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Jeunes - Page 69

  • RDC : La visite de l'Aide à l'Eglise en Détresse au Kasaï

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    Ordination-presbytérale-MBM-2790x1590_c.jpg

    ordinations à Mbuji Mayi (anciennement Bakwanga)

    Après trois ans de conflits sanglants, l´Aide à l'Eglise en Détresse (AED) est présente pour soutenir l´Eglise au Kasaï (République Démocratique du Congo), avec pour priorité la formation de séminaristes. KTO a ainsi suivi Christine du Coudray, directrice de projet Section Afrique, venue du siège international pour faire le point. L´enjeu est majeur pour ces diocèses confrontés à des moyens humains et matériels limités. Les infrastructures routières sont quasiment inexistantes, et l´annonce de l´Evangile est difficile dans toute la région. Au-delà d´une aide matérielle et financière, cette fondation de droit pontifical apporte également un soutien spirituel et le témoignage de la proximité de l´Eglise universelle.

    L’AED est une œuvre sûre qui ne renverse jamais les ordres de priorité pour construire un monde fondé sur une anthropologie chrétienne véritable.

    JPSC

  • A Liège, le samedi 8 juin 2019 à 20h en l'église du Saint-Sacrement (Bd d'Avroy, 132): l'Ensemble Darius fête ses 15 ans

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    Darius.jpg

    PAF 10 €, étudiants 1 €, gratuit pour les enfants.

    Réservations possibles portable 0475 47 41 55

    ou email darius@ensembledarius.be

     

    JPSC

  • Europe : la voie romaine

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    Sur le site web France Catholique, cette réflexion d’Aymeric Pourbaix dans le contexte des récentesrome-4124391_1280-d981b.jpg élections européennes :

    " Parmi les surprises, nombreuses, de ces élections européennes figure la hausse de la participation – près de dix points de plus par rapport à la précédente édition en 2014. C’est d’autant plus intéressant que ce regain concerne toute l’Union européenne, avec le taux de participation le plus élevé depuis vingt ans (au-dessus de 50 %). Signe que désormais, qu’on le veuille ou non, les électeurs perçoivent l’Europe comme un élément structurant de la vie des nations. Un enjeu de pouvoir majeur.

    Europe en panne

    Pour autant, reste à gagner les cœurs et les âmes. Et de ce point de vue, l’Europe technocratique est en panne, à la recherche d’un sens, comme on l’a vu lors du 60e anniversaire du traité de Rome, en mars 2017, lorsque quasiment tous les chefs d’état européens se sont pressés au Vatican pour écouter le Pape. Il ne s’agit donc pas tant d’opposer les nations à l’Union européenne que de revenir à ce qui constitue le cœur de l’Europe, ce qui a présidé à sa fondation.

    Dans un maître ouvrage intitulé La voie romaine, Rémi Brague affirme que ce qui constitue l’essence de l’Europe est sa «  romanité  », c’est-à-dire sa capacité à transmettre. De la même manière que les Romains, démontre-t-il, se sont inspirés en particulier de l’héritage grec afin de civiliser les peuples – «  les barbares à soumettre  ». Formant ainsi un creuset unique au monde, entre passé et avenir, facteur de progrès humain et au développement inégalé. Et dont le ciment a été le christianisme, lui qui possède la clef des rapports entre spirituel et temporel.

    Or selon Brague, cette romanité est aujourd’hui menacée par la volonté de rompre avec le passé, et notamment le passé chrétien. C’est le fameux débat qui eut lieu en 2005 sur l’inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Inscription qui a été refusée mais dont l’absence est criante, tant elle masque le vide de sens.

    Car cette référence n’est pas uniquement une incantation liée à un passé révolu, mais bien son principe originel, fondateur d’une culture et d’une civilisation. La foi chrétienne, ancrée dans sa romanité, c’est le «  big-bang  » de l’Europe : c’est de là que tout est parti.

    Revenir au principe actif

    C’est pourquoi, au-delà du résultat des élections, la question fondamentale est de revenir à ce principe actif, force puissante sans laquelle rien ne peut se faire, aucune création n’est durable. «  En dehors de moi vous ne pouvez rien faire  » (Jn 15, 5). De cette romanité revivifiée par la foi chrétienne, en revanche, tout peut repartir.

