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Persécutions antichrétiennes - Page 103

  • Koekelberg, 31 août : veillée de prière aux intentions des Chrétiens d'Orient

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    INVITATION - 31 août 2014 - Koekelberg 

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    Les évêques de Belgique

    vous invitent

    le dimanche 31 août, à 18 heures, 

    à une veillée de prière

    à la Basilique de Koekelberg,

    sur le thème :

    "Chrétiens d’Orient unis aux Chrétiens d’Occident :

    une même foi, une même prière,

    une même solidarité

    pour la vie et la paix en Orient".

    •  

    Venez très nombreux avec vos conjoints, enfants, petits-enfants, amis.

  • Un message vidéo pour nos frères d'Irak, à partager

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    De Hozana.org :

    Un message vidéo pour nos frères d'Irak, à partager :

    Voici en vidéo le message que nous adressons aux Chrétiens d’Irak : partagez cette vidéo pour faire entendre leur voix

    4000 personnes qui prient partout dans le monde, 400 photos de soutien. Nous ne vous oublions pas ! 

    Merci à tous pour votre belle mobilisation pour l’évènement #LightForIraq : vous nous avez envoyé plus de 400 photos de Noun et de nombreux témoignages de votre prière.

    Persévérons dans la prière !

    1- Continuons à prier le Notre Père pour vos frères irakiens !

    Pour que nous soyons toujours plus nombreux à soutenir les chrétiens d’Irak, invitez vos amis à rejoindre l’intention de prière.

    2- Afin de faire entendre l’appel de nos frères d’Irak, partagez le message vidéo que nous leur adressons:

    Cette vidéo porte notre message de prière et d’espérance aux chrétiens d'Irak. À chaque fois que vous la partagez, vous faites entendre leur appel.

    Nous pouvons prier pour les Chrétiens d'Irak qui vivent une situation très difficile. Mais également pour tous les Irakiens, victimes et bourreaux, car tous ont besoin de l’Esprit de Dieu pour avancer vers la paix. 
    ***********************************************************

    Nous vous invitons aussi à signer la pétition CitizenGO destinée à l’ONU et à la Ligue Arabe, portée par Aleteia. 

  • Les chrétiens indiens victimes des extrémistes hindous

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    ASIE/INDE - Poursuite des violences et abus à l’encontre de chrétiens

    New Delhi (Agence Fides) – Une veuve rouée de coups par des extrémistes hindous dans l’Etat du Jharkhand, des groupes chrétiens menacés au Karnataka, une cérémonie de culte interrompue en Uttar Pradesh : ainsi que l’indique à Fides l’Evangelical Fellowship of India, les épisodes de violence plus ou moins graves perpétrés par des extrémistes hindous contre des chrétiens se poursuivent. « Les chrétiens indiens entendent seulement servir la nation et partager l’Evangile de Jésus Christ qui porte la réconciliation avec Dieu et entre les hommes » affirme la note d’EFI envoyée à l’Agence Fides.

    Parmi les épisodes relatés, se trouve celui dans lequel un certain nombre d’extrémistes hindous de l’Etat du Jharkhand contrarient et boycottent une veuve indienne qui veut suivre le Christ. Pour ce motif, ils l’ont rouée de coups, l’empêchant de puiser à un puits public seulement à cause de sa foi.

    Au Karnataka en revanche, des groupes extrémistes hindous du groupe ethnique yadav ont menacé à plusieurs reprises les chrétiens de cette même ethnie, leur intimant de se convertir à l’hindouisme et accusant un pasteur chrétien de pratiquer des conversions forcées.

    Les communautés chrétiennes en Uttar Pradesh, enfin, continuent à subir des abus de la part du groupe extrémiste Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS). Au cours de ces dernières semaines, les militants hindous ont fait irruption durant une réunion de culte chrétien dans les environs d’Agra, insultant et rouant de coups les participants. (PA) (Agence Fides 25/08/2014)

  • Irak : au-delà de tout ce qu'on peut imaginer

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    IRAK : « ce que j’ai vu et entendu est delà de toute imagination »

    S.B. Louis Raphaël Sako, patriarche chaldéen, met en garde contre une expansion de la violence de « l’État islamique » dans un communiqué parvenu à l’AED, hier 24 août.

