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Jeunes - Page 65

  • Bruxelles (Abbaye de la Cambre), 20 décembre : Concert de Noël avec les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre

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    20 DÉCEMBRE | CONCERT DE NOËL À L’ABBAYE DE LA CAMBRE

    ©Photo tous droits réservés

    (Source) Venez vivre la magie de Noël le vendredi 20 décembre 2019 dans le cadre prestigieux et enchanteur de l‘Abbaye de la Cambre ! Une formule inédite cette année : le répertoire des Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre s’enrichira d’une magnifique touche gospel, fruit d’une nouvelle collaboration avec Ange Nawasadio et quatre solistes de sa formation (Les Anges Cie). Le tout sera rehaussé par l’accompagnement des solistes de l’Ensemble Orchestral de Bruxelles.

    Véritable institution musicale, les Petits Chanteurs du Collège Saint-Pierre sont applaudis, félicités et produits en Belgique et à l’étranger, tant par les mélomanes que par les amoureux du beau. Ange Nawasadio est auteur-compositeur et artiste de scène formé aux écoles de Maurice Béjart (MUDRA à Bruxelles) et au Ballet de Harlem (New York). C’est d’ailleurs à New-York qu’il se forme au gospel. De retour à Bruxelles, il fonde L. A. Cie (Les Anges) qui développe depuis plus de 15 ans un projet artistique basé sur l’héritage musical afro-américain.

    Accéder au site de l’Abbaye

    Accéder au site des Petits Chanteurs 

  • Etre missionnaire en Belgique au milieu des musulmans, des athées , des agnostiques et des indifférents

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    C’est le lot d’un fils de l’Afrique Chrétienne dans le melting pot européen d’aujourd’hui: Camerounais, le Père Etienne, nouveau curé de l'église Saint-Jean Baptiste à Molenbeek, résume  "Je suis appelé à m'intégrer". Un témoignage recueilli par la RTBF et relayé par le Forum Catholique :

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    Le Père Etienne Kangue Essiben a été installé en septembre dernier. 

    Molenbeek-Saint-Jean doit une partie de son nom à Saint-Jean Baptiste dont l’église se dresse sur le parvis du même nom. Le lieu avec sa flèche est un phare dans la commune. Un phare dont vient de prendre possession le père Etienne Kangue Essiben, 42 ans. Nommé en juillet, installé en septembre, le Père Etienne est le nouveau curé de l’église. "Je suis le curé de l’église Saint-Jean Baptiste, de l’église Saint-Rémi et de l’église Sainte-Barbe, responsable de l’unité pastorale de Molenbeek-Centre", introduit l’homme, d’origine camerounaise, récemment naturalisé. Il nous reçoit dans la nef, baignée de chants liturgiques. "Je suis prêtre missionnaire de la Congrégation du Saint-Esprit."

    Cet ex-enseignant rentré dans les ordres, puis formé à la psychothérapie a d’abord été actif dans la région de Charleroi, après un séjour en Espagne en tant que missionnaire. Dans le Hainaut, au contact des migrants mais également des sans-abri et des toxicomanes, il développe l’écoute et le contact humain.

    Envoyé par ses supérieurs

    Cette année, une nouvelle mission lui est confiée, celle de reprendre l’unité pastorale du centre de Molenbeek. "J’atterris à Molenbeek, toujours envoyé par mes supérieurs", poursuit notre interlocuteur portant la chemise romaine. "Les prêtres missionnaires religieux vont d’un point à l’autre en fonction des besoins et du charisme, c’est-à-dire de ce pour quoi ils sont missionnés. En tant que missionnaires, nous faisons le vœu d’obéissance : on est disposé à aller là où le besoin se fait. Mon prédécesseur, le Père Aurélien, est dans la même congrégation que moi. Après un temps à Molenbeek, environ six années, il a été appelé ailleurs. Nous sommes toujours en marche "vers", nous ne sommes jamais statiques. Cette façon de faire nous ouvre aux autres horizons. On vient d’ailleurs, pour ici, pour ailleurs."

