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Jeunes - Page 174

  • Pow wow romain sur la pédophilie cléricale : Benoît XVI garde ses distances

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    De Jean-Marie Guénois, dans le Figaro de ce jour :

     « Le Pape ne recevra pas les participants au colloque sur la crise des prêtres pédophiles organisé à Rome.

    En organisant une conférence internationale sur la crise des prêtres pédophiles cette semaine à Rome, la Grégorienne, la prestigieuse université jésuite, entend avant tout faire le point après une bonne dizaine d'années de troubles dans toute l'Église catholique (…).

    En aucun cas donc cette université ne peut donner de leçons particulières sur un scandale qui va marquer durablement l'Église catholique, cet ordre religieux mais aussi beaucoup d'autres et combien d'Églises diocésaines. Ce n'est d'ailleurs aucunement l'état d'esprit de la rencontre dont l'ambition universitaire cherche au contraire, avec l'appui du Saint-Siège, à analyser ce qui s'est passé pour participer à la résolution du problème.

    Mais il y a tout de même un indice étrange dans ce rendez-vous romain. Benoît XVI, qui a l'habitude de recevoir les membres de colloques internationaux bien moins importants, ne recevra pas - sauf décision de dernière minute - celui-ci. (…). Cette discrétion du Pape est significative. Lui, effectivement, n'a pas ménagé sa peine pour prendre cette crise à bras-le-corps et… prendre tous les coups. Des demandes de pardon aux victimes, il en a fait - notamment le 11 juin 2010 devant 15.000 prêtres. Des réprimandes à l'Église aussi. Sans compter les renforcements juridiques internes pour contrer ces comportements. Tout se passe comme si Benoît XVI estimait que l'on avait assez parlé de ce drame et qu'il fallait surtout désormais agir. Voir ici : Pourquoi Benoît XVI garde-t-il ses distances?

    Un colloque de trop ? Le pape a raison : dans cette longue et triste affaire, le mieux est maintenant d’agir avec fermeté en cultivant -loin des « repentances publiques » itératives sous l’œil des médias- un véritable esprit de mortification, de conversion  intérieure silencieuse et des actes concrets de réparation.

  • Les prêtres suisses restent couverts par le secret professionnel

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    « Berne, 6 février 2012 (Apic) La Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé de toucher au secret de la confession. Selon les médias, lors de ses séances du 3 et 5 février 2012, la commission a refusé par 13 voix contre 5 de donner suite à l’initiative parlementaire de Carlo Sommaruga.

    Le Conseiller national socialiste genevois voulait obliger les prêtres à dénoncer à la justice, sous peine de poursuite, les abus sexuels dont ils auraient eu connaissance en confession. Selon la commission, il serait problématique d’établir une telle règle ne touchant qu’une seule profession et de déterminer une catégorie de faits punissables pénalement. En outre, le but de l’initiative ne serait pas atteint par la seule levée du secret de la confession sans pouvoir l’associer à la connaissance d’informations supplémentaires concernant le délit.(…)

     L’article 321 du code pénal [helvétique] qui traite les ecclésiastiques au même titre que les avocats, les médecins et les pharmaciens et leur accorde le secret professionnel, ne devrait pas être modifié, à moins que le parlement ne suive pas l’avis de sa commission. La loi prévoit néanmoins que lors de délits contre les mineurs, le secret professionnel est réduit. L’ecclésiastique qui a ainsi connaissance de comportements pédophiles peut être autorisé à l’annoncer auprès d’un procureur. » L’article ici : Suisse: La commission du National refuse de toucher au secret de la confession

     En somme l’approche suisse à cet égard demeure foncièrement la même que dans la législation pénale belge. Nous avions déjà parlé de cette question voici quelques jours sous ce titre : Le secret de la confession attaqué en Suisse

  • Un message inattendu sur les ondes

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    Il s'appelle M. Pokora, il s'est forgé une certaine notoriété dans le show biz, et il chante ceci (en attendant la fin) :

    On se retourne vers Dieu 
    Quand ça tourne mal
    Quand le ciel s'écroule
    Sur nos p'tites étoiles
    On se sent si seul
    Quand le train déraille
     
    De la pluie dans mes yeux
    Quand l'espoir détale
    Quand je vois Maman
    Perdre ses pétales
    On s'en remet a Dieu
    Sur son lit d'hôpital

    Je perds l'équilibre
    Sur mon triste manège
    sous le soleil d'été
    Je vois tomber la neige
    On n'se moque plus de Dieu
    Quand les peines nous assiègent

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  • LLN, 9 février : témoignage d'Anne-Dauphine Julliand "Donner de la Vie aux jours"

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    "Donner de la Vie aux jours..."