    « Le silence et la passivité pourraient encourager l’EI à causer encore plus de tragédies » explique le Patriarche des chaldéens, Mgr Sako. Nous devons nous poser la question de « qui sera le suivant » à être touché. Dans sa lettre parvenue à l’Aide à l’Église en détresse, le Patriarche exige d’urgence « un soutien efficace international ». « J’ai visité  des camps de personnes déplacées dans les provinces d’Erbil et de Dohol, et ce que j’ai vu et ce que j’ai entendu est au-delà de toute imagination ! » décrit le Patriarche.

    Simultanément, le chef de l’Église catholique chaldéenne déplore que depuis le 6 août, il n’existe « toujours aucune solution concrète pour résoudre la crise à laquelle nous sommes confrontés », tandis que « l’afflux de moyens financiers, d’armes et de combattants rejoignant l’EI se poursuit ». Jusqu’à présent, les mesures ayant été prises « n’auraient rien changé », « et le destin des personnes concernées serait toujours en suspens, comme si ces êtres humaines n’étaient pas membres de l’humanité ». Il a souligné que la communauté internationale et notamment les États-Unis, et l’Europe « ne peuvent pas rester indifférents à la situation en Irak en raison de leur responsabilité morale et historique ». Selon le patriarche, « la conscience du monde ne se rend pas totalement compte à quel point la situation est sérieuse ».

    Mgr Sako a fait remarquer en outre que l’émigration des familles chrétiennes parmi les réfugiés entamait maintenant « la deuxième phase de cette catastrophe ». Il écrit : « l’Irak perd une composante irremplaçable de sa société. (…) Nous respectons la décision de ceux qui souhaitent émigrer, mais en faveur de ceux souhaitant rester, nous soulignons notre longue histoire dans ce pays, qui y est profondément enracinée. Dieu a son propre plan pour notre présence dans ce pays et nous invite à promouvoir le message de l’amour, de la fraternité, de la dignité et d’une coexistence harmonieuse ». La sécurité des gens dans cette région ne peut toutefois être assurée qu’à travers une collaboration entre la communauté internationale, le gouvernement central de l’Irak et le gouvernement régional du Kurdistan.

  • Nos vies sont finies

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    Courrier International publie le témoignage d'une prisonnière de l'Etat islamique

    Une chrétienne a trouvé réfuge au Kurdistan irakien après avoir échappé à ses geôliers djihadistes. Elle révèle la brutalité des femmes engagées au côté des terroristes.

    Les centaines de réfugiés chrétiens entassés dans cette église inachevée de Sulaimani ont tous des histoires terribles à raconter. Tous ont réussi à échapper aux combattants de l'Etat islamique, qui pourchassent sans relâche les non-musulmans. Et Flora Anwar a bien cru qu'elle ne pourrait jamais raconter son histoire.

    Capturée avec sa famille par les djihadistes, elle est restée jour et nuit sous leur surveillance. Alors que les combattants marchaient sur la ville de Karakoch, non loin de Mossoul, Flora, son mari et ses deux enfants avaient tout de suite cherché à fuir la région. Mais ils ont été rattrapés par des combattants.

    "Elles nous ont tout pris"

    Flora reste hantée par cet épisode, par le regard de ses ravisseurs "vêtus de noir de la tête aux pieds" et elle a du mal à raconter son histoire sans se mettre à pleurer. "Avec mes deux enfants, ils nous ont jetés dans une pièce où se tenaient deux femmes entièrement vêtues de noir, raconte Flora. L'une d'elles était apparemment ivre. Et elle n'avait pas l'accent arabe."

    Flora raconte avoir été ensuite fouillée par les deux femmes, qui portaient la même tenue de combat que leurs homologues masculins. "Elles nous ont fouillé et elles nous ont tout pris", raconte Flora, assise au milieu de centaines d'autres femmes et d'enfants épuisés qui, comme elle, ont trouvé refuge dans cette église. "J'avais caché 1 000 dollars dans la couche de mon bébé, elles les ont trouvés et elles me les ont pris aussi."

    Il y a deux semaines [le 7 août], la chute de Karakoch, la plus grande ville chrétienne d'Irak actuellement aux mains de l'Etat islamique, a provoqué un nouvel afflux de réfugiés vers le Kurdistan, mais aussi une mobilisation internationale face à la gravité de la menace que représentent les terroristes.

