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Politique - Page 731

  • Le mariage gay, un accroissement abusif du pouvoir de l'Etat ?

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    C'est en tout cas ce que pense Georges Weigel qui commente la décision de l'Etat de New-York de légaliser le "mariage" homosexuel :

    "Le « mariage gay » représente en fait une vaste expansion du pouvoir de l’Etat : dans ce cas, l’état de New York déclare qu’il a la compétence pour redéfinir une institution humaine fondamentale afin de satisfaire aux exigences d’un groupe d’intérêt à la recherche du genre d’acceptation sociale qui vient hypothétiquement d’une reconnaissance juridique. Mais comme l’ont soutenu l’archevêque Timothy Dolan de New York et d’autres, pendant les jours qui ont précédé le vote fatidique du 24 Juin, l’état de New York ne possède pas une telle compétence, et l’affirmation contraire jette une ombre menaçante sur l’avenir. Car si l’Etat a, en fait, la compétence ou l’autorité de déclarer qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, sont mariés, et dispose de l’autorité à contraindre les tiers à reconnaître de tels mariages comme l’équivalent de ce que nous avons connu depuis des millénaires, alors pourquoi s’arrêter à un mariage entre deux hommes ou deux femmes ? Pourquoi ne pas accepter les liaisons plurielles ou la polygamie ? Pourquoi n’importe quelle combinaison d’hommes et de femmes, partageant des ressources financières et les parties de leurs corps, ne serait-elle pas déclarée un mariage, pour ensuite demander à l’état une réparation des griefs et la reconnaissance juridique de cette combinaison comme une famille ? Sur quel principe la législature de l’état de New York, ou toute autre législature d’état fédéré, pourra répondre « non », une fois qu’il aura déclaré qu’Adam et Steve, ou Eve et Evelyn, peuvent en effet se marier selon les lois de l’état ?"

    source : Nouvelles de France où l'on pourra lire la traduction de la Tribune publiée par G. Weigel dans la National Review.

  • L'islam peut-il sortir d'une vision totalitaire de l'Etat ?

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    Le "printemps arabe" ne fait plus la une depuis longtemps. Les envolées triomphalistes qui ont salué les révolutions en Afrique du Nord se sont muées en appréciations beaucoup plus nuancées, voire sceptiques. L'exode des Tunisiens, la guerre en Libye, les exactions contre les Coptes en Egypte, tout cela ne permet pas de se bercer de trop d'illusions.

    Fondamentalement, on peut s'interroger sur la nature même de l'islam et sur sa capacité à distinguer le "spirituel" du "temporel", de ne pas confondre ce qui relève de Dieu (ou d'Allah) avec ce qui relève du pouvoir politique.

    Ce qui se passe au Bangladesh, un autre état musulman, confirme nos appréhensions. "Malgré ses promesses de restaurer la laïcité, le gouvernement maintient officiellement l’islam comme religion d’Etat", titre le Bulletin de l'EDA. Et d'expliquer : "Mardi 21 juin, lors de sa réunion hebdomadaire, le Conseil des ministres a approuvé les propositions d’amendement de la Constitution, dont le maintien de l’islam en tant que religion d’Etat. Un revirement qui surprend et inquiète les minorités religieuses du Bangladesh. A l’issue d’une réunion particulièrement houleuse où le Premier ministre Sheikh Hasina Wajed et une grande partie des membres de son cabinet semblent avoir eu des échanges très vifs, le gouvernement a déclaré officiellement que, contrairement à ce qui avait été annoncé ces derniers mois, le Bangladesh ne restaurerait pas la laïcité dans sa Constitution." (lire la suite ICI).

    Le cas de la Turquie kémaliste est un cas isolé et pas vraiment satisfaisant sur le plan des libertés démocratiques. Le "modèle" d'un Etat peuplé de musulmans mais adoptant un système politique indépendant des préceptes religieux n'a été maintenu que grâce à la vigilance de l'armée. Mais aujourd'hui, après la neutralisation de l'appareil militaire, force est de constater que la Turquie elle-même a tendance à revenir à une situation beaucoup plus ambigue quant à la séparation de la religion et de l'Etat, ce qui ne simplifie pas la question de son intégration dans la Communauté Européenne par ailleurs...

