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Histoire - Page 147

  • Rome : Le Pape François ne guidera pas la procession de la Fête Dieu

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    A230508_6.jpg(Radio Vatican) Pour la Fête de Dieu, le Pape François en fin d’après-midi célébrera la messe sur le parvis de la Basilique Saint Jean de Latran mais ne participera pas à la procession qui partira ensuite vers la Basilique de Saint Marie Majeure, tout au long de la Via Merulana. Il s’y rendra directement en voiture couverte, et non découverte, afin que l’attention des fidèles reste portée sur l’adoration du Saint Sacrement. 

    Le Pape attendra l’arrivée de la procession et donnera à ce moment-là sa bénédiction du parvis de Sainte Marie Majeure. Une précision donnée par le Directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi. « Le Pape a renoncé au long parcours à pied en vue de son agenda des prochains jours, notamment la visite pastorale à Cassano, en Calabre, samedi prochain ».

    Il faut savoir que depuis quelques jours, 120 sans-logis, originaires d’Italie mais aussi d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est, ont trouvé refuge dans la Basilique de Sainte Marie Majeure. Le Père Lombardi a estimé que « même si l’on ne peut jamais exclure des surprises, il semble peu probable que le Pape aille rencontrer ces personnes, étant donné que l’évènement est délicieusement (sic) liturgique ». De plus, a ajouté le Père Lombardi, « l’affaire est de la compétence de la Commune de Rome Capitale, qui cherche des solutions depuis plusieurs jours ». 

    Le Père Lombardi a aussi précisé « que les sans-logis ont été accueillis dans la basilique avec beaucoup de gentillesse et d’attention, et le sont encore avec beaucoup d’humanité. » « Ils ont reçu la visite de Mgr Konrad Krajewski, l’aumônier pontifical. Mais il serait inopportun d’utiliser le Pape pour emphatiser (re-sic) médiatiquement chaque problème : ce n’est pas à lui de les résoudre tous… »

    Photo: la procession avec le Pape Benoît XVI en juin 2012

    Ref. Le Pape ne guidera pas la procession de la Fête Dieu

    Et le bon usage de la langue française se perd aussi à Rome...JPSC

  • L'avènement du "christianisme athée"

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    Sur le site de l'Observatoire Sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, Falk van Gaver esquisse "le drame du christianisme athée" :

    « Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenus folles. »

    (Gilbert Keith Chesterton, Orthodoxie, 1908)

    « Ils nous ont fabriqué ainsi une foi vide, et finalement un Jésus athée, simple incarnation de l’homme. »

    (Olivier Clément, L’Autre soleil, 1972)

    « Lorsque, vers 1880, des professeurs français essayèrent de constituer une morale laïque, ils dirent à peu près ceci : Dieu est une hypothèse inutile et coûteuse, nous la supprimons, mais il est nécessaire cependant, pour qu’il y ait une morale, une société, un monde policé, que certaines valeurs soient prises au sérieux et considérées comme existant a priori ; il faut qu’il soit obligatoire a priori d’être honnête, de ne pas mentir, de ne pas battre sa femme, de faire des enfants, etc., etc… Nous allons donc faire un petit travail qui permettra de montrer que ces valeurs existent tout de même, inscrites dans un ciel intelligible, bien que, par ailleurs, Dieu n’existe pas. Autrement dit, et c’est, je crois, la tendance de tout ce qu’on appelle en France le radicalisme, rien ne sera changé si Dieu n’existe pas ; nous retrouverons les mêmes normes d’honnêteté, de progrès, d’humanisme, et nous aurons fait de Dieu une hypothèse périmée qui mourra tranquillement et d’elle-même. »

    (Jean-Paul Sartre, « L’existentialisme est un humanisme », 1945)

       Tout est dit, ou à peu près, de ce qu’est la modernité et de son intime paradoxe, sa contradiction fondatrice : une laïcisation de la religion, une sécularisation de la morale – et par là même un moralisme séculier -, bref, un christianisme athée.

