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International - Page 280

  • "J'ai honte" ; le sentiment de Salah Stétié

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    J’ai honte (par Salah Stétié, écrivain, ambassadeur e.r. du Liban)

    (Source - Article paru dans Le Figaro 6/3/15)

    Le Coran dit en sourate III, 45 :

    Ô Marie

    Dieu t’annonce
    la bonne nouvelle d’un Verbe émanant de Lui :
    Son nom est : le Messie, Jésus, fils de Marie ;
    illustre en ce monde et dans la vie future ;
    il est au nombre de ceux qui sont proches de Dieu…

    Il dit aussi en V, 82 :

    Tu constateras
    que les hommes les plus proches des croyants
    par l’amitié sont ceux qui disent :
    « Oui, nous sommes Chrétiens ! »

    en 83 : (ce sont les chrétiens qui parlent) :

    Notre Seigneur !
    Nous croyons !
    Inscris-nous parmi les témoins !

    En 84 :

    Pourquoi ne croirions-nous pas en Dieu
    et à la Vérité qui nous est parvenue ?
    Pourquoi ne désirerions-nous pas
    que notre Seigneur nous introduise
    en la compagnie des justes ?

    En 85 :

    Dieu leur accordera
    en récompense de leurs affirmations
    des Jardins où coulent des ruisseaux
    Ils y demeureront immortels :
    telle est la récompense de ceux qui font le bien

    Le Coran dit bien d’autres choses. Mais rien ni personne ne peut faire que ces mots tout d’affection et d’espérance à l’égard des chrétiens ne soient inscrits pour l’éternité (puisque la parole divine est, dit-on, éternelle) dans le Livre sacré de l’Islam.
    Comment feront ceux qui aujourd’hui, en Orient, persécutent les chrétiens, les égorgent, les jettent vivants dans des puits, parfois les crucifient, oui, comment feront ces lecteurs sans doute assidus du Coran pour justifier leurs actes aussi inhumains qu’illégitimes aux yeux de leur Livre et pour se dédouaner devant leur Dieu d’en avoir ainsi cruellement usé avec ceux qui se sont, cinq siècles avant eux, déclarés les témoins de la Vérité et ont suivi la parole du “Verbe de Dieu” ?
    Qu’ils relisent, ces égarés, les ayât que je viens de leur remettre en tête. Qu’ils sachent également, ces Arabes, que si la langue arabe existe aujourd’hui dans la splendeur créatrice qu’on lui connaît, c’est parce que dès la fin du XIXe siècle, des lexicologues, les Boustany, l’ont ressuscitée et l’ont illustrée par des dictionnaires et des encyclopédies, que des érudits, les Yazigi ont montré de cette langue la fertilité intrinsèque, que le premier livre de la modernité arabe, quoique écrit en anglais, s’appelle Le Prophète et que le héros de ce livre, traduit dans une cinquantaine d’idiomes et toujours passionnément lu, se nomme Al-Mustapha, l’autre désignation de “l’Envoyé”. Les Boustany, les Yazigi, Khalil Gibran, l’auteur du Prophète, sont des chrétiens du Liban. Ils appartiennent tous à une magnifique communauté spirituelle et intellectuelle qui habitait, qui habite toujours le monde arabe. Les chrétiens sont chez eux définitivement dans ce monde et je les supplie, à genoux s’il le faut, de ne pas partir, de ne pas céder à la panique. Que ferions-nous, nous, les musulmans, sans eux, sans leur présence, qui fut souvent pour tous les peuples de cette région synonyme de progrès à tous les niveaux ?
    J’ai honte d’avoir à écrire tout cela qui devrait aller de soi. J’ai honte avec tous ceux qui, aujourd’hui, ont honte. Honte, terriblement.
    Salah Stétié

  • Philippe et Mathilde ont rencontré François

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    Du site de la RTBF :

    Le Roi et la Reine ont rencontré le Pape Francois ce lundi matin. Une audience officielle qui aurait dû se tenir en décembre, mais qui avait été annulée suite au décès de la Reine Fabiola. C'est la première fois que les deux hommes se rencontraient.

