Cette proposition a été déposée ce 6 mai par André-Pierre PUGET (P.P.) : https://www.pfwb.be/le-travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/documents/001465489
En voici le résumé :
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Cette proposition a été déposée ce 6 mai par André-Pierre PUGET (P.P.) : https://www.pfwb.be/le-travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/documents/001465489
En voici le résumé :
Lu sur "réinformation.tv" (Béatrice Romée) :
La Chine communiste ne cesse d’intensifier les persécutions contre les chrétiens
Alors que les élites occidentales travaillent à soutenir le régime communiste chinois, Pékin n’a eu de cesse d’intensifier sa campagne de persécution brutale contre les chrétiens et tout autre croyant, dans le cadre de la guerre menée en Chine contre toute forme de dissidence.
Selon le récent rapport rendu par l’organisation chrétienne de défense des Droits de l’homme China Aid, les mesures de répression prises à l’encontre des chrétiens, et plus largement des croyants, l’année dernière, ont atteint des proportions oubliées depuis au moins 10 ans.
En Chine, le parti communiste intensifie les persécutions contre les chrétiens
Et les analystes sont peu rassurants : le pire pourrait être à venir tant le parti communiste chinois cherche à briser tous ce qu’il perçoit comme un défi pour son autorité impitoyable et sa propagande. Or les chrétiens en sont une, par leur foi même. Même certaines églises approuvées et gérées par le gouvernement se sont trouvées inquiétées par l’autocratie chinoise…
Les chiffres les plus récents révèlent une intensification de la persécution et décrédibilisent donc tout discours visant à faire passer le président chinois Xi Jinping pour un homme plus « modéré » ou « occidentalisé ».
Cette répression brutale et ces attaques incessantes contre les croyants ont de troublantes implications pour le reste de l’humanité, alors que de nombreux mondialistes poussent la Chine à prendre une part plus active dans la « gouvernance globale » imposée peu à peu au monde entier.
Le milliardaire allié à Obama, George Soros, avait même appelé le régime chinois à « s’approprier » ce qu’il appelle le « Nouvel ordre mondial » de la même manière que les Etats-Unis l’ont fait dans le passé…
En Chine, les persécutions contre les chrétiens ont été multipliées par cent entre 2013 et 2014
Et les chiffres sont réellement inquiétants. Le rapport 2014 de China Aid sur les persécutions religieuses en Chine montre que ces abus ouvertement perpétrés par le gouvernement chinois, ont été multipliés par plus de cent en 2013 !
Plus précisément, le nombre de citoyens condamnés pour des raisons religieuses est par exemple passé de 12 en 2013 à 1.274 en 2014 ! 572 cas de persécutions impliquant 17.884 personnes ont en outre été enregistrés en 2014, soit 300 % de plus qu’en 2013…
Et encore, en raison du système de censure orwellien du parti communiste, China Aid souligne que ses chiffres sont sûrement inférieurs à la réalité… Des chiffres glaçants qui donnent une idée de ce que pourrait être le comportement d’un gouvernement mondial tant la Chine a de poids dans sa mise en place.
Près de 72 églises et institutions chrétiennes ont été profanées ou totalement détruites en Irak depuis 1996 par des groupes violents dont l’État islamique ne constitue que le dernier épisode sur le plan chronologique. La destruction systématique de la mémoire architectonique et artistique de villes comme Mossoul – pour n’en citer qu’une – fait partie du plan brutal d’éradication des chrétiens hors du Moyen-Orient.
Lire l'article ICI
De I.Media via Famille Chrétienne :
Chrétiens d’Orient : le cardinal Sandri dénonce les « Hérode modernes » face aux « tragédies » en Syrie et en Irak
Le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, le cardinal Leonardo Sandri, a dénoncé l’inaction des “Hérode modernes“ de la communauté internationale face aux “tragédies“ en cours en Syrie et en Irak, dans l’après-midi du 29 avril 2015. A Bari, dans le Sud de l’Italie, le haut prélat ouvrait les travaux d’un colloque international de deux jours sur l’avenir des chrétiens d’Orient, organisé par la communauté Sant’Egidio.
