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Politique - Page 230

  • "Dear Future Mom", la vidéo qui fait bouger les lignes ?

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    De gènéthique.org :

    Inès

    Dear Future Mom, la vidéo qui fait bouger les lignes ?

    Publié le : 16 novembre 2020

    Pour la journée de la trisomie 21, le 21 mars 2014, un collectif d’associations européennes, parmi lesquelles les amis d’Eléonore et la Fondation Jérôme Lejeune, a diffusé un clip vidéo Dear Future Mom. Résolument positif, il présente des personnes trisomiques s’adressant à une future maman qui attend un enfant porteur de cette anomalie chromosomique. En France, plusieurs chaines, Canal +, M6 et D8, acceptent de le diffuser à titre gracieux dans leurs écrans publicitaires. Cependant, saisi par seulement deux courriers, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) invite les responsables des chaines à l’autocensure, conseillant de retirer le clip de la diffusion. Les chaines incriminées obtempèreront. Pourtant, la vidéo fera l’objet de plus de 8,2 millions de vues à travers le monde.

    La Cour Européenne des droits de l’Homme est saisie

    En France, les différents recours successifs déposés par la Fondation Lejeune et Inès de Pracomtal, une jeune fille impliquée dans la vidéo, conduisent au Conseil d’Etat. Il tranche en faveur du CSA estimant que ce dernier n’a pas abusé de son « pouvoir de régulation » ni « porté une atteinte disproportionnée à la liberté d’expression » (cf. « Dear future Mom » : un message légitime qui ne serait pas d’intérêt général). Le 9 mai 2017, des requêtes sont déposées pour contester cette décision auprès de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) qui accepte d’examiner le fond de l’affaire le 21 septembre 2020, obligeant le gouvernement français à répondre aux questions ayant trait à la liberté d’expression (cf. « Dear future Mom » : la CEDH valide la requête).

    C’est une surprise, en effet, seules 5% des requêtes franchissent ce cap (cf. Censure eugéniste du CSA : nouvelle étape franchie à la CEDH). Que s’est-il passé ? Le vent serait-il en train de tourner ? C’est en tous cas la question qu’on pourrait légitimement se poser. En effet, depuis de nombreuses années des vidéos circulent mettant en scène des personnes porteuses de trisomie 21 : mannequins, acteurs, sports, insertion professionnelle, mais aussi frères et sœurs de ces personnes qui témoignent de leur tendresse, parents aimants, adoptants. Ces vidéos ont en commun de porter un regard très positif sur ces enfants, ces jeunes, ces adultes souriants et heureux, qui s’interrogent sur leur différence, la place qu’on leur laisse dans la société.

    Un regard sur la trisomie 21 qui change

    Lors des débats sur le projet de loi de bioéthique, des députés, des sénateurs, très concernés, avec beaucoup de sensibilité, ont refusé de cautionner le diagnostic préimplantatoire qui vise à sélectionner les embryons dans les parcours de PMA pour écarter ceux qui seraient porteurs d’anomalies, notamment des anomalies chromosomiques comme la trisomie 21 (DPI-A). Plus récemment, un téléfilm diffusé sur M6 Apprendre à t’aimer (cf. Trisomie 21 sur M6 : « Heureusement qu’on n’a rien décelé avant sa naissance »), a reçu un accueil très chaleureux de la part du public. En Mars dernier, Emmanuel Macron inaugurait sur les champs Elysées, le « café Joyeux » servi « avec le cœur » par des personnes en situation de handicap.

    Cependant, rien n’est encore joué. Lors de ces mêmes débats de bioéthique, Olivier Véran ne s’est pas attaché à défendre la trisomie 21, mais a demandé un délai pour expérimenter le DPI-A. Juste avant ce débat, les députés ont validé le principe du bébé médicament qui consiste à sélectionner un embryon in vitro exempt de la maladie d’un aîné, en vue de le soigner. Une pratique qui instrumentalise l’enfant à naître, abandonnée en 2014 (cf. La pratique du « bébé médicament » abandonnée en France en 2014) : la procédure est lourde pour les professionnels de santé et la loi imposait d’utiliser l’ensemble des embryons congelés, même si ces derniers ne sont pas compatibles, avant de permettre une nouvelle FIV. In fine, très peu de procédures ont abouti. Le bébé médicament reviendrait donc dans la pratique, mais la contrainte de la loi serait levée. Le ressort eugéniste est le même que pour le DPI-A.

