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liturgie - Page 132

  • Cardinal Burke : "Célébrer la messe selon la forme extraordinaire peut avoir un rôle très important dans la nouvelle évangélisation"

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    Lu sur le blog « Salon beige » :

    Cardinal-Burke.jpg« Pour fêter le huitième anniversaire de la publication du Motu Proprio Summorum Pontificum par le pape Benoît XVI, Paix liturgique publie en exclusivité quelques extraits d'un entretien accordé par le cardinal Raymond Leo Burke, patron de l'Ordre de Malte, à l'abbé Claude Barthe et consacré à "la forme extraordinaire, un trésor pour toute l'Eglise". Pour lire ces extraits, c'est par ici.

    Cet entretien paraîtra dans son intégralité en septembre au sein de l'ouvrage du cardinal Burke, La Sainte Eucharistie, sacrement de l'amour divin, que vous pouvez vous procurer en pré-vente auprès de l'éditeur, Via Romana. Vous trouverez toutes les coordonnées à la fin de la lettre de Paix liturgique. CARDINAL BURKE : LA FORME EXTRAORDINAIRE, UN TRÉSOR POUR TOUTE L'ÉGLISE

    Louise Tudy »

    Ref. "Célébrer la messe selon la forme extraordinaire peut avoir un rôle très important dans la nouvelle évangélisation"

    JPSC

  • Discours de Benoît XVI à Castel Gandolfo aujourd’hui: la musique occidentale, née de la foi chrétienne, a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures.

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    Le-pape-emerite-Benoit-XVI-prononce-un-premier-discours-public_article_main.jpgDepuis Castel Gandolfo, le pape émérite a fait l’éloge de la musique sacrée occidentale dans ce qui est sa première prise de parole publique depuis sa renonciation, en 2013. Lu sur le site du journal « La Croix »

    « Il avait fait de brèves apparitions lors de célébrations à Saint-Pierre, à la demande du pape François. Ses réponses écrites à des questions avaient parfois été citées. Ce samedi 4 juillet, Benoît XVI est sorti pour la première fois du silence qu’il s’était imposé depuis son départ du siège de Pierre en prononçant un discours diffusé et traduit par le Vatican.

    Le pape émérite s’est exprimé depuis Castel Gandolfo, la résidence d’été où il séjourne pour deux semaines et a été fait docteur honoris causa de l’université pontificale Jean-Paul II de Cracovie et de l’académie de musique de la même ville polonaise. D’où aussi le thème de son allocution, qu’il a prononcée en allemand : la musique sacrée et sa place dans la liturgie.

    Grand amateur de musique, lui-même pianiste, Joseph Ratzinger a fait l’éloge de la musique sacrée, évoquant la forte impression que lui faisaient les premières notes de la messe du couronnement de Mozart. Il s’est interrogé devant le fait que cette musique est dorénavant davantage réservée aux salles de concert qu’à la liturgie proprement dite, à la suite du Concile Vatican II et au nom de la participation des fidèles. Des tensions ont ainsi pu exister entre cette nécessité de participation des fidèles et la valorisation du patrimoine de la musique sacrée.

    big304418a4cd124762a8.jpgPlus largement, évoquant les trois sources d’inspiration de la musique (l’amour, la tristesse et la rencontre avec Dieu), le pape, qui est lui-même issu d’un pays de grande tradition musicale, a estimé que la musique de l’Occident, née de la foi chrétienne, n’avait pas d’équivalent - « de Palestrina à Bach, à Händel, jusqu’à Mozart, Beethoven et Bruckner » : « La musique occidentale a quelque chose d’unique, sans égal dans les autres cultures ».

    « Si nous pensons à la liturgie célébrée par saint Jean-Paul II sur chaque continent, nous voyons toute l’ampleur de la possibilité expressive de la foi dans l’événement liturgique et nous voyons aussi comment la grande musique de la tradition occidentale n’est pas étrangère à la liturgie », a poursuivi le pape émérite, posant ainsi la question de l’avenir de la musique sacrée.

    En présence du cardinal Stanislaw Dziwisz, archevêque de Cracovie et ancien secrétaire personnel de Jean-Paul II, Benoît XVI a d’abord exprimé sa profonde dette envers son prédécesseur : « parce que, sans lui, mon chemin spirituel et théologique n’est pas même imaginable ». Âgé de 88 ans, Benoît XVI fait montre par cette intervention publique de la pleine possession de ses moyens intellectuels, même si sa forme physique est diminuée.