    "Aussi brutales que les hommes"

    Flora et ses enfants ont été emprisonnés avec 50 autres femmes, poursuit-elle. "Toutes les heures, ils venaient et emmenaient une femme avec eux, je ne sais pas où", se souvient-elle, de gros soupirs dans la voix, les mains tremblantes. Flora a redouté le pire pour elle et pour sa famille. Et puis, "le lendemain, ils nous ont dit de partir, à moi et aux enfants". Elle les a suppliés de lui rendre un peu de son argent pour qu'elle puisse nourrir ses enfants, en vain.

    "Les gardiens postés à l'extérieur brandissaient des chaînes, et si vous insistiez, vous vous faisiez rouer de coups, raconte Flora. Les femmes étaient aussi brutales que les hommes… elles étaient même plus impitoyables."

    Zikrat Nimat, une autre chrétienne assise sous des portraits de la Vierge Marie et du Christ dans l'église de Sualaimani, tremble à l'idée d'être capturée par les combattants, qui auraient tué, emprisonné et asservi de très nombreuses personnes non musulmanes – notamment des chrétiens et des Yézidis du Kurdistan.

    "Nos vies sont finies"

    Zikrat avoue s'être évanouie de terreur en apprenant que les combattants de l'Etat islamique avançaient en direction de sa ville. “Heureusement, mon mari nous a tout de suite rassemblés pour nous emmener jusqu'à Erbil [dans le Kurdistan]”, précise-t-elle. Ses voisins n'ont pas eu cette chance : trois femmes qui vivaient à côté de chez elle ont été enlevées par les islamistes et elle n'a plus entendu parler d'elles.

    Malgré sa détresse, Zikrat ajoute qu'elle a surtout été frappée par la souffrance d'une chrétienne plus âgée, "qui a sangloté tout au long de notre évasion". "Les terroristes avaient kidnappé deux de ses filles et les avaient violées, mais les deux femmes ont riposté et elles ont été tuées par balles sous les yeux de leur mère", se souvient Zikrat.

    Elle se rappelle aussi que, tout au long du voyage, cette vieille dame répétait constamment la même phrase : "Nos vies sont finies."

  • Chronique de l'horreur en Irak

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    Laurence Desjoyaux, sur le site de "La Vie", relate les circonstances épouvantables qui accompagnent la fuite des chrétiens chassés de leurs villes:

    « J'ai une famille de chrétiens qui ne veut pas se convertir, qu'est-ce qu'on en fait ? »

    Les quelques dizaines de chrétiens qui n'avaient pas pu fuir Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak, lors de l'arrivée des djihadistes de l'Etat islamique, arrivent depuis deux jours à Erbil. Ils racontent la pression à la conversion, les pillages, les enlèvements, dont celui d'une fillette de trois ans.

    Ils arrivent par petits groupes, à pieds, sans valises, sans affaires. Sans rien. Nous sommes à Kalak, sur la ligne de front entre l'armée kurde et l'Etat islamique située à une trentaine de kilomètres d'Erbil. Coincés à Qaraqosh, la plus grande ville chrétienne d'Irak située à une trentaine de kilomètres de Mossoul, tombée aux mains des djihadistes de l'Etat islamique et quasiment vidée de ses 45000 habitants dans la nuit du 7 au 8 août dernier, quelques dizaines de chrétiens ont enfin pu partir. L'Etat islamique leur a donné le choix : se convertir à l'islam ou quitter leur ville. Ils ont préféré partir, abandonnant tout derrière eux.

    Les hommes de Da'ash les ont déposé à Khazer, à dix kilomètres de Kalak. Ils ont fini la route à pied. Une véritable épreuve pour ces gens, souvent âgés ou malades, affaiblis par plus de dix jours d'angoisse sous la coupe des djihadistes. Dans le bus qui doit les ramener à Erbil où sont déjà réfugiés des dizaines de milliers de réfugiés, ils attendent que les derniers arrivent, hébétés par ce qu'ils viennent de vivre. Assise au premier rang, une femme, le regard angoissé, explique qu'elle a laissé derrière elle son mari et son fils. Une autre raconte qu'elle ne sait pas où est sa mère, partie de Qaraqosh dans une autre voiture. Elle répète en boucle en se tordant les doigts : « Maryam El Azra, Maryam El Azra », « Vierge Marie, Vierge Marie... » Un vieillard épuisé, keffieh traditionnel sur la tête, sourit tristement. Derrière lui, une femme âgée s'accroche au téléphone qu'on lui a donné et parle à ses proches en fermant les yeux. Derrière elle, une autre montre ses oreilles : « Ils ont tout pris, les papiers d'identité et même les boucles d'oreilles. » Au fond du bus, une femme seule. Des cernes noirs lui mangent la moitié de son visage amaigri. Elle raconte en pleurant que les hommes de l'Etat islamique lui ont pris sa fille de trois ans, Cristina, au moment où elle a été chassée de la ville. On parle aussi de l'enlèvement d'une jeune femme de 30 ans, Rita.