Devant un parterre de patriarches orientaux, mais aussi plusieurs diplomates européens, le préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales a déploré le “démantèlement pur et simple“ de la “dimension de cohabitation“ entre chrétiens, musulmans et juifs qui a prévalu jusque-là en Orient. Face au “martyre qui touche les chrétiens de toutes confessions“ dans la région, le cardinal Leonardo Sandri a salué l’engagement inlassable du pape François qui est à ses yeux “une voix qui crie dans le désert pour diffuser celle des chrétiens du Moyen-Orient et pour dire aux Hérode modernes qui les assaillent : ‘Tu n’as pas le droit’“. Le jour de Noël, le pape François avait fustigé les “Hérode actuels“, en référence aux enfants victimes de guerres et de persécutions.
Le cardinal Sandri a alors évoqué le récit de la Passion du Christ et “le fameux geste de Pilate qui se lave les mains face à la condamnation de Jésus“, confiant que nombre de chrétiens d’Orient avaient peut-être pensé “à l’indifférence et à l’inaction auxquelles la communauté internationale semble s’être résignée face aux tragédies qui se déroulent désormais depuis des années en Syrie et en Irak“.
Il a aussi confié sa tristesse devant “l’incapacité des responsables libanais, y compris chrétiens, qui n’ont pas été capables de trouver un consensus autour d'un nouveau président“. Depuis mai 2014 et la fin du mandat du président Michel Sleiman, les députés libanais ne parviennent en effet pas à se mettre d’accord sur le nom de son successeur, nécessairement chrétien maronite en vertu de la Constitution. En pleine crise régionale, le parlement est divisé en deux camps : pro-occidental et pro-syrien.
Eclipse de Dieu
S’il a reconnu que les problèmes sont “multiples et complexes“ dans la région et concernent bien souvent “les rapports internes entre les diverses composantes de l’islam“, le cardinal Sandri a aussi pointé du doigt “les intérêts et les équilibres de pouvoir et de richesse qui sont placés avant la survie des populations, sans parler de leur bien-être“. “C’est un scandale“, a encore soutenu le haut prélat avant de relever que l’Occident avait “perdu au fil des siècles sa capacité à s’imaginer avec une référence religieuse saine“ en préférant “un modèle de laïcité à outrance, voire une pure et simple ‘éclipse de Dieu’“.
Le colloque international “Chrétiens au Moyen-Orient, quel avenir ?“ organisé à Bari voit la participation de très nombreux patriarches catholiques et orthodoxes. Parmi les participants figurent aussi les ambassadeurs près le Saint-Siège de Grande-Bretagne, de Grèce, de Chypre et de Russie. La France est représentée par Jean-Christophe Peaucelle, conseiller pour les affaires religieuses du ministère des Affaires étrangères. Le Saint-Siège est officiellement représenté par le secrétaire pour les relations avec les Etats, Mgr Paul Gallagher, et l’Italie par son ministre des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni. AMI
Ce que révèlent les archives vaticanes du massacre des Arméniens
(RV) Entretien- C’est sans doute une des pages les plus noires du XXe siècle : ce que les Arméniens appellent Medz Yeghern, « Le Grand Mal », à savoir les massacres dont furent victimes près d’un million et demi des leurs sous l’Empire ottoman, entre 1915 et 1917.
Et c’est marqués au fer rouge que les Arméniens commémoreront vendredi le centenaire de ces évènements tragiques, qui constituent pour eux un « génocide ». Un terme que la Turquie récuse catégoriquement, niant toute volonté d’extermination systématique des Arméniens, préférant plutôt parler de « guerre civile ».
