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Politique - Page 612

  • Une petite terre d’héroïsme ?

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    Sur son blog, le chanoine de Beukelaer, doyen de Liège-Centre nous livre son état d’âme sur la réaction des catholiques français au projet de loi relatif au « mariage pour tous » :

    Grosse surprise dans notre petit royaume. En France – phare de la laïcité – un projet de loi sur le mariage et l’adoption par des couples homosexuels, occasionne un ardent débat de société – poussant plus d’un demi-million de personnes dans les rues de Paris. En Belgique, ces législations étaient passées « gentiment ». Il y eut bien une déclaration des évêques, mais une certaine opinion publique eut vite fait de les renvoyer à leurs sacristies. Outre-Quiévrain, ce ne sont pas des prélats qui mènent la fronde, mais une humoriste déjantée et gayfriendly, répondant au doux pseudonyme de Frigide Barjot. Pourquoi une telle différence ? La Belgique est un petit territoire plat, où cohabitent des peuples germaniques et latins et qui fut envahi tout au long de son histoire. Pour survivre, le Belge a donc développé une culture du compromis. La France est un vaste pays, forgé par des siècles de centralisation et de résistance à celle-ci. La société française est donc cimentée par une culture de débat. Le Belge a du bon sens et de la modération, mais il est souvent tiède. Le Français a du panache et de la rhétorique, mais il est facilement gueulard. Comparons l’action de la Belgique dans l’est du Congo avec celle de la France au Mali. Nous envoyons notre Ministre des affaires étrangères. Eux dépêchent des troupes de combat. Imaginons une Jeanne d’Arc belge. Au lieu de prendre les armes pour « bouter les Anglois », elle réclamerait sans doute une « commission paritaire en vue d’aménager la coexistence pacifique, dans le respect de chaque communauté ». Qui a raison ? Cela dépend. De plus, nuançons : il y a aussi de l’héroïsme belge (pensons à la résistance militaire en 1914) et des compromissions françaises (pensons au régime de Vichy). Et moi, je suis fier d’être Belge. Mais également un Européen convaincu. Plutôt que de s’étonner de nos différences, observons les pays voisins. Cela peut être source d’inspiration pour alimenter chez nous aussi, le débat citoyen.

    Référence ici : La frontière à Quiévrain. Etat d’âme – Dimanche p.3

    Chez nous aussi le débat a fait rage, en d’autres temps où l’identité catholique était un fait social bien réel aux prises avec le monde des « sans-Dieu ». Mais il s’agissait de combats plus sociologiques (pour l’école,  le trône,  les organisations du « pilier » chrétien de la nation belge) que d’idées ou des principes fondamentaux de la morale ou de la foi. Et lorsque l’esprit « pluraliste »  du concile a fait fondre le ciment idéologique de ce « pilier »,  le penchant national au compromis intellectuellement ou moralement paresseux a pu s’y donner libre cours, quelquefois jusqu’à la compromission. Dans un tel contexte, le geste du roi Baudouin refusant de signer la loi sur l’avortement a surpris et ses conséquences ont d’ailleurs été rapidement jugulées, sans même toucher aux pouvoirs du roi, par un de ces « arrangements » pratiques dont la Belgique a le secret depuis longtemps. Il suffit de relire la Constitution de 1831.  

    Ceci dit, où peut donc mener maintenant cette « furia francese » ? Il fallait voter Sarkozy dont, à droite comme à gauche, une majorité de Français ne voulait plus entendre parler. Tout est donc perdu for l’honneur, comme à Pavie …1525.

  • La fondation de la Reine Fabiola : François le Hodey remet les montres à l'heure

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    La Libre publie une opinion de François le Hodey, administrateur délégué d'IPM ( Société Anonyme d'Informations et de Productions Multimédia)

    Fabiola: Le grand malentendu de la Fondation Pereos

    "Il faudra sans doute encore du temps pour que la poussière de cette grande agitation retombe et que l’on accepte de chercher à comprendre les mécanismes qui ont conduit à produire un tel malentendu sur un projet dont les intentions étaient en fait généreuses."