    Escorté par la garde suisse, le Roi Philippe et la Reine Mathilde, en chaise roulante à cause de son problème au genou, ont traversé les immenses couloirs des palais du Vatican pour aboutir dans le bureau du souverain pontife. Ce n’est pas la première fois que le couple est reçu au Vatican, il a déjà rencontré Jean Paul II et Benoit XVI en audience privée, mais c’est la première fois que le Roi et le Pape s'entretiennent en tant que chefs d'Etat en audience officielle. Une demi-heure de rencontre qui a permis d'aborder des thèmes plus politiques. Même si, pour Bruno Neve de Mevergnies, ambassadeur de Belgique auprès du Saint siège, le pape n’a pas de programme politique : " Il a un programme de conviction qu’il tire de sa conception de l’évangile. Il est certain que tous les présidents de la planète, depuis Barack Obama jusqu’au président Poutine et maintenant Madame Merkel, viennent ici à Rome pour entendre son message et pour parler avec lui. Je pense que c’est le cas de notre roi aussi. Il souhaite entendre la vision du pape sur notre monde."

    Une rencontre au contenu confidentiel

    Impossible de savoir exactement ce que le Pape a dit au couple royal, mais on sait que la Pape François insiste souvent auprès des chefs d'etat sur la situation économique difficile de certaines tranches de la société, estimant que c'est un devoir pour un roi ou pour un président de mettre tout en œuvre pour lutter contre les situations de rejets et de pauvreté.

    Pour cette rencontre officielle, le Roi est accompagné dans son déplacement par un ministre du gouvernement fédéral. En l'occurrence le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.

    Une dimension politique

    Comme il ne s'agit pas d'une visite personnelle au souverain pontife, il n'y a pas a priori de dimension spirituelle dans ce déplacement au Vatican. "Dans le cas présent, le roi Philippe va en tant que chef de l’État belge, et rencontre le pape François, non pas en tant que chef spirituel, mais en tant que chef d’État. C’est un chef d’État qui rencontre un autre chef d’État", explique Vincent Dujardin, historien à l'UCL et spécialiste de la monarchie.

    Génuflexion et protocole

    La dernière visite officielle belge au Vatican date de 2009. Albert II avait rencontré Benoit XVI à l'occasion de la canonisation du Père Damien. Malgré le caractère officiel de la visite, Albert II avait effectué une génuflexion devant le pape, geste qui avait suscité de nombreux commentaires : "C’était certainement une décision personnelle du roi Albert II, qui ne faisait certainement pas partie du protocole, et qui renvoyait à une tradition. Il a montré de façon personnelle son attachement", précise Vincent Dujardin.

    En matière de protocole chaque geste compte. Cette première visite au Vatican pour le couple royal sera donc sans doute très observée, jusque dans la façon dont Philippe et Mathilde salueront le pape.

    A.L. avec B. Hupin et Valérie Dupont

  • Le Cardinal Robert Sarah en France : Entretien exceptionnel sur KTO

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    9782213686103 (1).jpgDans un entretien exceptionnel, le cardinal guinéen Robert Sarah raconte son parcours de vie sous le signe de la Croix, de son village natal dans la brousse à ses hautes responsabilités auprès des Papes Jean-Paul II, Benoit XVI et François. Ce dernier l'a nommé en novembre 2014 préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Durant la dictature marxiste de Sékou Touré en Guinée Conakry, celui qui fut archevêque de Conakry à 33 ans n'a jamais renoncé à annoncer la foi ou dire la vérité malgré l'oppression politique. Les temps actuels le poussent à prendre à nouveau la parole, pour alerter du drame aux conséquences insoupçonnées qui se joue en Occident : le rejet de Dieu pour vivre sans lui. Après la publication d'un livre d'entretien Dieu ou rien (Fayard), il livre ses réflexions sur Dieu, l'Eglise, l'apostasie du monde moderne, la liturgie, le synode sur la famille sans oublier bien sûr sur la vocation de l'Afrique.

