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International - Page 279

  • Chinoiseries entre Rome et Pékin

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    Un éditorial du très officiel quotidien Global Times réaffirme l’impérative indépendance de l’Église de Chine sur laquelle Pékin ne fera aucune concession. Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « À la main tendue du pape François la Chine a répondu par un message dans le plus pur style « langue de bambou ». Un éditorial non signé publié le jeudi 4 février dans le très officiel quotidien Global Times, une version anglophone du Quotidien du Peuple, lui-même lié au Parti communiste chinois, est titré : « Les propos du pape sur la Chine sonnent bien ».

    Mais derrière ce titre plutôt encourageant se déroule un article d’abord très en finesse pour se terminer par la position officielle du Parti sur le statut indépendant de la religion et des Églises en Chine sur lequel Pékin ne fera aucun compromis.

    « Que le pape ait envoyé ses vœux à la Chine pour le Nouvel an est un événement heureux pour les catholiques de Chine et les Chinois en général (…) et la presse mondiale a remarqué que le pape avait envoyé plus de messages de bienveillance à la Chine ces derniers temps. » Ainsi démarre cet éditorial qui immédiatement pose la question du « futur chemin que prendront les relations entre la Chine et le Vatican ». Et enchaîne sur les « relations « diplomatiques » qu’entretient encore le Vatican avec Taïwan mais en soulignant que leur relation « n’est pas un obstacle à la normalisation » entre Rome et Pékin.

    Quelle autorité sur les évêques de Chine?

    Un long développement de l’article précise une nouvelle fois que « le plus grand désaccord est l’autorité de nommer des évêques dans les églises en Chine (…) ce que fait la Chine mais que le Vatican revendique comme son droit ».

    > À lire: Vatican-Chine: Quel accord sur la nomination des évêques de Chine?

    Le texte souligne la bonne volonté du pape François et son « attitude positive » quant à l’amélioration des relations, « mais il ne sera pas facile d’arriver à un succès sur le sujet central (…) la Chine attache une grande importance à son indépendance véritable des institutions religieuses « (…) et la Chine ne fera aucun compromis sur le sujet ».

    Le chaud et le froid

    Le message est très clair et devrait apporter de l’eau au moulin de ceux qui reprochent au Vatican de vouloir sacrifier leurs intérêts sur l’autel de la réconciliation.

    Pour autant, cet éditorial qui souffle le chaud et le froid, reconnaît que « Pékin et le Vatican trouveront des solutions » mais conclut sur un ton plus martial : « Les commentaires du pape François sur la Chine ont une tonalité positive. Le peuple chinois les accueille avec bienveillance. Mais objectivement, pour que les liens se rapprochent, il faudrait que le Vatican accepte les principes d’indépendance des catholiques chinois. »

    Pour autant, la véritable réponse de Pékin à la main tendue du pape François en direction de la Chine ne sera pas révélée publiquement dans le Global Times mais dans les coulisses d’une négociation très discrète menée entre les deux plus subtiles diplomaties du monde.

    Dorian Malovic"

    Ref. Pékin répond froidement aux vœux du pape François

    JPSC

  • 333.356 euros pour les chrétiens du Moyen-Orient

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    Communiqué de presse :

    La Collecte de Noël dans les paroisses en faveur des chrétiens au Moyen-Orient a rapporté 333.356 euros

    Les Evêques de Belgique ont décidé fin de l'an dernier de consacrer le produit de la Collecte de Noël 2015 à aider les chrétiens persécutés au Moyen-Orient et les réfugiés.

    Cette collecte organisée durant les jours de Noël, dans toutes les églises et chapelles publiques, a rapporté la somme importante de 333.356 euros.

    Ce montant est destiné aux chrétiens du Moyen-Orient restés sur place malgré des conditions de survie très pénibles. Une partie de cette collecte ira aussi aux réfugiés qui tentent d'échapper à la violence de cette guerre sans fin.

    Le montant récolté sera réparti entre Caritas International (45%), Aide à l'Eglise en Détresse (45%) et le Comité de soutien aux chrétiens d'Orient (10%).

    Les Evêques de Belgique remercient les fidèles pour leur solidarité et les encouragent à poursuivre leur soutien aux nombreuses initiatives organisées dans les paroisses et associations locales.

  • Parlement Européen : les atrocités commises par le groupe terroriste Daesh / ISIS en Syrie et en Irak sont qualifiées d’ « actes de génocide », de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre

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    Lu sur le site "la Nouvelle Gazette.fr" (Claire Bréguet) :

    Le Parlement européen vote la qualification de génocide pour les actions de Daesh en Syrie et en Irak 

    L’ensemble du Parlement européen a voté ce  jeudi une résolution dans laquelle les atrocités commises par le groupe terroriste Daesh / ISIS en Syrie et en Irak sont qualifiées d’ « actes de génocide », de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. La résolution est le résultat du débat qui a eu lieu le 20 Janvier, dans lequel de nombreux députés ont qualifiés de génocide l’extermination des minorités religieuses, en particulier chrétiennes et Yézidis de ces pays.