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  • Mariage pour tous : l'inconséquence des écolos

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    Sur son blog, Charles Vaugirard développe une réflexion sur le rapport entre une véritable écologie et la problématique du "mariage pour tous" :

    Le grand mouvement de la Manif pour tous serait-il le point de départ d’une révolution écologique ? Nous pouvons nous poser cette question car Tugdual Derville, un des membres du collectif Manif pour tous, a déclaré :

    « Un mouvement “d’écologie humaine” est en train de se lever. » Et il précise : « Nous ne nous battons pas pour notre intérêt propre, mais pour défendre un bien précieux pour tous que nous n’aurions jamais imaginé menacé. Ce bien – le fait que tout être humain est issu de la complémentarité d’un homme et d’une femme – est une réalité qui vient de la nuit des temps. Propre à l’humanité, il est à l’origine de chacun d’entre nous. Or une loi prétend effacer cette réalité. (…) Je vois des similitudes entre ce mouvement et la naissance de l’écologie politique il y a quelques décennies. Au départ, ce fut la rencontre d’associations de défense de milieux naturels menacés et d’experts visionnaires faisant émerger une question que l’on ne pensait pas avoir à se poser un jour : quelle Terre allons-nous laisser en héritage aux générations futures ? À l’époque, beaucoup de chrétiens faisaient d’ailleurs partie de l’aventure. Il est stupéfiant que ceux qui, actuellement, prétendent incarner l’écologie aient oublié ce qui fait l’essence de l’humanité et soient aux antipodes de notre préoccupation. Pourquoi passer sous silence le repère le plus naturel qui soit : que tout enfant vient d’un homme et d’une femme ? La protection des plus vulnérables devrait s’effacer devant la toute-puissance ! »

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  • France : des féministes dénoncent la gestation pour autrui

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    D'"Osez le Féminisme" :

    Gestation Pour Autrui : à quoi joue le gouvernement ?

    Par une circulaire en date du 25 janvier 2013, la chancellerie demande aux greffiers-ères des tribunaux d'instance de ne plus refuser la délivrance d'un certificat de nationalité française aux enfants né-e-s à l'étranger par le biais d'une Gestation Pour Autrui (GPA).

    Si le droit n'a pas été modifié et s'il s'agissait d'unifier une pratique inégale selon les cas, Osez le Féminisme ! déplore que le gouvernement ait choisi de publier cette circulaire au moment du passage à l’Assemblée nationale du projet de loi sur le mariage pour toutes et tous. En effet, cette annonce crée une fâcheuse polémique et sème le doute sur l’intention du gouvernement de maintenir l'interdiction de la GPA en France.

    Osez le Féminisme ! réaffirme que la GPA est une pratique contraire à la dignité de la personne humaine et qu’elle constitue une marchandisation et une instrumentalisation des corps des femmes : c’est une atteinte au droit des femmes à disposer d’elles-mêmes de façon libre et éclairée. La Gestation Pour Autrui implique le plus souvent des femmes vivant dans une grande pauvreté, et qui concèdent de louer leur utérus pendant 9 mois pour de riches occidentaux. La grossesse comporte pourtant des risques importants pour la santé des femmes et elle n'est pas un travail. Les femmes ne sont pas des usines à bébés.

    Dans le cadre de la mondialisation s’est développé un véritable tourisme procréatif, souvent au détriment de femmes pauvres. Ainsi, fermer les yeux sur une GPA pratiquée à l’étranger, c’est encourager ce trafic entre les pays du nord et les pays du sud et entrer dans un rapport néo-colonialiste. Fermer les yeux sur cette pratique à l’étranger alors que les demandeurs la pratiquant en France sont pénalisés, c’est également opérer une sorte de deux poids - deux mesures incohérent et inacceptable.

    Osez le Féminisme ! prend acte des affirmations successives du gouvernement quant à son opposition à la légalisation de la Gestation Pour Autrui. Cependant, nous resterons mobilisé-e-s pour empêcher toute légalisation de la GPA en France.

