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liturgie - Page 132

  • Le samedi 30 avril 2016 en l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy à Liège : Un concours international de plain-chant et de polyphonie sacrée pour 120 jeunes choristes

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    concours (1).jpgLe samedi 30 avril 2016 de 16h30 à 18h30,  en l’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132), 120 jeunes choristes de qualité venus de Wallonie et de Bruxelles mais aussi des pays limitrophes participeront à un grand concours public de musique sacrée doté de trois prix offerts par l’échevin du tourisme et du patrimoine de la ville de Liège (1er prix), l’abbaye de Leffe (2e prix) et l’académie de chant grégorien (3e prix).  Ces prix sont décernés par un jury de professeurs venus de plusieurs écoles de musique de la communauté française de Belgique.

    Chaque groupe présentera trois pièces choisies dans le vaste répertoire de la polyphonie sacrée allant de la Renaissance à nos jours et deux pièces puisées dans l’immense corpus monodique du chant grégorien qui l’a précédé dès le haut moyen-âge. Le but du concours est, en effet, d’inciter les chefs de chœur à familiariser aussi les jeunes générations avec les monodies de ce plain-chant oublié qui est cependant à l’origine de toute la musique occidentale.

    A l’heure où on n’entend parler que de mondialisation et de multi-culturalité, oser faire chanter à notre jeunesse les trésors de la musique sacrée, n’est pas un repli identitaire, mais du simple bon sens : la prise de conscience de nos racines. Pour qu’un arbre puisse développer pleinement ses branches, il faut qu’il ait de profondes racines. Ainsi en est-il en matière de culture.

    Le public est cordialement invité à venir entendre ces jeunes choristes rivaliser de talents prometteurs et assister à la remise des prix aux lauréat du concours. Un  buffet convivial clôturera la manifestation dans les locaux de la Maison Saint-Jacques (place Saint-Jacques, 8).

    Ce concours est une initiative de l’académie de chant grégorien, présente à Liège depuis 2003 : elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement et à l’abbaye des Bénédictines au boulevard d’Avroy. Comme à Louvain-la-Neuve et à Bruxelles, l’académie offre des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’aux persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers. 

    Plus de détails sur la manifestation, cliquez  ici: Le samedi 30 avril 2016 à 16h30, en l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy à Liège : Un concours international de plain-chant et de polyphonie sacrée pour 120 jeunes choristes

    P.A.F. libre.

    Renseignements :

    tél. 04.344.10.89 ou academiedechantgregorienliege@proximus.be

    Tout sur l’académie de chant grégorien : academie de chant grégorien

    JPSC 

  • Un pape périphérique au secours des tradis ?

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    Lu sur le site «  France catholique » :

    « Oui, il est vrai que notre pape François surprend souvent par ses initiatives et ses déclarations. Il aime provoquer, secouer les consciences avec une vigueur peu commune. Est-ce à dire qu’il se distinguerait de ses prédécesseurs par une sorte de néo-progressisme qui nous changerait du conservatisme d’hier ? Il faut se méfier de ce genre d’appréciations superficielles qui masquent la vraie nature des enjeux de l’Église d’aujourd’hui. D’ailleurs, ceux qui, par exemple, se félicitent de ce pseudo-progressisme se gardent bien de critiquer les ouvertures du Pape à la Fraternité Saint-Pie-X et ne disent mot du possible dénouement d’une crise ouverte depuis le pontificat du bienheureux Paul VI. Ceux qui ont le plus reproché à Benoît XVI son ouverture aux traditionalistes et sa volonté de réconciliation avec la postérité de Mgr Lefebvre sont muets face à la détermination de François à dénouer un conflit auquel on ne trouvait pas de solution, sauf à s’enfoncer de plus en plus dans la perspective d’une rupture sans retour.

    Faut-il se rappeler des différentes phases d’un face-à-face Rome-Écône, qui commence dès la période post-conciliaire ? Jean-Paul II avait déjà reçu Mgr Lefebvre sans qu’on entrevoie de solution. Benoît XVI, en levant les excommunications des évêques lefebvristes et en réhabilitant le rite dit tridentin avait opéré des avancées importantes, mais les discussions doctrinales entreprises s’enlisèrent dans une impasse.

