Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Histoire - Page 167

  • "Le cheval rouge", un livre essentiel à lire absolument

    IMPRIMER

    Nous avons déjà attiré l'attention de nos visiteurs sur l'immense écrivain qu'est Eugenio Corti. Son plus grand livre, le Cheval Rouge, a été traduit dans de nombreuses langues et réédité plusieurs fois en français par la courageuse maison d'éditions "L'Age d'Homme". En cette période de vacances, cette très belle oeuvre mérite de figurer en tête de votre programme de lecture. En voici la présentation faite par Olivier de Boisboissel pour "Certitudes" :

    « Intrépide italien, à quoi bon t’obstiner à réveiller nos pères dans leur tombe, et les faire parler à ce siècle mort sur lequel pèse de telles nuées d’ennui ? Et comment reviens-tu si fort à nos oreilles et si souvent, voix antique des nôtres, depuis si longtemps muette ? »

    Giacomo Leopardi : A l’Italie, 1818

    En 1996 paraissait en français, aux éditions de L’Age d’Homme, Le Cheval rouge d’Eugenio Corti qui restera probablement, tant par son ampleur que par son ambition, comme un des grands romans italiens de cette fin de siècle. Publié en mai 1983 chez un modeste éditeur milanais, Le Cheval rouge, en raison à la fois d’un ton qu’on n’entendait plus dans les lettres italiennes depuis Alessandro Manzoni[i], d’un amour pur de la patrie et d’une salutation profonde aux vertus traditionnelles et chrétiennes, s’est progressivement imposé auprès d’un large public de la Péninsule, touché de retrouver là une image vraie de l’héroïsme et des épreuves de l’Italie. Je ne reviendrai pas sur les conditions de ce phénomène littéraire. François Livi, dans sa préface au roman[ii], a bien marqué que ce dernier était par essence anti-idéologique et que Corti, à l’exemple de Lampedusa, de Morselli, avait bénéficié, par la seule force de son talent, de la reconnaissance populaire obtenue, en grande partie, contre les modes littéraires et le conformisme intellectuel marxisant tout puissant depuis la guerre froide, encore bien vivace dans la tête des faiseurs d’opinion. Bien des lecteurs savaient pourtant qu’il était absurde d’enfermer la production littéraire dans les règles fixées par le Sicilien Elio Vittorini, et qu’il suffisait d’égrener les noms des plus illustres, depuis Bachelli ou D’Annunzio, pour comprendre que les lettres italiennes, un jour ou l’autre, nous donneraient, sans manichéisme, le panorama complet du siècle écoulé en évoquant, avec la compassion qui a tant manqué aux écrivains néoréalistes, tout le destin italien, la souffrance de ses fils et la résistance des consciences face au mal et à la teneur des idéologies modernes. C’est maintenant chose faite, et nous pouvons remercier Corti de s’être attelé, pendant plus de dix ans, à cette tâche immense.

    Lire la suite

  • Un nouveau livre consacré à Pie XII

    IMPRIMER
    Pie_XII_5007e0d876742.jpgPie XII, par Mgr Dominique LE TOURNEAU
     
    Il s'agit d'une étude historique, parue pour la première fois le 18 Juillet 2012 aux Editions Blanche de Peuterey. L'auteur, qui a déjà réalisé un ouvrage sur Pie XII (Pie XII et la Shoah, le choix du silence ?) propose un texte approfondi et inédit sur Pie XII.

    Une étude biographique très agréable à lire, proposant de nombreuses sources, afin de nous présenter l'homme, le prêtre, le nonce puis le Pape.

    Vous pouvez consulter un Aperçu du livre " Pie XII "

    A commander (en édition numérique) : 501 PAGES • EPub/PDF / Réf. : bdp_030
    Prix à l'unité (pièce): €4,80

    Voir la table des matières

  • Lenine, mort … et bientôt enterré ?