    Comment ? Par l’éducation, la culture, les médias, les métiers de la transmission, etc. Il n’est pas étonnant que deux des saintes patronnes de l’Europe, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, aient toutes deux œuvré pour ramener vers Rome le cœur des papes et des fidèles. Nous en avons un besoin criant."

    Ref. Europe : la voie romaine

    Chevalier de Bamberg DEGOTARCBAMBCAT009.jpgCertes, des métissages du bas-empire romain, finalement submergé par les invasions barbares, est née une nouvelle civilisation que symbolise la superbe sculpture du chevalier de Bamberg (photo) conjuguant la sève spirituelle de la jeunesse, de la foi chrétienne et du souvenir de la grandeur de Rome.  

    Aujourd’hui, l’Europe aux cheveux blancs a perdu la foi en elle-même, et même la foi tout court après l’avoir transmise à l’Afrique subsaharienne qui cherche à assimiler, avec son génie propre, cet héritage ouvert par la colonisation.

    Qu’adviendra-t-il demain des brassages migratoires actuels: un polyèdre nébuleux ou une identité nouvelle puisée aux vraies racines d’une civilisation multiséculaire ?

    Les mentalités qui prévalent de nos jours au sein du gouvernement de l’Eglise ne me paraissent pas correspondre à cette voie romaine dont parle Rémi Brague.

    JPSC

  • Belgique : changement de direction à la tête du Séminaire de Namur

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    Lu sur le site diakonos.be :

    Recteurs-SeminaireND-768x576.jpg« Les évêques francophones de Belgique ont nommé l’abbé Joël Spronck (du diocèse de Liège) nouveau Recteur du Séminaire Notre-Dame de Namur. Il entrera en fonction le 1° juillet 2019. Il succède au Chanoine Joël Rochette.

     Le séminaire de Namur est le dernier séminaire de Belgique francophone à encore former des prêtres, il accueille donc tous les candidats à la prêtrise pour les diocèses de Namur, Liège, Tournai et Malines-Bruxelles. Ces dernières années, les inscriptions sont en chute libre. Deux jeunes seront cependant ordonnés prêtres en juin prochain.

     En France, la situation des séminaires est tout aussi difficile. Après celui de Lille, c’est le séminaire de Bordeaux qui ferme à présent ses portes faute de candidats. Précisons que le séminaire de Bordeaux formait les séminaristes venant de sept diocèses : Bordeaux, Périgueux, Angoulême, Agen, La Rochelle, Limoges et Tulle. Un autre séminaire est en sursis : c’est celui du plus grand diocèse de France, celui de Strasbourg. ...

    Voir aussi :

    Un nouveau Recteur pour le Séminaire Notre-Dame de Namur - Le site de l'Eglise Catholique en Belgique

    On se réjouira de cette désignation dans la ligne plutôt traditionnelle suivie par ce Séminaire interdiocésain francophone de Belgique.

    JPSC

  • L’exposition précoce des enfants aux images pornographiques

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    De "La Sélection du Jour" :

    PORNOGRAPHIE À L’ÉCOLE : UNE DIRECTRICE BRISE LE SILENCE

    La directrice du collège de Mios, près d'Arcachon, en Gironde, a pris l’initiative d’écrire aux parents d’élèves pour les mettre en garde contre l’exposition précoce de leurs enfants aux images pornographiques. Si les plus concernés sont des collégiens de 6e et 5e, des élèves du primaire ont accès à de telles images.

    On savait déjà par des études comme celle commandée à l’Ifop par l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open) que 63% des garçons et 37% des filles de 15 à 17 ans consomment du porno. 90% des élèves de 6e en ont déjà vu. Mais les plus jeunes y sont aussi exposés par la banalisation des smartphones qui leur sont imprudemment confiés par leurs parents pour des raisons pratiques. Les rares collégiens dont les parents ont résisté à cette facilité ne sont pas pour autant à l’abri à cause des visionnages auxquels les invitent leurs camarades pendant les intercours ou les récréations. Des élèves du primaire, âgés d’à peine dix ans, y sont aussi exposés. Si le porno n’est anodin pour personne, avec des risques d’addiction surtout pour les garçons, les risques traumatiques sont encore plus importants pour des non-pubères.