    Dans ce domaine, François se montre beaucoup plus audacieux que Benoît XVI, qui n’entendait pas procéder à une réintégration de cette mouvance avant que le différend doctrinal ne soit complètement apuré. Il accepte que les doutes émis par Mgr Lefebvre et les siens à propos de certaines orientations de Vatican II soient pris en compte, en dépit de l’importance qu’elles ont de fait dans la vie de l’Église d’aujourd’hui. Le Pape reste, évidemment, attaché à la liberté religieuse, à l’œcuménisme, à la collégialité épiscopale, mais il admet qu’ils fassent difficulté pour certains, qui n’en restent pas moins fidèles aux dogmes centraux du catholicisme, qui forment par ailleurs la substance de Vatican II en continuité avec toute la tradition ecclésiale. Ce n’est nullement par relativisme doctrinal qu’il procède ainsi, mais par discernement prudentiel. Il est inutile de se bloquer sur des questions importantes, mais qui justifient une longue pratique pastorale et des arbitrages doctrinaux pour être paisiblement reçus par tous. Il estime donc que les traditionalistes doivent être accueillis dans la pleine communion de l’Église, avec leurs différences, qu’il serait vain d’abolir dans un avenir proche. Voilà une conséquence inattendue de la miséricorde papale, dont on n’a pas fini de saisir la portée et les conséquences. »

    Ref : François et les tradis

    JPSC

  • Liège, collégiale Saint-Jacques, 10 avril : messe et concert par le Choeur Royal d'hommes de Roermond

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    Le choeur d’hommes Royal de Roermond (KRM)

    à la Collégiale Saint-Jacques

    le dimanche 10 avril à 11H00

    La direction musicale est assurée par John Derix, avec au piano/orgue Leon Dijkstra. Pendant la célébration eucharistique le choeur chantera, entre autres, la Messe Brève no.5 et le Magnificat de Charles Gounod et quelques chants traditionnels hébreux et de l'Europe de l'Est.
     
    Directement après la messe il y aura un petit concert profane lors duquel sera présenté un programme varié du vaste répertoire du choeur.

    Lieu : Église Saint-Jacques
    place Saint-Jacques 4000 Liège ( Centre-ville )

    Contact :
    Krit Pinxten
    tel : 042263913
    mail : cvrpinxten@hotmail.com

  • Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la croix.

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    Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem mortem autem crucis.
    Propter quod et Deus exaltavit illum: et dedit illi nomen quod est super omne nomen.
    Christus factus est pro nobis obediens usque ad mortem mortem autem crucis.

    Le Christ s’est fait pour nous obéissant jusqu’à la mort, jusqu’à la mort de la croix.

    C’est  pourquoi Dieu l’a exalté et lui a donné le nom qui surpasse tout nom.

     

  • Jeudi-Saint : le rite du lavement des pieds va-t-il éclipser la messe de la dernière Cène ?

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    Jusqu’ici ce rite (facultatif) était accompli sur douze hommes symbolisant les apôtres (y compris Judas) sur lesquels le Christ l’a pratiqué avant le repas pascal, au terme duquel il a institué l’Eucharistie. Dépassant le geste concret du Seigneur, tel qu'il est rapporté par saint Jean l’Evangéliste, le pape François a ordonné que tous les membres du « peuple de Dieu » puissent désormais être acteurs du « mandatum ». Lui-même va encore plus loin, en y incluant des musulmans, ce qui peut paraître logique dès lors qu’on ne se borne pas a "reproduire" exactement ce que fit Jésus pour ses "disciples": cela se discute.

    Commentaire de Sandro Magister sur son site « Chiesa » (extraits) :

    jpg_1351259.jpg« Cette année, François a choisi, comme cadre du rite qu’il s’apprête à célébrer, un centre d’accueil pour réfugiés, tandis que, les années précédentes, il s’était rendu en 2013 dans une prison pour mineurs, en 2014 dans un hospice pour handicapés, et l’année dernière dans une grande prison. C’est-à-dire, à chaque fois, dans des lieux où se trouve une humanité souffrante.

    Le jeudi saint qui va être célébré après-demain sera donc le premier depuis la réforme qu’il a consacrée à ce jour-là. Mais Jorge Mario Bergoglio avait déjà mis celle-ci en pratique dès sa première année de pontificat, puisque, déjà alors, il avait également lavé les pieds à des femmes.

    Qui plus est, le pape a été au-delà de ce qui est autorisé par sa propre réforme, en lavant les pieds – comme il l’a fait plus d’une fois – même à des personnes qui n’appartenaient pas à l’Église.

