est terrible, parce que l’Accord est secret. Les fidèles ne savent pas quel en est le contenu. Ce que l’on sait de l’Accord est limité à la nomination des évêques. Or le gouvernement chinois dit à tout le monde (évêques, prêtres et fidèles) qu’il faut sortir de la clandestinité et demande aux prêtres et aux évêques de s’enregistrer auprès des autorités civiles parce que le pape est d’accord. Il y a donc une grande confusion. Le gouvernement dit au clergé catholique : « Vous n’avez plus de raison de rester dans la clandestinité. Il faut passer dans l’Église officielle. » C’est une nouvelle persécution, plus grave que la précédente. Ce que le gouvernement tolérait précédemment, il ne l’autorise plus. Dans une grande ville comme Shanghai [ville dont est originaire le cardinal Zen, ndlr], il n’y a plus de possibilité d’assister à une messe du dimanche qui ne soit pas célébrée par un prêtre enregistré auprès des autorités civiles.

    Le Saint-Siège estime que l’Accord Provisoire a reconnu « le rôle particulier du Successeur de saint Pierre ». Mais on ne sait pas si la formule est dans le texte.
    J’en doute. C’est impossible, selon moi. Tant que je n’aurai pas vu le texte de l’Accord, je ne croirai pas que le gouvernement chinois ait accepté une telle formule. Peut-être est-il dit que dans la nomination des évêques il faut tenir compte de l’avis du pape, mais je ne crois pas qu’une formule aussi claire ait été employée. Le gouvernement communiste ne peut admettre que l’Église catholique soit sous la seule autorité du pape.

    Le Saint-Siège a publié le 28 juin dernier des Orientations pastorales à propos de l’enregistrement civil du clergé en Chine. Ces directives sauvegardent la conscience des prêtres chinois qui ne sont pas obligés de s’enregistrer auprès des autorités civiles et qui peuvent le faire moyennant des restrictions écrites ou orales. Ces directives vous semblent-elles suffisantes ?

    D’abord, il n’est pas vrai que ce texte respecte les consciences de façon égale. Le Saint-Siège – le texte n’est pas signé – légitime, justifie ceux qui acceptent de souscrire au document exigé du gouvernement. Ceux qui acceptent de signer sont, selon le Saint-Siège, dans la « normalité ». En revanche, la clandestinité est considérée comme une voie « anormale » et le Saint-Siège ne fait que tolérer que les prêtres qui ne veulent pas s’enregistrer auprès des autorités ne le fassent pas.
    D’autre part, respecter la conscience est un principe vrai. Mais le Saint-Siège ne doit pas seulement respecter la conscience, il doit aussi guider la conscience. Une conscience erronée est dans l’erreur.
    Une chose qui est bonne ne peut pas être considérée comme « anormale » et une chose mauvaise ne peut pas être permise, sinon c’est la ruine de la conscience. On ne peut signer un texte qui est contraire à la doctrine de l’Église, sinon c’est l’apostasie. Comme dans le film Silence sur les persécutions au Japon au XVIIe siècle.

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  • "L'Amazonie brésilienne n'est plus catholique" : un prélat critique l'Instrumentum Laboris du prochain synode

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    Un lecteur - que nous remercions - nous fait part des informations suivantes :

    "L'AMAZONIE BRESILIENNE N'EST PLUS CATHOLIQUE : UN PRELAT CRITIQUE L’INSTRUMENTUM LABORIS DU SYNODE

    Source : https://www.acidigital.com/noticias/a-amazonia-brasileira-nao-e-mais-catolica-emerito-de-marajo-critica-instrumentum-laboris-do-sinodo-22138 

    L'archevêque José Luis Azcona, évêque émérite de la prélature de Marajó (N.T. : île côtière située au nord Brésil, état de Pará, entre le fleuve Amazone, le fleuve Tocantins et l'océan Atlantique) dans la région amazonienne, a publié des considérations sur l'Instrumentum Laboris du Synode pour l'Amazone, qui se dérouleront en octobre au Vatican.

    Dans son analyse, présentée au groupe ACI, l'archevêque Azcona a mis en cause des points essentiels du document de travail, tels qu'une "vision déformée" concernant le "visage amazonien", "l'interculturalité" et l'ordination d'hommes mariés. Synode: visage amazonien?