    Nous demandons également au gouvernement qu’il mène des actions de sensibilisation auprès des institutions internationales sur les conséquences désastreuses de la légalisation de la GPA.

    Et nous réaffirmons notre solidarité avec les organisations qui luttent contre la marchandisation des corps des femmes dans les pays où des choix politiques irresponsables ont ouvert la voie à cette pratique inacceptable.

    Contact presse
    Claire Serre-Combe
    contact@osezlefeminisme.fr

  • Les hindous de Belgique aspirent à être reconnus - mise à jour 1.2.2012

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    C'est ce qu'indique Natalia Trouiller (Matinale de La Vie du 28.1) :

    Une douzaine d'associations hindouistes de Belgique ont entamé des démarches afin de faire reconnaître leur religion officiellement. En effet, en Belgique, si la liberté religieuse est de mise, seules six confessions sont officiellement reconnues par l'Etat: l'Eglise catholique, l'Eglise anglicane, l'Eglise orthodoxe, le protestantisme, le judaïsme et l'islam. L'intérêt de cette reconnaissance officielle est purement financier: l'article 181 de la Constitution belge prévoit en effet que "les traitements et pensions des ministres des cultes sont à la charge de l'État; les sommes nécessaires pour y faire face sont annuellement portées au budget"

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    Notre commentaire :

    Actuellement, il n’existe aucun cadre légal de reconnaissance des cultes par l’Etat belge. De la pratique on peut seulement déduire que celui-ci prend en compte cinq critères : le culte demandeur doit 1°) faire la preuve d’un nombre  relativement élevé de fidèles (plusieurs dizaines de milliers); 2°) être structuré de manière à avoir un organe réellement représentatif  pouvant s’exprimer au nom du culte dans les rapports de celui-ci avec l’autorité civile; 3°)  être établi dans le pays depuis une assez longue période; 4°) présenter un certain intérêt social; 5°) n’avoir aucune activité contraire à l’odre public.

    Il est à noter que si l’Islam est aujourd’hui  reconnu, la mise en oeuvre de cette reconnaissance et des avantages qui en découlent s’est heurtée à la difficulté d’apporter la preuve que cette religion disposait d’un organe vraiment représentatif pour traiter avec les autorités publiques.

    Comme tel, le bouddhisme n’est pas reconnu: il est complaisamment assimilé à la philosophie laïque. Quid des hindouistes alors et qu’en pense le Conseil Central laïque (CCL), organe représentatif de la communauté non confessionnelle (27 associations) de Belgique ?

    JPS

  • La cohabitation entre chrétiens et musulmans au Liban

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    Sandro Magister (sur son blog chiesa) examine la situation des chrétiens et des musulmans au Liban.

    Les effets de la guerre civile qui a lieu dans le pays voisin, la Syrie. Et les raisons pour lesquelles le pape a confié à deux jeunes Libanais la rédaction des textes destinés au prochain chemin de croix qui aura lieu au Colisée 

    ROME, le 1er février 2013 – Le fait a été confirmé officiellement il y a quelques jours : Benoît XVI a confié "à deux jeunes Libanais" la rédaction des textes destinés au chemin de croix qui aura lieu au Colisée le prochain vendredi saint.

    Les deux jeunes gens écriront les méditations des 14 stations du chemin de croix "sous la conduite" de leur patriarche, le cardinal Béchara Boutros Raï.

    Selon ce qui a été communiqué, le pape Joseph Ratzinger a fait ce choix "en mémoire de son récent voyage au Liban et pour inviter toute l’Église à inclure dans sa prière le Moyen-Orient, ses problèmes et les communautés chrétiennes vivant sur ces terres".

    Le Liban a été le but du dernier voyage effectué hors d’Italie par Benoît XVI jusqu’à présent. Le pape s’y est rendu au milieu du  mois de septembre dernier et il y a été accueilli par des foules très nombreuses, venues également d’autres pays.

    Parmi les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, le Liban est l’un des endroits les moins dangereux pour les chrétiens et ceux-ci y vivent en nombre relativement élevé.