    Mais procédons avec ordre. Le critère général dont François s’inspire pour innover dans le domaine liturgique, il l'a indiqué en 2013 dans l’interview à caractère programmatique qu’il avait alors accordée à "La Civiltà Cattolica" et à douze autres revues de la Compagnie de Jésus :

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  • Liège : Semaine Sainte 2016 à l’église du Saint-Sacrement , Bd d'Avroy, 132

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    semaine sainte_2016.jpg

    Entrée libre. Tous renseignements 04.344.10.89 ou 

    sursumcorda@skynet.be

    consultez aussi le web de l'église ici et

    JPSC

  • Faut-il confier l’homélie aux femmes ?

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    pretre-une.jpgPour la « journée de la femme » (8 mars), c’est ce que  suggère le journal du pape, "l'Osservatore Romano" ,dans son supplément féminin.

    Notre confrère « Diakonos.be » observe que, ce faisant, «  il faudrait que François se mette en contradiction non seulement avec la tradition séculaire de l’Église mais également avec lui-même. Parce que lui aussi, il y a deux ans, a interdit aux femmes de prêcher pendant la messe:

    En effet on peut lire, aux paragraphes 4 et 5 de la "Directive relative à l’homilétique" promulguée en 2014 sous la forme d’un décret de la congrégation pour le culte divin, avec l'approbation du pape :

    "En raison de sa nature liturgique, l’homélie comporte également une signification sacramentelle : le Christ est présent à la fois dans l’assemblée qui est réunie pour écouter sa parole et dans la prédication du ministre, par l’intermédiaire de qui le Seigneur lui-même, qui s’est exprimé un jour à la synagogue de Nazareth, instruit maintenant son peuple. […] En tant que partie intégrante du culte de l’Église, l’homélie doit être prononcée uniquement par les évêques, par les prêtres ou par les diacres, […] ou, en tout cas, par quelqu’un qui a reçu les ordres sacrés pour présider ou pour se tenir à l’autel". ... See Less

    Pas de femmes prêtres. Mais alors qu’elles aient au moins la possibilité de prononcer l’homélie

    chiesa.espresso.repubblica.it »

    Ref. Faut-il confier l’homélie aux femmes ?

    Cléricalisation et désacralisation ont encore de beaux jours devant elles dans l’Eglise postconciliaire.

     JPSC

  • Egypte : la renaissance de l'un des plus vieux monastères

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    Lu et vu sur le « Salon beige »

    Une nouvelle version remastérisée du documentaire "La Lumière du Désert" est aujourd'hui disponible sur le site de DCX

    Rappelons que ce film de 52 mn raconte la renaissance extraordinaire de l'un des plus vieux monastères du monde fondé en 360 par St Macaire le Grand dans le désert du Waddi Natrum en Egypte. Un lieu où la présence monastique n'a jamais été interrompue depuis plus de 17 siècles… Ces moines coptes orthodoxes qui connaissent un véritable renouveau s'inscrivent dans la prestigieuse lignée des Pères du Désert, à l'origine du monachisme occidental. Un document exclusif sur le réveil des grands monastères égyptiens à voir et à revoir en ce temps de Carême.

    Ref. Egypte : la renaissance de l'un des plus vieux monastères

    JPSC

  • La messe du dimanche : pourquoi ? comment ?

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    pere-michel-marie-zanotti-sorkine.jpgFaut-il obliger les enfants à aller à la messe chaque dimanche ? Pourquoi ? Comment ? Autant de questions que posent - et se posent - de nombreux parents. Une petite piqûre de rappel sur le site de « famille chrétienne » :

    « - Pourquoi la messe chaque dimanche ? La participation à l'Eucharistie dominicale n'est pas une simple recommandation, un «plus» réservé aux personnes particulièrement pieuses, ni une manière parmi d'autres de vivre sa foi. Etre chrétien, et plus précisément catholique, sans aller à la messe, cela n'a pas de sens. L'Eucharistie est le sacrement des sacrements. «L'Eucharistie est la source, tandis que les autres sacrements sont les ruisseaux.» (1) Elle nous fait entrer dans le mystère pascal, mort et résurrection du Christ. Elle nous fait vivre dans et par le mystère pascal. Elle est présence réelle du Christ livré pour nous et donc fondement de l'unité de l'Eglise. Elle est action de grâce, «sacrifice de louange», c'est-à-dire don de Jésus à son Père.

