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Jeunes - Page 63

  • La littérature pour la jeunesse revue et corrigée par le politiquement et culturellement correct

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  • Quand Jésus te demande de venir chez toi comme il l'a fait avec Zachée, t'appelant par ton nom...

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    « Les JMJ commencent aujourd’hui et continuent demain, à la maison » (source)

    Homélie du pape François pour la messe de clôture des JMJ de Cracovie (31 juillet 2016) (texte intégral)

    Messe de clôture des JMJ de Cracovie, Pologne

    Messe De Clôture Des JMJ De Cracovie, Pologne

    Les JMJ « commencent aujourd’hui et continuent demain, à la maison, parce que c’est là que Jésus veut te rencontrer à partir de maintenant », a assuré le pape François lors de la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie, le 31 juillet 2016. Devant 2 millions de jeunes – d’après les médias polonais – le pape a mis en garde contre la tristesse et l’anesthésie de l’âme, exhortant  « au vrai courage : être plus forts que le mal en aimant chacun, même les ennemis ».

    « Dieu nous aime ainsi comme nous sommes, et aucun péché, défaut ou erreur ne le fera changer d’idée », a déclaré le pape durant son homélie au Campus misericordiae, au dernier jour de son voyage apostolique en Pologne. « Chers jeunes, a-t-il invité, n’ayez pas honte de tout lui porter, spécialement vos faiblesses, vos peines et vos péchés dans la confession : Lui saura vous surprendre avec son pardon et sa paix. N’ayez pas peur de lui dire “oui” avec tout l’élan de votre cœur, de lui répondre généreusement, de le suivre ! »

    Homélie du pape François

    Chers jeunes, vous êtes venus à Cracovie pour rencontrer Jésus. Et l’Évangile aujourd’hui nous parle justement de la rencontre entre Jésus et un homme, Zachée, à Jéricho (cf. Lc 19, 1-10). Là, Jésus ne se limite pas à prêcher, ou à saluer chacun, mais il veut – dit l’Évangéliste – traverser la ville (cf. v. 1). Jésus désire, en d’autres termes, s’approcher de la vie de chacun, parcourir notre chemin jusqu’au bout, afin que sa vie et notre vie se rencontrent vraiment.

    Arrive ainsi la rencontre la plus surprenante, celle avec Zachée, le chef des “publicains”, c’est-à-dire des collecteurs d’impôts. Zachée était donc un riche collaborateur des occupants romains détestés ; c’était un exploiteur du peuple, quelqu’un qui, à cause de sa mauvaise réputation, ne pouvait même pas s’approcher du Maître. Mais la rencontre avec Jésus change sa vie, comme cela a été et peut être chaque jour pour chacun de nous. Zachée, cependant, a dû affronter certains obstacles pour rencontrer Jésus : au moins trois, qui peuvent nous dire quelque chose à nous aussi.

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  • HolyWins 2019 à Cornillon (Liège) : un joli succès avec 170 participants pour cette fête familiale autour de tous les saints

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    Joli succès pour la 12ème édition de HolyWins, fête familiale autour de tous les saints

    Liège, le 31 octobre 2019. Plus de 170 enfants et adultes ont fêté tous les saints ce mercredi 30 octobre après-midi au sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon à Liège. La plupart des enfants étaient déguisés en saints ou saintes, voire en anges avec leurs grandes ailes blanches.

