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Livres - Publications - Page 108

  • L'option bénédictine : la réponse face à un monde déchristianisé

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    XVM03473a88-aaa0-11e7-8269-811617cc40e3-200x300.jpgD'Eugénie Bastié sur "FigaroVox" (lefigaro.fr) :

    Est-il encore possible d'être chrétien dans un monde qui ne l'est plus ?

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Relativisme des valeurs, société de consommation, crise spirituelle...dans Le pari bénédictin, le journaliste américain Rod Dreher constate que les Chrétiens ont perdu la bataille culturelle. Il les invite à reformer des communautés vivantes, loin de la « société liquide ».

    Rod Dreher est un des rédacteurs principaux du The American Conservative. Il est l'auteur de quatre livres: The Little Way of Ruthie LemingCrunchy ConsHow Dante Can Save Your Life, etThe Benedict Option. Ce dernier vient d'être traduit chez Artège sous le titre «Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus- Le pari bénédictin».

    FIGAROVOX.- Dans votre livre, vous dites que les chrétiens ont perdu la bataille culturelle et vous plaidez pour une «retraite stratégique». Quand et pourquoi les Chrétiens ont-ils perdu la bataille?

    Rod DREHER.- Le récit classique dans la droite religieuse américaine est que c'est arrivé dans les années 1960, avec la révolution sexuelle. Je pense que ça remonte à bien plus loin.

    Dans mon livre, je remonte jusqu'au nominalisme dans le haut Moyen-âge mais je comprends bien que c'est très abstrait. Je crois que le point clé c'est les Lumières, qui nous ont coupé de nos racines chrétiennes.

    Ensuite cela s'est aggravé avec société de consommation, les nouvelles technologies, le relativisme.Tout cela fait qu'il est de plus en plus difficile de vivre avec la vérité chrétienne dans le monde. Dans une société de plus en plus individualiste coupée de la tradition, la seule autorité qui apparaisse comme justifiée est le moi. C'est ce que le philosophe Zygmunt Bauman appelle la société liquide. Il n'y a plus de bien commun, ce qui gouverne la politique est désormais l'émotion. C'est ce que le philosophe MacIntyre appelait l'émotivisme, qui règne autant à droite qu'à gauche.

    Ne pensez-vous pas que l'évangélisme soit le comble de l'émotivisme individualiste?

    Je crois que beaucoup d'évangéliques aux Etats-Unis sont plus catholiques que les catholiques, dans le sens où ils croient davantage à ce que l'Eglise enseigne.

    J'ai été catholique avant de me convertir à l'orthodoxie. Je lisais Jean-Paul II et je trouvais cela formidablement nourrissant. Mais en entrant dans l'Eglise je me suis rendu compte que les catholiques américains pratiquaient en réalité une forme de protestantisme.

    La plupart des églises américaines prêchent ce que les sociologues Christian Smith et Melinda Lundquist Denton appellent le «déisme éthico-thérapeutique», une version molle et édulcorée du christianisme qui en gros affirme qu'il faut être gentil et que les bons iront au paradis.

    Une version totalement compatible avec le monde moderne et qui rejette la Tradition.

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  • Le christianisme contre le capitalisme ?

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    2017-10-van-gaver-christianisme-4-5971fa52d8826.jpgDe Mahaut Herrmann sur le site de l'hebdomadaire "La Vie" :

    “Christianisme contre capitalisme ?“ de Falk van Gaver

    « “Vous ne pouvez servir Dieu et l’argent.” De quel côté êtes-vous ? » Christianisme contre capitalisme ? interpelle ainsi le lecteur dès la première page ; c’est le livre d’un chrétien insurgé par les complaisances envers l’économie de marché et les dégâts qu’elle inflige aux hommes et à la Création. Falk van Gaver pointe impitoyablement du doigt les décalages ostensibles entre le discours social catholique millénaire et trop d’habitudes des fidèles. Rien n’est oublié, ni la dépendance des communautés occidentales aux ressources des grandes fortunes, ni la lecture spiritualiste de l’épisode du jeune homme riche.