    L'Eucharistie, c'est toute la messe, dont la communion, qui se prolonge par la Présence réelle de Jésus en chaque hostie consacrée (conservée généralement au tabernacle). Il y eut une période où l'on avait un tel respect de l'Eucharistie que la communion sacramentelle était peu fréquente et que les enfants n'y étaient admis que tardivement: c'était là une conception réductrice et erronée de l'Eucharistie. En effet, si Jésus se donne à nous dans ce sacrement, c'est pour que nous nous en nourrissions. Mais aujourd'hui, il arrive trop souvent que l'on tombe dans l'erreur inverse - plus grave encore - qui veut que n'importe qui ou presque puisse communier, du moment qu'il est «sincère» et qu'il en a «le désir». On oublie que «quiconque mange le pain ou boit la coupe du Seigneur indignement sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur (…). Il mange et boit sa propre condamnation.» (1ère épître aux Corinthiens 11, 27-29). Et s'il est vrai que l'Eucharistie se vit pleinement dans la communion sacramentelle, il est vrai aussi que la participation à la messe - à l'Eucharistie - n'est pas seulement la communion. C'est pourquoi participer à la messe est important et loin d'être dépourvu de sens, même lorsqu'on ne peut pas communier; c'est le cas, par exemple, des jeunes enfants qui n'ont pas encore fait leur première communion (l'assistance à la messe est la première et la meilleure préparation à la première communion) et, surtout, de tous ceux qui ne sont pas dans les dispositions requises - par exemple les divorcés remariés (2).

    L'Eucharistie est donc la source, le centre et le sommet de toute vie chrétienne. Mais pourquoi le dimanche (3) ? Parce que c'est le jour de la Résurrection du Seigneur, le premier jour de la semaine. Dans l'Ancien Testament, le jour du Seigneur est le dernier jour de la Création , le samedi (le sabbat). A partir de la Résurrection - nouvelle alliance, nouveau testament - c'est le dimanche, premier jour de la Rédemption. Nous avons besoin de nous retrouver à date fixe, ensemble, avec les autres chrétiens. L'assemblée dominicale est signe vivant de l'Eglise: c'est d'ailleurs pourquoi il est important de ne pas aller à la messe «chacun dans son coin» mais de privilégier, dans la mesure du possible, l'Eucharistie célébrée sans sa paroisse. La paroisse est en effet la petite portion concrète de l'Eglise où il nous est donné - et demandé - de vivre notre foi.

    - L'Eucharistie dominicale est donc au centre de notre vie chrétienne: nous ne pouvons pas nous en passer. Nos enfants non plus. C'est pourquoi il n'y a pas à leur laisser le choix. A cela, on objecte assez souvent : «Mais la messe n'est-elle pas d'abord un rendez-vous d'amour ? Quel sens cela a-t-il donc d'obliger un enfant à aller à la messe ?» Il est absolument vrai que l'Eucharistie est un rendez-vous d'amour, «Le» rendez-vous d'amour. Mais il est vrai aussi que l'amour, le véritable amour, se construit dans la fidélité et que la fidélité suppose qu'on ne soit pas dépendant de ses goûts et de ses aspirations du moment. Tous les époux le savent. Obliger un enfant à aller à la messe, c'est l'aider à répondre à l'amour de Dieu de manière durable et fidèle. C'est lui apprendre que la vie chrétienne ne progresse pas à coup d'envies et de pulsions sentimentalo-romantiques. C'est lui permettre de grandir dans la liberté, la vraie, celle qui nous rattache à ce qui est plus grand que nous en nous détachant de nos caprices et de nos impressions fugitives. C'est l'inviter à découvrir que la qualité de notre amour pour Dieu ne se mesure pas à ce que nous ressentons mais à la qualité de nos humbles et parfois austères fidélités.

    - Cela dit, aller à la messe demande parfois - ou souvent - un réel effort, notamment aux adolescents. S'il n'y a pas à leur laisser le choix, il conscient aussi de faciliter les choses. Ainsi, tout en les aidant à découvrir que «la messe c'est toujours la messe» quelles que soient les circonstances (beauté du lieu et des chants, qualité de l'homélie, chaleur de l'assemblée, etc.), en leur apprenant aussi à vivre dans leur paroisse, il est parfois très souhaitable d'aller, au moins de temps en temps, à une messe «qui leur plaît», qui les aide à prier paisiblement, joyeusement et à aimer davantage l'Eucharistie.