    Tout a commencé par un grand jeu par équipe où chaque stand proposait une animation menant à la découverte d'un saint ou bienheureux belge, connus comme le père Damien, saint Hubert, saint Lambert, sainte Julienne ou moins connus comme Marie-Thérèse Haze, Hugues de Fosses ou Eve de saint Martin. Ensuite, le théâtre de marionnettes de l'Etoile a joué deux pièces qui ont régalés les enfants et leurs parents ou grands-parents. D'abord, un extrait de la vie de saint Hubert, grand chasseur devenu évêque de Maastricht-Liège, célèbre pour sa rencontre avec un cerf dans les bois de Fourons. Ensuite, une histoire très amusante de Tchantchès arrivant chez saint Pierre, donc au paradis. Les enfants ont été ensuite invités à vivre un temps de prière en musique et en chansons. Après un petit temps de prière méditative, ils ont pu déposer une bougie - électrique - au pied du saint Sacrement pour une intention de leur choix. Pour clôturer cette belle fête, un goûter gourmand a régalé petits et grands : gaufres et  chocolat chaud préparés par les soeurs clarisses, et bien entendu des dizaines de crêpes au sucre de canne ou au choco !

    Florence, co-organisatrice explique: "Holywins est une initiative de familles de la Communauté de l'Emmanuel impliquées dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 12 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. C'est intéressant de constater qu'elle grandit d'année en année. Plus de 600 enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."

    Nathalie, maman participante, dit: "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je suis venue à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre leur coeur."

    Emma, enfant participante, déguisée en ange : "Je trouve que c'était chouette, un bon moment pour se regrouper avec les amis, les jeux étaient bien et le goûter aussi."

    Pierre-Yves, participant, déclare: "Cela me semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent la mort et les ténèbres, car je crois que la mort est un passage vers la lumière."

    Cette fête familiale Holywins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie ... et en Belgique.

    Contact: holywins.liege (at) gmail.com
    Page web d’Holywins: 
    https://www.saintejulienne.org/fr/holywins/
    Page facebook: 
    https://www.facebook.com/HolyWinsBelgique/

    Inscrivez-vous si vous voulez être tenus informés pour Holywins 2020:
    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSffYX3xBEspIFMM5vlVRFXSK89XICrGHImyc2311D5akI3C1Q/viewform

     

     

  • Accueillir le handicap : le touchant témoignage de Florence Givelet sur RTL

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    2019_11_01_10_04_52_Greenshot.pngVoir également : https://www.cathobel.be/2019/06/12/ouvrir-son-coeur-et-accueillir-la-difference/

  • Halloween est la fête du démon

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    Du blog "Catéchisme et spiritualité" :

    HALLOWEEN VU PAR UN PRÊTRE EXORCISTE : "HALLOWEEN EST LA FÊTE DU DÉMON".

    archive du 31 OCTOBRE 2016

    L’exorciste contre Halloween: “Protégez vos enfants et habillez-les en saints”

    Don Ermes Macchioni, de la paroisse de Sassuolo, nous met en garde et organise une contre-fête pour faire face à la célébration du mal : « amenez vos enfants à l’oratoire vêtus de blanc et protégez-les de ces histoires spirituelles qui ne sont jamais inoffensives »

    Source de l'article. Traduit par Stephix.

    Halloween est la fête du démon. Il se cache derrière des vêtements noirs, des chapeaux à pointe, des citrouilles sculptées et des rites au sens douteux qui commencent tous par « farces ou friandises ». Don Ermes Macchioni, prêtre et exorciste de la paroisse de Sassuolo, nous met en garde et organise pour le 31 octobre prochain une contre-fête pour faire face à la célébration du mal : 

    « Venez à l’oratoire e amenez vos enfants habillés de blanc – a dit le prêtre à ses paroissiens – ou mieux encore, déguisés en saints. Protégez vos enfants cette nuit-là, parce que, même sans le vouloir et à leur insu, ils se réjouiraient et danseraient pour celui qu’on appelle « le grand cornu » et qui ne peut pas les sauver. Amenez-les à la messe le lendemain, le jour des Saints, et protégez-les de ces histoires spirituelles à la mode qui ne sont malheureusement jamais inoffensives ».
    On dirait qu’on parle de croisades du mal contre le bien, où les hordes d’esprits doivent être combattues avec des vêtements blancs et des témoignages chrétiens, et elles arrivent de la province de Modène.
    « À la fin du XIXème siècle – continue Don Ermes – les esprits l’ont avoué. Même si les rites sont devenus superficiels, chaque fois que nous les évoquons, eux se sentent appelés pour la cause et autorisés à revenir. C’est pour cela que je dis, chacun peut faire ce qu’il veut, mais le soir du 31 octobre, si les baptisés ne veulent pas jouer les hypocrites, qu’ils viennent fêter la fête de la lumière habillés de blanc. Là aussi on peut danser, mais en rappelant la lumière et non les ténèbres ».

