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Enseignement - Education - Page 90

  • Quand Stéphane Mercier répond aux questions de la Libre

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    Lu sur le site de LaLibre.be (T.BO, M.BS, C. LE) :

    Taxé aussi d’homophobie, Stéphane Mercier, le prof suspendu par l’UCL, se défend

    Selon Stéphane Mercier, beaucoup de gens ont été heureux de sa prise de parole contre l’avortement. Entretien.

    Stéphane Mercier, chargé de cours en philosophie à l’Université catholique de Louvain, a été suspendu à la suite de ses propos et position anti-avortement dans le cadre d’un cours. Il répond à nos questions par écrit.

    Quelle est votre situation actuelle ?

    Mes activités de cours sont suspendues; on me dit que mon discours est en opposition avec les valeurs de l’UCL. Je me demande ce que cela signifie : quelles sont les valeurs que mon discours a heurtées ?

    Quel était votre objectif en prenant position contre l’avortement dans votre cours ?

    Aborder une question importante, en conformité avec le cahier de charge du cours de philosophie, centré sur la question de l’homme; et proposer par le fait même un exemple d’argumentaire philosophique. Les étudiants sont invités à réfléchir par eux-mêmes, à discuter entre eux, à s’interroger, à faire preuve d’esprit critique. Ils ne doivent pas être de mon avis ! Ils doivent réfléchir, et ne pas recevoir simplement passivement l’enseignement qui leur est proposé. Je veux donner matière à penser et à débattre.

    Votre posture n’était-elle pas davantage celle d’un militant que celle d’un académique stimulateur d’esprit critique ?

    Je ne crois pas. Et il me semble que le très grand nombre des étudiants a compris que je n’imposais pas mon point de vue; je l’ai répété à de nombreuses reprises.

    Pensez-vous avoir usé ou abusé de la liberté académique ?

    J’ai usé de la liberté académique. Il n’y a aucun abus ! J’ai présenté un argumentaire philosophique en faveur du droit à la vie. C’est tout ce qu’il y a de plus normal. C’est même la moindre des choses, quand on y pense.

    Comprenez-vous la position de l’UCL ?

    Absolument pas ! En particulier, les propos tenus par Tania van Hemelryk (la conseillère du recteur pour la politique du genre - NdlR) sont incompréhensibles.

    Qu’est-ce qui va se passer ensuite ?

    Mystère. Je revois les gens de l’entourage du recteur demain. Ce sont eux qui prennent les décisions. Moi, je ferai ce qui convient en fonction de ce qu’ils décideront.

    Vos propos ont choqué beaucoup de personnes qui ont réagi fortement. Qu’en pensez-vous ?

    Je constate que beaucoup de gens ont été heureux de ma prise de parole. Je constate aussi que les étudiants ont très bien compris l’importance de la liberté d’expression - la leur et la mienne. Une mesure de censure n’aurait aucun sens, étant donné que j’ai fait mon travail de manière honnête, consciencieuse et respectueuse des personnes.

    Sur le site de la RTBF et de la bouche des autorités de l’UCL, on apprend que plusieurs étudiants vous accusent d’avoir tenu des propos homophobes par le passé. Que répondez-vous ?

    Je réponds que c’est une accusation sans fondement. Dans un cours, en effet, le propos était d’exposer une critique philosophique en règle de l’idéologie du gender (et en particulier du gender queer ou homosexualiste représenté par Judith Butler). Plus exactement, j’ai présenté un résumé synthétique du contenu des deux ouvrages suivants : "La loi du genre" de Drieu Godefridi (Les Belles Lettres, 2015) et "La théorie du genre ou Le monde rêvé des anges" de Bérénice Levet, préfacé par Michel Onfray (Livre de poche, 2016). Ces ouvrages, dont j’ai résumé le contenu au cours, ont été publiés par des auteurs qui sont tous des philosophes, et pas forcément des philosophes catholiques. Je crois n’avoir pas besoin de préciser qui est M. Onfray. Quant à M. Godefridi, il se dit libre-penseur. Sur la question du genre, je suis très largement d’accord avec les critiques sévères qu’ils expriment, et pour les motifs strictement philosophiques développés dans ces ouvrages. Je constate que ces textes ont été publiés dans des maisons parisiennes respectables (Les Belles Lettres, Le livre de poche, et, initialement, Grasset&Fasquelle pour l’essai de Mme Levet, et Le nouvel observateur pour la préface de M. Onfray); je ne crois donc pas que l’on puisse être taxé d’"homophobe" ou de "transphobe" en proposant une synthèse des vues philosophiques développées dans des ouvrages publiés de manière honnête, légale et légitime par des maisons d’édition bien connues.

