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Histoire - Page 149

  • Espagne, 13 octobre : béatification de 522 martyrs de la Guerre Civile

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    Lu sur Aleteia

    522 martyrs de la guerre civile espagnole béatifiés le 13 octobre

    Ce sera la plus vaste béatification collective dans l’histoire du pays.

    Tarragone se prépare à accueillir dimanche prochain, 13 octobre, la cérémonie de béatification de 522 martyrs de l’Espagne du XXe siècle, baptisée la Béatification de l’Année de la foi.

    Cette cérémonie exceptionnelle, qui se déroulera à 12h, en plein air, dans le Complexe éducatif de la ville tarragonaise, sera présidée par le préfet de la Congrégation pour la cause des saints, le cardinal Angelo Amato, qui représentera le pape François. Il sera accompagné par 93 évêques, dont le président de la Conférence épiscopale espagnole, cardinal Antonio María Rouco Varela, et l’archevêque de Tarragone, Jaume Pujols, ainsi que par «tous» les prélats catalans. Seront également présents plus de 1.200 prêtres, 2.200 religieux et de nombreuses autorités et familles des martyrs. Près de 20.000 personnes sont attendues pour la Messe.

    Parmi les 522 martyrs, figurent trois évêques, 82 prêtres diocésains, 3 séminaristes, 412 consacrés et sept laïcs provenant de différents diocèses espagnols. L’évêché d’Orihuela-Alicante, par exemple, qui compte 4 martyrs, a organisé un grand pèlerinage à Tarragone pour tous les prêtres, religieux et laïcs désireux de vivre ce moment historique.

  • Quand les couvents de Rome offraient un refuge aux juifs lors de l'Occupation

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    Les couvents de Rome, refuges des juifs sous l'Occupation

    Un texte inédit de Saul Israel publié par L'Osservatore Romano (Zenit.org)

    Pour le professeur Giorgio Israel, mathématicien italien, « l’ouverture [aux juifs] des portes de couvents et de maisons religieuses » sur ordre de Pie XII est « une évidence ».

    Son père, Saul Israel, médecin et écrivain juif de Salonique (1897-1981), citoyen italien, a subi la persécution nazi-fasciste et a trouvé refuge au couvent de Saint-François, rue Merulana, à Rome (cf. Ci-joint, le document inédit, Zenit du 8 octobre 2013, dans notre traduction intégrale de l'italien).

    Le témoignage complet de Paul Israel a été publié il y a quatre ans, dans « Pour la défense de Pie XII. Les raisons de l’histoire » (« In difesa di Pio XII, Le ragioni della storia », Venise, Marsilio, 2009). 

    Or, un texte inédit vient d'être retrouvé par son fils Giorgio: « En mettant de l’ordre dans les papiers de mon père je suis tombé sur un autre document dont j’ignorais l’existence, qui constitue un témoignage encore plus direct et tissé d’éléments factuels », explique Giorgio Israel dans L'Osservatore Romano. 

    Il s'agit d'un brouillon d’une « déclaration envoyée à l’Association Guglielmo Pallavicini à l’occasion de la cérémonie commémorative en l’honneur de Pie XII qui a eu lieu à Zagarolo le 29 juin 1965 ».

    « Lire (ou relire) ce document n’est pas inutile aujourd’hui, étant donné que ce qui passait alors pour une évidence — « l’ouverture [aux juifs] des portes de couvents et de maisons religieuses » sur ordre de Pie XII, comme chacun savait » — ne semble plus l’être », fait-il observer.

    Giorgio Israel rend également hommage aux « prêtres cités pour leur engagement généreux ».

  • Vous avez dit : "reliques" ?

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    Reliques-Le-quatrieme-pouvoir-Philippe-George.jpgPrésentation de l'éditeur :

    RELIQUES. LE QUATRIÈME POUVOIR

    Philippe George

    Qu’est-ce qu’une relique ? À quoi servent les reliques ? Comment s’est développé leur culte ? Quelles sont les grandes reliques vénérées en Europe ? D’un abécédaire à un dictionnaire des grandes reliques, sous des allures à la fois de manuel ou d’ouvrage scientifique universitaire, ce livre se propose de répondre à tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sujet.