    Le 27 janvier, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe avait adopté presque à l’unanimité la résolution « 2091 (2016) Combattants étrangers en Syrie et en Irak » par laquelle elle reconnaît que «les individus qui agissent au nom de l’organisation terroriste appelée Daesh  » ont commis des actes de génocide et d’autres crimes graves punissables en vertu du droit international ». L’Assemblée a également « rappelé qu’en vertu du Droit international, les états ont une obligation positive de prévenir le génocide, et devraient donc faire tout leur possible pour empêcher que ses citoyens prennent part à de tels actes. » L’eurodéputé suédois, Lars Adaktusson, qui a initié la présente résolution au Parlement européen, a déclaré: «Je suis responsable d’une résolution qui appelle les États membres de l’UE à définir des exactions contre les chrétiens et les Yézidis comme génocide et ainsi d’agir dans le cadre des Nations Unies pour développer des interventions humanitaires et militaires précises. »

    Le 15 décembre, le Parlement lituanien avait adopté une résolution sur le génocide des chrétiens et d’autres minorités religieuses au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Des initiatives similaires sont promues au Congrès américain. Des dirigeants comme Hillary Clinton ont utilisé ce terme ainsi que le pape François qui en juillet dernier déclarait qu’un « génocide est en cours et devait cesser. » Par conséquent, il est temps pour l’Union européenne et les Nations Unies d’appeler la réalité par nom et d’être conséquents avec les exigences du droit international. Le «crime de génocide» a une définition précise en droit international: il concerne les crimes « commis avec l’intention de détruire, tout ou partie, d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux ». Il est donc bien évident que les chrétiens et les Yézidis en Irak et Syrie sont victimes de génocide.

    Le droit international impose aux États et à la communauté internationale des obligations pour prévenir le génocide, défendre les groupes qui sont objet d’un génocide et poursuivre et punir les responsables. Est également punissable la tentative, la complicité, le complot ou l’incitation à commettre le génocide. Par conséquent, toute personne ou organisation où qu’elle soit -y compris dans l’Union européenne ou aux États-Unis – et qui commet, tente de commettre, aide au génocide, ou y incite, devrait être pénalement poursuivi. La reconnaissance du génocide est la première étape essentielle pour obtenir que la communauté internationale agisse. L’utilisation du terme de génocide n’a pas seulement une signification symbolique forte; dans la pratique, la communauté internationale se montre plus disposée à agir quand un génocide est déclaré.

  • Avec un million de participants, le 51e Congrès eucharistique international à Cebu (Philippines) a été un succès manifeste

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    10337801454391576.jpgLu sur Eglises d'Asie (site des Missions Etrangères de Paris) :

    51e Congrès eucharistique international : un succès manifeste

    Ce dimanche 31 janvier, dans la ville de Cebu, aux Philippines, près d’un million de personnes ont assisté à la messe de clôture du 51e Congrès eucharistique international, au cours de laquelle le pape François s’est adressé à la foule dans un message vidéo.

    « Voilà un an à peine, j’ai visité les Philippines après le passage du typhon Haiyan. J’ai pu constater par moi-même la foi profonde et la résilience de son peuple », a rappelé le pape argentin par vidéo interposée. « En même temps que la protection de Santo Nino [de Cebu - NDLR], le peuple philippin a reçu l’Evangile de Jésus Christ il y a bientôt 500 ans, a-t-il poursuivi. Depuis, les Philippins ont été, pour le monde entier, un exemple de fidélité et de dévotion profonde au Seigneur et à son Eglise. C’est également un peuple de missionnaires, portant la lumière de l’Evangile dans le reste de l’Asie jusqu’aux confins de la terre. »

    Si la police locale a avancé le chiffre de 450 000 participants minimum lors de la messe finale organisée à Cebu, deuxième ville des Philippines, Radio Vatican évoque le chiffre de deux millions de fidèles massés sur la Plaza Independencia, au milieu de laquelle se dresse un obélisque en mémoire de Miguel Lopez de Legazpi, acteur majeur de l’évangélisation de l’archipel, aujourd’hui principal pays catholique d’Asie. Au total, 12 000 délégués venus de 90 pays ont pris part au congrès, qui s’est tenu du 25 au 31 janvier et qui était placé sous le thème : « Christ en nous, l’espérance de la gloire ».