Au Vatican, une messe, présidée par le Pape François, a été célébrée le 12 avril dernier, en mémoire des victimes de cette « folle et effroyable extermination »… Le Saint-Siège et le pape Benoît XV, à l’époque, furent parmi les seuls à avoir pris la mesure des évènements en cours, et s’engagèrent pleinement sur les plan diplomatique et humanitaire, en faveur des Arméniens, indépendamment de leurs sensibilités religieuses. C’est ce que révèlent de précieuses archives vaticanes, étudiées et publiées récemment par le père George Ruyssen, jésuite belge, enseignant à l’Institut Pontifical oriental à Rome.
Que démontrent ces archives? En quoi sont sont-elles exceptionnelles ?
C’est qu’elles démontrent bien que le Vatican est mu par des intérêts qui ne sont pas des intérêts économiques et géopolitiques qui étaient bien les intérêts des autres puissances qui relatent également ces évènements du génocide mais d’un autre point de vue tandis que le Vatican, l’Église est mue par un intérêt essentiellement, je dirais, spirituel et également humanitaire et donc pas par des intérêts économiques, géopolitiques ou militaires, si vous voulez.
VENDREDI 24 AVRIL 2015
Comité des Arméniens de Belgique & Associations de la communauté arménienne de Belgique
A la Mémoire des 1.500.000 Arméniens victimes du génocide
10h : MESSE suivie d’un REQUIEM en l’Eglise Apostolique Arménienne Sainte Marie-Madeleine, 1A rue Kindermans, 1050 Bruxelles
12h : MARCHE silencieuse jusqu'au Monument commémoratif du Génocide des Arméniens, square Michaux, 1050 Bruxelles
12h30 : CEREMONIE OFFICIELLE devant le Monument commémoratif
19h30: SOIREE COMMEMORATIVE au HAY DOUN, avec la participation exceptionnelle de la soprano Talar DEKRMANJIAN
Marche organisée par le Comité des commémorations des victimes du génocide de 1915
Départ à 14h00 gare centrale – arrivée place du Luxembourg
Voici le communiqué de la Conférence épiscopale de France (CEF) :
« L’arrestation, dimanche 19 avril 2015, de l’individu soupçonné de préparer des attentats contre des églises en banlieue parisienne crée un climat de tension et d’émotion.
La Conférence des Evêques de France appelle d’abord à l’apaisement. Les menaces terroristes, quelle qu’en soit la teneur, ont pour objectif de semer la peur, les catholiques n’y céderont pas.
A ce jour, de plus, les éléments connus concernant ces attentats déjoués semblent accréditer la thèse d’une initiative isolée et doivent permettre de garder une attitude calme. La communauté catholique reste profondément attristée par l’assassinat d’Aurélie Châtelain qui semble bien avoir été perpétré par cet étudiant interpellé dimanche. Face à cette tragédie, elle exprime sa compassion à la famille et aux proches. La Conférence des Evêques de France salue l’attention portée par les hautes autorités de l’Etat et le soutien réaffirmé à la communauté catholique.
Depuis les attentats de début janvier, l’Eglise en France est en lien étroit et régulier avec la cellule du ministère de l’intérieur chargée de la protection des lieux de cultes. Il en résulte une surveillance d’environ 200 églises et une vigilance particulière recommandée aux curés et aux paroissiens. Les évêques, dans leur diocèse, sont en relation régulière avec les Préfets.
Aujourd’hui, la Conférence des Evêques de France estime prématuré de demander le renforcement de la protection des lieux de cultes catholiques. La partie du plan Vigipirate concernant cette protection pourra évoluer le cas échéant dans le cadre de la concertation menée avec le ministère de l’Intérieur.
Concernant les églises, la Conférence des Evêques de France tient à rappeler qu’elles doivent rester des lieux ouverts, des lieux d’accueil, conforme à l’esprit même de la religion catholique.