    Essayiste, journaliste, collaborateur de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon, Falk van Gaver a été témoin de nombreuses manières d’édulcorer l’appel évangélique à la pauvreté et à la sobriété. Pour répondre à toutes ces objections, il a donné pour titre à chaque chapitre une question : « Un pape de gauche ? », « Malheur aux riches ? », « Heureux les pauvres ? », etc.

    Riche en références et en citations, son essai est tout sauf un livre savant écrit à bonne distance du champ de bataille. Il s’appuie autant sur son expérience et ses rencontres marquantes que sur ses lectures. Une telle perspective pourrait sembler rebattue. Mais Falk van Gaver n’a pas écrit une introduction supplémentaire à la longue tradition sociale catholique. En grec, fait-il remarquer, le même mot, anastasis, désigne chez ­Thucydide l’insurrection – soulèvement politique – et, dans les Évangiles, la résurrection du Christ. Partant de là, son livre devient progressivement un appel à une insurrection catholique bibliquement et théologiquement fondée.

    “Christianisme contre capitalisme ?“ de Falk van Gaver, Cerf, 14 €.

  • Le monde moderne : une barbarie nouvelle

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    Lu sur aleteia.org :

    Matthieu Giroux (PHILITT) : « Le monde moderne est une barbarie nouvelle

    À l'occasion de la sortie du cinquième numéro de la revue PHILITT sur le thème de la barbarie, entretien avec son rédacteur en chef, Matthieu Giroux.

    Créé en 2013, PHILITT est d’abord un site internet qui traite de philosophie, de littérature et d’histoire, avec comme références Fedor Dostoïevski, Georges Bernanos ou encore Charles Péguy. Au cœur des sujets abordés : une critique de la modernité, la recherche de la vérité, la transcendance. Depuis 2015, il en existe une version papier, tirée à 500 exemplaires. Alors que son dernier numéro, consacré à la barbarie, est sorti en septembre 2017, nous avons rencontré Matthieu Giroux, son rédacteur en chef, diplômé de philosophie et de journalisme et actuellement libraire.

    Aleteia : PHILITT n’est pas une revue chrétienne mais la spiritualité y est très présente. Selon vous, la littérature peut-elle être une rampe d’accès vers Dieu ?

    Matthieu Giroux : Évidemment, le beau fait nécessairement signe vers la transcendance. Il stimule les élans de l’âme. Lorsqu’on est ému par l’écoute d’une musique ou par la lecture d’un livre, quelque chose se passe en nous, quelque chose qui a à voir avec notre intériorité. Les modernes appellent cela les « émotions » – encore une tentative de réduction – nous préférons les « passions de l’âme ». Ce pathos témoigne, non pas de l’existence du corps matériel, mais d’une union intime entre l’âme (ou l’esprit) et le corps.

    Vous vous définissez comme antimoderne. Que signifie pour vous le combat contre la modernité ?

    Je dirais qu’il se résume à un combat contre la bêtise et contre la laideur. La bêtise des modernes consiste, comme le dit Charles Péguy, à se vanter de ne pas avoir de mystique, à ne croire en rien, à s’enorgueillir de son matérialisme et de son athéisme qu’on nomme aujourd’hui, de manière impropre, « laïcité ». Être bête comme un moderne, c’est rabattre l’intégralité de la réalité sur le seul plan de l’immanence et, par conséquent, nier la transcendance. La laideur du monde moderne découle du point précédent. Traditionnellement, l’art était une célébration du sacré, qu’il soit naturel, divin ou les deux à la fois. Par la suite, si l’art n’était plus sacré, il était toujours marqué du sceau de la transcendance. L’art « contemporain », c’est la tentative de faire du beau sans transcendance. Il est clair que ça ne fonctionne pas.

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  • L'Eglise doit-elle avoir peur de son histoire ?