    J’ai bien sûr aussi cité d’autres sources, à côté de celles que j’ai mentionnées ci-dessus. Notamment Tony Anatrella, mais je me réfère aussi à Pascal Bruckner, et j’ai bien sûr cité, pour la partie adverse, Judith Butler et Naomi Wolf. Tous des auteurs publiés, et dont les ouvrages, à ma connaissance, n’ont pas fait l’objet d’une censure. Mais si je suis mal informé, il faut me l’indiquer. Et l’indiquer également aux libraires qui proposent tous ces textes dans leur catalogue. 

     
     
  • Pour le Professeur Silvio Marcus Helmons, il ne fallait pas suspendre les cours de Stéphane Mercier

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    Lu sur la Libre (p. 41) (via la revue de presse succincte de l'archevêché) :

    Débat : Faut-il suspendre le cours du professeur Mercier ?

    Silvio Marcus Helmons, professeur ém. UCL :

    « Même s’il a manifesté dans son cours son opposition à l’avortement, il serait temps de remettre l’église au milieu du village. Nous ne sommes pas à l’ULB. N’oublions pas qu’après un large débat voici quelques années, l’UCL a décidé de maintenir le mot "catholique" dans sa dénomination. Un minimum d’orthodoxie et de cohérence s’impose dès lors. Le fait que l’Eglise catholique réprouve l’avortement est de notoriété publique. On dit que Stéphane Mercier a choqué. N’est-ce pas la position de l’UCL qui est choquante quand elle dit "la note dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable" ? Je crois justement que ce sont les autorités de l’UCL qui, aujourd’hui, ne respectent pas ces valeurs. »

    Lire le texte intégral

    Lire également : En Belgique, il ne fait pas bon qualifier l’avortement de meurtre

  • "Affaire Mercier" : les propos chèvrechoutistes du porte-parole de l'épiscopat

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    Lu sur le Soir de ce jour (p. 7), ce type de propos mous qui dispense nos éminences de prendre la défense d'un enseignant authentiquement catholique face à une institution qui renie la morale du respect de la vie qu'elle serait censée promouvoir; propos qui dispensent également ces mêmes éminences de soutenir la Marche pour la Vie à laquelle Mgr Léonard ne craignait pourtant pas de prendre part... :

    Le jeu d’équilibriste de l’Eglise

    Tommy Scholtès, porte-parole de la Conférence épiscopale, se veut très nuancé. D’une part, il condamne les propos du professeur Mercier : « Les mots de Stéphane Mercier me paraissent caricaturaux. Le mot meurtre est trop fort : il suppose une violence, un acte commis en pleine conscience, avec une intention, et cela ne tient pas compte de la situation des personnes, souvent dans la plus grande détresse. » « De telles formules n’aident pas vraiment l’Eglise notamment dans le cadre de l’appel à la vie lancé par le Pape. » Car, d’autre part, le respect de la vie demeure évidemment au centre de la doctrine. « Mais le Pape en appelle aussi à la miséricorde : nous devons montrer de la compréhension, de la compassion. » Le porte-parole des évêques belges joue la prudence également quand il s’agit de se prononcer sur la réaction de l’UCL : « L’UCL et les évêques de Belgique sont deux choses à la fois proches et différentes. Nous n’avons pas d’avis à donner sur ce que dit l’Université. » Il se distancie également de la Marche pour la vie, rappelant qu’il s’agit bien d’une initiative privée, venant de catholiques, et non d’une initiative officielle.

