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Santé - Page 53

  • Covid-19 : "les droits inaliénables des citoyens ont été violés par une limitation disproportionnée des libertés fondamentales, notamment la liberté de culte"

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    Du site de Valeurs Actuelles, un appel qui ne manquera pas de soulever doutes et interrogations, notamment lorsqu'il évoque de manière assez fantasmatique "des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements", ajoutant que "ces formes de limitations liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un gouvernement mondial hors de tout contrôle." Est-ce bien sérieux ?

    7 mai 2020

    Covid-19 : la charge sans concession de plusieurs cardinaux

    Lancé à l’initiative de Mgr Carlo Maria Viganò, qui s’était fait connaître à l’été 2018 pour un rapport critiquant de manière très sévère la gestion des abus sexuels dans l’Église par le pape François, cet “appel pour l’Église et pour le monde aux fidèles catholiques et aux hommes de bonne volonté” sonne l’alarme sur les risques que fait courir la gestion de la crise du Covid-19 à la liberté religieuse comme aux libertés civiles. Parmi les premiers signataires, les cardinaux Müller et Zen.

    APPEL POUR L’ÉGLISE ET POUR LE MONDE
    aux fidèles Catholiques et aux hommes de bonne volonté

    Veritas liberabit vos.
    Jean 8:32

    En ce temps de très grave crise, nous, pasteurs de l’Église catholique, en vertu de notre mandat, considérons comme notre devoir sacré de lancer un appel à nos confrères dans l’épiscopat, au clergé, aux religieux, au peuple de Dieu et à tous les hommes de bonne volonté. Cet appel est également signé par des intellectuels, des médecins, des avocats, des journalistes et des professionnels, qui en partagent le contenu. Il est ouvert à la signature de ceux qui voudront en partager le contenu.

    Les faits ont montré que, sous prétexte de l’épidémie de Covid-19, en bien des cas les droits inaliénables des citoyens ont été violés, en limitant d’une manière disproportionnée et injustifiée leurs libertés fondamentales, y compris l’exercice de la liberté de culte, d’expression et de mouvement. La santé publique ne doit pas et ne peut pas devenir une excuse pour bafouer les droits de millions de personnes dans le monde, et encore moins pour exonérer l’autorité civile de son devoir d’agir avec sagesse pour le bien commun; cela est d’autant plus vrai que les doutes croissent quant à l’effective contagiosité, à la dangerosité et à la résistance du virus: de nombreuses voix faisant autorité dans le monde de la science et de la médecine confirment que l’alarmisme à propos du Covid-19 amplifié par les médias ne semble absolument pas justifié.

    Nous avons des raisons de croire - sur la base des données officielles relatives à l’incidence de l’épidémie, et sur celle du nombre de décès - qu’il existe des pouvoirs fort intéressés à créer la panique parmi la population dans le seul but d’imposer de façon permanente des formes de limitation inacceptables de la liberté, de contrôle des personnes, de suivi de leurs mouvements. Ces formes de limitions liberticides sont un prélude inquiétant à la création d’un gouvernement mondial hors de tout contrôle.

    Nous croyons aussi que dans certaines situations les mesures de confinement prises, y compris la fermeture des activités commerciales, ont conduit à une crise qui a submergé des secteurs entiers de l’économie, ce qui favorise l’ingérence des puissances étrangères, avec des répercussions sociales et politiques graves. Ces formes d’ingénierie sociale doivent être empêchées par ceux qui ont la responsabilité du gouvernement, en adoptant des mesures pour protéger les citoyens, dont ils sont les représentants et pour les intérêts desquels ils ont l’obligation de s’engager. Il est également nécessaire d’aider la famille, cellule de base de la société, en évitant de pénaliser déraisonnablement les personnes faibles et âgées par la séparation forcée et douloureuse de leurs proches. La criminalisation des relations personnelles et sociales doit également être jugée comme une partie inacceptable du projet de ceux qui favorisent l’isolement des individus afin de mieux les manipuler et les contrôler.

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  • Frères de la charité : un (étrange) communiqué des évêques belges

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    Un curieux communiqué qui évite soigneusement d'aborder la question de fond qui n'est autre que celle de la pratique de l'euthanasie au sein des établissements et qui en appelle au dialogue alors que celui-ci dure déjà depuis trois ans...

    Communiqué de presse concernant les Frères de la Charité

    Le Nonce Apostolique a remis au Président de la Conférence épiscopale de Belgique une copie de la lettre écrite le 30 mars 2020 par le Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi au Supérieur général des Frères de la Charité.  Le Préfet conclut que les discussions au sujet de l’euthanasie avec les institutions de soins des Frères de la Charité en Belgique, n’ont pas pu aboutir à un accord.