    IMPRIMER

    Lu sur « France Catholique » :

    Quatre-vingt-huit ans après sa mort, il semble que le corps embaumé de Vladimir Lénine pourrait enfin être inhumé. Le ministre russe de la Culture Vladimir Medinski a récemment déclaré : « J’ai toujours pensé qu’un cadavre devrait être confié à la terre... Bien des choses iraient mieux pour nous après cet [enterrement]. »

    Nombreux sont encore ceux qui croient que Lénine est un héros national et s’opposent à la fermeture du mausolée où est exposé son corps à Moscou, et sont contre le démantèlement des vingtaines de statues et monuments encore debout en Russie.

    Lire la suite

  • Quand le président Hollande se gourre

    IMPRIMER

    Rafle du Vél d'Hiv : les sept erreurs de François Hollande (source : Herodote.net)

    Dans son discours de ce dimanche 22 juillet 2012, en commémoration de la rafle du Vél d’Hiv (16 juillet 1942), le président de la République française a commis sept erreurs d'Histoire.

    Les voici dans l’ordre d’apparition, explicitées par l'historien franco-israélien Alain Michel :

    à lire ici

  • Benoît XVI encourage à approfondir la culture afro-américaine

    IMPRIMER

    Lu sur le site de l’agence Zenit, sous la plume d’Anne Kurian :

    « ROME, jeudi 19 juillet 2012 (ZENIT.org) – Benoît XVI encourage les responsables de la pastorale afro-américaine à approfondir cette culture, en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle ».

    Le pape exprime en effet sa proximité spirituelle pour la XIIe rencontre de pastorale afro-américaine et des Caraïbes, dans un message signalé par les médias du Vatican et adressé à Mgr Pablo Varela Server, évêque auxiliaire de Panama et président du département « éducation et culture » du Conseil épiscopal latino-américain (Celam).

    La rencontre, qui a lieu en Equateur, à Guayaquil, a pour thème: “La Pastorale afro-américaine et des Caraïbes et le document d’Aparecida, défis et espérances pour l’Eglise et pour la société”.

    Elle se conclura demain, 20 juillet 2012. Quelque 250 participants sont présents, parmi lesquels des évêques, des prêtres, des laïcs engagés dans la pastorale afro-américaine de onze pays: Colombie, Brésil, Venezuela, Costa Rica, Honduras, Haïti, Nicaragua, Guatemala, Belize, Pérou et Mexique.

    Le pape les encourage à « approfondir les valeurs culturelles, l’histoire et les traditions des afro-américains », afin que « l’Eglise sache représenter Jésus Christ comme la réponse authentique aux interrogations les plus profondes de l’être humain ».

    « L’Esprit-Saint est venu féconder toutes les cultures », rappelle-t-il, en les « purifiant », en « développant les nombreuses semences que le Verbe incarné a mises en elle » et en les « orientant par les voies de l’Evangile ».

    Benoît XVI assure les évêques et leurs collaborateurs de sa bénédiction apostolique, pour leur engagement auprès des populations afro-américaines, parfois marginalisées et ignorées.

    La première de ces rencontres, promues par la pastorale afro-américaine du Celam et par le Secrétariat de pastorale afro-américaine et des Caraïbes (Sepac), a eu lieu en 1980 en Colombie. Depuis, elle est organisée tous les trois ans et le nombre de pays participants ne cesse de s’accroître. »

    Inculturation et acculturation du catholicisme sont des processus à manier avec la plus grande précaution.

    Jésus n’est pas né par hasard au sein du peuple juif, dans la partie orientale (alors la plus civilisée) d’un empire à vocation universaliste : l’empire romain. Par le jeu équilibré de l’acculturation et de l’inculturation, son message  a su s’adapter sans se renier c’est-à-dire prendre et transcender.

    Le paradoxe du christianisme est d’être à la fois absolument transcendant, et d’être lié à un phénomène de fusion de trois cultures différentes : Jérusalem, Athènes, Rome, les trois "mères-patries" du christianisme. C’est la Providence divine qui, de toute éternité, a choisi, préparé et mis au feu de son Esprit cet exceptionnel creuset pour y fondre le modèle de l’humanité nouvelle.

