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Politique - Page 609

  • Australie : la liberté des Eglises menacée

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    OCEANIE/AUSTRALIE - L’Etat impose aux églises de « ne pas discriminer les homosexuels » en ce qui concerne les services sociaux

    Sydney (Agence Fides) – L’approbation du Human Rights and Anti-Discrimination Bill, nouvelle loi qui devrait intégrer et harmoniser les différentes dispositions existant en matière de lutte contre la discrimination au sein de la société, pourrait se retourner contre les églises et organisations chrétiennes. En effet, le texte, qui se trouve en discussion devant le Parlement australien, élimine les « exemptions » dont bénéficiait en la matière les églises et organisations religieuses gérant des écoles, des hôpitaux et des centres d’assistance sociale. Instituts et œuvres sociales appartenant aux différentes églises chrétiennes, étaient autorisées, sur la base des dispositions en vigueur, par exemple, à ne pas recruter d’enseignants homosexuels, à ne pas les prendre en compte dans le cadre des services d’adoption d’enfants ou à ne pas admettre de couples homosexuels au sein des services fournis aux couples. Le projet de loi révoque les exemptions en question « aux organisations religieuses qui discriminent les individus en ce qui concerne la prestation de services ». Une Commission du Sénat australien a noté que « aucune organisation ne devrait bénéficier d’une dérogation au principe de discrimination lorsqu’elle est impliquée dans la fourniture de services à la communauté en général ».
    Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, la Conférence épiscopale d’Australie remarque que les recommandations formulées par la Commission du Sénat représentent « une menace pour la liberté religieuse » et pourraient avoir un impact sérieux « sur les services sociaux fournis par les structures d’assistance sanitaire et par les écoles catholiques ». La loi anti-discrimination, approuvée dans son principe par les églises chrétiennes, « doit trouver un équilibre entre les valeurs prises en considération : la valeur fondamentale de la liberté religieuse doit être reconnue en tant que partie significative de notre manière de vivre dans une société pluraliste » notent les Evêques. Robert Johnston, porte-parole de l’Association australienne des Ecoles chrétiennes, a lui aussi manifesté son opposition aux normes prévues. (PA) (Agence Fides 22/02/2013)

    Le commentaire de Jeanne Smits

  • Un vieux "bougnoule" de Tombouctou...

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    Un appel émouvant de Pierre Piccinin sur facebook :

    Chers Amis,

    Je sais que tout le monde s'en fout d'un vieux bougnoule de Tombouctou...

    Et peut-être même qu'il y a du foot à la télé, ce soir; ça, je ne sais pas...

    Mais il se fait que, ce vieux bougnoule, je le connais. Et que je suis involontairement impliqué dans son arrestation par l'armée malienne.

    Alors, je ne trouve pas normal que, sur mes 2435 contacts facebookers, seulement 238 personnes ont pris les 35 secondes chrono nécessaires pour lui porter secours en cliquant sur ce lien:

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Sauvez_Ali_70_ans_Arabe_malien_de_Tombouctou_arrete_injustement_Dites_non_a_lepuration_ethnique_au_Mali/?fITFwbb&pv=28

    La pétition sera remise à Monsieur Laurent FABIUS, Ministre des Affaires étrangères de la République française, le 1er Mars à minuit.
    • Il s'appelle ALI. C'était le dernier Arabe encore installé à Tombouctou. J'étais à Tombouctou comme correspondant de The New Times. Je l'ai rencontré chez lui le 14 février. Et j'ai quitté Tombouctou tout juste après. Deux heures plus tard, un appel téléphonique de mon contact m'a prévenu que des soldats maliens avaient arrêté le vieux moins d'une demi-heure après que je l'ai quitté. J'ai tout de suite prévenu une collègue qui restait sur place, la correspondante d'Associated Press. Elle s'est immédiatement rendue chez Ali et a rassemblé les témoignages de ses voisins. Les soldats lui ont lié les mains. Le vieux tremblait comme une feuille morte. D'après sa carte d'identité, qu'il ma montrée, il est né "vers 1943". Les soldats l'ont poussé à l'arrière d'un pick-up et personne ne l'a revu depuis. Je reste en contact avec mes amis de Tombouctou : ils n'ont aucune nouvelle d'ALI. L'enquête que j'ai menée sur place et qui sera bientôt publiée dans The New Times m'a amené à découvrir que, sous couvert des fanfaronnades de l'Elysée, l'armée malienne élimine systématiquement les "peaux-claires", c'est-à-dire les Arabes et les Touaregs. Ces derniers sont arrêtés et disparaissent, quand on ne les retrouve pas égorgés. Nous craignons donc le pire concernant le vieil ALI. C'est en faisant du bruit autour de son cas et en impliquant la responsabilité de l'armée française qui contrôle Tombouctou que nous pouvons espérer le sauver, s'il n'est pas trop tard déjà.

