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Santé - Page 55

  • 1er mai : les évêques du Canada renouvellent la consécration de leur pays à Marie

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    De Vatican News :

    Les évêques du Canada renouvellent la consécration de leur pays à Marie

    En ce 1er mai 2020, les évêques du Canada, tout comme ceux des États-Unis voisins, effectuent un rite de consécration de leurs diocèses et de leur nation à Marie. Cette démarche est organisée dans le contexte de l'épidémie de coronavirus. D'autres épiscopats, comme en Italie, proposent des initiatives semblables en ce premier jour du mois de Marie.

    Renouvelant une démarche déjà effectuée dans le passé, notamment en 2017, les évêques catholiques du Canada consacrent en ce 1er mai leurs diocèses ou leurs éparchies à Marie, Mère de l'Église, en lui demandant sa protection pendant la pandémie du Coronavirus, semblable à ce qui a déjà été fait par d'autres conférences épiscopales à travers le monde. En compagnie des évêques, les pasteurs, les familles, les groupes, les individus et d'autres communautés peuvent également se joindre à la consécration dans un effort mondial de nous unir dans la foi et la prière en cette période difficile.

    La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC), en communion fraternelle avec la direction de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB), a convenu que cette consécration mariale aura lieu le même jour dans les deux pays, ce qui en fera une intercession très signifiante et puissante à la Vierge Marie dans toute l'Amérique du Nord, est-il indiqué sur le site de la conférence épiscopale. Les évêques du Mexique, ainsi que d'autres pays de l'Amérique latine et des Caraïbes, ont consacré leurs diocèses et leurs éparchies à la Sainte Vierge lors du dimanche de Pâques, le 12 avril. Cette démarche s'inscrit aussi dans les appels du Pape François à se confier à Marie en ce temps de coronavirus, notamment sa prière du 11 mars 2020 et son appel à prier le chapelet tout au long de ce mois de mai.

    La symbolique mariale du mois de mai

    Le premier jour de mai revêt une importance particulière puisqu'il souligne le début de tout un mois en l'honneur de la Bienheureuse Vierge Marie. «Le mois de mai est dédié de façon spéciale à la Mère du Christ. Nous croyons qu'elle est, en un sens spirituel mais réel, notre mère aussi», a dit Mgr Richard Gagnon, archevêque de Winnipeg et président de la CECC. «Nous nous tournons vers elle et nous lui demandons le secours de ses prières puissantes et maternelles à Dieu pour nous. Nous consacrer à Marie, c'est être uni à elle en remettant entièrement nos vies à Dieu.»

    Pour aider les diocèses et les éparchies à faire cette consécration, comme pour les familles, les communautés et les personnes seules, la CECC a préparé une prière spéciale à réciter pendant cet acte solennel. 

    Texte complet de la prière de consécration: 

    «Très sainte Vierge Marie, Mère de l’Église, en cette période de pandémie, nous tournons nos regards vers toi, et, dans le Christ, nous te consacrons les fidèles de notre diocèse (ou éparchie) ainsi que toute la population du Canada.

    À l’Annonciation, en ton coeur la crainte a fait place à la confiance lorsque tu as accueilli le mystérieux plan d’amour de Dieu, qui, par sa providence, ses soins et sa sollicitude, a engendré une vie nouvelle en toi et par toi. Intercède pour nous tes enfants, nous t’en prions, Vierge très fidèle.

    Donne-nous la foi, l’espérance et la persévérance pendant que nous nous efforçons de rendre service et de porter témoignage à tous, en répondant aux besoins de ceux et celles qui sont affectés par ce virus. Debout au pied de la croix au Calvaire, tu t’es unie aux souffrances du Christ, et ainsi, tu as contribué de façon unique au mystère de notre rédemption.

    Nous te supplions, Santé des malades, d’attirer vers toi dans ta compassion maternelle les frères et soeurs de ton Fils Jésus et tous ceux et celles qui sont affligés par cette pandémie. Fortifie les mourants et réconforte les personnes qui pleurent, pour que nous puissions tous ressentir la grâce de guérison du Christ, notre divin Médecin. Au Cénacle, après la Résurrection, tu as accompagné les Apôtres dans la prière pour l’effusion du Saint-Esprit. Dans ton souci maternel de Consolatrice des affligés, accompagne les professionnels des soins de santé, tous ceux et celles qui prennent soin des malades, et les personnes qui cherchent un remède pour mettre fin à cette pandémie, pour que l’Esprit Saint puisse renouveler la face de la terre.