    Les Évêques ressentent la situation actuelle de la Congrégation des Frères de la Charité, dans laquelle interviennent différentes sortes d’arguments et où diverses lignes de responsabilité se rencontrent, comme douloureuse et extrêmement complexe. Ils appellent à la poursuite d’un dialogue soutenu entre tous les acteurs concernés. Sur base de leur responsabilité pastorale, les Évêques continueront à s’investir en faveur de l’unité et de la communion au sein de la communauté ecclésiale. Ils gardent leur confiance et continueront à collaborer avec toutes les institutions de soins du milieu chrétien.

    Les Évêques expriment leur très profonde estime aux Frères de la Charité en Belgique et à tous leurs collaborateurs, pour leur engagement en faveur des personnes handicapées mentales, malades ou blessées. En ces temps difficiles de coronavirus, ils apprécient particulièrement leur engagement sans faille dans l’aide et la proximité à ces personnes.

    La Conférence des Évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, jeudi 7 mai 2020

    Rappel des faits par Nicolas Senèze, sur le site du journal la Croix :

    En Belgique, les œuvres des Frères de la Charité ne seront plus « catholiques »

    Les faits 

    L’organisation qui gère les œuvres des Frères de la Charité ayant réitéré son refus de revenir sur son acceptation de l’euthanasie, le Vatican lui a retiré son qualificatif de « catholique ».

    06/05/2020

    Dans un courrier daté du 30 mars, le cardinal Luis Ladaria, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a informé l’organisation des Frères de la Charité, qui gère notamment les 15 hôpitaux psychiatriques fondés par la congrégation religieuse du même nom, qu’elle ne peut plus se prévaloir du qualificatif de « catholique ».

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  • Pandémie au Pakistan : devenir musulman pour avoir de quoi manger

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    PAKISTAN - Aides alimentaires en échange de la conversion à l'islam, une violence à l'encontre des pauvres en ce temps de pandémie

    5 mai 2020 
     

    Lahore (Agence Fides) - « Il s'agit d'une pratique scandaleuse et alarmante, qui doit être bloquée dès son apparition... Certaines personnes exploitent en effet le verrouillage causé par le Covid-19 et le désespoir venu à se créer chez de nombreux indigents pour induire une conversion à l'islam, en se livrant à un chantage : devenir musulman pour avoir de quoi manger. C'est ce que dénonce dans le cadre d'un entretien avec l'Agence Fides le Pr. Anjum James Paul, catholique pakistanais, Président de la Pakistan Minorities Teachers’ Association. « Nous demandons à tous les religieux musulmans – poursuit le Pr. Paul, qui enseigne dans un établissement d'enseignement secondaire public de Lahore – d'éviter cette forme honteuse de violence et de prosélytisme demandant la conversion religieuse en échange de nourriture, laquelle peut fonctionner avec les marginalisés et les plus pauvres des pauvres. Nous apprécions tous ceux qui servent l'humanité sans fins secondes de ce genre. En ce moment de souffrance commune, il est du devoir de tous d'aimer, de respecter et de servir l'humanité sans discrimination ou autres motifs. Nous rappelons qu'à ce jour, de nombreux pays non islamiques aident le Pakistan ».

    Au Pakistan, une vidéo montrant un religieux islamique exprimant sa joie suite à la conversion à l'islam d'un certain nombre de non musulmans qui avaient demandé des aides alimentaires à cause de l'impact économique de l'urgence liée au corona virus est devenue virale. Le religieux exhorte ouvertement tous les musulmans engagés dans la distribution d'aides alimentaires à demander aux bénéficiaires d'embrasser l'islam, ajoutant que « nous ne devions pas aider les non musulmans ». L'appel a suscité le mépris et la colère au sein des communautés des minorités religieuses, en particulier parmi les chrétiens et les hindous.

    En outre, Maître Sulema Jahangir, avocat pakistanais, dans un récent article publié dans les colonnes du quotidien Dawn, évoque la pratique bien connue des « conversions forcées » de jeunes hindoues et chrétiennes à l'islam au travers de mariages forcés avec des musulmans, affirmant : « La vulnérabilité des jeunes femmes appartenant aux minorités religieuses est encore renforcée par l'explosion de la pandémie de Covid-19. Il existe des cas récents de refus d'accès à la nourriture et aux aides d'urgence perpétrés au détriment de personnes des communautés hindoue et chrétienne. Le Covid-19 pourrait fournir un prétexte pour recourir à la conversion religieuse de jeunes femmes en tant que moyen de sauver leurs vies ou leurs familles en temps de crise. Une fois convertie, une femme ne peut revenir sur ses pas, dans la mesure où l'apostasie implique la condamnation à mort ».