    ... mais, fort heureusement, de nombreux catholiques n'attendent plus d'improbables consignes de leurs évêques pour descendre dans la rue défendre la cause de ces petits d'homme que l'on détruit en toute légalité :

    en page 6 du Soir :

    Mercier, nouveau héros « pro vita » 

    Environ 1.500 militants « pro vie » ont défilé dans les rues de Bruxelles ce dimanche. Stéphane Mercier, chargé de cours à l’UCL, suspendu de ses fonctions après son plaidoyer anti-avortement, a été accueilli sous les applaudissements. … Car n’allez pas imaginer que la «Marche pour la Vie » ne rassemble qu’une ancienne génération de catholiques. Au contraire : les poussettes, comme autant de pains multipliés, révèlent la présence de nombreuses familles, tandis que des groupes de jeunes défilent, enthousiastes, aux côtés de leurs aînés. « Pro-Life Generation » proclament les T-shirts fièrement arborés par les jeunes organisateurs hyperactifs. Une marche qui permet de prendre la mesure de la frange catholique traditionaliste de Belgique. Les organisateurs évoquent 3.000 participants. La Police parle, elle, de 1.000 à 2.000 manifestants. On est donc encore (très) loin d’un mouvement comme la « Manif pour tous », en France, qui avait rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes.

    Pages intégrales : page 6, page 7

  • A l’Université de Liège, le 4 avril prochain: un débat sur le thème « Immigration, identité et multiculturalité » organisé par l’Union des étudiants catholiques et le groupe de réflexion « Ethique sociale »

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    A l’Ulg, le mardi 4 avril 2017, l'Union des étudiants catholiques de Liège et le groupe de réflexion Ethique sociale lancent un nouveau lunch débat; il est urgent de s'inscrire : 

    « IMMIGRATION, IDENTITÉ ET MULTICULTURALITÉ»

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    animé par Annie LAURENT

    experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient

    Sous l’intitulé « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain », l’ « Union », cercle inter-facultaire des étudiants catholiques de Liège, et le groupe de réflexion « Ethique sociale » proposent cette année quatre rencontres sur les enjeux  majeurs de la crise actuelle de l’Europe. Celles-ci ont lieu sous forme de lunchs débats organisés à l’Université de Liège dans la Salle des Professeurs de l’Université, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage à Liège (parcours fléché à partir de la grande entrée).

    Le cycle a été inauguré le 17 janvier dernier par un exposé de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, sur « Le Christianisme médiéval, creuset de l’Europe ».

    La prochaine rencontre aura pour titre «Immigration, identité et multiculturalité » : un thème délicat qui sera abordé par  Mme Annie Laurent, experte au Synode des évêques sur le Moyen Orient.

    Journaliste et écrivain, Mme Laurent est titulaire d’une maîtrise en droit international et d’un doctorat d’Etat en science politique (Université Panthéon-Assas, Paris) pour une thèse sur « Le Liban et son voisinage », une région où elle a séjourné de nombreuses années. Elle a fondé l’Association « Clarifier » pour éclairer sur les réalités de l’Islam selon une approche pédagogique et respectueuse des personnes qui s’y réfèrent. Elle explique non seulement le credo de l’islam, mais aussi l’anthropologie qui en découle, essayant d’identifier les références, les croyances, les aspirations du musulman qui vit dans nos pays.

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    Mardi 4 avril prochain à 18h00 dans la Salle des Professeurs de l’Université de Liège, Bâtiment du Rectorat, place du XX août, 7, 1er étage (parcours fléché à partir de la grande entrée.). P.A.F 15 € (5 € pour les étudiants) à payer sur place.

    Réservation obligatoire le 31 mars au plus tard : on peut s’inscrire

    -par téléphone 04.344.10.89 ou

    -par email info@ethiquesociale.org ou uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    -plus de renseignements et s’inscrire en ligne, cliquez ici : http://www.ethiquesociale.org/conference/immigration-identite-et-multiculturalite/

    JPSC 

  • L’Université « catholique » de Louvain (U.C.L.) réaffirme qu’elle soutient l’avortement

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    Lu sur le site « diakonos.be »

    «  Stéphane Mercier, chargé de cours invité à l’UCL, a publié un texte qui laisse peu de doutes sur son opposition radicale à l’avortement. Une situation qui dérange, alors qu’il enseigne la philosophie en première année de bac. Selon Tania Van Hemelrijck, conseillère du recteur à la politique du genre, le dossier concernant le chargé de cours est à l’instruction auprès des autorités de l’UCL.

     L'UCL a très rapidement réagi. Par voie de communiqué, les autorités de l’université catholique ont fait savoir qu'elles avaient pris connaissance de ces écrits et qu'elles "ont immédiatement convoqué la personne concernée afin de l’entendre et d’instruire le dossier. La personne sera entendue afin d’éclaircir le statut de cet écrit et l’usage éventuel qui en est fait dans le cadre de son enseignement". 

