Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Persécutions antichrétiennes - Page 101

  • Chrétiens d’Orient : le témoignage du Père Rachid

    IMPRIMER

    Vu sur le « Salon Beige »

    Alors que la guerre en Syrie et l'avancée des djihadistes de l'Etat islamique menacent la sécurité du Liban, le père Rachid, prêtre à Beyrouth depuis 20 ans, fait part de ses inquiétudes sur la situation des chrétiens d'Orient.

     JPSC

  • Irak – La leçon de Ninive

    IMPRIMER

    Le combat mené par les islamistes est aussi culturel, et appelle une réaction tant en Orient qu’en Europe. D’ Aymeric Pourbaix, cet éditorial dans « Famille chrétienne » :

    Dans les écoles de Mossoul et de la plaine de Ninive, il est désormais impossible de porter un prénom chrétien. Ordre des djihadistes de l’État islamique, rapporté par l’agence Fides, qui montre bien la dimension culturelle de la terreur imposée à ce pays : c’est la mort programmée d’une civilisation, celle de la Bible, peu à peu gommée du paysage qui l’a vu naître. Et emportant avec elle la culture dans son ensemble, puisque les cours de philosophie ont également été supprimés, faute de se référer directement à Dieu.
    C’est dire combien l’action militaire engagée par la coalition internationale pour détruire le Califat islamique, si elle est nécessaire, ne suffira pas. Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, a donc raison lorsqu’il parle de « guerre culturelle » à mener contre l’islamisme, qu’il condamne d’ailleurs sans appel. Mais il faut aller plus loin et analyser les racines de cette nouvelle menace. Sur ce point précis, le courage intellectuel et la liberté d’expression – ceux du prophète Jonas à Ninive – sont plus que jamais nécessaires pour discuter des idées, sans pour autant stigmatiser tous les musulmans. Est-il raisonnable de considérer, comme le fait Obama, que ces terroristes n’ont rien à voir avec l’islam, quand bien même ils s’en réclament, et font diffuser dans les rues de Mossoul des conférences sur le « bon islam » ? Dans sa conférence de Ratisbonne en 2006, Benoît XVI avait eu l’audace de poser la question du rapport ambigu entre islam et violence. On se souvient de la vague d’indignations et de violences qui s’étaient ensuivies… Aujourd’hui, cette question et d’autres sont plus que jamais d’actualité : pourquoi le nécessaire alliage entre foi et raison, et leur « purification » mutuelle (encyclique Foi et raison, Jean-Paul II, 1998) ne fonctionne-t-il pas dans la religion musulmane ? Pourquoi l’islam est-il également ce carcan politique et social qui interdit de changer de religion dans la plupart des pays musulmans, si ce n’est dans tous ? D’autre part, en France, il ne faut pas se cacher non plus le vide existentiel et familial, qui explique que 930 jeunes français soient partis se battre en Syrie et en Irak. Comment ne pas relier ce triste record avec l’apostasie de la foi chrétienne dont nous souffrons depuis deux cents ans, et qui laisse la place aux idéologies les plus folles ? Dans les semaines qui viennent, le pape François aura au moins deux occasions de rap­peler à l’Europe qu’elle est chrétienne : son voyage dans l’ex-pays communiste qu’est l’Albanie le 21 septembre, puis son discours au Parlement européen le 25 novembre. Ce dont l’Europe a le plus besoin aujourd’hui, c’est d’un nouveau Jonas, prêchant la conversion à la ville païenne de Ninive. Alors le martyre des chrétiens d’Irak n’aura pas été vain…

    Ref. Irak – La leçon de Ninive

    JPSC 

  • Malines, 27 septembre : manifestation contre les persécutions des chrétiens

    IMPRIMER

    2014_09_17_541928f551a82.pngAujourd'hui eux!
    Demain nous!
    Tous à Malines à 15h le samedi 27 Septembre 2014 Place du Veemarkt.
    Manifestation contre la persécution des Chrétiens !
    http://www.stopchristenvervolging.be/traduction-en-franccedilais.html

    MANIFESTE

    Le 27 SEPTEMBRE 2014, nous nous réunirons dans une action pour protester contre le génocide sur les chrétiens dans le monde entier et notamment en Iraq et en Syrie.