Dans le contexte d’aujourd’hui, renforcé par les drames vécus par les chrétiens d’Orient – et notamment après les exécutions de chrétiens éthiopiens dimanche dernier – la Conférence des Evêques de France rappelle l’importance de chercher, d’entretenir et d’amplifier le dialogue interreligieux et de ne pas se renfermer sur une attitude de méfiance. Ce n’est que dans ce dialogue et dans une connaissance réciproque approfondie que pourra se construire une société de paix et de liberté. »
Ref. La CEF trouve prématuré de demander le renforcement de la protection des églises
JPSC
(fresque (vers 1500) - monastère moldave)
« Aujourd'hui, L'Eglise est une Eglise de martyrs! »
(RV) Lors de l’homélie ce mardi matin à Sainte-Marthe, le Pape François est revenu sur le martyr dont la liturgie fait mémoire en relatant la lapidation d’Etienne, premier martyr de l’histoire chrétienne. Le souverain pontife a ainsi rappelé combien l’Eglise était marquée ces temps-ci par le sang, et combien d’hommes et de femmes étaient aujourd’hui martyrisés en raison de leur fidélité au Christ.
« Les paroles de Dieu déplaisent toujours à certains cœurs, a rappelé François. La Parole de Dieu est gênante, quand tu as le cœur endurci, parce que cette Parole de Dieu t’invite à aller de l’avant en cherchant et en se nourrissant de ce pain dont parlait Jésus. Les martyrs a souligné le Pape, n’ont pas besoin d’autre pain que Jésus. Dans l’histoire de la Révélation tant de martyrs ont été tués en raison de leur fidélité à la Parole de Dieu, à la Vérité de Dieu.
La bénédiction de Dieu à travers leur témoignage
Faisant référence à la lapidation d’Etienne, relatée dans les Actes des Apôtres, le Pape ainsi commenté avec force : « Combien d’Etienne peut-on voir ces jours-ci dans le monde ! Pensons à nos frères égorgés sur une plage en Libye, pensons à cet adolescent brûlé vif (au Pakistan) parce que chrétien, pensons à ces migrants qui ont été jetés à la mer parce que chrétiens, à ces Ethiopiens assassinés avant-hier et à tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens. Aujourd’hui, a précisé François, l’Eglise est une Eglise de martyrs : ils souffrent, donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu à travers leur témoignage ».
Le Saint-Père a évoqué aussi ces nombreux martyrs qui vivent cachés pour rester fidèles et dont les familles souffrent tant par fidélité. « Notre célébration va nous faire voir le premier martyr, Celui qui a donné plus qu’un témoignage, mais le salut, à chacun de nous a conclu le Pape. Unissons-nous à Jésus dans l’Eucharistie et unissons-nous a tant de frères et sœurs qui souffrent le martyr de la persécution, de la calomnie et du meurtre pour être fidèles à l’unique pain qui rassasie, c’est-à-dire Jésus. »
Lu sur le figaro.fr (Alain Barluet) :
Daech assassine des chrétiens d'Éthiopie
L'État islamique a revendiqué dans une vidéo le massacre d'une trentaine «d'adorateurs de la Croix» en Libye
Se soumettre, payer ou mourir. Une fois encore, l'État islamique (EI) a menacé les chrétiens dans une vidéo diffusée dimanche sur des sites djihadistes. Le film montre l'assassinat d'au moins 28 hommes, présentés comme des chrétiens d'Éthiopie, des «croisés» et «adorateurs de la Croix appartenant à l'Église éthiopienne hostile». Lundi, Addis-Abeba a confirmé la mort de 30 de ses ressortissants. Selon Redwan Hussein, porte-parole et ministre éthiopien de la Communication, il pourrait s'agir de migrants. L'Éthiopie a déclaré trois jours de deuil national.
