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Histoire - Page 145

  • Voici un an jour pour jour : l’abdication de Benoît XVI

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    PHO9155a5ae-926b-11e3-aa70-d6dbafe3c95b-805x453 (1).jpgUn acte longuement prémédité, explique Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » :

     Un an après le geste historique de renonciation posé le 11 février 2013 par Benoît XVI, il apparaît que cet acte fut longuement prémédité. Il est même aujourd'hui évident que le «oui» que Joseph Ratzinger prononça, le 19 avril 2005, devant ses confrères cardinaux qui venaient de l'élire dans la chapelle Sixtine pour remplacer le géant Jean-Paul II était déjà lié à la perspective inouïe de se démettre de cette charge le jour où elle deviendrait trop lourde. Ainsi, avant d'être élu pape, Joseph Ratzinger confia à Mgr Pasquale Macchi, l'ancien secrétaire de Paul VI - un pape qui avait aussi pensé démissionner: «Voilà une chose très sage que chaque pape devrait faire».

    Il est par ailleurs certain - même si des thèses contraires insistantes circulent - que Benoît XVI n'est pas parti sous la pression de l'affaire Vatileaks (publication, de février à mai 2012, de documents réservés issus de son bureau). Le lent dénouement de cette crise - le procès, puis le pardon accordé par Benoît XVI à son majordome, Paolo Gabriele, le 22 décembre 2012 - a même retardé l'annonce de son départ, qui aurait pu intervenir avant la fin 2012. Benoît XVI a tenu à laisser un dossier propre et réglé.

    Le 11 février 2013, donc, en fin de matinée, Benoît XVI annonce en latin devant les cardinaux: «Je suis parvenu à la certitude que mes forces, en raison de l'avancement de mon âge, ne sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien.» L'argument central invoqué, l'usure physique et psychologique, une motivation objective, était nécessaire pour que cette renonciation soit considérée comme libre et exempte de toute pression extérieure. Sans cela, elle n'aurait pas été recevable aux yeux des critères du droit canonique, qui insistent sur la totale liberté et l'absence de contraintes. Mais, dans le contexte immédiat de l'affaire Vatileaks, cette argumentation fondée sur la santé a toutefois laissé penser que le fragile Benoît XVI fuyait devant une curie romaine devenue ingérable.

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  • Le portrait d'un homme clairvoyant envoyé au milieu des loups

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    De Sébastien Maillard sur la-croix.com :

    Défense et illustration de Benoît XVI

    Revisitant les huit années du dernier pontificat, Nicolas Diat dresse le portrait d’un pape clairvoyant envoyé au milieu des loups

    9782226251480g.jpgALBIN MICHEL , 511 PAGES , 22.5 €

    L’HOMME QUI NE VOULAIT PAS ÊTRE PAPE

    Histoire secrète d’un règne

    de Nicolas Diat

    Albin Michel, 511 p., 22,50 €

    La spectaculaire popularité mondiale du pape François jette une ombre cruelle sur son prédécesseur, Benoît XVI. Durant son pontificat, c’est avec le géant Jean-Paul II qu’il devait souffrir la comparaison. Dans L’homme qui ne voulait pas être pape, Nicolas Diat s’emploie à réhabiliter une figure intellectuelle incomprise du grand public, sous-estimée, sinon malmenée, dans les médias et au final poussée à bout par son propre entourage.

    «Cet homme ne sait et ne veut pas se défendre», résume, dans un lumineux prologue, l’auteur, qui s’en fait l’avocat. Bien introduit à Rome, où il a conduit soixante entretiens, l’ancien journaliste au Figaro Magazine et conseiller de Laurent Wauquiez passe d’abord en revue, année après année, le pontificat. L’occasion surtout, dans cette partie trop descriptive du livre, de retrouver de larges extraits des écrits soignés d’un pape «affectif, mélancolique, pudique et délicat», voulant réconcilier foi et raison, beauté et liturgie. La profondeur de sa pensée théologique et sa hauteur de vue sur l’Église s’apprécient ainsi à tête reposée.

