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Politique - Page 517

  • Aux Philippines, le pape a dénoncé les "colonisations idéologiques" qui cherchent à détruire la famille

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    C'était lors de la Rencontre avec les Familles, au Mall of Asia Arena, le vendredi 16 janvier 2015 (source) :

    (...) Soyons attentifs aux nouvelles colonisations idéologiques. Il y a des colonisations idéologiques qui cherchent à détruire la famille. Elles ne naissent pas du rêve, de la prière, de la rencontre avec Dieu, ni de la mission que Dieu nous donne. Elles viennent du dehors, c’est pour cela que je dis que ce sont des colonisations. Ne perdons pas la liberté de la mission que Dieu nous donne, la mission de la famille ! Et de même que nos peuples, à un moment de leur histoire sont parvenus à maturité pour dire « non » à toute colonisation politique, nous devons comme famille être très très clairvoyants, très habiles et très forts pour dire « non » à toute tentative de colonisation idéologique de la famille ; et demander à saint Joseph, qui est l’ami de l’ange, de nous envoyer l’inspiration pour savoir quand on peut dire « oui » et quand il faut dire « non ».

    Les pressions sur la vie de la famille aujourd’hui sont nombreuses. Ici, aux Philippines, d’innombrables familles souffrent encore des conséquences des catastrophes naturelles. La situation économique a provoqué la désintégration des familles avec l’émigration et la recherche d’un emploi ; en outre, des problèmes financiers étreignent beaucoup de foyers. Tandis que trop de personnes vivent dans la pauvreté extrême, d’autres sont saisies par le matérialisme et par des styles de vie qui détruisent la vie familiale et les exigences les plus fondamentales de la morale chrétienne. Ce sont les colonisations idéologiques. La famille est aussi menacée par les efforts croissants de certains pour redéfinir l’institution même du mariage à travers le relativisme, la culture de l’éphémère et un manque d’ouverture à la vie.

    Je pense au bienheureux Paul VI, à un moment où se posait le problème de l’accroissement de la population, il a eu le courage de défendre l’ouverture à la vie dans la famille. Il savait les difficultés qui se trouvent en toute famille, c’est pour cela que, dans son encyclique, il a été si miséricordieux pour les cas particuliers ; et il a demandé aux confesseurs d’être très miséricordieux et compréhensifs avec les cas particuliers. Mais il a regardé au-delà : il a regardé les peuples de la terre, et il a vu cette menace de destruction de la famille par la privation d’enfants. Paul VI était courageux, c’était un bon pasteur et il a mis en garde ses brebis contre les loups qui arrivent. Que, du ciel, il nous bénisse ce soir !

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  • Résolution Tarabella : l'Europe la première à reconnaître un droit à l'avortement ?

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    RÉSOLUTION TARABELLA : L'EUROPE SERA-T-ELLE LA PREMIÈRE À RECONNAITRE UN "DROIT À L'AVORTEMENT" ?

     

    Après l’échec du rapport Estrela (Cf. Synthèse Gènéthique du 10 janvier 2014), le rapport Tarabella est la nouvelle tentative pour faire reconnaître un "droit à l'avortement" au sein de l'Union européenne.

     

    Ce rapport, déposé par l’eurodéputé belge, membre du groupe socialiste, Marc Tarabella, contient une proposition de résolution qui a été adoptée hier en commission parlementaire FEMM[1]. La proposition de résolution sera présentée en plénière au Parlement européen et soumise au vote de l’ensemble des eurodéputés le 9 mars prochain [2].

     

    La FAFCE, Fédération des Associations Familiales Catholiques, a lancé une pétition sur internet pour (Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !) demandant aux eurodéputés de respecter le principe de subsidiarité. En effet, les questions relatives à l'avortement ne sont pas des compétences de l'Union européenne.

     

    "Les partisans de l’avortement à tout prix repartent à l’assaut de Bruxelles", commente Famille Chrétienne en renvoyant sur la tribune des 343 féministes qui appellent de leur vœux la reconnaissance d'un "droit fondamental à l'IVG" dans toute l'Europe.

