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Politique - Page 608

  • Belgique :la Société médicale belge de saint Luc monte au créneau

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    ROME, 4 mars 2013 (Zenit.org) - La Société médicale belge de saint Luc adresse une motion contre « la banalisation de la mort » alors que sont en cours au gouvernement les débats concernant l’extension de la loi sur l’euthanasie envers les enfants et les personnes en état de démence.  

    Dans un message publié sur le site de la fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC), le Dr Paul Deschepper, président d’honneur de la Société médicale belge de saint Luc, dénonce une « interprétation molle » de la loi actuelle sur l’euthanasie, « aucun cas n’ayant été retenu comme non conforme aux exigences de la loi ».

    « La notion de qualité de vie est une notion extrêmement subjective », fait observer la Société, qui s’inquiète des « dérapages » qui suivraient l’extension de la loi : « on ne promulgue pas des lois pour de grandes exceptions », rappelle le texte.

    Motion contre la banalisation de la mort en Belgique

    La Société médicale belge de saint Luc asbl. veut exprimer son point de vue concernant la discussion au Sénat belge sur l’extension de la loi sur l’euthanasie envers les enfants et les personnes en état de démence. La prédiction que la loi sur l’euthanasie du mois de mai 2002 nous amènerait sur une pente glissante quand on renonce au commandement “Tu ne tueras pas” se confirme: l’opinion publique et les responsables politiques désirent une extension de la loi sur l’euthanasie pour les enfants et les personnes en état de démence. Les médias y collaborent activement.

    Après dix ans d’application de la loi sur l’euthanasie, aucun cas n’a été retenu comme non conforme aux exigences de la loi***, preuve d’une interprétation molle de cette loi.

    Ceci a été prouvé par surcroît en janvier 2013 par l’euthanasie des jumeaux sourds- muets Verbessem.

    On a l’intention d’étendre les semaines prochaines cette loi vers les enfants et les personnes en état de démence. Allons-nous déraper vers des situations où un adolescent avec un diabète du type I trouve à un certain moment que sa qualité de vie devient insuffisante et qu’il puisse demander une euthanasie?

    On ne conçoit pas que l’autodétermination ne peut pas évoluer vers un déterminisme extrême de la personne !

    La notion de qualité de vie est une notion extrêmement subjective. Il y a quelques mois, nous puissions voir à la VRT (télévision flamande) comment des malades atteints de la maladie de Alzheimer s’amusaient agréablement entre eux, pour eux la qualité de vie avait une toute autre expression.

    Le fait qu’en Hollande (avec 16 millions d’habitants) nul cas d’euthanasie d’enfants n’a été signalé les deux dernières années, prouve que cette loi est inutile, on ne promulgue pas des lois pour de grandes exceptions !

    Est-ce qu’on ne conçoit pas que nous ne pouvons pas évoluer vers une situation dans le genre : « vous demandez, nous tournons ! »

    Au nom de la Société Médicale belge de Saint Luc : Dr. Paul Deschepper, président d’honneur, 3 mars 2013 »

    Rappelons que le  Président en exercice de la Société Médicale Belge Saint-Luc, le  Pr. Bernard Ars, sera tout prochainement l’invité du groupe éthique sociale affilié à l’Union des étudiants catholiques de Liège : avec le nouveau Doyen de la Faculté de Médecine de l’Ulg, le Pr. Vincent d’Orio, et le Pr. Paolo Simoni, membre de cette même Faculté, il participera le mardi 19 mars prochain à une table ronde que le cercle étudiant précité organise sur le thème « Les droits de l’homme au défi des progrès scientifiques et médicaux ». Cette manifestation aura lieu à 18h. dans le bâtiment du rectorat de l’université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (salle des professeurs). Parcours fléché. Ouvert à tous.

    Inscription préalable obligatoire par tél. au numéro 04.344.10.89 ou e-mail : info@ethiquesociale.org . Renseignements aux mêmes adresses ou sur le site internet : www.ethiquesociale.org

  • De Jean-Paul II à Benoît XVI : le point de vue de Chantal Delsol

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    « Un pape intellectuel :