    L’annonce par le pape de la tenue du prochain Congrès eucharistique international, en 2020, à Budapest a suscité l’enthousiaste des quelques Hongrois présents parmi la foule massée à Cebu. Comme pour les Philippines, c’est la seconde fois que ce pays accueillera un tel congrès (Budapest avait accueilli le 34ème Congrès eucharistique international en 1938). Organisé tous les quatre ans, ce rassemblement mondial de catholiques vise à célébrer la centralité de l’Eucharistie dans la vie de l’Eglise, attirer l’attention sur la dimension sociale de celle-ci, ainsi qu’à fortifier l’engagement missionnaire des chrétiens.

    Un an presque jour pour jour après la visite du pape François dans l’archipel, visite marquée par la plus grande messe de l’histoire, l’épiscopat philippin observe aujourd’hui une plus grande affluence dans les paroisses. « ll y a plus de monde à l’église et cela nous a également aidé à nous préparer à ce congrès », assure Mgr Honesto Ongtioco, évêque de Cubao, au nord de Manille, sur le site de la Conférence des évêques philippins (CBCP), sans pour autant fournir de chiffres détaillés. « La visite papale a renforcé à la fois notre foi et notre pratique de la religion », insiste Mgr Ongtioco.

    « S’il y a une chose à signaler à propos des Philippins, dont la population est composée de beaucoup de pauvres, c’est bien leur foi qui les maintient debout. A Tacloban, les pauvres ont attendu sous la pluie que le pape arrive pour célébrer la messe. A Manille, le pape a aussi célébré la messe sous la pluie, à Rizal Park, mais je ne me souviens pas avoir vu de Philippins fortunés bravant la pluie durant des heures, dans l’attente de célébrer la messe avec François », indique également à Eglises d’Asie, Melo Acuna, journaliste à la CBCP.

    Dans son intervention au congrès, le cardinal archevêque de Manille, Mgr Luis Antonio Tagle, a dénoncé la « culture de l’accumulation » pouvant conduire au « tout jetable ». « Qui a quelque chose à jeter ? Ceux qui ont trop accumulé, parce qu’ils se sont enrichis avec ce dont ils n’ont pas besoin », a souligné le président de Caritas Internationalis, dans un pays où un quart de la population vit sous le seuil de pauvreté, et où l’Eglise catholique se définit d’abord comme au service des plus démunis.

    Au début du congrès, d’autres avaient d’ailleurs dénoncé la mise à l’écart par les autorités locales des plus démunis sur les lieux du congrès, ainsi que des frais de participation trop élevés. « En vivant dans la modération, nous pouvons aller à l’encontre de la culture du tout jetable », a poursuivi le cardinal Tagle, à l’adresse des délégués du congrès, dont des prêtres, des évêques et des membres de diverses congrégations.

    Mgr Charles Maung Bo, cardinal de Rangoun et représentant personnel du pape au Congrès, a décerné au peuple philippin le titre de l’accueil « le plus chaleureux », rapporte l’agence Ucanews. « (...) Malgré toutes les catastrophes naturelles, l’une des principales choses qu’on n’ôtera pas aux Philippins, c’est leur foi », a-t-il déclaré. Après avoir appelé à une « troisième guerre mondiale contre la pauvreté et l’injustice », Mgr Charles Bo s’est rendu dans un quartier pauvre du village de Pasil (île de Cebu), où il s’est joint à des danses avec la jeunesse locale, avant la messe de clôture.

    « Le Christ et l’Eucharistie sont présents partout où nous allons », a témoigné pour sa part, le P. Thammarat Ruanngam, originaire de Thaïlande. Lors d’une cérémonie organisée au cours du congrès, cinq cents enfants, pour la plupart enfants des rues, ont pu faire leur première communion. De son côté, Mgr Thomas Menamparampil, administrateur apostolique du diocèse de Jowai, dans le Nord-Est de l’Inde, a salué un « sentiment d’appartenance religieuse » très fort chez les Philippins.

    D’après les organisateurs, les pèlerins taïwanais étaient parmi les plus représentés, après les Philippins.
    « Ce congrès est comme le rassemblement des premiers disciples partageant avec joie le récit de leur rencontre du Seigneur, au travers des Saintes Ecritures et également de la cérémonie du partage du pain », s’est réjouit, dans son communiqué final, le président de ce 51ème Congrès, l’archevêque de Cebu, Mgr Jose Palma. « Nous revivons désormais la belle expérience des disciples d’Emmaüs », a-t-il poursuivi, en référence à leur première rencontre avec le Christ ressuscité, symbole du renouvellement de la foi.