     

    Dans le même temps, le Collectif "One Of Us", constitué en fédération européenne depuis la récolte de 2 millions de signatures pour la protection de l'embryon humain, a publié hier une tribune dansValeurs Actuelles, pour faire part de sa présence dimanche prochain à la Marche pour la Vie de Paris.

     

    [1] Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres.

    [2] Date approximative

    Source:  Valeurs Actuelles 20/01/ 2015 - Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) 20/01/2015 - Libération 17/01/2015 

  • Dire OUI à la Vie en marchant à Paris dimanche prochain

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    http://enmarchepourlavie.fr/

    partir de Bruxelles : 

    Départ à 9H sur le parvis de la basilique de Koekelberg.

    Pour s'inscrire : envoyer un mail à jvl-jpv@live.be, ou téléphoner au 02.649.08.79. ou verser 20€ sur le compte BE35 0882 1425 7837 de Jeunes Pour la Vie.
    Arrêt possible à l'arrêt du métro Simonis (le demander)

  • Les évêques de France publient une déclaration sur la fin de vie

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    France: Déclaration des évêques sur la fin de vie (source : zenit.org)

    "Ne prenons pas le problème à l'envers !"

    Le Groupe de travail de la Conférence des Évêques de France sur la fin de vie publie, ce mardi 20 janvier 2015, une Déclaration sur la fin de vie dont voici le plan.

    On peut trouver la déclaration entière à cette adresse en ligne: http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/389425-prenons-pas-probleme-lenvers/

    1. Nous saluons avec admiration l’effort des équipes médicales et des bénévoles qui, avec compétence et dévouement, accompagnent au quotidien des personnes en fin de vie ainsi que leurs proches. Leurs pratiques attestent la pertinence des soins palliatifs. Ceux-ci ont fait leurs preuves ! Ils forment aujourd’hui un savoir médical autorisé, toujours en progrès, pour que des personnes vivent dans les meilleures conditions possibles leur fin de vie.

    2. Nous rappelons que la Loi dite « Leonetti » donne un cadre médical, éthique et juridique adapté pour la plupart des cas rencontrés. Votée à l’unanimité, elle exprima une unité nationale. L’expérience des dix dernières années en matière de soins palliatifs en confirme le bien-fondé. Elle a été appelée la « voie française », inspiratrice de nombreux pays.

    I - Développer une culture palliative : une cause nationale prioritaire
    Paragraphes 3 à 7 : toujours prendre soin de la personne.
    Paragraphe 8 : les recommandations de « bonnes pratiques », essentielles au jugement médical.
    Paragraphe 9 : intégrer les actes d’accompagnement dans la tarification médicale.
    Paragraphe 10 : aborder de façon globale l’ensemble des problèmes de la fin de vie

    II - Droit à la sédation : tenir compte de chaque situation et de la fluctuation des souhaits
    Paragraphe 11 : la sédation dans le cadre actuel de la loi.
    Paragraphe 12 : le nouveau « droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès ».
    Paragraphe 13 : le principe du « double effet ».

    III - Les directives anticipées : clarifier les conditions de leur rédaction
    Paragraphe 14

    IV - Limitation et arrêt de traitements : respecter la dignité intrinsèque de l’être humain
    Paragraphe 15 : l’« obstination déraisonnable » ; « seul maintien artificiel de la vie » ; état irréversible ; alimentation et hydratation artificielles.
    Paragraphe 16 : patients en état de conscience minimale ou en « état d’éveil sans réponse ».

    V - Vers la fraternité
    Paragraphe 17 : donner sens à l’accompagnement et au devoir d’en acquérir la compétence.
    Paragraphe 18 : une authentique manière d’aimer, qui honore les soignants.
    Paragraphe 19 : Pour les croyants en Dieu, comme pour les chercheurs d’infini…

  • Pourquoi les victimes du Boko Haram ne font pas le poids...

