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Politique - Page 514

  • La plus redoutable machine de guerre

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    Lu sur le site d'Oasis (Francesca Miglio):

    L’EIIL, la plus redoutable machine de guerre

    Même si son nom le prétend, Daesh (acronyme arabe correspondant à EIIL) n’est pas un état, mais seulement une bande de criminels extrêmement dangereuse parce que très riche et bien armée. Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences-Po Paris, son objectif est d’avancer, parce que pour les jihadistes le succès militaire est la preuve qu’ils sont dans le juste. La clé pour le battre ? En Syrie et en Turquie.

    Quel est le rapport entre l’EIIL et les pays du Golfe ? Est-il possible de remonter à la source de flux de financements directs vers l’EIIL ?

    Avant tout, il est important de l’appeler Daesh, avec l’acronyme arabe (al-dawla al-islâmiyya fî l-‘Irâq wa l-shâm, État islamique d’Irak et de Syrie) et de clarifier qu’il ne s’agit pas d’un état mais d’une machine de terreur. En ce qui concerne la question de leurs soutiens économiques, il y a une incompréhension de fond. On essaye toujours de saisir la logique du phénomène en en retraçant l’origine dans l’aspect financier, en ayant l’illusion que bloquer la source pourrait épuiser aussi le phénomène. Ce n’est pas complètement faux, mais il faut rappeler que la lutte financière contre le terrorisme n’a pas servi à grand chose même dans le passé, à l’époque de al-Qaeda, lorsque ce type d’approche avait fini par financer les bureaucrates qui travaillaient sur les aides monétaires au terrorisme. Pour cette raison, je ne crois pas que cela puisse avoir un grand effet sur Daesh. De plus, cette idée a empêché de se poser les bonnes questions et par erreur Daesh a été identifié au Golfe. Mais Daesh n’est pas le Golfe, c’est le monde, c’est un phénomène global. Daesh représente aujourd’hui l’organisation terroriste la plus riche : les bénéfices du pétrole local permettent de s’autofinancer et leur budget tourne autour d’un à deux milliards de dollars. C’est Daesh qui peut financer plutôt que de se faire financer. Si l’on veut dépister les flux financiers, il faut remonter en général à des individus.

    Daesh est-il un phénomène nouveau ou bien se situe-t-il dans le sillage d’autres mouvements terroristes ?

    Cela fait désormais plus de vingt-cinq ans que j’étudie les mouvements jihadistes et je n’ai jamais eu aussi peur. Ma peur est raisonnable, raisonnée et bien argumentée. Pour vous donner une idée : Daesh a une armée d’environ trente mille partisans armés, sans parler du soutien politique, tandis qu’en 2001 al-Qaeda en avait moins d’un millier ; de plus, ils ont un budget de cinq cents à mille fois supérieurs à celui qu’avaient à leur disposition ceux qui ont commis les attentats du 11 septembre. La base de l’organisation se situe à un carrefour stratégique, qui résonne symboliquement pour tous les musulmans, au contraire de al-Qaeda qui était en périphérie, en Afghanistan. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que souvent on essaye d’analyser Daesh comme si c’était al-Qaeda, mais le nouveau venu est sans aucun doute plus dangereux. Il y a cependant une filiation évidente entre les deux groupes terroristes pour deux aspects en particulier. Le premier est le lien entre terre et jihad : le jihad n’est pas conduit pour libérer ou conquérir un territoire précis, mais pour le jihad même. Ici, il ne s’agit pas d’Islam, nous parlons d’autre chose, c’est une religion du jihad. C’est la secte du jihad. C’était vrai pour al-Qaeda et c’est vrai pour Daesh. Le second aspect est que pour projeter le jihad il faut une base solide. La « base » est précisément le sens de al-Qaeda ; maintenant c’est le Califat pour Daesh. Et le jihad qu’il projette, à mon avis, a pour objectif l’Europe.