    JPSC

  • L'archevêque d'Asuncion préoccupé par la visite du Secrétaire général de l'ONU au Paraguay

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    L’archevêque d’Asuncion demande à Ban Ki-moon de ne pas promouvoir l’avortement, l’euthanasie et le mariage homosexuel (source)

    L’archevêque du Paraguay a déclaré que « la force morale d’une nation est dans ses croyances et valeurs, et prend en compte toutes les dimensions de la personne, ne peut rejeter la foi qui est une dimension fondamentale de la structure psychosociale et spirituelle de l’être humain. Malheureusement, diverses recommandation de l’ONU sur les droits de l’homme pour le Paraguay et d’autres pays comprennent de nouveaux droits proclamés par des groupes radicaux, incorporés dans l’organisation et qui plaident pour la légalisation de l’avortement, l’euthanasie et les unions homosexuelles et d’autres «genres», avec la possibilité de l’adoption d’enfants par ces couples ». Mgr Valenzuela a souligné que le rôle de l’Eglise est de se battre « pour les enfants, spécialement ceux sans défense, handicapés ou encore dans l’utérus, et qui courent le risque sérieux d’être rejeté par la société, si les idées de la culture de la mort sont acceptées, et où le mal se fait légalement, avec le soutien de l’État, promu par les agents internationaux à l’échelle mondiale. L’Église parle au nom des familles qui vivent dans des situations structurellement injustes. Ce sont elles qui devraient être résolues par des politiques publiques sérieux et soutenues. Nous partageons plusieurs objectifs sociétaux proposés par l’ONU et, en tant qu’Eglise, nous travaillons avec l’État paraguayen pour les poursuivre, néanmoins, nous sommes vigilants pour préserver les valeurs humaines et chrétiennes de notre peuple, pour promouvoir le développement et la vie pleine et digne pour tous ceux qui vivent dans notre patrie » .

  • Le pape souhaite que les Nations Unies soient plus audacieuses

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    Devant la directrice de l’UNESCO, le pape appelle les Nations unies à être “plus audacieuses“ (source : I.Media)

    La directrice générale de l’UNESCO, la Bulgare Irina Bokova, a été reçue en audience par le pape François le 2 mars 2015. Lors de cette rencontre, a-t-elle confié par la suite à I.MEDIA, le pape a souhaité que les Nations unies soient “plus audacieuses“ pour prévenir les conflits. Irina Bokova, qui a parlé avec le pape François des violences au Moyen-Orient et de l’importance de l’éducation, l’a également invité fin 2015 au siège de l’organisation, à Paris (France).

    Après son audience avec le pape François, la directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, a ainsi confié avoir été “très impressionnée par son attachement à l’éducation“. “Il a une passion particulière pour les jeunes et l’éducation, afin que nul ne soit laissé en arrière, notamment dans les pays les plus pauvres“, a affirmé Irina Bokova.

    Au cours de cet entretien privé, a-t-elle rapporté, le pape a soutenu “la responsabilité particulière des Nations unies, de l’UNESCO“. Selon Irina Bokova, il s’est ainsi montré “très attaché au multilatéralisme, au rôle des Nations unies pour la prévention des conflits“ et “il a souhaité que les Nations unies soient plus audacieuses“. Dès lors, la directrice générale de l’UNESCO a estimé “très important“ que le pape François prenne la parole devant les Nations unies en septembre prochain lors de son déplacement à New York (Etats-Unis).

    Le pape au siège de l’UNESCO ?

    Irina Bokova en a profité pour inviter le pape François à se rendre au siège de l’organisation à Paris (France) en fin d’année. En novembre prochain, l’organisation internationale fêtera en effet son 70e anniversaire. Avant cela, le 3 juin prochain, le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin participera au siège de l’UNESCO à une conférence sur l’éducation, les valeurs et le dialogue interculturel.