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  • Les anti-conciliaires

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    Lu dans le journal « La Croix » du 4 juin, cette recension bibliographique signée David Roure :

    LES-ANTI-CONCILIAIRES_ouvrage.jpg« LES ANTI-CONCILIAIRES  
    Les lefébvristes à la reconquête de Rome  
    de Giovanni Miccoli 
    Éditions Lessius, 416 p., 24 €

    « N’appartenant à aucune Église ou confession chrétienne, comme il le précise dès son avant-propos, Giovanni Miccoli, aujourd’hui 80 ans, a enseigné l’histoire du christianisme à l’université de Trieste et de Venise, et publié plusieurs ouvrages sur l’Église contemporaine. 

    Ce livre aborde un point sensible, spécialement en France où l’on trouve la moitié à peu près des 150 000 ou 200 000 intégristes. Il apporte une documentation précise et très abondante. Celle fournie au début sur la généalogie du lefebvrisme et son histoire jusqu’au schisme de 1988 est déjà connue, tout ou en partie, grâce à d’autres auteurs (B. Sesboüé, G. Leclerc, N. Senèze,…).

    Plus intéressante apparaît celle, le plus souvent inédite, sur les relations entre la Fraternité Saint-Pie-X (en particulier son responsable, Mgr Fellay) et la Curie romaine sous le pontificat de Benoît XVI, ayant conduit aux deux mesures accordées sans condition par Rome, que la Fraternité réclamait avec insistance depuis une vingtaine d’années : en juillet 2007, le libre recours à la messe dite de saint Pie V et, en janvier 2009, la levée de l’excommunication des quatre évêques ordonnés illicitement par Marcel Lefebvre.

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  • Œcuménisme : quelle communion ?

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    9791090029811w (1).jpgUn nouveau livre de l’abbé Claude Barthe : relire l’œcuménisme à la lumière de l’œuvre de saint Thomas d’Aquin :

    Penser l'oecuménisme autrement

    Abbé Claude Barthe

    Format : 16 x 10 cm, Pages : 140, Prix : 12.00 €, ISBN : 979-10-90029-81-1,Date de parution : 2014

    Commander à Via Romana

     Lumen gentium rappelle comme saint Thomas que tous les hommes sont appelés à faire partie du Corps du Christ. Mais saint Thomas ne connaît pas de graduation dans le fait d’être uni à l’Église : on est ou non en communion avec le Christ par la foi, comme on est ou non en état de grâce par la charité.
      

    Un retour aux considérations thomasiennes sur l'unité de l’Église permet, selon l'auteur, de penser l’oecuménisme autrement.

    Dire que les chrétiens séparés sont déjà « partiellement » catholiques manque de loyauté, en ne respectant pas la vérité de leur séparation qu’ils revendiquent. En revanche, ils disposent d’éléments catholiques qui sont autant d’invitations à entrer dans la communion. Car tout dans l’Église est missionnaire, c'est-à-dire invitation à l’unité, tels ces éléments catholiques présents chez eux, baptême, etc.

    Unité n’est pas uniformité : la constitution Anglicanorum coetibus organisant des communautés spécifiques pour le retour des anglicans ouvre une pastorale de l’unité dans la diversité, qui pourrait être élargie, peut-être même vers des groupes non-chrétiens.

     L’abbé Claude Barthe, né en 1947, auteur d’un bon nombre d’ouvrages et chroniques religieuses sur les débats théologiques concernant la réception du dernier concile et leur contexte historique. Il s’est, par ailleurs, consacré à la défense et illustration du « génie » de la liturgie romaine, et a aussi participé à l’édition d’oeuvres de spiritualité ou de littérature catholique.