    En fait d’« apprentissage » à la relation sexuelle, les scénarios pornos suscitent violence et dégoût. On fabrique des détraqués, hommes et femmes, dont la relation à la sexualité et l’estime de soi sont dégradées. Si les femmes sont les principales victimes de la pornographie, c’est toute la société qui est confrontée à ce fléau surgi tout droit de la prétendue « libération sexuelle » des années soixante au service du mercantilisme le plus abject boosté par la révolution numérique. Sur les réseaux sociaux, des images détournées ou volées violent l’intimité d’adolescents qui sont tombés dans le piège de se mettre en scène. Certains se suicident.

    D’où l’urgence d’alerter les parents dès l’école primaire comme l’a fait cette directrice. Mais entreprendre un vrai dialogue avec les enfants, installer un logiciel de contrôle parental et interdire l’usage des smartphones à l’école ne suffiront pas à endiguer un tel fléau. Il faut aussi frapper les sites. En France, la législation interdit de rendre accessible la pornographie à un mineur. Mais peu de sites mettent en place les moyens pour que la législation soit respectée. Ils se contentent d’inviter à confirmer d’un clic que l’on est majeur. Il suffit aux jeunes internautes de mentir sur leur âge pour accéder aux contenus pornographiques. Au Royaume uni, une nouvelle loi entrera en vigueur le 15 juillet : elle imposera aux sites hébergeant des vidéos ou des images pornographiques de vérifier si les internautes ont effectivement plus de 18 ans en produisant un document d’identité, un numéro de téléphone mobile ou encore via l’achat d’une carte d’accès dans une boutique. Etant entendu qu’être majeur ne rend pas pour autant anodine cette forme d’esclavage sexuel qu’est la pornographie … Le visionnage de contenus pornographiques entraîne une addiction comparable à celle des drogues. Il activerait d’ailleurs les mêmes zones du cerveau.

    Il s’agit d’un fléau mondial d’une ampleur inouïe et en constante expansion : « Un quart des recherches sur le web sont des requêtes à caractère pornographique. Chaque seconde, 372 personnes recherchent des contenus pour adultes sur les moteurs de recherche, 28 258 internautes en visionnent et 3 075 dollars y sont ainsi dépensés (…) L’industrie du sexe représente aujourd’hui un marché mondial de 100 milliards de dollars alors qu’elle était estimée à 60 milliards de dollars en 2015 » rapporte Samy Mansouri, enseignant-chercheur à l’Université Paris Dauphine sur le site The Conversation (en lien ci-dessous).

    http://theconversation.com/incidences-de-la-pornographie-sur-les-comportements-ou-en-est-la-recherche-117133

  • Après celui de Lille, le séminaire de Bordeaux va fermer ses portes

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    Lu sur le site du journal La Croix (Gauthier Vaillant) :

    Le séminaire de Bordeaux ferme, faute de candidats

    Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, a annoncé la fermeture en septembre 2019 du séminaire de Bordeaux, faute d’un nombre suffisant de candidats.

    Une conséquence très concrète de la crise des vocations, moins de trois mois après la fermeture d’un autre séminaire, celui de Lille, pour les mêmes raisons.

    Ouvert depuis 1901, le séminaire Saint-Joseph de Bordeaux fermera ses portes à la rentrée de septembre. Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, l’a annoncé dans un communiqué, samedi 18 mai. « Ce n’est pas sans un pincement de cœur que je prends cette décision », écrit le cardinal, « mais le bien des séminaristes et le souci de leur formation doivent primer sur toute autre considération ». La raison de cette décision : des effectifs trop faibles, avec un total de seulement cinq séminaristes attendus à la rentrée de 2019. « Cela ne permet pas d’offrir à ces jeunes en formation une vie communautaire de qualité », explique Mgr Ricard.

    Le diocèse de Bordeaux avait pourtant lancé en 2017 une année de propédeutique – année de discernement avant l’entrée au séminaire – ainsi que le « parcours Simon Pierre » proposant des week-ends de discernement aux hommes s’interrogeant sur leur vocation, espérant ainsi dynamiser ses recrutements. Mais cela n’a pas suffi pour éviter une fermeture qui menaçait depuis longtemps. « La décision aurait pu être prise au printemps 2017 : pour la deuxième année consécutive, on n’attendait aucune entrée au séminaire », relate le supérieur du séminaire, le père Geoffroy Gardair. C’est finalement« l’arrivée surprise de quelques séminaristes in extremis » qui avait permis « un sursis ».