    “Nous avons exprimé notre inquiétude devant l’augmentation de l’intolérance, de la violence, de l’extrémisme, particulièrement parmi les jeunes“, et “spécialement face à ce qui se passe en Syrie et en Irak“, a également confié Irina Bokova. Avec le pape, la directrice générale de l’UNESCO a également parlé de la persécution des minorités et de la destruction du patrimoine par les membres du groupe Etat islamique. Quelques jours plus tôt, Irina Bokova avait dénoncé les récentes exactions commises par les djihadistes dans un musée d’antiquités préislamiques à Mossoul (Irak).

    Lors de son entretien avec le pape François, Irina Bokova a également abordé la question du changement climatique. Il lui a alors parlé de sa prochaine encyclique sur le sujet, souhaitant “que le monde entier“ s’intéresse à cette question cruciale. AMI

  • Des menaces sur le Vatican ?

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    La Gendarmerie du Vatican relativise l'existence de menace de l'EI

    (source : Radio Vatican) Le Pape François est toujours protégé par les gendarmes lors de ses apparitions publiques - L'Osservatore RomanoRV) Un manuel de propagande de 64 pages en italien a été publié sur des sites internet djihadistes par l’Etat islamique sous le titre « l’Etat islamique, une réalité qui voudrait te parler ». C’est la première fois que les djihadistes mènent une opération de communication en langue italienne. Cette publication dont rendent compte les journaux italiens ce dimanche, intervient après les menaces proférées dans des vidéos mises en ligne par des hommes cagoulés se réclamant d’EI contre l’Italie et affirmant que le drapeau noir des islamistes flotterait sur la basilique Saint-Pierre. Une menace claire à l’encontre du Vatican.

    Dans une interview donnée au site italien www.poliziamoderna.it, le commandant de la Gendarmerie vaticane, Domenico Giani, a reconnu que « la menace existe ». « C’est ce qui émerge des entretiens que j’ai avec les collègues italiens et étrangers » explique-t-il avant de relativiser : « l’existence d’une menace est une chose, la planification d’une attaque en est une autre ». Par conséquent, « le niveau de vigilance est constamment haut, et toujours adapté aux circonstances. Il n’y a pas que les menaces de l’EI mais aussi les risques d’actions solitaires qui sont plus dangereuses parce qu’imprévisibles. Je pense aux fanatiques, aux dérangés mentaux, aux mythomanes, ou simplement à des individus qui pourraient décider d’agir au Vatican en raison de la couverture médiatique qu’ils pourraient en retirer ».

    Le Pape François est bien conscient de ces menaces mais « son unique préoccupation est pour les fidèles » précise le commandant Giani. « Le Saint Père n’entend pas abandonner le style de son pontificat, fondé sur la proximité, c’est-à-dire sur la rencontre directe avec le plus grand nombre possible de personnes. Même en tant que pape, il est resté le prêtre qui ne veut pas perdre le contact avec son troupeau. » Cette attitude du Pape conduit donc les gendarmes du Vatican à s’adapter à lui et non le contraire.

    Le commandant de la gendarmerie vaticane révèle aussi que ses services collaborent avec ceux de pays musulmans d’où lui arrivent « de précieuses informations, mais aussi des preuves d’estime et d’admiration pour le Saint Père. Je peux dire qu’aujourd’hui le Saint Père est vu et respecté par l’islam comme l’autorité morale la plus influente au monde. Et cela, soit de la part des autorités religieuses que des autorités civiles ».

  • L'avortement à la une au sommet de l'ONU-Femmes à Santiago du Chili

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    La dépénalisation de l’avortement a été le thème central du sommet de l’ONU Femmes 

    Dès la première minute du congrès «Femmes et pouvoir» qui s’est déroulé ce week-end à Santiago du Chili, l’une des questions les plus importantes a été l’avortement. Lors de l’ouverture de ce sommet organisé par le gouvernement chilien et l’ONU Femmes, le président du Chili, Michelle Bachelet a fait référence à l’avortement, en déclarant que« (le Chili) est à quelques semaines d’un projet de loi dépénalisant l’avortement, aujourd’hui interdit quelles que soient les circonstances ». Le projet chilien permettrait l’avortement selon trois cas: la vie de la mère en danger, malformation du fœtus et le cas du viol. Elle a regretté également que cette initiative soit traitée dans un parlement composé de 84% d’hommes: « C’est le genre de partialité que nous devons corriger « .

