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International - Page 210

  • RDC : un pouvoir politique construit sur la fraude, la trahison et le mensonge avec l’accord tacite de l’Eglise et de la Communauté internationale

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    Lu sur le site de « La Libre Afrique » : 

    Fayulu 000_1ef1py_0.jpg« L’opposant Martin Fayulu, qui revendique la victoire à l’élection présidentielle en République démocratique du Congo, a dénoncé mardi l’omniprésence de l’ex-président Joseph Kabila dans le gouvernement de coalition annoncé mardi, sept mois après l’investiture de Félix Tshisekedi. « C’est Kabila qui a plus de 65% (des ministères) dans ce gouvernement. Et même ceux qui se disent du Cach (Cap pour le changement, coalition du président Tshisekedi), ne pourront rien faire parce qu’on leurs a mis des doublons », a-t-il déploré devant la presse.

    « C’est Kabila qui continue, c’est un affront au peuple congolais (…) Donc, nous devons refaire la lutte pour chasser Kabila. Mais, Kabila partira et je vous le dit », a-t-il affirmé à l’issue d’une convention de son regroupement politique, « Dynamique de l’opposition ».

    Fayulu revendique la victoire à l’élection présidentielle du 30 décembre et accuse MM. Kabila et Tshisekedi d’avoir « fabriqué » des résultats à ses dépens avec la complicité de la Commission électorale et de la Cour constitutionnelle.

    Son regroupement politique a d’ailleurs décidé de s’appeler « Dynamique pour la vérité des urnes (DVU) », estimant que le président Tshisekedi a été illégalement installé par l’ex-président Kabila, après ce « hold-up électoral ».

    Le Premier ministre a présenté lundi un gouvernement de coalition Tshisekedi-Kabila. La majorité des 66 ministères reviennent à des partisans de Joseph Kabila (Justice, Défense, Finances, Mines). Certains ministères sont doublonnés (Affaires étrangères et Coopération internationale).

    Les partisans de M. Fayulu ont appelé à l’organisation de manifestations populaires comme au Soudan et en Algérie, en vue de « réhabiliter le choix du peuple qui avait voté à plus de 62%, le président élu Martin Fayulu ».

    Les Etats-unis et la puissante Eglise catholique ont salué l’avènement de ce gouvernement ».​

    Ref. RDC: « C’est Kabila qui continue, c’est un affront », tempête Fayulu

    En 1960, les Congolais se posaient déjà la question de savoir si l’indépendance et la démocratie étaient un homme ou une femme. Y voient-ils beaucoup plus clair près de soixante ans plus tard ?

    La première visite officielle du Président Tshisekedi en Belgique est prévue du 17 au 20 septembre prochains.

    JPSC

  • Avant le Synode sur l'Amazonie : ré-écouter Benoît XVI

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    Source

    PENDANT SON VOYAGE APOSTOLIQUE AU BRÉSIL, À L'OCCASION DE LA V CONFÉRENCE GÉNÉRALE DE L'ÉPISCOPAT LATINO-AMÉRICAIN ET DES CARAÏBES,

    LORS DE LA SESSION INAUGURALE DES TRAVAUX DE LA V CONFÉRENCE GÉNÉRALE DE L'ÉPISCOPAT
    LATINO-AMÉRICAIN ET DES CARAÏBES

    LE PAPE BENOÎT XVI adressa ce discours :

    Sanctuaire de Notre-Dame d'Aparecida
    Dimanche, 13 mai 2007

    Chers  frères dans l'épiscopat, 
    bien-aimés prêtres, religieux, religieuses et laïcs. 
    Chers observateurs d'autres confessions religieuses!

    C'est pour moi un motif de grande joie de me trouver aujourd'hui avec vous pour inaugurer la V Conférence générale de l'épiscopat latino-américain et des Caraïbes, qui est célébrée tout près du Sanctuaire de Notre-Dame d'Aparecida, Patronne du Brésil. Je souhaite que mes premières paroles soient une action de grâce et de louange à Dieu pour le grand don de la foi chrétienne aux peuples de ce continent.

    Je désire par ailleurs exprimer ma gratitude pour les aimables paroles de Monsieur le Cardinal Francisco Javier Errázuriz Ossa, Archevêque de Santiago du Chili et Président du CELAM, prononcées également au nom de l'ancien Président et des participants à cette Conférence générale.

    1. La foi chrétienne en Amérique latine

    La foi en Dieu a animé la vie et la culture de ces pays pendant plus de cinq siècles. De la rencontre de cette foi avec les ethnies originelles est née la riche culture chrétienne de ce continent exprimée dans l'art, dans la musique, dans la littérature et, surtout, dans les traditions religieuses et dans la manière d'être de ses peuples, unis par une même histoire et un même credo, en donnant ainsi le jour à une grande harmonie également dans la diversité des cultures et des langues. Actuellement, cette même foi doit affronter de sérieux défis, parce que sont en jeu le développement harmonieux de la société et l'identité catholique de ses peuples. A cet égard, la V Conférence générale se prépare à réfléchir sur cette situation pour aider les fidèles chrétiens à vivre leur foi avec joie et cohérence, à prendre conscience d'être disciples et missionnaires du Christ, envoyés par Lui dans le monde pour annoncer et témoigner de notre foi et de notre amour.