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    De Christophe Dickès sur Storia Voce (web radio dédiée à l'histoire) :

    L’Eglise doit-elle avoir peur de son Histoire?

    Dans les débats publics autour du catholicisme ou de l’histoire de l’Eglise, reviennent toujours telle une litanie des affirmations à charge sur les croisades, les guerres de religion, l’antisémitisme ou encore l’inquisition. L’Eglise, institution du passé, obscurantiste et passéiste, est accusée d’avoir soutenu la violence, d’avoir fait dresser des bûchers, de s’être opposé à l’intelligence, d’avoir rejeté la raison et les progrès de la science… Storiavoce vous propose de relire l’histoire du catholicisme non pas avec les lunettes idéologiques du XIXe siècle mais avec un regard dépassionné sur les grandes polémiques. L’Eglise doit-elle avoir peur de son Histoire? Une émission avec le médiéviste Olivier Hanne interrogé par Christophe Dickès.

    L’invité: spécialiste d’histoire médiévale, Olivier est aussi un géopoliticien qui travaille sur la géopolitique de l’Islam. Auteur de nombreux ouvrages, il a publié aux editions L’homme nouveau Le génie historique du catholicisme. Il écrit régulièrement pour les revues ConflitsMoyen-OrientDiplomatieDSIDéfense nationale, GéostratégiquesRes militaris, Le Rotarien, Le Figaro Histoire, Sciences humaines, Management et Metronews.

    Attention, la vidéo ci-dessous est une reprise de l’enregistrement audio. l’image est donc fixe.

  • Non, Dieu n'est pas mort; oui, la vérité est dans le christianisme

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    De RadioNotreDame.net :

    Le Grand Témoin version courte

    5 octobre 2017 : Frédéric GUILLAUD, normalien, agrégé de philosophie. Auteur de « Catholix reloaded » (Cerf).

    louis-daufresne-radio-don

    Frédéric Guillaud

    Frédéric GUILLAUD, normalien, agrégé de philosophie. Auteur de « Catholix reloaded » (Cerf).

     
  • Le coeur de la foi chrétienne

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    Les polémiques et les débats nous éloignent parfois de ce qui est vraiment central dans notre foi; c'est le moment de (re)découvrir ce "coeur de la foi chrétienne" que, de façon très pédagogique, notre archevêque émérite de Malines-Bruxelles, Mgr Léonard, présentait au travers d'une série de fiches publiées aux éditions de l'Emmanuel en 2003 :

    Le cœur de la foi chrétienne

    40 petites fiches pédagogiques rédigées par Mgr Léonard pour revisiter simplement, mais intelligemment, toutes les questions de la foi chrétienne.

    Un livre qui pourrait en éclairer plus d’un parmi nous !

    Dans plusieurs pays d’Europe, le besoin se fait sentir de se recentrer sur le cœur de la foi chrétienne, pour en vivre mieux et pour l’annoncer de manière plus contagieuse. Plusieurs conférences épiscopales, notamment celles de France et de Belgique, en ont fait une priorité pastorale pour les années qui viennent.

    Ce petit ouvrage se veut une contribution à cet effort. En 40 fiches pédagogiques, rédigées dans le style direct de la proclamation du cœur de la foi, il présente l’essentiel de la Bonne Nouvelle de Jésus. Tout n’y est pas dit, mais les réalités essentielles de la foi sont annoncées de manière vivante, en tenant compte des interrogations d’aujourd’hui.

    Les thèmes abordés couvrent la question de Dieu, la portée des évangiles, l’identité profonde de Jésus, le contenu du salut chrétien, le drame du mal, la rencontre de l’Amour trinitaire et du cœur humain, le mystère de l’Église, les fins dernières de l’existence, l’enjeu de la vie morale, le sens des sacrements et la beauté de la prière chrétienne.

    L’ensemble du livre procède d’une conviction de l’auteur, vérifiée dans l’expérience, à savoir que la Parole de Dieu, proclamée dans sa force originelle, a une puissance propre qui ne lui vient pas des hommes.