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a pour sa part donné un soutien clair à Mme Bachelet en soulignant que l’avortement est un droit « que les femmes devraient être libres de choisir ». Quelques jours avant le congrès sur CNN Chili, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directeur exécutif d’ONU Femmes, avait également évoqué l’initiative déclarant que« le projet de loi sur la décriminalisation de l’avortement selon trois cas est un bon début. » Elle partageait les mots de Ban Ki-Moon en notant que la santé reproductive est un droit pour les femmes, et en appelant l’Église catholique à« évoluer ». María Antonieta Saa, ancien député PPD (Parti pour la Démocratie, gauche), a également fait l’éloge du projet, rappelant qu’elle a insisté, au cours de ses années de parlementaire, à plusieurs reprises pour ouvrir le débat sur ce point. « Le projet sur l’avortement est plutôt positif, même si les gens de droite veulent criminaliser les femmes qui l’effectuent. C’est un grand pas que cette question soit examinée « , a-t-elle ajouté.

    L’opposition a rejeté la forte exposition donnée à l’avortement dans ce sommet. Le député UDI (Union Démocrate Indépendante, droite) María José Hoffmann a noté que « dans une telle réunion si importante pour les femmes, l’allocution du Président axée sur comment le Chili traite l’avortement, a été un gaspillage de temps. Il aurait pu parler de discrimination contre les femmes, du coût individuel de la maternité, des faibles pensions. Il y a tellement de thèmes sociaux plus importants que la promotion de l’avortement. » Claudia Nogueira (députée, UDI) a aussi critiqué le discours de Bachelet sur l’avortement notant que l’opposition n’était pas été invitée à s’exprimer. « Si l’opposition était présente, ce ne sont pas des applaudissements qu’il y aurait, mais des huées. N’en doutez pas. Il existe un équilibre dans notre société et ce n’est pas ce qui se reflète. C’est un événement organisé par la gauche de ce pays, vers la gauche. Ils veulent nous réduire au silence et cela se constate lors de l’examen sur l’avortement. »

  • L'urgence d'agir pour les chrétiens défendue à Genève

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    Lu sur 7sur7.be :

    Plusieurs ministres de haut-rang ont lancé un appel lundi à Genève, en marge du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, en faveur de la défense des droits des chrétiens du Moyen-Orient.

    "Il y a des crimes affreux contre les chrétiens en Syrie et au Moyen-Orient, ils sont tués, brûlés vifs. En Libye, 21 Égyptiens coptes ont été décapités, tout ceci relève du génocide" au sens de la définition des conventions de l'ONU, a déclaré lors de ce forum le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. 

    Le chef de la diplomatie russe a ajouté que des prêtres orthodoxes étaient menacés en Ukraine. "Trois ont été tués et de nombreux autres se sont réfugiés en Russie", a-t-il ajouté. 

    "Dans certains pays occidentaux, il n'est pas politiquement correct de dire qu'on appartient à une Eglise chrétienne", a poursuivi M. Lavrov. 

    De son côté, le ministre libanais des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a dressé un sombre tableau de la situation des chrétiens au Moyen-Orient. 

    "Il y a 20 ans, en Irak, il y avait un million de chrétiens, en 2014, il n'en restait plus que 400.000, et aujourd'hui 200.000", a ajouté M. Bassil. 

    De même, le nombre de chrétiens vivant dans les Territoires occupés a beaucoup diminué, a-t-il ajouté. 

