De bfm.tv :
GPA: la Belgique, un modèle singulier qui repose sur le don d’une mère porteuse
Après la transcription de trois actes de naissance d’enfants nés de GPA à l’étranger, le débat autour de cette pratique est relancé en France. En Asie ou aux États-Unis, les mères porteuses sont un véritable business et les dérives sont nombreuses. Mais plus proche de chez nous, en Belgique, il existe une autre forme de gestation pour autrui. Sans argent, sans catalogue, sans file d’attente. Zoom sur un modèle singulier et méconnu.
GPA. Trois lettres qui font beaucoup de bruit en France. Régulièrement, les dérives liées à cette pratique en Inde ou aux États-Unis font la une de nos journaux. Et pourtant, tout près de chez nous, en Belgique, trois centres exercent depuis près de 20 ans la gestation pour autrui, sans qu’aucun abus n’ait été signalé.
Des conditions très strictes
La Citadelle de Liège, le CHU Saint-Pierre de Bruxelles et l’Hôpital universitaire de Gand, voilà les trois centres qui proposent la gestation pour autrui en Belgique. Mais pour y avoir recours, il faut à répondre à de nombreux critères. Tout d’abord, aucune GPA de confort n’est pratiquée. Autrement dit, des contre-indications médicales doivent obligatoirement être prescrites pour le couple demandeur, notamment pour la mère intentionnelle. Cette dernière doit être dans l’incapacité de porter son enfant (suite à une ablation de l’utérus ou à des fausses-couches à répétition par exemple).
Autre condition sine qua non: le couple intentionnel doit présenter une mère-porteuse dite "relationnelle". Le plus souvent, il s’agit d’une sœur ou d’une amie du couple infertile. Mais attention, cette femme, déjà mère et âgée de moins de 40 ans, ne doit être rémunérée. Un véritable don de soi exempt de toute contrepartie financière. Seuls les frais médicaux sont pris en charge par le couple commanditaire. Les parents intentionnels doivent obligatoirement être les parents génétiques en fournissant leurs gamètes. La mère-porteuse n’a, ainsi, aucun lien génétique avec l’enfant.
De
« La Chine est le pays de tous les paradoxes. Si le capitalisme (principalement étatique mais pas seulement) s’y développe, tout cela se marie avec le maintien d’un matraquage idéologique de type communiste. À cet égard, la Chine est peut-être la preuve que libéralisme et communisme sont finalement deux frères jumeaux qui communient au même matérialisme. La situation de l’Église en Chine est là pour nous rappeler que le communisme garde cette empreinte totalitaire qui fut celle de l’Union soviétique. Pour évoquer cette situation, nous avons interrogé le cardinal Joseph Zen, évêque émérite de Hong Kong. Originaire de Shangaï, il gagne Hong Kong en 1948 pour rejoindre le noviciat salésien. Ordonné prêtre en 1961, il est sacré évêque en 1996. Il est élevé au cardinalat par Benoît XVI en 2006 (photo). Le cardinal Zen est un observateur attentif et engagé de la situation de l’Église en Chine et à Hong Kong :