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  • Et si Ecolo se montrait cohérent ?

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    Une carte blanche publiée sur le site du Vif (opinion) :

    Lettre ouverte au parti Ecolo : pour une écologie cohérente

    30/10/19

    Chers députés, chers mandataires, chère présidente et cher président de parti, dans tous les combats que vous menez, ou peu s'en faut, vous visez juste, nous vous le concédons. Vous parlez avec le coeur, mais aussi avec la voix de la raison.

    Vous cherchez à préserver le monde au sein duquel nous vivons, la vie qui nous entoure, la beauté de notre planète. En toutes choses, vous cherchez à concilier l'écologie avec une nécessaire exigence sociale, en vous préoccupant du sort des plus vulnérables.

    Nous sommes jeunes, nous croyons dans votre combat. Comme vous, nous avons marché pour le climat. De la sphère privée à l'action collective, l'écologie politique est pour nous une lutte quotidienne. Nous adhérons à vos valeurs et nous vous avons soutenu jusqu'ici.

    Mais vous vous engagez aujourd'hui sur une voie où nous ne pouvons vous suivre. Dans le contexte actuel des affaires courantes, loin des médias, en l'absence de tout débat public, vous cherchez en effet à faire passer en grande hâte un projet de loi visant à élargir le délai d'avortement à 18 semaines en vous appuyant sur une majorité de circonstance.

    Outre le fait que le contexte mentionné n'est guère propice à la transparence et au débat démocratique que nous chérissons tant, et dont Ecolo s'est toujours targué d'être l'un des plus fervents défenseurs, nous avons l'intime conviction que ce projet de loi va dans une direction qui ne devrait pas être la vôtre. A l'heure où nous devons rebâtir notre lien avec la communauté, vous participez à la fuite en avant vers une glorification de la liberté individuelle aux dépens des vies vulnérables. Vies vulnérables qui ne sont pas uniquement celles des foetus, mais aussi celles des femmes qui les portent. Cette vulnérabilité ne devrait ni être niée ni être perçue comme une honte et encore moins comme un obstacle à la vie décente. Nous n'avons pas besoin qu'on fasse encore une fois retomber notre échec commun sur les épaules de quelques-unes. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un monde auquel les femmes n'ont pas peur d'exposer leurs enfants. C'est d'une société où nous disons à ces femmes pour qui une grossesse apparaît comme impossible à assumer : "Tu vas pouvoir continuer tes études, tu vas pouvoir travailler dans des conditions humaines, car nous sommes là." Ce dont nous avons besoin, c'est de réenchanter la solidarité, et non de se déresponsabiliser du sort d'autrui.

    C'est en tant que jeunes écologistes que nous nous adressons à vous, car nous sommes persuadés de lutter pour la même cause. Nous nous disons écologistes parce que nous luttons contre le mépris dont la nature fait l'objet. Aujourd'hui, l'être humain ne peut plus espérer nier son insertion dans une réalité plus fragile et mystérieuse que la masse de ressources qu'il a espéré avoir à sa disposition. Il nous semble y avoir une grave contradiction entre d'une part militer pour préserver le climat, les écosystèmes et la biodiversité, et d'autre part faire comme si le corps humain et sa propre fécondité pouvaient constituer un monde à part, un empire dans un empire, pour paraphraser Spinoza. Comment peut-on militer pour le respect de la vie, la protection et le bien-être des animaux, en ce compris leurs petits, et dans le même temps permettre d'avorter jusqu'à 18 semaines de grossesse ? Sauf à considérer que la vie d'un foetus de 18 semaines vaut moins qu'une vie animale, n'y a-t-il pas là une incohérence à dénoncer ? La révolution écologique que nous voulons suppose d'accepter que tout est lié, et que le mépris de l'enfant à naître, la violence à l'égard de la femme qui le porte et la destruction de notre maison commune sont les avatars d'un même égoïsme.