    Le Moyen Âge a vécu un long développement du culte des saints, qui imprègne les mentalités. Les reliques y ont joué un rôle considérable, car le saint est considéré comme présent et puissant par leur intermédiaire. Si les ossements sont les reliques par excellence, il existe toute une série d’autres reliques. Le Saint Suaire et la Sainte Croix sont bien connus, et les ostensions ou les pèlerinages séculaires gardent parfois actualité. Trop souvent ne fut retenu que l’aspect spectaculaire des reliques : leur trafic passe pour scandaleux à nos yeux. Mais le domaine de recherche est immense et les centres d’intérêt historique multiples. Les reliques sont des instruments de communication exceptionnels et leur puissance médiatique est profonde dans la société. Le culte des reliques traverse toutes les périodes de l’histoire, depuis l’Antiquité tardive ; il concerne le Christ et chaque saint, groupes de saints, à travers la dévotion vouée par les religieux comme par les laïcs. Les reliques sont devenues un nouveau et vrai champ historique.

    La publication systématique des trésors d’églises en cours apporte de nouveaux documents. Ouvrir les châsses avec doigté archéologique permet d’en inventorier le contenu avec rigueur et d’en publier les résultats. Les sources écrites retrouvées éclairent parfois l’histoire d’un édifice religieux ou d’une œuvre d’art – le contenant, le reliquaire – et elles mentionnent des noms de saints, de lieux et de personnages, sans oublier leur intérêt paléographique évident. Les objets archéologiques les accompagnant sont divers. Ici se dessinent « les routes de la foi » et, plus largement, se révèlent les traces des contacts humains, un puzzle extraordinaire à reconstituer et qui sort largement du domaine strictement hagiologique. La circulation des biens et des personnes et les réseaux mis en place sont révélés par ces traces matérielles multiformes, qui concourent grandement à la connaissance du passé. Ici commence « le métier d’historien ».

    ISBN 979-10-90523-23-4 Nombre de pages 430   24,85 € (papier)  5 € (pdf)
  • Les idéologies du progrès

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    s65_puppinck.gregor.jpgLe XXe siècle a été celui de la faillite des idéologies « du progrès », mais aussi de la pensée démocrate-chrétienne. Heureusement, affirme Gregor Puppinck, directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ) : le chrétien ne doit pas vivre dans un futur hypothétique mais dans l’« ici et maintenant » du secours à porter à son prochain.

    L’excellent hebdomadaire « Famille chrétienne » lui donne ici la parole :

    Combien de fois entendons-nous : face aux changements du monde moderne, face à toutes les idéologies visant à changer la société, les chrétiens demeurent dans la situation bête du refus, de la vaine opposition ; ces chrétiens se reprochent alors, avec frustration et un petit sentiment d’infériorité, de ne plus avoir de projet, d’être à sec : plus de vision de l’avenir, plus de vocation. Quels projets, quelle société avons-nous à proposer ? Le peuple s’éloignerait-il d’une Église qui n’aurait plus rien de neuf à proposer ? Les chrétiens seraient expulsés de l’histoire et condamnés à protester contre les progrès et les changements, comme un chien qui aboie au bord de la route sur les voitures qui passent. Nous serions en panne… tant mieux !

    Depuis l’époque moderne, les philosophes élaborent des projets de société. Au XXe siècle, les peuples ont été embarqués dans les projets socialistes, communistes et fascistes. Cesprojets promettaient un monde nouveau, meilleur. À chaque fois, il s’agit de projections intellectuelles dans l’avenir, d’imagination d’un monde futur, tant et si bien que l’homme moderne ne vit plus que dans le futur. Ayant rejeté le passé, il est en perpétuelle projection de lui-même. Il doit habiter le futur, avoir des projets, accomplir lespromesses du progrès. 

    La faillite de la pensée démocrate-chrétienne

    Face à aux idéologies des deux derniers siècles, les catholiques ont d’abord répondu en réaffirmant la royauté sociale du Christ hic et nunc, ici et maintenant, puis ils ont adopté sa version édulcorée et laïcisée : la pensée démocrate-chrétienne. Cette pensée n’était plus une affirmation de foi, mais un projet politique tendant à réconcilier le catholicisme et la modernité, en modernisant le premier, et en christianisant la seconde. Ce projet politique temporel était une contre-idéologie visant à concurrencer les socialismes et fascismes. Les opuscules Christianisme et Démocratie et Les Droits de l’homme ont été rédigés par Jacques Maritain en Amérique pendant la Guerre pour contrer les propagandes nazies et communistes. Le second a même été rédigé à la demande du gouvernement américain. Il fallait gagner les imaginations, les aspirations et les consciences politiques des personnes pour instaurer, de façon démocratique, une royauté sociale du Christ. Le respect des droits de l’homme aurait été un moyen de respecter concrètement les droits de Dieu car, en respectant l’homme, c’est Dieu qui aurait été ultimement respecté et honoré.

