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Histoire - Page 149

  • Ecritures et Tradition, un peu d'histoire

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    Un ami nous adresse ces réflexions :

    Un peu d'histoire...

    De quand date la formation du Nouveau Testament? Oui, à partir de quand les chrétiens ont-ils pu lire une Bible complète: celle que nous avons actuellement?  Qu'en était-il de la piété mariale tout au début du christianisme? Rapidement, voici  quelques repères...

    On le sait, non seulement le Christ n'a jamais écrit, mais il n'a pas non plus demandé d'écrire. Tout au plus, s'est-il contenté de fonder une Eglise. Ce sont les apôtres qui, 50 ans plus tard, ont décidé de mettre son Message sur parchemin afin qu'il ne se perde pas. Cela dit, quel était son Message? Dès le premier siècle, diverses lettres relatant la vie de Jésus ont circulé. Face à cette situation, au fil du temps une question s'est posée: « Comment  distinguer le  bon grain de l'ivraie? »  Oui, « quels étaient les écrits qui pouvaient être considérés comme les plus fidèles et inspirés; dignes de pouvoir figurer dans la Bible? » L'Ecriture Sainte ne nous le disant pas, seule l'Eglise pouvait se prononcer.

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  • 13 juin 313 : promulgation de l'Edit de Milan

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    Le document qui a changé l'histoire du christianisme

    Une lecture de l'évènement, éventuellement sujette à discussion, est proposée par Zenit.org sous la signature de Mgr Vitaliano Mattioli :

    L’Edit de Milan, de 313, par lequel l’empereur Constantin (306-337) reconnut la liberté de culte à la religion chrétienne, fête ses 1700 ans cette année.

    Mais quelle est l'actualité de l'Edit de Milan? Explications de Mgr Vitaliano Mattioli, professeur à l’Université pontificale urbanienne et vice-président de l’Institut pontifical Saint-Apollinaire.

    « Selon les sources historiques, Jésus est probablement mort aux alentours de l’an 30 en Palestine qui, depuis l’an 64, était sous la protection de l’empire romain. Cette année-là, le gouverneur (représentant de l’empereur) était Ponce Pilate (26-36), qui signa la condamnation à mort de Jésus.

    Il était d’usage à l’époque que les gouverneurs envoient à Rome un rapport officiel sur ce qui se passait dans la région qui leur était confiée, comme le rapporte le tout premier historien du christianisme, Eusèbe de Césarée (260-340), dans son Histoire Ecclésiastique: « Pilate, En vertu d'une ancienne coutume, qui imposait aux gouverneurs des nations de transmettre les nouvelles au titulaire du pouvoir royal, pour qu’ils soient au courant de tout, a informé l’empereur Tibère… » (II, 2, 1).

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  • Quand le pape, il y a près de 75 ans, remettait les journalistes à leur place...

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    Un savant ami, très familiarisé avec les écrits des papes, nous communique un texte déjà ancien et qui n'a rien perdu de son actualité :

    Je "tombe" sur ce texte qui a été écrit, bien sûr, dans le contexte du fascisme mais Jean XXIII, comme on va le lire, estime, en 1959, qu'il est intéressant "pour tous les temps". Et en effet, le texte peut fustiger bien des comportements journalistiques d'aujourd'hui. A mon avis.

    Le 10 février 1939, Pie XI devait prononcer un discours devant les évêques d’Italie. Pie XI ne le prononça pas car la mort le saisit  alors qu’ « il était encore en train d’écrire les mots de son discours par lesquels il prenait congé de ses évêques d’Italie »[1]. Toutefois, le 26 janvier 1959, Jean XXIII révéla, quelques extraits de ce message. Notamment ces « lignes pleines d’enseignements utiles pour tous les temps » :

                « Ce que Nous estimons devoir dire à vous et de vous, Nous devons le dire d’abord à Nous-même et de Nous-même.

                Vous savez, très chers et vénérables Frères, comment souvent on traite la parole du pape. On s’occupe de Nous et non seulement en Italie, de Nos allocutions, de Nos audiences, le plus souvent pour en altérer le sens et même en inventant du commencement à la fin, pour Nous faire dire des sottises et des absurdités. Il y a une presse qui peut tout dire contre Nous et Nos affaires, même en rappelant et en interprétant faussement et perversement l’histoire proche et lointaine de l’Eglise, jusqu’à nier opiniâtrement toute persécution en Allemagne, négation qu’accompagne l’accumulation fausse et calomnieuse de politique, comme la ;persécution de Néron s’accompagnait de l’accusation de l’incendie de Rome. Et on laisse dire, puisque’ notre presse ne peut même pas contredire ou rectifier.