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    Une architecture Art déco que l'on doit à Joseph Diongre en 1932 

    Autour de l’église Saint-Jean Baptiste vit une importante communauté arabo-musulmane. La commune a souffert d’une image négative après les attentats de Paris et Bruxelles. Le Père Etienne l’admet: il ne connaissait pas grand-chose de Molenbeek. "Avant d’aller à Charleroi, j’avais posé mes valises à Bruxelles, pendant trois mois. Je venais déjà à Molenbeek. Je venais à l’église de temps en temps mais je n’avais pas une connaissance objective de Molenbeek. Evidemment, il y a eu les attentats. J’avais vécu tout cela comme tout le monde, de l’extérieur. Est-ce que j’avais des préjugés ? Non. En raison peut-être de ce que je suis, je ne laisse pas la place aux préjugés. En tant que missionnaire, je suis appelé à m’intégrer. Dans mon expérience de prêtre, j’ai appris avec ceux dans le milieu dans lequel je suis. Il n’y a pas un monde sans problèmes, il n’y a pas d’êtres humains sans extrême. Je fais donc un effort pour prendre de la hauteur par rapport aux préjugés. Je savais qu’autour de l’église, le milieu n’était pas que catholique. C’est un élément qui saute aux yeux. Mais c’est génial et original."

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  • Contrairement aux affaires de pédophilie dans l’Église catholique, les violences sexuelles en milieu sportif restent peu médiatisées

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    « À l’inverse des affaires de pédophilie dans l’Église catholique, les violences sexuelles en milieu sportif restent peu médiatisées »

    Après huit mois d’enquête dans le milieu sportif, Disclose dévoile 77 affaires marquées par des dysfonctionnements graves. Révélations sur une faillite du monde du sport qui a fait au moins 276 victimes, la plupart âgées de moins de 15 ans au moment des faits.

    Des rêves de podium brisés. De jeunes athlètes murés dans le silence. Des enfants traumatisés, n’osant plus courir, nager ou combattre. Des centaines de victimes démunies face à l’omerta, au déni et à l’ignorance de la grande famille du sport. Pendant huit mois, Disclose a enquêté sur les violences sexuelles en milieu sportif.

    Cette plongée inédite dans le monde fermé des clubs amateurs et professionnels démontre la faillite de tout un système, des associations sportives aux fédérations, jusqu’aux services de l’État. De 1970 à nos jours, notre enquête révèle que 77 affaires ont été marquées par des dysfonctionnements majeurs. Football, gymnastique, équitation, athlétisme, mais aussi tir à l’arc, patins ou échecs… 28 disciplines sportives sont concernées.

    […] Parmi les failles mises au jour : l’absence de contrôle des éducateurs bénévoles, le maintien en poste d’encadrants sous le coup d’une procédure judiciaire ou déjà condamnés, le défaut de suivi sociojudiciaire et l’inaction de dirigeants ayant choisi d’étouffer le scandale plutôt que défendre l’intégrité de leurs licenciés. Au mépris des lois françaises.

    La récidive. L’enquête révèle un premier chiffre alarmant, mettant directement en cause le suivi judiciaire des délinquants sexuels. D’après nos données, près d’une affaire d’infractions sexuelles sur deux est un cas de récidive. Par récidive, nous entendons une répétition de faits à caractère sexuel, dans sa définition courante et non juridique. […]

    Le maintien en poste. Deuxième donnée inquiétante : dans 77 % des cas recensés, l’agresseur a soit poursuivi son activité malgré une procédure judiciaire en cours, soit retrouvé un poste dans le milieu sportif après une condamnation pour une infraction à caractère sexuel. Une situation qui augmente le péril de la récidive et fait courir des risques aux jeunes sportifs. Pourtant, un article de loi stipule précisément qu’une personne condamnée pour un crime ou un délit à caractère sexuel ne peut entraîner des athlètes ou encadrer une activité sportive. Il s’agit de l’article 212-9 du code du sport, un ensemble de lois et décrets applicables au domaine du sport. […]

    Le soutien donné à l’agresseur. Dans 18 affaires, le club, la fédération, la collectivité locale ou l’institution scolaire ont pris fait et cause pour l’agresseur. Une défense souvent accompagnée d’un mépris pour la parole des victimes, voire de tentatives d’intimidation. Des condamnations pour des faits de violences sexuelles ou des décisions de justice ont parfois été remises en cause, certains soutiens allant même jusqu’à invoquer l’erreur judiciaire.