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    Caroline Lallemand, dans le Vif, répond à cette question : 

    Pourquoi le monde ignore les attaques de Boko Haram

    Le 7 janvier dernier, la France vivait les pires attentats terroristes depuis 50 ans. Au même moment, au Nigeria, 2000 personnes étaient massacrées par le groupe islamiste armé Boko Haram. Deux évènements tragiques, deux traitements de l'information.

    Le 7 janvier dernier, 17 personnes sont mortes dans des attentats perpétrés par des terroristes à Paris. 3,7 millions de personnes sont descendues dans les rues de l'Hexagone le dimanche qui a suivi dans un grand élan de solidarité envers les victimes. Les journaux du monde entier couvrant les événements à force d'éditions spéciales et de flash infos, les réseaux sociaux saturant du hashtag désormais international "Je suis Charlie".

    Au même moment, au Nigeria, on apprenait la mort de plus de 2 000 personnes suite à une attaque du groupe islamiste armé Boko Haram dans le Nord-Est du pays. En quelques jours, les islamistes "ont entièrement brûlé 16 villes et villages dont Baga" apprenait-on d'un responsable administratif de cette zone de l'État de Borno. Pour Amnesty International, cette attaque semble être "la plus meurtrière à ce jour d'une série d'actions de plus en plus haineuses menées par le groupe". Pourtant, dans les médias, peu d'informations filtrent quant à l'ampleur du massacre. Certaines voix se demandent pourquoi le monde ne s'intéresse pas au sort de ces Nigérians. Des journalistes collaborant à des médias africains nous donnent quelques éléments de réponse.

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  • Avortements tardifs et infanticides néonataux en Europe : se mobiliser

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    Avortements tardifs et infanticides néonataux en Europe: se mobiliser

    Signer et faire signer la pétition

     

    Il est urgent de se mobiliser et de signer et faire signer une pétition européenne pour empêcher les avortements tardifs et infanticides néonataux, explique ici Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ.

    Le 20 novembre dernier, l’ECLJ a lancé une pétition auprès de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) pour dénoncer les traitements inhumains et les infanticides pratiqués sur les nouveau-nés qui survivent à des avortements tardifs. En effet, chaque année, des enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Saisi de ces pratiques en 2014, le Comité des Ministres a échoué à adopter une réponse commune et le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a refusé de se prononcer. C’est pourquoi cette pétition s’adresse à présent à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, dont l’une des fonctions est de promouvoir et défendre le respect des droits de l’homme.

    A ce jour cette pétition est soutenue par 174.000 personnes.

    Cette pétition sera introduite suivant une procédure officielle, elle est utile et mérite d’être signée car elle permet de saisir l’Assemblée Parlementaire de ce sujet et d’obtenir qu’elle l’étudie, en débatte et adopte un rapport.

    Cette procédure parlementaire pourrait aboutir à l’adoption d’une résolution et d’une recommandation de l’Assemblée. Ce résultat n’est pas certain. En revanche il est sûr que cette pétition va provoquer d’intenses débats pendant plusieurs mois ; et c’est justement l’objectif de cette pétition : faire sortir de l’ombre le drame des avortements tardifs et obtenir que l’on en parle, que l’on ouvre les yeux sur cette pratique inhumaine.

    Cette pétition va se heurter à une forte opposition et à un « mur du silence », mais elle peut le briser par l’engagement de ses signataires et le courage de députés.

    La pétition sera remise prochainement à la Présidente de l’Assemblée. Les signataires seront informés des prochaines étapes de la procédure et invités encore à agir.

    Signez ici la pétition.

  • Quand les extrémistes hindous veulent recréer une Inde sans les chrétiens ni les musulmans

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    Le sur le site d'Eglises d'Asie (Eglasie.Mepasie.org) :

    POUR APPROFONDIR : « Le monde doit réagir face au danger hindouiste »

    Dans un article en hindi, publié le 3 janvier sur le site de Radio Veritas, John Dayal met en garde la communauté internationale contre le projet « en cours d'exécution » des extrémistes hindous consistant à recréer une « Inde sans les chrétiens ni les musulmans ». Ce texte est paru en pleine controverse sur les « conversions de masse » menées par les hindouistes dans plusieurs Etats de l'Inde au moment de Noël (1).