    Les participants adressent cet appel aux autorités, aux médias, aux universitaires et aux dirigeants d’église belges. Nous leur demandons instamment d’agir, chacun dans son domaine, avec beaucoup plus de fermeté pour faire cesser rapidement la persécution dramatique des chrétiens. À cet effet, nous pensons entre autres à une meilleure et plus vaste diffusion au grand public d’informations sur ces persécutions, à des aides concrètes, à des pressions diplomatiques, à des interventions militaires... Faute d’agir et de parler, nous devenons complices de ceux qui massacrent ces innocents. La persécution massive des chrétiens doit s’arrêter !

    Par persécution, nous entendons le vaste éventail de violences (mortelles), l’approbation ou l’acceptation tacite de toute forme de violence et toute collaboration à l’instigation à des sentiments d’hostilité à l’égard des chrétiens.

    Dans le monde entier, les chrétiens font l’objet de persécutions particulièrement cruelles et à grande échelle. Le fait que notre manifestation se focalise seulement sur les grandes persécutions de chrétiens, ne signifie nullement que la souffrance de tous les autres gens nous laisserait indifférents en tant que chrétiens. Nous osons prétendre que le christianisme se préoccupe partout et toujours de toutes les personnes opprimées qui sont oubliées ou ignorées par le monde. À présent, nous mettons toutefois l’accent sur les chrétiens, vu l’ampleur extraordinaire des persécutions et vu le fait que nos médias et nos politiques y prêtent beaucoup trop peu d’attention.

    Animée par un profond respect de tout le monde, notre manifestation refuse toute attitude hostile à l’égard des gens qui appartiennent à l’islam. Cela ne nous empêche pas de nous opposer absolument à l’adoption, où que ce soit, de l’État islamique et de la charia, ce qui constituerait la négation totale de tous les droits fondamentaux de l’homme.

    Nous sommes une PLATEFORME UNITAIRE CONTRE LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS, qui a été fondée à la suite des événements à Mossoul. Plusieurs groupes, dont des catholiques et des évangéliques, ont décidé de collaborer à la création d’une plateforme aussi large que possible. Cette plateforme est une œuvre commune pour aider nos coreligionnaires persécutés. Il ne s’agit pas d’une initiative œcuménique, mais d’une collaboration à cette cause importante. En tant que mouvement, la plateforme n’a donc pas de spiritualité ni de théologie propre et elle n’y aspire nullement.

    Nous savons que les persécuteurs en Moyen-Orient utilisent une définition large de ce qu’est un chrétien. Ainsi voulons-nous réunir un vaste éventail de chrétiens et de sympathisants pour faire front contre ces violations des droits de l’homme et ces blasphèmes !

  • Nous sommes tous des nazaréens

    IMPRIMER

    Le témoignage de Bruno Retailleau (sénateur UMP de Vendée) (source)

    A l'invitation de Mgr Louis Raphaël Sako, patriarche des chaldéens, je me suis rendu en Irak, le 25 août dernier, dans le camp de réfugiés de Mar Shmouni, à Ankawa, dans la banlieue d'Erbil.

    Ce que j'ai vu et entendu dépasse les limites de l'horreur. J'ai vu des mères brisées d'avoir dû abandonner dans la fuite un enfant ou un parent, des pères terrorisés à l'idée que leurs filles puissent être abusées par les combattants de l'État islamique, des enfants traumatisés par ce qu'ils ont vécu ou par les récits qu'ils ont entendus : viols systématiques, décapitations, éventrations de femmes enceintes, massacres de familles entières... Autant de témoignages effroyables qui m'ont été rapportés, comme cette mère à qui les djihadistes ont arraché son enfant de 3 ans ou ces femmes vendues à l'étal au marché de Mossoul comme de véritables esclaves. Ce que j'ai vu, ce sont les larmes de sang des chrétiens d'Irak. Ce que j'ai entendu, c'est le cri de haine des nouveaux barbares, ces fous de Dieu qui veulent faire des terres syriennes et irakiennes le cimetière des "nazaréens".

    Tous les jours la barbarie progresse et la civilisation recule en Irak. Le nord du pays est devenu un véritable camp de la mort pour l'Orient. Mais il deviendra un camp de la honte pour l'Occident si nous ne faisons rien ou pas assez. Car, bien sûr, des aides humanitaires ont été débloquées et une aide militaire a été apportée aux combattants kurdes. Mais ces soutiens ne sont malheureusement que des gouttes d'eau dans cet océan de violence et de désespérance qu'est devenu l'Irak. Il faut agir plus vite et plus fort.