    Au niveau international, l’avortement eugénique fait l’objet de condamnations

    Ces deux dernières années, d’un point de vue international, plusieurs instances de l’ONU, le Comité des droits des personnes handicapées en 2018 et le Rapporteur spécial sur les droits des personnes handicapées, ont considéré que « l’avortement eugénique viole les droits des personnes handicapées », explique l’ECLJ (cf. Censure eugéniste du CSA : nouvelle étape franchie à la CEDH). Espérons que la CEDH fasse preuve de sagesse et rende aux personnes porteuses de trisomie 21 leur droit de cité dans les médias.

  • Le peuple arménien doit pouvoir vivre libre sur ses terres historiques

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    De Charles De Meyer et Benjamin Blanchard sur le site du Figaro (Figaro Vox) :

    «L’Arménie et la population arménienne du Haut Karabakh ont plus que jamais besoin de notre solidarité»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Le président et le directeur général de SOS Chrétiens d’Orient s’inquiètent pour l’avenir de la population chrétienne sommée de quitter la région suite à l’accord de cessez-le-feu entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

    16 novembre 2020

    Les pèlerins du monastère de Dadivank font leurs adieux avant que la zone ne soit sous le contrôle de l’Azerbaïdjan, selon les termes du cessez-le-feu conclu entre l’Arménie et Bakou, sous l’égide des Russes.

    Les pèlerins du monastère de Dadivank font leurs adieux avant que la zone ne soit sous le contrôle de l’Azerbaïdjan, selon les termes du cessez-le-feu conclu entre l’Arménie et Bakou, sous l’égide des Russes. SOS Chrétiens d'Orient

    Par Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, et Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d’Orient

    L’Arménie fut la première nation se convertissant au christianisme. En Cilicie, un brillant royaume arménien a éclos avec des liens forts avec la France et les États latins d’Orient et dont le dernier roi Lévon VI de Lusignan mourra en exil à Paris et aura son gisant dans la basilique de Saint-Denis. L’Arménie a donc des forts liens avec la France et le christianisme dans l’histoire longue.

    45 jours. C’est le temps qu’ont résisté les Arméniens, face aux assauts répétés de l’Azerbaïdjan, de la Turquie, des mercenaires djihadistes basés avant en Syrie et transférés par la Turquie et des drones israéliens.

    Comment dès lors ne pas penser au magnifique livre de Franz Werfel, Les Quarante Jours de Musa Dagh qui décrit la résistance héroïque des Arméniens du Musa Dagh face au génocide organisé par les Jeunes-Turcs. De même, de quel sombre avenir est porteur la défaite finale de l’Artsakh malgré l’héroïsme de ses défenseurs?

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  • Le pape encourage les mouvements italiens pour la Vie

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    D'Anne Kurian-Montabone sur zenit.org :

    Italie : l’encouragement du pape aux Mouvements pour la vie

    Répandre « la culture de la solidarité et du respect »

     

    Le pape François a encouragé les Mouvements pour la vie italiens, dans un message publié ce 16 novembre 2020 par l’agence SIR de la Conférence épiscopale italienne.

    A l’occasion du 40e congrès des Mouvements pour la vie et des centres d’accueil organisé en ligne du 13 au 15 novembre, le pape a exprimé dans un message son « appréciation pour l’initiative annuelle qui invite chacun à réfléchir sur la valeur inestimable de la vie et sur le caractère précieux de tout être humain, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu Père ».

    Le pape souhaite aussi que cet événement « contribue à répandre toujours plus la culture de la solidarité et du respect mutuel envers toute vie humaine, du premier instant jusqu’au dernier souffle ». Le message signé du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin a été envoyé à Marina Casini Bandini, présidente du Mouvement pour la vie italien.