     À  la fin du XXe siècle, nous avions à nous débarrasser du fléau communiste. Le choix d’un pape polonais a été bienvenu. Cet homme, comme on pouvait attendre d’un Polonais, était un soldat fervent, brave et joyeux. Il a contribué largement à nous débarrasser du fléau, et il a réuni la jeunesse en lui disant : maintenant que cela est passé, vous n’aurez plus peur de rien. Mais les temps qui s’ouvrent ensuite doivent faire face à d’autres tragédies. Le temps de la chrétienté est en train de passer. Cela ne veut pas dire que le christianisme s’effondre ou s’efface, ou plutôt, c’est plus compliqué que cela. Car le christianisme reste bien vivace dans d’autres continents, où même il se développe. Mais la chrétienté indique des terres, des pays, des sociétés, où le christianisme inspire la culture commune, où la morale générale est d’obédience chrétienne, où les lois répondent aux principes chrétiens, où la politique, l’économie, les mœurs sont influencées par l’Évangile. Cela ne signifie pas des théocraties. Les deux glaives restent séparés mais la tonalité des mœurs est chrétienne : par exemple, ce sont des sociétés où l’on ne jette pas dans l’Achéron les enfants surnuméraires. C’est bien cela qui est en train de se passer. Aussi un pape intellectuel, capable d’écrire sur la raison et la foi, sur le relativisme et le nihilisme, était-il le bienvenu. Son influence restera marquante, car le processus est loin encore de son achèvement ».

     Extrait du mensuel « La Nef », n0 246, mars 2013, p.25

    Chantal DELSOL, est delsol1.jpgprofesseur de philosophie politique à l’université de Paris-Est, et membre de l’Institut. Son essai remarqué sur « l’âge du renoncement » (Editions du Cerf, 2011) est encore dans toutes les mémoires. Elle sera l’invitée de l’Union des Etudiants Catholiques à l’Université de Liège le mardi 21 mai prochain : (bâtiment du rectorat, place du XX août, 7, 1er étage salle des professeurs) pour un lunch-débat  (à partir de 18h) sur le thème du mythe des droits de l’homme confrontés à la diversité culturelle. Plus de détails ici : www.ethiquesociale.org

  • Bonne nouvelle : nous sommes sexués !

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    Mgr Olivier de Germay sur le site web du diocèse d’Ajaccio : des propos aujourd’hui inconvenants  et inaudibles ?

    « Dans le cadre des débats de société qui encadrent la thématique du "mariage pour tous", Monseigneur de Germay revient sur la grande richesse de l’anthroplogie humaine. Ce qui était évidence nécessite à présent des éclairages où l’Eglise a beaucoup à dire.

    Fille/garçon, homme/femme… Selon certains, ces différences sont avant tout source de préjugés et d’inégalités. On sait d’ailleurs maintenant que les femmes peuvent (presque) tout faire comme les hommes, et inversement. Mais alors, n’aurait-il pas mieux valu que nous soyons tous du même sexe ?

    « Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il les créa » (Gn1,27). Vous êtes-vous déjà demandés pourquoi ? Pourquoi Dieu a-t-il voulu cette différence ? Et pourquoi est-ce la seule différence dont il est question dans la première « définition » de l’être humain ? La réponse qui nous vient spontanément à l’esprit est celle de la fécondité : cette différence est finalisée par le fait de pouvoir engendrer, comme l’indique d’ailleurs le verset suivant : « soyez féconds, multipliez » (Gn1,28). Mais si c’était la seule raison, ce ne serait qu’une question technique, et après tout, Dieu aurait pu nous faire hermaphrodite, c’est-à-dire à la fois mâle et femelle.

    Le but de la différence sexuelle ? L’unité !

    La réponse est à chercher un peu plus loin dans le livre de la Genèse : « l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un » (Gn2,24). Le but de cette différence est l’unité. Mais de quelle unité s’agit-il ? Celle qui existe en Dieu lui-même puisque l’être humain est à l’image de Dieu : « Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il les créa ».

    On comprend alors cette chose extraordinaire : l’union de l’homme et de la femme est à l’image de l’union qui existe entre les trois Personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ! Autrement dit, s’il vous parait difficile d’imaginer la communion qui existe au sein de la Trinité, pensez à un homme et une femme qui s’aiment au point de ne faire plus qu’un et de donner la vie à un troisième. Ce n’est certes pas la même chose, mais il y a une profonde analogie entre les deux.

    Cela a pour nous d’immenses conséquences ; j’en évoque simplement deux.

    La première concerne les « caractéristiques » d’un amour conjugal conforme au projet de Dieu. Pour ressembler à Dieu, cette union doit être fondée sur l’altérité (les Personnes divines ne sont pas identiques), sur l’amour (Dieu est Amour), un amour fidèle (Dieu est toujours fidèle), indissoluble (Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné), et ouvert à la vie (en Dieu l’amour est créateur).

    Seul pour réaliser l’humanité ? Impossible !

