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Culture - Page 194

  • Vient de paraître : un ouvrage sur la BD chrétienne

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    De Karthala.com :

    FRANCART Roland

    La BD chrétienne
    17,00 €TTC

    Résumé

    Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion.

    Editeur : Karthala

    Description complète

    Petit poucet du Neuvième Art, la BD chrétienne, née en 1941, est forte de 70 000 pages, réparties en près de 1 500 albums francophones. Roland Francart propose une étude exhaustive sur ce pan de la BD qui a marqué toute une génération. Après avoir abordé le monde de la BD en général, sa naissance et son évolution, l’auteur met en exergue l’âge d’or de la BD chrétienne jusqu’en 1960, puis son tournant catéchétique et enfin un renouveau avec les mangas, comics et romans graphiques. Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion.

    Roland Francart, jésuite, est géographe et spécialiste de la bande dessinée chrétienne. Il est le directeur-fondateur du Centre Religieux d’Information et d’Analyse de la BD (CRIABD) et président du Jury du prix européen Gabriel de la BD chrétienne, Roland Francart a publié 40 numéros de la revue Coccinelle et 80 de la revue Gabriel.

    Ils en ont parlé

    "Cet ouvrage est constitué d’une présentation de 36 dessinateurs de BD chrétiennes ainsi qu’une sélection de 65 albums significatifs de cette forme d’expression, représentant à ce titre un ouvrage de référence pour tous les amateurs de bande dessinée, comme pour les animateurs pastoraux, catéchistes et professeurs de religion."

    Une recension sur le site de jesuites.com (février 2018)

  • Syrie : les raids turcs ont endommagé un site chrétien inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO

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    Lu sur le site du quotidien L'Orient - Le Jour :

    En Syrie, le site chrétien de Brad, inscrit au patrimoine mondial, endommagé par des raids turcs

    L'aviation turque a endommagé en Syrie un site archéologique chrétien classé au patrimoine mondial de l'Unesco, alors que les forces d'Ankara avaient engagé une offensive dans le nord-ouest du pays contre l'enclave kurde d'Afrine, ont indiqué jeudi les autorités syriennes.

    Les bombardements menés mercredi soir "par des avions turcs", ont visé "le site de Brad, situé à 15 km de la ville d'Afrine, et inscrit sur la liste du patrimoine mondial depuis 2011", a indiqué la Direction générale des antiquités et des musées en Syrie (DGAM) sur son site internet.

    Les frappes ont provoqué "la destruction de plusieurs édifices archéologiques importants" et parmi les structures touchées figurent "le tombeau de Saint-Maron, patron de la communauté maronite, et l'église Saint-Julianos qui abrite ce tombeau", selon le chef de la Direction générale des antiquités Mahmoud Hammoud.

    Il s'agit de "l'une des plus vieilles églises chrétiennes dans le monde", construite vers la fin du IVe siècle, a-t-il précisé.

    La Turquie a lancé le 20 janvier une offensive pour chasser de sa frontière la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG). Ses forces se sont emparés dimanche de la ville d'Afrine, chassant les YPG de l'enclave.

    Fin janvier, un temple néo-hittite vieux de 3.000 ans avait déjà été endommagé par les frappes aériennes turques dans le nord de la Syrie. Ankara avait alors assuré que les "vestiges archéologiques" ne faisaient "certainement pas partie des cibles" de son offensive.

    Outre le tombeau de Saint-Maron, découvert en 2002 par des archéologues français, la ville antique de Brad comprend plusieurs vestiges chrétiens datant des périodes romaine et byzantine.

    "Ce site constitue l'une des plus belles pages de l'histoire du christianisme. Il abrite trois églises, un monastère et une tour de cinq mètres", a dénoncé Maamoun AbdulKarim, l'ancien chef des Antiquités.

    "Même les Mongols ne l'ont pas fait", a-t-il déploré à l'AFP.

    Il avait récemment tiré la sonnette d'alarme au sujet de villages antiques datant du début du christianisme inscrits en 2013 sur la liste du patrimoine mondial en péril de l'Unesco, et qui se trouvent dans le secteur de Jabal Samaan, près de la ville d'Afrine.

    L'Unesco a déploré à plusieurs reprises "l'immensité des dégâts" causés aux trésors archéologiques et culturels en Syrie depuis le début de la guerre en 2011.

    Le groupe jihadiste Etat islamique (EI) a notamment détruit les plus beaux temples de Palmyre lors de son occupation du site.

    La communauté maronite joue un rôle politique prépondérant au Liban, où les premiers disciples de Saint-Maron sont arrivés en provenance de Syrie il y a plus de 1.500 ans.