    Mais que son "modèle" renommé de cohabitation entre les religions soit en ruines depuis bien des années, voilà ce que tout le monde peut constater. Benoît XVI lui-même s’y est référé avec beaucoup de prudence :

    "Le fameux équilibre libanais qui veut continuer à être une réalité, peut se prolonger grâce à la bonne volonté et à l’engagement de tous les Libanais. Alors seulement, il servira de modèle aux habitants de toute la région et au monde entier".

    Il est de fait que la catastrophe qui a lieu dans le pays voisin, la Syrie, a certes mis en grande difficulté les chiites libanais du Hezbollah, dont les leaders se trouvent à Damas et à Téhéran. Mais elle n’a certainement pas favorisé les chrétiens.

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  • La lettre de l'Observatoire socio-politique du Diocèse de Fréjus-Toulon

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    logo letter (1).jpgEditorial : L’Apocalypse pour tous
    Par le Père Louis-Marie Guitton, responsable de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    Le mot du pape : Le sexe selon Benoît XVI
    Par Benoît XVI
    Mgr Rey : "Résistance et prophétisme"
    Retrouvez ci-dessous l’éditorial de monseigneur Dominique Rey publié dans le mensuel diocésain Eglise de Fréjus-Toulon n° 170 - février 2013
    Actualité : Circulaire Taubira : prime à l’impunité pour la GPA
    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    Analyse : « Mariage unisexe : la controverse »
    Entretien avec Aude Mirkovic, maître de conférences en Droit privé à l’Université d’Evry, auteur de Mariage des personnes de même sexe. La controverse juridique (Téqui, 2013)
    Famille : Qu’est-ce qui se cache sous l’appellation mariage « gay » ?
    Brève par Mélina Douchy-Oudot, Professeur à l’Université du Sud Toulon-Var
    Bioéthique : AMP homosexuelle : le chef de l’Etat saisit le Comité d’éthique
    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable de la commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    Environnement : Le « mariage pour tous » comme signe de soumission de la nature à l’économie.
    Par Philippe Conte, commission environnement de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon
    La Tour Eiffel assiégée
    Par la Mouche du Coche
    « Famille (s), je vous aime ! » Etats généraux de la famille
    « Famille (s), je vous aime ! » Etats généraux de la famille Samedi 9 mars 9h à 18h Salle de l’Union Patronale du Var, place de la Liberté, Toulon

  • Libye : des communautés religieuses contraintes de quitter la Cyrénaïque

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    AFRIQUE/LIBYE - Deux communautés religieuses contraintes à abandonner la Cyrénaïque. Selon le Vicaire apostolique de Tripoli, « dans les prochains jours, des moments difficiles sont à prévoir »

    Tripoli (Agence Fides) – « Deux communautés religieuses quittent la Cyrénaïque après avoir subi des pressions de la part des fondamentalistes » dénonce à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Giovanni Innocenzo Martinelli, Vicaire apostolique de Tripoli, qui indique que, dans l’est de la Libye, « la situation est critique ».
    « Le 20 février, sont prévues d’imposantes manifestations dans toute la Cyrénaïque, raison pour laquelle le Vicaire apostolique de Bengazi s’est vu signifier de quitter l’église à compter du 13 février et de se mettre à l’abri » poursuit Mgr Martinelli.
    Le Vicaire apostolique de Tripoli trace un cadre de la situation de l’Eglise en Cyrénaïque. « Au cours de ces derniers jours, la Congrégation de la Sainte Famille de Spolète a été contrainte à abandonner Derna où elle se trouvait depuis près d’un siècle et un prêtre salésien polonais a quitté cette même ville après avoir subi des mauvais traitements de la part d’un certain nombre de fondamentalistes. A Beida, une autre communauté de religieuses s’est retirée même si dans ce cas la décision a été motivée par des raisons internes. A Barce, les Sœurs franciscaines de l’Enfant Jésus quitteront leur maison dans les prochains jours ».
    « Ici, à Tripoli, la situation est pour l’heure assez tranquille mais en Cyrénaïque, l’atmosphère est très tendue » affirme Mgr Martinelli qui ajoute : « Nous sommes désolés de devoir réduire nos activités dans cette zone parce que nous avons construit un rapport très beau et très intense, fait de témoignage et d’amitié, avec le peuple libyen qui malheureusement, ces derniers temps, ressent de la présence des fondamentalistes. Ces derniers ne représentent pas l’identité du peuple libyen mais est l’une des expressions de la société libyenne d’aujourd’hui ».
    « En tant qu’Eglise, nous prendrons nos précautions mais nous ne pouvons abandonner les chrétiens qui demeurent sur place. Demeureront deux communautés de religieuses à Bengazi, une petite communauté à Tobrouk et enfin une autre petite communauté de religieuses indiennes à Beida » déclare Mgr Martinelli qui conclut : « Nous restons, appauvris mais plein d’espérance dans le fait qu’un jour nos communautés reprendront vigueur ». (LM.) (Agence Fides 31/01/2013)