     "Quelle que soit l’issue de l’instruction, le droit à l’avortement est inscrit dans le droit belge", rappelle le communiqué. "Et la note dont l’UCL a connaissance est en contradiction avec les valeurs portées par l’université. Le fait de véhiculer des positions contraires à ces valeurs dans le cadre d’un enseignement est inacceptable". ...

    Voir ici, sur le site RTBF Info :"Avortement pire que le viol?": un chargé de cours convoqué devant les autorités de l'UCL

    En réalité, la loi belge ne définit pas l’avortement comme un droit (il reste inscrit dans le code pénal) : elle suspend les poursuites légales si un certain nombre de conditions sont remplies. Mutatis mutandis, le suicide n’est pas non plus défini comme un droit : simplement, les poursuites sont éteintes par le fait du décès de l’auteur de l’infraction.

    Quand bien même la loi définirait l’avortement comme un droit, de quel « droit » serait-il interdit de contester son bien-fondé ? Antigone posait déjà ce genre de question au roi Créon (Sophocle, Ve siècle avant Jésus-Christ).

    JPSC

  • Rome : premières rencontres de chant grégorien avec une large participation belge

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    L’Académie de Chant grégorien de Belgique (Communauté Wallonie-Bruxelles) a proposé, en collaboration avec la Chorale Cum Jubilo de Watou (Flandre occidentale), une session à Rome à l’occasion de l’entrée en Carême. Le succès de la manifestation a surpris les organisateurs: 80 chanteurs, venus de 12 pays ont participé à l’événement. Lu sur "cathobel" le site interdiocésain francophone de Belgique, ce 13 mars 2017 :


    Gregorien-a-Rome-768x343.jpg« Au cours de cette session de 5 jours, les participants ont préparé le répertoire grégorien du Mercredi des Cendres. Les différents Offices de la journée, laudes, tierces, sextes, nonnes ainsi que la messe ont été chantés dans différentes basiliques de la ville, notamment Sainte Marie Majeure et Saint Paul hors les murs ainsi que Saints Jean et Paul al Celio, dont Mgr Joseph De Kesel est le Cardinal-prêtre. Ce fut donc une journée de pèlérinage chantant à travers toute la Ville Sainte. Une expérience inoubliable.

    Un des grands moments du séjour romain, fut aussi la messe du lundi 27 février que les grégorianistes ont chantée en la Basilique Saint-Pierre à 17h.

    Les portes de toutes ces belles églises se sont ouvertes grâce à l’aide précieuse de Monseigneur Dirk Smet, recteur du Collège pontifical belge à Rome, qui accepta de célébrer lui-même certains des offices.
    La Schola était composée de chanteurs venus de toute l’Europe, Belges francophones et néerlandophones, Lituaniens, Estoniens, Hollandais, Hongrois, Français, Allemands, Anglais, Polonais, Espagnols et Suisse, dirigés par le chef estonien Jaan-Eik-Tulve.

    Le séjour fut aussi l’occasion de s’intéresser au rôle de l’Eglise dans le monde. Gérald Messiaen, Président de l’Académie de chant grégorien , avait choisi comme thème de la session « Loquetur pacem gentibus » (Za. 09,10) (Il annoncera la paix aux nations) dans la cadre du centenaire de la guerre 1914-1918. C’est ainsi que Philippe Chenaux, professeur d’histoire de l’Église moderne et contemporaine à l’Université du Latran a parlé des «Tentatives de paix de Benoît XV et de Mgr. Pacelli (le futur pape Pie XII) en 1917» lors d’une brillante conférence qui s’est tenue à la Résidence de l’ambassade de Belgique auprès du Vatican, rehaussée par la présence de l’Ambassadeur, Monsieur Jean Cornet.

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  • Le groupe Croissance en butte à l'hostilité du Centre d'Action Laïque

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    Depuis le mois de mai 2016, le Groupe Croissance est l’objet de diffamation de la part du CAL (Centre d’Action Laïque). Le Groupe Croissance intervient principalement dans les écoles secondaires du réseau libre pour faire réfléchir les jeunes en matière de vie relationnelle, affective et sexuelle. Leur message se base sur le respect de l’autre, l’unité de la personne, la sexualité responsable, l’amour durable, la beauté de la relation sexuelle, le respect de soi et la transmission de la vie. Les 25 animateurs sont des professionnels compétents qui travaillent bénévolement : sexologues, enseignants, infirmiers, médecins, pères et mères tous formés à l’écoute, l’animation, la sexologie et la physiologie.