    Ni européen, ni occidental, le pape François a mis en garde l’Église catholique contre un euro-centrisme historique. Dans son exhortation Evangelii gaudium, il estime que la foi chrétienne n’a pas à s’exprimer à travers les continents en imitant les seules « modalités adoptées par les peuples européens à un moment précis de leur histoire ». Son voyage en Amérique latine, la semaine prochaine, pourrait être une occasion de l’illustrer.

    Le pape François manifeste beaucoup d’affection et d’admiration pour son prédécesseur, qu’il côtoie. Le 30 juin dernier, il s’est rendu à sa résidence, dans la Cité du Vatican, pour le saluer avant son départ pour Castel Gandolfo, où lui ne se rend jamais. Benoît XVI doit revenir au Vatican le 14 juillet.

    SÉBASTIEN MAILLARD (à Rome) »

    Ref. Le pape émérite, Benoît XVI, prononce un premier discours public

    Les journalistes n’ont-ils rien d’autre à faire que d’opposer à tout propos les paroles d’un pape à l’autre ? 

    JPSC

  • Liège, dimanche 5 juillet à 10 heures : célébration de la solennité de la fête des saints Pierre et Paul

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    église du st sacrement.JPG

    SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL

    DIMANCHE 5 JUILLET 2015 À 10 HEURES

    jpg_Pierre-_-Paul-avec-une-ame-.jpg

    Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel-  des deux Princes des apôtres Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.

    La solennité de cette fête se célèbre aujourd’hui le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année  2015, il s’agira du dimanche 5 juillet :

    Missel de 1962

    Propre grégorien  de la Messe « Nunc Scio Vere »,

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV

    "Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.) pour les Princes des Apôtres

    par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement et Patrick Wilwerth (orgue)  

    Ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/

  • Cardinal Sarah « Il y a trop de prêtres ! »

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    Lu sur le site du diocèse de Fréjus-Toulon, ce commentaire d’Eugénie Bastié (« Le Figaro ») :

    « Il y a trop de prêtres ! », martèle le cardinal Robert Sarah, dans la chapelle du centre Lorenzo, où il nous reçoit, pèlerins du voyage organisé par l’Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon. A deux pas de lui se dresse, simple et majestueuse, la croix de bois offerte par Jean-Paul II qui voyage pendant les Journées mondiales de la Jeunesse aux quatre coins du monde.

    « Il y a trop de prêtres ! Mais des prêtres qui sont vraiment le Christ, il n’y en a pas beaucoup ». « La vitalité des Eglises se mesure au nombre de saints. » ajoute-t-il dans un sourire.

    « Là où les hommes souffrent, l’Eglise doit être présente, pour leur apporter, pas seulement une consolation matérielle, mais la consolation de Dieu. Les hommes n’ont pas seulement besoin de pain. ». Et de poursuivre « Ce serait faire une insulte aux pauvres que de vouloir éradiquer la pauvreté ». On parle trop de politique, pas assez de Dieu, affirme en substance celui qui est né dans une modeste famille coniagui. Une allusion au zèle du pape François, qui brandit la nécessité d’aider les pauvres à longueur de sermons ?

    A le voir, avec sa douceur, et son intensité, on ne peut s’empêcher de comparer les deux hommes. Il serait vain de vouloir les opposer. Le premier est un vent violent, là pour renverser la table où les dés sont pipés, apporter la bonne nouvelle. Le second est une braise venue d’Afrique embraser le monde. 

    Dieu, Dieu, Dieu. Sarah n’a que ce mot, au cœur, et à la bouche. Dieu ou rien. Tel est le titre du livre d’entretien que Robert Sarah a publié avec le journaliste Nicolas Diat. « Je n’ai eu qu’une seule intention dans ce livre : parler de la centralité de Dieu, replacer Dieu au centre de nos vies, de nos pensées, de notre agir ». « La tragédie aujourd’hui, c’est notre relation à Dieu » dit celui qui voudrait rétablir la liturgie car c’est le moyen que nous avons pour accéder à Dieu. « Après le Concile, on a pensé que la liturgie était une activité simplement humaine, une convivialité, et abîmé le rapport avec Dieu. ». Il rappelle que les Pères du concile avait pour souci d’aider l’homme moderne à mieux rencontrer Dieu, mais que cette louable intention s’est transformée en démagogie. Une interprétation erronée de Vatican II a pu conduire les fidèles à penser que la liturgie était un luxe ostentatoire, de ces babioles dont il convenait de se débarrasser pour monter à Dieu en tambourins et prêtres en col roulé. De peur de perdre les fidèles, les messes se sont transformées en kermesses. Il ne fallait pas qu’on s’y ennuie. Résultat : « Nous vivons comme si Dieu n’existait pas », constate-t-il. Face à cet oubli du Christ et cette désacralisation de la liturgie, Sarah prône le retour à une humilité, un éthos liturgique qui ne nous permet de nous effacer face à la présence de Dieu.