    D'abord, en organisant de toute urgence une aide humanitaire, alimentaire, médicale et pharmaceutique digne de ce nom. En effet, malgré la mobilisation des Églises locales, les camps de réfugiés complètement improvisés manquent de tout : nourriture, médicaments, matériels pour assurer une hygiène minimale... En réalité, Mar Shmouni ressemble davantage à un campement de misère qu'à un camp humanitaire : les chrétiens, mais aussi d'autres minorités pourchassées comme les yazidis, s'y entassent dans la crainte d'un nouvel assaut. Car Erbil n'est qu'à trente minutes de la zone tenue par l'État islamique : à tout moment, la mort peut surgir. Le recours à la force n'est donc plus une option pour la communauté internationale, c'est une nécessité. Y compris l'envoi de troupes au sol. En effet, les forces kurdes ou irakiennes ne parviendront pas à elles seules à éradiquer la menace. Pour certains, intervenir militairement sur le terrain reviendrait à commettre la même erreur que les États-Unis en 2003. Je peux comprendre cette crainte. Toutefois, je pense au contraire qu'une intervention contribuerait à sortir l'Irak des conséquences tragiques de l'aventure américaine. Mais pas n'importe quelle intervention. Pas une opération menée par une coalition occidentale sous l'égide des États-Unis ou de l'Otan.

    Il faut à tout prix éviter le choc des civilisations, ce grand soir islamiste dont rêvent tous les djihadistes. La solution qui doit être privilégiée, c'est celle d'une force internationale sous mandat de l'Onu rassemblant très largement, en particulier les États arabes, et s'appuyant sur les forces locales. Car c'est bien l'avenir de la région qui se joue aujourd'hui : l'État islamique ne s'arrêtera pas à la Syrie et à l'Irak. En proclamant le califat, Abou Bakr al-Baghdadi et ses séides marquent leur volonté de porter le djihad tout au long de cet arc de crise qui s'étend de la Méditerranée au golfe Persique, et même au-delà, puisqu'en recrutant des combattants venus du monde entier et notamment d'Occident, l'État islamique aurait la capacité de porter le feu et la mort au coeur de l'Europe.

    Ne nous voilons pas la face : les hommes en noir de l'État islamique sont tout sauf une bande de rebelles dépenaillés et désorganisés : ils sont bien des combattants aguerris qui ont su habilement mettre en place des administrations structurées et des circuits financiers élaborés. C'est un véritable État qui s'enkyste en Irak, un virus qui se propage et qui n'a rien à envier aux pestes brune et rouge du siècle précédent. J'ai la conviction que nous sommes confrontés au troisième totalitarisme et que si nous n'agissons pas très vite, c'est un rideau de sang qui s'abattra sur l'Orient.

    La France doit être aux avant-postes de ce combat contre l'État islamique. C'est à la fois sa responsabilité et son honneur, car elle ne doit pas le faire uniquement au nom du droit mais également au nom de l'histoire. Cette histoire qui la lie aux chrétiens d'Orient depuis Saint Louis, qui a fait de la France leur soeur aînée et des Français leurs frères.

    Ces frères vers qui les chrétiens d'Irak tournent une fois de plus leur regard et leur espoir. Aujourd'hui plus que jamais, nous sommes tous des nazaréens.

  • Le pape rendra hommage aux martyrs albanais

    IMPRIMER

    En Albanie, le Pape rendra hommage aux martyrs de la foi

    Cité du Vatican, 15 septembre 2014 (VIS). Ce matin, le Directeur de la Salle de Presse a donné quelques indications cadre sur le voyage apostolique que le Pape François effectuera dimanche prochain en Albanie (le quatrième hors d'Italie). Ce sera d'abord un hommage aux martyrs de la foi, victimes de l'ancien régime. Il insistera aussi sur le dialogue avec l'islam dans une société à majorité musulmane, dans laquelle orthodoxes et catholiques constituent une importante minorité. Enfin, le Saint-Père évoquera la plus célèbre des albanaises, Mère Teresa de Calcutta. Le P.Lombardi a rappelé que ce pays européen, devenu une démocratie, avait été pendant des décennies une féroce dictature et le premier état ayant inscrit l'athéisme dans sa constitution.