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  • L'ultime détresse des chrétiens d'Irak

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    Voici une vidéo déchirante. Il s’agit d’un reportage court (10 minutes) réalisé par Sargon Saadi, qui traite de la crise humanitaire sans précédent que traversent des centaines de milliers chrétiens d’Irak après la chute de Mossoul, des villes et des villages de la plaine de Ninive, entre les mains de l’État Islamique en juin dernier. Ce film a été diffusé le 23 novembre.
    La version proposée ci-dessus est sous-titrée en français. The Last Plight, le titre donné à ce reportage, aurait pu être mieux traduit de l’anglais par : L’Ultime détresse. Voyez et partagez !

    (via Koz)

  • Chronique de l'horreur islamiste

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    Au Pakistan, les talibans massacrent plus de 130 enfants

    www.lefigaro.fr/.../01003-20141216ARTFIG00104-au-moins-18-morts-da...

    Il y a 3 jours - Cette école a été spécialement visée car certains élèves sont les enfants de ... Les talibans présentent ce massacre comme des représailles à ...
     

    L'EI aurait exécuté 150 femmes qui avaient refusé de se .

    www.lemonde.fr/.../l-ei-execute-150-femmes-qui-ont-refuse-de-se-marier-a...

    Il y a 1 jour - L'Etat islamique a par ailleurs exécuté en public la militante pour les droits des femmes Samira Salih Al-Nuaimi, à Mossoul, en Irak, après ...
     

    Boko Haram capture 185 nouveaux otages au Nigeria

    www.lefigaro.fr/.../01003-20141218ARTFIG00261-boko-haram-capture-1...

    Il y a 19 heures - Boko Haram a renoué avec le rapt de masse. Les militants islamistes ont attaqué dimanche Gumsuri, un gros village de l'état de Borno, au ...

  • Rapprochement entre les Etats-Unis et Cuba : le rôle discret joué par l'Église

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    De Pierre Jova sur le site « Figaro-Vox » :

    « L'embargo américain sur Cuba n'a pas été levé, mais cela y ressemble. Barack Obama et Raul Castro ont annoncé conjointement un rapprochement historique entre Washington et La Havane: les relations diplomatiques, aériennes et commerciales sont rétablies, des prisonniers sont échangés. Les États-Unis admettent officiellement l'échec du blocus contre Cuba, instauré entre 1960 et 1962, destiné à abattre le régime communiste de l'île.

    Tiré du mot espagnol « embargar » qui signifie «embarrasser», l'embargo a connu son heure de gloire dans les années 1990, lors des grands moments du «droit d ‘ingérence», et des «États voyous». Systématiquement détournés, pénalisant les populations mais échouant à renverser les régimes, les embargos semblent avoir prouvé leur inefficacité. Barack Obama serait bien inspiré de tirer les mêmes conclusions concernant la Russie, mais ni la Maison-Blanche, ni le Congrès à majorité républicaine, dont la dureté en politique étrangère confine à l'aveuglement, ne semblent prêts à cette lucidité.

    Si l'embargo s'avère inefficace, la diplomatie vaticane, en revanche, brille une nouvelle fois par son succès. L'Église catholique a eu un rôle discret mais décisif dans la détente entre Washington et La Havane. Le Pape François a accueilli au Vatican les délégations américaine et cubaine, et a appuyé les négociations. L'Église a également permis un assouplissement du régime castriste, par un patient travail de sape.

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  • Lettre au tribunal à propos de l'interdiction de la crèche au Conseil Général de la Vendée

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    Cette lettre adressée au tribunal qui circule dans la "blogosphère" catholique met une note d'humour dans ce climat de tension créé par un laïcisme obtus :

    Cher Monsieur Tribunal,

    J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.

     

    Quelle mouche vous a donc piqué ?

    Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin " Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.

    La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?

     

    Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans logement. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations et de conflit au Moyen Orient. la crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise? la crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2013 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes.

     

    Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.