  • La majorité des jeunes adultes européens de 16 à 29 ans sont athées et ce sera pire demain

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    De Jeanne Smits sur le site Réinformation-TV :

    La majorité des jeunes Européens sont athées, selon le rapport sociologique « Jeunes adultes et religion »

    Le christianisme est « moribond » sur les terres de chrétienté de jadis : c’est ce qu’affirme un professeur de théologie et de sociologie de la religion à l’université de St Mary’s à Londres, qui a réalisé une étude d’après les données de l’Enquête sociale européenne 2014-2016. La majorité des jeunes adultes européens de 16 à 29 ans sont désormais athées, constate le rapport sociologique « Jeunes adultes et religion », ce qui annonce la marche rapide vers une société post-chrétienne où l’islam, sur une pente ascendante, gagne presque partout des points dans cette catégorie de la population.

    C’est en République tchèque que l’on compte une majorité d’athées parmi les jeunes de 16 à 29 ans : ils sont 91 %, un peu plus qu’en Estonie, en Suède et aux Pays-Bas où ils avoisinent tout de même les 75 % à quelques points près.

    En Belgique et en France, tout comme en Hongrie, les jeunes de cette catégorie d’âge qui se disent sans religion sont environ 60 %, un peu plus qu’en Finlande, au Danemark et en Norvège, tandis que l’Espagne, avec quelque 55 % de sans religion, fait partie des 12 pays européens où les sans religion devancent les chrétiens. Mais en Espagne, les chrétiens restent tout de même plus nombreux proportionnellement que les fidèles d’autres religions : en France par exemple, la proportion des « autres religions » représente plus de la moitié de celle des chrétiens.

    Le rapport sociologique « Jeunes adultes et religion » estime le christianisme « moribond » en Europe

    La Russie compte près de 50 % de jeunes sans religion, devant la Suisse, l’Allemagne, le Portugal, l’Irlande, la Slovénie, l’Autriche, la Lituanie et la Pologne : c’est en Lituanie et en Pologne que la proportion de chrétiens – couplé avec une quasi absence d’« autres religions » – demeure la plus importante, environ 75 % Lituanie et 83 % en Pologne.

    La religion britannique établie, l’Eglise d’Angleterre, ne rassemble que 7 % de jeunes adultes qui se définissent comme anglicans – alors que 6 % des jeunes musulmans déclarent adhérer à la religion islamique.

    Selon l’auteur de l’étude, Stephen Bullivant, cette tendance vers la disparition de la religion dans les pays européens devrait s’accentuer. « Le christianisme en tant que religion par défaut, en tant que norme, a probablement disparu pour toujours – ou au moins pour les 100 ans à venir », estime-t-il, tout en remarquant que des pays « peuvent être voisins et partager un environnement culturel et une histoire commune tout en affichant des profils religieux complètement divergents ».

    La majorité des jeunes Européens ne prie jamais, ou quasi

    De fait, les « profils », de jeunes croyants ou pas du tout, sont bien répartis entre les pays de l’ancienne sphère soviétique et les pays libéraux de l’Ouest, avec la République tchèque en tête des athées et la Pologne en queue, avec un rapport inversement proportionnel, grosso modo, entre « sans religion » et chrétiens affirmés. Voisins, l’Allemagne et les Pays-Bas affichent respectivement 45 et 70 % de non-croyants parmi leurs jeunes. C’est dire si les différences nationales, de langue, d’éducation, d’histoire sont bien réelles, quoi qu’on raconte à propos de l’espace européen unique…

    Le même rapport « Jeunes adultes et religions » présente la photographie des 16-29 ans quant à leur pratique religieuse. Elle est désastreuse un peu partout en ce sens que la pratique régulière, hebdomadaire, plafonne à peu près partout à moins de 10 %, à l’exception de l’Irlande (environ 20 %), du Portugal (environ 15 %) et de la Pologne (plus de 40 %). Une certaine pratique régulière mais à un rythme moins fréquent concerne de plus nombreux pays ; mais en France plus de 55 % des jeunes ne mettent jamais le pied à l’église (ou au temple, ou à la mosquée, cela n’est pas précisé).

    On retrouve des pourcentages importants de jeunes Européens qui ne prient absolument jamais : de 80 % en République tchèque après de 70 % en France ou en Espagne… Polonais et Irlandais sont ceux qui prient le plus souvent : c’est le cas pour un jeune adulte polonais sur deux qui prie une fois par semaine ou davantage, mais c’est là le pourcentage le plus élevé.