    Chaque femme qui fait le choix de l'avortement doit être traitée avec le plus grand respect ; chaque situation est toujours particulière et comporte son lot de difficultés et de peines. Mais nous devons impérativement garder à l'esprit qu'une personne qui avorte est le plus souvent une personne seule face à l'immensité de la tâche qu'est celle d'accueillir un enfant dans ce monde en ébullition. L'extension du délai d'avortement à 18 semaines, c'est par bien des aspects le choix de l'indifférence.

    Nous brisons tous les jours un peu plus la vie qui nous nourrit. N'allons pas jusqu'à nous dissocier de celle que nous engendrons.

    Jean-Baptiste Ghins

    Marie Hargot

    Grégoire Cuchet

    Alix Le Jemtelle

    Fiona Degrave

    Margaux Villebrun

    Marie-Sophie van Kerckhoven

    Priscilla de Hemptinne

  • Retour sur l'euthanasie de la championne paralympique Marieke Vervoort

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    A PROPOS DE L’EUTHANASIE DE LA CHAMPIONNE PARALYMPIQUE MARIEKE VERVOORT

    28 octobre 2019

    Mercredi 23 octobre, les médias annonçaient la mort par euthanasie de l'athlète paralympique belge Marieke Vervoort (cf. L’athlète paralympique belge Marieke Vervoort a été euthanasiée). Analyse et décryptage avec Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique.

    Gènéthique : Dans quelles circonstances cette athlète a-t-elle demandé l’euthanasie ?

    Carine Brochier : Tout d’abord, je dois dire qu’elle était porteuse d’une maladie dégénérative qui lui causait de très grandes souffrances. Elle souffrait vraiment. Elle était dans les 4% de souffrances réfractaires qu’on ne sait pas soulager. Marieke Vervoort a tenu très longtemps grâce à un parcours adapté de prise en charge, soutenue aussi par ses challenges et les compétitions sportives. Mais elle était aussi depuis très longtemps, proche des milieux qui soutiennent et qui font la promotion de l’euthanasie, des médecins militants et euthanasieurs. C’est à se demander parfois si Marieke n’a pas été instrumentalisée par leur cause. De son côté, elle avait tout préparé en vue de son euthanasie et se disait soulagée de pouvoir y recourir quand elle ne pourrait plus aller plus loin. Après les jeux olympiques de Rio où elle a été médaillée d’argent du 400 mètres fauteuil dames, elle a utilisé ce moment de célébrité pour annoncer qu’elle se ferait euthanasier quand la souffrance « ne serait plus supportable », ajoutant qu’elle « aimerait que dans tous les pays, l’euthanasie ne soit plus considérée comme un meurtre, mais que cela signifie un sentiment de repos et de tranquillité » (cf. Une championne paralympique belge demande à être euthanasiée). Depuis lors, un suspens était entretenu autour d’elle.

    G : Est-ce qu’on peut dire que ce faisceau de circonstances a pu l’enfermer dans sa décision ?

    CB : Il est légitime de se poser la question. Mais avant, il faut reconnaitre qu’il est des maladies neurologiques où la souffrance est terrible et inapaisable. La souffrance est la première à susciter un enfermement sur soi. L’athlète, je crois a été très courageuse de durer aussi longtemps. Et c’est précisément cela qu’il convient de saluer. Cependant, quand une personne a déclaré son intention de recourir à l’euthanasie, surtout quand c’est une personne médiatisée, il est difficile pour elle de revenir sur ce qu’elle a dit.

