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Jeunes - Page 65

  • HonKong : qui sont ces jeunes manifestants ?

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Hong-Kong : qui sont les jeunes manifestants derrière le mouvement de contestation ?

    Publié le 11/09/2019

    Le mouvement de contestation hongkongais se poursuit, malgré la décision de Carrie Lam, la cheffe de l’exécutif, de retirer le projet de loi sur l’extradition. Face à la résistance inflexible des jeunes manifestants, beaucoup se sont demandé qui était derrière la campagne, accusant parfois les contestataires d’être manipulés par des puissances étrangères opposées à la Chine. Pourtant, ce 8 septembre, les manifestants qui ont défilé avec des drapeaux américains devant le consulat des États-Unis à Hong-Kong l’ont fait pour appeler la communauté internationale à faire pression sur Pékin. Sans compter que beaucoup de gouvernements tiennent à protéger leurs intérêts commerciaux en restants partenaires avec la Chine, aux dépens des Hongkongais.

    Au cours des trois derniers mois, des millions de Hongkongais, en majorité des jeunes, ont manifesté dans différentes parties du territoire. Ils ont fait plusieurs demandes, dont le retrait du projet de loi sur l’extradition et une démocratie à part entière. Les manifestations, qui se sont déroulées pacifiquement pour la plupart, sont cependant devenues plus violentes, entre les actions des plus radicaux et la réaction disproportionnée de la police, qui n’a pas hésité à utiliser du gaz lacrymogène et des canons à eaux. Il y a eu des blessés et des milliers de manifestants ont été arrêtés, dont des adolescents de douze ans et de simples passants. Les manifestants ont également appelé à mener une enquête indépendante sur les violences policières, la police hongkongaise ayant été accusée d’être conseillée, dirigée et soutenue par la police chinoise. Après presque trois mois de contestation, la cheffe de l’exécutif hongkongais, Carrie Lam, a finalement accepté de retirer le projet de loi, tout en rejetant les autres demandes. Le mouvement reste pourtant insatisfait et continue de militer pour la démocratie hongkongaise. La question du suffrage universel avait déjà été soulevée en 2014 lors du mouvement Occupy Central with Love and Peace, sans succès. Depuis trois mois, beaucoup de gens se sont demandé qui était derrière la résistance inflexible des jeunes hongkongais. Certains sceptiques ont par exemple accusé ces jeunes d’être manipulés par une puissance étrangère opposée à la Chine.

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  • Erythrée : le gouvernement ferme les écoles catholiques

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    De Lucie Sarr sur le site du journal La Croix :

    09/09/2019

    En Érythrée, l’État ferme les écoles catholiques

    En Érythrée, après les hôpitaux et centres de santé de l’Église catholique dont une trentaine a été fermée en juin par le gouvernement, c’est au tour des écoles privées catholiques d’être empêchées de fonctionner.

    Huit ont vu leurs établissements bouclés par des soldats mardi 3 septembre.

    En Érythrée, la rentrée scolaire ne s’est pas déroulée comme prévu dans les écoles privées catholiques. Les huit plus importants établissements d’enseignement de l’Église catholique ont, en effet, été fermés, mardi 3 septembre, par des soldats.

    Selon un prêtre érythréen cité par RFI, il y a quelques semaines, il avait été « conseillé » aux responsables de la cinquantaine d’établissements d’enseignement catholique que compte le pays de ne pas accueillir de nouveaux élèves pour cette rentrée.

    « En Érythrée, la confiscation des hôpitaux catholiques est une mesure de représailles contre l’Église »

    Cette mesure répressive intervient trois mois après qu’une mesure analogue a frappé une trentaine de structures de santé gérées par l’Église catholique. Dans ce pays d’Afrique de l’Est dirigé par le régime totalitaire de Issayas Afeworki, l’Église assurait jusque-là, en grande partie, les services sociaux comme l’éducation et la santé dont l’État a démissionné.

    Une loi datant de 1995

    La répression subie par l’Église catholique érythréenne s’appuie sur une loi datant de 1995, jamais entrée en vigueur, et qui prévoit que toutes les structures sociales (écoles, centres médicaux) soient gérées par l’autorité publique. En réaction à ce texte, l’Église catholique avait, en son temps, remis au gouvernement par écrit, « une présentation claire et articulée de la nature, de l’esprit et des objectifs de son service spirituel et social ».

    L’application brusque de cette loi de 1995, 24 ans après son vote, est considérée par les observateurs comme une tentative de museler l’Église catholique. Dans ce pays d’Afrique de l’Est, majoritairement chrétien (62 %, dont une majorité d’orthodoxes), les catholiques sont quasiment les seuls, au sein de la société civile, à s’exprimer pour dénoncer les injustices ou encore appeler à la réconciliation.