    Ce rapport sociologique constate la meilleure transmission de l’islam

    Comme l’affirme Bullivant, de nombreux jeunes Européens « ont été baptisés mais ne passeront plus le seuil d’une église ».« Les identités culturelles religieuses ne passent tout simplement plus des parents aux enfants. Elles glissent sur eux comme sur la peau d’un canard », observe l’auteur.

    Si l’immigration amène aussi des chrétiens – c’est le cas au Royaume-Uni où un catholique sur cinq est né ailleurs – la proportion de musulmans lui paraît importante à considérer. « Nous savons que le taux de naissance des musulmans est plus élevé que celui de la population en général, et qu’ils ont des taux de rétention [religieuse] beaucoup plus élevés », observe-t-il. Il suffit de tirer les conclusions…

    Mais globalement, la nouvelle « valeur par défaut », c’est l’absence de religion : « Les rares personnes croyantes se considèrent comme nageant à contre courant », observe-t-il encore : « D’ici à 20 ou 30 ans, les principales Eglises seront plus petites, mais le peu de gens qui y resteront seront fortement engagés. »

    A quoi l’on peut ajouter cette question : comment l’Europe, forgée par le christianisme, pourra-t-elle subsister si elle est à ce point coupée de ses racines vivifiantes ? On peut se lamenter face à la montée de l’islam, mais cela ne sert à rien si c’est seulement pour lui opposer du vide.

  • Quand Paul Ricoeur évoquait la fin de vie

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    De Jacques Ricot sur le site d'Ouest France :

    POINT DE VUE. Paul Ricoeur et la fin de vie

    Par Jacques Ricot, auteur de « Penser la fin de vie » au Presses de l’EHESP, en 2017.

    Au moment où il mettait la dernière main à l’une de ses œuvres majeures, La mémoire, l’histoire et l’oubli, Paul Ricoeur a bénéficié de l’assistance du jeune Emmanuel Macron au tournant du siècle dernier.

    Or, c’est exactement à ce moment-là que le philosophe s’est exprimé publiquement sur la question de la fin de vie. J’ignore si ces thèmes ont alors été évoqués avec l’étudiant Macron qui, aujourd’hui devenu Président, cherche à se faire une opinion sur ce délicat problème de société.

    Avec humilité, Ricoeur avait laissé mûrir durant plusieurs années sa pensée avant de livrer son analyse et ses convictions. Il avait rencontré longuement des acteurs des soins palliatifs. J’ai été moi-même le témoin de ses réflexions durant l’été 2000 avant qu’il ne les consigne dans un écrit intitulé Accompagner la vie jusqu’à la mort (1) et ne les réitère en 2001 lors d’une séance organisée par le ministre délégué à la Santé.

    C’est la modestie qu’il revendique face aux positions simplistes et expéditives en demandant : «Sommes-nous au clair avec nos propres désirs de mort pour en parler non seulement avec compétence mais honnêteté?».

    Acharnement ou fausse compassion

    Ricoeur refuse avec clarté toutes les complaisances vis-à-vis de la souffrance, y compris cette falsification du christianisme qui laisserait croire que la douleur est, par elle-même, rédemptrice : la souffrance doit être soulagée par tous les moyens, y compris si cela devait abréger les jours restant à vivre.

    Le philosophe dénonce une figure grimaçante de « faire le bien » : prolonger la vie par un acharnement thérapeutique (désormais mieux nommé «obstination déraisonnable»), ce qu’il commente ainsi : «Mais on peut débusquer le non-dit qui se cache derrière un geste qui ne sait pas s’arrêter. C’est, d’un côté, une sacralisation du simple fait de vivre […]. C’est, d’autre part, tout aussi fondamentalement, la fuite devant la tâche de faire le deuil, le deuil de l’autre et, à l’arrière-plan, le deuil anticipé de sa propre vie.»

    Surgit alors une autre figure erronée de « faire le bien », symétrique de l’acharnement thérapeutique, celle qui consiste à mettre fin aux jours d’une personne dans un geste faussement compatissant.

    La proposition de l’aide active à mourir, selon l’euphémisme en vigueur, apparaît à un moment où la culture moderne promeut «un acte de suprématie par lequel on voudrait éliminer les effets de la passivité et de la vulnérabilité de la condition humaine».

    La responsabilité du législateur

    Cet acte de suprématie par lequel on veut anticiper sa mort, sous le manteau de la maîtrise de son destin, exprime la protestation contre toute situation de dépendance.

    «De la protestation, le pas est vite franchi à la profession d’un droit de mourir dans la dignité, droit que certains voudraient voir sanctionné par la loi au même titre que les autres libertés civiques.»