    Lire la suite sur le site de La Vie

  • Inde : l'Eglise catholique s'inquiète de la montée de l'extrémisme hindou

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie (EDA) (21/08/2014) :

    L’Eglise s’inquiète de la montée de l’extrémisme hindou auprès du Premier ministre

    Face à la montée de l’extrémisme hindou et aux menaces de plus en plus grandes pesant sur la liberté religieuse, le cardinal syro-malankar Cleemis Thottunkal, au nom de l'Eglise catholique, a rencontré le Premier ministre Narendra Modi.

    Lundi 18 août dernier, à Delhi, le cardinal Cleemis Thottunkal, archevêque majeur de Trivandrum et président de la Conférence des évêques catholiques de l’Inde (CBCI), a été reçu à New-Delhi par Narendra Modi, Premier ministre de l’Inde.

    Le cardinal Baselios Mar Cleemis (Isaac) Thottunkal, chef de l’Eglise catholique syro-malankare de l’Inde (1), s’est entretenu avec Narendra Modi pendant près d’une demi-heure, a rapporté l’agence Ucanews dans une dépêche datée du 20 août.

    A la veille de la commémoration, le 24 août prochain, des massacres des chrétiens de l’Orissa par les hindouistes en 2008, l’Eglise catholique effectue donc ici une démarche très symbolique, pour faire connaître son inquiétude face à la politique pro-hindoue menée par le leader BJP (Bharatya Janata Party), aujourd’hui à la tête de l’Inde.

    Cette rencontre, organisée à la demande de la CBCI, a suivi de peu les déclarations des évêques catholiques réagissant, lors de leur assemblée annuelle début août, aux récentes attaques antichrétiennes et antimusulmanes par des hindous extrémistes, qui se sont produites dans plusieurs Etats de l’Inde depuis l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi.

    A l’issue de leur rassemblement du 6 au 8 août dernier, les évêques catholiques de l’Inde ont en effet publié une déclaration commune dans laquelle ils font part de leur inquiétude concernant les « mouvements de violence à l’égard des chrétiens » ainsi que les projets pro-hindous affichés par de nombreux membres du gouvernement Modi.

    Le texte de la CBCI débutait en réaffirmant le soutien de l’Eglise catholique au gouvernement de coalition NDA [Alliance démocratique nationale, menée par le BJP], et en adressant les félicitations des évêques au Premier ministre Narendra Modi qui « ne ménageait pas ses efforts pour mener la nation vers une nouvelle ère de paix et de prospérité pour tous ».

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  • Pakistan : une chrétienne de 12 ans violée par des musulmans

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    ASIE/PAKISTAN - Jeune chrétienne de 12 ans victime d’un viol de groupe (agence Fides)

    Lahore – L’indignation règne au sein de la communauté chrétienne de Lahore après le viol d’une jeune chrétienne de 12 ans. Muqadas est la fille de Liaqat Masih, un chrétien père de quatre filles. Ainsi que Fides l’a appris, sa famille est pauvre et les quatre filles travaillent comme domestiques dans des maisons de musulmans appartenant à la moyenne bourgeoisie comme cela est le cas de nombreux chrétiens. L’épisode de violence remonte au 2 août mais la nouvelle n’en a été rendue publique que maintenant. Muqadas et sa sœur aînée, Asma, rentrait chez elles du travail lorsque Muqadas a été enlevée par deux musulmans et trois femmes. Ils l’ont emmenée à l’intérieur d’une école – qui était fermée – et les deux hommes, identifiés comme étant Ashraf Alias Achi et Ghaffor Alias Paida, l’ont violée à plusieurs reprises.