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  • Versailles - jusqu'au 14 juillet : le Trésor du Saint-Sépulcre

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    20130102-stsepulcre.jpg

    http://www.chateauversailles.fr/les-actualites-du-domaine/evenements/evenements/expositions/tresor-du-saint-sepulcre

  • Patrimoine religieux et historique : une pénible (et indigne) histoire belge

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    Lu sur l'Avenir.net :

    La famille d’Arenberg en guerre contre le « propriétaire » de « son » couvent

    Il est des situations si absurdes qu’il est souvent plus simple de croire à une mauvaise plaisanterie. C’est ce qu’à sans doute espéré le Duc Léopold d’Arenberg, en apprenant il y a quelques jours que des tableaux familiaux qu’il croyait en sécurité chez les Capucins allaient être mis en vente aux enchères, hier, dans une galerie anversoise. Mise de départ d’une des pièces : 80 000€.

    Mais dans ce dossier du «Couvent des Capucins», à Enghien, l’illustre famille n’en est plus à un paradoxe près, elle qui se voit refuser l’entrée de la crypte abritant septante-deux sépultures de ses aïeuls.

    L’affaire nécessite un rappel historique.

    Créés à l’initiative de Charles d’Arenberg et Anne de Croÿ en 1616, le couvent et sa nécropole ont été confié à la gestion des Pères Capucins afin d’y assurer l’entretien ainsi que la prière des défunts de la famille Arenberg. En 1932, le Duc Engelbert-Marie d’Arenberg cède la propriété du couvent aux Capucins, ainsi que des sommes importantes, tout en leur confiant la garde d’une série d’objets d’art.

    Vu le manque de vocation dans leur Ordre, dans les années 90, les Pères Capucins quittent le couvent enghiennois. La Maison d’Arenberg se serait alors retrouvée devant un fait accompli : les religieux ont vendu la partie «nouvelle» du couvent (datant du 19e siècle) à une société immobilière d’Asse, propriété de Marc Labeeuw, frère laïc d’un des Pères Capucins. Depuis lors, des appartements ont été construits dans le jardin.

    La partie «ancienne» du couvent, y compris l’église des Capucins et la nécropole d’Arenberg, est apportée dans une asbl appelée «Memoriaal Karel van Arenberg», dans le but d’en faire un musée. Cette asbl est gérée par Marc Labeeuw et plusieurs membres de sa famille, ainsi que des Pères Capucins.

    La Ville d’Enghien s’y engage financièrement pour un montant d’un million de francs belges, dans le but de soutenir la mise en valeur de ce patrimoine. En 2005, constatant un manque de transparence dans la gestion financière de cette ASBL, elle se retire. Les Capucins n’en sont également plus membres à l’heure actuelle.

    Les cercueils devront-ils être évacués dans un container ?

    Cette ASBL aurait entre-temps vendu la partie ancienne du Couvent à... la société immobilière de ses gestionnaires. Une opération illégale selon le Duc Léopold d’Arenberg, qui porte plainte pour «enrichissement sans cause». Comble de l’ironie, le tribunal de Première Instance et la Cour d’Appel de Mons estiment que la famille n’a pas la qualité de «tiers intéressé», alors que ses «morts» reposent en ces lieux. L’affaire est devant la Cour de Cassation.

    La Maison d’Arenberg est engagée dans trois autres procédures judiciaires dans ce dossier. Elle demande notamment la révocation de l’acte de donation de 1932 aux Capucins pour inexécution des clauses, afin de récupérer le contrôle du caveau familial auquel il n’a plus accès, ainsi que les objets d’arts. Le Duc actuel déplore la dilapidation à des fins lucratives de ces pièces d’art appartenant toujours aux Pères Capucins, ainsi que le manque d’entretien des bâtiments historiques, pourtant classés patrimoine wallon depuis 2011. «Récemment, le Couvent des Augustins a posé des problèmes de stabilité. Bientôt, sans intervention, ce sera celui des Augustins qui s’effondrera. Ce jour-là, je devrais venir avec un container pour récupérer les 72 cercueils de ma famille!»