    À nous tous, très chère Marie, Mère de tous les vivants, sois présente et répands ta tendresse tandis que nous levons les yeux vers toi, qui brilles devant toute la communauté comme compagne miséricordieuse et compatissante sur notre chemin. À tant d’occasions, lorsque des fardeaux ont pesé lourdement sur leur coeur et dans leurs nombreuses nécessités, les fidèles chrétiens ont cherché refuge sous le manteau de ta protection.

    Viens à notre secours sans tarder, Mère de Miséricorde, et délivre-nous des dangers qui nous entourent en ces heures de besoin; veille en particulier sur les personnes âgées, faibles et malades, sur nos enfants et l’unité de nos familles, et sur toutes les personnes qui se dévouent si généreusement dans l’accompagnement pastoral envers ceux et celles qui sont dans le besoin; jusqu’à ce que nous trouvions tous sécurité et réconfort dans tes bras et dans ton étreinte maternelle.

    Amen.»

  • En Lettonie, les messes publiques ne se sont jamais arrêtées

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    De LifeSiteNews.com :

    Les messes publiques ne se sont jamais arrêtées en Lettonie - les évêques ont convaincu les autorités qu'une "nourriture spirituelle" était nécessaire

    RIGA, Lettonie, 1er mai 2020 (LifeSiteNews) -

    Un archevêque letton a déclaré que les fidèles du pays ont reçu publiquement tous les sacrements tout au long de la pandémie de coronavirus après que les chefs spirituels ont convaincu les autorités que «la nourriture spirituelle n'est pas moins importante que la nourriture physique» et que «l'homme ne vit pas seulement de pain. »

    La Lettonie est un petit État d'Europe orientale, bordant à la fois la mer Baltique et la Russie. La population du pays compte moins de deux millions d’habitants et le luthéranisme est la religion prédominante. Environ 20% de la population s'identifie comme catholique.

    L'archevêque Zbigņevs Stankevičs de Riga a envoyé une déclaration à Zenit, une agence de presse catholique, dans laquelle il a expliqué l'importance d'un dialogue permanent avec les autorités gouvernementales.

    L'archevêque et d'autres catholiques ont fait valoir leur point de vue en soulignant comment la célébration publique des sacrements, même en cas de pandémie, serait bénéfique pour l'État en réduisant les tensions sociales.

    «Dernièrement, les psychiatres ont souligné l'aggravation des problèmes mentaux en raison des restrictions, a déclaré Stankevičs. «À cet égard, l'Eglise aide la société à maintenir sa santé psychologique et mentale en temps de crise.»

    L'archevêque a attribué le succès de ses efforts, ainsi que ceux des autres chrétiens, «à l'ouverture des représentants du ministère de la Justice et du ministère de l'Intérieur». Il a ajouté qu'il était important que toutes les églises et communautés chrétiennes maintiennent une «position unie» devant le gouvernement.

    Alors que le gouvernement avait l'intention d'interdire tous les rassemblements publics à la mi-mars, le «dialogue intense» entre Jānis Bordāns, ministre letton de la Justice, et des représentants de diverses confessions chrétiennes, dont l'Église catholique, a conduit à l'accord «que le clergé devraient continuer à célébrer la messe parce que c'est leur devoir. »

    "De plus, dans les messes, la participation des ministres, des lecteurs et des chanteurs était autorisée car le clergé ne peut pas célébrer la messe à lui seul", a déclaré l'archevêque Stankevičs. "Il a également été convenu que des fidèles individuels pourraient être dans l'église pendant la messe, mais leur nombre ne pourrait pas dépasser 50 personnes."

    Stankevičs a déploré que les magasins, bars et lieux de divertissement ne soient pas limités quant au nombre de visiteurs qu'ils pouvaient accueillir à la fois.

    Fin mars, les catholiques lettons ont accepté des mesures de distanciation sociale, ainsi que la réduction du nombre de personnes autorisées à assister à la messe à 25. Pendant les jours les plus sacrés de l'année catholique, vers Pâques, la police était présente pour vérifier si les paroisses se conformaient aux règlements du gouvernement.

    Avant Pâques, le gouvernement "voulait également établir une règle selon laquelle une personne ne pouvait rester à l'église pendant plus de 15 minutes, mais nous avons réussi à l'annuler".

    La bénédiction de la nourriture pour Pâques, qui est une coutume populaire dans de nombreuses régions d'Europe, «a eu lieu dans de nombreux endroits en dehors des églises» afin d'accueillir plus de 25 fidèles.

    Comme dans d'autres pays, les funérailles et les mariages étaient limités à très peu de participants.