    Le 24 juillet, à l’occasion du jubilé d’or du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam), Mgr Menghesteab Tesfamariam, archevêque d’Asmara la capitale s’est confié à ses pairs sur les difficultés que vit l’Église de son pays, exprimant son désespoir et se confiant à leurs prières.

    L’Église catholique n’est pas la seule à subir des mesures répressives. Des établissements de l’Église orthodoxe ont été saisis il y a quelques années. Une école musulmane a également été fermée en 2017.

  • Hong Kong : les chrétiens fer de lance des manifestations mais Rome se tait…

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    Hong Kong c8613729ff429ea23048ce32771b230ce1dfd64f84c97cff3cafb9def82ae067.jpegLe retrait du texte à l’origine des manifestations ne suffira pas à enrayer la mobilisation populaire mais, cœur de la révolte, les chrétiens sont gênés par les accords à hauts risques que le pape François a, pour le moins imprudemment, négociés avec le gouvernement communiste de la Chine continentale. Décryptage de Jean-Baptiste Noé sur le site web « Aleteia » (6 septembre 2019) :

    « Les chrétiens jouent un rôle important dans les manifestations qui se déroulent à Hong Kong en opposition au gouvernement actuel de la cité. Ils représentent environ 10% de la population de la ville, mais leur puissance d’action dans le mouvement de protestation est beaucoup plus importante que cette simple statistique démographique. C’est en effet eux qui contribuent à donner une âme et un souffle au mouvement de protestation.

    « Chante Alléluia au Seigneur »

    Des prières œcuméniques sont régulièrement organisées avant les départs des manifestations, auxquelles se joignent des Hongkongais non-chrétiens. Les paroisses accueillent et cachent les manifestants poursuivis par la police, leur assurant ainsi des lieux de protection. Plusieurs prêtres ont encouragé les manifestations lors de leurs homélies, justifiant la moralité de leur combat politique en faveur de la démocratie et des libertés. Les manifestants sont soutenus par le cardinal Zen, l’archevêque émérite de la ville depuis 2009, qui a toujours été un opposant farouche au gouvernement communiste de Pékin. Les évêques auxiliaires de la ville, dont Mgr Joseph Ha, encouragent également les manifestations et apportent soutien et réconfort aux personnes blessées. Cela en fait des figures tutélaires appréciées y compris par les non-chrétiens. C’est ainsi que le chant « Chante Alléluia au Seigneur » est devenu l’un des chants de ralliement des manifestants, qui reprennent ce cantique devant le siège du gouvernement et dans les avenues de la cité.

    Lire aussi :

    Hong Kong : « La mobilisation de l’Église s’incarne d’abord par la prière »

    L’un des leaders du mouvement, Joshua Wong, de confession luthérienne, revendique le fait que sa foi soit un moteur essentiel de son engagement politique. Quant aux écoles catholiques, elles ont implicitement encouragé les lycéens à manifester en disant que les élèves ne seraient pas sanctionnés pour absentéisme s’ils n’étaient pas présents en cours. Ceux-ci ont ainsi pu être libérés pour rejoindre les cortèges de protestation.

    Un soutien dans la continuité des manifestations de 2014…

    Cet engagement n’est pas nouveau, il avait débuté dès 2014 avec « la révolte des parapluies » qui avait été le premier mouvement de masse de Hong Kong en opposition à la politique de Pékin. Le cardinal Zen avait activement soutenu ce mouvement, accompagnant les manifestants et se joignant au cortège. Déjà les paroisses avaient apporté un soutien logistique et moral, ainsi que spirituel avec des prières organisées pour les manifestants. Pékin comme Hong Kong gardent en mémoire ce qui s’est passé dans le bloc soviétique au cours de la décennie 1980, quand les chrétiens s’étaient levés pacifiquement contre le régime communiste, provoquant son effondrement. Xi Jinping redoute que la Chine du PCC finisse comme l’URSS, alors que cet exemple historique est au contraire un modèle pour les manifestants.

    … mais qui est embarrassant pour Rome

    Mais cela n’arrange ni les affaires de Rome ni celle des chrétiens de Chine continentale. Pékin a effet accentué la répression à l’égard des minorités religieuses, musulmanes et chrétiennes. Xi Jinping a annoncé sa volonté de siniser la religion chrétienne, ce qui signifie la soumettre à l’idéologie du Parti communiste chinois. Depuis plusieurs mois, la répression s’est accentuée, avec destruction de croix, d’églises, arrestation de prêtres, interdiction de pratiquer le culte catholique. La présence chrétienne n’est pas compatible avec le monopole intellectuel du Parti communiste qui perçoit le christianisme comme une menace. Le rôle majeur joué par les chrétiens dans la révolte de Hong Kong apporte une justification négative à son argumentaire. Il est donc à craindre que le gouvernement de Pékin n’en profite pour renforcer davantage la répression à l’égard des chrétiens de l’intérieur. Si celle-ci a pour l’instant lieu dans les zones de l’intérieur de la Chine, elle pourrait arriver jusque dans les villes du littoral. D’où l’inquiétude de certains chrétiens de Hong Kong, qui aimeraient que les ecclésiastiques de la cité soient moins en première ligne.