    Du même auteur : La Messe, une forêt de symboles 

  • La bienheureuse Eve de Saint-Martin (4 juin)

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    La bienheureuse Eve de Liège, recluse à Saint-Martin

    source : http://www.reclusesmiss.org/mb/recluses/eve_de_liege.pdf

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    Il semble que la fête de cette bienheureuse soit célébrée le 14 mars dans le diocèse de Liège.

  • À quoi servent encore les monarchies ?

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    De Frédéric Rouvillois sur « FigaroVox » :

    840731247_B97784831Z.1_20130722193854_000_G981233RT.2-0.jpgFigaroVox: Le roi Juan Carlos vient d'abdiquer. L'occasion de revenir sur l'utilité de la monarchie constitutionnelle, jugée souvent comme un archaïsme dans notre monde contemporain. Que ce soit en Belgique, en Espagne, au Danemark, ou aux Pays-Bas, les souverains ne semblent avoir de pouvoir autre que symbolique: ont-ils un poids politique?

    Frédéric Rouvillois: Il convient tout d'abord de distinguer monarchie constitutionnelle et monarchie parlementaire. Dans les monarchies purement constitutionnelles, le roi conserve l'essentiel du pouvoir: c'est le cas du Prince de Monaco ou du roi du Maroc depuis la Constitution de 2011. En revanche dans les monarchies parlementaires de type européen, selon la formule de Louis-Philippe «le roi règne mais ne gouverne pas», c'est-à-dire qu'il ne s'occupe pas de la gestion quotidienne de l'Etat.

    Mais alors, à quoi servent ces monarques?

    Il me semble qu'ils répondent à quatre fonctions politiques essentielles.

    Une fonction de symbole : ils incarnent la stabilité, la continuité et l'unité d'un régime. Le roi est le père de la Nation, garant de son unité.

    Une fonction d'incarnation. Le Prince donne un visage à l'Etat, contribuant ainsi à réchauffer le «plus froid des monstres froids» naguère décrit par Nietzsche. Face au pouvoir sans visages de nos technocraties contemporaines, la royauté parait finalement un pouvoir très humain!

    Une fonction de garantie des droits et libertés. Depuis le XVIIIème siècle, il y a un lien profond entre monarchie parlementaire et Etat de droit. On en a eu un exemple frappant au XXème siècle dans le monde arabe où le déclin des libertés et des droits de l'homme a immanquablement suivi le passage de pays monarchiques à un système républicain. Ce fut le cas en Libye, en Tunisie, en Egypte, en Irak, en Afghanistan, où les monarchies tempérées ont laissé place à des Républiques radicales dirigées par d'une main de fer par des dictateurs. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, loin d'incarner l'arbitraire, le roi dans le cadre d'une monarchie constitutionnelle est bien souvent l'ultime recours pour le citoyen: sous l'Ancien Régime en France, et dans la tradition monarchique en général, il existe un droit de pétition et un droit de grâce dont le roi est le seul garant.

    Enfin, il exerce une fonction d'arbitre. C'est d'ailleurs ce rôle de modération et de tempérance que Juan Carlos a joué en 1979. Plus généralement, le roi est là pour appeler au peuple pour trancher quand il y a un conflit entre les pouvoirs.

    Finalement, la monarchie constitutionnelle est le régime le plus libéral au sens politique du terme. D'ailleurs en France au XIXème siècle, les libéraux comme Constant ou Tocqueville ne s'y étaient pas trompé et appelaient à la création d'une monarchie parlementaire, plus propre à préserver les libertés individuelles.

    Les rois, princes et princesses sont souvent réduits à la peoplisation. Ces régimes politiques sont-ils en train de se réduire à un simple folklore?

    La peoplisation touche l'ensemble des politiques, et même la sphère religieuse, avec la peoplisation récente du pape François. Mais les monarques ne sont pas réductibles au papier glacé de Point de vue : si c'étaient le cas, ils auraient été remplacés depuis longtemps par des stars de cinéma. S'il y a une telle persistance et une telle continuité de ces régimes, et un tel consensus au sein des populations, c'est bien qu'ils reposent sur un socle profond.