    Selon Worldometer, il y a moins de 1 000 cas de coronavirus en Lettonie. Jusqu'à présent, seulement 16 décès ont été enregistrés. (...)

  • "Le Parti Communiste Chinois est le virus le plus important et le plus grave de tous"

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    De Smart Reading Press :

    PLUS GRAVE QUE LE CORONAVIRUS, LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS ?

    Drapeau chinois

    «Il est temps de reconnaître la menace que le Parti communiste chinois représente pour l’humanité tout entière. Le PCC réprime et manipule l’information pour renforcer sa mainmise sur le pouvoir, quel que soit le bilan en vies humaines», a déclaré le 24 avril Me Chen Guangcheng lors d’un forum en ligne sur le PCC et le coronavirus. Chen Guangcheng est un avocat chinois aveugle, spécialisé dans les droits de l’homme, qui a trouvé refuge aux États-Unis en 2012 après avoir été pris pour cible par le PCC pour son travail en ce domaine. Il est membre de l’Institut pour la recherche politique et les études catholiques de l’Université catholique d’Amérique.

    Pour illustrer sa thèse, Guangcheng a cité des rapports de familles chinoises barricadées dans leurs maisons à Wuhan, ville de 11 millions d’habitants reconnue comme l’épicentre de la pandémie mondiale, et où le Gouvernement chinois a instauré le 23 janvier dernier un confinement strict. Le groupe Human Rights Watch a recueilli des histoires de résidents qui seraient morts par manque d’accès aux soins pendant ce confinement : «Des familles entières ont été retrouvées mortes dans leurs appartements parce qu’elles ne pouvaient pas sortir».

    Autre fait mis en avant par Guangcheng : malgré l’affirmation du PCC selon laquelle le virus est sous contrôle, des mesures de confinement sont actuellement en vigueur dans la ville de Harbin, «ceci malgré le fait que les autorités ordonnent à tout le monde de retourner au travail et disent au monde extérieur qu’ils ont le virus sous contrôle», explique l’avocat. «Cette résurgence est directement liée au fait que le PCC cache la vérité et sévit contre les personnes qui ont tenté de partager des informations sur le virus».

    Me Guangcheng affirme également que le PCC a utilisé la crise causée par la pandémie pour réprimer la dissidence, en détenant les militants des droits de l’homme dans des «sites de quarantaine» séparés.

    Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le nombre de cas de COVID-19 en Chine a considérablement augmenté en janvier et février pour atteindre 79 389 le 29 février, avec 2 838 décès, avant que l’augmentation quotidienne du nombre de cas ne ralentisse pour atteindre un faible niveau en mars, dont un seul nouveau cas signalé le 22 mars dans ce pays de plus de 1,4 milliard d’habitants. 3 352 décès ont été signalés le 16 avril, et le nombre de cas signalés est passé à 4 642 le lendemain.

    Mais «il n’y a rien dans les chiffres du PCC qui soit crédible», dénonce M. Guangcheng. «Ce que les gens calculent, c’est qu’environ 700 000 personnes sont peut-être mortes en Chine, et en termes de personnes infectées, personne ne connaît les chiffres. Par exemple, explique-t-il, pendant la fermeture de Wuhan, des journalistes locaux ont affirmé que la situation était bien pire que ce que le PCC rapportait ; ils ont enregistré des personnes s’effondrant dans les rues et des corbillards et des fourgons transportant des sacs mortuaires à toute heure du jour.

    Conclusion de Me Guangcheng : «En résumé, le PCC est le virus le plus important et le plus grave de tous, avec plus de 193 000 personnes mortes dans le monde entier à cause du coronavirus.»

    Rédaction Smart Reading Press

    Source : Catholic News Agency

  • Un vaccin contre le Covid-19 en utilisant des foetus avortés ?

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Utiliser des foetus avortés pour trouver un vaccin contre le Covid-19 ?

    29/04/2020

    Source : Department of Health and Human Services, The Washington Post, Public Discourse, JME

    Un chercheur américain renommé, Kim Hasenkrug, a sollicité le mois dernier l'autorisation de mener des expériences sur des souris « humanisées » pour trouver un vaccin contre le Covid-19. L'année dernière, aux Etats-Unis, ces souris ont été transplantées avec des tissus provenant de foetus humains avortés. Elles ont désormais des poumons de même structure que les nôtres, ce qui les rend susceptibles d'être infectées par des coronavirus semblables au Covid-19. Ce sont donc des cobayes idéaux pour tester des traitements contre ce virus. Or, en juin dernier, le gouvernement américain a interdit toute recherche utilisant des foetus avortés dans les Instituts Nationaux pour la Santé et soumis toute recherche “externe” impliquant des foetus avortés à l'approbation d'un conseil d'éthique (voir actualité IEB : A propos de l'utilisation de foetus avortés pour la recherche).