    Qui sera le futur évêque ?

    Le cardinal Zen ne se prive pas pour dire tout le mal qu’il pense de l’accord conclu entre le Saint-Siège et Pékin. Nombreux sont les catholiques de Hong Kong à estimer que Rome s’est fait berner par le PCC et que cet accord est un texte de dupe. La répression actuelle semble leur donner raison. Mais des voix discordantes s’élèvent pour demander plus de modération chez les chrétiens. Carrie Lam, le chef de l’exécutif hongkongais, revendique elle aussi sa foi catholique et se reconnaît comme une chrétienne fervente.

    Un autre problème va rapidement se poser avec le choix épineux de la nomination du futur évêque de Hong Kong. Le siège est actuellement occupé par le cardinal Tong qui, âgé de 80 ans, devrait laisser sa place. Il était parti en 2017, mais son successeur étant décédé en janvier 2019, il a été nommé administrateur apostolique le temps de trouver un nouvel évêque. Son héritier naturel est Mgr Ha, fervent soutien des manifestants. Même si Rome est libre dans la nomination de l’évêque de Hong Kong, il apparaît difficile au Saint-Siège d’y nommer un adversaire résolu de Pékin. Mais ne pas nommer Mgr Ha serait perçu par les catholiques de la cité comme une soumission de Rome à Pékin, accroissant leurs craintes déjà grandes quant à l’accord conclu entre les deux pays. L’agitation de Hong Kong illustre les éternelles difficultés à concilier dans le monde l’ordre temporel et l’ordre spirituel…

    Lire aussi :

    À Hong Kong, « les Églises défendent la liberté et la démocratie »

    Ref. Hong Kong : le rôle délicat des chrétiens dans les manifestations

    JPSC

  • Quand l'UNESCO tente d'imposer partout l'avortement et les droits LGBT dans l'éducation sexuelle

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    De Stefano Gennarini sur C-FAM :

    Une agence de l’ONU tente d’imposer partout l’avortement et les droits LGBT dans l’éducation sexuelle

    NEW YORK, le 30 août (C-Fam).  Une agence des Nations Unies presse les gouvernements d’employer des tactiques anti-démocratiques pour « surmonter l’opposition sociale » à une éducation sexuelle globale qui promeut l’avortement et les droits LGBT.

    Un papier de politique interne publié cet été par l’agence de l’ONU pour la culture et l’éducation, l’UNESCO, approuve des méthodes non démocratiques pour promouvoir une éducation sexuelle explicite et controversée lorsque les parents et les enseignants s’y refusent. Le document souligne de manière répétée les droits à l’avortement et l’acceptation sociale de l’homosexualité comme autant de composants d’une éducation sexuelle globale, auxquels ils sont souvent opposés.

    Le papier de l’UNESCO justifie même le recours à des tactiques musclées en déplorant « les attitudes publiques négatives » à propos de « l’éducation sexuelle globale » qui sont alimentées et diffusées par une opposition organisée et des groupes de pression.

    L’éducation sexuelle globale est peut-être un des sujets les plus controversés dans les négociations et le développement international aux Nations Unies. Ainsi que le Friday Faxl’a déjà signalé, les États membres de l’ONU ont rejeté de manière répétée la notion d’« éducation sexuelle globale » et il n’y aucune évidence concluante d’éléments d’amélioration de la santé ou de réduction des conduites à risques qui pourraient provenir de son adoption.

    Malgré cela, les agences d’aide internationale d’Europe et d’Amérique travaillent avec les agences de l’ONU depuis des décennies pour la faire entrer dans les écoles du monde entier. Mais elles ont rencontré une vive résistance de politiciens, d’enseignants et de parents.

    Le papier de l’UNESCO commence par déplorer « l’hésitation continuelle – si ce n’est le recul – sur l’objectif de déployer l’éducation sexuelle globale ».

    Le papier demande des lois et des politiques qui donnent aux gouvernements un « mandat clair et la justification d’aider à mener les actions nécessaires » pour imposer l’éducation sexuelle globale.

    Il recommande que les consultations publiques sur l’éducation sexuelle globale soient truquées pour étouffer la voix des parents et enseignés concernés, ainsi que des groupes religieux ou fondés sur la foi.

    « Lorsque de vastes consultations sont menées, un fort leadership est essentiel pour éviter un processus interminable » déclare le document.

    « Il peut être difficile de parvenir au consensus, en particulier sur des sujets plus sensibles tels que la contraception, l’avortement sûr, l’orientation sexuelle et l’identité de genre » souligne le document.