    (eda/md)

  • Conflit syrien et crise des réfugiés : l'archevêque d'Alep pointe les responsabilités occidentales

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    Lu sur ihsnews.net :

    Deux témoignages de l’Archevêque d’Alep sur la situation syrienne et les responsabilités occidentales

    Nous vous proposons deux témoignages complémentaires donnés par Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep sur la situation et l’avenir de la Syrie. Loin de la langue de bois, il n’hésite pas à pointer du doigt les points qui font mal et les responsabilités occidentales, tant sur l’expansion du conflit syrien, que dans la crise des réfugiés.

    Source : Boulevard Voltaire

    De passage en France à l’occasion de la Nuit des témoins organisée chaque année par l’Aide à l’Église en détresse, l’archevêque grec-melkite d’Alep, Monseigneur Jeanbart, en avait gros sur le cœur.

    Après avoir décrit la situation dramatique que vivent les Alépins, l’évêque syrien s’est adressé au parterre de journalistes venus l’écouter.

    « Les médias européens n’ont cessé d’étouffer le quotidien de ceux qui souffrent en Syrie et se sont même permis de justifier ce qui arrive dans notre pays en reprenant des informations sans jamais les vérifier », a-t-il lancé, fustigeant notamment les agences de presse créées pendant la guerre, « détenues par l’opposition armée », à l’instar de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, source incontournée des médias occidentaux.

    « Il faut que vous compreniez qu’entre l’État islamique et le gouvernement syrien, notre choix est vite fait. On peut condamner le régime pour certaines choses, mais vous n’avez jamais cherché à être objectifs », a-t-il encore accusé.

    À la question de savoir s’il avait pu expliquer sa position aux autorités françaises, Monseigneur Jeanbart a répondu qu’il avait essayé, avant de s’entendre dire qu’il fallait être « moins critique ».

    Pour lui, pourtant, l’Occident n’a cessé de taire les exactions de l’opposition armée, tout en accablant le gouvernement syrien et son président. « Bachar el-Assad a beaucoup de défauts, mais figurez-vous qu’il a aussi des qualités », a-t-il expliqué, « les écoles étaient gratuites, les hôpitaux aussi, les mosquées comme les églises ne payaient aucune taxe, mais quel gouvernement de la région fait des choses pareilles, soyez honnêtes ? Souvenez-vous aussi que si nous préférons aujourd’hui soutenir le gouvernement, c’est parce que nous redoutons l’instauration d’une théocratie sunnite qui nous priverait du droit à vivre sur notre propre terre. »

    « Oui, j’ai tenté de dire toutes ces choses aux autorités françaises, mais que voulez-vous attendre d’un Laurent Fabius qui se prend pour Dieu le Père, en décidant qui mérite ou non de vivre sur cette Terre ? » a-t-il finalement répondu, visiblement las (Laurent Fabius avait affirmé que Bachar el-Assad ne « mériterait pas d’être sur la Terre »).

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  • Virus Zika et risques de microcéphalie : "Women on Waves" en campagne

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Avortements chimiques clandestins gratuits pour les mères porteuses du virus Zika : “Women on Waves” mobilise

    L’ONG néerlandaise Women on Waves, qui s’est fait une spécialité de fournir des pilules abortives en mouillant son bateau dans les eaux internationales au large des pays où l’avortement reste illégal, se mobilise pour venir en « aide » aux femmes latino-américaines infectées par le virus Zika. La maladie transmise par le moustique porteur du virus est soupçonnée de provoquer la microcéphalie chez les femmes enceintes et les autorités sanitaires de plusieurs pays, comme El Salvador, l’Equateur et la Colombie, ont recommandé de remettre à plus tard tout projet de grossesse alors que l’épidémie se répand. L’OMS a renforcé la panique en annonçant la probable infection de quelque 4 millions de personnes à travers le continent américain. Alors ? Avortements chimiques gratuits pour tout le monde !

    Women on Waves vient en effet d’annoncer son intention d’acheminer des pilules abortives vers la Colombie, la Bolivie, le Chili, la Guadeloupe, le Paraguay, le Venezuela, l’Argentine, le Suriname, le Guatemala, le Honduras, El Salvador, Panama, Haïti et la République Dominicaine : les femmes peuvent s’inscrire en ligne pour une consultation virtuelle pour demander les « médicaments » (ce que le Pr Lejeune appelait le « pesticide anti-humain »).

    Le virus Zika semble associé à la microcéphalie

    Dans ces pays, les femmes sont encouragées à se protéger des piqûres de moustiques et à éviter la conception. Mais les insecticides coûtent cher, la contraception n’est pas accessible à toutes et l’avortement est la plupart du temps interdit, regrette Women on Waves. Au lieu de distribuer des répulsifs à insectes et des moustiquaires, au lieu de souligner que le lien entre microcéphalie et Zika n’est pas établi avec certitude, au lieu de tenir compte qu’il y a quelque chose de pire que d’avoir un enfant microcéphale – c’est de le tuer – les féministes du groupe néerlandais préfèrent promouvoir l’avortement. Leur objectif premier.