    Des scientifiques de l'Université de Caroline du Nord ont proposé à Kim Hasenkrug, immunologiste aux laboratoires Rocky Mountain de l'Institut National pour la Santé dans le Montana, de lui envoyer ces souris « humanisées ». Pour mener ses expériences liées au Covid-19, Kim Hasenkrug a besoin d'une dérogation spéciale, qu'il justifie par la crise sanitaire actuelle. Il attend toujours une réponse à sa requête qui est passée entre les mains de différentes autorités.

    Alors que des parlementaires démocrates fustigent « l'inaction » du Département de la Santé et des Services Sociaux (Department of Health and Human Service, HHS), des parlementaires républicains affirment leur soutien à la politique du Département qui a fait de «la promotion de la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, l'une des principales priorités de l'administration du président Trump». Les Républicains ne sont pas les seuls à appuyer le gouvernement. Le professeur de philosophie, Christopher Tollefsen, développe les raisons pour lesquelles l'utilisation de tissus foetaux dans la recherche d'un vaccin contre le covid-19 n'est pas éthique. Selon lui, il est éthiquement impossible d'utiliser des tissus de foetus avortés pour la recherche à cause de la façon dont ce tissu a été obtenu. Helen Watt, du Centre de Bioéthique d'Anscombe, utilise l'analogie parlante d' « un rein adulte prélevé, disons, sur un dissident tué par un régime injuste ». Peut-on éthiquement accepter ce rein pour des recherches, aussi prometteuses soient-elles ? Ne serait-ce pas légitimer le régime, voire lui reconnaître des bienfaits éthiques ? Que fait-on du consentement de celui ou celle qui a « donné » ces organes ? Peut-on fonder des avancées scientifiques et médicales sur l'avortement ? Serait-ce réellement des avancées ?

  • Une pétition pour la reprise des messes en Belgique à la Pentecôte

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    Communiqué de presse

    Depuis le 14 mars, aucune célébration eucharistique publique n'a eu lieu dans les églises. Nous voyons actuellement que les mesures visant à freiner la propagation du coronavirus, commencent à s'assouplir. Tous les magasins et toutes les entreprises rouvriront bientôt. Les transports publics seront davantage utilisés. Les écoles rouvrent. Tout cela est possible à condition que les règles de sécurité soient respectées.
     
    Cependant, rien n'est dit sur les activités religieuses. Comme il apparaît maintenant, les messes publiques ne seraient autorisées qu'à partir du 8 juin au plus tôt (plus d'une semaine après la solennité de la Pentecôte). Mais c'est inacceptable.
     
    Dans une vidéo (similaire à des initiatives en Autriche, en Allemagne, en France, en Espagne et en Suède), nous nous adressons aux évêques Belges, mais aussi - et surtout - au Conseil national de la sécurité. Cela a été vu, partagé et aimé des centaines à des milliers de fois en un rien de temps. Vous pouvez retrouver cette vidéo sur Facebook et sur Youtube
     
    La religion n'est pas une activité sportive, musicale ou de loisir. Nous, les jeunes, nous allons à l'Église et participons à l'Eucharistie parce que c'est notre seule façon de recevoir Dieu. Cela touche la dimension éternelle et est plus important que le temporaire. Nous avons du manquer la messe pendant un mois et demi. Il est inacceptable que nous soyons écartés, ignorés et que l’importance de la religion et de l’eucharistie pour les croyants et les catholiques soit complètement ignorée. Nous ne pouvons pas rester indifférents face au fait que de plus en plus de choses sont autorisées mais que rien n'a été prononcé en lien avec la célébration des messes. Il est possible d'organiser l'Eucharistie en toute sécurité : avec des masques, désinfecter les mains, organiser des pré-inscriptions et faire plusieurs messes par jour pour limiter le nombre de fidèles par célébration. Il est tout à fait illogique qu’il n’y ait pas la moindre attention. 
     
    Nous voudrions attirer l'attention sur les décisions du Bundesverfassungsgericht (Cour suprême de l'Allemagne), qui autorisent les rassemblements religieux, car une interdiction générale des célébrations religieuses, qui est un droit fondamental, est disproportionnée par rapport à l'objectif de lutte contre le coronavirus (des restrictions sont possibles, mais une interdiction générale est une "atteinte grave à la liberté de religion").
     