    La Commission pour les droits des minorités et l'ONG Centre de Justice sociale ont recueilli les données relatives à 156 cas avérés de conversions forcées intervenues entre 2013 et 2019 concernant en grande partie des jeunes filles de moins de 12 ans. C'est pourquoi l'avocat précitée exhorte le Pakistan à « protéger les femmes et les jeunes non musulmanes de l'exploitation de la part de groupes puissants et d'éléments criminels ». « Lorsque les fondamentalistes musulmans célèbrent la conversion et le mariage comme une victoire de la foi musulmane sur les autres communautés, est promue une culture de l'intolérance et du fanatisme et le Pakistan devient alors un enfer brûlant » conclut-elle. (PA) (Agence Fides 05/05/2020)

  • Pakistan : le Saint-Sacrement dans la rue et la communion distribuée au porte-à-porte

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - L'Eucharistie distribuée « porte-à-porte » aux fidèles pour répondre aux besoins spirituels du peuple de Dieu

    6 mai 2020

    Lahore (Agence Fides) – Le Très Saint Sacrement porté dans les rues des quartiers pour bénir les maisons ; les Messes célébrées en urdu suivies par les fidèles y compris d'autres parties du monde ; l'Eucharistie distribuée « porte-à-porte » aux paroissiens : c'est selon ces modalités que l'Eglise au Pakistan cherche à soigner la vie spirituelle du peuple de Dieu en ces temps de verrouillage et de pandémie, alors que toute assemblée est interdite.

    « Pour nous sauver de la pandémie de Covid-19, nous avons deux devoirs : le premier est de sauver les personnes et de protéger notre santé et le second est de protéger et de renforcer la foi. La personne peut être sauvée en observant des mesures comme la distanciation sociale et le verrouillage ; la foi se fortifie en continuant à participer à des Messes et à des prières sur Internet ». C'est ce qu'indique à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Sebastian Francis Shaw, Archevêque de Lahore, qui, chaque jour, célèbre une Messe transmise sur Internet pour les fidèles du Pakistan via Facebook et sur la chaîne de télévision diocésaine alors qu'au Pakistan se poursuit le confinement visant à contenir la diffusion du corona virus. L'Archevêque a en outre affirmé : « Cherchons à faire face à notre responsabilité en respectant la distanciation sociale et en évitant de rendre visite aux parents et amis » mais « conservons la relation spirituelle et le réconfort réciproque ».

    Au sein de l'Archidiocèse de Karachi également, les prêtres sortent périodiquement pour montrer leur proximité aux fidèles et renforcer leur foi. Le Père Anthony Abraz, Curé de la Paroisse Saint Thomas de Karachi, s'est ainsi rendu dans les quartiers où vivent en majorité des fidèles chrétiens en portant l'ostensoir avec le Très Saint Sacrement afin de bénir les personnes et de répondre au besoin spirituel des fidèles.

    Dans un entretien avec Fides, le Père Abraz affirme : « Alors qu'est en vigueur le verrouillage pour cause de Covid-19, les personnes ont des besoins physiques et spirituels. En ressentant la soif spirituelle des personnes, nous avons décidé en Paroisse de sortir dans les rues avec le Très Saint Sacrement. Les personnes s'arrêtent devant les portes ou sur les balcons principaux pour adorer et vénérer le Seigneur présent dans l'Eucharistie et pour recevoir la Bénédiction eucharistique ».

    Le Père Abraz indique encore : « Nous ne pouvons nous rassembler mais au travers de cette approche pastorale particulière, nous nous rendons dans les différents quartiers pour rappeler que Dieu est avec nous et qu'Il ne nous abandonne pas. Nous voyons beaucoup de joie chez les personnes qui se sentent consolées en ce moment difficile ».

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  • L'avènement du "sanitairement correct"

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    L'ÉMERGENCE DU "SANITAIREMENT CORRECT"

    06 mai 2020

    Alors que « près de cinq milliards d’êtres humains (…) qui ne sont pas malades » sont contraints au confinement, dans une tribune, Bertrand Vergely revient sur la crise du Coronavirus. Pour le philosophe, « le souci de protéger n’explique pas tout ». Il explique que « depuis près de trois siècles, l’Europe rêve d’installer le bonheur sur terre grâce à la politique, à la science et au progrès. Avec l’apparition récente du transhumanisme, ce rêve s’est accéléré, le projet de pratiquer une hybridation entre l’homme et la machine promettant  de créer bientôt un homme augmenté qui ne connaîtra ni la maladie, ni la mort, ni les inégalités intellectuelles, ni la pauvreté ». Pour lui,  « aujourd’hui, quand on cherche à sauver des vies, c’est aussi ce rêve que l’on cherche à sauver ». Et il s’agit bien d’un rêve. En effet, « on peut reculer la maladie. On ne l’évite pas. On peut reculer l’échéance de la mort. On ne l’évite pas non plus. La maladie et  la mort sont incontournables et elles ne sont pas faites que pour les autres ».