    On touche là quelque chose de très important. Je connais une personne qui souffre jour et nuit et dont les souffrances ne peuvent être apaisées. Elle est accompagnée par plusieurs personnes qui veillent à l’entourer de mille attentions. Par trois fois, elle a été tentée d’en finir, elle a failli demander l’euthanasie, mais chaque fois, elle a dépassé la crise, tout en restant dans un déluge de souffrance. Pourquoi ? Et c’est ici un point extrêmement important : celui de l’entourage immédiat du malade. Le milieu qui le porte, l’environnement, tout cela influe sur le mental de la personne malade, surtout si la douleur est présente. Selon que l’entourage et les amis ne voient aucune malice au fait qu’un médecin provoque la mort de la personne en souffrance, ou selon, au contraire, que l’entourage répugne à cette pratique et décide de s’investir pour l’accompagner à travers la souffrance, l’impact est différent. Les conséquences le sont aussi. Pour cette raison, la façon dont une société soutient ou non les malades est cruciale. Quand elle soutient l’euthanasie, le message qu’elle donne se résume en un « tu souffres, tu décides ! ». La question essentielle est celle de savoir quel est le milieu porteur qui accompagne la personne ? Si ce milieu fait d’elle une figure de proue de son combat, il va lui être difficile de ne pas s’exécuter…et même de faire marche arrière.

    G : Comment expliquez-vous l’importance du milieu, de l’entourage de la personne malade en souffrance ?

    CB : Dans son livre « les souffrances du jeune Werther », Goethe raconte l’histoire d’un jeune homme en quête d’absolu que les souffrances de la vie vont pousser au suicide. Quand le livre a été publié, beaucoup de jeunes gens l’ont imité, se sont identifiés au héros… jusqu’au suicide. Ce roman a été interdit un temps pour cette raison et a fait l’objet de l’analyse de psychologues. Ce qu’on peut en déduire, c’est que la figure du héros a un effet sur ceux qui le regarde et s’y identifient. A contrario, dans « la flûte enchantée » de Mozart, le personnage de Papageno est arrêté alors qu’il s’apprête à se suicider par trois jeunes garçons qui lui indiquent une autre voie ; il renonce à son projet. Encore une fois, ce qui importe c’est de savoir quelle société porte les plus fragiles. Si on en arrive, comme c’est le cas aujourd’hui en Belgique, à banaliser l’euthanasie, si on présente, dans les médias notamment, l’exemple de Marieke Vervoort comme une panacée, on ne sera pas prêts à porter les malades dans une autre direction que ce soit par la pensée, le cœur ou bien plus prosaïquement en moyens financiers.

    G : Comment aider les personnes qui vivre une souffrance inapaisable ?

    CB : Il est difficile de ne pas démissionner face à la souffrance. Ce qui fait la différence c’est la petite vitamine de vie qu’on arrive à insuffler à la personne fragile. Ce que je veux dire, c’est qu’on ne laisse pas un révolver sur la table de nuit d’un suicidaire. La société doit proposer une autre perspective que la mort, elle doit proposer un sens. Dans le cas de Marieke Vervoort, sa vie aurait pu être une leçon de courage malgré la souffrance pour tous, parce que la personne peut faire signe, ou même être un signe. Elle a orienté sa force intérieure vers une quête de reconnaissance : celle des jeux olympiques, et on peut se demander si ultimement, l’euthanasie n’a pas été, alors qu’elle ne maitrisait plus rien, sa dernière médaille. Il faut se demander vers où notre force intérieure est dirigée ? La diriger demande un effort, un entrainement, une résistance à la souffrance, de l’humilité. Encore une fois, le milieu porteur garantit que la personne traversera l’épreuve de la souffrance, qu’elle sera prête à affronter les enfers.

    G : Est-ce qu’elle était en fin de vie ? Est-ce que sa situation entrait dans le cadre de la loi?