    Nous demandons aux évêques belges et les soutenons dans leur demande au Conseil national de la sécurité, d'autoriser à nouveau les Eucharisties - même sous certaines conditions.
     
    Nous vous demandons: s'il vous plaît, rendez-nous la Sainte Messe !

     

    La pétition figurant ci-après circule en Belgique où elle a déjà récolté plusieurs centaines de signatures. L'initiative vient d'un ancien professeur de religion catholique dans l'enseignement officiel, animateur de groupes d'étude biblique depuis 40 ans, paroissien de Notre-Dame de Laeken.

    Nous n'aurions sans doute pas libellé cette pétition dans les mêmes termes mais cette initiative a le mérite d'exister...

    Reprise des messes en Belgique

    Pétition adressée à la Conférence épiscopale belge

    Les catholiques sont des adultes responsables. Si des commerçants ou des gestionnaires de transport en commun sont capables d'organiser leurs activités en respectant les consignes sanitaires liées au Covid-19, les curés en sont capables aussi.

    Nous demandons la reprise des messes très rapidement car en tant que catholiques nous avons droit à l'eucharistie et que la suspension des messes déstructure la vie des paroisses et réduit à néant les efforts fournis par de nombreux catéchistes et par les confirmands et les catéchumènes qui se sont préparés.

    Nous pensons que la reprises des messes doit se faire à l'occasion de la Pentecôte. Ceci paraît possible car la plupart des églises sont assez spacieuses pour organiser les célébrations en respectant les distanciations sociales, en s'abstenant des contacts physiques y compris lors de l'eucharistie car les hosties consacrées peuvent être déposées sur des patènes par un célébrant qui a désinfecté ses mains: chaque personne pourra prendre une hostie sans toucher les autres. De plus en entrant dans l'église chacun pourra se désinfecter les mains avec un gel hydroalcoolique.

    SIGNER cette PETITION

  • RDC: Félix Tshisekedi nomme le cardinal Ambongo à la tête d’un Fonds national contre le Covid-19

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    EOLCOI5W4AAIT4w-1.jpgFélix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo (RDC), a nommé le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, coordinateur du Conseil de gestion du Fonds national de solidarité de lutte contre le Covid-19 (FNSCC).

    Le FNSCC, créé le 6 avril 2020 par le chef de l’Etat congolais, est doté d’un budget de 350 millions de dollars US et vise à soutenir les personnes physiques ou morales, les travailleurs de la santé, les structures sanitaires, les entreprises et toute autre structure exerçant une activité économique. Il est notamment alimenté par l’Etat congolais et les entités territoriales décentralisées, les entreprises publiques ou privées, ainsi que les partenaires au développement du pays.

    Le second pays le plus touché d’Afrique centrale

    Le cardinal Ambongo, également vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), dirigera une équipe de quinze membres, parmi lesquels figurent d’autres responsables de confessions religieuses. Les autres membres de l’équipe sont des représentants de la société civile et du corps médical, selon la radio de l’ONU, Radio Okapi.

    La pandémie de coronavirus a éclaté en RDC le 10 mars 2020. En date du 29 avril, près de 500 cas ont été enregistrés dans le pays, avec 31 décès et 330 patients en traitement, a indiqué le Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie du Covid -19. La RDC est le deuxième pays d’Afrique centrale le plus touché par le Covid-19, après le Cameroun (1.806 cas et 59 décès). Dans les huit pays de cette région (Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Tchad, et Sao Tome et Principe), la maladie a tué 104 personnes sur 3.182 malades.

    Ref.RDC: le cardinal Ambongo à la tête d’un Fonds national contre le Covid-19

    JPSC

     

  • Une réflexion en marge de la pandémie du Coronavirus : Dieu et le mal, un double mystère

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    9782866795269.jpgEn concluant son essai apologétique « Les raisons de croire » publié chez Fayard (1e édition en 1987) Mgr André Léonard, alors professeur de métaphysique et de philosophie à l’UCL, illustre ces questions que posent déjà des enfants eux-mêmes lorsque leur conscience s’éveille à l’étrangeté de la condition humaine :

    Les raisons de croire ont leurs limites. Le mal, sous toutes ses formes, demeure énigmatique. Pourquoi Dieu a-t-il pris le risque de créer un monde où le mal était « nécessairement possible »? Et, quoi qu’il en soi de ses promesses eschatologiques, pourquoi laisse-t-il ce monde transitoire, où nous sommes, aller encore vers sa fin, avec son cortège de maux et de souffrance, au lieu d’instaurer tout de suite les cieux nouveaux et la terre nouvelle inaugurés par la Résurrection de Jésus ?