    « Tocqueville, explique Bertrand Vergely, a pensé que la démocratie est  guettée par la tentation de créer un monde dans lequel le rêve de la population d’être totalement assistée se fondra dans le rêve de l’État de tout prendre en charge. À travers la mise en place sous nos yeux en deux mois d’un ordre sanitaire mondial, l’intuition de Tocqueville est devenue réalité ».

    Si ce « nouvel ordre » est justifié par «  le souci de soigner, de sauver et de protéger », l’auteur estime qu’il recèle « un pouvoir sans précédent sur le monde qui émerge en ne cachant pas son intention d’installer demain un système de surveillance généralisé à travers ce qu’il faut bien appeler le sanitairement correct ». Il déplore que « depuis des décennies nous vivons dans une peur de la maladie que nous prenons pour la santé et une peur de la mort que nous confondons avec l’amour de la vie » alors qu’ « être en pleine santé, ce n’est pas ne pas être malade. C’est être capable de tout vivre, même la maladie. Être vivant, ce n’est pas ne pas mourir. C’est être capable de tout vivre, même le fait de mourir ».

    Aujourd’hui, le monde prend conscience que «  tout ce en quoi nous avons cru et que l’on pensait bien installé peut s’écrouler et mourir ». Pour Bertrand Vergely, « il s’agit là d’une chance ». Il ajoute : « Quand on se découvre vulnérable, on cesse d’être fou en se croyant invulnérable. Et, cessant d’être fou, on découvre la liberté étonnante qu’il y a à savoir que l’on peut être blessé sans en être blessé. Alors, la vie gangrénée par la peur cessant d’être, la vie intelligente peut commencer ».

    Sources: Atlantico (05/05/2020) - Alerte au sanitairement correct : les dangers d’un nouvel ordre fondé sur la surveillance, la punition et la peur

  • Covid-19, fake news, idioties et amalgames

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    De Jean Staune sur "La Sélection du Jour" :

    Pourquoi vous allez lire de plus en plus de fausses nouvelles

    Le prix Nobel japonais Tasuku Honjo affirme que le virus a été créé par le laboratoire chinois de Wuhan où il a travaillé pendant 4 ans. D’ailleurs, la création artificielle de ce virus fait partie d’un vaste complot mondial pour réduire drastiquement la population de la planète (ce qui est le souhait de nombreuses élites depuis des années…). Les survivants se précipiteront alors vers les vaccins qui leur seront généreusement offerts, notamment grâce aux centaines de millions investis par la Fondation Bill Gates. Ceux-ci seront marqués par une puce électronique sans laquelle ils ne pourront plus sortir de chez eux, réalisant ainsi la prophétie de l’Apocalypse selon laquelle tous les hommes seront marqués du signe de La Bête.

    Si cela vous semble absurde et invraisemblable, sachez que Bill Gates a parfaitement prédit en 2015 que la prochaine menace pour l’humanité serait une pandémie; que la CIA a écrit en 2009, dans son rapport sur l’état du monde, qu’avant 2025 une pandémie à coronavirus déferlerait sur la planète; que le 18 octobre 2019 la Fondation Gates, l’OMS et le centre médical Johns Hopkins ont réalisé une simulation de pandémie globale à coronavirus; et que la très sérieuse revue Science a publié un article scientifique au mois de décembre dans lequel des chercheurs expliquent qu’à la demande de Bill Gates et grâce à son financement, ils ont mis au point une « boîte quantique » (une nanopuce électronique) qui peut s’injecter sous la peau avec un vaccin, pour qu’avec un simple smartphone l’on puisse détecter si la personne en question a été vaccinée ou non !

    Mais ce que vous venez de lire n'est pas vrai pour deux raisons très différentes :

    - Il y a d'abord une fake news : le professeur Tasuku Honjo a démenti avoir tenu de tels propos et il n’a jamais travaillé en Chine, encore moins dans le laboratoire de Wuhan.
    - Il y a ensuite un amalgame, à partir de faits absolument réels et vérifiables (la réunion du 18 octobre, les boites quantiques injectés sous la peau avec un vaccin, etc.), dont on tire de fausses conclusions.

    La revue Science, toujours elle, a publié en 2018 un article rapporté par NewScientist (notre sélection) qui démontre que sur Twitter les fausses informations se diffusent six fois plus vite que les vraies car elles ont un caractère attractif que l’information vraie, souvent banale, n’a pas. Et en période de crise, avec les inquiétudes des gens, et la volonté de trouver une solution ou de comprendre ce qui se passe, cette différence de vitesse s’accélère...

    Par ailleurs, dans son ouvrage Antifragile, le théoricien de la complexité Nassim Taleb explique que plus il y a d’information, plus le nombre corrélations que l’on peut faire entre ces informations augmente - et de façon exponentielle -. Or la plupart des corrélations, comme celles qui partant de faits réels amènent à conclure que le virus est un complot mis au point par Bill Gates, sont fausses. Le nombre d’information fausses croit ainsi exponentiellement par rapport aux vraies. Et on dit que dans les deux dernières années on a créé autant d’information (vraies) que depuis le début de l’histoire humaine !