    Selon le prélat, "l'Amazonie, du moins la partie Brésilien, n'est plus catholique" et "ce point de départ est crucial pour la réalisation du Synode. Si l’Amazonie est majoritairement pentecôtiste, il faut traiter ce phénomène en profondeur. Toute référence à une Amazonie qui n’existe plus est fatale à sa pleine évangélisation. Dans certaines régions d'Amazonie, la majorité pentecôtiste atteint 80% ». D'autre part, il a souligné que «la pénétration du protestantisme pentecôtiste chez divers groupes ethniques autochtones, écrase les cultures, les identités ethniques au nom de l'Évangile. Ceci est un phénomène grave en Amazonie actuellement qui, avec ses connotations fondamentalistes et prosélytes, a un impact profond sur les peuples autochtones. Il n'y a pas un seul mot sur ce point dans l'I.L. (Instrumentum Laboris : instrument de travail). C'est le visage de l'Amazonie aujourd'hui. »

    Mgr Azcona a déclaré que «la longue expérience des années confirme que la foi dans de nombreux diocèses amazoniens n’est pas vécue ni en société ni dans l'histoire. L’abîme entre la confession de foi, sa célébration dans de belles liturgies et la réalité sociale, environnementale, culturelle et politique n’a pas encore été comblé ». En outre, il a noté que «malheureusement, l'I.L. ignore ou ne comprend pas ce qui transcende le présent et l'avenir de l'Amazonie : le visage angoissé, le visage de victime et défiguré des enfants par leurs propres parents et familles, soumis à l'esclavage. Ceci constitue une partie essentielle du visage abandonné et détruit de Jésus en Amazonie. " « Tout ce document n’est que de la paille. Il ignore et ne s'engage ni pour l'esprit ni pour la lettre de l'Évangile: ‘Quiconque reçoit en mon nom un de ces petits enfants me reçoit moi-même; et quiconque me reçoit, reçoit non pas moi, mais celui qui m’a envoyé.’ (Mc 9,37). » En ce sens, «pour ne parler que du Pará (N.T. : dont la superficie est plus grande que la France et l'Angleterre ensemble, et la population dépasse les 8.5 millions), en un an, 25.000 crimes de pédophilie ont été rapportés. Selon les experts dans ce domaine, pour chaque cas de pédophilie, il y en a quatre autres. Si pendant environ un an il y avait 100.000 enfants maltraités au Pará, ce visage des enfants détruits n'est-il pas un élément essentiel du visage de l'Amazonie? » « Qu'en est-il de la sensibilité pastorale des responsables pour l’I.L., si véhémentement affirmé par le Saint-Père, le pape François?» L’archevêque interpelle et ajoute : «Qu'en est-il de la défense de l'Amazonie, de ses enfants dans l'I.L. et, par conséquent, dans le Synode? Il est temps de quitter les faux projets pour l’Amazonie et de lui rendre possible, une fois pour toutes, des nouveaux chemins. »

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  • Syrie : Mhardeh, ville chrétienne, libérée des djihadistes

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    D'Alix sur tvlibertes.com :

    Syrie : la ville chrétienne de Mhardeh libérée des djihadistes (vidéo)

     

    Les cloches sonnent à nouveau à Mhardeh ! Bombardée par les terroristes basés dans la région d’Idleb depuis 2012, la ville chrétienne de Mhardeh, symbole de la résistance contre le terrorisme, a été libérée des bombardements hier. Des scènes de liesse ont envahi les rues. SOS Chrétiens d’Orient est sur place.

    À la faveur d’une offensive menée depuis quelques jours dans la région d’Idleb, au nord de la Syrie, contre le groupe djihadiste Hayat Tharir Al-Cham (HTC), la ville chrétienne de Mhardeh a été libérée. Bombardée sans répit depuis 7 années et comptabilisant plus de 160 morts, civils et militaires, cette petite ville sur la ligne de front de la poche d’Idllib, était devenue le symbole de la résistance syrienne contre le terrorisme.

    Ce vendredi, des scènes de joie ont envahi la ville : les habitants de Mhardeh se sont rassemblés dans les rues pour fêter la fin d’un épisode terrible pour ces populations chrétiennes. Une messe d’action de grâce sera célébrée ce dimanche à Mhardeh, en présence des équipes de SOS Chrétiens d’Orient.
    Depuis 2013, les Forces de la Défense Nationale de Mhardeh ont vaillamment résisté aux assauts et bombardements. Jour après jour, des tirs de roquettes et des bombes sont tombés au hasard sur ce village et les environs, terrorisant ses 20 000 habitants.

    SOS Chrétiens d’Orient est intervenue auprès des habitants de Mhardeh tout au long de leurs épreuves, leur apportant du matériel de secours médical, des équipements pour la reconstruction,  des denrées alimentaires, des colis vestimentaires et le soutien moral et spirituel indispensable.

    L’association s’associe à la joie des habitants de Mhardeh et salue leur courage et leur foi inébranlables.

    SOS Chrétiens d’Orient via l’Observatoire de la Christianophobie