    Et il insiste sur le fait que « l’opposition des groupes religieux peut être forte et peut bloquer, voire faire décrocher le développement du programme d’éducation sexuelle globale. »

    Le papier continue en faisant une liste d’exemples où de telles tactiques ont été couronnées de succès, comme au Ghana, au Kenya, en Inde, en Thaïlande et au Zimbabwé. L’UNESCO soutient l’éducation sexuelle globale dans 23 pays d’Afrique sub-saharienne, dit également le document.

    Il critique des pays où les politiques d’éducation sexuelle globale ont été adoptées parce que des enseignants continuent de souligner que l’abstinence est la meilleure méthode pour éviter la grossesse et les maladies sexuellement transmissibles. Il exhorte les pays à adopter des stratégies de contrôle pour assurer que la « qualité » des programmes alignés sur les orientations techniques de l’ONU sur l’éducation sexuelle globale évite cela.

    Le papier se plaint déplore également l’opposition persistante et qui réussit dans certains pays.

    « La forte résistance d’une communauté à l’éducation sexuelle globale, ou même la perspective d’une telle résistance, est un risque réel » se plaint le document.

    Il cite l’exemple de l’Ouganda, où le réaction à la programmation des agences onusiennes a conduit à une révision du programme d’éducation sexuelle en 2016.

    Maintenant, le curriculum révisé de l’Ouganda « n’est pas en ligne avec les critères de qualité promus par le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle, car il ne traite pas de certains sujets clés et inclut un langage moralisateur » selon ce papier de l’UNESCO.

    Le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle est le manuel promu par toutes les agences de l’ONU pour l’éducation sexuelle elle-même, les programmes « Compétences Pratiques » et d’autres programmes scolaires.

    Pour une critique détaillée de l’Éducation sexuelle globale, voir le IORG Briefing Paper, Seven Reasons to Reject “Comprehensive Sexuality Education.”(Synthèse de l’IORG, sept raisons de rejeter l’« éducation sexuelle globale » –IORG = International Organisations Research Group, ndt).

  • Vient de paraître : le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque Nouvelle », n° 111, été 2019

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    Le magazine trimestriel « Vérité & Espérance – Pâque Nouvelle » édité par l’association « Sursum Corda » (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) a publié sa livraison de l’été 2019. Tiré à près de 4.000 exemplaires, ce magazine abondamment illustré parcourt pour vous l’actualité religieuse et vous livre quelques sujets de méditation. Les articles mentionnés en bleu sont disponibles sur le blog de l'église du Saint-Sacrement (cliquez sur les titres ci-dessous pour y accéder). 

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    Au sommaire de ce numéro n° 111 (été 2018) : 

     

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    Paul Vaute : plaidoyer pour le vrai

    Quand les rois guérissaient les malades…

    Sermon sur l’Espérance 

    contrat Delta ingenieur stabilité340.jpg 

    Rome et le monde : 

    Notre-Dame de Paris : le service public de la transcendance

    Pèlerinage de Chrétienté Paris-Chartres 2019 : homélie de Mgr Léonard

    Abus sexuels dans l’Eglise : le cléricalisme, voilà l’ennemi ?

     

    Belgique : 

    Non, la fin du célibat ne fera pas revenir les prêtres

    Nominations récentes

    Une semaine eucharistique réussie (16-23 juin) :

    Liège a aussi célébré la Fête-Dieu 2019 en l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy

     

    Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE. 

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien à la revue sont reçus  avec gratitude au compte IBAN:

     BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, 

    B-4000 Liège

    JPSC

  • Comment l’éducation idéologique du Parti communiste chinois sape l’esprit des enfants

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    De  site Bitter Winter :

    L’éducation idéologique du PCC sape l’esprit des enfants

    Lors du symposium pour les professeurs de théorie idéologique et politique qui s’est tenu le 18 mars à Pékin, le président Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises la nécessité de cultiver des générations de talents qui soutiendront les dirigeants du PCCet le système socialiste chinois. Cette action doit commencer avec les écoles et les enfants, a-t-il affirmé.

    Le 11 juin, le Bureau de l’éducation de Jiujiang, une ville située dans la province du Jiangxi au sud-est du pays, a publié un avis prescrivant l’introduction d’un cours de « culture rouge » dans les programmes de maternelle, le but ultime étant de poser les jalons de la formation des héritiers du socialisme en exposant les enfants d’âge préscolaire (3 à 6 ans) à « l’esprit rouge » et en suscitant en eux des « émotions rouges. » Ces cours doivent refléter l’essentiel de la série d’allocutions de Xi Jinping sur le sujet. Les enseignants sont obligés de faire pleinement usage des ressources sociales pour guider les jeunes enfants vers la perception et l’expérience de la culture communiste dans la vie, introduite via des activités ludiques visant à semer les germes des « gènes rouges » dans leurs jeunes esprits. (...)