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    Lire le commentaire de B.B. sur "Benoît-et-moi"

  • Si je t’oublie, chrétienté d’Orient…

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    article_000_Nic524337.jpgLu sur le blog de « La Nef » cet article rédigé par Annie Laurent le 01 février 2014 dans Religion :

    « L’exemple du conflit syrien montre la méconnaissance profonde du monde occidental de la dimension religieuse qui imprègne la vie dans les pays du Moyen-Orient. D’où les mauvaises réactions et les décisions partisanes dont souffrent les chrétiens. Tour d'horizon et enquête.

    La déception des chrétiens d'Orient

    Dans un récent entretien à la revue trimestrielle Politique internationale, un jeune député libanais maronite, Samy Gemayel (34 ans), confie sa déception face à la politique de l’Occident envers les chrétiens du Liban et du monde arabe.

    « Les chrétiens du Liban ne figurent pas sur la carte politique des pays occidentaux. Je peux comprendre leur point de vue : après tout, les chrétiens n’ont pas de valeur stratégique ; ils n’ont pas de rôle à jouer dans le conflit russo-américain ou le conflit chiites-sunnites. Mais au-delà des intérêts matériels, il y a aussi l’intérêt moral. Les chrétiens défendent, au cœur du Moyen-Orient, un mode de vie et des valeurs qui sont celles du monde occidental. En les abandonnant, c’est à ces principes qu’on renonce. C’est regrettable. » (N° 141, automne 2013.)

    L’auteur de ces lignes n’est pas le seul à s’exprimer de la sorte. Ces derniers mois, d’autres voix orientales se sont plaintes de l’oubli ou de l’incompréhension d’un Occident auquel l’histoire et la civilisation les ont attachées. Voici un aperçu de ces regrets.

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  • Il y a 1200 ans, quand mourait Charlemagne...

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    Sur Herodote.net :

    Charlemagne, le grand Roi     

    Il y a 1200 ans, le 28 janvier 814, mourait Charlemagne. 

    Assisté de clercs visionnaires, il a creusé les fondations d'un nouveau monde, le nôtre. 

    Peu d'hommes ont autant que lui pesé sur le cours de l'Histoire.

    Revenons sur ce personnage exceptionnel et méconnu... 
     
    Charlemagne s'entretient avec son fils Pépin, roi d'Italie
     
     
     
     
     
  • Bois-Seigneur-Isaac : célébration du 6e centenaire de l'Abbaye et de la procession du Saint-Sang

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    Le Père Supérieur et les moines libanais maronites  de l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac - Monastère Saint Charbel

    ont l'honneur de vous inviter à participer à leur année jubilaire  (600 ANS)

    1413 – 2013 : 600ème anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

    1414-2014 : 600ème anniversaire de la première procession en l’honneur du Saint Sang

     

    Colloque eucharistique

    (Entrée gratuite)

     

    - Jeudi 20/2/2014 à 20h00 : Conférence historique sur Bois-Seigneur-Isaac, donnée par M. le Baron Bernard SNOY. Professeur à l’institut d’études européennes (UCL).

     

    - Jeudi 20/3/2014 à 20h00 : Conférence donnée par son Exc. Mgr. Jean-Pierre Delville évêque de Liège. Professeur de l’histoire de l’Eglise à l’UCL.

    Thème : « L’histoire de la dévotion eucharistique depuis le Moyen-âge. Qu’en retenir aujourd’hui ?»

     

    - Mardi 29/4/2014 à 20h00 : Conférence avec  le Père Paul De Clerck, professeur à l’Institut Supérieur de Liturgie (ICP).

    Thème: « La Présence du Christ dans l’Eucharistie».

     

    - Mardi 3 juin 2014 à 20h00 : Conférence avec le Père Abbé Elias Khalifé, professeur de théologie dogmatique (USEK). Thème : « l’Eucharistie dans la tradition maronite ». 