    La négligence de signaux forts. Enfin, dans une dernière catégorie, nous avons recensé neuf affaires où des alertes, pas toujours de nature à être caractérisées sur le plan pénal, ont été prises à la légère avant que l’éducateur ne commette des agressions. Par exemple, un entraîneur passant la nuit seul dans une chambre avec un athlète. Ou un autre ayant pour habitude de prendre sa douche, nu, au milieu de ses élèves. Dans ces cas-là, les professionnels de la protection de l’enfance — brigade des mineurs et associations contre les violences sexuelles — recommandent d’alerter les autorités.

    La justice. Dans 53 % des cas, les défaillances viennent de la justice. Avec des situations qui interpellent : comment se fait-il qu’une personne condamnée pour une infraction sexuelle sur mineur ne fasse pas systématiquement l’objet d’une interdiction d’exercer auprès d’enfants ? Pourquoi le suivi sociojudiciaire ne dure-t-il parfois que quelques années ? Quels critères conduisent à ce qu’une condamnation pour des délits ou crimes sexuels disparaisse des différents extraits du casier judiciaire ?

    Les clubs et les fédérations. Viennent ensuite les clubs, à l’origine de dysfonctionnements dans 35 % des cas. Notre enquête révèle que les informations ne remontent pas toujours jusqu’aux fédérations, la préfecture ou la justice, souvent par volonté de protéger le club d’un scandale. […]

    L’entourage des victimes. Il arrive aussi que les familles des victimes elles-mêmes éprouvent une réticence à parler. La reconnaissance et l’attachement à l’égard de l’entraîneur peuvent être des freins à la dénonciation. « Dans l’Église, on parle d’une emprise morale, mais c’est pareil dans le sport », souligne Marie Mercier, rapporteuse de la mission d’information sur les infractions sexuelles sur mineurs mise en place par le Sénat en 2019.

    Les autorités. À l’inverse des affaires de pédophilie dans l’Église catholique, les violences sexuelles en milieu sportif restent peu médiatisées en France.

    Le Télégramme
  • Anorexique et suicidaire, elle a rencontré le Christ

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    De KTO :

    Vanessa Guillot

    06/12/2019

    Un matin du 23 août, Vanessa se réveille dans un lit d’hôpital. La jeune monégasque n’a aucun souvenir de ce qui a pu lui arriver : elle se sent juste en paix, ainsi entourée de chapelets suspendus au bord de son lit. En fait, quelques jours auparavant, après des années d’anorexie, elle a choisi de se supprimer. Sur le plateau de KTO, celle qui a traversé ces années d’errance est désormais une jeune femme rayonnante qui nous raconte sereinenement son histoire : un destin qui a bien tourné avec la rencontre du Christ.

  • Mort au Mali : Clément Frison-Roche, un soldat et un chrétien

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    A découvrir ici : https://www.parismatch.com/Actu/International/Marie-Frison-Roche-Mon-mari-etait-pret-a-donner-sa-vie-pour-la-France-son-pays-qu-il-aimait-tant-1662947

    Et, de Gérard Leclerc sur France Catholique :

    Mourir pour la patrie

    Hommage national aux treize soldats tués (le 25 novembre) au Mali dans la cour des Invalides, 2 décembre.
    Capture d’écran YouTube Élysée
    « Oh tendre France, douce gardienne de mon baptême,
    Prenez ici ma vie, je vous en fais le don,
    Veillez sur ma famille et tous les gens que j’aime,
    Et rendez je vous prie mon sacrifice fécond…  »