    En juillet, Jiujiang, Nanchang et d’autres villes de la province du Jianxi ont organisé un camp d’été de « pensée révolutionnaire » réunissant plus de 200 élèves du primaire et du secondaire, dans l’une des soi-disant « bases révolutionnaires » situées à Jinggangshan, une ville-comté limitrophe de la province du Hunan, considéré comme le « berceau de la révolution chinoise ». Base des communistes chinois et de l’armée rouge dans les années 1920, Jinggangshan est désormais un centre d’activités offrant diverses formations à la gloire de la révolution prolétarienne chinoise.

    Selon l’un des élèves présents au camp, les instructeurs leur ont raconté des histoires au sujet de l’héroïsme du président Mao et d’autres dirigeants révolutionnaires, les qualifiant de « très courageux », tout en recommandant aux enfants « de toujours porter le président Mao à cœur ».

    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ».
    Des élèves en uniforme de l’Armée populaire, portant des sacs à dos sur lesquels sont imprimés le portrait du président Mao et le slogan « Servir le peuple ». (Une photo de WeChat)

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  • Quand les fillettes musulmanes se voilent : l'expression d'un libre choix ?!

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    De Nesrine Briki sur le site Causeur.fr :

    Islam: le « libre choix » des fillettes de se voiler

    Décryptage d'une inquiétante vidéo de propagande


    Une vidéo, partagée par le groupe féministe Les Algériennes, révèle parfaitement bien les mécanismes et les ressorts invisibles qui sous-tendent le voilement des femmes musulmanes, tout en exposant la problématique du « libre choix ».


    J’ignore qui est cette enfant, je ne connais ni son identité ni le contexte exact de la diffusion de cette vidéo. D’après les quelques informations que j’ai pu glaner, c’est le père qui a diffusé la vidéo.

    Confiance en soi troublante

    La petite fille doit avoir entre huit et onze ans. Elle parle de manière assurée et semble totalement à l’aise face à la caméra. Son visage respire la détermination, son regard déborde d’un mélange d’aplomb et d’effronterie infantile.Encore plus que la confiance en soi ou l’assurance, cette frêle et mignonne enfant s’exprime avec autorité: elle emploie le ton docte et supérieur de celui qui pense détenir la vérité. Elle sait poser sa voix, et jouer avec les inflexions, je la trouve bien plus éloquente que nombre d’adultes.

    Dans cette vidéo, elle s’adresse aux internautes, elle affirme vouloir comprendre les critiques dirigées contre la pudeur (Sotra), elle se demande pourquoi les vidéos qui propagent l’indécence (Tabarouj) ne font pas réagir, tandis que celles qui traitent de pudeur sont décriées. Je pense qu’elle doit faire référence au voilement des petites filles ou au Niqab.« Cela ne vous paraît pas honteux de voir une moutabarija (femme indécente) s’afficher, au contraire, cela vous attire ! » déplore-t-elle à 0,17 minute. J’ai maintes fois entendu prononcé le mot moutabarija, souvent par des islamistes, rarement par des enfants.L’opposition sémantique pudeur (sotra) et l’indécence (tabarouj) est un axe fondamental dans la dialectique des islamistes. Selon leur vision binaire, les femmes se divisent en deux catégories: les vertueuses (voilées) et les indécentes (toutes les autres). J’ai beau savoir que certaines idéologies n’hésitent pas à utiliser les enfants, il me paraît toujours choquant d’entendre proférer ce genre de notion par une bouche innocente.

    La première fois que j’avais entendu ce mot moutabarija, c’était en Algérie dans les années 90. Au départ, le terme désignait les femmes jugées habillées de manière provocante (jupe courte ou décolleté). Ensuite, la signification a évolué pour s’étendre à toutes les femmes qui ne se couvrent pas la tête, voire celles qui portent un voile estimé non conforme à la charia. Dans la vidéo, la petite fille s’adresse ensuite aux femmes non voilées : « Toi, la moutabarijaa, lorsque tu me vois, ne ressens-tu pas de la jalousie (dans le sens premier de vergogne, honte de soi) en me voyant, moi enfant, porter un voile? Ne te dis-tu pas, elle est mieux que moi, elle est plus jeune que moi et porte le jilbab (le voile réglementaire des extrémistes) ? »

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  • Une lettre d'Arnaud Dumouch adressée à Madame Myriam Gesché promue déléguée épiscopale du cours de religion

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    Bonjour Madame Gesché,

    J'ai reçu aujourd'hui cette petite video de 7 mn d'un théologien français, le père Verlinde et dont le titre est : "Les miracles de Jésus sont-ils historiques ?"

    C'est une coïncidence de date.
     
