Politique - Page 609
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Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (18/7/2013) : don de sperme / ADN / FIV à prix réduit
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Texas : plus d'avortement après 20 semaines de grossesse
Texas: la nouvelle législation sur l'avortement entre en vigueur (gènéthique.org)
Ce jeudi 18 juillet, la loi adoptée le 13 juillet dernier par le Sénat du Texas (Etats-Unis) pour restreindre le champ d'application de la loi ancienne sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG) (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 15 juillet 2013), a été signée par le gouverneur républicain Rick Perry. Cette loi interdit notamment de procéder à une IVG après 20 semaines de grossesse, contre 26 antérieurement.
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Egypte : des Coptes dans le nouveau gouvernement
Via Oasis :
Trois coptes font leur entrée dans le nouveau gouvernement égyptien
La communauté chrétienne d’Égypte espère des jours meilleurs avec la fin de la présidence de Mohamed Morsi, même si elle craint des actes de représailles d’extrémistes islamistes et se montre prudente vis-à-vis de l’institution militaire en raison de douloureux souvenirs.
Objet de prêches enflammés d’islamistes les accusant de conspiration avec les militaires, les coptes – qui ont contribué au mouvement qui a emporté la présidence Morsi, renversé le 3 juillet par l’armée le 3 juillet, après des manifestations massives réclamant son départ – sont depuis victimes d’actes de représailles : en 15 jours, six coptes ont été tués, selon l’Initiative égyptienne pour les droits personnels (EIPR). L’une des victimes a été retrouvée morte, décapitée, dans la péninsule du Sinaï, où les troubles sécuritaires se sont accentués depuis la chute de Mohamed Morsi.
Malgré cela, la communauté, qui représente entre 6 % et 10 % des 84 millions d’Égyptiens veut voir l’avenir avec plus d’optimisme.
Trois coptes au gouvernement
D’après le vice-président du parti social-démocrate, Emad Gad, le départ du pouvoir des Frères musulmans offre ainsi l’opportunité de garantir davantage les droits de la communauté chrétienne, à laquelle il appartient par ailleurs. « On peut s’attendre à des attaques djihadistes, salafistes contre les coptes. Mais nous sommes prêts à payer le prix pour construire notre État démocratique, affirme-t-il à l’AFP. Nous demandons la citoyenneté, l’égalité et les droits de l’homme. Nous sommes prêts à jouer un rôle dans la construction du nouveau régime. »
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Angleterre : un coup de frein à la pratique de l'euthanasie
C'est une belle victoire pour la vie, commente Jeanne Smits :
Le protocole de « fin de vie » connu sous le nom de Liverpool Care Pathway, reposant sur la sédation « terminale » ou « palliative » devrait être abandonné d’ici à l’automne, aux termes d’une enquête parlementaire qui a mis en évidence les abus liés à la procédure, rapporte LifeSite.
Le LCP, « parcours de soins de Liverpool », prévoit notamment le retrait de l’alimentation et de l’hydratation couplée à une sédation profonde continue si cela est jugé conforme aux « meilleur intérêt » du patient souffrant d’une maladie incurable.
Dans les faits, de nombreux médecins et proches de patients ont affirmé ces dernières années que le parcours est volontiers appliqué à des patients qui ne sont pas en fin de vie, sans concertation avec la famille, son utilisation constituant parfois ou fréquemment, selon les sources, une euthanasie lente.
L’enquête parlementaire, sous le titre « Davantage de soins, moins de parcours », met en avant les cas de soins et de prises en compte des symptômes inadaptés ou insuffisants, et un recours systématique et sans humanité à ce protocole qui cause la mort dans les 29 heures, en moyenne.
Ce sont les journaux tabloïdes plutôt conservateurs qui ont fait éclater le scandale en donnant la parole à des proches outrés de voir leurs proches poussés vers la mort alors qu’ils auraient pu vivre encore pendant une durée indéterminée.
Le Parlement a alors joué son rôle, et il n’a pas démenti la crainte et l’indignation des proches des malades. Norman Lamb, ministre qui a commandé l’enquête, l’avait fait en expliquant qu’il avait été personnellement « horrifié » par les souffrances dont témoignaient les proches qui avaient perdu un être cher par le LCP.