    C’est le capitaine Clément Frison-Roche, l’un des treize militaires décédés au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane, qui en écrivant ce poème, nous livre la leçon de son sacrifice et nous implore de la méditer. Âgé de 28 ans, marié et père d’un enfant, n’est-il pas un bel exemple de don total à une cause supérieure ? En l’espèce, celle de la France, celle aussi de sa mission dans le monde au service de la paix. La paix dans une Afrique sahélienne gravement menacée par le terrorisme islamique. Il est vrai, par ailleurs, qu’un certain climat moral ne se prête guère à l’estime du don de soi, alors qu’il n’est question que de développement personnel et plus généralement de culture de l’individualisme. Le pacifisme intégral demeure une tentation, à l’instar de la mentalité des Grünen dans l’Allemagne des années 80 qui proclamaient : «  Plutôt rouges que morts.  »

    Mystique du soldat

    Mais l’histoire a tôt fait de nous rattraper avec son tragique, dont Raymond Aron rappelait qu’il est inhérent à la condition humaine. N’avertissait-il pas ses contemporains : «  Si la morale des Occidentaux est maintenant la morale du plaisir, du bonheur des individus et non pas la vertu du citoyen, alors la survie est en question.  » Cependant, le soldat est plus qu’un citoyen, puisque son existence est radicalement vouée à la survie de la patrie et que la perspective du sacrifice suprême est liée à son engagement au métier des armes. Il n’est pas exagéré d’affirmer qu’il y a un aspect mystique à un tel engagement, au sens de Charles Péguy :

    « Heureux ceux qui sont morts dans les grandes batailles,
    Couchés dessus le sol à la face de Dieu, (…)
    Heureux ceux qui sont morts pour des cités charnelles,
    car elles sont le corps de la cité de Dieu.  »

    Lorsque le capitaine Frison-Roche définit la France comme la douce gardienne de son baptême, il consone tout à fait avec le Péguy qui offrait sa vie à la face de Dieu. Nous avons gardé le souvenir du colonel Beltrame participant de la même geste héroïque associée à la mystique chrétienne du don de soi. À l’image de celui qui a montré l’exemple absolu : «  Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime  » (Jn 15,13).

  • URGENT ET IMPORTANT ! Signez pour vous opposer à la proposition de loi avortement

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    LA PROPOSITION DE LOI : 5 POINTS CLÉS

    • Augmentation du délai légal d'avortement

    La proposition de loi rend possible l’avortement jusque la moitié de la grossesse, c’est à dire 20 semaines d’aménorrhée (18 semaines de grossesse)

    • Diminution du délai de réflexion

    La proposition de loi divise par trois le délai de réflexion minimum, de 6 jours à 48h. Ce qui augmentera nécessairement les situations de regrets.

    • Suppression du devoir d’information

    La proposition de loi supprime l’obligation d’informations sur les aides psychologiques et matérielles disponibles pour poursuivre la grossesse.

    • L'IVG comme "acte médical"

    La proposition de loi définit l’IVG comme “un acte médical à part entière”, selon le projet de loi “il n’y a aucune raison de maintenir des sanctions pénales spécifiques à l’encontre des médecins qui agiront pour ces actes médicaux avec la même conscience professionnelle que lorsqu’ils accomplissent tout autre acte médical”

    • Remise en cause de la liberté des institutions

    La proposition de loi  remet en cause la liberté des institutions en inscrivant : « aucun médecin ne peut être empêché de pratiquer une interruption volontaire de grossesse en vertu d’une convention. Le cas échéant, une telle clause d’interdiction est réputée non écrite »

    SIGNER

    LA CARTE BLANCHE PUBLIEE DANS LALIBRE ET DEMORGEN

  • Dieu m'appelle à devenir prêtre - témoignage de 3 prêtres de la Communauté Saint-Martin

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    Pourquoi devient-on prêtre ? Comment certains hommes en viennent-ils à renoncer à fonder une famille, à exercer un métier, pour servir le Christ et son Église, dans un style de vie qui continue de déranger ? Découvrez la force de l'appel intérieur du Christ à travers le témoignage de 3 prêtres de la Communauté Saint-Martin. Seigneur, donnez-nous des prêtres. Seigneur, donnez-nous de saints prêtres. Montage réalisé par des séminaristes de la Communauté Saint-Martin, à l'occasion du spectacle de la Saint-Martin donné le 11 novembre 2019 à Evron, sur le thème "des prêtres, pour quoi faire ?" Plus d'informations pour devenir prêtre : http://www.communautesaintmartin.org/