    Mais, qu'a signifié l'acceptation de la foi chrétienne pour les pays de l'Amérique latine et des Caraïbes? Pour eux, cela a signifié connaître et accueillir le Christ, le Dieu inconnu que leurs ancêtres, sans le savoir, cherchaient dans leurs riches traditions religieuses. Le Christ était le Sauveur auquel ils aspiraient silencieusement. Cela a également signifié qu'ils ont reçu, avec les eaux du Baptême, la vie divine qui a fait d'eux les fils de Dieu par adoption; qu'ils ont reçu, en outre, l'Esprit Saint qui est venu féconder leurs cultures, en les purifiant et en développant les nombreux germes et semences que le Verbe incarné avait déposés en elles, en les orientant ainsi vers les routes de l'Evangile. En effet, à aucun moment l'annonce de Jésus et de son Evangile ne comporta une aliénation des cultures précolombiennes, ni ne fut une imposition d'une culture étrangère. Les cultures authentiques ne sont pas fermées sur elles-mêmes ni pétrifiées à un moment déterminé de l'histoire, mais elles sont ouvertes, plus encore, elles cherchent la rencontre avec les autres cultures, elles espèrent atteindre l'universalité dans la rencontre et dans le dialogue avec les autres formes de vie et avec les éléments qui peuvent conduire à une nouvelle synthèse dans laquelle soit toujours respectée la diversité des expressions et de leur réalisation culturelle concrète.

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  • G7 : des pays marqués par une natalité très faible et par un vieillissement de la population

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    De Christine Tamir sur le site du Pew Research Center :

    Les pays du G7 se distinguent par leur faible taux de natalité et leur population vieillissante
    PAR CHRISTINE TAMIR

    La baisse des taux de fécondité et le vieillissement de la population sont devenus des préoccupations mondiales, mais les pays du G7 - Canada, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et États-Unis - se sont distingués par leur faible taux de natalité et le vieillissement de leurs citoyens depuis le milieu du 20e siècle, lorsque les Nations Unies ont enregistré ces données pour la première fois.

    Les taux de fécondité des pays du G7 ont toujours été inférieurs aux taux mondiaux. L'écart le plus important a été enregistré entre 1970 et 1975, année de la création du groupe des principaux pays industrialisés. À cette époque, le taux de fécondité mondial était de 4,47 naissances projetées par femme au cours de la vie, mais de 2,03 parmi les pays du G7. L'écart entre les taux de fécondité mondiaux et ceux des pays du G7 s'est considérablement réduit depuis lors, et l'ONU prévoit que l'écart entre la fécondité mondiale et celle du G7 continuera à se réduire.

    G7 countries' fertility rates have been historically lower than global rates

    La France préside le 45ème sommet annuel du G7 ce week-end à Biarritz. La réunion vise notamment à améliorer l’accès aux soins de santé et à l’éducation et à promouvoir l’égalité des sexes. Le vieillissement de la population mondiale, que l'ONU a identifié comme l'une des transformations sociales les plus importantes du XXIe siècle, n'est pas à l'ordre du jour.

    Au Japon, la fécondité est particulièrement longue depuis longtemps, après des décennies de fécondité inférieure au seuil de remplacement. En 2018, le gouvernement japonais a signalé le plus petit nombre de bébés nés depuis 1899, année de la collecte de ces données. L’Italie a enregistré son nombre total le plus bas de bébés nés en 2018, et les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies indiquent que les États-Unis ont enregistré le nombre le plus bas de naissances en 32 ans, après un déclin continu pendant de nombreuses années.

    Japan and Italy projected to have the oldest median age of G7 nations by 2100, U.S. and Canada the youngest

    Le Japon et l’Italie devraient avoir l’âge moyen le plus vieux des pays du G7 d’ici à 2100, tandis que les États-Unis et le Canada sont les plus jeunes. En plus d’une baisse générale des taux de fécondité au XXIe siècle, l’ONU prévoit une population mondiale vieillissante. Alors que les Nations Unies prévoient que l'âge moyen mondial sera de 41,9 ans en 2100, les pays du G7 devraient avoir un âge moyen supérieur (48,5 ans) à la moyenne mondiale.

    Le Japon et l'Italie se distinguent particulièrement par leurs populations les plus âgées. D'ici 2025, l'âge moyen au Japon devrait être légèrement supérieur à 50 ans, tandis que l'Italie devrait atteindre ce niveau cinq ans plus tard, en 2030. Les États-Unis et le Canada devraient avoir les âges les plus jeunes de tous les pays du G7. d’ici à 2100 - 45,5 et 46,8, respectivement - principalement en raison de la migration du reste du monde vers ces pays. Malgré cette migration, les États-Unis et le Canada auront toujours des populations plus âgées que la moyenne mondiale.

    Certains experts affirment que le vieillissement de la population présente des défis pour les économies et les gouvernements nationaux, tandis que d’autres estiment que le vieillissement de la population n’est pas aussi problématique que prévu. Une population plus âgée peut créer une pénurie de main-d’œuvre - comme c’est le cas au Japon - ou peser sur le système de retraite d’un pays, un dilemme auquel l’Italie est confrontée.