     

    Célébrations

    Messes et animations

     

    1. Chaque dimanche à 15h30 : Chapelet et Adoration du Saint Sacrement.

     

    2. Chaque 22 du mois à 19h30: Chapelet, adoration eucharistique et messe avec le groupe de prière « Saint Charbel ».

     

    3. Dimanche 2 février 2014 à 10h30 : La présentation du Seigneur au Temple, Eucharistie animée par Foi et Lumière.

     

    4. Retraite spirituelle donnée par le Père Charbel EID.

    Thème : « Oraison et Eucharistie ». Du vendredi 4 avril à 19h00 au Dimanche 6 avril à 18h00. (Inscription obligatoire avant le 25 mars 2014).

     

    5. Jeudi Saint 17/4/2014 : Une journée eucharistique : adoration du Saint Sacrement de 9h00 jusqu’à minuit. Messe en mémoire de la dernière Cène du Seigneur à 19h30

     

    6. Vendredi 6 juin 2014 à 10h30 : Messe du Précieux Sang, présidée par le curé de Haut-Ittre.

     

    7. Exposition de sculptures de Giovanna Riggi: 

        du 7 au 9 juin 2014. 

     

    8. - Lundi de Pentecôte 9 juin 2014 à 10h30 : Messe pontificale du Grand Pèlerinage du Saint Sang, présidée par son Excellence l’Archevêque Mgr. André-Joseph Léonard.

    -    Adoration du Saint Sang à 16h00.

    (La relique du Saint Sang sera exposée toute la journée).

     

    9. Dimanche 29 juin 2014 à 10h30: « Eucharistie et Famille » : Messe pour les familles, présidée par le R.P. Doyen Alain de Maere, suivie d’un verre de l’amitié.

     

    10. Dimanche 14 septembre 2014 à 10h30 : Messe pontificale de la Grande Procession du Saint Sang, présidée par son Excellence Mgr.  François Garnier, Archevêque de Cambrai, avec la concélébration de son Excellence Mgr. Jean-Luc Hudsyn et le Révérendissime Père Abbé Tannous Nehme, Supérieur Général de l’OLM. La messe  sera suivie par une Grande Procession dans les rues du village.

    Adoration du Saint Sacrement à 16h30.

     

  • Comment vivaient les familles chrétiennes dans les premiers siècles

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    Le rôle de la famille dans l'expansion du christianisme

    Par Ignacio Aréchaga sur didoc.be :

    « Les défis de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation » est le défi lancé par le pape François en convoquant un synode extraordinaire des évêques pour 2014. Il va de soi que la famille est un milieu-clé pour la transmission de la foi. Elle l’était déjà au commencement du christianisme. C’est pourquoi il n’est pas inutile de jeter un coup d’œil en arrière pour voir comment vivaient les familles chrétiennes dans l’ambiance païenne des premiers siècles.

    Il est évident qu’entre l’empire romain et l’époque actuelle il y a beaucoup de différences dans la façon de concevoir la famille. Mais il y a aussi de curieuses similitudes dans le contexte où évoluaient les familles chrétiennes. A l’époque, comme de nos jours — du moins en Europe — les chrétiens constituaient une minorité. Et bien qu’ils fréquentaient les mêmes milieux que les païens, les chrétiens agissaient conformément à d’autres critères dans le cadre familial.

    Lire la suite sur didoc.be

     

  • Un nouveau bienheureux, assassiné en haine de la foi par des miliciens républicains espagnols en 1939

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    Un prochain bienheureux, et sept vénérables (Radio Vatican)

    Le Pape François a autorisé, le 27 janvier, la publication d'un décret reconnaissant le martyre d’un prêtre espagnol, Pedro Asua Mendia (1890-1936), pendant la Guerre civile (1936-1939). Le Pontife a également reconnu les vertus héroïques d’une Canadienne, la religieuse Marcelle Mallet (1805-1871), fondatrice des Sœurs de la charité de Québec.