    Jean Pierre Santon

  • Peut-on faire avancer un « dialogue de paix » sans mettre en cause ce qui va contre la paix

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    Du Père Edouard-Marie Gallez sur le site "Enjeux de l'Etude du Christianisme des Origines" :

    Violence ou finalité ?  un nœud de l’islam

    Trop souvent, les débats concernant le phénomène islamique se réduisent à des discussions sur la violence de l’islam dont « l’Etat islamique » d’Irak-Syrie constitue une illustration revendiquée par ses propres vidéos postées sur le web. On peut penser que de telles vidéos monstrueuses servent une politique de terreur, laquelle est vieille comme le monde.

    Des intérêts pas clairs

    Malheureusement, les choses ne sont pas si simples. Nos grands médias relaient ces vidéos. Pourquoi faire un tel déballage de violence islamique – qui attire certains jeunes et qui, selon des sondages, n’est pas globalement rejetée par les populations se référant en Europe à l’islam –, et cela tout en exaltant l’islam comme « religion de paix » et en promouvant même un délit d’islamophobie dans la jurisprudence (anglaise mais aussi française) ?

    À quoi joue-t-on ? Qui veut-on manipuler ?

    Les illustrations de cette situation ne manquent pas. En France, on note que la propagande islamique est de plus en plus présente dans les manuels scolaires, et pas seulement ceux de 5e : dans un manuel utilisé en CM1, on trouve une présentation très soft de l’islam suivie par l’exposé idyllique d’un propagandiste, Tahar Ben Jelloun. Au nom de quoi serait-il interdit de dire aux enfants que l’islam s’est répandu essentiellement par la guerre et la force – de nombreux musulmans s’en vantent – et que par exemple un tiers de la population de la Turquie était chrétienne au 19e siècle encore, et qu’elle a été chassé ou exterminée ? Serait-ce parce certains enfants risqueraient de penser « que le christianisme est meilleur que l’islam », pour reprendre la phrase d’un journaliste de France Inter qui , en 1998, évoquait le livre du P. Antoine Moussali, La croix et le croissant ? Et quelle présentation du christianisme est faite dans ces mêmes manuels ?

    Et peut-il y avoir une once de vérité si l’on interdit d’y comparer ce que les traditions elles-mêmes disent respectivement de Jésus et de Mahomet, à l’instar de ce qui est arrivé à Mike Overd, un prédicateur de rue anglais, Mike Overd poursuivi pour avoir fait cette comparaison (jugée attentatoire à « l’ordre » public) ?

    En Allemagne en octobre,  des Kurdes ont manifesté contre l’Etat islamique ; on le comprend. Mais, vu que la Turquie soutient les jihadistes et l’Etat islamique, des Turcs, dans plusieurs villes, ont attaqués les Kurdes à l’arme blanche (ici les images de Hambourg). À Berlin, une église copte a été incendiée. Est-ce cela « l’ordre public » qu’on veut instaurer ? Qui y a intérêt ?

    Une Eglise qui subit les événements

    On attendrait de l’Eglise qu’elle soit un phare pour démêler et dénoncer les manipulations qui visent essentiellement les immigrés d’origine musulmane ; on peut se demander d’ailleurs si le but poursuivi n’est pas de les séparer le plus possible des populations européennes et de les monter contre elles. Mais, s’il existe des gens lucides (dans l’Eglise ou ailleurs) qui étudient cette question, quels moyens sont utilisés pour en faire connaître le résultat ?

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  • Reprise des relations entre Cuba et les Etats-Unis : des remerciements pour le pape

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    De Zenit.org (Anita Bourdin):

    Raul Castro et Barack Obama remercient le pape François

    En annonçant la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les Etats-Unis, Raul Castro et Barack Obama ont tous deux remercié le pape François de son soutien, dans deux discours diffusés par leurs télévisions respectives. 

    Les relations entre les deux Nations s'étaient interrompues en 1961. 

    Le président Obama a souhaité Cuba "plus libre, plus prospère", et il a remercié "ceux qui ont soutenu ces mesures, en particulier Sa Sainteté le pape François" et il a salué les efforts du Canada. 

    Raul Castro a lui aussi remercié le Vatican pour son appui et "en particulier celui du pape François en faveur de l'amélioration des rapports entre Cuba et les Etats-Unis".