    D’ailleurs elles soulignent bien le problème supplémentaire que représentent les convictions catholiques dans ces pays. Debora Diniz, qui a introduit un recours au Brésil pour demander la légalité de l’avortement en cas de microcéphalie du fœtus, a déclaré à Reuters : « Nous aurons bientôt une génération de femmes pauvres dont le destin sera de prendre soin à plein temps d’enfants extrêmement dépendants. »

    “Women on Waves” procure des avortements chimiques clandestins

    Les femmes, regrette Women on Waves, ont du mal à savoir si elles ont été infectées par le virus Zika qui le plus souvent ne provoque pas de symptômes visibles (dans 80 % des cas). Les tests coûtent cher – plus de 200 euros – et ne permettent pas de dépister le virus au-delà de la première semaine d’infection. « Les femmes sont obligées d’attendre une échographie pour savoir si leur bébé est atteint de microcéphalie »…

    Leur seule solution, à ce moment-là, affirme Women on Waves, sera de se procurer un avortement clandestins, et dangereux.

    L’idée est donc de donner des abortifs chimiques aux femmes malgré leur illégalité.

    Avortements gratuits pour tous en Amérique latine ?

    Sachant que l’avortement chimique est en principe limité au début de la grossesse – 7 semaines de gestation en milieu hospitalier, en France, au-delà c’est considéré comme trop dangereux – qui sont donc les femmes visées ? Women on Waves va un peu plus loin, et recommande l’avortement chimique jusqu’à 12 semaines de grossesse.

    Quoi qu’il en soit, la microcéphalie n’est en principe pas dépistée avant 32 semaines. Les femmes sont invitées à réclamer des pilules abortives si elles n’ont pas passé le cap des 9 semaines, pour laisser le temps de l’acheminement des comprimés.

    Autrement dit, l’ONG Women on Waves est en train de recommander à toutes les femmes enceintes d’un grand nombre de pays latino-américains de se fournir auprès d’elle pour pratiquer des avortements médicamenteux… préventifs. Sans même savoir si le bébé attendu est atteint.

    Voilà qui prend des allures génocidaires.

    Lire également le témoignage d'une jeune femme microcéphale : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2016/02/le-virus-zika-justifie-lavortement-mais.html

  • Les négociations entre Rome et Pékin piétinent-elles ?

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    Enjeu : un accord avec les autorités communistes sur le processus de nomination des évêques chinois et le transfert de l’ambassade de Chine de Taïpeh (île de Taïwan)  à Pekin . Le pape François  et son secrétaire d’Etat , le cardinal Parolin, s’y emploient sans qu’on sache s’ils pourront conclure prochainement leur négociation par une visite  pontificale au pays du dragon rouge. Lu sur Eglises d’Asie,  le site des missions étrangères de Paris :  

    « Le nouvel ambassadeur de la République de Chine (Taiwan) près le Saint-Siège l’affirme : les négociations entre Rome et Pékin piétinent. En poste depuis décembre dernier, Matthew S. Lee a remis ses lettres de créances au pape François ce 23 janvier et il a confié peu après à Ucanews, agence catholique d’information, que les responsables qu’il avait vus à cette occasion au Vatican lui avait confié qu’il « n’y avait pas d’avancée particulière » entre Rome et Pékin.

    L’ambassadeur taiwanais n’a pas été beaucoup plus explicite. Il s’est contenté de préciser que la mise en place de bonnes relations entre la Chine populaire et le Saint-Siège « serait une bonne nouvelle pour l’Eglise universelle » pour autant que cela « ne vienne pas enfreindre la doctrine et l’orthodoxie catholiques » et que cela « puisse contribuer à promouvoir la liberté religieuse et la défense des droits de l’homme ».

    L’affirmation de l’ambassadeur Lee ne manque pas d’intriguer. En effet, même si Pékin et le Saint-Siège se gardent de toute déclaration officielle, les deux parties négocient. Quelque temps après l’élection du cardinal Bergoglio sur le trône de Pierre en mars 2013, les contacts entre la Chine et Rome avaient repris et, en juin 2014, une délégation de responsables chinois se rendait dans la Ville éternelle pour rencontrer de hauts responsables de l’Eglise catholique. En octobre 2015, c’était au tour d’une délégation vaticane de faire le voyage de Pékin et le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, déclarait peu après que cette rencontre avait été « très positive » et faisait partie d’« un processus devant aboutir à un accord, comme espéré ». Enfin, selon nos informations, une délégation de Pékin est actuellement présente à Rome, sa présence constituant donc une troisième étape des négociations en cours entre les deux parties.