    CB : Non, elle n’était pas en fin de vie et on ne pouvait pas lui appliquer de sédation, mais oui, elle entrait complètement dans le cadre de la loi. Sa maladie la conduisait à une souffrance insupportable et inapaisable et comme telle, elle pouvait recourir à l’euthanasie. En Belgique, la fin de vie n’est pas une condition nécessaire. Dans ce cas simplement, ce qui change ce sont les conditions plus nombreuses en termes de qualification des médecins ou de délais qui sont nécessaires pour l’obtenir. Légalement, tout était en règle.

  • Flandre : du compromis à la belge pour le cours de religion

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    De cathobel.be :

    Cours de religion en Flandre: un compromis à la Belge

     (N-VA) est le nouveau ministre flamand de l’.

    « Nous sommes prêts à élaborer ensemble le contenu du cours de dialogue inter-religieux dont le nouvel accord de gouvernement flamand prévoit la possibilité de l’oganiser dans le troisième degré des écoles publiques de la communauté flamande en remplacement d’une des deux heures de religion ou de morale non-confessionnelle », disent les sept responsables des dites « instances reconnues ».

    Une des polémiques surgies dans la dernière ligne droite des longues négociations pour la formation du nouveau gouvernement flamand, était celle des . Il y aurait eu sur la table diverses propositions. Soit les réduire, dans toutes les écoles, de deux à une heure par semaine. Soit les réduire uniquement dans le réseau publique et laisser le choix au réseau libre – c’est-à-dire aux écoles catholiques – pour cette seconde heure: maintenir le  ou le remplacer par une heure supplémentaire de néerlandais (l’option privilégié par la N-VA de Bart De Wever) ou par une heure de formation civile (peut-être le fameux cours de « Levensbeschouwing Ethiek & Filosofie » défendu par l’Open VLD de Gwendelyn Rutten.

    Troisième grade

    Une fois l’accord de 303 pages du Gouvernement flamand de Jan Jambon étant disponible, il s’est avéré qu’un compromis à la Belge avait été conclu: tout le monde peut se vanter de gagner à court terme et les vrais perdants ne seront connus qu’à long terme. L’accord prévoit la possibilité de remplacer une heure de religion par une heure de dialogue inter-religieux, cela uniquement dans le troisième degré des écoles de la communauté flamande. Il est évident que la plupart de ces écoles vont se servir de ce nouveau dispositif; il leur permet de réunir les élèves qui suivent des cours confessionnels (catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans, juifs ou musulmans) ou de morale non-confessionnelle pour un seul cours inter-religieux et de ne plus avoir recours à plusieurs professeurs dans plusieurs locaux différents pendant cette heure.

    C’est par rapport à cette nouvelle possibilité que les responsables des sept « instances reconnues » qui organisent les cours de religion ou de morale non-confessionnelle dans les écoles du réseau de la communauté flamande – le GO! –, se disent prêts maintenant à se mettre à l’œuvre partant des bonnes pratiques des compétences inter-religieuses qui existent déjà dans ces écoles. Ces sept responsables sont : Monsieur Sylvain Peeters pour les cours de morale non-confessionnelle, Mgr. Johan Bonny pour les cours de religion catholique, le métropolite Athenagoras Peckstadt pour les cours de religion orthodoxe, le channoine Jack McDonald pour les cours de religion anglicane, le pasteur Eric Corthauts pour les cours de religion protestante et évangélique, Monsieur Wolf Ollech pour les cours de religion juive et Monsieur Mehmet Üstün pour les cours de religion musulmane.

    Groupes restreints

    Dans les autres degrés et les autres écoles, rien ne change… cette fois-ci. Mais la demande de réduire davantage les cours de religion sera évidemment de nouveau sur la table des prochaines négociations. Entretemps, le risque pour beaucoup d’écoles publiques de peiner à trouver les professeurs nécessaires pour les cours de religion juive ou orthodoxe ou protestante, pourrait s’immiscer dans le débat. Déjà maintenant, plusieurs de ces professeurs passent beaucoup de temps en voiture pour aller d’une école à l’autre, afin de donner leurs deux heures de cours à des groupes d’élèves souvent très restreint. Sachant que les directions privilégieront les professeurs les plus impliqués dans leur école – en l’occurrence les professeurs de morale non-confessionnelles – pour animer les cours inter-religieux, les professeurs de religions minoritaires auront la vie encore plus dure.