    Le christianisme est donc déjà, de soi, une religion profondément inculturée  Qu’il doive acculturer les éléments  compatibles et assimilables des traditions exogènes à son creuset matriciel n’est pas douteux mais l’erreur serait de prétendre qu’il existe une sorte d’essence désincarnée du christianisme qui, comme un levain chimiquement pur injecté dans la pâte de n’importe quelle civilisation humaine, la ferait automatiquement lever : c’est l’illusion des modernistes.

    JPS

  • Lorànt Deutsch au coeur d'une polémique significative

    IMPRIMER

    Un preux écrivain catholique et royaliste, Lorànt Deutsch, fait des vagues dans le landerneau parisien. Les menées dont il est la cible en disent long sur un état d'esprit qui est favorable à la liberté d'expression uniquement quand elle est en phase avec la dictature du culturellement correct...

    Source : Le Soir, 18/07/2012, p. 21

    Le Paris de Lorànt Deutsch fait polémique...

    "Quand un best-seller fait scandale trois ans après sa parution, l'évènement mérite d'être souligné. C'est le cas de Métronome, un livre vendu en€ deux millions d'exemplaires et relatant l'histoire de la capitale française à travers ses bouches de métro, contre lequel une offensive s'est déployée pour discréditer son auteur, le comédien Lorànt Deutsch.

    Les élus parisiens du Parti de gauche et du Parti communiste reprochent à l'acteur sa conception étriquée de l'histoire de leur cité. "(Ce livre) propose une vision orientée répondant à une lecture idéologique assumée, pétrie des convictions religieuses de l'auteur (...) qui ne se cache pas d'être hostile à la République", s'est ainsi insurgé Alexis Corbière, du groupe PCF-PG au Conseil de Paris.

    Le principal intéressé, lui, se défend d'être le porte-parole d'une idéologie politique. Quant aux erreurs factuelles que contiendrait son best-seller - les exemples commencent € s'accumuler -, Lorà€nt Deutsch se dit prêt à€ débattre avec des historiens "mais pas avec des militants politiques".

    La défense de celui qui a connu la gloire au petit écran en jouant dans la production franco-québecoise Les intrépides semble € tout le moins convaincre l'extême-droite. Les médias Minute et Rivarol font ainsi circuler une pétition en soutien €à l'acteur, ouvertement royaliste et chrétien.

    Entre-temps, un vote s'est tenu au Conseil de Paris pour que cesse la promotion médiatique de Métronome à€ laquelle participe la mairie. La motion, initiée par le groupe PCF-PG, a été rejetée par le groupe UMP et la majorité socialiste.

    PH. R.R. (stagiaire)"

  • "Inquisitio" : André Larané remet l'église au milieu du village

    IMPRIMER

    Sur son site Herodote.net, André Larané qui fait oeuvre d'historien, remet les montres à l'heure à propos de la série Inquisitio programmée sur France 2 en cette période de vacances :

    La chaîne publique France 2 va diffuser pendant tout le mois de juillet une fiction médiévale : Inquisitio, à raison de deux épisodes chaque mercredi du mois.

    Le titre de cette saga rappelle le nom latin de l’Inquisition, une juridiction pontificale chargée d’éradiquer les hérésies au Moyen Âge.

    Totalement fictive, l'action se situe en 1380 à Carpentras et Avignon. Elle s'imbrique dans le conflit entre deux prétendants à la papauté, l'un résidant à Avignon, l'autre à Rome, le Grand Schisme d'Occident.

    Palpitante, la série peut se regarder comme un excellent polar «gothique» sous réserve de prendre du recul par rapport au contexte historique, caricatural autant qu'il est possible.

    André Larané
     
    Lire la critique ici : http://www.herodote.net/
  • France: hommage à 25 "Justes" arméniens

    IMPRIMER

    Cérémonie au Mémorial de la Shoah de Paris

    Source : ZENIT.ORG

    Un hommage à vingt-cinq « Justes Arméniens » de France et du monde, qui, aux heures sombres de la Shoah, ont, au péril de leur vie, sauvé des Juifs, a eu lieu, le 5 juillet à Paris, au Mémorial de la Shoah.