     

  • Tout doit changer pour que rien ne change

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    Le prétendu « printemps arabe » est une illustration parfaite de la parole du prince Salina dans le roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa « Le Guépard » : tout doit changer pour que rien ne change. Petite illustration contemporaine :

     « En Egypte aussi, la révolution suit son cours. L’université d’Al Azhar a enfin élaboré son document sur ce que doit être la nouvelle Egypte, donc sur ce qu’elle sera. Et c’est le grand imam, cheikh al-Tayyeb, qui l’a présenté lui-même : il faut établir « un Etat national constitutionnel moderne », fondé sur la séparation des pouvoirs et garantissant l’égalité des droits entre les citoyens. Sic. Il a ajouté que les principes de la charia islamique devraient rester la source principale de la législation. Ce qui annule tout ce qui précède.

     

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  • La Belgique intrigue les commentateurs

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    "Ça fait presque qu’un an que la Belgique n’a pas de gouvernement fédéral. Qu’est-ce que cela a changé sur le terrain? À peu près rien du tout. Donc, est-ce que c’est une preuve d’un miracle libertarien ou d’un simple gouvernement technocratique? Je dois dire que c’est un peu des deux pour certaines raisons."

    lire la suite ici, mais l'analyse nous paraît indigente car on ne peut comparer la Belgique et la Suisse. A notre sens, c'est précisément parce que les questions communautaires sont "au frigo" et n'accaparent plus ceux qui nous gouvernent que le pays semble naviguer sereinement, et nous appréhendons le retour des politiciens qui s'évertuent depuis un an à nous concocter de nouveaux compromis boîteux.

  • Un nouveau sultan pour la Turquie ?

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    L'AKP est sortie victorieuse des élection qui ont eu lieu en Turquie hier. Certains s'interrogent sur le renforcement du pouvoir du premier ministre Erdogan, qualifié de "nouveau sultan" par Libération qui précise : "chef charismatique de l’AKP, le Parti de la justice et du développement, parti islamiste qui se présente désormais comme «démocrate conservateur», il ne cache pas sa volonté de devenir ensuite le premier Président élu au suffrage universel de Turquie."

    La rupture avec le kémalisme est évidente et l'armée, traditionnel chien de garde de l'héritage d'Ataturk a été mise hors d'état d'intervenir. Comment évoluera ce pays qui s'obstine à frapper à la porte de la Communauté Européenne, une Communauté Européenne qui s'éloigne de plus en plus de ses racines chrétiennes et qui accueillerait un "poids lourd" renouant avec ses racines islamiques?

  • L'apocalypse démographique ?

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    S'il est un thème récurrent dans les médias, c'est bien celui-là : la planète serait menacée par la démographie galopante. Le prétexte en est fourni aujourd'hui par les nouvelles projections onusiennes qui ont considérablement élevé le niveau de leurs prévisions basées sur des extrapolations que l'on peut contester.

    Les écologistes extrémistes qui font de la nature une valeur absolue voient dans l'humanité une menace pour celle-ci; il faudrait donc recourir à une politique de limitation des naissances pour conjurer ce destin fatal. C'est oublier que, pour une large part, l'allongement de la durée moyenne de la vie entraîne cette hausse de la population mondiale, et que les pressions exercées sur les populations pour les convaincre de diminuer la natalité nous condamnent à vivre avec une humanité vieillissante et nous prive du nécessaire remplacement des générations déclinantes par des générations jeunes et pleines de promesses. C'est aussi un réflexe de vieux riches nantis qui n'ont pas envie de partager leur prospérité avec des "pauvres". Au XIXe siècle déjà, l'approche malthusienne voulait dissuader les pauvres des classes laborieuses et exploitées de faire des enfants parce que la Nature n'avait pas mis le couvert pour eux! Le même discours est tenu à l'ONU par les représentants des pays riches à l'égard des pays pauvres. C'est tellement plus facile que de remettre en cause le système injuste de la répartition des richesses au niveau mondial! Si l'on aidait véritablement les pays défavorisés à se développer, la démographie s'y équilibrerait de façon assez logique comme on a pu le constater chez nous lorsque le niveau de vie s'est progressivement élevé. On sait que pour des gens véritablement misérables, la vie sexuelle est un dérivatif gratuit qui, effectivement, génère trop de naissances. On pourrait donc imaginer que les fonds que l'on débloque pour organiser des campagnes de planning familial (qui incluent le recours à l'avortement) soient investis dans l'aide au développement et dans une réelle éducation à la parenté responsable, basée sur la maîtrise de soi et le respect de l'autre.