    Face à cette situation, les Nations Unies se demandent si une immigration de remplacement ne serait pas la solution :

    Migration de remplacement: une solution pour les populations en déclin et vieillissantes?

    Selon les prévisions des Nations Unies, au cours des 50 prochaines années, la population de pratiquement tous les pays d'Europe, ainsi que du Japon, fera face à un déclin de la population et à son vieillissement. Les nouveaux défis posés par le déclin et le vieillissement de la population nécessiteront une réévaluation complète de nombreux programmes et politiques établis, notamment ceux relatifs aux migrations internationales.

    Le rapport examine les migrations de remplacement de huit pays à faible taux de fécondité (France, Allemagne, Italie, Japon, République de Corée, Fédération de Russie, Royaume-Uni et États-Unis) et de deux régions (Europe et Amérique centrale).

    La migration de remplacement désigne la migration internationale dont un pays aurait besoin pour compenser le déclin de la population et le vieillissement de sa population résultant de faibles taux de fécondité et de mortalité.

    Voir le rapport dans son intégralité

  • 15 août : plus de 80.000 Vietnamiens pour fêter Marie au sanctuaire de La Vang

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    Il y a avait 25.000 pèlerins à Lourdes pour le 15 août. Ils étaient trois fois plus nombreux à La Vang.

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    L’Assomption a rassemblé plus de 80 000 catholiques au sanctuaire de La Vang

    Publié le 24/08/2019

    Tous les ans, la fête de l’Assomption attire de nombreux pèlerins au sanctuaire marial national de La Vang, situé dans la province centrale de Quang Tri, dans l’archidiocèse de Hué. Le 15 août dernier, plus de 80 000 pèlerins sont venus au sanctuaire depuis toutes les régions du pays, afin de participer au festival marial. Alors que La Vang attire toujours plus de fidèles, Mgr Joseph Nguyen Chi Linh, archevêque de Hué, a souhaité voir au moins 200 000 pèlerins l’an prochain. Le sanctuaire, construit en 1798 et détruit en 1972 durant la guerre, a été reconstruit en 1998, deux cents ans après les premières apparitions de la Vierge à La Vang.

    Les catholiques vietnamiens ressentent toujours la joie suscitée par les célébrations du 15 août, la fête de l’Assomption, qui ont rassemblé plus de 80 000 fidèles au sanctuaire de La Vang, dans l’archidiocèse de Hué. Venus de toutes les régions du pays, les pèlerins sont venus fêter l’Assomption au célèbre sanctuaire marial vietnamien, situé dans la province centrale de Quang Tri. Le jour précédent, une veillée de prière a été organisée au sanctuaire, où plusieurs chorales gospels venues de tout le pays ont participé à l’animation des célébrations. Depuis plusieurs années, le nombre de pèlerins qui visitent le sanctuaire augmente constamment, confiait Mgr Joseph Nguyen Chi Linh, archevêque de Hué et président de la conférence des évêques du Vietnam (CBCV), dans son homélie durant la messe solennelle du 15 août à La Vang. L’évêque a également lu aux fidèles présents un témoignage marquant sur la dévotion à Notre-Dame de La Vang, en citant notamment quatre strophes d’une chanson intitulée « Qui suis-je ? » et écrite par le père Vinh Hanh. « Qui chemine avec peine sur la route de la vie ? Qui ne supporte plus le poids de ses souffrances sur ses épaules ? Revenez ici au sanctuaire sous l’étoile du matin, revenez ici pour oublier vos difficultés. Que ceux qui n’ont jamais reçu la chaleur de l’étreinte de notre Mère Marie et qui endurent seuls et sans réagir les jours qui passent, qu’ils viennent ici pour recevoir son amour inconditionnel et l’abondance de sa grâce. Que ceux qui ne savent pas où aller et qui se retrouvent sans abri, qu’ils viennent se réfugier ici dans les bras de Marie pour accueillir la joie et la paix du Ciel. » La solennité de l’Assomption est la fête qui attire le plus de pèlerins à La Vang. Mais malgré l’afflux des pèlerins cette année, durant son homélie, Mgr Linh a évoqué le désir de voir venir au moins 200 000 pèlerins au sanctuaire durant le festival marial de l’année prochaine. Mgr Joseph Nguyen Chi Linh a également confié son espérance de voir la fin des travaux à La Vang, à l’occasion du Congrès diocésain annuel de Hué. Construit en 1798 après les premières apparitions de la Vierge, le sanctuaire a été complètement détruit en 1972 durant la guerre civile vietnamienne. Seul l’ancien clocher demeure, restauré comme symbole historique, pour rappeler aux fidèles la façon dont la communauté s’est relevée malgré les ruines, les souffrances et les difficultés. Après 1975, le gouvernement communiste vietnamien a continué d’intimider la communauté catholique pour tenter d’empêcher les fidèles de venir au sanctuaire. Mais en fin de compte, les autorités ont échoué dans leur tentative de proscrire la foi en Dieu. De leur côté, les Vietnamiens sont restés très dévoués à la Vierge et prient souvent le chapelet. Pour eux, la Mère de Dieu représente l’amour maternel pour les pauvres, les affligés et les plus faibles. La vénération de Notre Dame de La Vang n’attire pas que les catholiques, mais aussi des pèlerins protestants et bouddhistes qui viennent prier Marie pour demander des grâces particulières.