  • Nous fêtons le Roi et la Dynastie

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    https://fr.wikipedia.org/wiki/F%C3%AAte_du_Roi

  • Les évêques de Belgique expriment leur soutien aux chrétiens arméniens

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    Les évêques de Belgique expriment leur soutien aux chrétiens Arméniens.  

    Communiqué de presse :

    La récente violence vécue dans la région du Haut-Karabakh entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan préoccupe vivement les évêques de Belgique. De nombreux morts sont à déplorer, dont beaucoup de civils, plongeant les familles dans le deuil.

    Des maisons sont détruites, des hôpitaux et des écoles, et aussi des lieux de culte. Les dommages ne sont pas limités aux dégâts matériels mais comprennent aussi de graves blessures spirituelles.

    Le jour de la Toussaint, lors de l’Angélus, le pape avait lancé un appel à la trêve « pour arrêter le versement de sang innocent ». Le pape a exprimé sa proximité de tous ceux qui souffrent et a demandé une paix stable pour cette région du Caucase du Sud.

    Les évêques de Belgique tiennent à s’unir à l’appel et à la prière du pape, dans l’espoir d’une paix durable. Ils prient à cette intention. Ils adressent en particulier leur soutien par la prière aux communautés chrétiennes d’Arménie dont la terre historique est menacée si elles sont contraintes à l’exil.

    Le cessez-le-feu et l’accord de paix récemment signé doit avoir pour vocation, non seulement l’arrêt des violences mais aussi la possibilité pour les chrétiens de vivre en paix sur la terre de leurs ancêtres, dans le respect de leur culture chrétienne.

    + Les évêques de Belgique

     SIPI – Bruxelles, vendredi 13 novembre 2020

  • Coronavirus : une révolution sanitariste

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    Synthèse de presse publiée sur gènéthique.org :

    Covid-19 : une « révolution sanitariste » ?

    10 novembre 2020

    « Ils ont disparu de ma vie mais je n’arrive pas à réaliser qu’ils sont morts. C’est irréel. Parfois, j’ai l’impression que si je me retourne je les verrai derrière moi », raconte Corinne. Ses parents sont décédés de la Covid-19 il y a six mois, dans un Ehpad de l’Isère. Aujourd’hui, alors que l’Académie de médecine recommande « le maintien des visites en Ehpad, dans le respect des règles sanitaires, ainsi que la facilitation d’une présence familiale lorsque le pronostic médical prévoit une issue proche », elle « ressasse ces adieux qu’elle n’a pas pu leur faire ». « Hantée », littéralement. « On ne sait même pas comment ils sont morts (…) Parfois, cela m’empêche de dormir », confesse-t-elle.

    Un deuil impossible ?

    « De nombreuses familles qui ont perdu un proche durant cette période n’arrivent pas à faire leur deuil car ils ne comprennent pas comment on a pu les laisser mourir », explique Olivia Mokiejewski, présidente du Collectif 9471, qui regroupe plusieurs familles ayant décidé de porter plainte contre des Ehpad. « Leurs derniers instants auprès d’un être cher leur ont été volés. Certains ne savaient même pas que leur proche était malade et ont appris leur décès par les pompes funèbres, s’insurge-t-elle. Une partie d’entre eux sont pris en charge psychologiquement ».

    Pour la députée LREM Bénédicte Pételle qui a perdu son père du Covid-19 en mars, « il n’y a rien de pire qu’une nation où la mort est taboue. Malheureusement, c’est encore le cas en France, estime-t-elle. Nous avons parlé de la mort de manière déshumanisée, comptable, en égrenant les chiffres des décès. » Un avis partagé par le sociologue Tanguy Châtel : « Les pays occidentaux sont très mal préparés à intégrer cette question car ils ont mis beaucoup d’énergie à l’évacuer ».