    Le prêtre basque Pedro Asua Mendia sera donc prochainement béatifié. Cet homme fut assassiné « en haine de la foi » par des miliciens républicains pendant la Guerre civile espagnole. Plus de 500 religieux ont été béatifiés en octobre 2013 à Tarragone, au nord de l'Espagne, dont beaucoup furent tués à la même période que le Père Mendia. 

    Parmi les décrets validés également par le Pape, figurent aussi les vertus héroïques de six autres vénérables. (...)

  • Israel : découverte d'une église du 6e siècle

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    700_g7v3jkyc12q8fagjdirmtwtckbmworq5.jpgIsraël. Encore une église byzantine mise au jour (source)

    Les vestiges d’une église vieille de quelque 1500 ans, ornée de magnifiques mosaïques, et cinq inscriptions ont été découverts lors des fouilles de sauvetage menées par les Autorités des Antiquités d’Israël, avant la construction d’un nouveau quartier à Moshav Aluma, près de Pelugot Junction, à côté de la route principale reliant Ashkelon à Beit Guvrin et Jérusalem. L’édifice mesure 22 mètres de long et 12 mètres de large. Il comprend une nef centrale divisée par des colonnes de marbre. À l’avant du bâtiment se trouve une grande cour ouverte (atrium) avec un sol en mosaïque blanche, ainsi qu’une citerne. Partant de la cour, une salle rectangulaire transversale (narthex) avec un sol en mosaïque fine décorée de motifs géométriques colorés ; en son centre, en face de l’entrée de la salle principale, une inscription dédicatoire de douze lignes, en grec, contient les noms de Jésus et de Marie, et celui de la personne qui a financé la construction de la mosaïque.

    La nef principale est ornée d’une mosaïque colorée décorée de rinceaux de vigne formant quarante médaillons qui contiennent des représentations d’animaux : zèbre, léopard, tortue, sanglier, divers oiseaux ailés ainsi que des dessins géométriques et floraux. Trois médaillons contiennent des inscriptions dédicatoires en grec commémorant de hauts dignitaires religieux : Démétrios et Héraclès. Les deux nefs latérales sont également décorées de mosaïques pavimentales représentant des dessins géométriques et floraux, et des symboles chrétiens.

    Un atelier de poterie a aussi été découvert : amphores, pots, cratères, bols et différents types de lampes y ont été mis au jour, ainsi que des récipients en verre typiques de l’époque byzantine. Toutes ces découvertes indiquent une culture locale riche et florissante. L’église récemment découverte peut avoir servi comme centre de culte chrétien à toutes les communautés environnantes.

    Quant à l’avenir du site, il a été décidé de le préserver pour les générations futures. La magnifique mosaïque sera conservée, retirée du site et exposée au public dans un musée régional.

    Source : HeritageDaily, 2014 (http://www.heritagedaily.com/2014/01/discovery-of-a-major-church-with-mosaic-from-the-byzantine-period/100962)

  • Shoah : des milliers de juifs ont été sauvés dans des églises et des couvents à Rome et en Italie

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    jpg_1350704.jpgDe Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les milliers de juifs sauvés dans des églises et des couvents

    Relance de la polémique à propos des "silences" de Pie XII. Mais les faits parlent. L’Église catholique a donné refuge à un grand nombre d’israélites. Un commentaire de l’historienne juive Anna Foa 

    Le rabbin argentin Abraham Skorka, qui vient de rendre visite à son ami de longue date Jorge Mario Bergoglio avec qui il se rendra prochainement en Israël, a déclaré au Sunday Times, à propos du pontificat de Pie XII : "Je crois que le pape ouvrira les archives".

    En disant cela, Skorka n’a rien révélé de nouveau, mais ces quelques mots ont suffi à susciter l’attente d’une ouverture imminente des archives concernant le pape Eugenio Pacelli, qui aurait lieu avant même le voyage du pape François en Terre Sainte, programmé du 24 au 26 mai.

    Déjà, dans les années Soixante, Paul VI avait fait publier – avec une avance exceptionnelle sur les délais habituels – douze gros volumes de documents du Vatican datant de la période de la seconde guerre mondiale.