    (Avec Asianews, Hô-Chi-Minh-Ville)

  • Migrations : éviter de tout confondre

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    De Pierre de Lauzun sur son blog :

    Christianisme et migration : la grande illusion (via Liberté Politique) :

    11 août 2019

    Christianisme et migration : la grande illusion

    Les migrations en cours sont un phénomène majeur et sans précédent qui mérite un examen réfléchi. On sait que l’Eglise a pris des positions parfois extrêmement offensives sur le sujet, et notamment le pape François. C’est même le point sur lequel il diverge le plus fortement par rapport au sentiment spontané de nombreux fidèles, au point de donner l’impression d’un véritable dialogue de sourds. 

    Notamment du côté officiel, même si le pape nuance à l’occasion. On y martèle un supposé devoir évangélique absolu et sans réplique d’accueillir et d’intégrer toutes les personnes qui se présentent, et on ne tient aucun compte des soucis et objections. On cherche même à les disqualifier en mettant leurs réactions exclusivement sous le compte de l’individualisme, de la peur et de l’égoïsme, comme vient encore le faire le pape dans son dernier message sur les migrants. Sans donc répondre aux soucis qui sont à la base, autrement plus substantiels.

    Au vu des données disponibles, il paraît pourtant que la position actuellement dominante dans l’Eglise ne repose pas sur une analyse compréhensive et objective de la réalité. Confondant le migrant économique avec le réfugié, elle privilégie un seul facteur : le besoin du migrant - une fois qu’il a migré ou est en train de le faire. On en déduit alors ce qui malgré les dénégations est un droit à l’immigration illimitée et à l’égalité de droit entre migrants et citoyens du pays d’accueil. Certes le pape François admet (dans ses commentaires oraux) une limite : la capacité économique du pays d’accueil. Mais il est clair que celle-ci est compatible avec des migrations de grande ampleur. Or le goulot d’étranglement, le risque majeur de la migration, n’est pas d’abord là, mais dans la disruption profonde des équilibres socio-politiques et culturels du pays d’accueil. Plus que ses prédécesseurs, le pape donne l’impression de sous-estimer ce facteur, comme il paraît sous-estimer les problèmes considérables posés par l’Islam, essentiels dans le cas de l’immigration en Europe. Comme il paraît négliger par ailleurs le très grave effet de saignée des pays d’origine que signifie la migration.

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  • Inde : des pèlerins catholiques attaqués dans le Tamil Nadu durant un pèlerinage marial

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Des pèlerins catholiques attaqués dans le Tamil Nadu durant un pèlerinage marial

    22/08/2019

    Le 18 août, 40 pèlerins catholiques de l’État du Tamil Nadu ont été agressés par six personnes accusées d’être membres d’un groupe extrémiste hindou. Les pèlerins étaient en pèlerinage depuis l’État voisin du Karnataka vers le sanctuaire marial de Velankanni, dans le Tamil Nadu sur la côte du golfe du Bengale. Chaque année, les pèlerins viennent au sanctuaire pour participer à un festival de neuf jours qui se termine le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge. Selon les autorités ecclésiales du Tamil Nadu, les chrétiens de la région ont subi des attaques répétées de la part des nationalistes hindous depuis l’arrivée au pouvoir du BJP (Bharatiya Janata Party) en 2014.

    La police indienne a arrêté six personnes suspectées de faire partie d’un groupe extrémiste hindou, après avoir attaqué quarante catholiques qui participaient à un pèlerinage de 450 kilomètres, vers un sanctuaire marial situé dans la ville de Velankanni, dans l’État du Tamil Nadu dans le sud de l’Inde. Les attaquants ont été accusés d’avoir arrêté les pèlerins sur une route publique le 18 août, de les avoir battus et agressé verbalement, explique Santhalingam, un inspecteur du commissariat de police du district de Vellore. Une statue de Marie que portaient les pèlerins, qui était transportée dans un chariot décoré, a été détruite dans l’attaque, ajoute l’inspecteur dans une interview accordée le 21 août. Les six suspects ont été placés en détention provisoire durant l’investigation policière. Ils sont poursuivis pour tentative d’homicide, émeute, violation des sentiments religieux et violation de la paix interreligieuse. Les autorités du forum des évêques du Tamil Nadu ont déclaré que le pèlerinage est organisé tous les ans depuis plus d’un siècle. Les pèlerins marchent chaque année vers le pèlerinage marial d’origine portugaise, situé sur la côte du golfe du Bengale, afin de prendre part à un festival de neuf jours qui prend fin le 8 septembre, jours de la fête de la Nativité de la Vierge. Les pèlerins attaqués, qui ont commencé leur périple dans l’État voisin du Karnataka, ont continué leur pèlerinage sous protection policière, ont signalé les autorités ecclésiales. « Cette attaque est une menace manifeste contre la liberté constitutionnelle d’expression et de mouvement dont bénéficient tous les citoyens du pays », a dénoncé le père Cyril Victor Joseph, directeur du centre de communication de l’archidiocèse de Bangalore. « De telles attaques posent une menace sérieuse à la paix et l’harmonie du pays, en particulier entre les membres de diverses communautés religieuses. Bien que l’attaque ne concerne qu’un petit groupe, cela touche tous les chrétiens. C’est une menace ouverte contre l’expression publique et la pratique de notre foi », a poursuivi le prêtre. Les autorités catholiques du Tamil Nadu se sont également plaintes du fait que leurs fidèles ont subi de plus en plus d’attaques de la part des groupes hindous extrémistes depuis l’arrivée au pouvoir du BJP (Bharatiya Janata Party) en 2014. Selon le forum des évêques du Tamil Nadu, le gouvernement fédéral approuve implicitement les violences religieuses destinées à favoriser la création d’une nation exclusivement hindoue. « Durant plus d’un siècle, des gens de toutes confessions ont pris part à la fête mariale de Velankanni. Autrefois, cela se déroulait paisiblement », insiste le père L. Sahayaraj, secrétaire adjoint du Conseil des évêques du Tamil Nadu. « De tels actes de violences ne peuvent que répandre la haine entre les gens. » Des groupes de catholiques, y compris des femmes et des enfants, ont marché durant plusieurs jours en chantant des hymnes et en priant le chapelet, commente Benedict Jaikumar, un catholique de la région. Ils ont également transporté des statues et des images de la Vierge Marie, transportés dans un chariot décoré. La nuit, ils se reposaient dans les paroisses rencontrées. Benedict Jaikumar, qui fait partie du groupe attaqué, assure que personne n’a été gravement blessé. Selon lui, les attaquants affirment être membres du groupe extrémiste Hindu Munnani.