    John Dayal est secrétaire général du All India Christian Council et membre du Conseil pour l'Intégration nationale au sein du gouvernement indien.

    Le 18 décembre dernier, lors de la Journée nationale pour les minorités, Rajeshwar Singh, qui est à la tête du Dharma Jagran Manch [« Forum d'éveil à la foi »] a déclaré sur les chaînes d'information de la télévision nationale que son organisation s'était fixé jusqu'à 2021 pour « nettoyer l'Inde des étrangers musulmans et chrétiens ».

    Quant à un autre groupe hindouiste, il a déclaré récemment que les chrétiens devaient être bannis des régions de l'Himalaya, dont les montagnes sont sacrées pour les hindous. Ces discours de haine se répandent comme des virus sur les réseaux sociaux et sont répercutés ensuite par les principaux journaux à travers le pays.

    Le gouvernement indien n'a cependant pas fait part d'une quelconque intention de poursuivre Rajeshwar Singh au titre des très strictes lois indiennes concernant l'incitation à la haine religieuse …

    Jusqu'à présent, ces lois ont plutôt été largement utilisées à l'encontre des pasteurs chrétiens, et ces derniers mois, des jeunes musulmans déversant leur colère envers le gouvernement sur Facebook.

    En revanche, les membres du Conseil des ministres et les représentants du Bharatiya Janata Party (BJP), qui est à la tête de l'Etat indien, ont manifesté clairement leur soutien au Sangh Parivar.

    Le [Sangh] Parivar est la grande et omniprésente famille d'organisations militantes hindoues [gravitant autour] duRashtriya Swayamsewak Sangh (RSS) ces deux dernières décennies. Le Dharma Jagran Manch, le Bajrang Dal et le puissant Vishwa Hindu Parishad (VHP) dont les membres sont connus pour leur grande violence et agressivité, comptent parmi ses groupes les plus importants.

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  • Charlie Hebdo : de la responsabilité des irresponsables

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    Du Père Daniel-Ange sur le site de France Catholique :

    Responsabilité des «  irresponsables »

    Nous voilà bouleversés par ces victimes, endeuillés avec leurs familles, mais surtout atterrés par la régression de régions entières du globe dans la barbarie et la folie, érigées en système de domination (Da’ech, Al Qaïda, Boko Haram, Shebab, Talibans, AQPA, Al-nosra, et toutes leurs ramifications de la Mauritanie à l’Indonésie…). Notre gigantesque réaction populaire et internationale doit englober ces pays trop oubliés. Nos attentats nous rappellent brutalement que là-bas, c’est le… quotidien. Pas un seul jour ne passe (Liban compris), sans attentats, terrorisant des populations. Mais pour la France, je me risque à poser une question politiquement taboue, car je revendique la liberté d’expression [1]. Les odieuses caricatures du Prophète du Coran dans Charlie Hebdo, ne relèvent-elles pas aussi de la violence au moins morale  ? Elles ont heurté des foules de croyants et pas seulement les extrémistes, mais nos frères musulmans modérés, bien insérés dans notre société. Combien en gardent une profonde amertume, qu’ils ne peuvent évidemment exprimer, sous peine d’être lynchés médiatiquement malgré la-dite liberté d’expression ?

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  • L'avenir des chrétiens au Moyen Orient

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    Du site chiesa.espresso de S. Magister :

    La situation dramatique des chrétiens qui vivent en terre musulmane et en particulier au Moyen-Orient a fait l’objet d’une présentation faisant autorité - et bien à jour - qui a été publiée dans le premier numéro de cette année de "La Civiltà Cattolica", la revue des jésuites de Rome qui fait l’objet, avant d’être imprimée, d’un contrôle effectué par les autorités vaticanes.

    Son auteur est un juif israélien qui s’est converti au christianisme et est entré dans la Compagnie de Jésus, David Neuhaus, vicaire du patriarcat latin de Jérusalem pour les catholiques d’expression hébraïque.

    __________

    L’AVENIR DES CHRÉTIENS AU MOYEN-ORIENT

    par David Neuhaus S.J.