    Extraordinaire mystère que cet enfant guinéen, qui reçu Dieu dans son cœur en servant la messe dans son petit village, conduit jusqu’à Rome pour sauvegarder le rite, à la tête de la très prestigieuse Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

    Répare mon Eglise en ruines, dit le Christ à Saint François d’Assises. François s’y ingénie, à redorer le blason d’une institution dénigrée par des temps impies. A nettoyer les écuries d’Augias du Vatican. A consolider la doctrine sociale de l’Eglise. Dans cette maison réparée, Sarah viendra-t-il rallumer le foyer ? Il ne nous appartient pas de le prédire. Seulement de le souhaiter ?

    Ref. Cardinal Sarah « Il y a trop de prêtres ! »

    JPSC

  • Liturgie : le Cardinal Sarah souhaite insérer l’offertoire traditionnel dans le missel de la « nouvelle messe ».

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    2174_sarah-cardinal.jpg

    Dans un récent article publié par l’Osservatore romano et repris en traduction française par le bimensuel « L’Homme nouveau » , le Cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation romaine du culte divin écrit notamment ceci :

    « […] La liturgie montre l’Église à ceux qui sont dehors comme un signal levé au milieu des nations, sous lequel les enfants de Dieu dispersés se rassemblent dans l’unité » (S.C., n. 2) Elle doit cesser d’être un lieu de désobéissance aux prescriptions de l’Église. Plus profondément, elle ne peut être une occasion de déchirures entre chrétiens. Les lectures dialectiques de Sacrosanctum Concilium, les herméneutiques de rupture dans un sens ou dans un autre ne sont pas le fruit d’un esprit de foi. Le Concile n’a pas voulu rompre avec les formes liturgiques héritées de la tradition, mais au contraire les approfondir. La Constitution stipule que « les nouvelles formes doivent sortir des formes anciennes par un développement en quelque sorte organique » (S.C., n. 23). En ce sens il est nécessaire que ceux qui célèbrent selon l’usus antiquior le fassent sans esprit d’opposition et donc dans l’esprit de Sacrosanctum Concilium. De même, il serait erroné de considérer la forme extraordinaire du rit romain comme relevant d’une autre théologie que la liturgie réformée. Aussi serait-il souhaitable qu’on insère en annexe d’une prochaine édition du missel le rite pénitentiel et l’offertoire de l’usus antiquior afin de souligner que les deux formes liturgiques s’éclairent mutuellement, en continuité et sans opposition. Si nous vivons dans cet esprit, alors la liturgie cessera d’être le lieu des rivalités et des critiques pour nous faire enfin participer activement à « cette liturgie qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs et où le Christ siège comme ministre du sanctuaire » (S.C., n. 8). […] ».

    Pour mémoire rappelons ce qu’il en est du rite traditionnel de l’offertoire dont les  « simplifications » postconciliaires furent soupçonnées (parmi d'autres) de vouloir « protestantiser » le sens de la messe :

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  • Notre-Dame du Perpétuel Secours (27 juin)

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    Perpetual_help_original_icon.jpg(source) Sous ce titre glorieux, on vénère à Rome une image byzantine de la Sainte Vierge Marie, datant du XIIIème ou du XIVème siècle. Conservée autrefois en l’église saint Matthieu sur l’Esquilin, l’image miraculeuse était peu à peu tombée dans l’oubli, quand en 1866, le pape Pie IX la confia aux rédemptoristes, qui célébraient sa fête. Notre-Dame du Perpétuel Secours est invoquée aujourd’hui dans la plupart des églises d’Occident.

    Voir également : notre-dame-du-perpétuel-secours

  • Liturgie : le cardinal Robert Sarah prêche pour l’action silencieuse du cœur

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Exclusif : une profonde réflexion du Cardinal Robert Sarah sur la liturgie

    Publié dans L’Osservatore Romano le 12 juin dernier, traduit en plusieurs langues à travers le monde, ce texte très important du cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin et auteur du livre remarquable Dieu ou rien, n’a pas été traduit jusqu’ici en langue française. Avec son aimable autorisation, nous sommes honorés d’en donner ici l’intégralité.

    Le texte est disponible en cliquant sur ce lien :
    http://www.hommenouveau.fr/medias/files/Sarah.pdf

  • Opus Dei : à Bruxelles, le samedi 20 juin, journée en l’honneur de saint Josémaria et de Monseigneur Léonard

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    « Ce samedi 20 juin, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au centre-ville pour une journée en l’honneur de saint Josémaria.