    « Délocalisation de la formation »

    La fermeture du premier cycle de formation, fait elle-même à la suite de la décision, à la rentrée 2018, de fermer le second cycle, qui correspond aux années d’étude de la théologie. Déjà pour cause d’effectifs trop bas, comme l’expliquait alors le père Geoffroy Gardair dans le journal du diocèse : « Maintenir un second cycle pour de si petits effectifs présente une série d’inconvénients, dont celui-ci : dans de telles conditions, l’abandon ou le renvoi d’un séminariste a un retentissement disproportionné. Ce n’est pas bon pour la liberté des candidats ni pour celle des formateurs. »

    À lire aussi : En France, le nombre de séminaristes a baissé d’un tiers depuis 2000

    Il avait donc été décidé que les séminaristes effectueraient leur second cycle dans un autre établissement. Désormais, tous seront envoyés soit à Toulouse, soit au séminaire français de Rome. L’année de propédeutique, elle, restera ouverte à condition qu’elle rassemble un minimum de cinq candidats à la rentrée prochaine, indique le cardinal.

    Le diocèse de Bordeaux est pourtant loin de faire partie des diocèses qui souffrent le plus de la pénurie de vocations. Ces trois dernières années, le cardinal Ricard a ordonné 13 prêtres (cinq en 2016, deux en 2017 et six en 2018). Le diocèse compte aujourd’hui dix séminaristes dont deux doivent être ordonnés diacres en juin. L’archevêque de Bordeaux assure d’ailleurs que sa décision est « une délocalisation de la formation et non pas la fin d’une filière ». Le père Gardair confirme que la formation des séminaristes « reste une priorité » du diocèse, qui « y contribuera par l’envoi de formateurs à Toulouse ou ailleurs ».

    Des signes de « la décroissance de l’Église »

    C’est la deuxième fois depuis le début de l’année, qu’un séminaire annonce sa fermeture. En mars, en effet, c’est la fermeture du séminaire de Lille qui était annoncée – officiellement à titre provisoire – faute de nouvelles entrées en 2019.

    À lire aussi : Faute de candidats, le séminaire de Lille ferme provisoirement

    Ces deux fermetures touchent de larges parties du territoire : le séminaire de Lille forme tous les futurs prêtres des provinces de Lille et Reims, et celui de Bordeaux concerne aussi la province de Poitiers. « C’est inquiétant », reconnaît le père Gardair. « C’est la décroissance de l’Église qui nous saute aux yeux brusquement. Il nous faut être sereinement pessimistes et vivre d’espérance. »

    Ces évolutions semblaient toutefois prévisibles. En effet, les nouvelles normes du Saint-Siège sur la formation des futurs prêtres, publiées fin 2016, exigeaient que le nombre de séminaristes soit « suffisant » pour établir « une véritable communauté de formation ». Bien que le document romain ne donne pas de chiffre précis, les évêques de France semblent, depuis, s’accorder sur un minimum d’une quinzaine de séminaristes. « Entre 15 et 20 », a encore indiqué le cardinal Ricard qui évoquait samedi 18 mai sur RCF la fermeture du séminaire Saint-Joseph.

    Or, en France, sur une trentaine de séminaires et maisons de formation, seule la moitié atteint ce nombre. « Il faut que nous réenvisagions l’implantation des séminaires en France », commentait encore à la radio l’archevêque de Bordeaux. En toute logique, d’autres fermetures pourraient suivre.

  • Homosexualité dans les séminaires : le cas significatif du Brésil

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur le site diakonos.be :

    Homosexualité dans les séminaires. Une enquête-choc au Brésil

    Cette enquête ne date pas d’hier puisque ses résultants ont été publiés au printemps 2017 en portugais dans la « Revista Eclesiástica Brasileira » mais « Il Regno – Documenti » vient d’en publier une traduction intégrale en italien ces derniers jours, la rendant ainsi accessible à un plus large public.  Elle porte sur une question d’une brûlante actualité.

    Il s’agit de la question de l’homosexualité dans les séminaires.

    Depuis plusieurs mois, l’homosexualité est un sujet tabou au sommet de l’Église.  On a interdit d’en parler même pendant le sommet sur les abus sexuels qui s’est déroulé au Vatican du 21 au 24 février dernier.  Et pourtant, sa présence répandue au sein du clergé et dans les séminaires est une réalité connue depuis bien longtemps, à tel point qu’en 2005, la Congrégation pour l’éducation catholique avait même consacré une instruction sur la manière d’y faire face.