    En complément : lire : http://www.rtbf.be/info/regions/detail_enghien-polemique-autour-de-la-vente-d-uvres-d-art-du-couvent-des-capucins?id=7991913

  • Une bibliothèque en ligne des encycliques pontificales

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    Un site met en ligne les grands enseignements des papes depuis 1789 :

    Pie VI (1775 – 1799)
    Discours du 11 juin 1793 suite à l’exécution de Louis XVI
    Grégoire XVI (1831 – 1846)
    Mirari vos (1832) – Sur le libéralisme et les maux de l’Eglise
    Pie IX (1846 – 1878)
    Qui Pluribus (1846) - Sur la Foi et la Religion
    Quanta cura (1864) - Principales erreurs de notre temps
    Syllabus (1864) - Catalogue des erreurs

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  • Un champion de la foi au 4e siècle

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    Sur missel.free.fr

    Saint Athanase, né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

  • Hannah Arendt sur les écrans

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    69873.jpgAntoine de Baecque, sur le Huffington Post, s'entretient avec Margarethe von Trotta, réalisatrice du film consacré à Hannah Arendt :

    HANNAH ARENDT - Le nouveau film de Margarethe von Trotta est dans les salles depuis le 24 avril. Rencontre avec cette cinéaste allemande, qui dresse avec finesse le portrait de l'intellectuelle Hannah Arendt.


    Pourquoi avoir choisi ce moment de la vie d'Hannah Arendt, l'écriture d'Eichmann à Jérusalem et l'affaire qui a entouré la publication du texte dans le New Yorker?

    Avec ma coauteur, Pam Katz, nous avons commencé à travailler sur ce projet en 2002, et, pendant longtemps, le scénario a évolué. Au début, le film commençait quand Hannah Arendt avait 18 ans et suivait le séminaire de Martin Heidegger ; il finissait avec sa mort en 1975. Mais nous avons compris que le film n'allait cesser de faire des sauts de puce d'un événement à l'autre, d'un pays à l'autre. Or je voulais raconter tout ensemble la vie et la pensée de la philosophe : comment montrer ce qu'Hannah Arendt a dans la tête ? Nous avons décidé, après deux ans de travail, de nous focaliser sur ces quatre années, de 1960 à 1963, autour du procès d'Adolf Eichmann et du texte qu'elle en tire, Eichmann à Jérusalem.


    Avez-vous travaillé sur archives?

    Il était important pour moi de montrer les vraies images du procès, filmées par Leo Hurwitz. Quand j'ai vu ensuite le film d'Eyal Sivan et Rony Brauman Un spécialiste (1999), cela m'a confirmée dans mon intention : ces images sont d'une force inouïe. Nous avons travaillé à Yad Vashem, à Jérusalem, et nous avons eu accès à tout. Nous avons également rencontré les proches d'Arendt: Lotte Köhler, sa secrétaire dans le film (en réalité son exécutrice littéraire), disparue en 2010 ; Elisabeth Young-Bruehl, qui a été son étudiante et a écrit la biographie de référence, également disparue ; enfin son dernier assistant, Jerome Kohn, qui s'occupe aujourd'hui de la publication de ses textes. Ils ont tous été extrêmement coopératifs. On pouvait tout leur demander : des éléments très quotidiens, qui sont importants dans un film où l'intimité du personnage prime, la couleur d'un rouge à lèvres, la matière de ses robes, la teinte de ses habits, mais également des archives rares ou des références précises.


    Jamais un acteur ne joue Eichmann...

    Tout passe par les images qu'Hannah Arendt visionne en salle de presse, par son visage devant ces images. Dans mes recherches, j'ai vu des photos de cette salle, située juste en dessous du tribunal, et j'ai décidé d'y tourner cette partie du film. J'ai simplement reproduit les conditions de l'époque, des images en noir et blanc du procès diffusées en direct sur écran pour les journalistes. Si un acteur avait joué Eichmann, on n'aurait vu qu'une performance, ceci aurait constitué un contresens. Sa langue est essentielle, de même que son visage sur les archives : pas un mot, pas une phrase qui ne soit à lui, c'est une langue et un visage purement administratifs..

  • BXL, 7 mai : une conférence du Professeur De Mattei

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    FÉDÉRATION PRO EUROPA CHRISTIANA 

    L'élection du Pape François a donné lieu à des interprétations et à des pronostics les plus disparates.

    Les coryphées de la gauche politique l'ont accusé de complicité avec la dictature militaire argentine alors que d'autres ont mis l'accent sur son opposition aux gouvernements de gauche et en particulier à celui de la présidente actuelle Mme Kirchner.

    Politique à part, certains  espèrent de lui que, en dépouillant l'Église de ses richesses et en simplifiant le protocole, nous parviendrons à une religion idéale. D'autres  voient dans ses appels pour une Église vraiment spirituelle, ancrée sur la Croix, différente « d'une ONG pieuse », les gages d'un chemin vers la sainteté.