  • Syrie : destruction d'une église et d'une école en Mésopotamie

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    ASIE/SYRIE - Destruction d’une église en Mésopotamie - Pour l’Archevêque syro-orthodoxe de Jézirah et Euphrate, « avec la guerre, tous sont perdants »

    Hassakè (Agence Fides) – L’église syro-orthodoxe de Sainte Marie et l’école chrétienne d’Al-ahda ont été détruites à Deir Ezzor, petite ville de Mésopotamie se trouvant au centre des affrontements qui ont causé le départ de la population civile. C’est ce qu’indique à Fides l’archevêque syro-orthodoxe Eustathius Matta Roham, Métropolite de Jézirah et Euphrate, expliquant que « il s’agit d’une journée très triste pour moi et pour toute la communauté ». Les deux structures ont été touchées et détruites par le feu croisé de l’armée régulière et des groupes rebelles. La Mésopotamie, remarquent des sources locales de Fides, vit actuellement « une lente agonie » et toute la population civile – arabes, chrétiens, kurdes et autres groupes – paie un prix très fort. L’archevêque Matta Roham remarque : « Cette féroce guerre est d’abord et avant tout une guerre contre notre civilisation. Il s’agit d’un conflit dans le cadre duquel tous sont perdants. Je crois que nous retrouverons seulement un pays en ruine avec des milliers d’orphelins, de veuves, de pauvres et surtout déstabilisé par l’inimitié au sein de la société ». L’archevêque s’adresse à ceux qui combattent : « Qui reconstruira tout ce que nous avons construit en des décennies de dur labeur ? Et combien de temps cela prendra-t-il ? Qui rebâtira les relations sociales détériorées ? Nous demandons la prière de tous les chrétiens du monde afin de retrouver la paix en Syrie ». (PA) (Agence Fides 31/01/2013)

  • L'euthanasie déshumanise la société

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    En marge d'une journée d’études sur la fin de vie a lieu le samedi 2 février au Collège des Bernardins à Paris, le Père Brice de Malherbe définit les enjeux du débat sur l'euthanasie :

    "Il s’agit d’éviter la déshumanisation de notre société. Pour le professeur François Goldwasser, chef du service cancérologie de l’hôpital Cochin, l’euthanasie donne un pouvoir tout-puissant au médecin, tandis que le suicide assisté le donne au patient. Jean Leonetti [1] a évoqué par le passé le risque d’une « barbarie civilisée ». Nous en avons un exemple avec la Belgique qui, après avoir légalisé l’euthanasie envisage de la pratiquer pour les mineurs et les personnes démentes. Il existe aussi un enjeu financier avec la tentation de diminuer le coût de la prise en charge des malades en fin de vie. Enfin, la question de la souffrance se pose : peut-on supprimer l’angoisse de la mort ? Je ne crois pas. En revanche, il est possible d’apporter une réponse humaine à cette souffrance par un accompagnement de qualité plutôt que de la considérer comme un problème qui se règle par la mort. Cette seconde option revient à enfermer la personne dans la souffrance. En fait, souvent insupportable pour les proches qui y projettent leurs propres peurs, la souffrance est vécue de façon tout à fait différente par le malade."