    Cette instruction répétait que non seulement les actes homosexuels constituaient un « péché grave » mais également que les « tendances homosexuelles profondément enracinées » étaient « objectivement désordonnées ». C’est pourquoi ceux qui pratiquent de tels actes, manifestent de telles tendances ou soutiennent d’une manière ou d’une autre la « culture gay » ne devraient en aucun cas être admis aux ordres sacrés.

    Voilà pour les directives pastorales de l’époque. Mais dans la réalité, ont-elles vraiment été appliquées ?  L’enquête dont il est question ci-dessus s’est justement fixé pour objectif de vérifier ce qui se passait aujourd’hui dans deux séminaires du Brésil pris comme échantillon.

    Les auteurs de l’enquête, Elismar Alves dos Santos et Perdinho Arcides Guareschi, deux religieux rédemptoristes spécialisés en psychologie sociale et titulaires de prestigieux titres académiques, ont longuement interrogé 50 étudiants en théologie de ces séminaires et en ont tiré des résultats réellement alarmants.

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  • Refus d'enfants : de plus en plus de jeunes optent pour une contraception définitive

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    D'Audrey Morard sur le site de La Libre :

    Le boom de la contraception définitive chez les jeunes

    Des moins de 25 ans décident de sauter le pas. Le dialogue avec le médecin est alors essentiel.

    Quand on pense à la contraception définitive, on pense à des trentenaires, des quarantenaires, des cinquantenaires. Et puis, il y a les plus jeunes. C’est le cas d’Anna, 20 ans.

    Elle va subir une ligature des trompes dans trois mois. Elle ne souhaite pas avoir d’enfants. Jusqu’à l’âge de 16 ans, elle en voulait, "deux" précise-t-elle. Elle a progressivement changé d’avis. "Je veux me sentir libre de faire ce que j’ai envie, quand je veux. En plus, ma maman et moi avons une santé fragile : des scolioses, des problèmes aux yeux, aux pieds. Je ne veux pas que mon enfant subisse la même chose, les mêmes douleurs."

    Selon l’INAMI , la vasectomie a augmenté de 16,5 % entre 2006 et 2016 en Belgique, tandis que la ligature des trompes connaît une baisse de 33 %. Une opération à l’âge de vingt ans est possible. La vasectomie et la ligature des trompes sont de lourdes opérations et a priori irréversibles.

    La première consiste à sectionner le canal déférent. Cette partie de l’appareil génital permet de transporter les spermatozoïdes vers la verge. Au cours d’une ligature des trompes, un clip en titane de trois millimètres est apposé sur les trompes de Fallope.

    Anna est consciente des conséquences, mais cela n’influence en rien sa décision : "J’ai côtoyé des enfants, j’ai une nièce de six mois. Mais je n’ai pas développé ce contact avec les enfants. Je mets du temps. J’ai d’ailleurs dit à ma tante : ‘Je n’aurai pas tout de suite de l’amour pour ta fille, mais je serai toujours là pour elle si elle a besoin de moi.’" L’entourage d’Anna est partagé sur sa décision. Sa famille se montre compréhensive. Seul un de ses oncles se montre plus réticent : "Il m’a demandé, pourquoi tu fais ça maintenant ?"

    Les patients arrivent sûrs de leur choix en consultation. Face à cette attitude, comment réagit le médecin ? "Le médecin a toujours le droit de refuser de pratiquer une vasectomie ou une ligature des trompes", explique le Professeur Bertrand Tombal, urologue aux Cliniques Saint-Luc. Il a déjà eu en consultation des jeunes hommes de 18 ans ou 22 ans. Face à ces cas de figure, le spécialiste favorise le dialogue. Il est arrivé à en dissuader certains. "On leur explique que ce n’est pas forcément une bonne idée. Ils doivent comprendre les tenants et les aboutissants d’une telle opération. Leur argumentaire doit être solide et équivalent à leur demande", souligne le praticien qui a refusé des opérations à des jeunes hommes. "J’ai dit non, mais rien ne dit qu’ils sont allés voir ailleurs..."