    Aussi je me suis souvenu de l'entretien que nous avions eu lors de l'unique fois où nous nous sommes rencontrés. Vous étiez alors inspectrice en religion et vous étiez venue par surprise. Vous aviez assisté à une leçon donnée par deux élèves sur l'analyse des critères de reconnaissance des miracles de Lourdes. J'étais au fond de la classe et j'assistais avec vous à leur exposé.

    Après ce cours où je n'étais pratiquement pas intervenu, vous m'aviez reçu et je me souviens de votre phrase au mot près  : "Vous enseignez que les miracles du Christ sont authentiques !!? Tout le monde sait que c'est symbolique ! Montrez-moi un seul miracle de Jésus authentique".

    Je vous avais répondu : "La résurrection de Jésus".
     
    J'ai encore le souvenir de votre silence et de vos yeux comme effrayés par ma réponse, sans doute devant le constat de mon immense naïveté et de ma méconnaissance des apports géniaux des années 70 et de Bultmann. A la suite de cela, vous aviez rendu un rapport d'inspection si négatif (et centré exclusivement sur ma pédagogie que vous n'aviez pu voir, étant exclusivement face à des exposés d'élèves) que j'avais perdu mon Visa d'enseignement après 24 ans de carrière. Plusieurs milliers d'élèves ou étudiants, scandalisés et appréciant ma pédagogie, avaient ensuite pétitionné auprès de votre évêque Mgr Harpigny pour qu'il intervienne, qu'il répare cette profonde indignité et me fasse m'inspecter de nouveau par le le vicaire épiscopal de Namur, l'Abbé Henri Ganty. 

    Je vous remets les lien vers leurs avis. Vous y trouverez en tête l'avis du Président de la Conférence épiscopale de l'époque, Monseigneur Léonard

    http://visitationpourlavie.free.fr/PetitionCommentairesMai2016.pdf

    Vous commencez aujourd'hui votre charge de déléguée épiscopale chargée de l'enseignement de la religion dans le diocèse de Tournai et j'espère que, dans ce nouveau rôle, nous nous reverrons plusieurs fois, à Charleroi par exemple.
     
    Arnaud Dumouch
  • Les évêques portugais mobilisés contre les théories de genre

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    De la Rédaction d'Aleteia

    Au Portugal les évêques se mobilisent contre les théories de genre

    Après la publication courant août d’un décret ministériel introduisant l’enseignement des théories de genre dans les écoles au Portugal, les évêques se sont exprimés en publiant un document pastoral intitulé « La vision chrétienne de la sexualité. À propos de l’idéologie du genre ».

    Mobilisation. Au Portugal, le Conseil des ministres a approuvé le 16 août dernier un décret des ministères de l’Éducation et de l’Égalité autorisant l’enseignement des théories de genre à l’école. Si cette disposition avait été adoptée dès 2018, elle n’avait jusqu’à présent pas été mise en place.

    En réaction, une pétition a été lancée (qui recueille actuellement plus de 30.000 signatures ndlr.) tandis que la conférence épiscopale portugaise a publié un document pastoral qu’elle avait rédigé à ce sujet en 2013. Intitulé « La Vision chrétienne de la sexualité. À propos de l’idéologie du genre », ce texte souligne que l’enseignement des théories de genre à l’école n’est autre qu’un instrument d’endoctrinement et une tentative de faire passer les thèses de cette idéologie comme un « fait scientifique admis et indiscutable », rapporte Vatican News. Les évêques y voient une idéologie voulant déterminer une « révolution anthropologique », en reléguant au second plan l’identité sexuelle comme « condition naturelle et biologique ».

    « Au lieu de parler de sexe (fondamental pour identifier une personne) on parle de genre (construction culturelle et psychologique d’une identité) », indique encore le document. « Au lieu d’une égalité entre hommes et femmes, on parle d’égalité de genre, tandis que la famille est remplacée par les familles ».

    En mars 2019 l’observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, Mgr Bernadito Auza, s’était également fermement exprimé sur le sujetrappelant que le sexe d’une personne est une « donnée objective » et non un « choix ». Remplacer le sexe biologique par l’identité ou l’expression de genre a « des ramifications gigantesques » car cela influence tous les niveaux de la vie, jusqu’à « l’anthropologie de base », détaillait-il. Une telle idéologie « réduit » la personne à un simple esprit, quasiment à une « abstraction », tant qu’elle n’a pas choisi son sexe. Une conception qui « entrave » la relation entre les hommes et les femmes.