    (Avec Ucanews, New Delhi)

  • Chine : "pour prier et participer à la messe, nous devons nous cacher, nous déplacer d’un endroit à l’autre"

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    De sur le site Bitter Winter :

    Des catholiques forcés de rejoindre l’Église étatique

    Les autorités provinciales et municipales à travers la Chine intensifient les efforts pour fermer les lieux de rassemblement clandestins où les objecteurs de conscience qui refusent de rejoindre l’Association patriotique des catholiques chinois (APCC) continuent de pratiquer leur foi. De telles actions des autorités méprisent et dénaturent les orientations pastorales du 28 juin qui autorisent les prêtres et évêques catholiques à rejoindre l’APCC, mais permettent également des « objections de conscience » de la part de ceux qui pensent que rejoindre les organisations étatiques est contraire à leurs principes.

    Un document confidentiel ordonne la suppression des lieux de rassemblement catholiques clandestins

    Selon des sources au sein du gouvernement, au mois d’avril, le groupe chargé du Département du Travail du Front uni dans un comté sous la juridiction de Fuzhou, une ville-préfecture de la province orientale du Jiangxi, a émis un document confidentiel relatif à l’intensification des « travaux de rectification en matière religieuse » contre les activités des églises catholiques clandestines dans le diocèse de Yujiang.

    L’un des quatre diocèses de l’archidiocèse de Nanchang qui couvre à peu près le territoire de Jiangxi et le diocèse catholique romain de Yujiang, réunit des croyants de vingt comtés de l’est de la province, dont six sont sous la juridiction de Fuzhou. Certaines congrégations qui s’y trouvent et qui refusent de rejoindre l’APCC continuent de se rassembler clandestinement, malgré les tentatives des autorités de les mettre sous le contrôle de l’État. Par conséquent, l’édit demande de mener des enquêtes plus poussées pour vérifier les activités des objecteurs de conscience catholiques, de restreindre davantage leur espace de survie, de fragiliser leurs capacités à organiser des activités religieuses, et d’intensifier le contrôle sur les principaux membres du clergé.

    Peu après la publication du document, plusieurs lieux de rassemblement catholiques clandestins du diocèse ont été fermés. À la mi-mai, lorsque les autorités ont perquisitionné l’un de ces lieux, ils ont menacé d’annuler les prestations de sécurité sociale de son propriétaire qui a environ 70 ans, à moins qu’il ferme le site. Ils ont également menacé d’imposer une amende de 200 000 RMB (environ 25 500 €) et de l’arrêter s’il réunit de nouveau la congrégation pour la messe.

    Pour éviter la persécution du gouvernement, les croyants ont commencé à se rassembler tôt le matin, à 5 heures. Malgré cela, à la fin du mois de juin, des autorités et agents de police ont perquisitionné le lieu pendant une messe. Le prêtre a réussi à s’échapper et à éviter l’arrestation, le propriétaire du lieu a été conduit au poste de police où les agents ont menacé de retenir sa carte d’identité et ses documents d’immatriculation de son ménage afin de le forcer à fermer le lieu de rassemblement. Le propriétaire n’avait d’autre choix que de cesser d’organiser des rassemblements pour la congrégation.

    Au mois d’avril, un autre lieu de rassemblement dans le diocèse a été fermé, ce qui a contraint les croyants à disloquer en petits groupes pour tenir des rassemblements. Le lieu a été construit en 2017 pour un montant de plus d’un million de RMB (environ 127 000 €), collecté par la congrégation. Dans le passé, des catholiques en provenance de cinq communes y assistaient à la messe.