  • Procès Barbarin en appel : non à la justice du bouc émissaire

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    De Gérard Leclerc sur le site web de « France Catholique » :

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     « Le premier procès Barbarin fut un grand procès pour les victimes du Père Preynat. Celui en appel pourrait être un grand procès pour le droit. » C’est Pascale Robert-Diard, de la rédaction du Monde, qui émet cette appréciation fondée sur une analyse précise de l’intervention de Joël Sollier, représentant du ministère public au Palais de justice de Lyon. Pour l’avocat général, l’archevêque de Lyon ne saurait être condamné pour non dénonciation d’agressions sexuelles, comme le voulait un certain nombre de victimes du Père Preynat. Ainsi dément-il le verdict du précédent procès, où le cardinal Barbarin avait été condamné à six mois de prison avec sursis. Pascale Robert-Diard affirme même que Joël Sollier s’est montré sévère à l’adresse des juges de première instance. N’a-t-il pas parlé d’une « chimère » juridique « qui ne répondrait qu’à un impératif idéologique dont les conséquences dévastatrices n’ont, à l’évidence, pas été suffisamment pesées » ?

    Reconnaissons-le, les membres de La Parole libérée sont aussi durement frappés par cette déconstruction d’un premier verdict. De quoi s’agissait-il pour eux, sinon d’obtenir une condamnation dont la nature symbolique frapperait l’opinion ? Il est extrêmement dangereux d’étendre outre mesure la notion de délit de non-dénonciation dans le but de faire un exemple, est-il répondu. Dès lors la condamnation du cardinal Barbarin devient des plus improbables. Nous sommes ici dans le domaine du droit dans toute sa rigueur, et l’on s’éloigne du climat du premier procès Barbarin.

    Ce premier procès avait bel et bien été ce qu’écrit Pascale Robert-Diard, un grand procès pour les victimes. Mais n’était-ce pas plutôt un procès Preynat, où Philippe Barbarin tenait le rôle d’un présumé coupable à la place de l’intéressé ? En choisissant l’archevêque de Lyon comme principale cible de leur colère, les victimes avaient pris un sérieux risque. La justice ne pouvait les suivre, en termes de droit. Cependant, la logique inhérente à la désignation d’un bouc émissaire, sur lequel on fait peser toutes les responsabilités, va continuer ses ravages, avec le déferlement d’une haine dans les médias et les réseaux sociaux, qui ne fera rien pour apaiser les souffrances des victimes

    »Ref. « Un grand procès pour le droit »

    JPSC

  • Lyon, procès Barbarin : en appel le parquet requiert la relaxe

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    L’avocat général rappelle qu’on ne peut demander à quelqu’un de dénoncer des faits prescrits alors que l’auteur de ces faits ne pourra être condamné puisque bénéficiant de cette même prescription ! « Qui peut souscrire à un tel système ? » conclut le ministère public. De Bérengère Dommaigné sur le site web « aleteia », le 29 novembre 2019 : 

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    "La deuxième journée du procès du cardinal Barbarin devant la Cour d’appel de Lyon a pris fin vendredi avec les plaidoiries du ministère public et de la défense. Le parquet requiert la relaxe du prélat ne voulant pas ajouter « de l’injustice à l’injustice ». La cour rendra son arrêt le 30 janvier 2020.

    L’ambiance était concentrée et technique dans la salle de la Cour d’appel de Lyon où s’est tenu pendant deux jours le procès du cardinal Barbarin. Celui-ci faisait appel de sa condamnation en première instance, le 7 mars dernier, à six mois de prison avec sursis pour ne pas avoir dénoncé les agressions commises sur des scouts, avant 1991, par le père Bernard Preynat. En interjetant appel, le cardinal conteste cette conclusion, reconnaissant des erreurs mais pas un délit, et niant toute volonté de cacher « ces crimes odieux », lui-même n’étant arrivé dans le diocèse de Lyon qu’en 2002.