    Sur la responsabilité du législateur devant l’euthanasie, la conclusion de Ricoeur est sans ambiguïté : «Si l’éthique de détresse est confrontée à des situations où le choix n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le mal et le pire — même alors le législateur ne saurait donner sa caution.»

  • "La Prière" ou le choix de la vie

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    De Céline Rouden sur le site du quotidien La Croix :

    « La Prière », le choix de la vie

    Dans La Prière, pour vaincre sa dépendance, Thomas rejoint une communauté isolée d’anciens toxicomanes qui vivent dans la montagne et se soignent par la prière et le travail.

    Inspiré d’expériences réelles, d’une précision quasi documentaire, le film de Cédric Kahn est surtout le récit âpre et bouleversant d’une aventure intime et spirituelle porté de bout en bout par le jeune comédien Anthony Bajon, couronné à Berlin.

    La Prière *** de Cédric Kahn

    Film français, 1 h 47

    Dès la première image du film, le regard de Thomas, 22 ans, envahit tout l’écran. Un regard noir dans un visage d’enfant. On ne sait pas qui il est, ni d’où il vient. Seule la cicatrice sous son œil gauche témoigne d’un passé cabossé.

    À bord d’une voiture, il est conduit à travers un paysage de montagnes jusqu’à sa destination finale : un simple chemin de terre au bout duquel se trouve une communauté coupée du monde ; d’anciens toxicomanes qui se soignent par « le travail, l’amitié et la prière ». On n’en saura guère plus sur le passé de Thomas. Seulement qu’à ce moment de sa vie, cette communauté est sa seule chance de survie.

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  • 100 intellectuels en appellent à résister au séparatisme islamiste

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    Du site du Figaro.fr :

    L'appel des 100 intellectuels contre le «séparatisme islamiste»

    TRIBUNE EXCLUSIVE - Dans Le Figaro, ils dénoncent «un nouveau totalitarisme» qui «menace la liberté en général».

    Nous sommes des citoyens d'opinions différentes et très souvent opposées qui se sont trouvés d'accord pour exprimer, en dehors de toute actualité, leur inquiétude face à la montée de l'islamisme. Ce ne sont pas nos affinités qui nous réunissent, mais le sentiment qu'un danger menace la liberté en général et pas seulement la liberté de penser. Ce qui nous réunit aujourd'hui est plus fondamental que ce qui ne manquera pas de nous séparer demain.

    Le nouveau totalitarisme islamiste cherche à gagner du terrain par tous les moyens et à passer pour une victime de l'intolérance. On a pu observer cette stratégie lorsque le syndicat d'enseignants SUD Éducation 93 proposait il y a quelques semaines un stage de formation comportant des ateliers de réflexion sur le «racisme d'État» interdits aux «Blanc.he.s». Certains animateurs étaient membres ou sympathisants du Collectif contre l'islamophobie en France et du Parti des indigènes de la République. Les exemples de ce genre se sont multipliés dernièrement. Nous avons ainsi appris que la meilleure façon de combattre le racisme serait de séparer les «races». Si cette idée nous heurte, c'est que nous sommes républicains.

    Nous entendons aussi dire que, puisque les religions sont bafouées en France par ...

    voir ICI

  • Salzinnes (Namur), 21 mars : CinéVie-CinéPlus: Melody - La gestation pour autrui

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    La procréation médicalement assistée et/ou la gestation pour autrui permettent de réaliser le projet de couples ou de femmes parfois en grande souffrance.

    Dans le cadre des gestations pour autrui, des femmes fertiles, par générosité ou par attrait d’une source de revenus, se portent candidates pour porter l’enfant, "prêter leur utérus" préfèrent dire certaines, et parfois même donner leurs ovules.

    La pratique de la gestation pour autrui est interdite dans certains pays.  Mais pourquoi donc ? N’est-on pas en droit d’accepter toutes les possibilités que nous offre aujourd’hui la science?  L’interdiction posée ou les réticences exprimées sont-elles la manifestation d'un esprit rétrograde ou y aurait-il des problèmes, des enjeux qui nous échapperaient?