    À l’hôpital Saint-Pierre, un travail multidisciplinaire a été mis en place pour discuter des patientes car "chaque demande est unique", insiste Sarah Colman, psychologue. Elle travaille en étroite collaboration avec les gynécologues Daniel Murillo et Yannick Manigart. "Bien sûr qu’on craint toujours que des patientes regrettent, encore plus quand elles ont moins de 25 ans. Nous voulons être une oreille attentive pour elles. C’est pour cela que l’équipe échange ensemble et avec la patiente. Nous sommes assez ouverts, mais nous devons être à l’aise avec ce que l’on fait, en accord avec notre conscience", déclare le Docteur Manigart. "Un médecin qui n’est pas entouré, qui n’a pas le retour d’une psychologue, ira plus facilement vers un refus", ajoute Sarah Colman.

    Anna a pris le temps de discuter avec son gynécologue. "Pas une seule seconde" le spécialiste a tenté de dissuader la jeune femme. Anna ne redoute pas cette prochaine intervention. "J’ai déjà subi treize opérations. Ce n’est pas une de plus qui va me faire peur !"

  • " Nos vies offertes " : Séminaire diocésain de Bayonne

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    Film réalisé sur le nouveau Séminaire de Bayonne relancé et rénové sur l'initiative de Mgr Marc Aillet :

    Ref. " NOS VIES OFFERTES " Séminaire de Bayonne

    Loin des débats déprimants sur les abus sexuels cléricaux, l’abolition du célibat obligatoire des prêtres et l’ordination des femmes: autant de rengaines qui obsèdent et polluent, aujourd’hui plus que jamais, la vie ecclésiale dans l’Eglise latine postconciliaire:

    Monseigneur Aillet est issu de la Communauté Saint-Martin  http://www.communautesaintmartin.org/

    JPSC

  • 10 - 24 juillet : Camp 2019 du Centre Notre-Dame de Grâce (FSSP) (garçons de 8 à 12 ans)

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    Le camp Notre-Dame de Grâce, organisé et encadré par des prêtres et séminaristes de la Fraternité Saint-Pierre (parmi lesquels on compte un belge, l'Abbé Alexis Piraux, dont un témoignage a été publié sur ce blog le 14 mai 2018), accueille des jeunes garçons de 8 à 12 ans pour deux semaines sous tente.

    Au programme : tournois, olympiades, grand jeu, exploration, mais aussi messe quotidienne, catéchisme avec les abbés. Nous camperons cette année dans la région du Mans (navettes en train organisées depuis Paris). Il reste des places disponibles ! Le camp recherche également encore quelques moniteurs (de plus de 17 ans) pour encadrer les enfants. Renseignements et inscriptions : camp.nd.grace[at]gmail.com ou www.nd-grace.com.

  • "Vous êtes la lumière du monde" : une lettre apostolique du pape pour lutter contre les abus sexuels

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    LETTRE APOSTOLIQUE EN FORME DE « MOTU PROPRIO »

    DU SOUVERAIN PONTIFE FRANÇOIS

    VOS ESTIS LUX MUNDI

    source

    « Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée » (Mt 5, 14). Notre Seigneur Jésus Christ appelle chaque fidèle à être un exemple lumineux de vertu, d’intégrité et de sainteté. Nous sommes tous, en effet, appelés à donner un témoignage concret de la foi au Christ dans notre vie et, en particulier, dans notre relation avec le prochain.

    Les crimes d’abus sexuel offensent Notre Seigneur, causent des dommages physiques, psychologiques et spirituels aux victimes et portent atteinte à la communauté des fidèles. Pour que ces phénomènes, sous toutes leurs formes, ne se reproduisent plus, il faut une conversion continue et profonde des cœurs, attestée par des actions concrètes et efficaces qui impliquent chacun dans l’Eglise, si bien que la sainteté personnelle et l’engagement moral puissent contribuer à promouvoir la pleine crédibilité de l’annonce évangélique et l’efficacité de la mission de l’Eglise. Cela ne devient possible qu'avec la grâce de l’Esprit Saint répandu dans les cœurs, car nous devons toujours nous rappeler des paroles de Jésus : « En dehors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5). Même si beaucoup a déjà été fait, nous devons continuer à apprendre des amères leçons du passé, pour regarder avec espérance vers l’avenir.