    Le pape François a joué un rôle d'intermédiaire essentiel dans ce rapprochement historique et c'est certainement un beau cadeau d'anniversaire.

    Une décision historique

    Le Vatican a fait part de  la "grande satisfaction" du pape pour cette "décision historique"

    Un communiqué de la Secrétairerie d'Etat, publié vers 18h20, indique en effet que "le Saint-Père désire exprimée sa vive satisfaction pour la décision historique des gouvernements des Etats-Unis d'Amérique et de Cuba d'établir des relations diplomatiques, afin de dépasser, dans l'intérêt de leurs citoyens respectifs, les difficultés qui ont marqué leur histoire récente". 

    La Secrétairerie d'Etat révèle que "ces derniers mois, le Saint-Père François a écrit au président de la République de Cuba, S.E M. Raul Castro, et au président des Etats-Unis, S.E. M. Barack H. Obama, pour les inviter à résoudre les questions humanitaires d'intérêt commun, sont la situation de certains détenus, afin de lancer une nouvelle phase dans les rapports entre les deux parties".

    En outre, le Saint-Siège a accueilli au Vatican, en octobre dernier, les délégations des deux pays, rappelle le communiqué, avec l'intention "d'offrir ses bons offices pour favoriser un dialogue constructif sur des thèmes délicats" et il en est ressorti "des,solutions satisfaisantes pour les deux parties". 

    Enfin, le Saint-Siège affirme qu'il poursuivra "son soutien aux initiatives que les deux Nations prendront pour favoriser les relations bilatérales et favoriser le bien-être de leurs citoyens respectifs".

    Les papes et Cuba, quelques jalons

    C'est le cinquième pape a avoir favorisé les relations entre Cuba et les Etats-Unis. L'appel à la paix de Jean XXIII a été décisif pour éviter un affrontement nucléaire lors de  la crise des missiles d'octobre 1962.

    C’est Paul VI qui, en 1977, accorda au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre le titre de « basilique mineure ». Un geste simple et significatif de son espérance: Benoît XVI viendra pour le 400e anniversaire de la découverte de la statue de la Vierge Marie.

    Le pape Jean-Paul II a demandé à Cuba de s'ouvrir au monde et au monde de s'ouvrir à Cuba, lors de son voyage historique de 1998. Sous son pontificat aussi, le document de Cor Unum sur la faim dans le monde a condamné l'embargo contre Cuba comme flagellant la population (n. 16).

    Un voeu que le pape Benoît XVI a rappelé dans un message à l'archevêque de La Havane, le cardinal Jaime Lucas Ortega y Alamino, en 2006.

    Et quatorze ans après Jean-Paul II, il s'est lui-même rendu sur l'île en mars 2012 pour une visite de trois jours: son dernier voyage transatlantique. Il a tenu bon malgré un malaise survenu lors de l'étape mexicaine de son voyage et la fatigue ressentie.  Il avait d'emblée déclaré: " je suis convaincu que Cuba, en ce moment particulièrement important de son histoire, regarde déjà vers demain, et s’efforce pour cela de rénover et d’élargir ses horizons".

    Le fruit le plus visible de ces deux visites a été la libération de prisonniers politiques, comme l'a expliqué le cardinal Ortega.

  • Une société à l'enseigne du laïcisme

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    La question de la présence de crèches de Noël dans l'espace public fait la une en France où les positions extrêmes des tenants d'une laïcité radicale se heurtent à celles de ceux qui veulent maintenir une culture populaire imprégnée de références chrétiennes. Mais qu'est-ce que ce laïcisme de plus en plus présent et totalitaire ? Nous en trouvons ICI cette description assez satisfaisante :

    LE LAÏCISME

    • A. Qu'est-ce que le laïcisme?
    • B. Le laïcisme et la religion.

    A. QU'EST-CE QUE LE LAÏCISME?

    1. Qu'est-ce que le laïcisme? Le laïcisme est une théorie religieuse et politique qui tend à éliminer Dieu de la société, en établissant un système éthique contre Dieu. Dans son aspect religieux, c'est un athéisme pratique qui s'impose à la société par des mesures politiques.