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Quand Eric-Emmanuel Schmitt s'adresse à Philippe de Belgique
Nous lisons ICI :
voici le texte qu'Eric-Emmanuel Schmitt a adressé à Philippe 6 juillet 2013
Monseigneur,
Un roi naît deux fois. Une fois de chair. Une fois de désignation. Vous êtes né avec l’éventualité de régner et voici que les événements en font une réalité. Entretemps, vous vous êtes préparé à ce destin hors norme.
Première bonne nouvelle : le trône, ce n’est pas la mort qui vous le donne, mais l’amour confiant de votre père.
Deuxième bonne nouvelle : les Belges ont besoin de vous. La crise politique récente a montré la forte nécessité du Roi qui incarne l’unité du peuple, sa patience, son désir d’harmonie, la volonté de trouver des solutions collectives aux problèmes collectifs. Si la Belgique a un cœur unique, elle le verra en vous. Les partis représentent des idéologies politiques, voire des communautés, ou – pis - des groupes d’intérêts, tandis que le Roi représente la volonté de vivre ensemble. Maintenant que les turbulences économiques s’ajoutent aux déchirements partisans, être le symbole de la permanence, le lien du passé à l’avenir, s’avère essentiel.
Je suis né quelques jours avant vous. Comme tous les enfants, j’en ai beaucoup voulu à mes parents le matin où j’ai compris que je n’étais pas de sang royal car je me serais bien vu sur un trône. Aujourd’hui, je les bénis de m’avoir fait roturier. Car, ce qui vous arrive, je ne le désire pas pour moi et ne le souhaite à personne.
Car « roi », c’est un destin aussi contradictoire que « poisson soluble ». Grand et simple… Protocolaire et avenant… Vous devez posséder d’immenses qualités mais ne pas les montrer – ou, si vous ne les avez pas, faire croire que vous les détenez. Vous devez raréfier votre parole, même si vous êtes bavard. Vous devez vous montrer neutre, quoique vous ayez des convictions. Vous devez vous taire quand vous avez envie de crier, vous contraindre au calme quand vous bouillez, incarner des millions d’êtres disparates mais jamais vous. Tous sauf vous. Bref, vous faites le sacrifice de votre personne à votre fonction. Vous ne serez jamais égal aux autres, supérieur dans le statut, inférieur dans l’expression. Avec le sceptre, vous héritez d’un bâillon.
Moi qui ai eu la chance de parler de théâtre et de livres avec vous, j’ai été surpris par la justesse, l’acuité de vos idées, le plaisir que vous aviez à échanger des hypothèses et ce, avec passion, pour analyser le cœur humain. À ce moment-là, en même temps que j’étais rassuré pour la monarchie belge, je me disais : quel dommage, cet esprit original ne pourra plus un jour exprimer sa singularité. Là où certains dénoncent un privilège, je ne vois qu’une somme d’obligations.
Mais vous le savez et vous l’avez compris. En vous observant à la dérobée ou en regardant des photos volées, on perçoit bien cette inquiétude responsable : l’arrivée d’une consécration qui est aussi la perspective d’un écrasement.
Recevez donc mes vœux de réussite, avec ma joie de ne pas être à votre place, et le plaisir de vous savoir prêts, Mathilde et vous, à répondre aux attentes de la Belgique.
Eric-Emmanuel Schmitt
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Syrie : une situation de plus en plus critique
On meurt par milliers, chaque mois, dans les camps de réfugiés syriens : c'est ICI.