    On peut être inquiet de voir ce genre d’information parfois véhiculé aujourd’hui par des personnes qui ne l’auraient jamais fait en temps normal : par exemple, sur le site de la Maison Blanche une pétition signée par un demi-million de personnes appelle à des investigations sur la fondation de Bill Gates pour « crime contre l’humanité » à partir d’un raisonnement tordu portant sur les faits (réels) que nous avons cités.

    Le drame de cette situation est que nous risquons à l’avenir d’être tellement envahis de fausses informations qu’il ne sera plus possible de distinguer les vraies !

    Enfin, quand le Directeur Général de la Santé nous incite fortement à ne pas porter de masque, c’est-à-dire nous donne un conseil dangereux pour notre santé ou quand la porte-parole du gouvernement dit à un mois d’intervalle qu’il ne faut pas donner des masques aux français parce que ce serait dangereux s’il les mettent mal, la mise d’un masque étant très compliquée, avant de nous dire, quand on envisage le déconfinement, que même un enfant de 4 ans peut se mettre lui-même un masque pour se protéger à l’école, ces dérapages de la parole publique n’aident pas à lutter contre les fausses nouvelles…

    Avec son humour particulier, Marcel D. (complotiste assumé) explique dans une de ses vidéos que le gouvernement crée des fake news plus vite qu’il n’a la capacité, lui, le complotiste, de les diffuser sur internet !

    Alors que faire ?

    Tout d’abord, être extrêmement prudent concernant toute information dans la période actuelle portant sur les vaccins, le virus, Bill Gates et la Chine !

    Ensuite, s’entraîner par une méthodologie de recherche de l’information à avoir soi-même le jugement le plus éclairé possible sur ce que nous entendons.

    Cela fera partie des clés de notre survie dans le monde complexe de demain...

    Jean Staune

  • Chrétiens, n’ayons pas peur!

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    ciric-185129.jpgFace à la mort et l'épreuve, il faut plus que jamais annoncer l'Evangile. Des chrétiens engagés dans la mission proposent sept pistes pour déconfiner l’Église catholique. Lu sur le site du périodique « La Vie » :

    « Le Covid-19 a provoqué une véritable dissolution religieuse. Travailler, se nourrir, faire du sport et prendre soin de ses proches : voilà les besoins essentiels reconnus par notre société et qui justifient des exceptions au confinement. A contrario, il semble évident que, quand il s’agit de prier, toute prise de risque est irresponsable. Alors que les lieux de culte sont parfois fermés et que les aumôniers bataillent pour rester présents dans les établissements de santé, la situation provoque des questionnements spirituels demeurant sans réponse. Cette situation nous invite à relever deux défis.

    Défi de l’encouragement dans la foi : beaucoup de croyants n’ont pas le luxe ou l’envie de poursuivre leur pratique religieuse à distance, et certains craignent de revenir à la messe. Défi surtout de témoigner de l’amour de Dieu : croyants et non-croyants peuvent se demander où est Dieu.

    Faisons de cette épreuve un tremplin missionnaire pour évangéliser plus en vérité.

    Nous sommes tentés de vivre comme reclus au Cénacle. Nous croyons que le Christ est ressuscité, mais nous nous sentons trop faibles et inutiles pour sortir, alors que la société ne semble plus avoir besoin de nous. La peur de la maladie, du rejet et du jugement guette nos cœurs. Parler du Christ, n’est-ce pas terriblement décalé face aux drames personnels qui se vivent ? Nous risquons de confiner notre foi, peut-être bien au-delà du mois de mai. Or, rien n’est plus absurde : le Dieu crucifié rejoint ceux qui sont dans la peine.

    Chrétiens, n’ayons pas peur ! L’Esprit Saint nous pousse sans attendre la Pentecôte à aller au-devant de ceux qui souffrent et se questionnent. Faisons de cette épreuve un tremplin missionnaire pour évangéliser plus en vérité, sans fausse joie et sans discours publicitaire. Depuis plusieurs semaines, partout des chrétiens se sont levés pour continuer à témoigner du Christ : dans la distribution des repas pour les plus pauvres, la visite des malades, la célébration des sacrements à domicile, la mission au téléphone… « L’amour parfait bannit la crainte. » La peur est vaincue par la charité.

    Que les gestes barrière ne soient pas un prétexte pour délaisser la charité.