    Un témoignage d'Anne Dauphine Julliand le Jeudi 9 février 2012 à Louvain la Neuve

    Mère de deux enfants atteints de maladie orpheline...

    “Ma Thaïs, tu as entendu tout ce qu’a dit le docteur. Tu ne pourra plus marcher, plus parler, plus voir, plus bouger. C’est très triste, c’est vrai. Et nous avons beaucoup de chagrin. Mais ma chérie, ça ne nous empêchera jamais de t’aimer. Et de tout faire pour que tu aies une vie heureuse. Je te le promets mon bébé : tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres petites filles ou comme Gaspard, mais une vie dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d’amour.”

    Témoignage le 9 février 2012 à Louvain la Neuve Auditoire Mont 11 à 20h00

    Réservation souhaitée

    C'est une initiative des étudiants du kot à projet "L'Auberge des Bruyères"

  • Les effets du divorce sur les enfants

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    "Une nouvelle étude, faisant le tour et la synthèse de nombreuses analyses statistiques – américaines ou non – sur les effets du divorce sur les enfants, vient d'être publiée par les responsables d'associations pro-famille Patrick F. Fagan et Aaron Churchill. Ils ne cachent pas leur militantisme pour la famille traditionnelle et naturelle (un homme et une femme, pour la vie) mais cela n'ôte rien à la pertinence des chiffres qu'ils donnent, provenant de très nombreuses sources sociologiques, statistiques, psychiatriques, etc. L'étude a été publiée par « Marri Research » (Marriage and Religion Research Institute du Family Research Council).

    On peut résumer les conclusions des sources citées en une phrase : le divorce « diminue les compétences futures des enfants dans chacune des cinq plus importantes tâches ou institutions sociales : la famille, l'école, la religion, le monde du travail et le gouvernement »...

    Lire la note dans son intégralité, sur le blog de Jeanne Smits : divorce-des-effets-nefastes

  • Scouts : une lettre ouverte

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    Les-scouts-belges-s-interrogent-sur-leur-identite-catholique_article_main.jpgUne lettre ouverte à tous les membres de la fédération, au président fédéral, aux cadres, aux chefs (ou animateurs), animés et parents; ainsi qu'aux aumôniers et paroisses concernés (source : "Touche pas à mon Dieu")

    Vendredi 2 mars, les Scouts ASBL voteront en assemblée fédérale un nouveau texte de loi.

    Selon le mouvement, cette idée part d’animateurs, ou « chefs », appelés par l’ASBL à représenter leurs sections lors du congrès fédéral, dit Odyssée, qui en rassemblait 700, en février 2011.

    Mais  je pense que cette « reformulation » a une conséquence bien plus importante que l’adaptation du texte au langage contemporain.

    Selon moi, ce déplacement de valeurs est une étape supplémentaire d'une sécularisation de la fédération. Depuis 1999 quand l’ASBL Fédération des Scouts Catholique est devenue la Fédération Catholique des Scouts ; et 2008 quand elle a abandonné le qualificatif « catholique », il semble qu’on délaisse, de plus en plus, (plus seulement de fait mais également de droit) ce qui se rapprochait d’abord de l’Église et aujourd’hui, toute référence déiste. Il ne s’agit pas là d’une ouverture à la diversité confessionnelle, mais d’une fermeture à tout le passé du mouvement depuis Baden-Powell.

    Faire partie d’une association sans référence à Dieu ne me dérange pas en soi, mais la question est toute différente quand il s’agit d’une association qui a retiré de ses fondements une valeur aussi importante que celle que le mot « Dieu » représente.

     

    L'ensemble des propositions sont disponible sur le site officiel des Scouts

    C'est signé Paul Forget
  • Namur : Catéveil, encore un « machin » ?

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    De Christine Bolinne sur le site du diocèse de Namur et sur cathobel « (…):

    " Catéveil, c'est le nom de ce service, est installé au Séminaire de Namur où des permanences ont lieu le mercredi et le samedi. Le but: répondre aux questions des catéchistes, discerner et réfléchir sur les méthodes de catéchèse,....

     La mission d'un(e) catéchiste est essentielle: aider un enfant à cheminer vers l’adulte de demain. Une tâche pas toujours simple à remplir. Des catéchistes - le plus souvent des parents voire des grands-parents - qui ont le désir de faire partager, aux enfants comme aux adolescents, leur foi, leur amour pour Dieu ne doivent pas se sentir seuls face à cette mission (photo) il est intéressant d'avoir une oreille extérieure et compétente à interroger.(…) La nouvelle équipe en place a reçu trois missions. Elle doit mener une réflexion de fond sur les grandes questions de la catéchèse et de l'adolescence aujourd'hui. Parmi les questions qui sont et seront examinées: la catéchisation en elle-même. Que signifie catéchiser au 21eme siècle avec l'évolution de la société, la déchristianisation... Il s'agit encore, pour les catéchistes, d'avoir une bonne connaissance de l'enfant: ils s'adressent aux plus jeunes comme aux ados. La catéchèse va de l'éveil à la foi de la petite enfance à la catéchèse de confirmation en passant par la catéchèse de première communion et la catéchèse de profession de foi.