    « Xi Jinping a affirmé au journal que la liberté religieuse est effective en Chine. C’est faux. C’est un mensonge. Il déclare cela juste pour que les étrangers l’entendent », a déclaré un croyant. « Prier et participer à la messe, c’est comme mener une guérilla ; nous devons nous cacher, nous déplacer d’un endroit à l’autre. »

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  • "Que Dieu nous bénisse, qu’il bénisse nos jeunes et Hong-Kong" : les paroles d’un prêtre hongkongais

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    « Espérance dans le désert » : paroles d’un prêtre hongkongais avant la manifestation du 18 août

    20/08/2019

    Plusieurs centaines de catholiques ont participé à la manifestation massive du dimanche 18 août, organisée à Victoria Park, aux côtés de plus d’1,7 millions de personnes. Une autre manifestation, organisée par le Front civil des droits de l’homme, est également prévue le samedi 31 août. Avant la manifestation du 18 août, les fidèles ont pris part à un temps de prière organisé par le bureau Justice et Paix de Hong-Kong, sur le thème « Espérance dans le désert ». Durant la célébration, après quelques hymnes et lectures bibliques, le père Carlos Cheung, salésien hongkongais, a pris la parole à propos de la crise actuelle hongkongaise.

    Comme nous le rappellent les lectures de ce jour, Dieu est toujours avec nous, et nous marchons vers la terre promise en embrassant l’espérance accordée par Dieu : « Tu l’as vu aussi dans le désert : le Seigneur ton Dieu t’a porté, comme un homme porte son fils, tout au long de la route que vous avez parcourue jusqu’à votre arrivée en ce lieu » (Deut. 1, 29-31). Quelles que soient les difficultés, nous n’abandonnons pas facilement. Nous devons nous rappeler que durant cette campagne, nous ne recherchons pas des petites victoires à court terme. Il s’agit d’un combat à long terme. Même si le gouvernement ne tient pas compte de nos demandes pour le moment, nous devons continuer sans relâche dans notre paroisse, dans notre communauté, parmi nos amis et les membres de notre famille. Ici, chacun d’entre nous est responsable et chargé d’éveiller les gens autour de nous. Nous avons été exposés à des violences incessantes depuis plus de deux mois. Des manifestants ont été traités violemment et arrêtés. Dès juin, la police a réprimé les gens avec un usage excessif de la force, en enfreignant les règles de sécurité et en violant les normes internationales sur les droits de l’homme. Le 21 juillet, la police a même autorisé des attaques aléatoires de bandits contre des citoyens. Des habitants, des citoyens ordinaires et même des simples passants ont été agressés par des bombes lacrymogènes et ont été arrêtés sans raison valable. Le gouvernement contribue à couvrir des abus commis par la police et répand de fausses nouvelles en désinformant le public. Aujourd’hui, le gouvernement va jusqu’à diffamer ses opposants et diffuse une propagande politique. Pire encore, le gouvernement a été jusqu’à proférer des mensonges éhontés en pleine conférence de presse. Voulons-nous nous laisser manipuler par un gouvernement qui répète ces coups politiques honteux au nom de la justice ? Ne ressentons-nous rien ? Chers frères et sœurs, où est notre conscience ? Où est notre sens éthique ? Comment l’Église doit-elle apporter des conseils éthiques ici ?

    Paix, sagesse et espérance

    Aujourd’hui, il ne s’agit pas de simples questions de différentes positions politiques. Il s’agit d’abus commis par le gouvernement, et de personnes arrêtées à tort et poursuivies injustement. En tant que chrétiens, peut-on choisir de rester silencieux quand le monde a besoin que nous élevions la voix ? Outre la prière, nous devons aussi dire au gouvernement qu’il se trompe en insistant dans une telle approche. Le Seigneur nous a créés dans la dignité et la liberté. Comme nous pouvons le lire dans l’Ancien Testament, Mardochée, le père adoptif d’Esther, a prié le Seigneur par ces mots : « Seigneur, Seigneur, Roi souverain de l’univers, tout est soumis à ton pouvoir, personne ne peut s’opposer à toi quand tu veux sauver Israël. » Ce que nous défendons ici sans relâche, c’est la dignité humaine, la dignité d’être fils et filles de Dieu ! Prions avec les mots d’Esther : « Mon Seigneur, notre Roi, tu es l’Unique ; viens me secourir, car je suis seule, je n’ai pas d’autre secours que toi, et je vais risquer ma vie. » Nous devons arrêter toutes les souffrances causées par les actions déraisonnables et par l’oppression des autorités. Aujourd’hui, nous devons protéger nos jeunes, protéger notre Hong-Kong, et protéger Jésus des procès injustes pour qu’il ne soit pas maltraité et accusé à tort une nouvelle fois. Le 4 juin 1989, des jeunes ont été massacrés sur la place Tiananmen. La même chose pourrait encore survenir à Hong-Kong. C’est pourquoi nous devons nous devons montrer de la retenue. Dans cette campagne contre les autorités, en tant que citoyens de Hong-Kong, nous ne voyons pas de véritables violences commises par nos jeunes. En comparaison, la violence de la police est évidente. Deux millions de personnes sont descendues dans la rue pour demander le retrait du projet de loi sur l’extradition, mais le gouvernement central est resté sourd aux appels. Si c’est le gouvernement qui ignore nos voix, pourquoi s’en prendre aux jeunes ? Que Dieu nous bénisse, qu’il bénisse nos jeunes et Hong-Kong. Avec paix, sagesse et souplesse, éveillons les consciences de tous. Osons nous lever avec fierté, avec espérance et sans peur.