    La deuxième concerne le sens profond de la sexualité humaine. Que signifie pour nous le fait d’être sexués ? Il nous rappelle tout d’abord qu’aucun de nous ne peut, à lui tout seul, réaliser l’humanité. Nous sommes homme ou femme mais pas les deux. Plus fondamentalement, le fait d’être sexués nous dit que nous sommes des êtres de relation, en attente d’une rencontre.

    Nous ne pourrons nous accomplir que dans la communion : « il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn2,18). Celui qui se consacre dans le célibat est-il alors un frustré ? Non, car en expérimentant combien Dieu peut combler un cœur, il nous dit que, si le mariage semble être la forme de communion la plus forte que nous pouvons vivre ici-bas, il n’est finalement que le prototype d’une autre communion, celle que nous connaitrons si nous sommes sauvés : l’éternelle étreinte d’amour qui nous unira à Dieu et qui sera la source de notre communion avec ceux que nous aurons aimés ici-bas.

    Les hommes et le rouge à lèvre. Quel progrès ?

    Récemment, la loi sur le « mariage homosexuel » a été votée à l’Assemblée, aujourd’hui à la radio, j’entendais vanter les mérites des hommes mettant du rouge à lèvres…, demain, on enseignera dans les écoles qu’il faut « déconstruire les stéréotypes liés au sexe » et que donc une petite fille doit jouer avec des jouets de garçon et inversement.

    Et nous, nous voulons dire au monde que c’est une vraie joie d’assumer sa masculinité ou sa féminité ; nous voulons dire que le fait d’être sexués n’est ni un accident ni une limite mais plutôt un appel à sortir de notre ego pour nous tourner vers l’autre dans son altérité. Nous voulons annoncer cette bonne nouvelle : notre corps sexué est le signe de notre vocation à l’amour divin ! Malgré nos limites et nos failles, nos aspirations à l’amour parfait pourront - grâce à Dieu - être comblées.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio

     

    Ici : Bonne nouvelle : nous sommes sexués !

  • Belgique : quand l'euthanasie est pratiquée sur des mineurs

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    Source : Institut Européen de Bioéthique

    Des enfants mineurs régulièrement euthanasiés en Belgique ?

    Il est évident que l'euthanasie est pratiquée chez des mineurs et nous le savons tous», a indiqué mercredi en Commission du Sénat Dominique Biarent, chef de service Soins intensifs et urgences à l'Hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola alors qu'ont débuté les discussions sur l'extension de la loi actuelle.

    Oui, «il s'agit d'euthanasie active», a confirmé le docteur Biarent, interrogé par plusieurs sénateurs. Cette information a été confirmée par le docteur Joris Verlooy, spécialiste en hématologie et oncologie à l'hôpital universitaire de Gand. Il est« très difficile » de le dire publiquement, il faut être « très prudent », vu l'illégalité de tels actes, a-t-il précisé alors que la présidente de la Commission, Elke Sleurs (N-VA), également médecin, lui rappelait le caractère public de la réunion.

    Les deux médecins ont notamment évoqué des rapports d'enquête scientifique évoquant le phénomène. «Les médecins ont besoin d'un cadre légal», a lancé Dominique Biarent dans un appel aux sénateurs. Les médecins doivent pouvoir agir «sans devoir se demander si leurs collègues devront leur apporter des oranges», a-t-elle précisé.

    Certaines propositions de loi font état d'un âge limite, d'autres pas, se référant à la capacité de discernement de l'enfantLa commission réunie des affaires sociales et de la justice du Sénat a donc commencé ses auditions, en se posant la question, non du principe, mais de l’opportunité de mettre en place une limite d’âge légale. Certains proposent de retenir une définition plus floue : autoriser l’euthanasie sur un mineur dès lors qu’il apparaîtra comme ayant une capacité de jugement suffisante. La détermination d'un âge limite dans la perspective d'une extension aux mineurs de la loi sur l'euthanasie n'est pas évidente, selon les premiers experts entendus en Commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat.

    Le commissaire flamand aux droits de l'Enfant, Bruno Vanobbergen, a évoqué l'âge de 12 ans alors que d'autres ont invité à se référer à la capacité de discernement de l'enfant. Le délégué francophone aux droits de l'enfant, Bernard De Vos, a évoqué l'âge de 15 ans, pour une prise de décision autonome des parents. S’opposant à cette façon de voir les choses, le professeur Chris Van Geet, spécialiste en biologie moléculaire à la KUL, s'est clairement positionnée contre une extension de la loi. Evoquant un "problème éthique énorme" dont elle s'est demandé s'il pouvait être résolu par la loi, elle a plaidé en faveur d'un meilleur encadrement de la formation médicale. Mme Van Geet a également justifié sa position en évoquant les statistiques officielles néerlandaises, mais également belges, selon lesquelles aucun enregistrement de cas d'euthanasie n'a été réalisé ces dernières années concernant des jeunes jusqu'à 19 ans.