    A ce sujet, on consultera utilement la note que Jeanne Smits avait mise en ligne le 14 mai dernier

  • La famille pâtit du modèle social suédois

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    Une excellente note est consacrée par Jeanne Smits à l'impact nuisible aux familles du "modèle" social suédois.

    Extrait :

    "Je dois ces faits et chiffres à un sociologue, chercheur et coach suédois, Jonas Himmelstrand, qui travaille sur ce « modèle » depuis de longues années : très exactement depuis que, au début des années 1990, il constata que la Suède était championne d'Europe des congés maladie des femmes, souvent liés au stress, et que tout n'allait pas si bien dans le royaume. Au fil de ses recherches il a constaté que le niveau scolaire suédois s'est effondré, le niveau d'indiscipline dans les écoles est parmi les plus élevés d'Europe, les jeunes adolescents y connaissent d'importants taux de déprime, de mal-être et de problèmes psychologiques. 20 à 30 % des adolescentes suédoises – trois fois plus qu'il y a 20 ans – se plaignent d'être soucieux, anxieux ou d'éprouver des douleurs physiques. Les parents s'y trouvent de plus en plus démunis devant les tâches éducatives, même parmi les classes moyennes."

    à découvrir sur le blog de Jeanne Smits

  • France : expérimentation sur l'embryon : communiqué de l'Alliance pour les Droits de la Vie

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    L’Alliance pour les Droits de la Vie prend acte du sursaut opéré par le Sénat en seconde lecture pour éviter les plus graves dérives qu’il avait introduites en première lecture.

    Pour le docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie : « Le maintien de l’interdiction de recherche sur l’embryon humain représente un symbole fort pour éviter que ce dernier se trouve totalement transformé en matériau de laboratoire». L’Alliance regrette cependant que les dérogations élargies et sans limite de temps à l’interdiction, ne respectent pas le principe de la dignité qui doit s’appliquer au commencement de la vie humaine.

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  • Vous pouvez adresser vos remerciements à la Commission Européenne

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    different_families_same_love_the_exhibition_medium.png...qui a très généreusement soutenu de "ses" deniers l'organisation (le 17 mai dernier) d'une exposition, organisée dans les locaux de la Communauté Européenne à Bruxelles par "Ilga Europe", un lobby qui milite pour l'égalité pour les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transsexuels, en Europe.

     

     

    "Thanks to...

    The European Commission and MEP Ulrike Lunacek have generously supported the exhibition financially. The European Parliament’s Intergroup on LGBT Rights has been a strong partner in the process of the making of the exhibition."

  • France : mobilisation des amis d'Eleonore

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    On le sait: la France est en pleine tourmente éthique. Les projets de lois discutés à l'Assemblée nationale et au Sénat, même s'ils ont été quelque peu tempérés, autorisent des avancées bioéthiques qui mettent gravement en péril le respect de la vie et de la dignité humaine. Par ailleurs, on envisage de généraliser les tests de dépistage effectués durant la grossesse et qui déboucheront tout naturellement sur l'élimination systématique des embryons "suspects", porteurs d'éventuelles anomalies. C'est ainsi que certains voudraient éradiquer la trisomie 21, en éliminant systématiquement les futurs bébés qui en seraient porteurs. Quelle curieuse société où l'on s'extasiait hier devant "Le huitième jour" et où l'on s'acharne aujourd'hui à traquer dans le sein maternel les futurs "Georges" pour les détruire...