  • Katanga : l'horreur intégrale

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    Un témoignage terrible sur des évènements qui se déroulent actuellement au Katanga (RDC) :

    Un prêtre belge a pu fuir les Maï Maï du Katanga 

    Marie-France Cros - La Libre :

    Tuant, mutilant, torturant, les Maï Maï sèment la terreur au Nord-Katanga.

    "On ne peut imaginer quelque chose de plus repoussant", dit le père Raoul de Buisseret dans un doux sourire que contredit son regard bleu troublé. Il y a quinze jours, le village du Katanga où ce missionnaire belge est curé depuis 16 ans, Lukafu, au sud de Mitwaba, a été envahi par les Maï Maï. Ces villageois armés et "protégés" par des pratiques magiques terrorisent depuis plusieurs mois le Nord-Katanga.

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  • Carnage à Damas

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    ASIE/SYRIE - Nouveaux massacres à Damas et rumeurs relatives à un projet d’attentat contre le Nonce apostolique

    Damas (Agence Fides) – Le Nonce apostolique en Syrie, S.Exc. Mgr Mario Zenari, est encore bouleversé par les nouvelles et les images des attentats qui ont frappé ce matin le centre de Damas, à partir de celui de la place al-Shahbandar, où se trouvent, outre le quartier général du parti Baath, les Ministères des Finances et de l’Instruction, alors que le siège de la Banque centrale se trouve dans les environs. « C’est un carnage : des corps carbonisés et déchiquetés, des lambeaux de chair humaine, des pompiers qui éteignent les flammes » raconte le représentant pontifical à l’Agence Fides. Les explosions ont fait trembler les murs et des vitres de la Nonciature. Face au énième massacre, Mgr Zenari confirme les impressions exprimées dans le cadre de récentes déclarations : « Nous continuons à marcher parmi les cadavres. Désormais, à Damas aussi, lorsque l’on parcourt les rues, on trouve un peu partout des lieux où le sang humain innocent a été versé : celui de civils, de femmes, d’enfants. Le chiffre de 70.000 victimes du conflit impressionne encore davantage lorsque l’on pense comment meurent ces personnes. Elles ne meurent pas dans leur lit ou d’euthanasie. Leurs corps sont pulvérisés et on a du mal à recueillir les morceaux pour célébrer les obsèques ».
    Selon Mgr Zenari, face au sacrifice du peuple syrien, « la communauté internationale continue à jouer le rôle de Ponce Pilate » alors que la seule voie possible pour bloquer la spirale de mort et de destruction est « de contraindre les parties au conflit à une sortie de crise négociée et pacifique ».
    Le Nonce apostolique se déclare surpris s’agissant des indiscrétions – reprises par l’Agence Alef – concernant un possible attentat contre sa personne, attentat qui aurait été conçu dans les milieux militaires et du renseignement syrien comme représailles à ses récentes prises de position sur le conflit. « Je ne sais quel crédit apporter à ces rumeurs. Généralement, ceux qui projettent un attentat ne font pas arriver leurs intentions dans la presse à l’avance. Mes appels naissent seulement de la constatation des souffrances infligées à la population syrienne par le conflit : des souffrances qui se perpétuent dans l’indifférence d’une bonne partie de la communauté internationale ». Selon les rumeurs, reprises par différents blogues syriens, l’intention des criminels aurait été de frapper le Nonce au cours de ses déplacements en voiture.
    Mgr Zenari invite également à éviter les alarmismes concernant la condition des chrétiens : « Les chrétiens – souligne le Représentant pontifical – souffrent comme tous les autres dans cette situation tragique ». (GV) (Agence Fides 21/02/2013)

  • Un chrétien arménien martyrisé en Syrie

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    ASIE/SYRIE - Chrétien arménien martyrisé alors que les violences et les enlèvements se poursuivent