    « Qui veut sauver sa vie la perdra » : voici venu le moment, ici en France, de mesurer le poids de cette parole. Que les gestes barrière ne soient pas un prétexte pour délaisser la charité. Le Christ désire aimer, consoler. Soyons donc attentifs aux appels : par exemple qui se lèvera pour remplacer les aînés sur lesquels reposent massivement les oeuvres caritatives chrétiennes, et qui ne pourront pas toujours reprendre leur engagement dès le 11 mai ?

    Soyons des missionnaires de la charité, en allant auprès de ceux qui manquent et qui souffrent. Soyons missionnaires de l’espérance, en osant parler de la vie éternelle dans un monde qui redécouvre la mort. Soyons missionnaires de la foi aussi : par les sacrements et l’évangélisation, continuons de provoquer des rencontres entre nos contemporains et le Christ. « Consolez, consolez mon peuple » : Dieu se tient à la porte des cœurs blessés et il frappe !

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  • Des mesures simples et accessibles pour combiner liberté de culte et sécurité sanitaire

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    De la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site "Le petit Placide" :

    tout est dit ! archidiocèse de Milan .

    5 Mai 2020

    C'est un exemple très clair de la facilité avec laquelle il est possible de combiner liberté de culte et sécurité sanitaire.

    PROTOCOLES DE MESURES DE SÉCURITÉ POUR LA MESSE SAINTE

    1. Introduction

    Suite à l'épidémie de Coronavirus Covid-19, il a fallu préparer des mesures pour limiter le risque de propagation de l'infection.

    Les preuves scientifiques provenant des différents pays où l'épidémie est arrivée nous indiquent que les mesures les plus efficaces pour prévenir la maladie de Covid sont le nettoyage et la désinfection des environnements et la distance entre les personnes.

    Les églises constituent un environnement à très faible risque de contagion. Dans de nombreux pays, l'Église catholique et les Églises orthodoxes ont continué à célébrer les fonctions liturgiques ces derniers mois, sans que cela n'entraîne la propagation et l'augmentation des cas. En effet, certains pays, comme la Pologne ou la Bulgarie, sont parmi ceux où l'incidence des cas de maladie, d'hospitalisations et de décès est la plus faible.

    À la lumière de ces preuves épidémiologiques, on pense que les célébrations liturgiques peuvent être reprises en présence du peuple à la fois les jours de semaine et les jours fériés, dans des conditions de remodulation partielle de la façon dont les célébrations sont menées, de manière à protéger la santé des fidèles et célébrants.

    Il y a un autre élément à prendre en considération: les fidèles qui vont à l'église pour une messe ne sont pas les utilisateurs d'une entreprise: ils le font avec conscience et sens des responsabilités. Si un croyant est malade ou éprouve des symptômes suspects, il sera de son devoir de ne pas aller à l'église.

    2. Mesures de sécurité

    Les procédures suivantes visent à établir les procédures opérationnelles pour assurer la célébration régulière des fonctions liturgiques.

    Les principes fondamentaux sont ceux de l'éloignement des personnes et de l'assainissement des environnements.

    La distance entraînera un quota d'accès aux églises, et donc une diminution du nombre de fidèles présents. Cela impliquera la nécessité d'augmenter le nombre de messes célébrées le dimanche dans chaque paroisse, pour répondre aux demandes des fidèles.

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  • Covid-19 : Recourir au suivi numérique des personnes ?

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    « L'UTILISATION DES OUTILS NUMÉRIQUES NE PEUT PAS SE SUBSTITUER À UNE POLITIQUE DE SANTÉ PUBLIQUE AMBITIEUSE »

    05 mai 2020

    Dans un avis, publié au Journal officiel du 3 mai dernier, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) recommande au gouvernement « de ne pas recourir aux mesures de suivi numérique des personnes ». En effet, elle estime que « l'intérêt et l'efficacité d'un tel suivi pour endiguer la propagation du virus sont trop incertains en comparaison de la menace disproportionnée qu'ils font peser sur les droits et libertés fondamentaux ». Pour la commission, « l'opportunité et la légitimité de l'utilisation de l'intelligence artificielle et des données personnelles à des fins plus larges de surveillance de la population et des contenus » interroge et comporte « un risque d'atteinte transversale aux droits et libertés fondamentaux ».

    Les modalités de fonctionnement de l’application inquiètent. Si le règlement européen de protection des données impose non seulement le consentement des personnes mais qu’il se fasse de « manière libre et éclairé », la CNCDH émet des doutes quant à la capacité pour les citoyens « de saisir parfaitement tant les ressorts technologiques que les implications d'une telle application », craignant aussi des « pressions sociales à titre individuel, familial et professionnel » liées au contexte de pandémie.