    La jeune fille a ensuite été abandonnée. La famille a déposé plainte devant la police de Lahore. L’un des deux violeurs a été arrêté et l’autre a demandé la liberté provisoire sous caution. La famille de Liaqat Masih, en état de choc, est assistée par l’ONG LEAD, présidée par l’avocat chrétien Mushtaq Gill, lequel a déclaré à Fides : « Nous ferons tout notre possible pour que cette violence ne demeure pas impunie ». Des intimidations sont déjà parvenues à la famille afin qu’elle retire sa plainte.« Au Pakistan – explique Maître Gill à Fides – le viol est utilisé comme instrument arbitraire de pouvoir sur les jeunes chrétiennes issues de familles pauvres et marginalisées. Il s’agit d’une violence qui tend à réaffirmer la soumission aux musulmans. Le reste de la société ne s’indigne pas parce que les victimes appartiennent en majorité aux minorités religieuses, qui sont les plus vulnérables. Les violeurs sont rarement punis ». En outre, il affirme que « les victimes de viol affrontent des difficultés terribles. Elles ne reçoivent pas de traitement sanitaire adéquat suite aux agressions sexuelles et n’obtiennent pas justice. De nombreuses jeunes filles demeurent traumatisées et tombent dans la dépression, ayant besoin d’une assistance psychologique ».

  • James Foley : le pape a transmis ses condoléances aux parents du journaliste américain assassiné par des islamistes.

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    Selon le site web « aleteia », le pape François a tenu à appeler la famille de James Foley, le journaliste américain assassiné par les terroristes djihadistes de l'EEIL.

    Le Pape les a joints à Rochester, dans le New Hampshire, pour leur présenter ses plus sincères condoléances pour la perte de leur fils et les assurer de ses prières et de sa proximité dans ces moments d'épreuve, a expliqué jeudi le porte-parole du Vatican, le Père Federico Lombardi. Selon lui, la famille de James Foley a été "profondément touchée et reconnaissante" de cette démarche du Pape.

    James Folay était diplômé de l'université jésuite de Marquette, dans le Wisconsin. Il était toujours en contact avec eux, les informant de ses déplacements en zone de guerre, pour des missions humanitaires, mais surtout il leur demandait de l'accompagner dans la prière. L'université organisera le 26 août prochain une cérémonie en sa mémoire. Dans un texte plus qu'émouvant publié sur son site, il expliquait que, lors d'un premier kidnapping, entre les mains de fidèles du régime, durant la guerre civile en Lybie, il s'était mis à prier et réciter le Rosaire. En effet, comme le sont ses parents, James Foley était un fervent catholique.

     Voir ici : Le Pape François a appelé la famille de James Foley

    Sobre et discret. JPSC

  • Monseigneur Léonard , le Grand Rabbin Guigui et le Président de l’Exécutif des Musulmans de Belgique : « nous condamnons la violence perpétrée au nom de la foi »

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    Dans un communiqué diffusé par Belga et lu sur le site web de « La Libre » :

    L'archevêque de Malines-Bruxelles, Monseigneur Léonard, le Grand Rabbin Albert Guigui et le président de l'Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB) Noureddine Smaili condamnent jeudi dans un communiqué commun "la violence perpétrée au nom de la foi" dans le monde. "Le nombre élevé des victimes innocentes, des populations déplacées, des lieux de cultes détruits, ou des droits bafoués dans un grand nombre de régions du monde, ne laisse personne indifférent", soulignent-ils.

    Les représentants de ces trois confessions se disent interpellés par "les événements atroces qui secouent le monde", pour plusieurs raisons. "D'abord il est tout à fait justifiable de craindre les implications de ces événements sur la sécurité du monde entier; beaucoup d'indices laissent présager que ces conflits ne resteront pas confinés aux régions dans lesquelles ils se déroulent. Ensuite, il est de notre devoir moral à tous de faire preuve de solidarité avec toutes ces populations qui encourent une série de malheurs incessants; il ne s'agit point d'importer les problèmes de ces régions chez nous en Europe, mais d'essayer de contribuer à l'exportation de solutions".

    "Aucune religion ne cautionnera la mise en péril de la stabilité, de la paix et de la cohésion entre les différentes constituantes de la société", ajoutent-ils, car "rien ne peut justifier l'expulsion ou l'extermination des minorités ethniques, religieuses ou autres".