La vidéo n'a pas encore été officiellement authentifiée, mais elle porte toutes les marques de Daech. Sur la bande de 29 minutes, on voit 12 hommes vêtus de combinaisons orange être égorgés au couteau sur une plage, quelque part dans l'est de la Libye. Un autre groupe, d'au moins 16 personnes, est massacré d'une balle dans la tête, sans doute dans le désert du sud du pays, par des hommes en noir. La première partie rappelle les meurtres, il y a deux mois, de 21 chrétiens coptes, pour la plupart égyptiens, qui avait provoqué une réaction armée du Caire.
Comme souvent, la vidéo se veut une propagande pour l'EI, un long discours où se mélange réécriture de l'histoire des religions et justification, sur une réalisation reprenant les clichés des films «gore» américains. Ainsi, un homme en noir masqué, brandissant un pistolet dans le dos des victimes, maudit les chrétiens qui ne se soumettraient pas à l'islam ou ne régleraient pas l'impôt de protection, la jizya. «Au peuple de la Croix: nous sommes de retour», dit-il. Le témoignage d'hommes affirmant être des chrétiens de Raqqa, la capitale de l'EI en Syrie, est inséré dans le film. Ils expliquent que les djihadistes leur ont donné le choix de se convertir à l'islam ou de payer, et qu'ils ont choisi de donner de l'argent.
C'est la première fois que Daech cible des ressortissants de l'Éthiopie, un pays situé au sud-est de la Libye et séparé d'elle par le Soudan. Beaucoup de migrants traversent ce désert pour tenter de trouver du travail en Libye ou un bateau pour l'Europe. Un voyage rendu plus périlleux encore depuis que l'État islamique a pris pied en Libye. L'EI est parvenu à s'imposer dans l'Est libyen, notamment autour de Benghazi et de Syrte, y reproduisant ses méthodes violentes et ses vidéos insupportables.
La Maison-Blanche a très fermement condamné dimanche ce «massacre brutal». François Hollande, pour sa part, a dit «condamner de la manière la plus ferme ce crime» et réclame de toute urgence un accord de réconciliation nationale «pour rétablir l'ordre et la sécurité» dans ce pays. L'ONU tente depuis mars une médiation entre les deux pouvoirs rivaux avec des pourparlers qui se sont poursuivis dimanche dans la ville marocaine de Skhirat, près de Rabat. Le médiateur, Bernardino Leon, a assuré dimanche qu'«un accord final», devant aboutir à un gouvernement d'union nationale, était désormais «très proche».
Lire aussi : du-genocide-armenien-au-genocide-chretien
Lu sur le site de "La Croix"
"Un an après l’enlèvement, dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, par Boko Haram de 200 jeunes filles dans son diocèse, l’évêque du diocèse de Maiduguri explique comment les Nigérians s’organisent contre la secte islamiste, avec l’aide des armées africaines.
La Croix : Vous êtes de passage en Europe pour alerter sur le sort des jeunes filles enlevées par Boko Haram à Chibok, en avril 2014. Que sait-on à Maiduguri sur leur sort ?
Mgr Oliver Dashe : Nous ne savons pas où elles sont. Nous n’avons pas d’information. Car Boko Haram les a séquestrées et les a emmenées dans la forêt. Il y a aussi de nombreuses autres femmes qui ont été séquestrées par des membres de Boko Haram. Je dirais que 500 voire 1 000 femmes ont été séquestrées.
> A lire, notre dossier sur Boko Haram
Quelle est la situation actuelle dans votre diocèse auquel appartiennent beaucoup de ces lycéennes ?
Les choses se sont calmées. Il y a une paix relative dans la ville de Maiduguri. Nous ne subissons pas les tueries d’avant. Nous avons l’espoir que la situation va s’améliorer. Une chose magnifique est arrivée : l’émergence des milices de musulmans.
Il y a des chrétiens aussi mais surtout des musulmans. Ces hommes s’occupent de la sécurité et combattent Boko Haram. Ils ne sont pas armés, mais leur présence en nombre arrête les membres de Boko Haram.