    Lire l'entretien

  • Les Français dépriment

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    Nous lisons sur Valeurs Actuelles :

    (...) Huit mois après son élection, seuls 12 % des Français, selon notre sondage exclusif Ifop-Valeurs actuelles , pensent que leur “situation personnelle se sera améliorée à la fin du mandat de François Hollande”. Contre 44 % qui estiment qu’elle va se dégrader et le même nombre qui juge qu’elle ne va pas évoluer. À ce terrible désaveu pour le chef de l’État s’en ajoute un autre : c’est parmi les catégories populaires que la défiance est la plus forte : 9 % des ouvriers et 10 % des employés — moins de un sur dix au total — jugent que son action aura un impact positif sur leur vie quotidienne.

    « Seuls 24 % de ses électeurs de 2012 croient à une amélioration de leur situation », relève aussi Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Entre le président de la République et ceux qui constituaient, autrefois , le socle électoral de la gauche, c’est un véritable abîme qui s’est creusé. Le combler relève, pour l’heure, d’une mission quasi impossible. Au-delà de cette défiance record vis-à-vis de l’action de Hollande, c’est en effet le pouvoir lui-même et sa capacité à agir qui sont mis en doute dans des proportions jamais atteintes. Selon une autre étude, publiée à la mi-janvier par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, 85 % des Français considèrent que leurs représentants ne se préoccupent pas d’eux. Au point, affirme un sondage CSA pour la Macif, d’être moins de un sur cinq (17 %), s’ils se retrouvaient en “situation de précarité économique et sociale”, à prévoir de “demander de l’aide” à l’État. Contre trois fois plus (58 %) qui feraient d’abord appel à leur famille, 40 % à une association et 23 % aux amis… (...)

    Lire tout l'article : La sourde colère des "invisibles"

  • Mariage : les évêques des Etats-Unis sur le rempart

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    Selon les évêques américains, la redéfinition du mariage crée "un moteur de conflit". (D'après le National Catholic register)
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    Les évêques mettent en garde contre les problèmes découlant de la redéfinition incluant les relations homosexuelles. Dans les deux derniers mémoires juridiques déposés auprès de la Cour suprême, les évêques des États-Unis ont averti que la redéfinition du mariage créerait un «moteur du conflit» qui menace la liberté de religion, d'expression et d'autres libertés.

    «Le mariage, entendu comme l'union d'un homme et d'une femme, n'est pas une reliquat de l'histoire, mais une institution essentielle et fondamentale de la société civile d'aujourd'hui», a déclaré la Conférence américaine des évêques catholiques dans une note adressée le 29 janvier en soutien au vote de la "Proposition 8" en Californie. Cette Proposition infirme une décision d'un tribunal visant à imposer le mariage homosexuel à cet Etat. (...) Les Electeurs californiens ont adopté la Proposition 8 en 2008, infirmant la décision du tribunal qui imposait le mariage de même sexe à l'État. Toutefois, cet effort a été annulé par un juge fédéral en Californie en août 2010, affirmant qu'il ya un "droit fondamental de se marier." Sa décision a été confirmée par une Cour d'appel en février 2012. Cette décision est actuellement en appel devant la Cour suprême américaine. (...)

    Pour les évêques, il s'agit de l'intérêt légitime de l'État parce que l'union entre un homme et une femme est seule capable de créer une nouvelle vie. Le document ajoute qu'il est raisonnable de croire qu'un foyer avec une mère et un père constitue «un environnement idéal pour élever des enfants." (...) En outre, la conférence des évêques a mis en garde sur une redéfinition du mariage qui porterait atteinte aux droits constitutionnels comme la liberté de religion, de conscience, d'expression et d'association. Elle dénonce des cas déjà survenus où des entreprises ou des fonctionnaires ont été contraints d'avaliser des situations alors que leur conscience s'y opposait. Elle fait également référence à des organismes religieux sans but lucratif qui sont confrontés à la perspective de procès à cause de leurs croyances et de leur refus de reconnaître des "époux" de même sexe.