    On accuse souvent les monarchies parlementaires d'avoir un coût élevé pour le contribuable: est-ce une réalité?

    Cette accusation est une blague! En effet en termes économiques, les monarchies rapportent bien plus qu'elles ne coûtent! Regardez le mariage de William et Kate, il a coûté plusieurs dizaines de millions de livres…mais en rapporté plusieurs centaines (tourisme, etc..). Sans parler de la principauté de Monaco, qui doit son essor économique à la famille royale…

    Quand on voit le prix exorbitant d'une campagne présidentielle (révélé dernièrement par l'affaire Bygmalion), on se dit qu'un roi héréditaire couterait presque moins cher..

    Justement, à vous entendre, on a l'impression qu'un régime politique ne pourrait survivre sans monarque. Est-ce le cas de la France également?

    Evidemment. Dans l'esprit du Général, la Vème République était conçue comme une «monarchie républicaine», où le Président jouait le rôle d'une «espèce de monarque». Il savait que les régimes où il n'y a pas d'incarnation suprême, type IVème République, sont les plus instables. Le président français est un monarque constitutionnel. L'article 5 de la Constitution de 1958 exprime clairement le rôle d'arbitre que j'évoquais, au dessus des pouvoirs, des partis, en lien direct avec le peuple. Voilà pourquoi la «présidence normale» est une aberration: un roi normal, ça n'existe pas!

    Dans ce cadre l'abdication signe-t-elle une forme d'échec politique, ou s'inscrit-elle logiquement dans les institutions?

    L'abdication est un «plus» pour la monarchie. Le roi, qui n'est pas soumis aux aléas politiques a une possibilité de renoncement. On l'a vu avec Benoit XVI, chef de la monarchie catholique, on le voit avec Juan Carlos: quand le roi se sent trop faible pour gouverner, quand il sent que rester en place pourrait nuire aux institutions, il peut renoncer à son trône. C'est ce qu'avait fait de Gaulle en 1969, preuve ultime qu'il se considérait bien comme un monarque.

    Réf.Espagne, Pays-Bas, Royaume-Uni à quoi servent encore les monarchies ?

    Frédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'histoire des idées, notamment L'invention du Progrès, aux origines de la pensée totalitaire (CNRS éditions, 2010), ainsi que des essais sur la politesse, le snobisme et les institutions, et plus récemment Une histoire des best-sellers (Flammarion, 2011). Son dernier livre Crime et utopie, une nouvelle enquête sur le nazisme, a été publié chez Flammarion.

    JPSC 

  • Sacré Charlemagne !

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    katschhof-joerg-hempel.jpgTrois expositions à  Aix-la-Chapelle en 2014

    Aachen en Rhénanie-Westphalie du Nord

    Le 28 janvier 814, Charlemagne (Karl der Große) mourait à Aix-la-Chapelle. À l'occasion du 1200e anniversaire de sa mort, la ville d'Aix-la-Chapelle propose du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014 trois expositions pour découvrir sa vie et ses exploits.

    Charlemagne. Pouvoir, Art, Trésors

    Karlsbueste-Andreas-Herrmann.jpgLe roi des Francs et des Lombards, devenu un empereur d'Occident en l'an 800, est considéré comme un personnage historique fondateur tant en France qu'en Allemagne. Il fut l'un des précurseurs de l'Europe. L'empire qu'il a bâti s'étendait de l'Elbe aux Pyrénées et de la mer du Nord au centre de l'Italie. C'est de sa partition que naîtront au fil de l'histoire des pays comme la France, l'Allemagne, mais aussi les pays de l'actuel Benelux ou encore l'Italie. Charlemagne a introduit une réforme de l’éducation qui est qualifiée de "Renaissance carolingienne" depuis le 19e siècle. Sous son règne, la culture et le patrimoine culturel de l’Antiquité ont été redécouverts et régénérés. Charles fit venir de nombreux savants à sa cour et il encouragea la création d’écoles dans les abbayes et les évêchés. L’engagement de Charlemagne au profit de l’éducation, de la littérature et de l’art sont à l’origine de la culture européenne. Il créa également une administration avec une législation et une monnaie uniques. L'exposition présente de nombreux trésors artistiques et historiques de l'époque carolingienne venus de nombreux musées, tant allemands, tant étrangers en plus des trésors qu'Aix-la-Chapelle, la capitale de Charlemagne abrite déjà : La cathédrale, le tombeau de Charlemagne, la salle du couronnement de l'Hôtel de ville d'Aix-la-Chapelle ou encore le Centre Charlemagne.