C’est grâce à eux que les islamistes ont reculé et sont partis de Maiduguri. Ils sont retournés dans la forêt. La bonne chose, c’est que Boko Haram devient plus faible.
Faites-vous confiance au nouveau président élu Muhammadu Buhari ?
Je suis optimiste. Notre nouveau président va combattre la corruption et Boko Haram. Il est sincère, ce n’est pas une personne avide, cupide, ni égoïste. De plus, avec son passé, comme il a été général, il va utiliser ses connaissances pour écraser Boko Haram.
Avez-vous le sentiment que l’Occident apporte suffisamment de soutien au Nigeria ?
Dans notre cas, on a l’impression d’avoir affaire à une guerre en solo. Nous ne voyons pas de déclaration de nos frères et de nos sœurs du reste du monde pour nous soutenir. L’aide pourrait venir en termes militaires, financiers et sur le plan moral et spirituel. Mais nous n’entendons pas de déclaration.
Les Nations unies ont aidé les réfugiés au Cameroun. Mais il faut faire plus. Au Kenya par exemple, après le massacre dans l’université, il y a parfois cette attitude de dire, tout cela c’est loin, nous ne sommes pas du même niveau, c’est un autre pays, un autre continent…
Ce comportement qui consiste à dire : « Laissons-les se débrouiller avec leurs problèmes », ce n’est pas une bonne attitude.
Êtes-vous favorable à une intervention militaire occidentale ?
Oui, avant c’était l’un de mes appels. Je voulais que l’Occident envoie des forces pour aider à combattre Boko Haram. Un peu comme les pays occidentaux le faisaient en Irak et en Syrie contre Daech. Même s’ils n’envoyaient pas de troupes sur terre, mais au moins des frappes aériennes. Ce n’est pas arrivé.
Mais maintenant le Tchad, le Cameroun et le Niger aident le Nigeria, et la situation s’est calmée. Et je prie pour que ces forces de combat gardent l’avantage, pour qu’elles écrasent Boko Haram. Et pour que nous n’ayons pas besoin de plus de forces extérieures.
Mais nous savons que les terroristes peuvent être très rusés. Ils peuvent combattre de nouveau par surprise. Donc pour déjouer totalement leurs plans et réellement mettre fin au terrorisme non seulement au Nigeria mais en Afrique de l’Ouest et dans le monde entier, les pays occidentaux pourraient envoyer des forces pour aider. Nous l’apprécierions beaucoup.
Recueilli par Valérie Demon (à Madrid)"
Au Cameroun, Boko Haram a commis un nouveau massacre vendredi dernier 17 avril, tuant au moins 19 civils du village de Bia...
C'est toute la région qui a besoin d'être purgée de cette secte islamiste.
JPSC
L’horreur dans l’horreur : alors que des milliers de migrants perdent la vie en fuyant leur pays, la haine au nom de la foi s’invite jusqu’à bord des embarcations. Lu sur le site « aleteia » :
Pourtant, dans le drame, on peut encore trouver plus dramatique, plus horrible : 15 immigrés d'origine africaine et de confession musulmane viennent d’être arrêtés dès leur arrivée en Sicile (Italie) pour homicide. Selon le témoignage donné par d’autres survivants, ces 15 migrants ont jeté par-dessus bord 12 réfugiés chrétiens après une rixe sur le bateau les transportant en Méditerranée, selon les informations dévoilées par la préfecture de police de Palerme (Italie).
Les faits se seraient déroulés dans le détroit de Sicile. Les victimes étaient « de foi chrétienne, contrairement à leurs agresseurs de confession musulmane », précise la police dans son communiqué, qui indique également que les 15 personnes arrêtées sont accusées « d'homicide multiple aggravé de haine religieuse ».
Ref. Italie : 15 migrants musulmans arrêtés pour avoir jeté à l'eau des chrétiens
JPSC