    Dans cette affaire, il y a avant tout des victimes. Les victimes du père Preynat qui, courageusement, inlassablement demandent justice et crient leurs douleurs et leurs souffrances. Par le biais de l’association la Parole libérée qui a fait un énorme travail de mise en lumière, ces victimes ont pu mettre à jour les drames subis par de nombreux scouts dans les années 1970 et 1980 du fait d’un prêtre, Bernard Preynat. En première instance comme lors de cet appel, c’est donc d’abord cette souffrance qui saute aux yeux ainsi qu’une certaine incompréhension. « Pourquoi donc n’est-ce pas Bernard Preynat qui est assis sur le banc des accusés ? » Cette question va enfin avoir sa réponse puisque le procès du père Preynat doit avoir lieu du 13 au 17 janvier prochain.

     Lire aussi : Procès de Mgr Barbarin : « les feuilles mortes du buzz se ramassent à l’appel »

    Les témoignages bouleversants qui se succèdent à la barre suscitent peu de questions de la part des parties civiles comme de la défense pendant ces deux jours d’appel. « Si j’avais parlé à 10 ans, jamais on ne m’aurait cru », témoignait au premier jour du procès l’un d’entre eux Christian Burdet. « Si le diocèse avait agit à l’époque, nous n’en serions pas là ». « Ma vie a changé le jour où j’ai enfin parlé, en janvier 2015, cela m’a libéré d’un fardeau que j’ai porté seul pendant quarante ans ! ». Les neuf victimes qui témoignent les unes après les autres, laissent la salle glacée et silencieuse. Beaucoup pensaient être « le seul à subir cela » et disent pourtant connaître aujourd’hui d’autres victimes qui n’ont pas ou ne veulent pas encore parler au grand jour. Des vies brisées, le poids du silence et de la culpabilité qui sort enfin aujourd’hui dans un cri « qu’il faut entendre », estime le ministère public dans son réquisitoire ce matin, en ce deuxième jour d’appel.

    « La justice ne doit pas faire du symbolique »

    « Il n’y a pas, de la part du ministère public, le moindre aveuglement ou la moindre distance en ce qui concerne la douleur des victimes », a commencé l’avocat général Joël Sollier avant de requérir la relaxe du cardinal Barbarin. Pour lui une condamnation présente un risque juridique : « La justice ne doit pas faire du symbolique. Le système juridique ne peut être soumis à de telles torsions pour servir une cause, aussi juste soit-elle « . Et d’expliquer ces torsions. Si on rend le cardinal Barbarin coupable d’une non-dénonciation, cela signifierait que d’autres témoins directs ou indirects des agressions sexuelles du père Preynat à la fin des années 1980 pourraient en être également tenus responsables : l’Église, les parents et les proches des victimes, et les victimes elles-mêmes parce qu’elles n’auraient pas cherché à protéger d’autres victimes potentielles. « Qui veut souhaiter vouloir créer une telle chimère (…) aux conséquences dévastatrices ? »

     Lire aussi : Comment protéger les enfants des abus sexuels ?

    Autre question de droit incontournable pour l’avocat général, le caractère intentionnel de la non-dénonciation. Mgr Barbarin a-t-il eu conscience qu’il entravait la justice ? L’avocat général en doute, citant un mail du cardinal à Alexandre Hezez, suite à leur rencontre où celui-ci a confié les agressions subies. Dans ce mail, le cardinal lui suggère par écrit de porter plainte, bien qu’il pense que les faits soient prescrits. Peut-on « courir le risque d’ajouter de l’injustice à l’injustice » conclut l’avocat général rappelant qu’on ne peut demander à quelqu’un de dénoncer des faits prescrits alors que l’auteur de ces faits ne pourra être condamné puisque bénéficiant de cette même prescription ! « Qui peut souscrire à un tel système ? » , conclut le ministère public. La cour d’appel de Lyon doit rendre son arrêt le 30 janvier 2020.  À sa sortie, le cardinal a rapidement pris la parole : Je m’en remets à la décision de la justice et je veux dire aux victimes que je ne pense qu’à elles ".