    Informations pratiques

    Lieux d'exposition 

    Krönungssaal Rathaus / Salle du couronnement de l'Hôtel de Ville
    Aachener Rathaus, Markt 

    "Lieux de pouvoir"
    L'exposition retrace la vie de la cour de Charlemagne à l'époque carolingienne.

    Centre Charlemagne
    Le Centre Charlemagne a ouvert ses portes dès le 14 janvier 2014, l'exposition aura lieu à partir du 19 juin 2014.
    Katschhof (entre Hôtel de Ville et Cathédrale)
    "L'art sous Charlemagne"
    Des ivoireries, orfèvreries et manuscrits d'une valeur inestimable de l'époque carolingienne et es œuvres d'art provenant de l'École Palatine" de Charlemagne.


    Domschatzkammer / Trésor de la cathédrale
    Johannes-Paul-II.-Straße
    "Trésors perdus"
    Certains objets du trésor de la cathédrale d'Aix-la-Chapelle datent de l'époque de Charlemagne comme sarcophage dans lequel Charlemagne fut inhumé.

    Expositions du 19 juin jusqu'au 21 septembre 2014

    Prix d'entrée

    Pour les trois expositions

    Adultes : 14 €
    Tarif réduit : 10 €
    Carte famille : 32 €

    Horaires d'ouverture

    Tous les jours de 10 à 18 heures
    Jeudi de 10 à 21 heures

    Point Info Haus Löwenstein 
    Markt 39 
    Ouvert tous les jours 
    de 10 à 13 et de 14 à 18 heures
    www.karldergrosse2014.de 
    www.route-charlemagne.eu

    Ref. ici : Sacré Charlemagne Trois expositions à Aix-la-Chapelle en 2014

    JPSC

    Le règne de Charlemagne était aussi au coeur de la "nuit de la cathédrale" de Liège learton5 (1).png samedi 31 mai, avec une conférence intéressante de Florence Close, chargée de cours à l'Université de Liège. Le règne de Charlemagne fut, entre autres,  celui de l'efflorescence d'un chant liturgique nouveau, né de la fusion des psalmodies gallicanes et romaines: le chant grégorien. Pour la circonstance les vêpres et les complies qui encadraient la soirée lui ont été entièrement dédiées, avec le concours d'une quinzaine de choristes issus de l'académie belge de chant grégorien http://www.gregorien.be

  • Nuit de la Cathédrale à Liège, le samedi 31 mai 2014

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    arton5 (1).pngVoici le programme. A noter que cette « nuit » sera encadrée par deux temps de prière de l’office liturgique chantées par une quinzaine de chantres membres de l’académie de chant grégorien (dir. Gérald Messiaen): les vêpres à 18h00 et les complies à 22h15. Des livrets seront mis aussi à la disposition des fidèles. L’une et l’autre de ces deux liturgies seront présidées par le chanoine Joseph Bodeson

    Lu sur le site web du diocèse de Liège:

    « Une «Nuit de la Cathédrale» dans le cadre des journées «Églises ouvertes», soit le samedi 31 mai de 18 à 23h30:

    Cette « nuit de la Cathédrale » s’inscrit dans le cadre des animations « Églises ouvertes ». Celles-ci ont lieu le 1er week-end de juin. Cette année, nous désirons mettre à l’honneur la figure de Charlemagne dont nous célébrons le millénaire de sa mort.

    Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg, nous donnera à percevoir la relation que Charlemagne a entretenue avec l’Église de son temps. Il y aura aussi une exposition des dessins préparatoires aux vitraux de la nef centrale, une présentation d’une dizaine de sculptures d’Honneger, maître-verrier des nouveaux vitraux, des chants grégoriens, de la musique d’orgue et de la musique dans le cloître ou dans les jardins de la Cathédrale. Ce sera également l’occasion de s’initier à l’écriture de la minuscule caroline sans oublier de visiter le Trésor de Liège. Une place est laissée à la prière et à l’adoration.

    La richesse du programme précisé ci-dessous nous invite à ne pas manquer cet événement qui allie mémoire, traditions et ouverture à l’art contemporain.

    Au programme de la "Nuit":

    18h-19h30: duo de jazz sur le parvis de la Cathédrale.

     18h: Prière du soir animée par une chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.

     18h-21h: Visite du Trésor.

     18h30-20h: Atelier de calligraphie médiévale.

     18h45-20h: Animation musicale dans le cloître: Quatuor à cordes.

     20h: conférence par Madame Florence Close, chargée de cours à l’ULg: Charlemagne et l’Église de son temps.

     21h-22h: Animation musicale par Il Festino. Autour de Schütz, Dowland, Monteverdi, Haendel. Orgue: Joëlle Sauvenière.

     21h-22h: adoration avec les Chemins vers l’Emmanuel (chapelle du Chapitre).

     22h15-22h30: Prière de la Nuit, chorale grégorienne dirigée par Gérald Messiaen.

     Exposition: Honegger, autour des nouveaux vitraux.

     Information : une organisation du Conseil « Cultures, Cité et Église ». Contact : 04 223 73 93 – l.wers@liege.catho.be " 

    A noter aussi, le site web de l’académie de chant grégorien http://www.gregorien.com/cours.html

     JPSC

  • KTO: débat sur le film "Cristeros"

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    JPSC

  • Les Cristeros sur KTO, le 11 mai 2014

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    Cristeros

    Cristeros  

    Dimanche 11 mai 2014
    Édition spéciale
     

    Cristeros

    En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique suite aux lois du président Callès, qui interdisent toute pratique religieuse dans l'ensemble du pays. 

    Des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions menées par le gouvernement. 

    Une des pages les plus sombres de l'Histoire du Mexique. Le film de Dean Wright propose un récit épique de cette période.

    Une Édition spéciale à voir sur KTO dimanche 11 mai à 20h40, et à revoir sur cette page.

  • Le pape François ne s’opposerait pas à l’ordination des hommes mariés à la prêtrise

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    De Jean Mercier sur le site de « La Vie » :

    Selon un évêque brésilien, Erwin Kraütler, évêque de Xingu, le pape François n’aurait pas d’objection à l’ordination d’hommes mariés, et souhaiterait que ce sujet soit pris en charge par les épiscopats locaux, en fonction de leurs besoins, comme le révèle le journal britannique The Tablet.

    S’exprimant le 5 avril dernier dans les colonnes d’un journal autrichien, le Salzburger Nachrichten (repris en anglais par The Tablet), Mgr Kraütler faisait référence à une conversation qu’il a eu en privé avec François la veille, soit le 4 avril. Faisant référence à la pénurie de prêtres dans son diocèse, le plus grand du Brésil, avec 27 prêtres pour 700.000 croyants, l’évêque a expliqué au pape que la messe ne pouvait être célébrée que deux ou trois fois l’an. “Le pape a expliqué qu’il ne pouvait pas prendre personnellement tout en main depuis Rome. C’est à nous, les évêques locaux, qui connaissons mieux les besoins de nos fidèles, d’être courageux et de faire des suggestions concrètes.”. Selon Kraütler, interprétant le pape, “les conférences épiscopales régionales et nationales devraient rechercher le consensus et la réforme et ensuite proposer leurs propositions de réforme à Rome.”