    En bref, une bonne lecture pour éclairer la rentrée spirituelle !

    Vous pourrez vous procurer cet ouvrage à la librairie Siloë de Chalon-sur-Saône, ou par Internet (cliquez sur ce lien).

  • Deux ans et plus de 60.000 km au cœur de la vie et du martyre des chrétiens d’Orient

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Sortie du livre de Vincent Gelot, « chrétiens d’Orient, périple d’un monde menacé »

    Vincent Gelot, aujourd'hui chargé de projets en Syrie, Liban et Jordanie pour l'Œuvre d'Orient, relate ses deux formidables années d'odyssée, à bord d'une 4L à la rencontre des chrétiens d'Orient, de 2012 à 2014.

    « Je rends grâce pour ces témoignages de l’Église en Orient, une Église qui a donné tant de saints, et qui souffre aujourd’hui. » Pape François (témoignage extrait du livre clandestin de Vincent Gelot).

    Du Liban à l’Afghanistan, du Yémen à l’Égypte, ce livre raconte en images inédites l’incroyable odyssée de Vincent Gelot : deux ans et plus de 60.000 km au cœur de la vie et du martyre des chrétiens d’Orient.

    Inclus :

    -- des témoignages manuscrits bouleversants rapportés clandestinement ;
    -- des chants sacrés et des prières enregistrés dans les 22 pays traversés (accessibles via des flashcodes).

    Consulter un extrait du livre

    L’interview de Manuella Affejee pour Radio Vatican

  • L'Eglise, seule institution qui ne soit pas en crise d'après Jean-Luc Marion

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    Vu sur RCF :

    Jean-Luc Marion: "l'Eglise est la seule institution qui n'est pas en crise"

    Présentée par Pauline de Torsiac 

    (CHRÉTIENS À LA UNE - VENDREDI 29 SEPTEMBRE À 13H30)

    Jean-Luc Marion: "l'Eglise est la seule institution qui n'est pas en crise"

    L'académicien Jean-Luc Marion répond aux questions de Pauline de Torsiac, suite à la publication de son livre "Brève apologie pour un moment catholique".

     

    L'EGLISE N'EST PAS EN CRISE POUR JEAN-LUC MARION

    Y a-t-il un "destin catholique" dans la France actuelle ? Faut-il parler de laïcité ou de séparation ? Peut-on penser "l’utilité de la communion" ? Reprenant l’expression de Jean-Paul II, le philosophe et académicien Jean-Luc Marion propose dans son dernier livre une réflexion philosophique sur le rôle des chrétiens dans la vie politique et dans la société française. "Brève apologie pour un moment catholique", c’est le titre de ce livre engagé publié aux éditions Grasset. 

    L'académicien a choisi une année électorale chargée, parfois tendue, pour publier ce livre. Un ouvrage dans lequel il s'interroge sur le rôle des catholiques dans la vie politique et dans la société. Il fait le point sur l’Eglise catholique et sa communauté. Malgré la baisse du nombre de prêtres, il estime notamment que, par le passé, la situation fut bien pire. Il pense par ailleurs que l’Eglise catholique est la seule institution qui n’est pas en crise dans la société.

    ETABLIR UNE EXPÉRIENCE DE LA FRATERNITÉ GRÂCE AU CATHOLICISME

    Dans son ouvrage, Jean-Luc Marion développe principalement trois idées. La principale, c’est d'appeler les chrétiens à faire un examen de conscience sur leur rapport à l’engagement politique. Dans un contexte de reconfiguration du paysage politique, de crise des partis traditionnels, les chrétiens ont une carte à jouer dans l'engagement politique. "Ils s'engagent très bien. Mais ils ne confondent jamais le projet politique avec le projet chrétien" explique-t-il. Pour autant, le philosophe rappelle que "l’Etat doit être religieusement neutre car la société de l'est pas".