  • Abus sexuels : Benoît XVI répond à ses détracteurs

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    De Michel Janva, sur le site web « Salon beige »

    Benoît XVI calendrier-benoit4-610x630.jpg« Le Pape émérite a répondu dans la revue théologique Herder Korrispondenz aux critiques de ses notes sur la crise des abus sexuels dans l’Eglise. Benoît-et-moi a traduit 2 articles sur ce sujet :

    Le 11 avril 2019, Benoît XVI publiait ses Notes sur « L’Église et le scandale des abus sexuels » [cf. dossier sur Benoit-et-moi]. Il le faisait peu après la rencontre de tous les Présidents des Conférences épiscopales du monde convoquée par le Pape François. Les réflexions de Benoît XVI se situait sur un plan très différent de celles qui avaient émergé de la rencontre du Vatican. Il remontait dans le temps, au moment où, dans les années soixante, l’Église catholique assista à l’ »effondrement » de sa propre théologie morale. C’était un effondrement interne à l’Église, et non provoqué par des acteurs extérieurs, et c’était un effondrement théologique, dû à une nouvelle façon de faire la théologie que lui jugeait désastreuse.

    Le 27 août, Benoît XVI est revenu sur l’argument. Il l’a fait par le biais d’une courte note publiée dans la revue allemande Herder Korrespondenz, qui avait accueilli plusieurs contributions commentant ses Notes sur l’Église et les abus sexuels. Benoît XVI en a demandé la publication pour dire que dans un grand nombre d’écrits commentant son intervention, et en particulier dans ceux publiés dans la revue allemande, il n’est jamais fait mention de Dieu et donc le point central de ses observations de l’époque, qui voulait en fait mettre l’oubli de Dieu au centre de la crise, n’a pas été saisi.

    Dans ses Notes sur les abus, Benoît XVI avait écrit que la nouvelle théologie, contrairement à ce qui a été écrit dans Veritatis splendor de Jean-Paul II, affirmait que la morale se joue uniquement sur la balance des biens et qu’il n’existe pas de biens intouchables, de valeurs qu’il n’est jamais permis de sacrifier et qui dépassent la vie physique, comme les martyrs en ont témoigné. Et il conclut : « Dieu est plus grand que la survie physique. Une vie qui a été achetée au prix du déni de Dieu, une vie basée sur un mensonge final, est une non-vie« .
    Dans la pratique, la nouvelle théologie morale proche de l’ »effondrement », qui désormais nie l’existence d’actions devant toujours et en toutes circonstances être considérées comme mauvaises (comme l’avortement ou l’adultère), renie Dieu, c’est une morale a-théologique, au point d’arriver à la thèse selon laquelle l’Église n’a et ne peut avoir une morale propre. Dieu a disparu de l’horizon de la moralité, et la moralité aussi.

    « Un monde sans Dieu est un monde dénué de sens » où « il n’y aurait plus de critères du bien et du mal ». « Une société dans laquelle Dieu est absent – une société qui ne le reconnaît plus et le traite comme s’il n’existait pas – est une société qui perd son critère », « La société occidentale est une société dans laquelle Dieu est absent dans la sphère publique et pour laquelle il n’a plus rien à dire ». Et c’est pourquoi c’est une société dans laquelle le critère et la mesure de l’humain se sont perdus ». « Nous préférons ne pas parler de Dieu » et « Dieu est devenu le fait privé d’une minorité ».

    Des phrases telles que celles que nous venons de rappeler ne pouvaient laisser aucun doute sur le sens de cette intervention de Benoît XVI et sur la façon dont elle allait à contre-courant de la sécularisation de la théologie qui prévaut actuellement. D’où son regret, qui est aussi la confirmation d’un diagnostic négatif: les théologiens ne parlent plus de Dieu, ils professent une a-théologie. La mort de Dieu est évidente sur la scène publique, un fait qui doit être considéré comme dramatique mais au fond pas si nouveau. Que la mort de Dieu soit dans la théologie catholique suscite encore plus de douleur.

    Dans l’Instrumentum laboris du Synode sur l’Amazonie, il est très peu question de Dieu. La récente et fameuse interview du pape François à La Stampa parle de mille problèmes politiques mais ne fait jamais référence à Jésus-Christ. Dans la lettre des présidents des conférences épiscopales continentales pour le sommet de l’ONU à Katowice en octobre dernier, il était fait référence à la « Mère Terre » mais pas à Dieu. La doctrine sociale de l’Église, qui sert justement à parler de Dieu en public, est mise de côté et la pastorale sociale est un instrument pour résoudre de manière partagée les problèmes sociaux assumés uniquement sur le plan horizontal.

    Le point fondamental est théologique. Dans sa note sur Herder KorrespondenzBenedict dit que « le fait que la contribution d’Aschmann néglige le passage central de mon argument tout comme la plupart des réactions dont j’ai pris conscience me montrent la gravité d’une situation dans laquelle le mot Dieu semble souvent marginalisé dans la théologie ».