    Sur le plan culturel, on nous répète que c'est le « premier Pape du sud », le premier Jésuite, le premier François, et que donc « tout va changer », en nous laissant le soin de deviner ce qu'ils souhaitent...

    Avez-vous des doutes ? Souhaitez-vous y voir plus clair ? Peut-être avez-vous votre propre interprétation ? Aimeriez-vous la partager avec nous ?

    le Professeur Roberto De Mattei.

     nous parlera de

    "l'Eglise Constantinienne ou retour aux catacombes ?"

    (à l'occasion de l'anniversaire de l'édit de Constantin)

     49, Rue du Taciturne

    Bruxelles – 1000

    le 7 Mai 2013 à 20:00 h.


    L'anniversaire de l'édit de Constantin, ou de Milan, promulgué en 313, est l'occasion idéale de revisiter ces pages-repères de notre histoire occidentale. Le Professeur De Mattei est l'auteur d'un succès éditorial « Le Concile Vatican II, une histoire jamais écrite », dont l'édition française paraîtra ces jours-ci. Expert reconnu sur les sujets délicats d'interprétation du Concile, il souligne, dans l'œuvre mentionnée ci-dessus, le travail de « reconstruction et d'interprétation des données » qui caractérise un vrai historien, « capable d'ordonner, de comprendre, de raconter, d'encadrer les faits dans une philosophie de l'histoire laquelle, pour l'historien catholique, est, avant toute autre chose, une théologie de l'histoire ».

    Fédération Pro Europa Christiana

    Rue du Taciturne, 49 
    Bruxelles 1000 Belgique 
    E-Mail: postmaster@federation-pro-europa-christiana.org
  • Namur, 7 mai : messe et conférences autour de l'impératrice Zita

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    Fondation belge pour la béatification de l'impératrice Zita, épouse et mère de famille

    Namur le mardi 7 mai 2013

    17 h Messe votive pour l'Impératrice Zita, épouse et mère de famille, présidée par Son Excellence le Nonce Apostolique Mgr. Giacinto Berloco et concélébrée par Monseigneur Rémy Vancottem, évêque de Namur en la chapelle du Grand Séminaire (rue du Séminaire, 11, à Namur).

    18 h 15 Conférences aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix (rue de Bruxelles, 61) avec la collaboration du "Centre interdisciplinaire foi et raison de l'Université de Namur");

    - Une impératrice qui donne à penser: l'étonnante actualité philosophique de l'itinéraire de Zita  par le Professeur Dominique Lambert, Directeur du département de Philosophie, FUNDP

    - "Heureux les pauvres de coeur...": un chemin d'appauvrissement spirituel à la suite du Christ pauvre par l'abbé Pascal-Marie jerumanis, professeur au grand Séminaire de Namur.

    - Témoignage de vie par Son Altesse Impériale et Royale l'Archiduc Rudolf d'Autriche

    20 h Buffet au Grand Séminaire

    P.A.F. avant le 1er mai : 15€ à verser au compte BE67 001655565987 e la "Fondation belge Zita" en indiquant clairement le nombre e places et les noms des participants.

    Rue du président 38 - 1050 Bruxelles / fondation.zita.be@gmail.com

  • Mgr Léonard à l'Université de Liège: Quel rapport entre le Décalogue et la philosophie des Droits de l’Homme ?

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    IMG_5391.JPGLe mercredi 24 avril à 18 heures, Monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles a fait salle comble à l’Université de Liège pour un débat sur ce thème avec le professeur Gergely, directeur de l’institut d’étude du judaïsme Martin Buber (ULB).  La manifestation était organisée par le Groupe Ethique Sociale de l’Union des Etudiants Catholiques de Liège, sous la forme d’un lunch-débat auquel ont notamment pris part l’évêque de Liège, Mgr Jousten, et le Curé-Doyen de Liège-Centre, le chanoine Eric de Beukelaer, ainsi que plusieurs professeurs et membres des personnels  académique et scientifique de l’ « alma mater » liégeoise.

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    IMG_5952.JPGMonseigneur Léonard a rappelé d’emblée que la Loi de l’ancienne alliance et singulièrement le Décalogue devaient être lus à la lumière de l’alliance nouvelle et éternelle instituée par le Christ : avec la famille humaine universelle, qui dépasse les liens du sang.

    Dans le débat public, comment pouvons nous en rendre raison ?