    Finalement, Jean-Luc Marion appelle de ses voeux ce qu'il nomme "un moment catholique". "La devise de la République est admirable, sauf qu’elle est impraticable" explique Jean-Luc Marion. Il ajoute qu'"on ne peut établir une expérience de fraternité que si nous avons une expérience de communion. Or ça, c’est le cœur de la religion catholique. Les catholiques pratiquent la communion. Ils sont élevés à cela".

    • Brève apologie pour un moment catholiqueJean-Luc Marion, Grasset (2017)

  • Le dialogue entre Dominique Wolton et le pape François : impressions de lecture

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    Lu sur "Le temps d'y penser" :

    Les IMPRESSIONS DE LECTURE de 

    Avez-vous déjà fait l’expérience lors d’une soirée de suivre un dialogue intéressant entre deux personnes qui ne s’adressaient pas particulièrement à vous et qui ne cherchaient pas à vous convaincre mais dont les échanges vous semblaient suffisamment intéressants pour les écouter et pour y réfléchir après coup ?

    C’est l’expérience que j’ai faite à la lecture d’un dialogue entre Dominique Wolton et le pape François intitulé Politique et société. Ce n’est pas à proprement parler un livre d’entretiens au sens où il s’agirait d’une longue interview sur le modèle du Choix de Dieu réalisé par le même Dominique Wolton et Jean-Louis Missika avec Jean-Marie Lustiger en 1989.

    C’est d’abord une conversation à bâtons rompus entre deux individus qui échangent dans un climat de confiance et de bienveillance. D’où quelques redites, une discussion part parfois dans toutes les directions et un Dominique Wolton qui s’exprime autant que le pape François voire plus par endroits. Ce n’est donc pas un travail de journaliste : Dominique Wolton n’a jamais été journaliste et n’a jamais prétendu l’être.

    Une fois admis ces prémisses je pense qu’on peut se plonger avec profit dans la lecture de ce dialogue. Je livre ci-dessous mes impressions de lecture dans l’espoir que cela incitera les lecteurs de cet article à devenir des lecteurs de Politique et société.

    1/ Mettre l’accent sur la pédagogie et le discernement

    Toutes les personnes qui ont eu la chance de s’entretenir en privé avec le pape émérite Benoît XVI s’accordaient à dire que, lorsqu’on avait une discussion avec lui on en ressortait plus intelligent… et donc plus libre.

    Le cardinal Ratzinger, dont la culture théologique et l’intelligence dépassaient largement celle de la plupart de ses interlocuteurs même les plus brillants, se mettait toujours à l’écoute et au niveau de celui ou de celle qui lui parlait. Il reformulait positivement l’objection qui lui était faite ou la question qui lui était posée, puis complétait, élargissait et, le cas échéant, corrigeait parfois ce qui devait l’être mais toujours avec délicatesse et en explicitant. Il amenait ainsi son interlocuteur à un niveau supérieur de compréhension (à moins que ce ne soit à un niveau plus profond ?).

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  • Bulletin de l'Institut européen de bioéthique (21 septembre)

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    Sommaire (cliquer sur les liens pour accéder aux contenus)

  • Christophe Dickès, « l’héritage de Benoît XVI »

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    De Radio Notre-Dame :

    Christophe Dickès, « l’héritage de Benoît XVI »

    Christophe Dickès revient sur le pontificat de Benoît XVI  dans son livre « L’héritage de Benoît XVI » publié le 21 septembre aux éditions Tallandier.

    Pour Christophe Dickès, Benoît XVI appartient  à la lignée des papes qui ont marqué l’histoire de l’Eglise. Il le rencontre au Vatican, à Rome,  le 31 juillet 2014. De cette « rencontre exceptionnelle », naît une triple réflexion sur son pontificat.