    Alep (Agence Fides) – Un fidèle de la communauté arménienne apostolique a été tué à bout portant par des terroristes en proie à la fureur religieuse. Yohannes A. (l’Agence Fides préfère ne pas diffuser le nom de la victime pour préserver la sécurité de sa famille NDR), selon la communauté arménienne locale, est « un martyr du conflit syrien en ce que tué in odium fidei ». L’homme se trouvait dans un convoi se dirigeant vers Alep. Le minibus à bord duquel il se trouvait a été arrêté sur le parcours par un groupe de miliciens islamistes qui a demandé leur carte d’identité aux voyageurs. Ayant remarqué que le nom de Yohannes s’achevait en « ian », ils l’ont identifié comme arménien. Il l’ont donc arrêté et fouillé, découvrant qu’il portait une grande croix autour du cou. A ce moment-là, l’un des terroristes a ouvert le feu sur la croix, déchiquetant la poitrine de l’homme. Selon une source de Fides au sein de la communauté arménienne, « les terroristes étaient exaltés, hors d’eux-mêmes, comme s’ils avaient fait usage de drogue ».
    Les modalités mises en œuvres dans le cadre de ces barrages routiers disséminés sur les routes de Syrie sont communes aux différentes bandes. Les autobus sont arrêtés aux barrages et les voyageurs dérobés ou sélectionnés en vue d’enlèvements ciblés, comme cela a été le cas des deux prêtres Michel Kayyal (arménien catholique) et Maher Mahfouz (grec orthodoxe) enlevés le 9 février et se trouvant encore entre les mains de leurs ravisseurs.
    Un autre épisode signalé à Fides concerne un groupe de chrétiens qui se rendait de Qamishli à Beyrouth afin de fuir la dramatique situation locale. Le bus sur lequel ils voyageaient a été frappé de plein fouet par une roquette qui a tué deux personnes : un homme dénommé Boutros et une femmes de 22 ans dénommée Naraya, qui aurait dû se marier prochainement. Les bandits ont tout volé. Le groupe a préféré revenir sur ses pas, à Qamishli, plutôt que d’affronter un voyage présentant un risque mortel. (PA) (Agence Fides 20/02/2013)

  • Le Sénat planche sur un élargissement de l'euthanasie

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    Pierre Granier, sur catho.be, attire l'attention sur les débats qui ont commencé au Sénat aujourd'hui pour examiner plusieurs propositions visant à étendre l'accès à l'euthanasie aux plus jeunes et à certains malades mentaux :

    Extension de l'euthanasie : début des auditions au Sénat

    Il n’y a jamais eu autant de demandes d’euthanasie en Belgique. Début février, la Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a enregistré l’an passé 1.432 déclarations d’euthanasie, soit une hausse de 25% par rapport à 2011. Ce qui représente moins de 2% de l’ensemble des décès du pays.

    C’est dans ce contexte qu’une révision de la loi, adoptée en 2002, vient d’être lancée ce matin au Sénat. Plusieurs propositions ont été déposées par des parlementaires de différentes couleurs politiques, visant notamment à étendre la possibilité d’euthanasie aux mineurs de 15 ans, considérés comme des « personnes capables de discernement », ou encore d’abolir toute limite d’âge. Les débats porteront aussi sur la possibilité d’étendre la loi aux personnes atteintes de maladies mentales dégénératives, sur la procédure de déclaration anticipée, qui permet à un patient encore capable d’exprimer sa volonté de demander de manière explicite que soit pratiquée l’euthanasie, et sur l’amélioration de la formation des médecins.

    A ce jour, la loi ne s’applique qu’aux personnes atteintes d’une maladie incurable et/ou d’une souffrance inapaisable, à conditions qu’elles soient âgées de plus de 18 ans et qu’elles disposent de toutes leurs facultés mentales.

    Les sénateurs vont auditionner une quarantaine de spécialistes. Bernard De Vos, délégué général aux droits de l’enfant, et Mme Dominique Biarent, chef de service Soins intensifs et urgences à l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola, seront les premiers à s’exprimer sur ce sujet.

    Le commentaire de Jeanne Smits : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/02/belgique-legaliser-leuthanasie-des.html

  • Retour sur l'arrêt de la CEDH imposant l'adoption homosexuelle

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    La Cour européenne impose l'adoption homosexuelle

    Un arrêt qui a "de grandes et graves conséquences"

     

    (Zenit.org) Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour la loi et la justice (European Center for Law and Justice, ECLJ, http://eclj.org), docteur en droit, analyse un arrêt de la Cour européenne qui a "de grandes et graves conséquences".

    La Cour européenne impose l’adoption homosexuelle

    Strasbourg, le 20 février 2013

    La Cour pose le principe que l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexes différents, quitte à évincer le parent biologique. Son raisonnement peut être ainsi synthétisé : Si la femme avait été un homme, l’adoption n’aurait pas été impossible,  donc elle doit être possible au nom de la non-discrimination selon l’orientation sexuelle lorsque la femme n’est pas un homme.