    558791893570f340d746eb97.jpgElle a commencé par une messe présidée par Mgr Léonard et a été suivie, en début d’après-midi, par une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles intitulée « Le mariage, vocation chrétienne ».

    Dans son homélie, dans une église Saint-Jacques sur Coudenberg archicomble, Mgr Léonard a souligné le lien entre les lectures de la Messe et les traits de la spiritualité de saint Josemaría, décédé voici 40 ans, le 26 juin 1975. Ainsi, le récit de la Création que nous lisons dans la Genèse met en évidence la bonté fondamentale de cette création. En ce sens, le travail humain au milieu du monde est une réalité positive. Bien plus, les réalités terrestres sont un lieu de sanctification. Il s’agit d’un message précurseur de saint Josémaria, bien avant le concile Vatican II et la constitution pastorale Gaudium et Spes. L’Evangile de la pêche miraculeuse, quant à lui, est à l’image de l’élan missionnaire qui a toujours caractérisé saint Josémaria. Le Christ dit à Simon-Pierre et nous dit : Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. De quelle manière ? En plaçant notre confiance dans la grâce de Dieu. Quant à la lettre aux Romains, elle souligne une troisième caractéristique de saint Josémaria : sa tranquille assurance que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants. Mgr Léonard a terminé son homélie par ces mots : « Nous voulons aujourd’hui rendre grâces que cette spiritualité a atterri en Belgique voici 50 ans et pour tout le fruit que nous connaissons et pour lequel nous disons merci. »

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  • Quand les "restaurationistes" se retrouvent à Rome

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    blogger-image-20902333.jpgLu sur "Riposte Catholique" :

     

     

     

    Moment “restaurationniste” à Rome

    Dimanche 14 juin, à Saint-Pierre de Rome, dans la chapelle du Saint-Sacrement, le cardinal Velasio De Paolis, l’un des cardinaux signataires du livre Demeurer dans la vérité, paru l’an passé contre les menées du clan Kasper, a célébré pontificalement la messe pour les participants du colloque Summorum Pontificum. On a pu percevoir dans ce petit événement la convergence significative qui s’établit aujourd’hui entre la défense du magistère moral et l’illustration de la messe traditionnelle.

    Cette messe a constitué l’acte de clôture du colloque qui s’est tenu le 13 juin, à Rome, à l’Université pontificale dominicaine de l’Angelicum, quatrième colloque Summorum Pontificum, sur le thème du Motu Proprio de Benoît XVI, dont on fêtera le 8èmeanniversaire le 7 juillet prochain. L’organisateur en était le P. Vincenzo Nuara, op, de la Commission Ecclesia Dei, assisté de Don Marino Neri.

    300 participants ont ainsi suivi une série de conférences données notamment par le cardinal Burke (à propos de la tradition comme fondement de la liturgie catholique), Giovanni Turco, de l’Université d’Udine (vertu de religion et vrai culte chez saint Thomas), Mgr Schneider (sur les rapports de la communion et du sacrifice), Mgr Marco Agostini, cérémoniaire pontifical (à propos de l’autel dans l’histoire du culte), etc.

    Particulièrement remarquée a été l’intervention de Dom Cassian Folsom, professeur à l’Université pontificale Saint Anselme, prieur bénédictin de Nursie, un monastère voué à la célébration de l’une et l’autre forme du rite romain. Il faut savoir que le P. Folsom, spécialiste des livres liturgiques romains, a été souvent consulté jadis par le cardinal Ratzinger, lorsque ce dernier méditait d’établir la coexistence de la messe traditionnelle et de la messe nouvelle. Il est vraisemblable que le P. Folsom a été l’inventeur de l’ingénieux concept de forme du rite. Son intervention, lors du colloque, s’attachait précisément à réfléchir sur les notions de rites et formes à propos du problème des rapports entre lex orandi et lex credendi dans le Motu Proprio. Le problème majeur étant d’expliquer comment l’une et l’autre forme sont toutes deux des expressions équivalentes de la lex credendi. Ce savant exposé nous semble avoir surtout montré l’extrême difficulté de résoudre la question nodale, à savoir celle de la valeur magistérielle de la liturgie nouvelle. Sauf à dire que le texte de Benoît XVI doit plutôt être considéré comme un génial bricolage permettant d’établir vaille que vaille une pacifique situation de coexistence et que l’affirmation de l’équivalence doctrinale des formes n’est pas à prendre au pied de la lettre.