    Une « révolution sanitariste »

    De son côté, le philosophe Robert Redeker, auteur notamment de L’Éclipse de la mort, dénonce une « révolution sanitariste ». « Le confinement et la kyrielle d’interdictions, mis en place pour répliquer à l’épidémie de Covid-19, ont les apparences du bon sens, de la générosité, de la bienveillance, de l’humanitaire. Ils tiennent le discours de l’évidence, de l’allant de soi et du naturel. » Cependant il n’en est rien. Auparavant, « les parents se saignant « aux quatre veines » travaillaient et vivaient orientés vers un avenir se déployant dans l’au-delà de leur existence propre ». Mais aujourd’hui, « pour préserver la survie des plus âgés, voilà que l’on décide d’arrêter la vie », dénonce le philosophe. « On réduit la vie de tous – en allant jusqu’à limiter la coexistence familiale – à cette vie simplement biologique ». Une vie biologique au nom de laquelle « on ordonne aux générations actives une série de sacrifices ; celui de la vitalité (l’économie, le sport, les spectacles, les rencontres entre amis, le lèche-vitrines, la flânerie dans les rues), celui de la prospérité, celui de l’humanité (les relations sociales qu’il faudrait réduire au minimum), celui de la famille, sans oublier ceux des voyages, de la créativité , des cafés et des restaurants, des libertés les plus élémentaires (jusqu’à imposer l’obligation grotesque de remplir une autorisation pour « prendre l’air une heure par jour ») ».

    Un avant et un après

    Et c’est une révolution. « Nous ne vivrons plus après comme nous vivions avant », affirme Robert Redeker. « Nos façons d’être avec les autres auront été profondément transformées, ne serait-ce que parce que l’on nous aura fait faire l’expérience déshumanisante de la peur du prochain, « la peur moléculaire » ». Et d’autre part, « tout se passe comme si une partie de notre société ne voulait plus du remplacement des générations ». Un « renversement anthropologique » pour le penseur.

    « La gestion de la crise du Covid-19 tient d’une expérimentation utopique, estime le philosophe, celle d’un régime politique n’autorisant, sous prétexte de danger de maladie, qu’un degré minimum de liberté. La révolution sanitariste pourrait transformer la société en laboratoire du parc humain futur ».

    Sources : Le Figaro, Robert Redeker (08/11/2020), Agnès Leclair (08/11/2020) – Hospimedia, Jérôme Robillard (06/11/2020)

  • Covid 19 : confinement sanitaire et liberté du culte en France

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    Puppinck.jpgEmission du 14 novembre sur RCF à propos des manifestations demandant la restauration de la liberté de culte et du maintien de l’instruction religieuse pendant le confinement :

    avec, entre autres, Gregor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice

    rendes nous la messe 531796_1.jpeg

     

    Ref.  Comment maintenir l’instruction religieuse et le culte public

    Et en Belgique, les convoyeurs attendent dans la morne plaine ?

    JPSC

  • Hongrie : "la mère est une femme, le père est un homme"; émoi européen

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    En Hongrie, « la mère est une femme, le père est un homme », l’Europe s’inquiète

    13 novembre 2020

    Le gouvernement hongrois a déposé mardi un projet d’amendement pour inscrire dans sa constitution que « la base de la relation familiale est le mariage ou la relation parent-enfant » et que « la mère est une femme, le père est un homme ». Le texte proposé a été soumis au Parlement par la ministre de la Justice, Judit Varga. Il indique que « la Hongrie protège le droit des enfants à s’identifier en fonction de leur sexe », défini comme étant uniquement celui de la naissance. « L’éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l’identité constitutionnelle de la Hongrie et la culture chrétienne », ajoute le texte, précisant qu’il est nécessaire de protéger les enfants « des nouvelles tendances idéologiques modernes du monde occidental […] qui menacent le droit des enfants à un développement sain ». L’idéologie LGBT est directement visée par ces derniers mots, qui « rendraient les programmes de sensibilisation LGBTQI à l’école impossibles ».