    Le 19 février, par un arrêt fleuve de plus de 50 pages, la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a rendu public un arrêt condamnant l’Autriche dans une affaire X  et autres c. Autriche (n° 19010/07) mettant en cause l’impossibilité pour une femme d’adopter le fils que sa compagne a eu d’une union antérieure avec un homme (ce que la Cour désigne « adoption coparentale »). Cet arrêt a établi le principe suivant lequel l’adoption des enfants du partenaire de même sexe doit être possible lorsqu’elle l’est au sein des couples de sexe différents.

    Les deux femmes (non mariées) qui agissaient en leur nom et au nom de l’enfant mineur, se plaignaient de subir une discrimination fondée sur leur orientation sexuelle et invoquent le droit au respect de leur vie privée et familiale (art.8) ainsi que l’interdiction des discriminations (art. 14). Elles estimaient « qu’aucun élément ne justifie de manière raisonnable et objective que l’on autorise l’adoption de l’enfant de l’un des partenaires par l’autre partenaire dans le cas d’un couple hétérosexuel, marié ou non marié, tout en interdisant pareille adoption dans le cas d’un couple homosexuel » (présentation des faits réalisée par la Cour).

    Une courte majorité des juges (10 sur 17) a adopté le raisonnement des organisations LGBT qui portaient cette affaire (ILGA, ECSOL FIDH, etc.). A l’opposé, l’opinion publiée en annexe par les sept juges dissidents cite et reprend largement les observations écrites soumises par l’ECLJ à la Grande Chambre.

    Lire la suite sur le site de zenit.org

  • Que faire face aux libertaires ?

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    (...) Que faut-il faire face aux libertaires ? Devenir identitaire ? La droite a passé son temps à être ce que la gauche n'était pas, universaliste quand la gauche était antisémite (sous Marx par exemple) et antisémite quand la gauche se voulait universaliste. Nationaliste quand la gauche était internationaliste et européenne (vive le concert des dynasties) quand la gauche était nationaliste ("la patrie ou la mort").
     
    Il me semble que nous avons mieux à faire qu'à jouer à ce mauvais jeu de bascule. Ne pourrait-on pas dire qu'être chrétien c'est se dépasser soi-même, dépasser son identité en se surpassant, c'est-à-dire en s'appuyant sur elle pour devenir autre chose, en réalisant que nous sommes des animaux plus ou moins raisonnables qui cherchons à devenir des fils et des filles de Dieu.
     
    "On ne naît pas femme, on le devient" écrivait l'ineffable Simone de Beauvoir. Ah ! Le deuxième sexe et ses dissertations si... théologiques parfois ! Le bas bleu n'a fait que recopier Tertullien sans le dire, elle a pillé ce grand anarchiste chrétien (voilà un qualificatif qui fera plaisir à Jacques Ellul et à son homonyme de Guillebon).
     
    Tertullien dit en effet :"On ne naît pas chrétien, on le devient". Le chrétien, en quelque sorte choisit son identité devant Dieu. Il EST ce qu'il fait : "Heureux les morts qui sont morts dans le Seigneur car leurs oeuvres les suivent", ange par la grâce de Dieu ou bête par son obstination. Encore faut-il qu'il ne contredise pas sa nature ! Il ne peut pas se nier, seulement se surpasser... ou se renier. Comme dit Benoît XVI dans son fameux discours au Bundestag ; "L'homme est esprit et volonté, mais il est aussi nature et sa volonté est juste quand il respecte la nature". ...

  • Centrafrique : un peuple qui n'en peut plus

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    (Zenit.org) Rép. centrafricaine : "sauver le peuple de l'asphyxie"
    Les évêques lancent un appel vibrant pour la paix

    « Brisons les liens de la mort et sauvons le Peuple Centrafricain de l'asphyxie. Libérez rapidement et sans délai ce peuple qui ne veut que la paix pour vaquer à ses occupations. Le peuple meurtri qui crie en silence et dont la voix est étouffée n’en peut plus. Il exprime son exaspération face à toutes les exactions qu’on lui impose ».

    C’est le vibrant appel que lancent les évêques de Centrafrique à l’attention du gouvernement, de la communauté internationale, du peuple de la République centrafricaine et des personnes de bonne volonté, suite à l’instabilité politique du pays : « Le peuple centrafricain a le droit de vivre en paix dans son pays ».