    2. Athées ou indifférents? Le laïcisme adopte une attitude d'indifférence théorique. Mais en pratique, il pousse à agir comme si Dieu n'existait pas. On peut aussi dire que le laïcisme est un athéisme social parce qu'il essaie d'organiser une société sans Dieu (athée signifie "sans Dieu").

    3. Sur quoi le laïcisme est-il fondé? Pour poser ses fondations, le laïcisme se base sur deux idées valables mais mal comprises: la séparation entre l'Église et l'État ainsi que la liberté religieuse.

    4. La liberté religieuse est-elle bonne? Oui; chacun doit avoir la liberté pour exercer la religion qu'il désire, à l'intérieur des limites du bien commun. On ne doit pas imposer une religion (ni un athéisme).

    5. Est-il bon de séparer religion et politique? Cela dépend de la manière dont on l'interprète. Surtout, cela dépend de ce que l'on entend par religion.

    • Si avec cette séparation, on exprime que les prêtres ne sont pas des politiciens, et que les gouvernants ne sont pas des évêques, alors la phrase est correcte. Chacun gouverne sur son terrain.
    • Si avec ces mots, on affirme qu'une religion ne doit pas être imposée à tous, mais que les consciences doivent être respectées, alors la séparation est justifiée. (Par conséquent le laïcisme ne doit pas s'imposer à tous).
    • Si par religion on entend Dieu, les actes de culte ou l'enseignement spirituel, alors il n'est pas bon de séparer la société de Dieu.
    • Si avec cette séparation, on exprime un affrontement, ce n'est pas non plus convenable puisque l'idéal consiste à ce que les Églises et les États travaillent solidairement, chacun dans son domaine, dans la recherche du bien des citoyens.

    6. Et la laïcité de l'État? La laïcité de l'État est différente du laïcisme. La laïcité propose que l'État ne doive pas être lié à une religion particulière mais qu'il respecte la liberté religieuse. Elle soutient qu'il doit y avoir une séparation appropriée entre l'Église et l'État et de ne pas nuire aux citoyens pour des motifs religieux. Elle est correcte. 
    Par contre, dans le laïcisme, l'État pousse à l'athéisme en optant pour la religion athée.

    B. LE LAÏCISME ET LA RELIGION

    Que défend le laïcisme face à la religion? Le laïcisme désire instaurer quelques idées:

    • pour le laïcisme, on doit appuyer l'État sur une base commune sans Dieu. Le laïcisme réclame un État athée sur le plan confessionnel. (...)
    • Le laïcisme essaie de reléguer la religion au domaine privé, en interdisant les manifestations publiques de foi. (...)
    • Le laïcisme et le relativisme vont souvent ensemble, puisque les deux défendent l'indifférentisme religieux. (...)

    Exemples d'attitudes laïcistes?

    • le laïcisme supprimera les cours de religion, les fêtes et les images religieuses, en faisant asseoir son athéisme avec l'excuse du respect pour les autres religions. 
  • Rien ne justifie de provoquer la mort d’une personne pour laquelle « on ne peut plus rien »

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    On sait que le débat est ouvert dans l'Hexagone sur la question de la fin de vie. Le communiqué de Mgr Rey éclaire les enjeux de ces discussions à la lumière de l'enseignement de l'Eglise; les vérités qu'il rappelle méritent notre attention même si, dans notre pauvre pays, la ligne rouge a été franchie depuis longtemps...

    Communiqué de Mgr Dominique Rey, évêque de Frejus-Toulon (source) :

    Rapport Claeys-Leonetti : Entre ambiguïté et tentation de l’euthanasie

    L’embarras qui entoure la publication du rapport Claeys-Leonetti remis au président de la République reflète l’ambiguïté dont il se refuse à sortir. On comprend qu’il n’est pas question d’aborder de front euthanasie et suicide assisté. Dont acte. En revanche, la proposition phare du rapport jongle avec les mots lorsqu’elle parle de « sédation profonde et continue ». Quel est cet « accompagnement vers la mort» pour permettre de «mourir dans la dignité » dont parle M. Hollande ?