    (Avec Asianews)

  • Affaire Pell : la honte australienne

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    De George Weigel* sur First Things (traduction "de travail") :

    La honte australienne

    Dans les semaines et les mois à venir, il y aura beaucoup plus à dire sur le rejet de l'appel du cardinal George Pell contre sa condamnation pour «agression sexuelle historique», à la suite d'un vote à deux voix contre une des trois juges de la Cour suprême de Victoria. Pour le moment, cette décision étonnante, voire incompréhensible, laisse planer un doute sérieux sur la qualité de la justice en Australie - et sur la possibilité qu'un clerc catholique inculpé d'abus sexuel bénéficie d'un procès équitable ou d'un juste examen de la probité de son procès.

    Le matin du 21 août (heure de Melbourne), la juge en chef de la Cour suprême de Victoria, Anne Ferguson, a relu la décision en faisant référence à «l'ensemble des éléments de preuve». Cependant, il n'y a jamais eu de "preuve" que le cardinal Pell a fait ce qu'il est censé avoir fait. Il n'y avait que la parole du plaignant, et ses accusations n'étaient absolument pas corroborées; il a été démontré que, dans les mois qui ont suivi les procès du cardinal, cela ressemblait de manière alarmante à de fausses accusations portées contre un prêtre dans un article publié il y a des années dans Rolling Stone.

    La juge Ferguson a également évoqué les «souvenirs incertains» des «témoins de la possibilité» qui avaient témoigné en faveur du cardinal, affirmant que les violences sexuelles présumées commises n'auraient tout simplement pas eu lieu étant donné les circonstances d'une cathédrale pleine de monde, le bref délai d'exécution des actes reprochés et la tenue vestimentaire du cardinal. Mais que faut-il attendre par contre, de la mémoire potentiellement «incertaine» du plaignant? Pourquoi présume-t-on simplement, sur la base de son témoignage enregistré sur bande vidéo, que le plaignant a clairement en mémoire ce qu'il prétendait être arrivé - en particulier lorsque le scénario complet de la présumée agression est invraisemblable à l'extrême?

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  • L'appel du cardinal Pell rejeté par la justice australienne

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    La condamnation pour abus sexuel du cardinal Pell confirmée

    Traduction "de travail" de l'article paru sur le site du National Catholic Register:

    Un tribunal australien rejette l’appel de Cardinal et lui ordonne de purger le reste de sa peine de six ans

    MELBOURNE, Australie - La Cour d'appel de Victoria a confirmé la condamnation du cardinal George Pell. Après que la commission d'appel a annoncé sa décision lors d'une procédure judiciaire le 21 août, le cardinal a été renvoyé en prison.

    «À la majorité (2 contre 1), la Cour d’appel a rejeté le recours du cardinal George Pell contre sa condamnation pour délit sexuel. Il continuera à purger sa peine de 6 ans d’emprisonnement. Il restera éligible pour faire une demande de libération conditionnelle après avoir purgé 3 ans et 8 mois de sa peine », a déclaré la juge en chef Anne Ferguson dans son allocution d'ouverture devant la Cour suprême de Victoria.

    «Les infractions pour lesquelles le cardinal Pell a été reconnu coupable par un jury d'un tribunal de comté étaient une accusation de pénétration sexuelle d'un enfant de moins de 16 ans et quatre accusations d'actes indécents avec un enfant de moins de 16 ans. Le procès a duré cinq semaines. Le jury a délibéré pendant plusieurs jours. Le jury a rendu son verdict à l’unanimité », a noté Ferguson.

    Le cardinal Pell est resté stoïque au banc des prisonniers pendant que la décision était expliquée. Ses mains n'étaient pas menottées, mais il était flanqué de quatre agents de sécurité. Il était vêtu d'une tenue ecclésiastique plutôt que de l'uniforme de prison qu'il est susceptible de porter pendant au moins les trois prochaines années.

    Il a fait face au banc pendant que les juges expliquaient leur décision, les mains sur le côté. En rupture avec son habitude habituelle, le cardinal Pell n'a pas pris de notes quand sa condamnation a été confirmée.

    Dans une déclaration publiée quelques heures après l'annonce de la décision, la porte-parole du cardinal Pell, Katrina Lee, a déclaré que "le cardinal Pell est évidemment déçu de la décision d'aujourd'hui".

    "Cependant, son équipe juridique examinera minutieusement le jugement afin de déterminer une demande d'autorisation spéciale auprès de la Haute Cour", a ajouté Lee.

    "Tout en notant la décision partagée 2 contre 1, le cardinal Pell maintient son innocence."

    "Nous remercions ses nombreux partisans."

    Pour sa part, la juge Ferguson a déclaré: «La condamnation du cardinal Pell et cet appel ont attiré l’attention du public, en Australie et ailleurs. Il est une figure éminente de l'Église catholique et jouit d'une renommée internationale. »

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  • Une curieuse bénédiction

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    Du site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Une photo devenue virale fait le tour du monde montrant un sorcier de l’Amazonie bénissant des religieux colombiens dans l’un des parcs du siège de la conférence des évêques colombiens. L'image inquiète des millions de catholiques de Colombie et de différentes nationalités, qui voient à quel point la foi catholique en vue du synode amazonien s'effrite à grande vitesse.