    Le Brésilien a précisé que la possibilité d’ordonner des viri probati – des hommes dont la solidité de foi et de caractère a été éprouvée par la vie – avait été évoquée avec le pape à propos de la pénurie des prêtres. “Le pape lui-même m’a parlé d’un diocèse au Mexique dans laquelle chaque communauté a un diacre mais pas de prêtre. Il y a 300 diacres là bas qui ne peuvent célébrer l’eucharistie.” Et le pape aurait dit que“Cest aux évêques de faire des suggestions.”

    La question des viri probati est régulièrement discutée depuis les années 1970, mais a toujours été reçue de manière négative, en particulier par Jean Paul II puis Benoît XVI. Rappelons que l’Eglise catholique, sous les deux derniers pontificats, a donné de nombreuses dérogations (environ 400) à la loi du célibat pour d’anciens ministres de la Réforme, protestants ou Anglicans. Mais l’admission au sacerdoce d’hommes mariés qui ne seraient pas passés par cette voie là n’a encore jamais été explorée.

    La plupart des évêques – dont le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, en septembre dernier – se sont toujours exprimés sur le sujet en rappelant que le célibat n’est pas un dogme, mais une loi de type disciplinaire. Même si d’autres estiment qu’il s’agit d’une tradition si ancienne (mille ans) qu’elle peut être assimilée à un dogme et qu’une rupture de pratique sur le sujet ne serait pas si facilement envisageable, voire qu’elle instituerait un clergé à deux vitesses.

    Le pape François lui-même, en tant que cardinal Bergoglio, a déjà expliqué qu’il ne trouvait pas indispensable de modifier la loi actuelle, en expliquant tout le bien qu’il pense du célibat sacerdotal. Son propos à l’évêque brésilien s’inscrit dans le contexte de communautés très dispersées sur un territoire immense.

    Réf. Le pape ne s’opposerait pas à l’ordination des hommes mariés à la prêtrise

    A la haute époque de l’expansion missionnaire occidentale aussi les communautés étaient très dispersées, sans que jamais on évoque cet « argument » pour enfreindre la règle du célibat sacerdotal. Par ailleurs, cette revendication émane bien plus du monde occidental contemporain que des peuples du tiers-monde eux-mêmes.    

    Ceci dit, le célibat sacerdotal n’est pas une fin en soi et tout dépend de la manière dont il est vécu.

    Mais l’acharnement avec lequel on réclame son abolition dans l’Eglise latine depuis la fin du concile Vatican II (lequel, soit dit entre parenthèses, n’a jamais évoqué cette question) a quelque chose d’idéologique, à la fois réducteur et suspect.

    Dans un certain esprit occidental sensible à l’esprit de la Réforme protestante et au libéralisme des Lumières, derrière la mise en cause de ce signe du célibat s’en cache (à peine) une autre : celle de  l’identité du prêtre et du sacrement de l’ordre lui-même. C’est un débat biaisé.

    JPSC

  • Le 25 avril 1214 : la naissance de saint Louis

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    Le « siècle de Saint Louis », c'était il y a 800 ans

    sur Herodote.net :     

    Louis IX entouré de ses conseillers et de Blanche de Castille (miniature du XVe siècle, BNF)
     
    Il y a 800 ans, le 25 avril 1214, naissait près de Poissy le futur Louis IX (Saint Louis). 

    Son règne de 44 ans a coïncidé avec l'apogée du Moyen Âge français. 

    Saint Louis fut le modèle du roi chrétien mais aussi un dirigeant remarquable par son humanité et son sens politique. 

    Il valait la peine de lui consacrer un dossier exceptionnel...