    Pour répondre à ces questions brûlantes et très actuelles qui concernent tant les hommes que les femmes, cmercredi 21 mars à 20 heures précises, nous regarderons d'abord un excellent film belge: "Melody" de Bernard Bellefroid avant de recevoir une personnalité de premier plan qui nous fait l'honneur de sa présence:

    Mme Carine Brochier, membre de l’Institut européen de bioéthique

    Mme Caroline RouxVita International
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    Lieu: Foyer Sainte-Anne à Salzinnes - entrée par la rue Simonis

    accueil à partir de 19h45 - projection 20h00 précises

    P.A.F.: 3,5€

  • Le point de vue sur Dieu de Hawking n'a pas plus de valeur que celui de n'importe quel bavard de café du commerce

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    De Robert Redeker sur le site du Figaro Vox :

    La postérité de Stephen Hawking, ou les mésaventures de l'athéisme

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Robert Redeker répond à ceux qui voient dans l'athéisme de feu Stephen Hawking une preuve scientifique de l'inexistence de Dieu.

    Robert Redeker est agrégé de philosophie. Il est l'auteur de L'éclipse de la mort (éd. Desclée de Brouwer, 2017).

    Stephen Hawking était un astrophysicien d'importance. Il était admiré du grand public, pour des raisons extrascientifiques. Son décès a suscité dans les médias et sur les réseaux sociaux des affirmations aussi dogmatiques que péremptoires concernant l'inexistence de Dieu. Elles peuvent se résumer dans la citation suivante, cueillie sur Twitter: «La mort du grand athée Stephen Hawking nous rappelle que plus on pense et moins on croit». Cette opinion - preuve, outre d'une grande inculture, d'une paresse intellectuelle assez généralisée - est fort partagée.

    La base de cet argument est une forme inconsciente de superstition: si les scientifiques, dont on ne comprend rien aux démonstrations, affirment que Dieu n'existe pas, il faut les croire sur parole. Parce qu'ils sont savants et intelligents, familiers de la vérité. Cet argument prend la forme d'une induction, c'est-à-dire d'un raisonnement s'élevant d'une collection d'exemples particuliers à une conclusion à prétention générale. L'induction est la suivante: de plus en plus de scientifiques sont, au fur et à mesure que la science progresse, athées, donc Dieu n'existe pas. Donc ceux qui continuent de croire sont des inintelligents et des attardés, des demeurés aux deux sens du mot.

    Le point de vue sur Dieu de Hawking n'a pas plus de valeur que celui de n'importe quel bavard de café du commerce.

    Deux fautes de logique gâchent cet argument, qui se termine par un jugement de valeur implicite sur l'infériorité des croyants. D'abord, le point de départ est un dénombrement insuffisant et faillible, imprécis: il existe des scientifiques croyants. Ensuite, la non-croyance en Dieu de savants confirmés n'est pas un résultat scientifique au même titre que leurs démonstrations et calculs. Les calculs d'un astrophysicien sont scientifiques, son opinion sur l'existence de Dieu ne l'est pas, car elle n'est pas le produit des mêmes démarches. L'on n'a aucun droit de présenter cette affirmation de la non-existence de Dieu comme quelque chose de scientifique, donc comme vraie au sens scientifique du terme. Le point de vue sur Dieu de Hawking n'était pas scientifique ; mais n'étant non plus philosophique ou théologique, étant extérieur à toute forme de pensée sérieuse, il n'avait pas plus de valeur que celui de n'importe quel bavard de café du commerce.

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  • Fête de l’Orgue 2018 – Liège

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    Fête de l'Orgue 2018 - Affiche A3 DÉFINITIVE.JPG

    4 > 21 mai 2018

    Depuis 2010, la Fête de l'Orgue a pour objectif de faire découvrir le Roi des instruments à un large public à travers des activités originales. Les enfants y sont particulièrement associés : chaque année, est organisé en partenariat avec les Jeunesses Musicales de Liège, un concert qui leur est spécialement destiné.

    La 9e Fête de l'Orgue prend ses quartiers à Liège, du vendredi 4 au lundi 21 mai 2018 avec :

    • Cocoricorgue (vendredi 4)
    • Bach & Cie (vendredi 4)
    • Messe des couvents (dimanche 6)
    • Chapelle de Bavière : accès exceptionnel (jeudi 10, Ascension)
    • Tous en Volière ! (dimanche 13)
    • Rhoda Scott (dimanche 20)
    • Luxembourg(s), terres d'orgues et de vacances (lundi 21, Pentecôte)
    • Des visites guidées d'orgues sur rendez-vous (du lundi 7 au lundi 21)

    La Fête de l'Orgue 2018 est organisée grâce au soutien de nombreux partenaires : la Ville de Liège, la Province de Liège, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Manufacture d'Orgues Schumacher d'Eupen, la Manufacture d'Orgues Thomas de Stavelot, les Jeunesses Musicales de Liège, le Conservatoire Royal de Musique de Liège, l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, l’asbl Art & Orgue en Wallonie et RCF Radio Liège.