    Le groupe a fait en 2015-2016, 170 animations dans 30 écoles pour 3730 élèves.

    Cela ne semble pas plaire aux sympathisants du CAL qui, depuis mai 2016 jusqu’à maintenant,  par de nombreux médias interposés, par la radio et la TV ainsi que par des questions au Parlement de  la Communauté Française jettent la suspicion sur le contenu des animations par la technique des déformations de propos et d’amalgame. Les griefs repris sont toujours les mêmes : infiltration d’un groupe anti-avortement, absence de neutralité, manque de rigueur dans les animations, culpabilisation des élèves, identité chrétienne. Les journalistes font état de lettres d’élèves qu’ils ont pu lire. Malgré ses demandes répétées, le Groupe Croissance ne parvient pas à en voir les copies même anonymes …La Ministre Schyns (CDH) a diligenté une inspection dans une école de Bruxelles. Le rapport signale que les inspecteurs n’ont pas rencontré de problème avec le Groupe Croissance.

    Depuis 2012, la Communauté Française a rédigé deux textes légaux pour baliser et pérenniser le projet EVRAS pour « Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle » dans les écoles. Toutes les écoles sont donc tenues de programmer des animations EVRAS. La Communauté Française s’est attelée aujourd’hui à l’étude d’une labellisation des groupes qui seraient reconnus comme partenaires des écoles dans le cadre de l’EVRAS.

    Comme l’écrit fort bien le journaliste Bosco d’Ottreppe dans La Libre Belgique du 8 novembre 2016, l’enjeu est de nature éthique, philosophique et anthropologique. Il est clair que le CAL (Centre d’Action Laïque) et ses sympathisants désirent éliminer des groupes qui ne partagent pas leur vision de la sexualité et de l’amour pour avoir l’exclusivité des interventions EVRAS à travers les Planning Familiaux. Leurs interventions ne respectent en rien la neutralité.

    L’enjeu dépasse le territoire de la Communauté Française comme, par exemple, en Flandre où Sensoa qui prône l’avortement, la sexualité hygiéniste et récréative et le genre  est devenu incontournable dans les institutions sociales pour jeunes en difficulté ou dans l’enseignement. En France, certaines écoles sont attaquées pour le contenu de ces animations par des groupes laïques et LGBT.

    Les jeunes ont besoin, plus que jamais dans une société perturbée,  de recevoir un message positif sur la sexualité et l’amour. Ce thème est au cœur de la construction de leur identité et ils sont réellement demandeurs. Avec détermination, le Groupe Croissance veut continuer à faire réfléchir les jeunes rencontrés malgré les sérieuses difficultés survenues depuis 11 mois.

  • Ecoles catholiques : quelle éducation affective et sexuelle délivrer ?

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    Cet article de Pauline Quillon, sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne, illustre la situation des établissements catholiques en France; on fera le rapprochement avec ce qui s'est passé au Collège du Christ-Roi d'Ottignies où des enseignants ont été désavoués par leur direction pour avoir notamment fait appel au groupe "Croissance"...

    Éducation affective et sexuelle : l’école catholique prise à partie

    Après un nouvel incident touchant un livret distribué au lycée Sainte-Croix de Neuilly, les chefs d’établissement s’interrogent sur leur mission, entre le devoir de prudence et celui d’enseigner les positions de l’Église.

    Peut-on encore délivrer de l’anthropologie chrétienne dans les lycées catholiques sous contrat sans s’attirer des ennuis ? Depuis quelques années, ces derniers se trouvent en butte à des polémiques récurrentes, qui prennent parfois à partie le tribunal médiatique. Dernier en date, Notre-Dame de Sainte-Croix de Neuilly a dû faire face, fin février, à une accusation d’homophobie à l’endroit d’un livret intitulé Pour réussir ta vie sentimentale et sexuelle (voir encadré ci-dessous). L’année dernière, en septembre 2016, c’était un manuel de bioéthique de la Fondation Lejeune qui avait suscité la polémique dans différents établissements. En avril 2014, l’affaire Gerson avait aussi défrayé la chronique : le lycée parisien du 16e arrondissement avait dû faire face à un procès pour « dérives intégristes » après des propos tenus sur l’avortement lors d’une intervention d’Alliance Vita.