  • Parlement européen : pour un Prix Sakharov 2014 en faveur des chrétiens persécutés

    IMPRIMER

    Chaque année, le Parlement européen récompense des personnalités exceptionnelles qui luttent contre l’intolérance, le fanatisme et l’oppression par un Prix Sakharov pour la liberté de l’esprit. C’est une récompense symbolique du courage pour défendre les droits de l’homme et la liberté d’expression. Le droit d’exercer librement sa religion et sa foi fait partie des droits de l’homme.

    Le Pape François interviendra devant le Parlement européen au cours d’une séance solennelle le mercredi 25 novembre. Le lendemain, le Parlement européen donne son prix pour les droits de l’homme.

    Contre l’indéniable persécution grandissante des Chrétiens notamment dans le monde arabe, l’Union européenne doit poser un acte fort. Une contribution appropriée du Parlement européen pourrait être de récompenser conjointement l’engagement infatigable du Patriarche de la plus grande minorité catholique-chaldéenne, Louis Raphael Sako, et l’intellectuel musulmanMahmoud Al ‘Asali, martyr assassiné pour avoir défendu le droit des Chrétiens à Mosul, en Irak.

    Plusieurs sources internationales indépendantes soulèvent le problème de la persécution grandissante des Chrétiens dans le monde arabe : l’observatoire sur l’intolérance et la christianophobie,Portes OuvertesAide à l’Eglise en DétresseŒuvre d’Orient. Même Amnesty International a soulevé le cas de Mériam Ibrahim et parle aujourd’hui d’un nettoyage ethnique d’envergure historique.

    Ainsi le Parlement européen peut activement contribuer à faire respecter le droit de l’homme à exercer la religion sans contrainte tel qu’il est prévu par l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme. En donnant le prix Sakharov pour la liberté de l’esprit au plus haut représentant d’une éminente minorité catholique persécutée dans le monde arabe, le Parlement européen posera un signe politique incontestable pour souligner que les Chrétiens ont le droit d’exercer leur foi là où ils vivent : un Homme ne peut être assassiné parce qu’il confesse sa foi en Jésus-Christ !

    La portée politique est évidente et nécessaire. Face au manque permanent d’action politique du Conseil européen (qui regroupe les Chefs d’Etat et de gouvernement de 28 Etats membres), et de l’inertie de la Commission européenne pour protéger les chrétiens persécutés, le Parlement européen pourrait à son tour se distinguer notamment de la Haute Représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, ainsi que de son service diplomatique européen, dont la seule contribution concrète consistait jusqu’aujourd’hui à rédiger des communiqués de presse plutôt inutiles.

    Mgr Louis Raphael Sako représente le plus haut dignitaire de la minorité catholique chaldéenne. Par son action, il inspire des nombreuses personnes de défendre la liberté de religion et d’ouvrir les yeux devant le génocide des Chrétiens dans le monde arabe. Il représente la résistance contre la persécution des Chrétiens et la liberté de religion.

    Prof. Mahmoud Al ‘Asali devrait être honoré en tant que martyr. Cet intellectuel musulman fut assassiné parce qu’il défendait le droit des Chrétiens en Iraq. Il refusait de se taire face à la persécution et aux menaces de mort à l’égard des Chrétiens qui refusèrent de se convertir à l’islam. Il a été tué par les milices de l’ISIS, le 20 juillet 2014, à Mosul.

    Les nominations peuvent être déposées par 40 membres, ou un groupe parlementaire, du Parlement européen. Le groupe parlementaire des chrétiens-démocrates PPE (auquel appartient l’UMP) a déjà officiellement refusé de nominer la lutte contre la persécution des chrétiens dans le monde arabe pour le prix Sakharov 2014. En dépit de toute évidence, les députés chrétiens-démocrates du groupe PPE ont tourné le dos aux chrétiens persécutés. Toujours volontaires de se rendre au Vatican pour se faire photographier avec les dignitaires de l’Eglise catholique, ces députés européens n’assurent pas ce même agenda au cours des procédures parlementaires européennes et n’ont simplement ni la connaissance, ni la persévérance, ni les collaborateurs, ni les outils nécessaires pour influencer la politique en faveur de l’éthique sociale universelle et le respect des principes politiques non-négociables. S’il en était autrement, le groupe PPE aurait pu nominer sans contrainte la persécution des chrétiens au prix Sakharov, conforment à son programme politique et en honorant ses promesses électorales. Le groupe PPE a toutefois l’occasion de réviser sa décision jusqu’à jeudi 18 septembre à midi pour soutenir la proposition de nomination conjointe de Mgr Louis Raphael Sako et du Prof Mahmoud Al ‘Asali.