    Pourquoi, écrit André Léonard, au moment où nous nous révoltons, nous mets-tu le doigt sur la bouche en nous montrant ton Fils crucifié, criant sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Pourquoi tardes-tu à faire éclater universellement la résurrection de ton Christ ? Je ne sais et je m’humilie devant toi. Et surtout, poursuit-il, pourquoi encore cet enfant martyrisé, cette fille violée, ces handicapés à perpétuité, ces hommes exploités ou écrasés, pourquoi ? Je connais la réponse : « à cause du pouvoir du mal, à cause du péché des anges et des hommes, à cause de notre péché à tous, à cause du mystère d’iniquité qui, forgé par Satan, accueilli par Adam et ratifié par chacun de nous, emprisonne l’univers et le tient provisoirement asservi à la vanité ».

     Mais quel sera donc le sens ultime de tant de souffrances et de cette histoire dont, toi-même Seigneur, tu as porté le poids ?

    Je ne sais, avoue le théologien, mais je crois que je puis te faire confiance jusqu’au bout car tu en as payé le prix de ton amour crucifié : le prix du sang de Jésus. Mais c’est aussi pourquoi le doute peut s’infiltrer dans mon esprit, la pensée peut me venir de trouver excessive la confiance que tu nous demandes et la tentation peut me guetter de rejoindre tous ceux qui se détournent de toi. Malgré tout, je souscris aux raisons que j’ai de croire en toi et je te prie qu’en mon nom propre et au nom de mes frères ma réponse soit toujours celle de Pierre à la question de Jésus : « Jésus dit alors aux Douze : « voulez-vous partir, vous aussi ? ». Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as, toi, les paroles de la vie éternelle. Nous croyons, nous, et nous savons que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 6-69).

    JPSC

    « Credo, Domine, adjuva incredulitalem meam » : je crois Seigneur, viens au secours de mon incrédulité (St. Marc, ch. 9, verset 23).

  • Covid-19 : la souffrance des proches éconduits lors du décès de leurs êtres chers

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    COVID-19 : « NOUS SOMMES DÉPOSSÉDÉES DU DEUIL »

    30 avril 2020

    Julie D’Haussy, infirmière de 36 ans, confie au journal La Croix son expérience douloureuse. Quand sa maman contracte le Covid-19, étant donné son historique médical, elle sait que le pronostic vital est engagé. Et se rend à l’hôpital de Martigues avec sa sœur pensant « revoir son visage, une fois qu’elle aura rendu son dernier souffle contagieux ». Arrivées à l’hôpital, le médecin est très clair « sur le fait qu’[elles] ne pourr[aient] pas voir [leur] maman mourante, qu’il faudra attendre son décès ». S’ensuit alors une attente « irréelle ». « Comment attendre la mort de sa mère dans la chambre anonyme d’un hôtel, situé à moins de deux minutes de l’hôpital où elle vit ses dernières minutes ? »

    Après un passage par le « triage », les deux sœurs sont autorisées à entrer dans l’hôpital. Et après avoir revêtu pyjamas de bloc, surchaussures, charlottes, masques chirurgicaux, surblouse en tissu et gants, elles arrivent dans la chambre où repose leur mère pour lui dire adieu. Puis arrive la douche froide. Un médecin les informe que leur mère « va être descendue dans une housse mortuaire qui sera scellée de manière définitive, sans toilette, sans soin de conservation, dans un des frigos réservés au Covid », et que « les pompes funèbres ouvrent à 13 h 30 ». « Il est 12 h 30. »

    Au téléphone, les pompes funèbres confirment qu’aucune cérémonie n’est possible. « Pas de possibilité d’assister à la levée du corps, ni à la crémation. » « Ils viendront chercher maman le mardi 14 avril à 9 heures à l’hôpital, la crémation aura lieu à 10 heures ». Une des sœurs « pourra récupérer les cendres le lendemain ». « Nous sommes le 9 avril. Le corps de maman va rester cinq jours dans un frigo de la morgue, et sera incinéré sans présence familiale dans un crématorium », se lamente Julie D’Haussy. « Nous sommes dépossédées du deuil. Notre maman, pour nous si familière, si intime, nous est maintenant littéralement étrangère. Nous ne pouvons rien dire, rien choisir, tout juste bonnes à remplir et signer des autorisations administratives. Dans ce moment de confinement général des émotions, nos larmes, nos mouchoirs et nos nez qui coulent sont des anomalies », témoigne-t-elle.