    "Les cas de violence envers les chrétiens explosent, il y a de plus en plus de viols collectifs punitifs, les enfants et les femmes font l'objet de trafic humain", a-t-il poursuivi. 

    Selon le ministre libanais, "la voix de l'extrémisme a pris le pas sur la voix de la modération", et "on peut se demander si un jour les chrétiens ne vont pas être obligés de quitter le Moyen-Orient". "Il est temps d'agir" pour mettre fin à cette situation, a-t-il conclu. 

  • Le sommaire du dernier numéro de La Nef (mars 2015)

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    Sommaire du dernier numéro
     
    (Les articles "en lien" sont accessibles; il suffit de cliquer sur les titres) 
     
    Sommaire du n°268 de mars 2015
    SOMMAIRE DU N°268 DE MARS 2015

    ÉDITORIAUX

    Quel fanatisme ?, par Christophe Geffroy
    La guerre sur deux fronts, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Europe : vers la vente d’enfants, par Grégor Puppinck
    À rebours : Mauvaise nouvelle ?, par Falk van Gaver
    Pour ne pas être des lapins, par l’abbé Laurent Spriet
    Géopolitique d’abord : Comme toujours, par Paul-Marie Coûteaux
    La réalité du populisme, par Christophe Geffroy 
    Série libéralisme (6) : Des structures de violence, par Jean-Louis Schlegel
    Échos d’Orient : Libanisation, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Conscience morale, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Les Petites Sœurs de l’Agneau : porter la joie de Dieu, 
    entretien avec Sœur Marie-Liesse

    DOSSIER : LES CATHOS AUJOURD’HUI
    Radiographie des cathos français, par Jacques de Guillebon
    Sables mouvants, par Michel Toda
    Des cathos décomplexés, par Christophe Geffroy
    Catéchisme : une crise sans fin, par Denis Sureau
    De l’utilité des chrétiens, par Jean-Guilhem Xerri
    Une situation nouvelle, par le P. Thierry-Dominique Humbrecht
    Un déclin inéluctable ?, par Jean-Pierre Denis
    La foi, notre essentiel !, par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (4/5) : Le Ciel dans la foi, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Carême et sacrifice, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Blaise Pascal, l’« effrayant génie », par Falk van Gaver
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma, Internet, Livres jeunes
    Au fil des livres : Les Bourbon Parme, par Philippe Maxence
    Un livre, un auteur, entretien avec Alain de Benoist
    Portrait : Père Toufic Eïd, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • De nouveaux épisodes de violence contre des églises chrétiennes en Inde

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    INDE - Nouveaux épisodes de violence contre des églises chrétiennes

    New Delhi (Agence Fides) – De nouveaux épisodes de violence ont été enregistrés en Inde contre des structures et des communautés chrétiennes. Un cas de vandalisme à l’encontre d’une église a été signalé à Goa, dans l’ouest de l’Inde. Des hommes non identifiés ont frappé et endommagé une statue de Notre-Dame de Lourdes se trouvant dans une Paroisse d’un village. Les fidèles sont préoccupés par la profanation du lieu.

    Dans un autre Etat indien, le Kerala, au sud de l’Inde, un cimetière chrétien du district de Pathanamthitta a été vandalisé, des tombes et des stèles ayant été détruites deux jours de suite. Le mur du cimetière a lui aussi été sali par des graffitis.
    A Mangalore, dans l’Etat du Karnataka, dans le centre du pays, une salle de prière catholique sise à la périphérie de la ville a fait l’objet d’un lancé de cailloux qui a provoqué des bris de vitres. Selon les chrétiens du cru, « certains éléments anti-sociaux cherchent actuellement à créer un climat d’insécurité et de panique au sein de la société ».