    Un autre texte est actuellement en discussion, également soumis au Parlement mardi : il stipule que « seuls les couples mariés pourraient adopter des enfants » et que « les célibataires devront demander l’autorisation spéciale du ministre chargé des Affaires familiales ». L’objectif semble être de freiner la possibilité, pour les homosexuels, d’adopter en tant que célibataires. En mai dernier la Hongrie a également interdit la possibilité de changer de sexe à l’état-civil (cf. En Hongrie, inscription à l’état civil du « sexe biologique basé sur la naissance et le génome »).

    La Commission Européenne à l’Egalité a indiqué « suivre » avec attention ces projets de loi hongrois. L’Estonie est également surveillée, depuis que son gouvernement a annoncé l’organisation d’un référendum en 2021 dont le but est de définir, dans la Constitution, le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Quant à la Pologne, la Commission Européenne a déjà commencé à refuser des subventions à certaines municipalités qui avaient décrété des « zones sans idéologie LGBT ». Jugeant la situation « inquiétante », Bruxelles a présenté jeudi un plan  « destiné à lutter contre les discriminations et la haine envers les personnes LGBT et à renforcer les droits des couples homoparentaux ». Ce plan de la Commission propose :

    • « une reconnaissance mutuelle entre Etats membres des droits parentaux des couples de même sexe », qui nécessiterait, pour exister, l’unanimité des Etats membres,
    • un renforcement de la « lutte contre les discours et les crimes ou délits anti-LGBT », qui « pourrait ensuite déboucher sur une obligation pour les Etats membres de punir ces infractions », et
    • une condamnation des « thérapies de conversion ».

     

    Sources : Libération, Marlène Thomas (11/11/2020) ; Le Monde (11/11/2020) ; RTBF (12/11/2020)

  • Le pape François a félicité Joe Biden pour sa victoire électorale par téléphone

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    Du National Catholic Register :

    Le pape François félicite M. Biden pour sa victoire électorale par téléphone

    Dans un communiqué de presse, l'équipe de transition Biden-Harris a déclaré que l'appel avait eu lieu le 12 novembre.

    12 novembre 2020

    WASHINGTON - Le président présumé élu Joe Biden s'est entretenu avec le pape François jeudi, a annoncé son bureau. Le catholique, ancien vice-président et présumé président suivant, a été félicité pour sa victoire électorale par le pape le matin du 12 novembre.

    "Le président élu Joe Biden s'est entretenu ce matin avec Sa Sainteté le pape François. Le président élu a remercié Sa Sainteté pour les bénédictions et les félicitations qu'il lui a adressées et a noté qu'il appréciait le leadership de Sa Sainteté dans la promotion de la paix, de la réconciliation et des liens communs de l'humanité à travers le monde", a déclaré un communiqué de l'équipe de transition Biden-Harris.

    "Le président élu a exprimé son désir de travailler ensemble sur la base d'une croyance commune dans la dignité et l'égalité de toute l'humanité sur des questions telles que la prise en charge des marginaux et des pauvres, la lutte contre la crise du changement climatique, et l'accueil et l'intégration des immigrants et des réfugiés dans nos communautés", a déclaré le communiqué.

    Le 7 novembre, plusieurs médias ont déclaré Biden vainqueur de l'élection présidentielle de 2020, bien que le président Donald Trump n'ait pas encore concédé le résultat. Biden serait le deuxième catholique à être élu président.

    Dans une déclaration publiée le 7 novembre par le président de l'USCCB, l'archevêque José Gomez de Los Angeles, les évêques américains ont noté que "nous reconnaissons que Joseph R. Biden, Jr. a reçu suffisamment de voix pour être élu le 46ème président des États-Unis".

    "Nous félicitons M. Biden et reconnaissons qu'il rejoint le défunt président John F. Kennedy en tant que deuxième président des États-Unis à professer la foi catholique", a déclaré M. Gomez.

    "Nous félicitons également la sénatrice Kamala D. Harris de Californie, qui devient la première femme jamais élue à la vice-présidence."

    L'archevêque Gomez a également appelé tous les catholiques américains à "promouvoir la fraternité et la confiance mutuelle".