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  • L'abandon des fêtes chrétiennes ou l'établissement de la société vide de sens

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    Lu sur le site web de « La Libre » ce point de vue (externe, of course, à la rédaction de ce journal). Sébastien Morgan, auteur de "Devenir soi-même, chronique d'un chrétien du XXIe siècle" s’exprime ici, dans la rubrique « opinions » (1) :

    « Le débat de la semaine, lancé par l'anthropologue Dounia Bouzar, est évidemment l'abandon de deux jours fériés chrétiens en France pour les remplacer par l'Aïd et Yom Kippour. Par cette proposition, l'on peut une fois de plus constater dans quel gouffre d'oubli et de négation sombre la France, entraînant sans doute une partie de l'Europe à sa suite. On voudrait gommer le passé, le reléguer dans un musée, l'effacer des mémoires.

    Bien sûr que chacun a le droit de fêter ce qu'il veut chez lui : Yom Kippour pour les Juifs, l'Aïd pour les Musulmans, la Tara Verte pour les bouddhistes, Beltaine pour les Wiccans, Thanksgiving pour les expatriés américains ou l'anniversaire du petit... Faut-il pour cela acter officiellement les désidératas particuliers de tout un chacun ?

    Bien sûr que non. N'en déplaise au lobbying laïcard athée, la France et l'Europe sont des entités baptisées et chrétiennes. En tant que telles, elles peuvent et doivent être ouvertes à la diversité d'opinion et sans doute de religion dans une certaine limite, mais doit-on pour autant complètement se déraciner dans une sorte de folie moderniste incohérente et libérale ?

    Il faut s'entendre sur les mots. Je défends l'idée d'une société traditionnelle opposée à la dite société moderniste. Qu'est-ce à dire ?

    Par société traditionnelle, j'entends non pas une société moralement conservatrice, figée, réactionnaire, autoritariste et cloisonnée mais une société qui donne du sens. Or pour donner du sens, il faut s'inscrire dans le passé et s'enraciner dans le temps. « Même une plaisanterie a bien plus d'éclat quand elle a mille ans derrière elle» (2) disait C.S.Lewis. Et il avait raison, car au-delà de la boutade, les fêtes chrétiennes s'inscrivent dans une logique cyclique, rythmant la vie spirituelle et communautaire. Au-delà des croyances individuelles, elles inscrivent la société toute entière dans une logique propre qui est celle du christianisme, à savoir :

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  • Qui voulez-vous panthéoniser ?

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    Herodote.net propose de voter pour trois personnalités "panthéonisables". Lesquelles choisiriez-vous ? C'est ici : http://www.herodote.net/retrospectives-18.php#bas

  • Béatifié aujourd'hui : Miroslav Bulešić, un jeune prêtre croate martyrisé par les communistes

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    Miroslav Bulešić, le curé martyr

    2013-09-28 L’Osservatore Romano

    Martyrisé avec cruauté uniquement pour avoir assuré son ministère sacerdotal, le jeune curé Miroslav Bulešić (1920-1947), sera béatifié samedi 28 septembre, à Pula en Croatie par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, représentant le Pape François.

    Fils de Miho (Michel) et Lucija, Miroslav Bulešić naquit dans un petit village d’Istrie, Čabrunići, dans la paroisse de Svetvinčenat (Saint-Vincent), le 13 mai 1920. Il fréquenta l’école élémentaire à Juršići (1926–1930), où son professeur de religion (catéchiste) fut le zélé père Ivan Pavić. Après le lycée, Bulešić décida de suivre des études de philosophie et de théologie et de se préparer au sacerdoce. Comme curé, il tenta de connaître en personne ses paroissiens pour les conduire à la Messe dominicale. Cette activité était observée de près par les ennemis de l’Eglise dans les files de la Résistance. Ils n’appréciaient pas du tout que le curé ait plus d’influence qu’eux sur ses paroissiens.