Zenit se fait également l'écho de cette situation dramatique :
Syrie: des enfants sous les bombardements à Alep
Fides dénonce la violence contre les civils et l'embargo sur les vivres
Syrie: un prêtre catholique pris de mire par les djihadistes
L'agence vaticane Fides lance un signal d'alarme
« Syrie, ça suffit ! »
Les chrétiens payent "l'aveuglement de la politique occidentale"
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Egypte : l’armée arbitre les luttes d’influence au sein d’une société divisée
Alors que la justice égyptienne a commencé à interroger dimanche 14 juillet 2013 le président déchu Mohamed Morsi et d’autres membres des Frères musulmans, accusé d’espionnage, d’incitation au meurtre de manifestants et de mauvaise gestion économique, Georges Fahmi, chercheur au Forum arabe pour l'alternative (basé au Caire) expose les prises de position des autorités religieuses égyptiennes, copte et musulmane. Lu sur le site de l’œuvre d’Orient cette interview qu'il a accordée au journal " La Croix":
« Quel a été le rôle des autorités coptes et d’Al-Azhar dans le renversement du président Mohammed Morsi ?
G.F. : Avant les manifestations de 30 juin, les autorités religieuses, copte et musulmane, ont insisté sur le droit de protester de manière pacifique. Ceci a été perçu par les Frères musulmans comme un encouragement aux manifestations contre le président Mohammed Morsi. Aussi, le cheikh de l’université Al-Azhar, Ahmad Al-Tayeb, et le pape copte Tawadros II ont participé aux négociations qui ont eu lieu le 3 juillet avec l’armée, les jeunes du mouvement Tamarod (« Rébellion »), Mohammad El Baradei comme représentant de Front de Salut National, Sakina Fouad, comme représentante des femmes, le chef du Conseil supérieur de la justice, et un représentant du parti salafiste Nour, afin de trouver une solution à la crise politique. Ils étaient aussi présents durant la déclaration officielle le soir du nouveau plan de transition démocratique. Le discours du général Al-Sissi, chef de l’armée, a été suivi par un discours d’Al-Tayeb et de Tawadros.
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France : l’embryon humain devient un outil de l’industrie pharmaceutique
Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune (16 juillet) (source) :
"Cet après-midi, les députés ont signé l’épilogue estival de l’entreprise de modification de la loi de bioéthique engagée par les radicaux de gauche et portée avec obstination par la ministre de la recherche. Compte tenu de la réserve et du blocage des votes mis en œuvre par cette dernière jeudi 11 juillet pour abréger l’examen des amendements de l’opposition, et afin d’éviter éviter à tout prix que l’un d’eux ne soit voté, le vote solennel global d’aujourd’hui ne revêtait pas un suspens insoutenable. Or, face aux directives de vote de la majorité et à la discrétion d’une partie des ténors de l’opposition, la Fondation Jérôme Lejeune regrette que les représentants politiques, n’aient pas voté en conscience alors que les conséquences de ce bouleversement sont majeures. Les conséquences concrètes d’une éventuelle adoption de la proposition de loi qui détruit des êtres humains vivants portent atteintes à l’Etat de droit.
- L’embryon humain est présumé disponible pour être détruit dans la recherche. Le passage d’un principe d’interdiction (assorti de dérogations) à celui d’autorisation (encadrée) fait de façon inédite de l’embryon humain, d’un être humain, un matériau disponible pour des expérimentations sous pavillon de complaisance de la médecine. Nous devenons une société « embryocide » c'est-à-dire dont un des principes repose sur l’homicide de l’embryon humain.
- La charge de la preuve ne s’impose plus au chercheur qui n’a plus à justifier de sa recherche sur l’embryon. Certains chercheurs partisans de ces recherches - faut-il rappeler que tous n’appellent pas à ce changement législatif loin de là – se sont dits « stigmatisés » par le régime actuel qui les contraint à justifier. Mais n’est-ce pas la moindre des choses, dès lors qu’il s’agit d’expérimenter sur du vivant humain ? Le principe de précaution tant valorisé lorsqu’il s’agit d’écologie par exemple s’évapore ici et un tapis rouge est déroulé à la marchandisation du vivant.