    "Le peuple américain s'est exprimé lors de cette élection. Le temps est venu pour nos dirigeants de se réunir dans un esprit d'unité nationale et de s'engager à dialoguer et à faire des compromis pour le bien commun", a-t-il déclaré.

    À la date de jeudi, 48 États ont été convoqués. M. Biden dispose actuellement de 290 voix électorales, bien au-delà des 270 nécessaires pour remporter l'élection. Le président Trump n'a cependant pas concédé l'élection. Sa campagne a donné lieu à des poursuites judiciaires dans plusieurs États, dans l'espoir de faire rejeter des bulletins prétendument frauduleux et de procéder à un recomptage qui pourrait le placer en tête du Collège électoral.

    Bien que la conférence des évêques américains ait félicité Biden pour sa victoire, l'évêque de Fort Worth, au Texas, a appelé à la prière, disant que le décompte des votes n'est pas encore officiel.

    "Il est encore temps de faire preuve de prudence et de patience car les résultats de l'élection présidentielle n'ont pas été officiellement authentifiés", a déclaré l'évêque Michael Olson le 8 novembre. Il a appelé les catholiques à prier pour la paix si les résultats sont contestés devant les tribunaux.

    "Il semble qu'il y aura des recours devant les tribunaux, il est donc préférable pour nous, en attendant, de prier pour la paix dans notre société et notre nation et pour que l'intégrité de notre république, une nation sous Dieu, puisse être maintenue pour le bien commun de tous", a déclaré l'évêque Olson.

  • Les chrétiens, premières victimes d'une hostilité croissante à travers le monde

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    De Vatican News (13 novembre) :

    Les chrétiens, premier groupe religieux persécuté selon le Pew Center

    L'intolérance religieuse continue de croître dans le monde, en particulier à l'égard des chrétiens, premiers sur la liste des groupes religieux ciblés par les gouvernements et/ou victimes de l'hostilité sociale. C'est ce qui ressort de la dernière étude publiée par le Pew Research Center de Washington.

    Selon les données recueillies en 2018, les chrétiens sont en tête de liste des communautés religieuses les plus «harcelées», un record qu'ils détiennent depuis la première recherche menée en 2007 par le département Religion et Vie publique du Pew Research Center.

    De 2017 à 2018, le nombre de pays dans lesquels les chrétiens subissent une forme d'hostilité a donc encore augmenté, passant de 143 à 145 États.

    124 gouvernement restreignent les chrétiens

    Plus précisément, sur les 198 États examinés, les chrétiens sont soumis à des restrictions et à un harcèlement plus ou moins sévères par 124 gouvernements et sont précédés, dans ce cas, par des musulmans qui les subissent dans 126 États. Dans 104 pays, les chrétiens sont victimes d'abus et de discrimination sociale; 103 pour les musulmans.

    Plus généralement, au cours des onze dernières années, les restrictions imposées aux communautés religieuses dans les États n'ont cessé d'augmenter. En 2018, l'indice dans ce domaine a augmenté de 2,9 points sur une échelle de 0 à 10, le plus élevé depuis 2007. Le rapport lie cette hostilité accrue en partie à la propagation des régimes autoritaires. Parmi les dix pays présentant les taux d'hostilité les plus élevés, quatre sont dotés de régimes autocratiques, trois de régimes hybrides et trois de démocraties imparfaites.

    Mais le taux de démocratie ne semble pas tout expliquer. Les pays classés comme des démocraties à part entière dans lesquels l'hostilité à l'égard des communautés religieuses est croissante se trouvent tous en Europe. Un phénomène dont même les États-Unis ne sont pas à l'abri; dans le classement établi par le Pew Research Center, ils figurent ainsi parmi les pays à restrictions modérées (indice 2,3).

    Augmentation de l’hostilité en Asie-Pacifique

    La région où le taux de restrictions gouvernementales est le plus élevé est le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, qui affiche une moyenne de 6,2 points sur 10. La région connaît également le taux le plus élevé de restrictions et de harcèlement à l'encontre des chrétiens. Toutefois, l'augmentation la plus significative de l'hostilité religieuse a été enregistrée en Asie, passant d'une moyenne de 3,8 en 2017 à 4,4 points en 2018, avec un pic de 9,3 points en Chine (contre 8,9 en 2017). 