    Le lendemain, elles « retourn[ent] à l’hôpital pour récupérer les affaires de [leur] maman dans des sacs Dasri (déchets d’activités de soins à risques infectieux) ». « On nous dit de ne pas les ouvrir pendant dix jours, et de les laisser dans la cave ou sur le balcon » explique-t-elle. Et le 15 avril, Julie D’Haussy reçoit un message de sa sœur accompagné d’une photo : « Voilà où j’ai récupéré les cendres de maman, c’est une honte ». « Sur une table recouverte d’une nappe bleue et sale ; là, au milieu des poubelles, des cendriers vides et des bancs usagés, un homme a posé l’urne revêtue d’un sac rouge vif criant de vulgarité. L’homme est reparti presque sans un mot, laissant les cendres de ma mère dans un local à poubelles, et ma sœur dépitée, consternée et seule. » « Nous avons peut-être oublié, que l’éternité n’attend pas. »

    Pour aller plus loin :

  • L'archevêque de Paris tonne contre le report des célébrations dans les églises

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    De Radio Notre-Dame :

    Déconfinement – La déception de Mgr Michel Aupetit : « aller à la messe, ce n’est pas aller au cinéma »

    « On est franchement extrêmement déçu » : la colère de l’archevêque de Paris après la présentation du plan de déconfinement gouvernemental. Il était question d’une réouverture des églises le 16 mai, il n’en sera rien.

    « On avait quelques engagements au départ car on avait négocié avec le ministrère de l’Intérieur et le cabinet du gouvernement », explique Mgr Michel Aupetit au micro de Marie-Ange de Montesquieu. « On avait fait une proposition positive et valable qui correspondait largement » à ce qui va se faire dans les commerces à partir du 11 mai.

    La proposition de rouvrir les églises le 16 mai non retenue Les églises ne rouvriront donc pas le 11 mai et sans doute pas avant début juin, ce qui fait vivement réagir Mgr Michel Aupetit. « Là, il y a quelque chose qui ne va pas. On n’avait proposé le 16… Il y a quelque chose qui n’est pas respecté », ajoute Mgr Aupetit, « comme si on était des gamins incapables de mettre en place quelque chose ». Et il rappelle au passage qu’à Paris, 27 paroisses distribuent des repas depuis le début du confinement : « on a su tout à fait respecter les normes ». C’était d’ailleurs l’objet de la proposition soumise au gouvernement la semaine passée : une réflexion sur la gestion de l’entrée dans les églises, les dipositions mises en place au sein de chaque église.

    « Aller à la messe, ce n’est pas aller au cinéma, ce n’est pas une distraction, c’est quelque chose de vital » « C’est une nourriture divine qui permet aux gens de tenir dans le confinement, c’est un remède spirituel », souligne Mgr Aupetit. L’archevêque de Paris a l’impression que « nos gouvernants, quelque soit leur bord, manquent de quelque chose d’essentiel : l’anthropologie… On l’a vu avec les personnes âgées ». Il ajoute que les politiques sont « de très bon administrateurs », mais « leur anthropologie, c’est zéro ! ». « Qu’est-ce que l’homme et fondamentalement, qu’est-ce que l’humanité, ils ne savent pas du tout, c’est ça le grand vide ». Et de rappeler que l’Eglise est là pour proposer de pouvoir « recréer de l’humanité et pas seulement de la survie et de la bouffe ».« Pourquoi on ne nous fait pas confiance ? », s’interroge pour conlure l’archevêque de Paris.

  • Bangladesh : comment la petite Eglise répond au coronavirus; la lettre d'un missionnaire

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur diakonos.be :

    Comment la petite Eglise du Bangladesh répond au coronavirus.  Un missionnaire nous écrit

    Cette photo a été prise le 25 mars dernier, jour de la fête de l’Annonciation du Seigneur, dans une mission au Bangladesh.  C’est un jour de semaine, un mercredi.  Le célébrant est un missionnaire italien de l’Institut pontifical des missions étrangères, le père Carlo Buzzi, et les fidèles se tiennent à distance les uns des autres, plusieurs jours déjà avant que le gouvernement n’ordonne une fermeture générale pour maîtriser la diffusion du coronavirus.

    Parce qu’au Bangladesh aussi, la contagion est arrivée.  Avec quel impact sur la société et en particulier sur la petite Église catholique de ce pays et ses avant-postes de mission ?

    C’est le missionnaire de la photo en personne qui nous le raconte, dans le compte-rendu qui va suivre.