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  • 70 % des vidéos pornos sont visionnées par les enfants sur des smartphones: il faut arrêter ça!

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    Une chronique de Marie Thibaut de Maisières sur le site de La Libre :

    70 % des vidéos pornos sont visionnées par les enfants sur des smartphones: il faut arrêter ça! (CHRONIQUE)

    Ces sites violent la loi ! Il est interdit de montrer du porno à des mineurs. Alors pourquoi ne fait-on rien ?

    Dans le livre "A un clic du pire", Ovidie, ancienne actrice et réalisatrice de films pornographiques, militante féministe, nous alerte sur les dégâts du X sur les mineurs. C’est une ancienne hardeuse qui nous alerte, il vaudrait donc mieux que nous soyons tous attentifs !

    Ovidie nous dit : "Sur les garçons, le porno a un impact sur la construction de la masculinité [qui se doit d’être brutale]. Pour les filles, ça pose des questions de douleur. […] Des pratiques, taboues avant, sont devenues obligatoires." Plusieurs études anglo-saxonnes confirment cela : 70 % de l’éducation sexuelles des jeunes est faite via les vidéos pornos, 50 % des jeunes pensent que celles-ci sont réalistes. Beaucoup d’adolescents sont angoissés par la taille de leur sexe, tandis que de plus en plus d’adolescentes pratiquent la sodomie ou reçoivent des gifles, malgré la douleur parce qu’elles "pensent qu’il faut". Franchement, je me demande : "Mais que fait la police ?"

    Un couple habitant près d’une école qui ferait l’amour sans fermer les rideaux se ferait rapidement arrêter. Pendant ce temps, chaque jour des millions de vidéos pornos sont visionnées par des enfants. On estime que 50 % des garçons de 10 ans ont déjà vu un film porno ! Pourtant, je vous garantis que vous préférez que vos enfants découvrent le sexe en regardant les voisins plutôt que n’importe quel clip en page d’accueil d’un site X.

    L’âge moyen de la découverte du porno est descendu entre 9 et 11 ans. Quel âge aviez-vous quand vous avez vu votre première image X ? Vous aviez certainement dû, préalablement, affronter le regard accusateur du libraire, fouiller dans les affaires de vos parents ou vous réveiller la nuit. Vous aviez eu une démarche proactive, vous étiez prêts ! Aujourd’hui, plus de transgression : les sites sont en libre accès. Faites l’expérience : allez sur le site de certaines marques d’alcool. Pour accéder au contenu, on vous demande votre date de naissance (hypocrite, mais déjà quelque chose). Allez sur tel site porno, par contre, on ne vous demande rien du tout ! Si vous n’êtes pas coutumier du fait, accrochez-vous. On est très loin du genre "dans la bonne humeur" de l’époque Lahaie. Il est clair que pour attirer du clic, les scénaristes et la sensualité ont été peu à peu remplacés par de la brutalité et de l’humiliation.

    L’idée que ma fille de 8 ans sera bientôt confrontée à ces contenus me laisse démunie. D’autant plus que les contrôles parentaux sur les ordinateurs sont inefficaces, 70 % des vidéos pornos sont visionnées par les enfants sur des smartphones. Ma fille a pourtant l’esprit critique. Quand elle regarde un film de super-héroïnes, elle sait que ce n’est pas réel. Elle voit tous les jours des gens marcher dans la rue et elle n’en a jamais vu voler. Mais elle n’a jamais vu personne faire l’amour. Si elle voit un film X, elle ne pourra pas prendre de recul sur les pratiques qu’elle va découvrir. Elle pensera que c’est la norme d’être violentée ou insultée.

    Je ne juge pas les amateurs adultes et consentants de ces pratiques, mais je pense qu’il y a quelques étapes nécessaires avant d’en arriver là. Ces sites violent la loi ! Il est interdit de montrer ce genre de contenu à des mineurs. Alors pourquoi ne fait-on rien ? Pour préserver des milliers d’emplois en Wallonie ? Non, la plupart des films sont tournés en Europe de l’Est pour des salaires de misère. Bien que l’on n’ait jamais autant consommé de X, l’industrie est au plus mal. Les contenus sont piratés et proposés gratuitement aux consommateurs par les quelques sociétés qui possèdent tous les sites hébergeant les vidéos pornos : les tubes. Tous domiciliés dans des paradis fiscaux. Bref, le crime ne profite à personne et surtout pas à notre société qui prépare une génération d’adultes qui va avoir du mal à se positionner dans un rapport femme-homme égalitaire et pacifique.