    Elle évoque le relatif anonymat, avec les risques de ré-identification et de détournements des données, allant jusqu’à considérer que « les personnes destinataires d'une notification ‘puissent dans certains cas, par un jeu de déduction, deviner l'identité de la personne contaminée à l'origine de la notification’ ». Par ailleurs, compte tenu de la durée de circulation du virus, il regrette que l’application puisse durablement être maintenue « bien au-delà de la fin de l'état d'urgence sanitaire ou réactivée lors d’autres crises », étant susceptible, entre autres, donner prises au « piratage ». La souveraineté numérique est aussi interrogée.

    Enfin, la Commission rappelle que « l'utilisation des outils numériques ne peut pas se substituer à une politique de santé publique ambitieuse ».

    De son côté, le Conseil de l’ordre des médecins demande « des garanties sur le ‘rôle premier’ des praticiens dans ce dispositif, afin d’assurer le respect du secret médical ». Il souhaite que « le texte explicite (…) la nature des données que les médecins seront amenés à transmettre sera strictement limitée aux seules fins de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19, durant la période limitée que prévoit la loi ».

    Le Conseil de l’Europe, quant à lui, rappelle notamment que les applications devront « uniquement » être utilisées sur la base du volontariat et que « là où ces solutions sont choisies, des garanties juridiques et techniques rigoureuses devront être prévues pour atténuer les risques d'atteintes aux données à caractère personnel et à la vie privée ».

    L’application StopCovid ne sera pas prête le 11 mai, date du déconfinement. Son lancement a été reporté lors du conseil des ministres du samedi 2 mai.

    Pour aller plus loin :

  • Les associations familiales catholiques en Europe font appel au soutien de l’Union Européenne

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    De Vatican News :

    European Union - FAFCE

    Les associations familiales catholiques en Europe appellent au soutien de l’UE

    La fédération des associations familiales catholiques en Europe salue la décision de la Banque centrale européenne de fournir plus de liquidités et de crédits aux ménages pour affronter la crise, mais demande aux États-membres de l’UE plus de propositions concrètes pour les familles.

    Avant la journée internationale de la famille, le 15 mai prochain, la fédération des associations familiales catholiques en Europe multiplie ses prises de positions.  

    «Les familles et les entreprises doivent être aidées ensemble, elles vont de pair les unes avec les autres. Chacun, dans la situation actuelle, devrait reconnaître cette évidence». C’est la réponse du président de la fédération des Associations familiales catholiques en Europe (Fafce), Vincenzo Bassi, formulée le 4 mai 2020, dans une note en écho aux propos de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde.

    Les États-membres attendus sur le sujet de la famille

    Ces derniers jours en effet, la présidente de la BCE déclarait que les politiques monétaires devraient encourager les banques à continuer de prêter aux ménages et aux entreprises tout au long de la crise. «Nous nous félicitons des mesures prises par la BCE pour fournir plus de liquidités et de crédits aux ménages, mais nous devons agir plus rapidement et plus efficacement à tous les niveaux», exige Vincenzo Bassi. «Il est nécessaire que tous les États membres de l'UE fassent des propositions concrètes pour soutenir les familles, adaptées à l'urgence historique que nous connaissons», ajoute-t-il, avant la tenue le 6 mai du conseil d’administration de la Fafce, réunissant en vidéo conférence 31 représentants d'associations familiales de 18 pays européens. 

    En France, une aide exceptionnelle de la Caisse des allocations familiales doit être versée le 15 mai à quatre millions de familles modestes. 

    Le porte-voix des familles

    La fédération des associations familiales catholiques en Europe se compose de 31 associations familiales nationales de 18 pays européens. Créée en 1997, elle a un statut participatif au Conseil de l’Europe, et porte auprès des institutions européennes la voix des familles, s’appuyant sur la doctrine sociale de l’Église.

    Au cours de ces dernières années, elle a attiré l’attention des dirigeants européens sur plusieurs thématiques: la valeur du travail invisible des mères, l’importance du dimanche comme jour chômé commun à tous les pays de l’UE, ou encore la nécessité de mieux lutter contre la diffusion de la pornographie. La Fafce est aussi à la source de deux initiatives citoyennes européennes, «One of Us» (devenue la plus importante fédération pro-vie d’Europe) et «Mum Dad and Kids», qui ont mobilisé les Européens sur les sujets de la vie naissante et du mariage.

  • Covid-19 : un rééquilibrage entre bien-être personnel et bien-être général ?

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    Du Frère René Stockman sur kerknet.be (un tout grand merci à MPM pour sa traduction) :

    sur le bien-être personnel et général

    5 MAI 2020

    La pandémie du coronavirus va-t-elle bientôt créer un nouvel équilibre entre le bien-être personnel et le bien-être général, s’interroge le frère René Stockman.

    Chaque crise apporte toujours des avantages mais aussi des fardeaux. Qu’est-ce que ce sera avec cette crise du corona ? Nous ne le voyons pas encore, nous pouvons essayer de deviner l’avenir et y réfléchir. Il est certainement arrivé quelque chose à l’homme qui pourrait être irréversible. S’agit-il d’un revirement pour le meilleur ou pour le pire?