    Lire la suite

  • Les exactions de Boko Haram contre les chrétiens

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    Boko Haram s'attaque aux chrétiens

    La secte islamique Boko Haram a pris le contrôle de Madagali, enclave chrétienne du Nigeria à la frontière camerounaise. Dans l'extension de son «califat islamique» au nord-est du pays, Boko Haram a perpétré des atrocités sur les chrétiens locaux, affirme l'organisation de défenses des chrétiens «Portes ouvertes». Plus de trente mille déplacés se trouvent dans une situation humanitaire grave à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun. Il s'agit en grande partie de ressortissants nigérians ayant fui devant l'avancée de Boko Haram. L'archidiocèse d'Abudja, capitale du Nigeria, compare la situation du pays à celle de l'Irak.

    Le groupe terroriste avait déjà assiégé la ville de Madagali il y a une semaine, mais avait dû se relplier sous le feu des forces gouvernementales. Madagali a ainsi été déclaré comme faisant partie du «califat islamique» récemment proclamé par Abubakar Shekau, le dirigeant du groupe djihadiste. Le drapeau des extrémistes flotte déjà sur Damboa et Gwoza, dans l'Etat de Borno au nord-est du pays et sur Buni Yadi dans l'Etat voisin de Yobe, rappelle «Portes ouvertes».

    Selon l'ONG, des chrétiens piégés à Madagali ont souffert des atrocités indescriptibles. L'organisation a appris que des hommes chrétiens ont été décapités, que des enfants ont été forcés à se convertir à l’islam et que des femmes ont été données comme «épouses» aux insurgés. Un pasteur en fuite a indiqué par téléphone à «Portes ouvertes» que sa maison avait été bombardée et qu’il ignorait le sort de ses fidèles. Les rebelles ont détruit au moins cinq églises dans la région.

    Des centaines d'églises détruites

    Des résidents et des chrétiens chassés qui avaient cherché refuge dans la ville ont quitté Madagali en masse. Quant aux chrétiens de Gulak, village situé à environ 25 km au sud-ouest de Madagali, il leur a également été conseillé de fuir, les insurgés se dirigeant probablement vers leur ville. Il y a quelques jours, le groupe terroriste a également attaqué la ville de Bama, d'où 26 000 habitants ont dû fuir pour sauver leur vie.

    Un évangéliste a expliqué au téléphone: «La situation devient incontrôlable. L’église est dépassée par le flot incessant de réfugiés qui fuient les régions du nord-est et échouent à Mubi», à la frontière avec le Cameroun. Un collaborateur de «Portes Ouvertes» ajoute: «Rien que dans les environs de Gwoza, Boko Haram a détruit plus de 178 églises. Plus de 40 000 personnes, pour la plupart des chrétiens, sont actuellement en fuite. Dieu seul peut nous venir en aide nous nous trouvons dans une situation désespérée.»

    Lire la suite

  • L'obligation de réagir face à l'Etat islamique

    IMPRIMER

    L'Institut Thomas More publie une "note d'actualité" sur cette question cruciale :

    Présentation : 

    Face à l’État islamique | L’obligation de réagir
    Note d’actualité 24 | Depuis juin dernier, le monde assiste, presque impuissant, à l'essor d'une « nouvelle hydre » djihadiste surgie des confins syro-irakiens en proie à un chaos infernal dont les populations locales sont les principales victimes. Les acteurs, tant internationaux que régionaux, se sont largement laissés dépasser par l’État islamique, dont ils ont sous-estimé les capacités d'organisation et les compétences guerrières. Ses récents succès en Syrie et surtout en Irak, ont considérablement aggravé la menace pour la stabilité du Moyen-Orient et la sécurité internationale. 

    Certains pays ont déjà commencé à intervenir, avec des livraisons d’armes aux troupes qui affrontent l’État islamique sur le terrain et du renseignement. L’idée d’une coalition plus large et plus globale fait son chemin dans les chancelleries occidentales mais aussi dans le monde arabe. Face aux horreurs perpétrées sur les populations civiles, la théorie de la « guerre juste » offre en outre des bases à la fois éthiques et juridiques pour justifier une intervention de tous les acteurs de bonne volonté.