    Pourtant, si nous en avions la volonté politique, nous pourrions assez facilement géo-bloquer, pour la Belgique, tous les tubes qui ne mettraient pas une barrière à l’entrée de leur site pour protéger les mineurs : un login par e-mail ou un numéro de carte de crédit (à voir politiquement ce qui est approprié pour protéger les enfants, tout en laissant la liberté aux majeurs de regarder ce qu’ils désirent). Alors Mesdames et Messieurs les députés, qu’est ce que l’on attend ?

     
  • Belgique : des commémorations de la Grande Guerre sans aucune saveur patriotique

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    De Paul Vaute sur le blog "Le Passé belge" :

    Centenaire de la Grande Guerre: la patrie absente

    "Il est très probable qu'aucun événement historique n'a jamais généré dans la capitale autant de manifestations en tout genre, accompagnées d'une telle mobilisation d'acteurs publics, parapublics, associatifs et privés". Tel est le constat dressé par les auteurs d'une étude portant sur pas moins de 434 activités recensées dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale – hors publications et articles de presse – sur le territoire de la Région de Bruxelles-Capitale, entre le 1er janvier 2014 et le 30 juin 2017 [1]. L'agenda s'est fortement allégé dans les mois qui ont suivi cette dernière date, le retour de flamme étant attendu pour l'automne 2018 avec les cent ans de l'armistice.

    Quantitativement impressionnant, ce premier bilan, coordonné par Serge Jaumain (Université libre de Bruxelles) et Joost Vaesen (Vrije Universiteit Brussel), confirme par contre l'impression qu'ont pu avoir les observateurs, dès les années préparatoires, d'une mobilisation en ordre dispersé. La concurrence entre niveaux de pouvoir, spécialité belgo-belge par excellence, s'est ici joyeusement donné libre cours. La Région flamande, partie très vite en pointe (dès 2006), puis la Communauté française et la Région wallonne, ont développé des projets portant leurs accents propres: pour la première, la focalisation sur le front de l'Yser, le message de paix à faire émerger, l'ignorance de la dimension nationale, le tout en mettant à l'écart le monde académique à son grand dam; pour les deux antres, la vie quotidienne sous l'occupation davantage que les champs de bataille, les conséquences sociales et politiques, l'absence de visée identitaire, avec une intégration des chercheurs professionnels au processus.

    Mais quid du pouvoir fédéral ? Entré tardivement dans la danse, il n'était pas en position de force. Outre que les compétences concernées (enseignement, culture, tourisme…) ne relèvent plus de lui, notre architecture institutionnelle ne reconnaît pas de légitimité particulière à l'Etat pour assurer la coordination de tels événements. Ce fut donc service minimum, en dépensant moins que les entités fédérées, le seul événement d'ampleur à gérer étant la cérémonie internationale du 4 août 2014 à Liège. Chacun a ainsi œuvré de son côté, sans attention particulière à ce que faisaient les autres et avec, pour objectif le plus réellement partagé, celui d'engranger les meilleures retombées touristiques.

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  • Mai 68 a montré l’impossibilité d’instaurer le paradis sur la terre

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    Par Samuel Pruvot avec Clotilde Hamon et Clémence Barral sur le site de Famille Chrétienne :

    Jean-Luc Marion : « Mai 68 a montré l’impossibilité d’instaurer le paradis sur la terre »

    Comment les anciens gauchistes de Mai 68 sont-ils devenus des businessmen ? Pourquoi les agitateurs trotskystes se sont-ils transformés en gardiens du consumérisme ? Pour l’académicien Jean-Luc-Marion, cette évolution n’est pas paradoxale mais complétement logique. Entretien en avant-première du débat avec José Bové sur « les promesses non tenues de Mai 68 » à l’espace Bernanos lundi 19 mars.

    Comment se fait-il que les têtes pensantes de Mai 68 soient devenus cinquante ans plus tard des figures de proue du consumérisme ?

    Je suis d’accord avec José Bové. Cette révolution culturelle était essentiellement une révolution favorable au capitalisme et à la transformation du modèle du citoyen comme travailleur et producteur en un nouveau modèle du citoyen comme consommateur et d’abord de spectacles.

    Mai 68 apparait pourtant à l’époque comme une dangereuse poussée du communisme ? ?

    Mai 68 est une supposée révolution qu’il faut lire à deux niveaux : politique et culturel. Sur le plan politique d’abord, comme l’ont aussitôt interprété l’union de la gauche et le parti gaulliste, c’était une poussée du communisme soviétique plus ou moins volontairement relayée par les mouvements maoïstes et tiers-mondistes, sur fond de guerre du Vietnam. Des courants qui fascinaient, parce que le totalitarisme fascine toujours les petits philosophes qui veulent penser la totalité.