    Christophe Dickès 15 septembre

    Dans un premier temps, sur la renonciation : un geste important au regard de l’histoire de l’Eglise et de sa tradition. Puis, sur la transition avec l’élection du pape François « qui donne corps littéralement à une nouvelle charge ecclésiale ». Enfin, plus qu’un bilan, Christophe Dickès entend retracer dans son ouvrage ce qui restera de Benoît XVI dans l’histoire de l’Eglise, au-delà des siècles.

    Jean-Paul II, Benoît XVII et François : continuité et rupture

    "https://radionotredame.net/wp-content/uploads/2017/09/Extrait-1-continuité-et-rupture.mp3?_=1"

    Le pape de la renonciation :  le poids de la charge

     "https://radionotredame.net/wp-content/uploads/2017/09/extrait-2-demission.mp3?_=2"

    Benoît XVI, l’incompris des médias : le discours de Ratisbonne sur l’islam

    La veillée aux JMJ de Madrid : la prière après l’orage, un « moment spirituel hors du temps »

    "https://radionotredame.net/wp-content/uploads/2017/09/Extrait-5-JMJ-madrid-pape-qui-sait-parler-à-la-jeunesse.mp3?_=4"

  • Vatican II en questions; un livre de Mgr Aillet

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    9782360403394FS.gifDe Franck Abed sur Agora Vox :

    Vatican II, le Concile en questions par Monseigneur Marc AILLET

    Plus de cinquante ans après sa clôture, le deuxième Concile du Vatican continue de faire couler beaucoup d’encre. Ce dernier « a promulgué 16 textes dont l’autorité varie : il y a quatre grandes Constitutions, neufs décrets et trois déclarations  », comme le précise l’auteur. En quatrième de couverture, nous pouvons lire : « Dissiper tous les malentendus qui encombrent souvent la vie ecclésiale et qui empêchent encore aujourd’hui le Concile Vatican II de porter les fruits que l’on peut légitimement en attendre. » Il est intéressant de constater que la présentation du livre expose une idée que tous les esprits lucides et honnêtes expriment depuis des lustres : les bons fruits du Concile tardent vraiment à venir. A qui la faute ? A un texte mal écrit ? Mal compris ? Mal interprété ? Pourtant ce Concile fut : « annoncé comme le printemps de l’Eglise » mais en réalité « il a ouvert une période de crise. » L’Evêque de Bayonne, qui est par ailleurs docteur en théologique, tente de répondre à ces épineuses questions - et à d’autres - avec cet ouvrage se présentant sous la forme d’un entretien avec questions réponses. Il en ressort un texte dialogué et clair qui se veut pédagogique. Contrairement à de nombreux de clercs, il ose aborder ce sujet majeur, à savoir les enjeux du Concile et sa réception, en tentant avec ses idées, son histoire et son parcours d’expliquer cette histoire douloureuse. Y parvient-il ? En partie seulement selon nous…

    Monseigneur (Mgr) Aillet rappelle que « Jean XXIII affirme que la doctrine de l’Eglise est certaine et immuable  » à celles et ceux qui déjà dans les années 1960 voulaient en changer la moelle substantifique. Il poursuit sa pensée lors de la question consacrée à l’aggiornamento en précisant ce qui suit : « ce mot italien qui signifie mise à jour, est celui qui définit le mieux dans l’esprit l’objectif du Concile. A condition de ne pas confondre cette mise à jour avec une remise en question comme l’auraient voulu certains, ou une mise au goût du jour qui signifierait une adaptation aux idéologies et aux modes du moment. » Malheureusement certaines idées développées, telles que la collégialité, la liberté religieuse, le dialogue interreligieux, par des acteurs de premier plan du Concile Vatican II laisse apparaître plus qu’une remise en question de la doctrine séculaire… Comme le rappelle très justement l’évêque, beaucoup de catholiques regrettèrent et regrettent encore : « que le Concile ne se soit pas contenté de rappeler les formules dogmatiques déjà définies pour condamner les erreurs d’aujourd’hui et prévenir les fidèles contre l’apostasie. »

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