    "Loin des discours politiques de circonstance, nous condamnons la violence perpétrée au nom de la foi. Nous lançons également un appel solennel au respect de l'autre, indépendamment de sa croyance, sa race, sa couleur, son origine ethnique ou culturelle", conclut le communiqué.

    Ref. Les représentants de trois religions en Belgique condamnent la violence "au nom de la foi"

    JPSC

  • James Foley : le témoignage de deux journalistes anciens otages détenus avec lui par les islamistes

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    « Le grand reporter d’Europe 1 Didier François est revenu mercredi sur la mort de James Foley, ce journaliste américain que les djihadistes de l’Etat islamique affirment avoir décapité. Ancien otage, Didier François avait été détenu avec lui mais n’avait rien dit par souci de sécurité de son compagnon d’infortune, comme il l'a expliqué dans Europe Midi.

    Un compagnon de cellule. "Pour des raisons évidentes de sécurité, les ravisseurs nous avaient menacé de représailles sur les otages restants si nous nous exprimions là-dessus. Ce n’est pas du tout pour cacher quoique ce soit à nos auditeurs", explique Didier François. "Nous avions bien sûr contacté la famille de James Foley et les autorités américaines. Mais publiquement, nous avions gardé le silence". Après une première rencontre, très rapide, pendant l'été 2013, "nous avons été séparés avant de nous retrouver à nouveau ensemble au mois de septembre, jusqu'à ma libération" au mois d'avril 2014.

    "Un garçon extraordinaire". Le grand reporter d’Europe 1 se souvient de James Foley, avec qui il a passé plus de huit mois. "C’était un garçon extraordinaire, un superbe journaliste, quelqu’un d’extrêmement fort, qui n’a jamais craqué (malgré) des conditions extrêmement difficiles". Didier François raconte qu'il "était agréable de partager avec lui ces longues heures difficiles". "C'était un excellent compagnon de cellule, extrêmement collectif", doté d'un "grand courage". "Il faisait partie de ces prisonniers qui, malgré les interdictions, continuaient à réclamer, toujours pour les autres : du pain quand on avait faim, des tours de toilettes supplémentaires...", se souvient Didier François pour qui James Foley était "l'un des piliers du groupe". Le journaliste a une pensée particulière pour la "famille et les proches" de James Foley", ainsi que pour les "autres otages qui restent, puisque l'Etat islamique revendique dans la vidéo l'enlèvement d'un second journaliste américain".

    Le reporter Didier François a été détenu avec... par Europe1fr


    Les conditions de son enlèvement. Didier François parle d'un "journaliste expérimenté, qui assumait les choix qu'il avait faits". "Il était déjà venu plusieurs fois (en Syrie, ndlr.)", continue le reporter d'Europe 1, qui détaille les conditions de l'enlèvement de James Foley, le 22 novembre 2012. "Il rentrait d'un reportage de plusieurs semaines (dans la région d'Idlib, ndlr.), vers la Turquie. Il s'était arrêté rapidement dans un café internet, dans une ville frontalière, pour envoyer un message à sa rédaction et sa famille", raconte-t-il. "En sortant du café, il a été intercepté par des gens de l'armée islamique" qui l'ont kidnappé.

     >> LIRE AUSSI - Le djihadiste qui a décapité James Foley est britannique

    "Je pense qu'ils avaient décidé de l'exécuter". A son retour en France, Didier François expliquait avoir subi des simulacres d'exécution. James Foley aussi, raconte le grand reporter d'Europe 1, qui se souvient : "une des dernières fois où je l'ai vu avant de partir, ce groupe, qui a le goût du macabre, l'avait fait prendre une pose, crucifié contre un mur". "C'est pour cela que, quand on me demande ce que je pense du motif avancé par les ravisseurs pour l'exécuter, je pense qu'ils avaient décidé de l'exécuter, point", assène-t-il. Les djihadistes ont "ensuite cherché des excuses pour justifier cet assassinat que rien ne justifie" : "ce qui a été donné après comme explications, ne sont que de vaines tentatives d'essayer de masquer leur crime, mais c'est un crime".