    Alors que ni le CD&V ni le cdH n'ont déposé de proposition de loi, ces déclarations ont poussé le sénateur Rik Torfs (CD&V) à se demander si on ne se dirigeait pas vers une "loi-symbole". Source : La Libre.be

    Voir tous les projets de loi ICI

  • Liège, 19 mars : Les Droits de l'Homme au défi des progrès scientifiques et médicaux

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    Cycle de Débats : LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

    Mardi 19 mars 2013 (18H00) :

    « Les Droits de l’Homme

    au défi des progrès scientifiques et médicaux »

    table ronde avec le Pr Vincenzo d’ORIO, Doyen de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège, et le Dr Bernard ARS, Président de la Société Médicale Belge de Saint LucModérateur : Pr Paolo SIMONI de la Faculté de Médecine de l’Université de Liège.

    Les progrès scientifiques (nouvelles technologies) et médicaux (avancées biomédicales) ont-ils modifié la donne au point de nécessiter un réajustement des droits de l'homme? Quels sont ces progrès et en quoi constituent-ils des changements dont il faudrait tenir compte au niveau de la formulation des droits de l'homme?

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, 
    Place du XX août, 7, 1er ét.
     (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    P.A.F : 10€  (à régler sur place).

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance

    par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org  ou Tel 04.344.10.89

     RSVP avant le 15 mars 2013 

     

  • Stéphane Hessel : des bémols s'imposent

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    Et Ivan Rioufol (Le Figaro) s'y emploie : 

  • Des chrétiens Libyens sous les verrous

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    C'est une des Matinales de La Vie (N. Trouiller) qui évoque ce fait aujourd'hui :

    Libye: arrestation de chrétiens

    Selon Morning Star News, une agence de presse chrétienne, ce sont pas moins de sept chrétiens qui sont actuellement emprisonnés en Libye sous le chef d'accusation de prosélytisme. De ces sept chrétiens, trois sont égyptiens. L'un d'entre eux tenait une librairie chrétienne à Benghazi, et aurait été torturé. Le porte-parole de la Sécurité préventive de la ville a déclaré à l'agence Reuters que les chrétiens arrêtés étaient à l'origine de l'impression de livres à visée de conversion au christianisme, ce qui, selon lui "porte atteinte à la sécurité nationale" car "la Libye est un pays 100% musulman". 

  • 700.000 pétitionnaires français envoyés sur les roses (mise à jour 27.2)

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    "Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a jugé mardi 26 février irrecevable sur le fond la pétition des opposants au texte de loi légalisant le mariage et l'adoption pour les homosexuels, rassemblés dans le collectif La Manif pour tous, qui souhaitaient l'ouverture d'un débat au sein de cette instance."

    Tout l'article est ici : http://www.lemonde.fr/societe/article/2013/02/26/la-petition-des-anti-mariage-gay-jugee-irrecevable_1839173_3224.html#xtor=RSS-3208

    Mais, quand on apprend que le président du CESE a contacté le premier ministre pour savoir que faire de cette pétition, on ne s'étonne plus...http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/27/01016-20130227ARTFIG00474-mariage-gay-quand-le-cese-sollicitait-l-avis-de-matignon.php

  • Trois conférences à la cathédrale de Liège sur "Religion et violence"

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    L'association "Cultures, Cité et Église" vous convie cordialement à assister aux trois conférences consacrées au thème "Religion et violence" organisées à la cathédrale Saint-Paul à Liège

    Dans un monde violent, les religions sont souvent accusées d’être un facteur de violence, d’identités meurtrières. Les religions monothéistes plus souvent que les autres.

     

    Elles se veulent pourtant un facteur de justice et de paix. À quelles conditions les religions penchent plutôt du côté du renforcement de la violence ou de la paix ?

     

    Trois conférences sont proposées 

     

    ■           Dimanche 3 mars 2013 à 14h30

                  Religion, facteur de violence ou de paix ?

     

                  Un débat entre Pierre Somville, doyen honoraire de la Faculté de Philo et Lettres de l’ULg et Jean-Pierre Delvillle, professeur d’histoire du christianisme à la Faculté de théologie de l’UCL.