- L’embryon humain dit « surnuméraire » devient officiellement un réactif de laboratoire. L’embryon humain deviendra un outil de l’industrie pharmaceutique, réelle bénéficiaire de l’adoption de cette proposition de loi. Déjà en 2011, le LEEM soutenait les positions suivantes au moment de la révision de la loi de bioéthique :
- L’assouplissement des démarches nécessaires au développement des lignées et du champ possible d’investigation en matière de cellules souches embryonnaires
- La mise en place d’autorisations d’importations de lignées de CSE sans dérogation et de l’autorisation de réaliser des transferts de noyau sous contrôle strict (en d’autres termes, du clonage)
- Faire entendre la voix de la France via les instances concernées (INPI, …) afin de faire revenir l’OEB sur sa décision d’exclure de la brevetabilité les produits issus de cellules souches embryonnaires
- La recherche non-embryonnaire – la seule à être à la fois éthique et efficace aujourd’hui - sera sacrifiée dans les plans de financement. Alors que cette dernière reçoit des crédits croissants dans les pays développés en pointe sur l’innovation thérapeutique tel que le Japon, la France va creuser son retard pour des raisons idéologiques.
La Fondation Jérôme Lejeune constate que, si ce n’est pour des raisons évidentes d’éthique, les députés n’ont pas su discerner les enjeux stratégiques qui se jouent en termes de recherche sur les cellules souches. Ils ont choisi d’enfermer la France dans l’aveuglement et le fantasme entretenus autour des prétendues (depuis plus de 20 ans…) perspectives de la recherche utilisant l’embryon humain au lieu de miser courageusement et efficacement dans ses alternatives. La Fondation Jérôme Lejeune soutient en France l’initiative citoyenne européenne Un de nous qui avance vers le million de signatures et portera à l’automne devant la Commission européenne une requête pour stopper les financements européens aux programmes de recherche sur l’embryon humain."
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Quand une femen trône en allégorie de la république sur les timbres français
Où va la France ? A grandes enjambées, elle rattrape le peloton des pays du libéralisme le plus avancé qui pratiquent généreusement l'avortement, promeuvent le mariage gay et l'adoption par les couples homos, adoptent la théorie du gender, détruisent les embryons humains dans des laboratoires, etc. A présent, elle se dote de nouveaux timbres où Marianne arbore les traits de la fondatrice ukrainienne du mouvement des femen. C'est tout un symbole. Et une déclaration de guerre à celles et ceux qui restent attachés à tout ce que ces harpies foulent au pied, notamment la religion, les lieux consacrés, la famille, la pudeur... Saluons cette réaction de Marie-Claude sur "France Catholique" :
Moi, citoyenne normale, ni de droite ni de gauche, je ne décolère pas devant l’affront fait au peuple français : une femen en guise de Marianne ! Glorifier ainsi le leader d’un mouvement qui tronçonne le mémorial des victimes du Stalinisme constitue une offense sans précédent aux millions de morts des camps et famines de Staline. C’est une gifle cinglante à la mémoire de tous ceux qu’une idéologie meurtrière a réduit au silence. Apologie dissimulée du totalitarisme ? Retour aux goulags en vue ? Quand on accorde l’asile politique à quiconque bafoue la mémoire de millions de victimes d’une idéologie, on signe consciemment sa complicité avec cette même idéologie. Voilà bien de quoi trembler ! N’est-ce pas dans la suite logique de la Police de la pensée qui sévit actuellement en France ? Tout cela est dangereusement cohérent… A quand l’effigie d’un négationniste sur les pièces de monnaie ?
La République, avec cette Marianne, vient d’apposer le sceau « haine religieuse validée par l’Etat ». Ne nous endormons pas… La stigmatisation haineuse par un Parti politique d’une frange de la population, éveille de sombres souvenirs dans l’Histoire et constitue une alerte rouge. Un timbre…. et voilà le peuple français pris en otage devenant, à chaque lettre envoyée, colporteur malgré lui d’un message totalitaire et christianophobe. Non possumus !
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Egypte : le renversement de Morsi n'est pas un coup d'état militaire
(Zenit.org) - En Egypte, une chose est sûre : le pays arrive à un tournant crucial. Comme si s’ouvrait un deuxième acte la révolution des libertés et du refus des dictatures.
Selon des sources proches de l’armée égyptienne, après le renversement du président Mohamed Morsi, l’Egypte a connu la plus grande manifestation de son histoire.
Pour connaître d’un peu plus près la situation qui prévaut sur place, Zenit s’est entretenu avec le père Rafic Greiche, directeur de la communication de l’Eglise catholique en Egypte.