     >> LIRE AUSSI - Les Etats-Unis avaient tenté de libérer James Foley  » 

    Ref.http://www.europe1.fr/international/le-journaliste-james-foley-2206701

    Le journaliste français Nicolas Hénin a aussi été otage pendant sept mois avec le reporter James Foley. Après l'exécution de l'Américain, revendiquée par les djihadistes de l'Etat Islamique dans une vidéo, il témoigne pour L'Express. En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/monde/proche-moyen-orient/james-foley-etait-le-souffre-douleur-des-geoliers-mais-il-restait-impassible_1569303.html#ipOupboWc9TRsep4.99

    Dans cette interview, relevons notamment ceci :

    Question : James Foley était-il davantage maltraité que les autres otages?

    Réponse : Oui. Il était vraiment plus maltraité. En fouillant dans son ordinateur, ils ont découvert que son frère travaillait dans l'US Air Force. A cause de cela et en tant qu'Américain, il a eu droit "à un traitement de faveur". Il est devenu le souffre-douleur des geôliers. Il s'en prenait plein la gueule mais il restait impassible. 

    Question : James Foley vous a-t-il dit ce qu'il aurait aimé faire une fois libéré?

    Réponse : Oui, il avait deux envies. Soit bosser au Committee to protect journalists (CPJ). Soit faire du dialogue interreligieux et contribuer au rétablissement de ponts entre les mondes chrétien et musulman. A ce titre, j'ai été révolté de la flambée d'islamophobie sur Twitter après la diffusion de la vidéo de son assassinat. Les mecs qui l'ont tué ont réussi leur coup: renforcer les populismes et les clichés réciproques. C'était contre cela que James voulait justement s'engager. 

     JPSC

  • Une histoire belge : l’aide humanitaire belge pour l’Irak clouée au sol

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    Deux avions C-130 remplis de denrées alimentaires sont prêts à décoller, mais attendent toujours le feu vert gouvernemental. Lu sur le site « aleteia » :

     « Didier Reynders, ministre de Affaires étrangères, l’avait assuré à l'issue d'une réunion de crise de l'Union Européenne : la Belgique comptait bien participer au transport de l'aide humanitaire vers l'Irak, de même que la France, le Royaume-Uni ou l’Allemagne.  Une annonce qui a éveillé de grands élans de générosité parmi les paroissiens de l’abbaye maronite de Bois-Seigneur-Isaac à Braine-l’Alleud, une commune francophone de la région wallonne, rapporte RTL.be. La population avoisinante s’est en effet grandement mobilisée pour venir en aide au Kurdes, récoltant une grande quantité de denrées alimentaires non périssables, suffisamment pour remplir deux avions. Mais il semblerait que les moines maronites se soient réjouis un peu trop vite en affirmant qu’un avion de la Défense belge s’envolerait rapidement vers l’Irak, dans la mesure où aucun financement n’a été validé pour cette entreprise.  La coopération belge a pourtant financé des aides supplémentaires pour l'Irak à hauteur de 2 millions d’euros la semaine dernière mais la somme n’était, semblerait-il, pas destinée à financer un tel transport.  La population espère dès lors qu’une décision sera prise promptement afin de venir en aide aux réfugiés irakiens qui souffrent tragiquement de faim. 

    Une polémique côté N-VA

    Parallèlement, du côté flamand, une polémique a débutée le 20 août suite aux propos du président du parti national-conservateur de la N-VA, Bart De Wever, qui a fermement déploré l’absence de réaction de la part de la communauté musulmane belge: "Si ces actes avaient lieu au nom de mon Dieu, je me dépêcherais de me distancier”, a-t-il ainsi déclaré lors d’une émission de radio. Une attaque à laquelle le président de l’Exécutif des Musulmans, Nordin Smaili, a répondu en estimant qu’il n’avait aucune distance à prendre avec l’EL: “Nous n’avons rien à voir avec les conflits qui se déroulent à l’étranger. Nous n’avons rien à voir avec l’EI ou d’autres groupuscules”, écrit-il sur son blog. »

     Ref.Irak : l’aide humanitaire belge clouée au sol

    JPSC

     Au bout du compte, et aux dernières nouvelles ce jeudi 21 août, le budget du transport aérien sera couvert par la Défense, les Affaires étrangères (sur le volet Diplomatie préventive) et Melchior Wathelet, qui a hérité des compétences “Multiculturalité et égalité des chances” de Joëlle Milquet.

    JPSC