    Face à cette situation, le "Collectif les Amis d'Eléonore", dont il faut visiter le site (http://www.lesamisdeleonore.com/), vient de transmettre à la presse et à l'opinion le communiqué que voici :

    Communiqué de presse du Collectif des amis d’Eléonore - 7 juin 2011

    Le Collectif Les Amis d’Eléonore demande aux responsables politiques de légiférer vis-à-vis des personnes trisomiques en cohérence 
avec les valeurs qu’ils affichent en Conférence nationale du handicap !
    Demain a lieu la Conférence Nationale du Handicap, en présence de plusieurs ministres du gouvernement et clôturée par le Président de la République. Ils ne manqueront pas de rappeler les sempiternelles valeurs de solidarité et de respect qui les animent à l’égard des personnes handicapées et leur volonté de favoriser leur insertion dans la société.
    Or ce même 8 juin 2011, le Sénat examine en 2e lecture le projet de loi de bioéthique, qui prévoit de systématiser la proposition du dépistage prénatal de la trisomie 21. Introduire dans la loi l’obligation, pour les médecins, d’informer toutes les femmes enceintes sur ce sujet est odieusement stigmatisant à l’égard des personnes atteintes de trisomie 21.
    En effet, qu’on le veuille ou non, en insérant cette obligation, la trisomie se voit frappée d’anathème auprès des 800 000 femmes concernées chaque année par une grossesse : étant la seule pathologie à faire l’objet d’un dépistage de masse, elle apparaît, implicitement ou explicitement, comme une maladie à éradiquer. Cette pratique, qui aboutira pour sûr à la disparition progressive de la population de personnes porteuses de trisomie 21, est en réalité une démarche eugénique.
    De deux choses l’une : ou bien la classe politique est solidaire des personnes handicapées et alors elle ne laisse pas disparaître toute la population des trisomiques, ou bien elle accepte l’eugénisme et cesse les discours fallacieux et inutiles.
    C’est pourquoi, aujourd’hui, le Collectif Les Amis d’Eléonore, qui regroupe plus de 25 associations et 2700 familles, interpelle les responsables politiques : il publie une annonce (en 4ème de couverture du quotidien Le Parisien) pour dénoncer cette scandaleuse contradiction entre les déclarations des responsables politiques à la Grand-Messe du handicap et leurs décisions en catimini au Parlement.
    Il leur demande d’être cohérents, c’est-à-dire d’agir simplement en cohérence avec les valeurs qu’ils affichent.
    Il supplie également les sénateurs de refuser, mercredi 8 juin, d’obliger les médecins au « tout dépistage ».

  • Découvrir cette Amérique qu'on connaît mal...

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    Il est plus facile de manier des stéréotypes que d'approcher la réalité dans ses nuances. C'est ce que nous faisons souvent avec l'Amérique, ou plutôt les Etats-Unis, que finalement nous connaissons assez mal. Nouvelles de France, en relayant le Bulletin d'Amérique, nous propose, ce matin, de découvrir d'autres facettes de la culture américaine où la liberté de penser, de s'exprimer et d'affirmer sa foi est bien plus grande que chez nous. Sur le site de NDF, on découvrira donc deux vidéos où Pierre Manent, qui fut un proche de Raymond Aron et qui est professeur de philosophie politique, nous entretient des Etats-Unis, de Leo Strauss et de Allan Bloom. C'est une découverte qui ouvre des perspectives vraiment intéressantes.

    C'est ICI

  • Côte d'Ivoire : déclaration des évêques africains de la CERAO

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    Les évêques de la CERAO (Conférence Episcopale Régionale de l'Afrique de l'Ouest francophone) commentent la situation en Côte d'Ivoire et se démarquent de la "communauté internationale" (http://www.infodabidjan.net/)

    "Devant l’effroyable gâchis humain auquel nous avons tous assisté en suivant les événements de la Côte d’Ivoire et tout particulièrement d’Abidjan du 9 au 11 avril 2011, qui nous rappelle étrangement l’autre tragédie encore en cours en Lybie, l’Eglise ne saurait se taire. C’est en témoin du Royaume de Dieu et de ses valeurs, qu’elle est engagée dans l’histoire. Elle a mission prophétique d’annoncer mais aussi de dénoncer l’arrogance des lois des plus forts. C’est pour cela que nous nous sentons en devoir de parler.

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