    Mais maintenant on attend que le pape François rende disponible la documentation complète du pontificat de Pie XII, de 1939 à 1958, une documentation qui comprend seize millions de feuilles, plus de 15 000 enveloppes, 2 500 fascicules.

    Au Vatican cela fait six ans que l’on travaille à mettre en ordre cette imposante masse de documents, afin de la rendre effectivement consultable par les chercheurs. Et le préfet des archives secrètes du Vatican, l’évêque Sergio Pagano, a déclaré au Corriere della Sera que "cela prendra encore un an, un an et demi".

    C’est Benoît XVI qui a lancé l’ouverture des archives de Pie XII. Mais lorsque, à la fin de 2009, il a proclamé l’héroïcité des vertus de ce pape, ce qui constitue le premier pas sur le chemin de la canonisation, les polémiques à propos des présumés silences de celui-ci pendant la Shoah ont connu un retour de flamme. Le Yad Vashem de Jérusalem, le musée de la mémoire, a jugé "déplorable" que les vertus soient reconnues avant la publication de la totalité des documents.

    C’est à cette époque que remontent les "impatiences" de Bergoglio, qui était alors archevêque de Buenos Aires – exprimées dans des entretiens avec le rabbin Skorka qui ont par la suite été réunis dans un livre – à propos de l’ouverture des archives concernant Pie XII, parce qu’il voulait "comprendre s’il s’est agi d’une erreur de vision ou ce qui s’est véritablement passé", parce que "si nous nous sommes trompés à propos de quelque chose, nous devons dire : 'Nous nous sommes trompés sur ce point'. Nous ne devons pas avoir peur de le faire".

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  • Le pape Pie XII, la Shoah et les archives du Saint-Siège

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    Pie XII et la Shoah : Le Pape François serait prêt à une ouverture des Archives


    (Radio Vatican) Le Pape François serait prêt à ouvrir les Archives du Saint-Siège, afin de faire toute la lumière sur le rôle de Pie XII et de l’Eglise durant l’Holocauste. C’est ce qu’a révélé le rabbin argentin Abraham Skorka, ami de longue date du Pape François, dans un entretien au Sunday Times.

    « La question est très délicate, et nous devons continuer à l’analyser ». Le Souverain pontife voudrait donc ouvrir les Archives, avec pour objectif de lever le moindre doute sur Pie XII, avant de poursuivre le processus de canonisation d’un Pape, dont le rôle dans la Shoah reste, pour beaucoup, controversé.

    Le rôle de Pie XII durant la Shoah

    Les contempteurs du Pape Pie XII accusent par ailleurs le Saint-Siège de ne pas avoir fait assez pour contrer le plan d’extermination des Juifs, mis en œuvre par l’Allemagne nazie. Plusieurs historiens pointent du doigt le Pape Pacelli pour son silence devant la « Solution Finale », et en particulier devant la déportation des Juifs de Rome en 1943. Mais il est également nombre d’historiens qui le défendent, rappelant par exemple comment les églises et les couvents, sur indication du Vatican, sauvèrent des milliers de Juifs des camps de la mort du III° Reich.

    Le Saint-Siège a subi de nombreuses pressions -notamment de la part de l’Etat d’Israël- pour qu’il ouvre enfin ses Archives. Et selon certains experts, il est possible que pareille requête soit à nouveau exprimée au Pape François, lors de son voyage en Terre Sainte, en mai prochain, voyage au cours duquel est prévue une étape au Yad Vashem, musée de l’Holocauste à Jérusalem.

    Désir de vérité du Pape François

    Officiellement, cela fait des années que le Vatican travaille à rendre disponible les documents sur Pie XII, comme l’avait déjà annoncé le Préfet des Archives Secrètes du Vatican, Mgr Sergio Pagano, lequel avait alors parlé d’une possible ouverture dans les 5 ans.