    Dans le cas de Sainte-Croix, l’accusation d’homophobie était-elle justifiée ? Marc Bouchacourt, directeur du lycée des maristes à Lyon, juge que le livret mis en cause ne méritait pas un tel désaveu. Mais il estime que les termes et analyses proposés sont contestables, faute d’être scandaleux. Le livret avance en effet des explications causales de l’attirance homosexuelle pour le moins rapides et peu fondées. « Depuis quelques années, l’Église est sortie de l’explication de l’homosexualité par l’histoire familiale. Réduire une personne à une explication, c’est maladroit et réducteur », analyse-t-il. Et le fait que l’auteur, le Père Jean-Benoît Casterman, ait signé des articles sur des sites classés à l’extrême droite, tel Riposte laïque, a contribué à jeter l’opprobre sur le texte.

    Quoi qu’il en soit du bien-fondé ou non du retrait du livret incriminé, l’affaire pose la question de la liberté d’expression dans l’Enseignement catholique. Les chefs d’établissement se trouvent dans des situations inextricables et sont attaqués de toute part.

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  • Eglise: le pape François veut modifier la loi du célibat obligatoire pour les prêtres de rite latin

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    DieZeit_cover.jpgC’est ce qu’il a réaffirmé à l’hebdomadaire allemand « Die Zeit » le 9 mars dernier (voir ici  sur Belgicatho).  Il n’y a là aucun « scoop ». Le 13 juillet 2014, Eugenio Scalfari, fondateur et ancien directeur du quotidien italien de gauche « La Reppublica » avait déjà reproduit ce dialogue censé transcrire la parole même du pape régnant  à propos du célibat des prêtres:

     -« Comment va évoluer au fil du temps ce problème dans l'Eglise de Rome ? » 

    - «Peut-être ne savez-vous pas que le célibat a été établi au Xe siècle, c'est-à-dire 900 ans après la mort de notre Seigneur (1). L'Eglise catholique orientale a à ce jour la faculté que ses prêtres se marient. Le problème existe certainement mais n'est pas d'une grande ampleur. Il faut du temps, mais il y a des solutions et je les trouverai. »

    Le célibat ecclésiastique, une invention tardive ?

    Ceux qui comme le pape régnant voient dans le célibat des clercs majeurs une invention tardive (1) sont de moins en moins nombreux, car l’argument, tiré en fait d'une disposition du 2e concile de Latran (1139), ne résiste pas à une simple lecture du texte conciliaire : celui-ci a pour objet de frapper de nullité tout mariage contracté par un clerc déjà ordonné. Mais les auteurs qui font autorité reconnaissent généralement que le respect de la continence exigé des clercs est bien antérieur à cette époque. On en trouve la trace formelle dans un décret du concile d’Elvire (305 ou 306), dont on peut déduire qu'il "canonise" une pratique existante. Etablir le motif exact de celle-ci et la genèse précise de son développement est une autre question: c'est sur ce point que les auteurs divergent, bien plus que sur l'antiquité de la règle. 

    Approfondir la doctrine

    Par ailleurs, les seuls arguments historiques ou disciplinaires sont rarement décisifs pour mettre fin à une  contestation (ce n’est pas la première) dans un domaine aussi sensible : a fortiori lorsqu’elle refait surface  dans l’ambiance séculariste postconciliaire exaltant toutes les formes de liberté. C’est pourquoi, dans l’époque précédant le règne du pape François, la réflexion s’est surtout portée sur le développement théologique légitime de la doctrine du célibat ecclésiastique.

    Selon l’argumentaire avancé à ce titre, la prêtrise est un état avant d’être une fonction et si -selon l’adage- le prêtre devient un autre Christ, par le sacrement qui l’ordonne à son Seigneur, il doit lui être « configuré en tout ». Ceci expliquerait que le prêtre ne puisse être une femme et demeure célibataire.