    Plus marquante encore a été la brève intervention du cardinal Müller sur « la tradition comme principe propre de la théologie catholique ». Elle contenait évidemment des allusions à l’actualité pré synodale (« ce n’est pas le nombre des évêques favorables à une opinion qui compte, mais leur qualité doctrinale »). Mais en fait, c’est surtout la présence du Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi dans ce colloque consacré à la messe traditionnelle qui était fortement significative. Se multiplient aujourd’hui les manifestations de l’union de l’ensemble des forces “restauratrices”, comme un des effets de la nouvelle étape de la crise magistérielle dans laquelle est entrée l’Église depuis la décision du Pape François de remettre en discussion des points tenant à l’indissolubilité du mariage.

    Les politologues qualifieraient ce phénomène d’“union des droites” en préparation d’une “reconquête du pouvoir”. Il faut se souvenir que ce qui a constitué comme tel le phénomène Ratzinger a été la fusion d’une inquiétude devant le délitement doctrinal dans l’Église, inquiétude des “restaurationistes”, d’une part, et d’une critique de la liturgie d’après Vatican II, critique des traditionalistes, d’autre part. Chez les héritiers d’aujourd’hui (et acteurs de demain) de Joseph Ratzinger – les cardinaux Sarah, Burke, Caffarra, Müller, etc. –, on retrouve cette jonction entre les préoccupations doctrinales et les préoccupations liturgiques. Le vaticaniste Sandro Magister, présent au colloque, nous faisait remarquer que l’intervention de Gerhard Müller avait de ce fait une importance politique.

  • Marcel Pérès : trois stages de plain-chant à l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    sigle_bleu.jpgAcadémie  de  Chant  grégorien à Liège

    Secrétariat :  Jean-Paul Schyns,  Quai Churchill , 42/7  4020  Liège

    E-mail :  jpschyns@skynet.be

    Tél. 04.344.10.89 

     

                                                                                         

    Site :    http://www.gregorien.com                                                                                                                                           

    Marcel Pérès : plain-chant à l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    12 juin 2015 - 20 septembre 2015

    Abbaye de la Paix-Notre-Dame, Bd d’Avroy, 54, à Liège 

    benedictines liege.jpg

    Trois séminaires consacrés à la restitution chorale du plain-chant  de l’office primitif de saint Lambert (Etienne de Liège, Xe s.).

    Sour la direction de Marcel Pérès, directeur de l’Ensemble Organum et du Cirma (Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes) :

    Du vendredi 12 (17h00) au dimanche 14 juin (18h00) juin 2015.
    Du vendredi 4 (17h00) au dimanche 6 (18h00) septembre 2015.
    Du vendredi 18 (17h00) au dimanche 20 (18h00) septembre 2015.

    Ce dernier week-end se clôturera par le chant des vêpres restituées à l'église du Saint-Sacrement, dans le cadre d’une célébration liturgique organisée le 20 septembre (16h00) pour la Solennité de la fête de saint Lambert, patron de la ville et du diocèse de Liège.

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  • Liège, 4-7 juin 2015 : Triduum de la Fête-Dieu

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    390473145.JPGAprès la procession radieuse (voir ici) organisée le jeudi 4 juin, depuis les hauteurs du Publémont jusqu’à la Cathédrale, au soir même de la messe de la Fête célébrée à la basilique Saint-Martin, les plus fervents ont pu se retrouver le vendredi 5 juin pour une adoration eucharistique qui se déroula sans discontinuité de 9h00 à 17h00 dans la chapelle des chanoines de Saint-Paul.

    Et le samedi soir 6 juin à 18h00, plus de trois cents liégeois se sont encore retrouvés à l’église du Saint-Sacrement, au Boulevard d’Avroy, pour assister à la messe solennelle célébrée selon la forme extraordinaire du rite romain, par l’evêque de Liège, Monseigneur Delville. Deux chorales, la Rheinische Frauwenschola de Wiesbaden (dir. Ximena Gonzáles)  et l’Ensemble vocal « Praeludium » de Liège (dir. Patrick Wilwerth) ont animé la célébration, en  alternant  avec brio les mélodies grégoriennes, le plain-chant liégeois et de superbes polyphonies inspirées par la liturgie de saint Jean Chrysostome.

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    La cérémonie s’est terminée par la bénédiction du Saint-Sacrement ponctuée par le « tantum ergo liégeois », chanté avec conviction par toute l’assemblée, et la vénération populaire des reliques de sainte Julienne de Cornillon, initiatrice de cette fête aujourd’hui universelle mais  née à Liège en 1246. Un moment de convivialité s’en est suivi jusqu’à 22h00. 

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