    Cette responsabilité retombe, avant tout, sur les successeurs des Apôtres, préposés par Dieu à la conduite pastorale de son Peuple, et exige leur engagement à suivre de près les traces du Divin Maître. En raison de leur ministère, en effet, ils dirigent « les Églises particulières qui leur sont confiées, comme vicaires et légats du Christ, par leurs conseils, leurs encouragements, leurs exemples, mais aussi par leur autorité et par l’exercice du pouvoir sacré, dont l’usage cependant ne leur appartient qu’en vue de l’édification en vérité et en sainteté de leur troupeau, se souvenant que celui qui est le plus grand doit se faire le plus petit, et celui qui commande, le serviteur » (Conc. Œcum. Vat. II, Const. Lumen gentium n. 27). Tout ce qui, de manière plus impérieuse, regarde les successeurs des Apôtres concerne aussi tous ceux qui de diverses manières assument des ministères dans l’Eglise, professent les conseils évangéliques ou sont appelés à servir le Peuple chrétien. Par conséquent, il est bien que soient adoptées au niveau universel des procédures visant à prévenir et à contrer ces crimes qui trahissent la confiance des fidèles.

    Je désire que cet engagement soit mis en œuvre de façon pleinement ecclésiale, et soit donc une expression de la communion qui nous tient unis, dans une écoute réciproque et ouverte aux contributions de ceux qui ont à cœur ce processus de conversion.

    Par conséquent, je dispose :

    TITRE I

    DISPOSITIONS GÉNÉRALES

    Art. 1 – Domaine d’application

    §1. Les présentes normes s’appliquent en cas de signalements relatifs à des clercs ou à des membres d’Instituts de vie consacrée ou de Sociétés de vie apostolique, et concernant :

    a) les délits contre le sixième commandement du Décalogue consistant à :

    i. contraindre quelqu’un, avec violence ou menace ou par abus d’autorité, à accomplir ou subir des actes sexuels ;

    ii. accomplir des actes sexuels avec un mineur ou avec une personne vulnérable ;

    iii. produire, exhiber, détenir ou distribuer, même par voie informatique, du matériel pédopornographique, ainsi que recruter ou inciter un mineur ou une personne vulnérable à participer à des exhibitions pornographiques ;

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  • Pour le maintien des cours de religion dans l’enseignement officiel

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    Plaidoyer pour le maintien des cours de religion dans l’enseignement officiel

    A l’approche des élections, et en période de campagne, les représentants des cultes reconnus en Belgique prennent la parole. Dans un argumentaire adressé aux parlementaires, ils plaident pour le maintien d’un  intégré dans l’horaire obligatoire des  élèves de  l’enseignement  officiel. 

    Les signataires de cette lettre adressée aux responsables politiques s’appuient sur les chiffres précis compilés par les établissements: « entre 80 et 90 % des parents  des élèves de l’enseignement officiel ne demandent pas cette dispense [de cours de religion] et inscrivent explicitement leur enfant à un cours de religion ou de morale. » C’est dire l’importance de cette heure consacrée à l’éducation religieuse à l’école. Ce cours doit permettre d’ « accompagner les élèves dans leur recherche de sens en les ouvrant à la dimension religieuse vis-à-vis de laquelle il permet à chacun d’apprendre à se situer personnellement« . On sait que cet enjeu est capital au vu des questions d’actualité.

    Dans leur argumentaire, les représentants des cultes reconnus insistent sur la place de ces « lieux de questionnement, de recherche et de découvertes » que sont les cours de religion. Cet enseignement de qualité est fourni par un professeur de religion formé pour cela, et donc agréé par le décret «Titres  et  Fonctions ». Les signataires évoquent encore l’argument constitutionnel. L’article 24 de la Constitution a été complété par une note explicative du Gouvernement auprès du Sénat (en 1988). Selon la lecture des représentants des cultes en Belgique, « décider de rendre le cours de religion/morale optionnel, ou  le sortir de la grille-horaire, ferait qu’il ne concernerait plus TOUS les élèves soumis à l’obligation scolaire, et cette décision serait donc en contradiction avec la Constitution. »

    La lettre disponible en intégralité ci-dessous est signé par le Cardinal De Kesel et Mgr Harpigny pour le culte catholique, ainsi que le pasteur Fuite pour et le docteur G. Lorein pour le culte protestant et évangélique, le métropolite Athénagoras pour le culte orthodoxe, Philippe Markiewicz et le grand rabbin A. Guigui pour le culte israélite ainsi que Salah Echallaoui pour l’exécutif des musulmans de Belgique.

    Mémorandum adressé aux parlementaires 020519 Argumentaire Cours de religion