    La cérémonie était organisée par l'Aumônerie israélite des armées sous l'autorité du Grand rabbin Haïm Korsia et par l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens (ANACRA), présidée par Antoine Bagdidian, indique le Conseil représentatif des institutions juive de France (CRIF).

    Mgr Norvan Zakarian, premier primat du diocèse de l'Église Apostolique arménienne de France a lu le nom des « Justes Arméniens » parmi lesquels Yervante, Elbis et Alfred-François Beurkdjian, de Colombes, Vincent et Ursule Dallian, Georges et André-Gustave Dilsizian et Albert, Makhrouhi et Berthe Hougassian, de Paris.

    La cérémonie qui a été ponctuée de discours, de chants et de prières, en hébreu et en arménien s'est achevée par le chant de l’hymne national français, la « Marseillaise ».

    De nombreuses personnalités étaient présentes parmi lesquelles l'ambassadeur d'Arménie, S.E. Viguen Tchitetchian, Elad Ratson, représentant l'ambassade d'Israël, Pierre Shapira, représentant le maire de Paris, Jean-Raphaël Hirsch, président de Yad Vashem France, Jacky Fredj, directeur du Mémorial et Alexis Govciyan, président du CCAF, Conseil de Coordination des Associations Arméniennes de France. Le CRIF était représenté par Jean-Pierre Allali, membre du Bureau Exécutif.

     

  • Inquisitions: la "purification de la mémoire" de l'an 2000

    IMPRIMER

    A la lumière de la recherche historique

    Source : ZENIT.ORG

    Jean-Paul II a voulu que l’on fasse la vérité sur l’histoire de l’Inquisition dans le cadre de la « purification de la mémoire » nécessaire avant l’entrée dans le troisième millénaire. Un volume a recueilli l’état de la recherche historique au seuil du XXIe siècle, il reste une référence.

    Retour sur les conclusions d’un symposium avec les meilleurs spécialistes au monde, alors qu’une série télévisée du service public français semble faire fi de la recherche historique, ce qui ne manque pas d’offenser les catholiques et les amis de la vérité, qui « s’indignent ».

    La célébration solennelle de demande de pardon du 12 mars 2000 en la basilique Saint-Pierre a été préparée par des symposiums historico-théologiques sur des points chauds de l’histoire de l’Eglise, notamment l’anti-judaïsme en milieu chrétien et les Inquisitions.

    Au cours de cette célébration, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a demandé pardon pour les membres de l’Eglise qui, au cours de deux mille ans d’histoire, ont utilisé « des méthodes non évangéliques » au service de la défense de la vérité et de la foi. Il ne s’agit donc pas de défendre un seul acte de violence perpétré au nom de Dieu.

    Mais les historiens qui avaient repris le dossier pour contribuer à faire la part des choses entre imaginaire et faits avérés, dans le volume intitulé : "L'Inquisition", ont publié en quelque sorte une « radiographie » des faits historiques.

    Lire la suite

  • Suite à la série de l'été sur France 2, Inquisitio: quelques ouvrages pour rétablir la vérité historique

    IMPRIMER

    L'Eglise et les femmes

    Aubrée Chapy – Editeur: Artège

    I-Grande-130908-l-eglise-et-les-femmes.net.jpg

    Combien considèrent aujourd'hui encore l'Église comme une institution misogyne aux mains d'hommes

    exerçant un pouvoir sans partage. À la lumière des Écritures et de la Tradition, puisant dans de multiples sources ecclésiales, Aubrée Chapy expose l'origine de ce préjugé tenace. Elle examine en détail la considération et le rôle accordés aux femmes au sein de l'Église au cours de vingt siècles de christianisme. Resituant les préjugés dans leur contexte historique, cette étude atteste la puissance de

    conviction, d'action, de conversion de celles qui ont été, de tout temps, les vecteurs essentiels de la diffusion du christianisme. À une époque où l'Église, par la voix des papes Jean-Paul II et Benoît XVI rappelle le caractère irremplaçable des femmes en son sein, l'auteur invite à porter un regard honnête et argumenté sur l'histoire pour se défaire des préjugés les plus tenaces.