    Dimanche, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a toutefois tempéré les paroles du Rabbin Skorka : « il me semble qu’il n’y ait là aucune nouveauté. Le Saint-Siège a évoqué déjà plusieurs fois l’ouverture des Archives. Celle-ci est prévue depuis des années, mais requiert des délais techniques pour le travail d’organisation des documents, avant d’en permettre la consultation. Les archives, en définitive, devraient être ouvertes une fois cette organisation achevée, lorsqu’elles seront effectivement consultables ».

    Selon le rabbin Skorka, le Pape François voudrait parvenir à la publication des documents, avant de poursuivre le processus de canonisation de Pie XII. Le cardinal Bergoglio avait d’ailleurs déjà affirmé avec force son désir de vérité sur cette question. C’était en 2010, dans l’ouvrage Le Ciel et la Terre, écrit à quatre mains avec le Rabbin Skorka. Il y affirmait notamment que l’Eglise ne devait pas avoir peur de la Vérité, et que celle-ci devait être son ultime but. 

  • Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin

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    9782740318003.jpgL'impératrice sainte Hélène : à la croisée de l'Orient et de l'Occident : histoire, traditions, légendes

    Hélène Yvert-Jalu

    Téqui, Paris, collection Les saints du monde, (décembre 2013)

    Présentation sur le site de La Procure :

    Résumé

    Portrait d’Hélène, mère de l'empereur romain Constantin le Grand, convertie au christianisme. L'auteure replace sa vie dans le contexte social, politique et culturel de son époque et éclaire sa contribution à l'Eglise notamment en servant de lien entre catholiques et orthodoxes, entre Orient et Occident. Les coutumes populaires liées à sainte Hélène et son iconographie sont également examinées.

    Quatrième de couverture

    L'illustre empereur Constantin ne serait sans doute pas le premier empereur chrétien sans sa mère, l'impératrice Hélène, et cette dernière n'aurait sans doute pas «découvert» la Sainte Croix sans l'aide matérielle de son fils. Tous les deux étaient intimement liés par leur amour réciproque et leur rôle politique. Ainsi ne peut-on pas évoquer l'un sans évoquer l'autre...

    L'auteur, Docteur ès Lettres, a voulu rendre justice à cette grande dame trop méconnue au destin fabuleux et d'une origine très modeste. Pour ce faire, Hélène Yvert-Jalu a fait appel à une multitude de sources, aussi bien historiques que tirées de la tradition de l'Église orientale ou de légendes et coutumes diverses, ou encore de la numismatique et de l'art.

    L'auteur montre tout ce que l'Église doit à sainte Hélène et apporte une contribution notable à la connaissance de l'Antiquité tardive dans la seconde moitié du IIIe siècle et au début du IVe siècle. L'Impératrice fut un lien fort entre catholiques et orthodoxes, entre l'Orient et l'Occident, et contribua ainsi à l'unité de l'Église universelle.

  • Felicité Pricet et ses compagnes fusillées à Avrillé (18 janvier)

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    (source) Félicité Pricet (1745-1794) fait partie des martyrs d'Avrillé, massacrés pendant la guerre de Vendée, sous la Révolution Française.

    Laïque, originaire de Châtillon-sur-Sèvre, dans le Poitou, elle avait suivi les rebelles, et a été fusillée à Avrillé (Maine-et-Loire), près d'Angers le 18 janvier 1794 (30 pluviôse an 2) avec d'autres prêtres, religieuses et laïcs, dont Monique Pichery, Carole Lucas et Victoire Gusteau.

    Félicité Pricet a été béatifiée par Jean-Paul II le 19 février 1984, en même temps que 99 des 2 000 personnes fusillées à Avrillé en 1793 et 1794.

    Entre avril et janvier 1794, durant les guerres de Vendée, près de 2000 personnes seront fusillées par les colonnes infernales de Turreau. Le Champ des Martyrs, où se déroulèrent ces exécutions, est devenu un lieu de pèlerinage en Anjou. Une chapelle y a été édifiée au XIXe siècle.