    Isidoro Jajoy, le sorcier qui apparaît sur la photo, est un chaman de la tribu Inga de Colombie qui a "béni" le peuple de Bogota le 14 août dernier lors d'une réunion préparatoire du Synode des évêques d'octobre sur l'Amazonie. Une religieuse apparaît très proche du chaman-sorcier et derrière lui, il y a 2 autres religieuses et des prêtres répartis ici et là parmi le peuple. Tous sont dans des attitudes respectueuses pour recevoir la prétendue "bénédiction multicolore" d'Isidoro.

    La photo, prise par Manuel Rueda du CNS, montre l'un des moments de la troisième réunion pré-synodale réunie à Bogotà les 13 et 14 août au siège de la Conférence épiscopale de Colombie. La première de ces réunions a eu lieu aux États-Unis et la seconde à Rome.

    La photo montre une nouvelle église, une église dans laquelle règnent le panthéisme, l'animisme, le spiritisme, l'ère nouvelle, le chamanisme, la sorcellerie et les rituels quechua. Une église sans Dieu, sans croix, avec des hosties de yucca, relativiste et satanique.

    En guise de préparation au Synode amazonien convoqué par le Saint-Père François qui se tiendra à Rome au mois d'octobre, la Conférence épiscopale de Colombie a promu et organisé ce forum intitulé "De nouvelles voies pour l'Église et pour une écologie intégrale".

    Le but de cette réunion était de réfléchir à la réalité actuelle du territoire et des peuples amazoniens, à ses lumières et à ses ombres. Juste pour partager et analyser l'instrumentum laboris développé par les communautés des 9 pays qui composent le biome amazonien en 2018. (...)

    Au cours de la réunion, 4 espaces de réflexion et d'échange ont été organisés avec une perspective académique, sur les politiques publiques, sur la population et sur l'Église.

    La bénédiction en question fait référence à la dernière rencontre 'Nouveaux chemins pour l'Église et pour une écologie intégrale', qui s'est tenue en présence du cardinal Barreto, de Mauricio Lopez, secrétaire exécutif de REPAM et de Sœur Alba Teresa Cediel Castillo, missionnaire des Sœurs de Mère Laura Montoya.

  • Quand un évêque chinois clandestin envisage d’ordonner des évêques

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    De Mélinée Le Priol sur le site du journal La Croix :

    18 août

    Un évêque chinois clandestin, non reconnu par le Vatican, envisage d’ordonner des évêques

    Les faits 

    Un prêtre chinois, qui se dit évêque de l’Église clandestine de Shanghaï mais n’est pas reconnu par Rome, a récemment déclaré envisager d’ordonner de nouveaux évêques.

    Cette décision suscite l’inquiétude d’une partie de l’Église clandestine, qui redoute des représailles de la part de Pékin.

    Le Vatican refuse de reconnaître les évêques clandestins pour ne pas compliquer davantage les négociations avec la Chine.TH

    C’est il y a tout juste vingt ans, en 1999, que Zhang Tongli aurait été ordonné prêtre dans le secret, dans l’est de la Chine. Certains le considèrent aujourd’hui comme le successeur de l’ancien évêque clandestin de Shanghaï, mais le Vatican ne le reconnaît pas et lui interdit de superviser un diocèse.

    Alors qu’un privilège accordé par Jean-Paul II dans les années 1980 permettait aux évêques de l’Église clandestine de Chine de procéder à des ordinations épiscopales sans autorisation du Vatican, puis d’en référer à Rome a posteriori, le pape Benoît XVI a révoqué ce privilège en 2007, dans une lettre aux catholiques chinois.

    « Comment puis-je empêcher l’Église de grandir ? »

    À la mi-août, Zhang Tongli a assuré à l’agence de presse Ucanews qu’il a toujours refusé de procéder à de telles ordinations, même s’il soutient que des fidèles de l’Église clandestine le lui ont déjà demandé. « Mais quand je regarde la situation actuelle, je me dis que mon refus pourrait être un péché, car Dieu veut du sang neuf dans l’Église. Comment puis-je empêcher l’Église de grandir ? »

    À en croire Zhang Tongli, l’accord provisoire signé le 22 septembre 2018 par la Chine et le Saint-Siège n’est pas étranger à son changement d’attitude.« Cela rend plus compliquée la situation de l’Église en Chine. (..) Je ne peux plus refuser les ordinations. »

    Certains membres de l’Église clandestine de Chine se sont en effet sentis « trahis » par le rapprochement du pape avec le gouvernement de Pékin, dont ils considèrent qu’il les persécute.

    Peur des représailles

    Mais pour certains membres de cette Église, ordonner soi-même des évêques comme envisage de le faire Zhang Tongli n’est pas une solution. « Le gouvernement ne tolérera pas que l’Église clandestine ordonne elle-même ses évêques. Cela fera de l’Église la cible d’une persécution plus grande encore », estime Paul, un catholique chinois contacté par Ucanews.

    Pour un religieux anonyme contacté par ce même média catholique, le Vatican refuse de reconnaître les évêques clandestins pour ne pas compliquer davantage les négociations avec la Chine, mais aussi parce que certains manquent de formation et ne sont pas suffisamment qualifiés aux yeux du Vatican.