    Du Père Carlo Buzzi, les lecteurs de Settimo Cielo se rappelleront deux vigoureuses interventions « de frontière » contre la communion aux divorcés remariés.  Nous étions alors au printemps 2014, avant l’ouverture des deux synodes sur la famille, mais l’idée circulait déjà avec beaucoup d’insistance, soutenue en particulier par le cardinal Walter Kasper, mandaté par le Pape François, durant le consistoire de février de cette même année.

    > Accès des remariés à la communion: une lettre du Bangladesh

    > La communion aux divorcés remariés? Oui, la communion de désir

    À lui la parole

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Entre les mains de Dieu

    de P. Carlo Buzzi

    C’était le 8 mars, le deuxième dimanche de Carême.  À la fin de la messe, j’ai fait asseoir tout le monde et je les ai informés qu’en Italie, mon pays d’origine, beaucoup de gens tombent malades à cause d’un virus originaire de Chine.  Les personnes meurent par milliers.  Pour réduire l’infection, le gouvernement a tout fait fermer : les écoles, les bureaux, les transports.  Les gens ne peuvent même plus aller à la messe.  Le mal frappe surtout les personnes âgées et je suis inquiet parce que mes frères et sœurs ont entre 80 et 90 ans.  Priez pour eux – ai-je dit – et priez aussi pour que cette maladie n’arrive pas jusque chez nous au Bangladesh, parce que sinon ce sera pire qu’à l’époque de de variole, quand les gens tombaient comme des mouches.

    Ma mission se trouve dans une zone rurale au nord-ouest du pays, le long du Gange, à la frontière avec l’Inde, dans le district de Sirajganj.  Notre village s’appelle Gulta.  Cette mission a été fondée il y a quarante ans.  Elle rassemble des membres de trois tribus : Oraon, Santal et Garo.  Il y a environ 800 chrétiens, répartis dans 8 villages situés dans un rayon de 80 kilomètres.  En comparaison avec d’autres missions, celle-ci est de taille modeste, sur mesure pour mon âge qui dépasse les 70 ans.  Certaines missions comptent jusqu’à 6000 à 7000 chrétiens répartis dans plus de cent villages.

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  • Le Covid-19 : un virus communiste

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    De la Revue de presse de l'Homme Nouveau :

    Jusqu’ici la Chine était un grand marché, une économie de marché dirigée, un devenir possible. On fermait les yeux sur le Parti communiste chinois, sur les camps de travail, sur la persécution religieuse. Et, puis, le Covid-19 est apparu, comme le constate en ouvrant les yeux un éditorialiste du Point (30 avril) :

    Il n’a ni nationalité ni couleur de peau. Il est passé en novembre 2019, dans des conditions qui un jour peut-être seront éclaircies, d’un animal à un être humain. En jouant à saute-frontières, il s’est répandu en moins de six mois à travers le monde, et l’épidémie de Covid-19 avec lui. Il est devenu français, européen, américain, africain, asiatique… au moins autant que chinois. Nonobstant, il est bel et bien un virus communiste. (…) La Chine contemporaine est un monde post-orwellien où le Parti communiste contrôle toute la vie politique, économique, sociale, culturelle et médiatique. L’épidémie de Covid-19 témoigne des dommages que peut causer un modèle de gouvernance autoritaire qui ne laisse aucune place à l’initiative individuelle, à la responsabilité des citoyens, à la transparence, à la liberté d’informer. Même le masque chirurgical, que les gouvernements imposent de plus en plus à leur population, pourrait bien être une métaphore de la liberté d’expression refusée aux citoyens chinois et menaçant de l’être bientôt pour d’autres peuples.  Car sous l’impulsion de Xi Jinping qui, tel Mao ou Staline, a concentré l’essentiel du pouvoir dans ses mains, le Parti communiste chinois n’a pas seulement recours à des méthodes de contrôle social de plus en plus élaborées pour asservir sa population et réprimer les minorités. Il a aussi la volonté d’exporter son modèle, en œuvrant à construire un système international qui soit plus favorable aux régimes autoritaires et, sous couvert de « nouvelles routes de la soie », d’étendre à travers le monde son influence délétère pour les libertés.

    En fait, l’éditorialiste n’a ouvert qu’un œil, confondant pouvoir totalitaire et pouvoir autoritaire, et oubliant dans sa liste comparative Lénine, avant Staline et Mao. Le virus de l’aveuglement est toujours à l’œuvre…

    Lire également : https://srp-presse.fr/index.php/2020/04/29/plus-grave-que-le-coronavirus-le-parti-communiste-chinois-ga-du-30-04-2020/