    Il est déjà clair que la tension entre le bien-être personnel et le bien-être général n’a jamais été ressentie comme auparavant. Nous avons été et sommes confrontés à notre vrai visage, sur lequel la peur, l’auto-préservation, voire l’égoïsme sont clairement apparus, mais en même temps nous découvrons dans notre propre comportement un désir de faire le bien, d’aider les autres.  Il y a comme un élan vers plus d’humanité. En temps de crise, de nombreux masques tombent, même lorsque nous devons mettre des masques pour nous protéger et protéger les autres. Il s’agit , en effet, toujours de nous-mêmes et des autres. Qu’est-ce qui pèse le plus avec le port de ces masques : notre désir d’auto-préservation ou notre souci de ne pas mettre en danger les autres ?

    L’Individualisme contre le personnalisme

    Nous ne pouvons nier qu’au cours des dernières décennies, l’équilibre s’est de plus en plus déplacé vers le bien-être individuel - ou formulé avec plus de précision - avec une diminution de la préoccupation pour les autres êtres humains. L’individualisme , dans le sillage  de la liberté individuelle,  exigeait toujours davantage d’attention et d’espace et la société semblait s’y conformer. C’était un  processus lent  , à partir de  John Locke qui a promu cette liberté individuelle à la fin du 17esiècle. Cet individualisme s’est également vu attribuer une place pertinente dans la constitution américaine. La société doit tout faire pour protéger, promouvoir et, le cas échéant, restaurer ce droit à la liberté de l’individu. Dans la doctrine sociale de l’Église, c’est légèrement différent , partant du principe du bien commun, il faut toujours s’efforcer de promouvoir la dignité humaine. Les deux partent du général, mais le particulier ,dans le monde sécularisé,  se réduit fortement à la liberté individuelle. Bien sûr, la dignité humaine est souvent atteinte par l’imposition de restrictions à cette liberté individuelle. Nous en faisons l’expérience dans les pays aux régimes totalitaires. Mais dans la dignité de l’homme, il y a plus que sa liberté individuelle.

    En outre, si l’on veut se concentrer trop exclusivement sur la liberté individuelle, on risque de perdre l’attention et la préoccupation des autres êtres humains.

    Tout étant  axé sur son propre bien-être, on risque d’oublier l’autre . L’autre est peut-être encore là pour contribuer à notre bien-être, mais cela s’arrête là. S’ll ne peut pas y contribuer , on le repoussera très vite. On sera orienté vers son propre bien-être et  l’autre comptant encore dans la mesure où il peut apporter une contribution positive pour accroître ce propre bien-être. Ce que je peux faire pour le bien de l’autre est secondaire et après un certain temps puis complètement ignoré. Cela deviendra une mentalité chacun pour soi. Dans l’individualisme, il n’y a plus de place pour l’autre, et nous remarquons aussi une différence entre le concept de liberté personnelle et de liberté individuelle. Parce que dans le personnalisme, l’autre est une réalité pour laquelle je me sens responsable. En tant qu’individu, je m’ouvre à l’autre et à l’ensemble de la communauté. C’est ce qui résonne dans la doctrine sociale de l’Église comme essentielle et  deux autres principes sont établis comme préalable : la solidarité et la subsidiarité.

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  • Reprise des célébrations : les négociations sont en cours...

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    Négociations sur la reprise des célébrations dans les églises

    Communiqué de presse :

    Les chefs des cultes reconnus en Belgique ont été reçus par le Ministre de la Justice Koen Geens. Mgr Guy Harpigny, Évêque de Tournai, et Mgr Johan Bonny, Évêque d’Anvers, y ont représenté le culte catholique. La réunion s’est déroulée dans un excellent esprit de travail et en bonne concertation avec l’ensemble des chefs de culte.

    Le Ministre de la Justice a exprimé sa reconnaissance aux représentants sur la manière dont ont été appliquées les règles édictées par le Conseil national de Sécurité du Gouvernement Fédéral.

    La reprise progressive des cultes publics est examinée avec le Conseil national de Sécurité, en prévoyant toutes les règles de sécurité sanitaires.

    Un message commun sera adressé par les responsables des cultes dès qu’un accord sera conclu, et ce en fonction du déconfinement progressif en cours.

    Il est rappelé que les églises restent normalement ouvertes pour la prière personnelle, dans le respect des distanciations sanitaires et que les célébrations enregistrées peuvent se dérouler avec un maximum de 10 personnes présentes en ce compris celles qui procèdent à l’enregistrement.

    Les Évêques ont toute confiance dans le travail constructif en cours et plaident pour la reprise la plus rapide des célébrations publiques.

    Les Évêques de Belgique

    SIPI – Bruxelles, mardi 5 mai 2020