    Ref. Procès Barbarin : en appel le parquet requiert la relaxe

    JPSC

  • A Rixensart (13 décembre) et à Bruxelles (15 décembre) : Choeurs de garçons de l'Académie Musicale de Liesse

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    Concert-choeurs-de-garçons.jpg15 DÉCEMBRE | LES CHŒURS DE GARÇONS DE LIESSE CHANTENT À BRUXELLES

    Les Chœurs de garçons de l’Académie Musicale de Liesse vous invite le dimanche 15 décembre pour 2 concerts à Bruxelles : 

    A 10h30 : Messe chantée en l’église Sainte-Catherine 

    A 18h : Concert d’œuvres sacrées à la Chapelle du Sacré-Cœur de Lindthout 

    Entrée libre 

    Accéder au site de l’Académie Musicale de Liesse

  • Yoga à l'école : une pratique spirituelle ?

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    Du site des Editions bénédictines :

    Yoga à l'école, une pratique spirituelle ?

    octobre 2019
    ISBN : 9782848632124
    100 pages - 140x200 cm

    Version papier : 11.00 €

     

    Présentation

    En France et dans de nombreux pays Occidentaux, le Yoga s’est introduit dans les écoles et connaît un essor très important y compris dans les classes de primaires. C’est ce que l’on découvre dans la presse française, qui présente la pratique du yoga comme un moyen de détente face à l’anxiété des élèves, ou encore une aide à l’apprentissage pour mieux contrôler ses émotions et ses réactions.

    Que signifie la pratique du yoga à l’école ? Le yoga est-il compatible avec le christianisme ? Est-ce dangereux pour les enfants ? Est-ce une nouvelle forme d’enseignement religieux qui ne dit pas son nom ? Le fait de laïciser le yoga (par exemple, la posture de “salutation au soleil” se change en “salutation au travail” pour ne pas inclure un astre à “vénérer” ; les enfants ne prononcent pas le mantra “aum”, mais les voyelles : le A, le I, le U, dont l’effet sur eux est similaire), le rend-il moins spirituel ? En modifiant les noms des exercices spirituels, pourrait-on donc réellement en modifier la signification et surtout les effets ? Autant de questions auxquelles l’auteur, chrétien pratiquant, tente de répondre à travers cet ouvrage.

  • Les jeunes juifs s'éloignent de la synagogue

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    Du Soir de ce jour (29 novembre) p. 11 : 

    Les jeunes juifs, loin de la Synagogue 

    Le Centre communautaire laïc juif (CCLJ) a mené une étude auprès de la jeunesse juive bruxelloise. Les résultats dressent un portrait nuancé. … « L’enquête montre bien que la majorité d’entre eux ne définissent plus leur identité juive d’un point de vue religieux », entame Nicolas Zomersztajn. « Le processus de sécularisation et de laïcisation à l’œuvre dans la société belge s’opère aussi dans la communauté juive. » Si l’immense majorité « se sent » juif ou juive (94 %), six sur dix à peu près ne croient pas en Dieu et ne sont pas affiliés à une synagogue. « Il y a une réinterprétation du judaïsme qui évacue le respect des prescriptions religieuses (alimentation casher, Shabbat), même si les rites restent encore importants », poursuit le rédacteur en chef de la revue. Sarah Beeckmans, 15 ans, se reconnaît parfaitement dans cette description : « Je suis très attachée à ma religion. Je ne crois pas en Dieu, mais je crois en l’unité du peuple juif. » Concrètement, la jeune fille ne fréquente pas la synagogue « de son plein gré », mais uniquement pour des cérémonies auxquelles elle est conviée. Par contre, elle fait Shabbat tous les vendredis en famille : « Il n’y a rien de très religieux. Une fête juive, c’est surtout partager un bon repas en famille, transmettre les traditions, l’histoire du peuple juif. »