    Comment expliquer alors les déclarations de l’ambassadeur Lee quant à la non-progression des négociations et le fait qu’à l’évidence, Rome et Pékin continuent de se voir ? Il semblerait qu’il n’y ait pas d’opposition entre les deux parties de cette question.

    En effet, si Taiwan entretient des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, c’est parce qu’au nom de la théorie de l’unité de la Chine, tant Taipei que Pékin refusent qu’un Etat tiers entretienne des relations diplomatiques avec l’une et l’autre Chine (la République de Chine et la République populaire de Chine). Aujourd’hui très isolées sur la scène internationale (Taipei entretient des relations diplomatiques avec seulement 21 Etats + le Saint-Siège, et son ambassade près le Saint-Siège est son unique représentation diplomatique en Europe), les autorités taiwanaises savent pertinemment que le jour où Pékin et le Saint-Siège parviendront à un accord sur leurs relations diplomatiques, la nonciature qui est aujourd’hui à Taipei sera transférée à Pékin et leur ambassade près le Saint-Siège devra fermer.

    On peut donc penser que l’ambassadeur Lee, à l’occasion de la présentation de ses lettres de créances, a reçu de la part des responsables du Saint-Siège une forme d’assurance sur le fait que l’établissement de relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine populaire n’était pas pour demain.

    Pour autant, si les négociations entre Rome et Pékin se poursuivent, c’est qu’elles ne s’attachent pas tant à la question des relations diplomatiques, qui restent une perspective lointaine, qu’au problème de la nomination des évêques et de l’organisation de l’Eglise de Chine. Le 4 août dernier, une ordination épiscopale a eu lieu pour le diocèse d’Anyang, dans la province du Henan, en Chine populaire, mais le fait que le nouvel évêque a été ordonné avec l’accord du pape et l’approbation de Pékin ne signifie pas qu’un accord global sur ce point très sensible de la vie de l’Eglise a été trouvé. Les négociations se poursuivent donc.

    A l’ambassade de Taiwan près le Saint-Siège, Matthew Lee succède à Larry Wang Yu-yuan, qui occupait le poste depuis septembre 2008. Matthew Lee était précédemment ambassadeur en Jordanie, et avant cela, entre 2011 et 2014, en Argentine, pays où il a connu celui qui était alors archevêque de Buenos Aires, le cardinal Bergoglio. »

    Ref. Les négociations entre Rome et Pékin piétinent-elles ?

    Pour un autre son de cloche, voir le journal « La Croix », ici :Le pape pourrait nommer des évêques en Chine? et aussi : Chine, premieres nominations d'évêques par le pape depuis 65 ans

    JPSC

  • Virus Zika : l'épidémie instrumentalisée pour justifier le recours à l'avortement

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    Les médias propagent l'idée que la parade pour lutter contre les conséquences du virus Zika pourrait bien être le recours à l'avortement. Or, à l'heure qu'il est, comme le montre l'article d'un infectiologue (Olivier Patey) reproduit ci-dessous (du Nouvel Observateur !), on n'a même pas de certitude scientifique concernant l'impact de ce virus sur les gestations :

    Le virus Zika, un danger pour les femmes enceintes ? Oui, il peut traverser le placenta 

    Le virus Zika, transmis par le moustique tigre femelle de type Aedes et appartenant à la même famille que la dengue et le chikungunya, s’étend de plus en plus sur le continent américain et aux Antilles. (...)

    À la lumière de l’épidémie qui a été décrite au Brésil et qui a entraîné une multiplication des cas d’anomalies fœtales et plus particulièrement de microcéphalies, cette recommandation est justifiée.

    La microcéphalie entraîne de graves séquelles

    La microcéphalie se caractérise par une taille anormale de la boîte crânienne, qu’il est possible de dépister grâce à une échographie et qui peut être à l’origine de graves séquelles, comme un retard mental irréversible.

    La corrélation entre microcéphalie et Zika n’a pas encore été officiellement établie, mais on sait que les infections virales peuvent être à l’origine de malformations chez le fœtus.

    Au vu de l’augmentation constatée au Brésil, on peut supposer qu’il y a un lien de cause à effet, même si d’autres facteurs entrent peut-être en jeu.

    Une surveillance accrue est nécessaire

    Si l’on ne sait pas pourquoi le virus Zika peut entraîner des microcéphalies, on sait comment il peut être transmis au fœtus : lorsqu’une femme enceinte est contaminée, le virus peut traverser le placenta.

    Cette transmission intervient pendant la phase de "virémie", une étape précoce et courte – elle s’étend seulement sur quelques jours –, durant laquelle le virus passe dans le sang. Si une grossesse est en cours, il y a un risque de transmission des agents infectieux via le placenta.