    Actuellement, lorsque l’on veut parler de la situation des chrétiens au Moyen-Orient, il faut dans tous les cas commencer par prendre acte de la peur qui a saisi ces communautés lorsqu’elles ont vu les horribles scènes qui étaient diffusées en provenance de l’Irak et de la Syrie. […]

    Cette peur est associée à une expression qui vient facilement aux lèvres de ceux qui étudient la situation actuelle : "la persécution des chrétiens". Il ne fait aucun doute que si les chrétiens sont assassinés, c’est parce que leurs bourreaux musulmans extrémistes les considèrent comme des infidèles, des polythéistes ou des espions qui travaillent pour l’Occident.

    Et pourtant, comme l’a indiqué le Comité Justice et Paix de l’assemblée des ordinaires catholiques de Terre Sainte : "Au nom de la vérité, nous avons le devoir de souligner que les chrétiens ne sont pas les uniques victimes de cette violence et de cette férocité. Les musulmans laïcs, tous ceux qui sont considérés comme hérétiques, schismatiques ou simplement comme non alignés sont également attaqués et assassinés". […]

    Peur de quoi ?

    La peur est mauvaise conseillère. Pour l’affronter et la vaincre, il faut la comprendre. Les chrétiens constituent une fraction particulièrement vulnérable du monde arabe, parce qu’un bon nombre d’entre eux se sont toujours refusés à s’organiser selon des critères confessionnels, comme des partis politiques ou des milices.

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  • Le pape François et les Chrétiens d’Orient :

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    Lu sur le site web de Sandro Magister (extrait) :

     « Du voyage du pape François en Asie on gardera en mémoire ses propos concernant les massacres qui ont eu lieu à Paris. Ce qu’il a dit a montré qu’il comprenait que des gens qui voient leur foi insultée et tournée en dérision réagissent avec violence : "Si un ami me dit un gros mot contre ma mère, il peut s’attendre à recevoir un coup de poing ! C’est normal ! C’est normal !".

    Cette déclaration a fait le tour du monde et elles ont été perçues comme une musique agréable par une très grande partie du monde musulman, qui se sent solidaire de l'assassinat des caricaturistes impies de "Charlie Hebdo".

    Toutefois, au cours de la même conférence de presse, François a également dit d’autres choses : "Selon moi, le meilleur moyen de répondre est toujours la douceur. Il faut être doux, humble comme le pain, ne pas se livrer à des agressions".

    Et ces phrases-là ont été perçues comme un commandement pour les chrétiens qui vivent en terre musulmane : ils doivent tendre l’autre joue l'autre joue, même lorsque l’ennemi ne se limite pas à les offenser et à les tourner en dérision, mais qu’il les assassine au nom d’Allah.

    Dans un vibrant commentaire que l’on a pu lire dans le "Corriere della Sera" du 13 janvier, un rabbin italien des plus estimés, Giuseppe Laras, 79 ans, qui fut naguère un ami fraternel du cardinal Carlo Maria Martini, a lancé une mise en garde contre la "stratégie désastreuse" de ceux qui croient "faciliter une paix culturelle et religieuse avec l'islam politique", d’abord en "laissant les juifs et l’état d’Israël seuls " et ensuite en laissant les chrétiens sans défense :

    "C’est une stratégie désastreuse, que les chrétiens arabes ont expérimentée avec le panarabisme et l’antisionisme. Les résultats en sont bien connus. Presque tous les pays musulmans, une fois qu’ils ont été débarrassés de leurs juifs, se sont concentrés sur leurs minorités chrétiennes, qui constituaient des populations nombreuses ; ils leur ont fait subir des violences et ils les ont massacrées. C’est une histoire qui se répète, allant des Arméniens qui ont été victimes d’un génocide (il y a de cela un siècle) aux chrétiens coptes d’Égypte, des chrétiens d’Éthiopie et du Nigéria jusqu’à Mossoul. Et beaucoup de pays européens, toute une série d’intellectuels et beaucoup de chrétiens d’Occident ont les mains ruisselantes du sang des chrétiens d’Orient, parce qu’ils ont été disposés à sacrifier ces derniers sur les autels du pacifisme, de l’opportunité politique, d’une conception mal comprise de la tolérance, de la culture bien-pensante et “radicale chic”, et de la bonne conscience". 