    Mais dans cet Orient tourmenté, comment et avec qui agir ? Quel type d’action mener ? A quelles fins ? Si l'usage de la force armée a déjà montré ses limites dans la région, comment combattre autrement que sur le terrain de la guerre un mouvement extrémiste et nihiliste ? En quoi ce mouvement pose-t-il un défi nouveau exigeant une réaction d’ampleur, pour refouler cette menace et, si possible, l’éliminer ? Alors que Barack Obama dévoile son plan contre l’État islamique et quelques jours avant la Conférence internationale organisée à Paris le 15 septembre prochain, l’Institut Thomas More plaide en faveur d’une action circonstanciée, ferme et volontaire.

    Télécharger la note d'actualité

  • Malines, 27 septembre : manifestation contre les persécutions des chrétiens

    IMPRIMER

    28206_orig.jpg

    http://www.stopchristenvervolging.be/

  • Quand les musulmans de France prennent la défense des chrétiens persécutés

    IMPRIMER

    Irak : les musulmans de France prennent officiellement la défense des chrétiens persécutés (source)

    L’été dernier, les différentes fédérations musulmanes de France avaient déjà plus ou moins condamné la barbarie de l’Etat islamique, contre les chrétiens d’Irak. Cette fois-ci, c’est officiel. Le Conseil Français du Culte Musulman lance mardi "l’appel de Paris", un message solennel condamnant avec force les exactions du califat.

    Musulmans de France : une prise de position commune contre l'Etat islamique

    Aucun prise de position commune n’avait encore été formulée, officiellement du moins. Dans un texte nommé "Appel de Paris", qui sera lu mardi 9 septembre à la grande Mosquée de Paris, par Dalil Boubakeur, recteur et président du CFCM, ainsi que par Patrick Karam, président de la coordination "Chrétiens d’Orient en danger", les musulmans de France s’insurgent publiquement contre les actes de barbarie de l’Etat islamique en Irak.

    L'absence de l'UOIF de l'Appel de Paris

    Plusieurs signataires ont rejoint ce manifeste. Parmi eux, on compte Abderrahmane Dahmane, le président du Conseil des démocrates musulmans de France, Anouar Kbibech, président du Rassemblement des musulmans de France, et Ahmet Ogras, président de la Coordination des musulmans turcs de France. On notera l’absence, remarquée, de l’Union des Organisations islamiques de France, qui avait cependant auparavant condamné les actes du califat dans un communiqué le 25 juillet dernier.

    Un soutien total envers les chrétiens d'Irak

    "L’appel de Paris" pose, sans doute possible, les bases d’un soutien moral envers les chrétiens d’Irak, persécutés depuis des mois par l’Etat islamique, du fait de leur foi. Les signataires du texte rappellent également le "droit inaliénable" de ces chrétiens à demeurer sur leurs terres, en Irak, tout en soulignant la "liberté" de "pratiquer leur foi" sans en être empêché.

    Une condamnation de l'Etat islamique

    Le texte condamne également avec des mots très durs l’Etat islamique. On y parle de "barbares", d’"actes terroristes", de "crime contre l’humanité", d’"agissements d’un autre âge", de "menace" pour la stabilité et la paix entre les peuples de toute la région. En clair, l’Etat islamique ne peut se prévaloir de l’Islam, en tout cas de l’Islam de France. Un message adressé aux apprentis djihadistes, issus de l’Hexagone, qui seraient plusieurs centaines dans les rangs du califat.

    LIREhttp://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/09/10/31003-20140910ARTFIG00042-les-trois-silences-de-l-islam-de-france.php

  • Le Père Dall'Oglio a été exécuté par les djihadistes de Daech

    IMPRIMER

    Du Père Divry o. p. (Toulouse) (sur France Catholique) :