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  • L'enseignement catholique flamand ouvert au multiconfessionnalisme

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    Lu sur "De Morgen" :

    Donner plus de possibilités aux enseignants non baptisés

    La haute école anversoise Karel de Grote (Charlemagne) selon laquelle les écoles catholiques devraient recourir plus souvent à des enseignants non-baptisés trouve un soutien clair auprès de l'Enseignement catholique flamand. En théorie, les professeurs non baptisés peuvent enseigner dans une école catholique de l'enseignement primaire. Dans la pratique, cela ne se produit que très exceptionnellement, précisément parce qu'ils ne peuvent pas enseigner la religion, et l'enseignant ou le maître doivent généralement enseigner tous les sujets, en dépit de toutes sortes de solutions de rechange. Un humaniste, un bouddhiste ou un enseignant musulman pourrait donc être remplacé pour l'enseignement de la religion. Un pas que beaucoup trop peu d'écoles franchiraient, affirme le Haute Ecole anversoise catholique Karel de Grote dans une lettre ouverte que de Morgen a pu consulter. ... Comme d'autres hautes écoles catholiques, Karel de Grote a mis en place un programme spécial dans la formation des enseignants pour des étudiants non-croyants ou des croyants d'autres confessions. Lieven Boeve, PDG de l'Enseignement catholique flamand, a déjà souligné qu'il aimerait voir plus d'enseignants musulmans, mais les établissements scolaires décident de façon autonome. Il dit maintenant se réjouir de l'appel de l'établissement anversois qui correspond d'après lui à l'esprit de dialogue au sein de l'école catholique. L'identité chrétienne reste centrale, mais chrétiens, musulmans, libéraux et autres croyants sont appelés à oeuvrer ensemble pour façonner leur propre identité à travers le dialogue.

    Tout l'article est ici : http://www.demorgen.be/binnenland/-geef-ongedoopte-leerkrachten-meer-kansen-b3cf8eff/

  • Liège: les jeunes se réveillent! Premier témoignage, vendredi 10 mars, 20h00 à l'église du Saint-Sacrement

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  • L’abbé David Gréa pris au piège de son style « new look »

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    D’Aline Lizotte  sur smart reading press :

    "Le dimanche 19 février 2017, les fidèles de la paroisse Sainte-Blandine à Lyon entendent le vicaire général du diocèse, l’abbé Patrick Rollin, lire une lettre de leur curé, le père David Gréa. Ce dernier leur annonce qu’il a rencontré une femme, avec laquelle il songe à se marier.

    Avant cela, le cardinal Barbarin avait longuement écouté cet homme de quarante-six ans lui dire qu’il était «heureux de ce service sacerdotal, mais que la rencontre avec une femme lui procurait une joie insoupçonnée, à laquelle il ne pouvait renoncer». Plus que cela, il pensait que «Dieu l’appelle à vivre avec elle». L’archevêque de Lyon, soucieux de la vocation de son prêtre, lui proposa, en dernier recours, une rencontre avec le pape François. Le pape le reçut avec bienveillance, rapporta l’abbé Gréa, mais celui-ci ne renonçait pas à son projet. Le cardinal lui demanda néanmoins de prendre un temps de réflexion et le retira de tout ministère. Le Père Gréa écrivit alors une lettre à ses paroissiens. C’est cette lettre qui fut lue le 19 février à la messe dominicale. Elle est authentiquement celle que David Gréa a écrite. Il n’y a eu aucune modification de la part de l’archevêché.

    Aussitôt, la nouvelle fuse à la une de tous les journaux. Le Progrès titre : «David Gréa, emblématique curé de Lyon, va se marier » ; Lyon mag.com : «Le père Gréa écarté de l’Église pour se marier avec une femme» ; Avenir.net : «Un prêtre français a décidé d’abandonner sa vocation de curé pour se marier, en accord avec son supérieur et le pape François». Et, dans La Vie, on peut lire : «Le départ du père David Gréa suscite de nombreuses réactions».

    Pourquoi la décision du Père Gréa a-t-elle suscité un tel emballement médiatique ?

    UN PRÊTRE EMBLÉMATIQUE ET QUI SORT DE L’ORDINAIRE

    David Gréa est un prêtre qui sort de l’ordinaire. «David Gréa, l’un des curés les plus emblématiques de Lyon, est notamment connu dans toute la France pour avoir mis en place des messes new look avec le groupe de pop louange Glorious» écrit Le Progrès du 19 février. Mais est-ce vraiment nouveau ? Des messes pop, il y en a eu partout en France dans les années 1970, les années qui suivirent le Concile. Chaque paroisse, ou presque, avait son orchestre pop, et l’on y célébrait des «messes pour jeunes» auxquelles assistaient beaucoup d’aînés. Ce nouveau style inspiré des mouvements évangéliques et pentecôtistes venus des USA devint l’instrument rêvé pour permettre aux adolescents de continuer à venir à l’Église, c’est-à-dire à la messe. C’était attractif, mais était-ce vraiment nouveau ?

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