    La suite ici : Chrétiens en terre d’Islam. Bienheureux les persécutés

    JPSC

  • L'Occident et l'Islam après le 7 janvier 2015 (Oasis)

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    Fondazione Internazionale Oasis
     
     

    L’Occident et l’Islam après le 7/1/2015 à Paris


    Comme une vague, la colère et l’indignation pour le massacre de Paris ont envahi l’Occident, qui a exprimé de manière inédite une solidarité totale avec les victimes de Charlie Hebdo et celles du supermarché casherMais après, que reste-t-il ?

     
     

    Le tournant crucial

     

     

     

    Martino Diez

    Deux questions dans le massacre de Charlie Hebdo : violence religieuse et liberté d’expressi

     

     

    Et après #jesuisCharlie, que faire avec les musulmans ?

    Maria Laura Conte

    Le message des frères Kouachi, l’attaque jihadiste contre les « valeurs » de l’Occident et la délivrance du moi

     
     

    « Rien ne justifie la violence, mais… »

     

    Clara Pellegrino

    Réactions et commentaires de la presse arabe au massacre de Paris

     
     

    La révolution de l’Islam selon al-Sisi

     

    Michele Brignone 

     

    Ombres et lumières del’appel du président égyptien à affronter la question de la violence dans l’Islam

     
  • La liberté selon Saint-Just

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    Dans un "post" intitulé "Liberté, égalité, civilité. Charlie et nous", Edouard Delruelle, professeur de philosophie politique à l'Université de Liège, écrit:

    "La liberté d’expression est le cœur vivant de la démocratie.Ses ennemis le savent, et c’est pourquoi ils s’en prennent à elle. Ce qu’ils ne supportent pas, c’est une idée bien simple : ce qui est sacré en démocratie, c’est que rien n’est sacré. Tout peut être critiqué, contesté, remis en cause jusque dans ses fondements – tous les pouvoirs, tous les dogmes, toutes les certitudes. C’est pourquoi il est vain de se demander jusqu’où on peut aller en s’exprimant, en écrivant, en dessinant. Arrêtons de nous demander quelles sont les limites de la liberté d’expression. La philosophie de Charlie Hebdo, c’est que ces limites doivent être repoussées le plus loin possible. La Cour européenne des droits de l’homme l’a aussi affirmé en disant que la liberté d’expression exigeait que nous acceptions les « propos qui blessent, qui choquent et qui inquiètent l’Etat ou autrui ».

    Cette sentence dogmatique, appliquée par "Charlie-Hebdo" dans son dernier (en date, hélas) numéro, n'a pu aboutir qu'à une chose: répondre à la haine par la provocation et creuser encore un peu plus le conflit. Lu sur le site "Liberté politique":

     «  […] Bien sûr, les successeurs des journalistes assassinés à coups de fusil par deux extrémistes islamistes passés au stade du terrorisme ont voulu montrer que la liberté d’expression ne se négocie pas. Et en France, ils ont obtenu un énorme succès médiatique et commercial. Mais ont-ils bien mesuré les conséquences possibles de leur démarche, à l’heure où la planète est proche d’une troisième guerre mondiale ?

    Charlie pousse-au-crime

    Au sein du monde musulman modéré, qui existe quoi qu’on ait pu en dire, le roi Abdallah II de Jordanie, qui avait participé dimanche à la grande marche de Paris contre le terrorisme — où beaucoup de manifestants arboraient le slogan « Je suis Charlie » — a depuis lors qualifié Charlie Hebdo d’« irresponsable et inconscient ». Hélas, les faits de ces deux derniers jours confirment le bien-fondé de ce jugement, si sévère puisse-t-il sembler aux partisans de l’expression sans limite contre quiconque, cette liberté d’expression fût-elle le vecteur de l’expression d’un mépris des opinions et des croyances d’autrui…

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