    Un « nouveau droit à mourir » ?

    Créer ou reconnaître un nouveau droit à mourir, c’est pour le moins favoriser le développement d’une mentalité euthanasique. Faire de la sédation en phase terminale, déjà pratiquée par les médecins en particulier dans le cadre de soins palliatifs, un droit du patient, c’est modifier de fait la relation entre le médecin et son patient. On a du mal à comprendre pourquoi ce protocole devrait faire l’objet d’un droit sauf à penser que les médecins ne remplissent pas leur mission ou, plus simplement, à induire des pratiques euthanasiques là où une sédation peut être légitime face à une détresse extrême. La sédation en phase terminale, acte pris collégialement, est déjà suffisamment délicate pour qu’on ne rajoute pas de pression aux médecins en les empêchant de privilégier toujours l’écoute et la qualité de la relation avec leurs malades. Pour soulager les souffrances il faut parfois prendre le risque d’accélérer la mort du malade, mais « faire mourir ne peut jamais être considéré comme un soin médical, même si l’intention était seulement de répondre à une demande du patient ».

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  • Inde : le gouvernement dominé par le Parti du Peuple Indien cautionne les conversions de masse à l'hindouisme

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    D'Eglises d'Asie :

    Le gouvernement BJP défend les conversions de masse à l'hindouisme

    Certains le craignaient et l’annonçaient depuis l’élection de Narendra Modi. D’autres pensaient que pour continuer à s’assurer le soutien des minorités religieuses, dont bon nombre de communautés avaient voté pour lui, le nouveau gouvernement ferait des concessions vis-à-vis des franges extrêmes de son mouvement.

    Dans les deux cas, peu avaient imaginé que la question d’une loi anti-conversion – destinée essentiellement à « protéger la religion hindoue » – serait à l’ordre du jour seulement six mois après la victoire écrasante du Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien) et de son leader.

    Lors d’une séance particulièrement houleuse, vendredi 13 décembre, le parti pro-hindou a en effet appelé à mettre en place des lois anti-conversion au niveau fédéral, devant la chambre basse du Parlement (Lok Sabha).

    La question avait déjà été soulevée la veille par le ministre BJP des Affaires parlementaires lui-même, Venkaiah Naidu, déclenchant un tollé général à l’Assemblée, aussi bien de la part des partis d’opposition que de représentants des partis hindous.

    A l’origine, le ministre répondait à une demande de certains parlementaires qui avaient relayé la nouvelle de la très suspecte « conversion spontanée » à l’hindouisme de 350 musulmans pauvres d’Agra en Uttar Pradesh.

    De nombreux médias indiens s’étaient fait l’écho de cette conversion de masse, organisée le 9 décembre dernier par le Bajrang Dal, conjointement avec le Dharam Jagran Samanvay Vibhagh, deux émanations du Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS, Corps national des volontaires), mentor idéologique du BJP, le parti au pouvoir. Les soupçons sur les conditions de cette « libre conversion » avaient émergé après le dépôt de plusieurs plaintes de participants à la cérémonie, affirmant avoir été trompés et, pour certains, avoir été forcés sous la menace à participer à la cérémonie. Ces 57 familles musulmanes, toutes issues de milieux extrêmement pauvres, s’étaient fait promettre une distribution de cartes de rations alimentaires et autres avantages matériels. Une enquête de police est actuellement en cours.

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  • Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes

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    Lu sur le site de l'Orient - Le Jour :

    « Deux d’entre nous ont refusé et ils leur ont coupé la tête devant nous »

    Des réfugiés yazidis racontent les tortures que leur ont fait subir les jihadistes.

    « Lorsque j'ai rencontré Melhem Khalaf au Liban, il m'a dit qu'il voulait venir en aide aux réfugiés kurdes fuyant les daéchistes. Je lui ai dit que ceux qui étaient le plus dans le besoin étaient les yazidis. Il m'a dit pas de problème, nous sommes prêts à aider tout le monde, quelle que soit leur religion », raconte Bachir, un chrétien.