    Ils demandent notamment « que les routes soient ouvertes afin de faciliter la libre circulation du peuple » et de pallier le manque de denrées alimentaires et de médicaments ; que « les réseaux téléphoniques soient rétablis dans les zones occupées » ; que « le Gouvernement assume sa responsabilité et garantisse la sécurité de tout citoyen centrafricain » et que « les responsables des différentes factions rebelles qui sont dans les zones occupées mettent immédiatement fin aux vols et viols, aux actes de vandalisme, aux tueries et aux exactions sur le peuple centrafricain, les religieux et surtout sur les bâtiments et les édifices publics et religieux ».

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  • L'euthanasie n'est pas un geste d'humanité

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    Mgr d'Ornellas face à l'ouverture des médecins français à la sédation terminale (Osservatore Romano)

    « En disant non à l’euthanasie, l’Eglise n’ignore pas les difficultés de conscience du corps médical – qui sont parfois une croix –, mais elle affirme ainsi sa capacité d’humanité. Celle-ci est plus grande que ce que le corps médical imagine. Ce 'non'  manifeste la ligne en-dessous de laquelle nous n’agissons pas conformément à notre dignité. Il est donc une aide bienveillante pour les médecins. Il exprime un grand respect de leur dignité et de celle de la personne en fin de vie. Il est un grand 'oui' à la vie ». Pierre d'Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo, responsable des questions de bioéthique au sein de la Conférence épiscopale française, répond ainsi, dans un entretien au SIR, à la demande d'expliquer la position de l'Eglise après la récente décision de l'Ordre national des médecins français d'ouvrir à la « sédation terminale » pour les patients en fin de vie qui en ont fait « des demandes persistantes, lucides et répétées ». Pour Mgr d'Ornellas, le « devoir d'humanité » jaillit de la conscience humaine: « C’est d’une manière admirable que se dévoile au fond de la conscience l’amour pour le prochain ». Il s'agit donc d'un « devoir intérieur qui devient une obligation collective ».

    Gilles Bernheim, grand rabbin de France, s'est également exprimé sur cette affaire, et a publié sur son site une réflexion sur la relation avec la mort et avec les personnes mourantes. « De tout temps – écrit le grand rabbin – l’homme a été confronté au mystère de la mort. Jamais peut-être n’a-t-il été autant qu’aujourd’hui désorienté par cette donnée pourtant fondamentale de sa condition. De multiples progrès ont permis de prévenir ou de guérir des maladies autrefois fatales. Simultanément des changements socio-culturels et les impératifs d’une médecine technicisée ont fait que la mort a généralement cessé d’être un événement social, ritualisé, intégré dans la vie des familles et des communautés humaines. Cette perte de l’expérience de proximité, de familiarité même avec la mort est une des causes d’une banalisation de la vie qui perd en sérieux et en profondeur, et elle contribue à renforcer pour chacun l’angoisse de sa propre fin ».

  • Les dérives croissantes de l'euthanasie en Belgique

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    L’euthanasie en Belgique : des dérives croissantes (source "Alliance Vita")

    Depuis le vote de la loi dépénalisant l’euthanasie en Belgique en 2002, deux évolutions majeures peuvent être soulignées :

    - l’augmentation constante du nombre d’euthanasies pratiquées officiellement, avec un doublement du total tous les 4 ans.

    - la volonté continuelle du lobby de l’euthanasie d’élargir les cas possibles, comme aux Pays-Bas : les mineurs, les personnes âgées de plus de 70 ans, les personnes considérées comme “démentes” (par exemple en cas de maladie d’Alzheimer), les adultes dépressifs (personnes anorexiques, handicapées, en prison…).

    1. La législation actuelle”

    La loi qui a dépénalisé la pratique de l’euthanasie sous certaines conditions a été votée le 28 mai 2002. Le texte protège le médecin qui « met intentionnellement fin à la vie d’une personne à la demande de celle-ci », à condition qu’elle soit dans « une situation médicale sans issue et un état de souffrance physique et psychique constante et insupportable qui ne peut être apaisée et qui résulte d’une affection accidentelle ou pathologique grave et incurable».

    Le médecin doit consulter un second praticien qui vérifie que ces conditions sont remplies, dans certains cas un troisième médecin, psychiatre ou spécialiste de la pathologie concernée.

    Une commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie, composée de 16 membres, est chargée de vérifier à postériori la conformité de tous les actes d’euthanasie pratiqués en Belgique. Si elle estime que les conditions n’ont pas été respectées, elle doit saisir la justice. Elle transmet tous les deux ans un rapport au Parlement. Des « kits euthanasie » sont vendus en pharmacie aux médecins.

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  • L'inlassable veille de Jeanne Smits

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