     

    ■           Dimanche 10 mars 2013 à 14h30

                  La violence et le Sacré

     

                 Le Sacré a-t-il partie liée avec la violence ? La justifie-t-il dans la pratique du sacrifice cultuel où la victime serait responsable de tous les maux ? Que nous apprennent les sources chrétiennes ?

     

                  La question a été abordée dans l’œuvre de René Girard, professeur à Stanford (USA). Elle sera reprise par Pierre Verjans, professeur d’histoire politique à l’ULg.

     

    ■           Dimanche 17 mars 2013 à 14h30

                  Le politico – religieux, source de violences ?

     

                  Le politico-religieux ou l' "Un sacral" met les religions en situation d'affronter les discordes avec pour effet de les pousser à recourir à la violence. Par sa « sortie de la religion » le christianisme occidental s’inscrit-il dans un nouveau rapport avec la violence ? Une attention particulière sera apportée aux religions séculières.

     

                  L’œuvre de Marcel Gauchet, professeur à l’EHESS, sera sollicitée. C’est Jean-Marie Lacrosse, professeur de sociologie à l’ULg, qui abordera ce questionnement.

     

    Invitation à tous !

    Entrée libre.

     

    Informations : Chanoine Lambert Wers - 04 220 53 73

  • Droits de l'homme : une mise au point énergique du cardinal Mamberti

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    Droits de l'homme : le Saint-Siège met les points sur les i
    Intervention de Mgr Mamberti à l'ONU - Anne Kurian

    (Zenit.org) - Dans une déclaration très ferme, Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats, rappelle que les droits de l'homme sont « antérieurs à leur reconnaissance par les Etats » car fondés sur « la nature et la dignité innée de la personne humaine ».

    L’archevêque, qui est intervenu ce 26 février 2013 dans le cadre de la 22e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, préconise « une attention particulière au droit à la vie, à sa promotion et à l'approfondissement de notre compréhension de ce droit » reconnu, mettant en garde contre la tentation des débats actuels du CDH d’imposer de « nouveaux droits » (cf.Zenit du 11 décembre 2012).

    Encore beaucoup à faire

    La Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l'homme en 1993 a proclamé « l'indivisibilité et l'universalité de tous les droits de l'homme », rappelle Mgr Mamberti, qui constate qu’« il reste beaucoup à faire pour que l'indivisibilité des droits de l'homme devienne une réalité », évoquant de « larges segments de la population mondiale » auxquels manquent l’accès aux médicaments nécessaires, l'éducation adéquate, l'eau potable, l’alimentation suffisante, le statut politique, la sécurité, ou encore la liberté d'expression et la liberté religieuse.

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  • Une enquête chez les Frères Musulmans

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    Il y a trois jours, la RTBF a diffusé un documentaire consacré aux Frères Musulmans :

    Voir la video : http://www.rtbf.be/video/detail_la-confrerie-enquete-chez-les-freres-musulmans?id=1801333

    Présentation : 

    La Confrérie des Frères Musulmans a été fondé en Egypte en 1928 avec comme objectif une renaissance islamique et une lutte contre l'influence occidentale. Elle a rapidement essaimé ses idées dans les pays du Moyen-Orient. Longtemps traqués par le régime, les Frères Musulmans se taillent désormais une place de choix dans le paysage politique post-Moubarak et ont accédé au pouvoir. Mais les Frères Musulmans qui récoltent aujourd'hui les fruits de la révolution pour la démocratie, en seront-ils les fossoyeurs ? Ou prônent-ils, comme ils le prétendent eux-mêmes, un « islam modéré », en phase avec la modernité, et compatible avec la démocratie ? En même temps qu'il nous raconte l'histoire du mouvement, c'est à ces deux questions essentielles que le film se propose de répondre, à travers des interviews de personnalités politiques du monde arabe, d'historiens, de témoins et d'archives souvent inédites. Un fim de Michaël Prazan, écrivain et réalisateur auteur notamment d'une trilogie documentaire sur l'Histoire du terrorisme diffusé sur notre antenne l'an dernier. 
    Une production KUIV Productions avec la participation de la RTBF 

  • Quand la ministre dit "sexes", le journaliste traduit "genres"

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    C'est dans La Libre du mercredi 20 de ce mois. Il s'agit de la parité entre les sexes que la ministre Tillieux voudrait voir davantage respectée au sein des ASBL subsidiées par la Région. Mais il est symptomatique de voir le journaliste dire " genre" là où la ministre recourt encore au "bon vieux" terme "sexe". Ce n'est sans doute pas vraiment innocent.

    Lire : http://www.lalibre.be/actu/belgique/article/798213/six-asbl-sur-dix-pas-en-ordre-de-mixite.html