    « En quelques semaines, nous avons réussi à monter un petit campement à Dohouk, où nous venons en aide à environ 650 personnes ayant fui la montagne de Sinjar, à la frontière irako-syrienne, à l'approche des daéchistes », dit-il. Le camp est rudimentaire et assez sale. Il y a seulement deux toilettes et bien sûr pas d'eau chaude, mais au moins ces réfugiés ont des tentes de toile, des abris très précaires, alors que les grands froids de l'hiver approchent et toujours le même spectacle. De la marmaille souvent à moitié nue, des femmes à l'œuvre pour la lessive et la cuisine, et des hommes désœuvrés qui suivent les informations, fumant cigarette sur cigarette et buvant des litres de thé pour se réchauffer. « Ce qui nous manque cruellement, ce sont des écoles pour les enfants. Mais pour cela, nous avons besoin de l'aide du gouvernement irakien, qui, pour l'instant, a d'autres chats à fouetter », affirme Bachir. Il indique que les besoins du camp sont assurés seulement en nourriture par Offre-Joie et les églises chrétiennes de la région. Beaucoup de ces familles ont échappé à une mort certaine, ou pire pour les femmes, d'être utilisées comme esclaves sexuelles ou d'être vendues comme esclaves par les daéchistes. Sur ce chapitre, le récit Tahsin Khalaf est édifiant. « Quand on a su que les daéchistes arrivaient sur des véhicules sur Sinjar, nous avons fui vers la montagne. Là nous avons rencontré des Arabes sunnites qui ont tenté de nous rassurer. Sur ce, sont arrivés des daéchistes qui nous ont demandé pourquoi on fuyait. Retournez dans vos villages, il ne vous arrivera rien », poursuit-il.

    « Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans »

    « Nous sommes donc retournés. Mais à un barrage, les intégristes sunnites nous ont arrêtés. Ils nous ont demandé si nous étions yazidis ou musulmans. Ils ont laissé passer les musulmans et ont regroupé les yazidis, puis ils ont séparé les hommes des femmes, et lorsque l'un des maris a protesté, ils lui ont tranché la tête devant tout le monde après lui avoir tiré deux balles, raconte-t-il. C'est alors qu'on a commencé à avoir peur. Au début, on ne leur a pas menti parce qu'ils nous avaient assuré qu'on était en sécurité. »

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  • Europe : quand les animaux sont mieux protégés que les petits d'homme

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    D'Aleteia.org :

    Avortements tardifs et infanticides : En Europe, les animaux sont davantage protégés que les fœtus humains

    Des milliers de foetus ayant survécu à l'avortement sont chaque jour abandonnés tels des déchets. Un collectif d’ONG et de citoyens saisit le Conseil de l’Europe à ce sujet.

    GRÉGOR PUPPINCK (5)

    Face à l’incapacité du Comité des ministres et au refus du commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe de condamner l’infanticide néonatal et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance, il convient de regarder la réalité en face.

    Pour dénoncer la pratique de l’infanticide néonatal, le European Centre for Law and Justice, soutenu notamment par le Bureau international catholique de l’enfance (BICE), a lancé une pétition officielle auprès de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, déjà signée par 150 000 personnes en quelques jours.

    Des pays européens permettent l’avortement alors que l’enfant est viable, sur simple demande, comme au Royaume-Uni (jusqu’à 24 semaines) et sans réel contrôle, comme en Espagne. Parfois, l’enfant naît vivant, suite à un « échec » de l’avortement. Ces enfants, qui peuvent être blessés par l’avortement, sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, agonisant dans une bassine et luttant pour respirer, ou tués par injection létale ou asphyxie, en particulier lorsqu’ils sont viables, voire jetés avec les déchets biologiques. C’est un traitement inhumain et illégal, passé sous silence. Il est pourtant contraire au droit, censé protéger tout être humain dès la naissance.

    Selon le British Journal of Obstetrics and Gynaecology, à 23 semaines de gestation, 10% des enfants survivent à l’avortement. Selon des témoignages de sages femmes, ce taux est plus élevé.

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