    Benoit LANNOO

  • Missionnaire en Afrique : loin du rêve amazonien

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    Ref. Missionnaire dans le nord du Bénin

    JPSC

  • 200 intellectuels se mobilisent face au vide spirituel et moral en Europe

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    De Rémi Brague sur le site aleteia.org :

    Europe : face au vide spirituel et moral, des intellectuels se mobilisent

    18 octobre 2019

    Deux cents intellectuels s’interrogent sur le vide spirituel à l’origine de la crise sociale et politique qui sévit partout en Europe. Venus de toute l’Europe, ils se retrouveront ce 19 octobre à Saint-Jacques-de-Compostelle, dans le cadre de la plateforme culturelle One of Us pour lancer un Observatoire de la dignité de la personne humaine. Le philosophe Rémi Brague en expose pour Aleteia les motivations profondes : « Face à la culture de la marchandisation que l’on voudrait nous imposer, nous nous demanderons quelle culture nous voulons vraiment, et comment travailler à son avènement. »

    Du président Chirac, que la France vient d’enterrer, les médias ont retenu une phrase : « La maison brûle ! » C’est probablement vrai pour la planète dans son ensemble. C’est vrai, sans réserves, pour la « maison commune » européenne. Sur les différents aspects de la crise qu’elle traverse, point n’est besoin de répéter l’évidence. Si ce n’est, peut-être, parce que des symptômes spectaculaires peuvent dissimuler des réalités plus profondes.

    Tout le monde pointe du doigt, à gauche, le « populisme », à droite l’« invasion des migrants », voire l’« islamisation ». Moins nombreux sont ceux qui rappellent que c’est le divorce entre des élites sourdes et des « petites gens » abandonnées qui provoque en réaction l’exploitation du mécontentement du « bon populo » par des démagogues ; ou encore que c’est l’effondrement démographique du Vieux Continent qui attire en compensation la jeunesse maghrébine et africaine ; ou enfin que c’est le vide spirituel et moral engendré par l’oubli ou le refus du christianisme et de sa base biblique qui fait le jeu des prêcheurs islamistes.

    Lire la suite sur aleteia.org

  • Des centaines de jeunes transgenres recherchent de l’aide pour retrouver leur sexe d’origine

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    « DES CENTAINES DE JEUNES TRANSGENRES SOUHAITENT RETROUVER LE SEXE DE LEUR NAISSANCE »

    10 octobre 2019

    La responsable d’une association caritative pour venir en aide aux jeunes transgenres[1] indique que « des centaines [d'entre eux] recherchent de l’aide pour retrouver leur sexe d’origine ». Les données manquent quant au nombre de personnes transgenres qui ne sont pas satisfaites de leur nouvelle identité sexuelle. C’est seulement après avoir retrouvé le sexe de sa naissance et rendu son histoire publique, que cette anglaise a été « stupéfaite du nombre de personnes qu’elle a découvertes dans une situation similaire ».

    « Des jeunes de 19 – 20 ans regrettent d’avoir subi l’intervention chirurgicale qui les a fait changer de sexe, celle-ci ne les ayant pas soulagés de leurs dysphorie » explique-t-elle. Certains transgenres remettent en cause le système dont la seule réponse est « voici vos hormones, voici votre opération, allez-y ». Des organismes offrent des « services d’identité genrée » aux mineurs, parfois même « pour des patients âgés seulement de 3 ou 4 ans ». Et le nombre de leurs patients connaît une croissance spectaculaire. On s’attend à ce que le nombre de cas de « détransition » augmente aussi.