    L’humanité se caractérise par une intelligence et une volonté ouvertes sur la totalité de l’Être. Cette ouverture est rendue possible par la conscience réflexe qui établit, chez l’homme une distance entre lui-même et ses conditionnements : c’est ce que nous appelons la liberté. Le don de la liberté ne supprime pas les données de la nature que l’homme partage avec le reste de la création, singulièrement les animaux, mais avec des inclinations spécifiques :

    - conserver la vie mais en sachant prendre des risques avec la sienne propre ;

    - la transmettre, mais en gérant sa fécondité ;

    - organiser une vie sociale, mais en respectant la personne de chacun ;

    - bref, « gérer la vie », mais selon la raison inspirant le bien commun.

    Par là, conclut Mgr Léonard, nous rejoignons l’objet du Décalogue inscrit en toile de fond de la civilisation judéo-chrétienne.

    Selon le professeur Gergely, les « Dix Commandements », dont deux versions sontIMG_5955.JPG inscrites dans la Torah, sont importants mais toute la Loi l’est au même titre : celle-ci est un code qui, sauf trois exceptions (dont le blasphème contre Dieu qui est la souce de la Loi), demeure transgressible lorsqu’une question vitale est en jeu.

    Mais, selon l’orateur, le vrai fondement des droits de l’homme se trouve dans le respect du Shabbat, car le judaïsme est d’abord une orthopraxie. Quoique transcendant, Dieu n’est pas extérieur au monde (contrairement au « Dieu » des philosophes) : il crée dans l’histoire et, souverainement libre, se repose « le septième jour ». L’homme est son usufruitier : il transforme ce monde et, semblablement, s’arrête pour sanctifier le septième jour. Par là, il se libère de l’esclavage du temps et de l’homme par l’homme : voila le fondement éthique des droits de l’homme.

    IMG_5944.JPGLe jeu des questions et des réponses fut ensuite conduit par Paul Vaute, chef d’édition de « La Libre Belgique-Gazette de Liège ».

    -Le rapprochement des juifs et des chrétiens a-t-il progressé ? Le climat a sans doute changé mais, pour un juif, le christianisme reste, selon l’expression du professeur Gergely, une religion dérivée, celle du culte de l’homme Jésus, dont la religion était cependant le judaïsme.

    -Qu’en est-il des mariages « mixtes » entre juifs et chrétiens ? possibles ils doivent néanmoins être gérés avec prudence pour la stabilité des couples.

    -Les « droits de l’homme » ne sont-ils pas dénaturés par le subjectivisme contemporain ? Pour Mgr Léonard, on assiste à une inflation de « droits » particuliers, dont la création s’inspire d’un idéalisme individualiste sans rapport avec les droits fondamentaux : ceux-ci se déclarent ou sont reconnus mais ne se  fabriquent pas. Néanmoins, interroge le professeur Gergely, le Décalogue est-il l’unique source possible des valeurs universelles sur lesquelles puissent se fonder les droits de l’homme ?

    -L’humanisme athée n’a-t-il pas sa part de responsabilité dans la transgression des droits fondamentaux ? Sur ce point les orateurs se rejoignent : aucun humanisme, religieux ou non, n’est à l’abri des dérives de la violence. Le XXe siècle a conjugué le progrès des sciences avec les pires génocides (Auschwitz, Cambodge, etc.) inspirés notamment par le paganisme nazi ou le marxisme-léninisme. La Shoah n’a rien appris à l’humanité et l’histoire ne sert pas de leçon. Jusqu’ici.

    -Le respect de la vie n’a-t-il pas ses limites (avortement des handicapés, euthanasie des mourants sans espoir) ? Pour Mgr Léonard, il y a toujours une autre solution que faire disparaître une personne. Le jugement porte sur les comportements (Dieu seul est juge des consciences). Ce point de vue est partagé par le rabbinat juif.

    -Et quid du « mariage gay » qui fait l’actualité en France ? Mgr Léonard estime que les parlements ne sont pas les maîtres de l’anthropologie, ni du sens des mots. Toutes les formes de convivances n’ont pas une vocation naturelle à être insérées dans le droit propre à la famille. Sinon, pourquoi pas demain l’inceste ?

    JPS

  • La vérité sur les Borgia

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    Herodote.net a mis en ligne une opportune mise au point concernant les Borgia auxquels Canal+ a consacré une série :

    La vérité sur les Borgia 

    Un verre de vin avec les Borgia, par John Collier (1850-1934), musée d'Ipswitch Leur nom est devenu synonyme de stupre et de luxure. 

    La série télé de Canal+ noircit à souhait la légende, en reprenant les récits les plus sanglants et les plus scabreux concernant le pape maudit et ses enfants, Lucrèce et César. 

    Les Borgia méritent-ils leur réputation ? Marc Fourny a mené l'enquête...

             Alexandre VI, l'ambition faite pape