    Un forum d’ONG chrétiennes rappelle que « les attaques et les fréquents actes de vandalisme contre des objectifs chrétiens dans différentes parties du pays préoccupent. Les autorités civiles ont le devoir d’arrêter les violents, de garantir la paix et l’harmonie dans la société, de protéger l’Etat de droit et la liberté religieuse ». (PA) (Agence Fides 27/02/2015)

  • Syrie : Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes

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    ASIE/SYRIE - Angoisse pour le sort des otages chrétiens entre les mains des djihadistes

    Hassakè (Agence Fides) – Le nombre des chrétiens assyriens et chaldéens des villages sis sur la rivière Khabur pris en otage et déportés par les djihadistes dans leurs places fortes a dépassé les 300. « Si les premières informations faisaient état de 90 otages – indique à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi – maintenant, nous sommes en mesure de dire qu’ils sont environ 350 entre les mains des djihadistes. Seules les vérifications et le recueil d’informations dans les lieux de rassemblement des évacués permettent, avec le temps, d’établir la liste des otages et de disposer d’un cadre plus clair de la situation, toujours sujet à de nouveaux ajustements ».

    Selon ce qu’indique le site Internet kurde ARA News de Samir Taji, membre du Front al-Nusra (groupe djihadiste syrien lié à al-Qaeda NDR), les miliciens du prétendu « Etat islamique » auraient tout d’abord retenu les prisonniers assyriens – y compris les femmes et les enfants – dans un centre de détention des environs du mont Abdulaziz, pour les disperser ensuite dans des zones et des centres placés sous leur contrôle, y compris Raqqa. Parmi les prisonniers, se trouveraient également 40 miliciens kurdes et des miliciens assyriens appartenant à la brigade d’autoprotection Sutoro.

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  • Le sort des chrétiens d'Orient et l'indifférence monstrueuse de l'Occident

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    Lu sur Atlantico.fr :

    Des centaines de chrétiens enlevés par l’Etat islamique : les ressorts d’une curieuse indifférence

    Face au silence médiatique et politique, Jean d'Ormesson a pris la parole pour avertir des atrocités commises par l'Etat islamique contre les populations chrétiennes. Pourtant rien n'y fait, c'est comme crier dans le désert.

    Atlantico : 222 chrétiens ont été enlevés le lundi 23 Février au nord-est de la Syrie. Quelques jours plus tôt, 21 coptes ont été égorgé en Libye. Face à cette attitude "génocidaire" selon les mots de Jean d’Ormesson, l’une des rares personnalités à s’être exprimée à ce sujet , c’est le silence qui prévaut. Pourquoi, alors que le sort des Yézidis émeut tant, n’en va-t-il pas de même pour les chrétiens ? 

    Sébastien de Courtois : Le sort des chrétiens d’Irak et de Syrie est lié intrinsèquement avec celui des autres minorités non musulmanes, dont les Yézidis.

    Il n’y a pas à hésiter ni à faire la différence entre elles. Leurs destins sont liés et elles se battent ensemble. Si la démocratie et la liberté ont un avenir dans cette partie du monde, c’est grâce aux combats qui se jouent actuellement dans l’Est de la Syrie. La résistance des Kurdes et de leurs alliés chrétiens est héroïque face aux forces de l’obscurantisme.

    Nous sommes confrontés à un fond d’ignorance qui est le résultat de décennies de déni, en France, tant par rapport à l’Orient, « compliqué » soit disant, que par rapport à l’histoire des religions dont nous nous méfions, et surtout vis-à-vis du christianisme, religion dont nous avons honte parce qu’elle fut la nôtre. La vérité est que la pensée contemporaine ne comprend plus ce vieux fond christiano-mésopotamien qui a été pourtant la matrice de nos propres cultures, au même titre que l’héritage grec ou romain. Rien ne sert de clamer le besoin de vivre ensemble sans chercher avant tout les endroits où les chrétiens, les juifs et les musulmans ont pu et peuvent cohabiter en paix ? Eh bien intéressez-vous aux grandes villes d’Orient et regardez ce qui a existé ! Ne cherchons pas des solutions miracles à coups d’idéologies. J’ai peur que le laïcisme actuel en soit une : sois laïc et tais-toi. Non, il y a d’autres voies, plus souples, où chaque croyance doit trouver sa place dans notre société.

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