    Rappelons-nous par ailleurs la pudeur des adolescents et leur envie d'autonomie : acceptons donc tout naturellement qu'ils n'aient pas envie d'être à la messe à côté de papa-maman et de leurs jeunes frères ou sœurs. Acceptons aussi qu'ils aiment tel ou tel style de musique liturgique qui heurte notre propre sensibilité : certes, cela n'est pas anodin, mais ce n'est pas premier et il est capital de ne pas tout mélanger. Soyons attentifs à leur offrir tous les moyens possibles de comprendre et d'aimer l'Eucharistie parce qu'Elle est vraiment au cœur de notre vie chrétienne.

    Christine Ponsard »

    (1) Catéchisme du Concile de Trente. (2) Les époux qui ne sont pas restés fidèles à leur mariage en se «remariant» après avoir divorcé ne peuvent communier en raison du lien étroit qui existe entre l'Eucharistie et le mariage, signe de l'alliance du Christ et de l'Eglise. Mais cela ne signifie nullement que Dieu ne les aime pas. Au contraire, Dieu est pour eux (et pour tous les pécheurs que nous sommes) comme le berger qui court partout à la recherche de la brebis perdue ou comme le père de l'enfant prodigue. (3) Ou le samedi soir, la soirée et la nuit précédant le dimanche et les grandes fêtes formant comme un tout avec le jour-même.

    Ref.La messe du dimanche : pourquoi ? comment ?

    JPSC

  • Vendredi 4 et samedi 5 mars, un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

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    La France se mobilise, les vendredi 4 et samedi 5 mars, avec les diocèses du monde entier pour  les les 24 heures dédiées au Seigneur miséricordieux. Lu sur « Riposte catholique » :

    « A l’appel du Saint-Père, les diocèses du monde entier se trouvent pour 24 heures immergés dans un océan de grâces traversé du double courant de l’adoration et de la confession. Pour la France c’est un phénomène incroyable signe de temps nouveaux pour l’Eglise et pour le pays.

    Il y a encore dix ans, il fallait se battre pour avoir un rare moment d’adoration dans les paroisses. Aujourd’hui, l’adoration perpétuelle est de plus en plus fréquente et les temps d’adoration font leur grand retour. Il n’y a pas si longtemps, les prêtes qui osaient braver l’interdit, parfois de leurs évêques, mais souvent de leurs propres fidèles, en proposant des confessions individuelles faisaient figurent de martyrs tant les oppositions pouvaient s’avérer violentes. Dans certains séminaires, il y a tout juste 10 ans, il suffisait de réciter le bénédicité pour faire figure de reproche moral, sans parler du chapelet, cette dévotion pour vielles bigotes.

    Si un souffle nouveau recouvre l’Église de France, il reste des zones rétives, des cœurs fermés à ces grâces incroyables que sont la confession, l’adoration et la prière du rosaire. Sans avoir procédé à un pointage exhaustif, il semble que tous les diocèses de France soient entrés dans ces « 24 heures pour le Seigneur » en proposant, très officiellement, un temps d’adoration et de confession individuelle. Formidable soutien pour ces prêtres qui rament depuis si longtemps à contrecourant, comme pour les laïcs qui demandent inlassablement depuis des années le retour de ces pratiques d’un autre âge.

    Un autre âge oui en effet ! Un nouvel âge qui enrage ceux de cette page qui lentement et encore douloureusement se tourne. C’est de ce cœur ardent, cœur eucharistique qui bat au rythme de l’adoration et de la confession que peut à présent jaillir l’espérance d’une France qui prie. L’adoration tourne le regard vers Dieu, la confession ouvre les portes de la grâce, cette grâce qui, seule peut, par nous certes, changer le monde.

    Imaginez, depuis le Ciel, cette vue d’une France d’où monte d’un même cœur, 24 heures durant, l’action de grâce et vers où convergent les flots de miséricorde libérés par ce sacrement de réconciliation retrouvé. 24 heures de grâces ! Que va faire Dieu de ces 24 heures de prière pour le monde, pour la France, pour le Royaume ?

    Mettons-nous un court (très court) instant à la place de Satan et de ses sbires ! 24 heures de tremblement de terre à hauteur de notre dévotion. A hauteur de notre dévotion ! Si, comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux, nous pouvons changer le monde en ramassant avec amour une simple aiguille, combien avec 24 heures de prières amoureuses pourrions-nous renverser les superbes de leurs trônes ! 