Le Père Greiche est aussi le curé de la paroisse Saint-Cyrille pour les melkites à Misr Al-Jadida et directeur éditorial de la revue chrétienne Hamel Al-Risala, (Le Messager).
Zenit - Les opinions sur les événements de ces deux dernières semaines sont multiples et souvent diamétralement opposées. En tant qu’homme d’Eglise et citoyen égyptien, quelle lecture faites-vous de ce qui se passe en Egypte ?
P. Rafic Greiche - Vous avez raisons. Les opinions sont nombreuses et opposées. Ce qui s’est passé en Egypte n’est pas un coup d’Etat militaire contre le président, car il y a coup d’Etat militaire quand des membres de l’armée prennent l’initiative et s’emparent du pouvoir, rencontrant ensuite la faveur populaire. Un phénomène de ce genre est arrivé en Egypte le 23 juillet 1952, quand le Mouvement des Officiers Libres a fait un coup d’Etat, destituant le roi Farouk et obtenant le soutien populaire, qui a déclenché la dite révolution de 1952.
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Irlande : quand une ministre irlandaise refuse de voter une loi autorisant l'avortement
Lu sur le blog de Jeanne Smits :
Une ministre irlandaise préfère perdre son poste que de voter l'avortement
Elle s'appelle Lucinda Creighton, elle a 33 ans, elle est irlandaise, elle est ministre et étoile montante de son parti, le Fine Gael. Ou plutôt, elle l'était. Car elle a préféré démissionner plutôt que de voter, comme l'y obligeait son statut de ministre aux Affaires européennnes, pour la loi sur l'avortement défendue par le gouvernement auquel elle participe.
Cela s'est passé jeudi soir : les membres du Dail en étaient à l'amendement 56 rendant l'avortement légal pour les femmes enceintes menaçant de se suicider en cas de poursuite de la grossesse.
Lucinda Creighton, membre du Fine Gael depuis ses 18 ans, savait exactement ce qu'elle avait à faire et et elle en avait mesuré les conséquences. En votant contre l'avortement soutenu par le gouvernement auquel elle participe, elle savait qu'elle serait automatiquement exclue et qu'elle n'aurait plus qu'à démissionner du poste ministériel qu'elle occupait depuis plus de deux ans?
Souriante et calme, elle s'est jointe au 23 autres élus qui ont osé voter contre (130 élus ont voté pour), après avoir expliqué longuement et posément qu'elle n'était pas une militante pro-vie, mais qu'elle était absolument opposée à l'adoption d'une loi que le parti s'était solennellement engagé à ne pas adopter au cours de sa campagne électorale.
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Pakistan : quand les manuels scolaires incitent à la haine
Lu sur "Eglises d'Asie" :
Une fois de plus, l’Eglise catholique dénonce les contenus incitant à la haine présents dans les manuels scolaires
C’est un combat plusieurs fois mené et toujours recommencé, année après année, et qui ne semble pas couronné de succès. Pourtant, le 10 juillet dernier, en prenant la parole à Karachi lors d’un colloque consacré à « l’éducation pour la paix », Mgr Joseph Coutts, archevêque catholique de Karachi, a encouragé les membres de l’Eglise à ne pas baisser les bras. « J’invite toutes les personnes de la société pakistanaise, laquelle est pluri-religieuse, pluriethnique, multiculturelle et multilingue, à prendre les initiatives nécessaires pour faire comprendre à tous que le fanatisme et l’intolérance n’ont pas leur place dans les manuels scolaires », a déclaré l’évêque, qui préside la Conférence épiscopale catholique pakistanaise.
La présence dans les manuels scolaires du Pakistan de contenus présentant en termes négatifs et péjoratifs les non-musulmans, l’Inde et l’Occident est une réalité ancienne et bien documentée. Toutefois, de récents travaux de la Commission nationale ‘Justice et Paix’ (NCJP), instance rattachée à la Conférence épiscopale catholique, montrent que la tendance n’est pas à l’atténuation de ces travers mais à leur accentuation.
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