    [1] The Detransition Advocacy Network
    Sources: Skynews (05/10/2019) - 'Hundreds' of young trans people seeking help to return to original sex
  • Toutes les bonnes raisons pour que nos amis français aillent manifester dimanche

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    Du site aleteia.org :

    Bioéthique : toutes les (bonnes) raisons de manifester dimanche

    © LOIC VENANCE
     

    Rassemblant une vingtaine d’associations, le collectif "Marchons enfants!" organise, ce dimanche 6 octobre à Paris, une manifestation pour dénoncer le projet de loi bioéthique actuellement examiné à l’Assemblée nationale. La rédaction d’Aleteia a choisi de répondre aux arguments, de fond et de forme, avancés par ceux qui hésitent à (se) manifester.

    Depuis quelques jours les discussions s’animent dès qu’il est question de la manifestation prévue ce 6 octobre à Paris contre le projet de loi bioéthique. Faut-il y aller pour manifester son désaccord ? N’est-ce pas trop tard ? Cette forme de contestation n’est-elle pas un peu trop connotée ? Et puis, dans le fond, qu’y a-t-il de choquant dans le texte actuellement examiné à l’Assemblée nationale ? La rédaction d’Aleteia a choisi de répondre à quatorze arguments, de fond et de forme, avancés par ceux qui hésitent à (se) manifester.

    « La loi est passée, ça ne sert à rien ! »

    Non, la loi n’est pas passée. La procédure législative ne se limite pas au seul vote de l’Assemblée nationale. Si l’article 1 du projet de loi bioéthique portant sur l’extension de la PMA aux couples de femmes et aux femmes seules a bien été adopté par les députés le vendredi 27 septembre dernier, le texte doit non seulement encore être voté dans son ensemble mais aussi être adopté dans les mêmes termes par le Sénat. La chambre haute a d’ailleurs annoncé la création d’une commission spéciale le 15 octobre, jour où l’Assemblée lui transmettra probablement son texte.

    La Présidente des Associations familiales catholiques (AFC), Pascale Morinière, a en effet déploré que « beaucoup de journaux affirment que le premier article est “définitivement” voté… Ce qui entretient une confusion profonde et grave sur le mécanisme de fabrication de la loi ». À partir du 15 octobre, ce sera donc au tour des sénateurs d’examiner le projet de loi, selon une procédure de va-et-vient appelée « navette » entre les deux Assemblées, chacune étant appelée à examiner et, éventuellement, à modifier le texte adopté par l’autre. À chaque étape, seuls les articles sur lesquels demeure une divergence restent en discussion, jusqu’à la recherche d’un consensus entre les deux chambres. Un processus long, donc, et qui ne sera pas clos avant l’été prochain.

    « J’ai manifesté contre le mariage pour tous et la loi est passée quand même ! »

    Certes la loi autorisant le mariage des couples de personnes de même sexe a été promulguée le 17 mai 2013, malgré de nombreuses vagues de manifestations dans plusieurs villes de France. Mais cette large mobilisation a cependant contribué à freiner d’autres réformes sociétales. Sans ces mouvements d’opposition, la GPA serait peut-être de l’histoire ancienne et la pluriparentalité une question de jours. L’exemple le plus frappant fut le report, en 2014, de l’examen de la loi Famille. Report annoncé le lendemain de la quatrième manifestation organisée par La Manif pour tous ayant rassemblé entre 100.000 et 500.000 personnes. Lors de cette même manifestation, le collectif réclamait également la suspension de l’expérimentation des « ABCD dits de l’égalité », proposés par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, abandonnés depuis. En 2015, un amendement déposé par Erwan Binet, proposait d’étendre aux couples pacsés et aux concubins la possibilité d’adopter. Amendement retiré quelques jours plus tard. Tous ces exemples soulignent que même si l’objectif premier semble perdu d’avance, il y a des victoires collatérales dont les retombées ne sont pas nulles.

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