    Ce risque est également présent durant la phase de conception d’un enfant. De ce fait, il est conseillé à celles qui ont un projet de maternité et qui se trouvent en territoire infecté de le repousser à plus tard.

    Dans les zones où l’épidémie s’étend, une surveillance accrue des femmes enceintes ou qui souhaitent le devenir est donc nécessaire.

    S'informer pour se protéger

    Le problème, c’est qu’il n’est pas évident de déceler la présence du virus. Des signes cliniques peuvent apparaître, comme de la fièvre, des maux de tête, des éruptions cutanées ou encore des douleurs articulaires, mais on observe aussi fréquemment des formes asymptomatiques ou peu symptomatiques.

    Seule une recherche d’anticorps dans le sérum peut permettre de dépister l’infection.

    Malheureusement, il n’existe ni vaccination ni traitement curatif contre ce virus. Le meilleur moyen de lutter contre lui reste donc la prévention. Globalement, la conduite à avoir face à une telle épidémie est similaire aux actions individuelles et de santé publique mises en place lors d’une épidémie de dengue et de chikungunya.

    Pour se protéger, les femmes enceintes doivent prendre les mêmes précautions que le reste de la population, en les adaptant à leur situation. Elles peuvent ainsi utiliser du répulsif compatible avec une grossesse, dormir avec une moustiquaire, se couvrir à l’aide de vêtements afin d’éviter les piqûres et détruire les potentiels gîtes larvaires, à savoir tous les endroits dans lesquels il y a de l’eau stagnante.

    Pour les femmes enceintes, le risque est réel. Il est donc nécessaire qu’elles soient informées pour pouvoir se protéger.

    Et d'ailleurs : http://www.lesoir.be/1105440/article/actualite/fil-info/fil-info-monde/2016-01-27/virus-zika-bresil-note-une-diminution-des-cas-microcephalie

  • Lépreux : l'Eglise gère 611 léproseries dans le monde

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    VATICAN - L’Eglise missionnaire au service des lépreux : 611 léproseries de par le monde

    Cité du Vatican (Agence Fides) – L’Eglise missionnaire dispose d’une longue tradition d’assistance des lépreux, souvent abandonnés, y compris par leurs familles elles-mêmes, et leur a toujours fourni, outre les soins médicaux et l’assistance spirituelle, des possibilités concrètes de récupération et de réinsertion dans la société. Dans de nombreux pays, la discrimination envers ces malades est encore grave, suite au caractère prétendument inguérissable de la maladie et aux terribles mutilations qu’elle provoque.

    Selon les données du dernier Annuaire statistique de l’Eglise, l’Eglise catholique gère 611 léproseries de par le monde. La répartition par continent est la suivante : 201 en Afrique, 59 en Amérique (au total), 328 en Asie, 22 en Europe et 1 en Océanie. Les nations qui comptent le plus grand nombre de léproseries sont : en Afrique, la République démocratique du Congo (30), Madagascar (25) et l’Afrique du Sud (23) ; en Amérique du Nord, les Etats-Unis (2) ; en Amérique centrale, le Mexique (11) ; en Amérique centrale et aux Antilles, Haïti (3) ; en Amérique du Sud, le Brésil (21), le Pérou (4) et l’Equateur (4) ; en Asie, l’Inde (253), l’Indonésie (25) et le Vietnam (14) ; en Océanie, la Papouasie Nouvelle Guinée (1) et en Europe, l’Allemagne (16), l’Espagne (3) et l’Italie (1).

    Au cours du dernier Dimanche de janvier, cette année le 31, est célébrée la Journée mondiale des Lépreux, instituée en 1954 par l’écrivain et journaliste français Raoul Follereau, qualifié d’apôtre des lépreux, qui lutta contre toute forme de marginalisation et d’injustice. Cette 63ème édition a pour slogan « Vivre est aider à vivre ». Selon les données de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), chaque année, plus de 213.000 personnes, dont de nombreux enfants, contractent cette maladie. La lèpre est toutefois aujourd’hui une maladie curable, dont la cause principale continue à être la pauvreté et l’absence de toilettes. Le nombre total de lépreux de par le monde n’est pas connu avec exactitude, notamment parce que certains Etats ne veulent pas faire connaître la présence de cette maladie sur leur territoire. Elle représente dans tous les cas un problème sanitaire important dans différents pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. (SL) (Agence Fides 30/01/2016)

  • Inde : 355 attaques antichrétiennes en 2015

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    Du site "Portes Ouvertes" :

    Inde : une attaque par jour contre les chrétiens

    Un rapport recense 355 attaques antichrétiennes en 2015 en Inde.

    Pasteurs tués, religieuses violées, chrétiens arrêtés… En 2015, on a rapporté 355 attaques antichrétiennes dont 200 qualifiées de graves. Ces chiffres alarmants sont issus d’un rapport publié le 18 janvier par le Forum Séculier Catholique, basé à Bombay, qui conclut qu’aujourd’hui « il est dangereux d’être chrétien en Inde ».