     (…) Il s'agit de vérifier si, par exemple, la catéchèse est en accord avec le choix de catéchèse permanente d'adulte, si elle est en phase avec le vécu des enfants mais aussi des jeunes adultes d'aujourd'hui. Une méthode qui doit également veiller à l'apprentissage de la prière et de la charité. L'enfant ou encore l'ado doit également comprendre à travers les séances de catéchèse qu'il est invité à s'engager. Il a une mission de service à accomplir.
    Catéveil dont les bureaux se trouvent au Séminaire de Namur assure une permanence, le mercredi, de 15 à 18h et le samedi de 9 à 12h. (…)
    Le chanoine Rochette, vicaire épiscopal en charge notamment de la catéchèse s’est dit très fier du nom choisi: ''Catéveil, c’est apprendre à mettre Dieu au centre de sa vie.''

     L’idée de mettre un peu d’ordre et de suggérer des choix bien orientés dans la catéchèse est en soi une excellente  idée. Reste à voir ce que pourra réellement faire l’équipe d’accompagnement mise en place par le vicaire épiscopal Joël Rochette – qui est aussi le Recteur du Séminaire de Namur. Avec le concours de Nancy de Montpellier, Inspectrice diocésaine et professeur de pédagogie religieuse au même Séminaire. Deux noms qui, entre autres, rassurent (a priori) sur la pertinence de cette initiative.

    Voir ici: Catéveil, la catéchèse pour les enfants et les ados 

  • Enseignement philosophique et religieux en Belgique francophone : vers le grand melting pot ?

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    Le site officiel des diocèses de Belgique nous informe sans autre commentaire :

    Introduire un tronc commun aux cours de religion, philosophie et morale dès l’enseignement fondamental…  la proposition de la ministre de l’enseignement obligatoire, Marie-Dominique Simonet, fait son chemin auprès du parlement de la fédération Wallonie Bruxelles.

    Une réflexion est menée, depuis plusieurs années, sur la possibilité de combiner la morale et la religion en un cours commun. Et, ces derniers mois, le dossier a nettement avancé sous l’impulsion de la ministre Simonet qui a entendu à plusieurs reprises le Conseil consultatif des cours philosophiques (CCCP) et les représentants des cultes.

    Un accord semble se dégager aujourd’hui au parlement de la fédérations Wallonie Bruxelles autour de la proposition de la ministre de créer, dès le fondamental, un tronc commun afin de « développer la pensée rationnelle, logique et argumentative autour de trois grands axes » : le questionnement philosophique pour permettre le développement de schémas de pensée personnelle, le dialogue interconvictionnel avec une initiation aux différentes confessions religieuses et aux divers courants de la laïcité et enfin, l’éducation à une citoyenneté active abordant les bases de la vie en société et le développement moral.

    Interrogée ce mercredi 18 janvier 2012 sur les antennes de Bel-RTL, Marie-Dominique Simonet, a précisé que ses propositions n’allaient pas dans le sens de réduire le nombre d’heures de cours des religions spécifiques, mais visaient la rencontre, l’ouverture et la lutte contre les différents intégrismes. Dès septembre 2013, une partie du contenu des cours sera donc identique dans les cours de religion et de morale, en primaire et secondaire. La ministre envisage pour cela de mettre en place des modules destinés aux enseignants qui devront se former dans les matières communes. Mais avant cela, il reste à définir et à produire le contenu concret de cet enseignement, une mission qui sera confiée à un groupe de travail représentatif des différentes convictions concernées

     Mgr Harpigny, évêque référent pour les cours de religion, se dit favorable à cette orientation, ajoutant que la concertation doit se poursuivre entre représentants des cultes et de la laïcité. Rappelant le pacte scolaire qui prévoit des cours « confessionnels », Mgr Harpigny insiste sur le fait que les cours de religion catholique  doivent être donnés par des personnes de religion catholique et qu’il faudra rester attentif à ce qu’ils ne deviennent pas un cours d’histoire des religions. Voir ici  Des cours « philosophiques » dès les primaires

    Nul doute que cette initiative réjouira les mânes de Voltaire, lui qui eût déjà voulu voir de son temps  « qu’avec le grand mufti le pape dansât le cotillon ». Les identités sont meurtrières, c’est bien connu depuis le concile, et puis Monseigneur le Référendaire marque son accord dans une phrase si bien balancée.