    A partir du 19 août 1947, il fut confié au père Miroslav Bulešić la tâche d’administrer la confirmation à Pazin. Les responsables du séminaire ne savaient rien des désordres et des agressions organisés par les communistes. Au début, autour de Pazin, la confirmation fut donnée sans difficulté, mais bien vite il y eut des barrages sur les routes pour bloquer les confirmands, afin qu’ils ne puissent pas rejoindre leurs paroisses respectives. Les militants communistes attaquaient les prêtres et les enfants et se moquaient d’eux publiquement. C’est dans ce climat que  Bulešić arriva à Lanišće le 23 août 1947 et y passa la nuit avec l’intention d’administrer la confirmation le lendemain. Quand il arriva au presbytère avec l’envoyé de l’évêque de Trieste, il confirma  sept autres filles et garçons en plus qui, à cause des troubles et des barrages, n’étaient pas parvenus à arriver à temps à l’église. Peu après fit irruption dans la maison un groupe de communistes, qui s’acharnèrent en particulier et avec plus de violence sur le jeune père Miroslav, en le frappant sans pitié, partout où ils le purent. Plusieurs témoins regardaient impuissants de l’extérieur ce qui était en train de se passer. Le père Miroslav était couvert de sang. Par deux fois, ils l’ont entendu s’exclamer : « Jésus, accueille mon âme ». Puis son assassin lui trancha la gorge avec un couteau. Le sang du martyr recouvrit les murs et le sol. Il était environ 11h00 le 24 août  1947.

    Jure Bogdan, postulateur

  • Les gréco-catholiques ukrainiens, victimes de la persécution du communisme soviétique

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    Nikita Budka et l'héroïsme des gréco-catholiques en Ukraine

    La persécution du communisme soviétique et le goulag

    Rome, 28 septembre 2013 (Zenit.org) Anita Bourdin

    Le martyrologe romain fait aujourd'hui mémoire - entre autres: ils sont 19 - du bienheureux Nikita (Nicet) Budka, évêque et martyr ukrainien (1877-1949), victime de la persécution communiste soviétique. Une trajectoire qui l’a conduit d’Autriche au Canada, en Ukraine et au goulag du Kazakhstan.

    Condamnné par un tribunal militaire

    Nikita Budka est né le 7 juin 1877, dans le village de Dobomirka, du district de Zbarazh, aujourd'hui en Ukraine. En 1905, il acheva ses études théologiques à Vienne et Insbruck, et il fut ordonné par le métropolite Andreï Sheptytsky. Il était attentif au sort des émigrés ukrainiens. Le pape le choisit comme premier évêque des Ukrainiens catholiques du Canada, en juillet 1912. Il fut ordonné évêque le 4 octobre 1912. En 1928, il revint à Lvov et devint vicaire général de la curie métropolitaine.

    Il fut arrêté à Lvov par les Soviétiques le 11 avril 1945 et il fut transféré à Kiev le lendemain. Pendant onze mois il subit des interrogatoires et il fut traduit devant les tribunaux pour des « crimes contre l’Union soviétique et le Parti communiste ». Un tribunal militaire le condamna à 5 ans de prison, le 29 mai 1946.

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  • Lumière sur l'action de François durant la dictature des généraux argentins

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    Sandro Magister : Le jésuite qui humilia les généraux

    L'histoire, jamais racontée jusqu'à maintenant, du réseau clandestin grâce auquel le jeune Bergoglio sauva des dizaines de "subversifs" de la férocité des dictateurs argentins 

    Dans l’interview qu’il a accordée à "La Civiltà Cattolica" et qui a fait le tour du monde, le pape François décrit l’Église comme "un hôpital de campagne après une bataille", dans lequel la toute première chose à faire est de "soigner les blessés".

    Mais qu’est-ce qui change lorsque la bataille bat son plein ?

    Dans son pays, l’Argentine, entre 1976 et 1983, Jorge Mario Bergoglio a traversé les années de plomb de la dictature militaire. Enlèvements, tortures, massacres, 30 000 disparus, 500 mères tuées après avoir mis au monde en prison des enfants qui leur ont été enlevés.

    Ce qu’a fait, au cours de ces années-là, celui qui était alors le jeune provincial des jésuites d’Argentine est longtemps resté un mystère. Impénétrable au point qu’un soupçon a commencé à se répandre : Bergoglio aurait assisté à l’horreur sans réagir ou, pire encore, il aurait exposé à un grand danger certains de ses confrères, ceux qui étaient les plus engagés dans la résistance.

    Au printemps dernier, tout de suite après qu’il eut été élu pape, ces accusations ont été relancées.

    Elles ont été immédiatement contredites par des voix faisant autorité bien que très critiques à l’égard du rôle global de l’Église d’Argentine au cours de ces années-là : les mères de la Plaza de Mayo, le prix Nobel de la paix Adolfo Pérez Esquivel, Amnesty International. La justice argentine elle-même avait lavé Bergoglio de toute accusation, après l’avoir soumis à un interrogatoire lors d’un procès qui a eu lieu entre 2010 et 2011.