    Nombre de ces attaques sont perpétrées sous couvert des lois anticonversionsadoptées dans plusieurs Etats du pays. En 2015, 7 pasteurs ont été assassinés, victimes de ces lois et en janvier 2016, 12 nouvelles personnes ont été arrêtéesdans l’Etat du Madhya Pradesh.

    Dans l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2016, l’Inde est classée en 17ème place des pays où les chrétiens sont le plus persécutés.

  • Cologne est-il le signe qu’il faut fermer les portes ou fermer les yeux ?

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    De Kamel Daoud sur le site de "L'Hebdo" :

    Viol et fantasmes sur «Europe»

    KAMEL DAOUD Né en 1970 en Algérie, dans la région de Mostaganem, il est journaliste et écrivain d’expression française: Il écrit en français car, dit-il, «l’arabe est piégé par le sacré, les idéologies dominantes. On a fétichisé, politisé, idéologisé cette langue.» Kamel Daoud est l’auteur, notamment, des romans Le Minotaure 504 et Meursault, contre-enquête. Il a été finaliste du Prix Goncourt 2014 et a obtenu le Goncourt du premier roman 2015.

    L’écrivain algérien Kamel Daoud réagit aux agressions sexuelles qui ont bouleversé l’Allemagne à Nouvel An. Des réfugiés, explique-t-il, nous ne voyons que le statut, pas la culture. C’est ainsi que leur accueil est placé sous le signe de la bureaucratie et de la charité, sans tenir compte des préjugés culturels et des pièges religieux.

    Que s’est-il passé à Cologne? On peine à le savoir avec exactitude en lisant les comptes rendus, mais on sait au moins ce qui s’est passé dans les têtes. Celle des agresseurs, peut-être; celle des Occidentaux, sûrement.

    Fascinant résumé des jeux de fantasmes. Le «fait» en lui-même correspond on ne peut mieux au jeu d’images que l’Occidental se fait de l’Autre, le réfugié-immigré: angélisme, terreur, réactivation des peurs d’invasions barbares anciennes et base du binôme barbare-civilisé. Des immigrés accueillis s’attaquent à «nos» femmes, les agressent et les violent. Cela correspond à l’idée que la droite et l’extrême droite ont toujours construite dans les discours contre l’accueil des réfugiés. Ces derniers sont assimilés aux agresseurs, même si l’on ne le sait pas encore avec certitude. Les coupables sont-ils des immigrés installés depuis longtemps? Des réfugiés récents? Des organisations criminelles ou de simples hooligans? On n’attendra pas la réponse pour, déjà, délirer avec cohérence. Le «fait» a déjà réactivé le discours sur «doit-on accueillir ou s’enfermer?» face à la misère du monde. Le fantasme n’a pas attendu les faits.

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  • Terrorisme : l'amalgame entre islam et christianisme est extrêmement dommageable pour l'Eglise

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    D'Henri de Begard sur "Le Rouge et le Noir" :

    Terrorisme : l’amalgame entre religions est profondément dangereux pour le christianisme

    Nombreux sont les intervenants médiatiques et politiques qui insistent régulièrement sur la nécessité de ne pas faire d’amalgame entre l’islam et l’islamisme. Mais bien souvent cette distinction est entachée de deux erreurs majeures.

    La première, déjà évoquée dans de précédents articles [1], consiste à déclarer que l’islamisme n’a rien à voir avec l’islam. Le refus de cette filiation est non seulement insultante intellectuellement, mais elle est aussi un frein véritable à la résolution du problème djihadiste.

    La deuxième erreur consiste à commettre un amalgame plus grand encore que celui entre islam, islamisme et violence, en élargissant la dénonciation de la violence, en affirmant qu’elle est intrinsèque aux religions, que chaque religion possède son extrémisme, et que ces extrémismes sont comparables.

    Il s’agit, par exemple, de cette opération [2] relayée par les médias dans laquelle des individus sont allés lire dans la rue des passages de la bible, les faisant passer pour des extraits du Coran, pour observer les réactions des passants et démontrer ainsi que la violence du christianisme est comparable à celle de l’islam (oubliant au passage que le catholicisme a pourtant plusieurs choses que le Coran n’a pas : un nouveau testament, une tradition, et une autorité, le pape).

    Les religions, sources des violences terroristes ?

    En refusant de voir la spécificité du terrorisme islamique, cette deuxième erreur empêche, comme la première, de poser une analyse correcte de la situation et de se donner les véritables moyens de le combattre. Mais cet amalgame “par le haut” est aussi profondément néfaste pour le christianisme.

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