    Parmi les pays du monde qui ont enregistré une augmentation significative des restrictions et des abus, l’on peut citer la Corée du Sud et le Salvador. Dans ce dernier pays, les communautés chrétiennes sont de plus en plus souvent victimes d'attaques du crime organisé. Au Nicaragua aussi, où les tensions entre l'Église et le gouvernement ont augmenté après le virage autoritaire du président Daniel Ortega, les violations des droits de l'homme à l'encontre des communautés religieuses sont en augmentation.

    Enfin, il convient de noter que la recherche, d'autre part, a enregistré une légère diminution globale du nombre de pays présentant un taux «élevé» ou «très élevé» d'hostilité sociale envers les religions, de 56 en 2017 (28% des 198 pays examinés) à 53 (27%). Ils comprennent 16 pays européens, 14 de la zone Asie et Pacifique et 11 de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

    Lire également : L’Asie en tête des restrictions gouvernementales sur les religions selon une nouvelle étude

  • Belgique : toujours plus d'euthanasies

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Note de Synthèse : Rapport 2020 de la Commission Euthanasie en Belgique

    09/11/2020

    Depuis 2002, ce sont 22.081 personnes qui ont été officiellement euthanasiées en Belgique. Les chiffres pour les deux dernières années (2018 et 2019) sont respectivement de 2359 cas et 2656 cas. L'année 2019 a donc été caractérisée par une augmentation importante de 12,6 % des euthanasies déclarées.

    La loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie prévoit que la Commission fédérale de Contrôle et d'Evaluation de l'Euthanasie (CCEE), dresse tous les deux ans un rapport à l'intention du législateur. Le neuvième rapport vient d'être publié et couvre les années 2018-2019.

    L'IEB en livre dans le présent document une brève analyse. La synthèse reprend notamment :

    - L'âge des personnes euthanasiées

    - Le lieu où le médecin a pratiqué l'euthanasie

    - Les affections à l'origine de la demande d'euthanasies

    - La nature des souffrances

    - L'espérance de vie, brève ou non-brève

    Dans ce rapport, la Commission a manifestement souhaité répondre aux critiques qui lui ont été adressées ces dernières années par rapport à certains dossiers qu'elle aurait imprudemment « laissé passer ». On pense en particulier au procès d'assises lors duquel sont comparus trois médecins impliqués dans l'euthanasie d'une jeune femme euthanasiée pour troubles psychiatriques...

  • Noël 2020 : protocole d'établissement des crèches

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    Ce protocole circule sur le Net :

    PROTOCOLE D’ÉTABLISSEMENT DES CRÈCHES POUR NOËL 2020

    1.- Un maximum de 4 bergers seront autorisés dans la crèche. Tous devront porter le masque et respecter la distanciation sociale.
    2.- Joseph, Marie et l’Enfant Jésus pourront rester ensemble, vu qu’ils font partie d’une même bulle familiale.
    3.- L’âne et le bœuf devront détenir un certificat de non-contamination, délivré par l’AFSCA.
    4.- Les Rois Mages seront tenus à une quarantaine de 15 jours, qu’ils disposent ou non d’un test Covid négatif, vu qu’ils viennent de l’extérieur de l’espace Schengen.
    5.- La paille, la mousse, les branches de sapin et autres décorations seront désinfectés à l’alcool.
    6.- L’ange survolant la crèche ne sera pas autorisé, en raison de l’effet aérosol produit par le battement de ses ailes.
    7.- Le chœur sera restreint à un seul participant, en raison du risque de contamination.
    8. Aucun berger ne sera âgé de 65 ans ou plus, catégorie à risque.
    7.- Tous les participants non essentiels (romains, pêcheurs, ...) sont interdits.
    8.- Pilate expliquera à tous les participants autorisés comment se laver les mains.