    Et, en réalité, qu’est-ce que cela change aux cours de  religion catholique déjà fort peu convictionnels d’aujourd’hui ? Reste à savoir ce qu’en pense le grand mufti.

  • Il ne faut pas prendre les indignés pour des enfants de choeur

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    On a entendu de nombreux prédicateurs, et non des moindres, faire référence au mouvement des indignés et trouver sympathique leur dénonciation de toutes les dérives de l'économie de marché et de la société de consommation. Pourtant, on avait déjà pu constater lors des JMJ de Madrid que les indignés locaux (les "Indignados") ne nourrissaient guère de sympathie à l'égard des jeunes catholiques venus s'y rassembler. La tentative des indignés venus à Rome pour y bivouaquer sur la place Saint-Pierre s'est accompagnée de démonstrations tout aussi peu sympathiques à l'égard de l'Eglise et du pape. Il semble peu lucide de vouloir "récupérer" cette "indignation" qui a plus d'affinités avec l'anarchisme qu'avec l'Evangile...

    Voir la note consacrée à ces évènements romains sur Benoît-et-moi : "Occupy the Vatican"

  • Un voeu pieux : "Que les écoles osent affirmer leur identité catholique"

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    Nos églises sont désertées et en voie de désacralisation, nos médias et nos politiques bannissent toute référence au christianisme, mais, figurez-vous, la plupart des parents qui mettent leurs enfants à l'école libre sont très attachés à l'engagement catholique de ces écoles. Si, si, c'est relaté sur le site de catho.be : que-les-ecoles-osent-affirmer-leur-identite-catholique.

    Ces écoles qui ont désaffecté leurs chapelles pour en faire des parkings ou des salles de gymnastique, où l'on ne prie plus, où la religion enseignée relève davantage des sciences humaines que du catholicisme, où il est mal seyant de se réclamer du pape ou du primat de Belgique, où il faut renoncer de près ou de loin à tout ce qui pourrait apparaître comme une forme de "prosélytisme", ces écoles sont donc censées être invitées à affirmer leur identité catholique pour répondre aux attentes des parents. L'eusses-tu cru?

  • Le Père Sevin en voie de béatification

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    La Croix nous informe que la cause du P. Sevin, fondateur du scoutisme catholique en France, a franchi une nouvelle étape vers la béatification.

    "La Congrégation des causes des saints a voté mardi 10 janvier l’héroïcité des vertus du P. Jacques Sevin (1882-1951), fondateur des Scouts de France et l’un des pères du scoutisme catholique..." (accès payant)

    Espérons que cette probable béatification sera l'occasion, pour le scoutisme, de se ressourcer à l'école d'un vrai "père spi"!

    On peut découvrir cette belle figure du scoutisme sur le site des jésuites de France : le Père Sevin et le scoutisme 

    Voir aussi :

    - Le Père Sevin bientôt vénérable (Homme Nouveau)

    – S'il plait à Dieu, toujours du père Alain Hocquemiller de la Sainte-Croix de Riaumont.

    Jacques Sevin de Mère Madeleine de la Sainte-Croix de Jérusalem.

  • Les voeux de Benoît XVI aux membres du corps diplomatique

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    On trouvera l'intégralité du discours adressé par le pape aux diplomates accrédités auprès du Vatican sur le site de Radio Vatican : http://www.oecumene.radiovaticana.org/fr1/articolo.asp?c=552978

    Extraits :

    "La crise peut et doit être un aiguillon pour réfléchir sur l’existence humaine et sur l’importance de sa dimension éthique, avant même de le faire sur les mécanismes qui gouvernent la vie économique : non seulement pour chercher à endiguer les pertes individuelles ou celles des économies nationales, mais pour nous donner de nouvelles règles qui assurent à tous la possibilité de vivre dignement et de développer leurs capacités au bénéfice de la communauté dans son ensemble. (...)

    "Il est difficile actuellement de tracer un bilan définitif des récents événements (en Afrique du Nord) et d’en comprendre pleinement les conséquences pour les équilibres de la Région. L’optimisme initial a cependant cédé le pas à la reconnaissance des difficultés de ce moment de transition et de changement, et il me semble évident que la voie adéquate pour continuer le chemin entrepris passe par la reconnaissance de la dignité inaliénable de toute personne humaine et de ses droits fondamentaux. Le respect de la personne doit être au centre des institutions et des lois, il doit conduire à la fin de toute violence et prévenir le risque que l’attention due aux demandes des citoyens et la nécessaire solidarité sociale se transforment en simples instruments pour garder ou conquérir le pouvoir." (...)

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