    Agrégée d'histoire et chargée de travaux dirigés en histoire moderne à l'Université Paris-IV Sorbonne, Aubrée Chapy s'est spécialisée dans l'histoire des femmes et l'histoire politique aux XVe et XVIe siècles. L'auteur a écrit différents articles sur Napoléon aux éditions Atlas et participe à de nombreuses publications historiques.

    Lire la suite

  • L'illusion vivace du communisme

    IMPRIMER

    Source : http://ns228794.ovh.net/notre-opinion/notre-opinion/l’illusion-vivace-communisme20120627.html

     francois-furet-inventaires-du-communisme.jpg

    Comme l’a montré la campagne présidentielle de M. Mélenchon, l’utopie communiste et sa rhétorique de guerre civile résistent, même s’ils ne séduisent plus les classes populaires mais une minorité de “bobolcheviques” en retard d’une révolution.

     

    Comment expliquer cet étrange déni de réalité, ce refus des enseignements de l’Histoire, sinon par le fait que la politique est irréductible à la rationalité ? « L’idée communiste, en tant qu’idée désincarnée, n’est effectivement pas morte avec la disparition de l’Union soviétique. Dans la mesure où elle naît des frustrations inséparables de la société capitaliste, et de la haine d’un monde dominé par l’argent, elle est indépendante de sa “réalisation”. Il lui suffit de meubler l’espérance abstraite d’un univers postcapitaliste. Mais pourtant, elle a désormais aussi une histoire qu’il est impossible de passer par profits et pertes, comme on le tente déjà ici ou là à gauche […]. »

     

    Ainsi s’étonnait l’historien François Furet, dans un entretien, resté inédit, avec le philosophe Paul Ricoeur en 1996, un an avant sa brutale disparition. Publié par les Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, ce texte bref, réduit aux seuls propos de l’historien de la Révolution française, méritait de sortir des limbes, tant l’analyse de François Furet reste d’actualité. Entré au Parti communiste en 1949, François Furet devait le quitter en 1956, après la répression de l’insurrection hongroise. Pour avoir cédé lui-même au chant des sirènes staliniennes, il était bien placé pour dresser, longtemps après, dans le Passé d’une illusion, publié en 1995, l’inventaire de la sanglante utopie communiste. Entre-temps, il était devenu le plus éminent spécialiste français de la Révolution, contre l’interprétation de l’historiographie marxisante et, par le biais de Tocqueville, s’était converti au libéralisme. Dans les pas de l’auteur de De la Démocratie en Amérique ainsi que de Hannah Arendt, il avait bien vu que l’idée de démocratie et son corollaire, l’égalité des individus, ouvraient à la fois sur la liberté et le despotisme. Les deux grands totalitarismes du XXe siècle, le communisme et le fascisme, sont donc des produits monstrueux de la démocratie moderne.

    Lire la suite

  • L’inquisition pour les nuls

    IMPRIMER

    La saga de l’été télévisuel sur France 2 Inquisitio a débuté mercredi 4 juillet. Des jeunes cathos réagissent. Commentaire d’Anne-Laure Fihol sur le site web de “La Vie” (extrait):

    “Cette série, sorte de thriller médiéval sur fond de Grand Schisme et d'Inquisition sera diffusée tous les mercredis à 20h40, à raison de huit épisodes. Raccourcis historiques, clichés redondants, mise en scène proche de la science-fiction...

    Quelques blogeurs cathos, se sont emparés du web pour s’en moquer gentiment. Leur arme : l’autodérision.

    "Qui a éteint la lumière ? On n’y voit plus rien… Bon. Passez-moi un hérétique, je vais rallumer." "J’aurais bien passé une petite soirée tranquille, mais j’ai encore plein de travail sur le feu…". "Vient de se faire poker par un réformé. Cherche un châtiment à la hauteur de l’outrage".  @SaturniNapator. Plus de 150 tweets depuis dimanche soir, près de 200 abonnés. L'inquisiteur du pape Clément VII a également sa page Facebook, fleurie des mêmes posts empreints de cynisme. Et ça fonctionne : la page de Saturnin a davantage d’amis que celle officielle de la saga de France 2, Inquisitio.

    Lire la suite