    Cyril Brun »

    Ref. un souffle d’adoration et de confession plane sur la France

    ...et le monde entier. Comme nous l'avons déjà écrit, pour la ville de Liège 22 lieux de culte participent à cet événement dans la "Cité ardente". Trois d'entre eux ont prévu spécifiquement l'adoration eucharistique: la Cathédrale, le Carmel de Cornillon (permanent) et l'église du Saint-Sacrement (permanent).Sept églises organisent aussi l'accueil des confessions: la Cathédrale, Saint-Pholien, Saint-François de Sales, le Saint-Sacrement, Saint-Jean, Saint-Denis et la Chapelle des Filles de la Croix.  

    Voir ici : 24 heures pour le Seigneur et là : Année Sainte de la Miséricorde : à Liège, 24 heures pour le Seigneur (4-5 mars 2016)

    JPSC 

  • Les missionnaires de la miséricorde ne sont pas ceux qu’on pense

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    Il ne s’agit pas ici des « missi dominici » du pape François mandatés pour absoudre les "graviora delicta" et autres durant l’année sainte de la miséricorde mais des  "Missionnaires de la Miséricorde divine", accueillis par Mgr Rey dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Ils ont fêté le dixième anniversaire de leur fondation en septembre dernier. Leur croissance les a obligés à acheter une maison en centre-ville. Leur fondateur et supérieur, l’abbé Loiseau, parle ici de sa communauté et de ses besoins. Christophe Geffroy l’a interviewé pour le mensuel « La Nef » : 

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    « La Nef – Vous avez fêté en septembre dernier les dix ans de votre fondation : pourriez-vous nous rappeler dans quel contexte sont nés les Missionnaires de la Miséricorde et pour quelle vocation, quel charisme ?

    Abbé Fabrice Loiseau – La société des Missionnaires de la Miséricorde est née d'une rencontre avec Mgr Rey, alors que je lui faisais part d’intuitions missionnaires. L’évêque de Toulon me rappelle un soir : « Il faut que tu fondes ! » Trois charismes me paraissaient nécessaires pour une vie sacerdotale et missionnaire à notre époque : annoncer la miséricorde au monde, vivre de l'eucharistie grâce à l'adoration une heure chaque jour et célébrer la forme extraordinaire du rit romain, et enfin participer à la nouvelle évangélisation par une annonce directe de la foi, particulièrement aux musulmans. La dimension missionnaire de ce projet était une priorité pour Mgr Rey et pour moi. 

    Où en sont aujourd’hui les Missionnaires de la Miséricorde, où êtes-vous implantés ?
    Les Missionnaires de la Miséricorde ont aujourd’hui trois lieux de culte : la paroisse personnelle Saint-Francois-de-Paule à Toulon, l'église Saint-Charles à Marseille et Notre-Dame-du-Peuple à Draguignan en lien avec la paroisse territoriale. Nous exerçons également un travail d'aumônerie à Toulon pour la Faculté de droit, pour un collège diocésain et pour une école primaire hors contrat. Un des prêtres de la société est responsable des JMJ au niveau diocésain. À Marseille, le prêtre assure aussi une aumônerie d’hôpital et l’aumônerie de l'école paramédicale des Armées qui dépend du diocèse aux Armées. Dans nos trois lieux, nous avons aussi créé des groupes de prière et de formation pour étudiants. Le camp Spes d'évangélisation des plages regroupe une centaine de jeunes et nous créons pour les JMJ le groupe Miséricordia. L'ouverture du pub Le Graal, à Toulon, a permis d'augmenter notre groupe de jeunes mais aussi d’avoir des contacts avec des personnes loin de l'Église. L'abbé Dubrule, mon adjoint, est en outre professeur au séminaire de la Castille.
    Notre communauté est encore modeste : cinq prêtres, onze séminaristes et un frère. Nous souhaitons, dans un premier temps, conforter nos lieux d’apostolat et développer une assistance variée dans nos paroisses. Les après-midi missionnaires avec les paroissiens sont un objectif important : il s'agit de missions de rue et de porte-à-porte avec des laïcs. Vous savez que notre souci est de développer la mission particulièrement auprès des musulmans. Cela demande une formation régulière sur l'islam et la création de liens d'amitié, c’est un investissement important pour nous. La création de groupes alpha (dîners missionnaires) est aussi une priorité. Vous voyez les projets sont nombreux…

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