    Cette force supposée révolutionnaire devait être contrée par un sursaut républicain et national. Et c’est ainsi que les choses se sont passées. La révolution politique n’a pas pris. De cette lecture politique il faut tout de même retenir une chose évidente pour les gens qui étaient sur le terrain – c’était mon cas – et qui n’a pas été comprise par les politiques eux-mêmes. Car les politiques ne comprennent pas grand-chose à la politique, et ce n’est pas une surprise !

    De quoi voulez-vous parler ?

    Ils n’ont pas vu que pour la première fois le système soviétique était critiqué par la gauche et l’ultra gauche, mais aussi par une grande partie des syndicats. Et c’est à ce moment-là que s’est mis en place ce qui devait donner, dix ans plus tard, les dissidences dans l’empire soviétique : le ralliement du syndicalisme français aux Solidarnosc. Ce fut le début de la fin de la domination intellectuelle du Parti communiste sur les intellectuels français. Il y a donc eu un aspect très positif de Mai 68 qui a complètement échappé aux protagonistes d’alors.

    Et sur le plan culturel ?

    La France sortait de guerres permanentes. Depuis la Révolution de 1792, le pays était toujours mêlé à un conflit d’une manière ou d’une autre, sans exception. La fin de la guerre d’Algérie a marqué la fin des guerres menées par la France, et donc les Français. La génération de 1968 est la première qui n’a pas été mobilisée. La France découvrit la paix, l’enrichissement et le désir d’abolir toutes les contraintes qui avaient été liées à sa longue militarisation pendant plus d’un siècle et demi. D’où le « il est interdit d’interdire » et autres « jouissons sans entrave », qui comportaient des revendications de liberté sexuelle évidentes, mais pas seulement. Ces slogans traduisaient aussi le refus de l’ascèse nationaliste et politique imposée par l’Etat.

    Refus de l’ascèse religieuse aussi ?

    Il ne faut pas oublier qu’au même moment, il y avait eu le concile Vatican II (achevé en 1965), qui a été reçu comme une « libération » dans l’Eglise (même si cet accueil procède d’un certain contresens, mais ce n’est pas le sujet ici). N’oublions pas non plus le lancement de la pilule contraceptive en 1967.

    Comment ce capitalisme triomphant a-t-il pu être à ce point récupéré par des gens qui se prétendaient maoïstes et communistes ?

    Ceux qui ont mené le mouvement de 68 se sont fait une forme d’éducation métapolitique sur le terrain. Ils ont très tôt appris à maîtriser les rapports de force non institutionnels ou anti-institutionnels et furent rapidement en avance en termes de technique de communication. D’autre part, comme nous l’avons dit, ils avaient perdu leur idéologie totalitaire puisqu’ils ont été les ouvriers de la disparition finale du communisme comme idéal. Ils ont pris le contrôle de la société de consommation quand ils se sont trouvés en position de pouvoir.

    A vos yeux, ce glissement paraît finalement assez logique...

    En effet, il n’y a pas à s’étonner du tout. Je n’ai aucune surprise à retrouver certains de mes camarades engagés de l’école Normale à des postes d’énarques, de politiques et de businessmen… Après tout, ils continuaient à pratiquer le même sport que dans les amphis. A ce moment-là, j’ai moi-même énormément appris en termes de communication sociale et d’éducation idéologico-politique. Je n’ai pas employé cette maîtrise de la même manière, c’est tout.

    Où est passée la mystique de 68 ?

    Je n’ai jamais cru que (comme l’espérait mon ami Clavel) Mai 68 était une révolte de l’esprit ! N’exagérons rien, ce n’était pas du Bernanos ni du Péguy. A travers l’effondrement de l’idéologie marxiste (même s’il en reste encore des lambeaux), je crois au contraire que nous avons assisté à l’écroulement de la grande idée des Lumières, à savoir que la cité de Dieu se ferait sur terre sans Dieu. L’idéal de la cité parfaite s’est effondré. Ce n’est pas sur terre que le royaume de Dieu se constitue. Le progrès spirituel de l’humanité ne vise pas l’amélioration de la cité terrestre, il est suspendu à d’autres ancres dans le Ciel, à savoir « l’eschatologie » dans le sens ancien du terme. Notre société actuellement est une société qui est hantée par la fin du monde.

    Samuel Pruvot avec Clotilde Hamon et Clémence Barral