    Cependant, s’il était solidement établi, à ce moment-là, que le pape actuel n’avait pas fait quoi que ce soit de condamnable, on ne savait toujours pas ce qu’il avait éventuellement fait de bien, au cours de ces années terribles, dans le but de "soigner les blessés".

    On ne le savait pas jusqu’à hier. Parce que qu’un livre publié aux éditions EMI, petit quant à ses dimensions mais explosif quant à son contenu, arrive maintenant pour lever le voile, pour la première fois, sur cette face cachée du passé du pape François. Il sera présent dans les librairies italiennes à partir du 3 octobre, puis, progressivement, dans huit autres pays du monde où les traductions sont déjà en cours. Il est intitulé "La liste de Bergoglio". On pense immédiatement à la "Schindler's list" immortalisée par le film de Steven Spielberg. Parce que le fond est le même, comme le dit la suite du titre du livre : "Ceux qui ont été sauvés par François pendant la dictature. L’histoire qui n’avait jamais été racontée".

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  • BXL, lundi 7 octobre : présentation du livre "Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste"

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    lundi 7 octobre à 19h à l'Institut Balassi de Bruxelles

    Jésuites hongrois sous le pouvoir communiste

    Témoignages recueillis par Ferenc Szabó s.j.

    Editions Lessius - Coll. Au singulier , n° 23  - 26,50 €

    Traduit du hongrois par Thierry Monfils s.j.

    Postface Rudolf Rezsohazy

    À peine voilée par une législation qui, en principe, autorisait l'exercice de la liberté religieuse, la pratique du pouvoir socialiste hongrois installé par les Soviétiques après la Seconde Guerre mondiale allait faire preuve d'une intolérance rigoureuse à l'égard de la religion : confiscation des biens, arrestations, procès, assignations à résidence, emprisonnements ou travaux forcés. Il s'agissait pour les communistes d'entraver les activités de l'Église et de hâter la disparition du phénomène religieux. Ces événements marquèrent l'Europe centrale dans sa chair.

    Dès 1950, un décret interdit les instituts religieux. Bon nombre de jeunes jésuites hongrois allaient progressivement trouver refuge à l'étranger pour y recevoir leur formation religieuse, avant de travailler dans les différentes régions du monde. Mais qu'advint-il de ceux qui étaient restés en Hongrie ? Leur persécution fut sévère, féroce même.

    Dans leur vérité toute simple, les souvenirs et témoingages recueillis ici par Ferenc Szabó offrent des récits de vies poignants. Comment les jésuites ont-ils, au milieu de cette tourmente, vécu leur vocation ? Dans la foi en Jésus-Christ, l'amour de l'Église, le service de leurs contemporains, sans rancune à l'égard de leurs persécuteurs et, même parfois, avec humour.

  • Rome : un congrès international d'archéologie chrétienne consacré à l'Empereur Constantin

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    L'Empereur Constantin au coeur du congrès international d'archéologie chrétienne

    Radio Vatican

    Rome accueille jusqu’au 28 septembre le 16° congrès international d’archéologie chrétienne. Il est centré cette année sur l’Empereur Constantin, sur ses innovations, sur leurs racines et leurs développements. Un choix dicté par les 1 700 de l’Edit de Milan sur la liberté religieuse. Par cet Edit, Constantin mit fin aux persécutions religieuses et permit au christianisme de se développer librement dans la société romaine, en devenant ainsi une des sources principales de la civilisation occidentale actuelle.

    En ouvrant les travaux, à quelques pas de la place Saint-Pierre, le cardinal Zénon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l’Education catholique, a évoqué les persécutions des premiers temps du christianisme en souhaitant que les persécutions actuelles, endurées par tant de chrétiens, contribuent à renforcer la foi chrétienne.

    Pour sa part, le maire de Rome, Ignazio Marino, a souligné que l’Empereur Constantin était à l’origine du passage de la Rome impériale à la Rome romaine, le dernier grand bâtisseur de la Rome impériale et le premier artisan de la Rome romaine. C’est lui qui a transformé le paysage monumental de la Ville Eternelle en ouvrant de nouveaux espaces aux chrétiens.

    De son côté le cardinal Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture, a profité de cette tribune pour inviter à relever le défi culturel de réconcilier l’art et la foi. 300 experts d’une trentaine de pays participent à ce congrès. Certains sont venus exposer les résultats d’études récentes sur la figure de Constantin. Le pape François leur a fait parvenir un message d’encouragements.