    Je viens ce soir (8 septembre) d’avoir la confirmation par Mr André Ayoub, syrien catholique, qui vit à Toulouse que la nouvelle de l’assassinat du Père Paolo di Oglio est hélas confirmée.« Le prêtre jésuite italien Paolo Dall’Oglio a été exécuté en prison, a annoncé cette semaine un communiqué de la Ligue syrienne de défense des droits de l’homme, diffusé par la chaîne al-Arabiya. Le communiqué cite un officier dissident de l’État islamique en Irak et à Damas (Daech), Abou Mohammad le Syrien. C’est l’un des hauts responsables de ce groupe à Raqqa qui a personnellement exécuté le prêtre jésuite, après son incarcération au siège du mohafazat, deux heures après son arrestation, le 29 juillet 2013, a précisé le témoin. Ce dernier a précisé aussi que le père Dall’Oglio est arrivé à Raqqa le 28 juillet et a participé à une manifestation hostile au régime syrien organisée le soir même. Ce soir-là, il avait sollicité une rencontre avec l’émir de l’organisation, dans l’intention de demander la libération de journalistes étrangers. Mais sa demande avait été rejetée. Le lendemain, le père Dall’Oglio avait décidé d’insister et avait demandé à nouveau à rencontrer des responsables de Daech. Conduit au siège du mohafazat de Raqqa, où Daech avait établi son QG, il avait été arrêté à son arrivée, puis liquidé.

    La Ligue syrienne des droits de l’homme a condamné « le meurtre » du prêtre jésuite, précisant que les indications d’Abou Mohammad le Syrien doivent être considérées comme « crédibles », et recoupent des données qu’elle possédait déjà. Elle a précisé que ce dissident est prêt à témoigner en public des données en sa possession, mais qu’entre-temps, son identité véritable serait gardée secrète pour des raisons de sécurité. Rappelons que des proches du père Paolo Dall’Oglio avaient récemment lancé un appel en faveur de sa libération. Le prêtre jésuite avait découvert la Syrie, dans les années 80, et avait pris en charge, dans les années 1980, le monastère de Mar Moussa, où il prônait un discours interreligieux. Prions pour lui et tous les naïfs du dialogue islamo-chrétien, et pour la conversion de ces musulmans coranisés qui ensanglantent ces régions. Requiescat in pacem !

  • Asia Bibi comparaît devant le tribunal et est à nouveau reportée

    IMPRIMER

    ASIE/PAKISTAN - Nouvelle date pour l’audience du procès en appel d’Asia Bibi : le 9 septembre

     

     

    Lahore – Ce 9 septembre est la date nouvellement fixée pour la première audience du procès en appel d’Asia Bibi, la pakistanaise chrétienne condamnée à mort pour blasphème. C’est ce qu’apprend l’Agence Fides de sources au sein de la Haute Cour de Lahore. Le collège, selon le calendrier rendu public, sera présidé par le juge Anwar Ul Haq. L’audience a été fixée après que certains des avocats aient demandé à la Cour, en juin dernier, de fixer une nouvelle audience afin que la jeune femme puisse enfin obtenir justice.
    Asia Bibi a été condamnée à mort en novembre 2010 aux sens de l’article 295 C du Code pénal pakistanais pour outrage au prophète Mahomet. Elle est incarcérée depuis juin 2010 et se trouve actuellement à la prison féminine de Multan. Le procès en appel a fait l’objet d’au moins cinq renvois au cours de ces derniers mois pour les motifs les plus divers. Selon des sources de Fides, de nombreux juges se refusent de juger le cas par crainte de réactions des groupes extrémistes islamiques.

    Mais on apprend à présent le report du procès :

    Lahore – Lors d’une audience de quelques minutes tenue ce matin devant la Haute Cour de Lahore, le Président du collège, Anwar Ul Haq, a renvoyé le procès en appel d’Asia Bibi à l’audience du 16 octobre. C’est ce que communiquent à Fides les avocats de la jeune femme, Maîtres S.K. Chaudry et Sardar Mushtaq Gill. Selon ces derniers, « la Cour a concédé une dernière possibilité à la contrepartie, attendu que son défenseur était absent pour la énième fois ». Au cours de la prochaine audience, les avocats devront remettre leurs « considérations finales » sous forme écrite sur la base desquelles le tribunal rendra sa décision. L’affaire semblerait donc s’être débloquée. Maître Gill explique à Fides : « En juin dernier, nous avons présenté une instance spéciale devant la Haute Cour, nous référant à un certain nombre de normes qui imposent au Tribunal d’examiner un cas et de rendre une décision. Le cas d’Asia Bibi devra être entendu. Nous sommes par ailleurs confiants dans le fait qu’en examinant les faits sur le fonds, Asia Bibi puisse être entendue. Les craintes sont seulement dues aux possibles influences négatives ou pressions que les extrémistes pourraient exercer sur les magistrats. Mais le juge Anwar Ul Haq est estimé et correct. Nous avons confiance dans la bonne foi et dans l’indépendance de la magistrature ».