    C’est le fruit mûr et amer d’une longue saison théologique qui a choisi de ne plus parler de Dieu mais seulement de l’homme, pensant que Dieu aussi ne nous parle que dans l’homme. Qu’il parle indirectement à l’humanité et pas directement à son Église. Pour la théologie moderniste d’aujourd’hui, le premier à pratiquer une a-théologie serait Dieu lui-même. Il s’ensuit, par la force des choses, que l’Église aussi ne doit plus parler de Dieu, mais de biodiversité ou d’une société multi-religieuse, c’est-à-dire de l’homme et de ses problèmes.

    […]

    Dans sa réponse à Aschmann, Benoît définit sa critique comme « typique du déficit général dans la réception de mon texte ».

    « Je remarque que sur les quatre pages de l’article de Mme Aschmann, écrit Benoît XVI, le mot Dieu – dont j’ai fait l’aspect central de la question – n’apparaît pas une seule fois.

    […] Dans les réponses à sa lettre d’avril 2019, de nombreux théologiens allemands ont été particulièrement indignés que le pape Benoît XVI ait critiqué la révolution sexuelle des années 1960, qu’ils tiennent en haute estime. C’est donc aussi le cas du professeur Aschmann, qui rejette la critique du pape Benoît XVI de la révolution de 1968 et affirme que c’est plutôt l’encyclique papale Humanae Vitae qui est en cause. En refusant la contraception artificielle, Humanae Vitae a porté atteinte à la liberté de conscience de l’homme. Pour elle, la « vraie souffrance catholique » a commencé avec Humanae Vitae, car les gens n’aimaient pas que l’Église « s’immisce dans les pratiques sexuelles des époux ». Aschmann regrette l’attitude doctrinale « restrictive » qui est « éloignée de…la vie réelle ». Par conséquent, affirme-t-elle, l’Église a été incapable de répondre de manière juste aux « besoins sexuels » de certains de ses prêtres.

    Selon le professeur Aschmann, la crise des abus sexuels est donc « home made » par l’Eglise à cause de son enseignement restrictif sur la sexualité. D’après elle, beaucoup de couples ont pris leurs « distances » avec l’Église après Humanae Vitae. Dans son point de vue, c’est l’ « impossibilité de parler » de la sexualité, et la frustration conséquente qui ont poussé les prêtres à « chercher des contacts sexuels avec d’autres hommes et femmes, et aussi avec des enfants ».

    Aschmann est membre du Comité central des catholiques allemands, une importante organisation laïque qui réclame des femmes-prêtres, des prêtres mariés et un changement dans l’enseignement de l’Église sur la sexualité.

    Le Pape Benoît XVI, dans sa réponse à la critique d’Aschmann, lui rappelle qu’elle ne mentionne pas une seule fois Dieu, alors qu’il écrit qu’ »un monde sans Dieu ne peut être qu’un monde privé de sens ». Il cite aussi ses propres mots de la lettre d’avril, selon lesquels la société occidentale oublie Dieu et de cette façon, perd sa « mesure pour l’humanité ».

     » Pour autant que je puisse voir, dans la plupart des réactions à ma contribution, Dieu n’apparaît pas du tout, et donc ce que je voulais précisément souligner comme le point clé de la question n’est pas abordé ».

    Ce fait, poursuit le Pape retraité, « me montre la gravité d’une situation dans laquelle le mot Dieu, même en théologie, semble souvent marginal ».

    Ref. Abus sexuels : Benoît XVI répond à ses détracteurs

    Il est vrai que, dans sa  « Lettre au peuple de Dieu » du 20 août 2018, le pape François attribue les abus sexuels ecclésiastiques au « cléricalisme », qualifiant ainsi, sans autre précision, un abus de pouvoir dont, étrangement, il ne souffle mot de la cause première dénoncée par Benoît XVI : le  relativisme moral actuel de nos sociétés depuis les années 1960. 

     JPSC

  • KTO : le Sens de la vie, enseigner la religion en Belgique

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    L´enseignement de la religion occupe une place toute particulière dans les écoles belges, qu´elles soient publiques (réseau officiel) ou privées (réseau libre). Malgré les attaques dont il a été l´objet au fil de l´histoire, le cours de religion a gardé toute sa place dans le réseau libre et l´enseignement catholique n´a cessé de se développer partout sur le territoire belge. Il totalise à ce jour plus d´un millier d´écoles et une cinquantaine d´internats- Fait exceptionnel en Europe, L´enseignement catholique en Belgique représente environ 50% des écoles et scolarise la moitié des élèves belges appartenant à des profils sociaux, culturels et religieux différents. Comment l´enseignement de la religion catholique se vit-il au sein des écoles, en Belgique francophone ? Quels en sont les enjeux dans un monde en plein bouleversement, une société en quête de valeur et de sens ? Telle sont les questions auxquelles le documentaire se propose de répondre en allant, sur le terrain, à la rencontre d´enseignants et d´élèves de tous âges. UNE COPRODUCTION KTO/GRAND ANGLE PRODUCTION 2017 - Réalisé par Christine Stromboni

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