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Culture - Page 234

  • Le transhumanisme et ses théoriciens

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    Lu sur le site "Ecologie Humaine" :

    Cet article de fond sur l’origine du transhumanisme et ceux qui en sont les influenceurs aujourd’hui a été réalisé par Hélène de Warren, Philippe Holidote et Michel Hugon qui font tous les trois partie de l’alvéole « Très-Humaniste ».

    QU’EST-CE QUE LE TRANSHUMANISME ?

    Avant de présenter le transhumanisme, il est important de garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’un courant de pensée unifié, mais davantage d’une famille de pensées. Celles-ci partagent un tronc commun tout en présentant de fortes particularités, pour ne pas dire de divergences entre ses membres. Dans ce contexte, donner la définition du transhumanisme n’a guère de sens. Tout au plus est-il possible de fournir une définition suffisamment large, qui permette à tous les transhumanistes de se reconnaître sans pour autant aborder les spécificités de chacun. C’est ce qu’a fait Humanity+ [1], l’association mondiale transhumaniste, dans sa foire aux questions (FAQ) [2] : « le transhumanisme est le mouvement intellectuel et culturel qui affirme la possibilité et la désirabilité d’améliorer radicalement la condition humaine grâce à la raison appliquée, notamment en développant les technologies et en les rendant largement disponibles pour éliminer le vieillissement et améliorer fortement les capacités humaines sur le plan intellectuel, physique et psychologique. »

    Le but de cet article est de rappeler brièvement l’histoire du transhumanisme et les principaux acteurs de ce courant de pensée. Puis nous présenterons les idées et conceptions philosophiques des deux théoriciens transhumanistes les plus importants, à savoir Max More et Ray Kurzweil, en nous attelant à l’étude des textes qui présentent l’essentiel de leur pensée : les Principes Extropiens publiés par Max More en 2013 et The Singularity is Near publié par Ray Kurzweil en 2005.

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  • Martin Stadler : récital de flûte à bec à l’église du Saint-Sacrement (Liège) le jeudi 16 juin 2016 à 19h30

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     stadler.jpg

    Martin Stadler, hautboïste et flûtiste virtuose sera à Liège pour la 3e fois : le 15 juin au Musée d’Ansembourg et

    le 16 juin à 19h30 dans l’église du Saint Sacrement, Bd d’Avroy, 132

    Formé auprès des plus grands maîtres comme Franz Bruggen, Gustav Leonhardt, il est aujourd’hui sollicité par de prestigieux ensembles comme le Concerto Köln,, Stagione Frankfurt, Bach Bereniging…

    Par sa prestation, il souhaite nous montrer que la flûte à bec n’est pas l’instrument ennuyeux de nos cours de musique mais un moyen particulièrement puissant de nous ravir au sens premier du terme et de nous ouvrir à des évocations gorgées d’émotions fines.

    Sur cet instrument considéré comme modeste, Martin Stadler relève le défi d’interpréter seul Jean Sébastien Bach et Telemann dans toute leur richesse.

    Entrée libre

    Infos et réservations : 04 221 93 32

  • Le point sur le voile islamique

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    D'Annie Laurent sur "Clarifier" :

    Depuis quelque temps, en France, le « voile islamique » revient dans le discours public. Ainsi, réagissant à la volonté exprimée le 13 avril dernier par le Premier ministre Manuel Valls de relancer le débat sur l’interdiction du port du voile à l’université, des étudiants de l’Institut d’études politiques de Paris ont organisé, le 20 avril, un Hidjab Day (Journée du Voile), invitant celles de leurs camarades qui le souhaitaient à se couvrir les cheveux dans l’enceinte de l’établissement pour affirmer leur liberté en ce domaine.

    Une certaine ambiguïté entoure le voile islamique car il est, le plus souvent, considéré dans sa dimension seulement religieuse alors qu’il s’agit d’une pratique plus complexe. Les deux Petites Feuilles vertes, n° 42 et 43, permettront de clarifier cette question délicate. Vous trouverez la première ci-après.

    Petite Feuille Verte n°42 : le voile islamique

    A notre époque, le fait pour beaucoup de musulmanes de sortir la tête couverte est souvent perçu comme une exclusivité de la religion islamique. Or, l’origine de cette tenue est très antérieure à l’apparition de l’islam. Toutes les civilisations, celles de l’Antiquité grecque et romaine comme celles des Perses, des Pharaons et de l’Ancien Testament, ont connu cette pratique qui n’avait rien de religieux et pouvait aussi concerner les hommes, en particulier chez les juifs.

    La dimension religieuse du voile féminin est apparue avec le christianisme comme le montre l’universitaire Bruno-Nassim Aboudrar dans un livre récent, Comment le voile est devenu musulman (Flammarion, 2014), où il commente les recommandations de saint Paul dans sa première épître aux Corinthiens (11, 2-16) ainsi que l’interprétation qu’en ont faite deux Pères de l’Eglise, saint Clément d’Alexandrie et Tertullien.

    Suivant l’exemple de la Vierge Marie, que l’on n’imagine pas non voilée, des générations de chrétiennes laïques ont porté mantille, foulard ou chapeau pour se rendre à l’église. Cette tradition perdure chez une partie des catholiques et chez les orthodoxes. Quant au voile des religieuses, il signifie leur consécration à Dieu, état de vie inconnu en islam. Le christianisme ne fait pas de la tête couverte une obligation civile ni même morale, mais en Europe le couvre-chef a longtemps fait partie de la tenue habituelle des femmes.

     

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  • Abbaye d'Orval, 1/7 - 4/9 : exposition "Sculptures de compassion" de Geneviève Bayle

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    SCULPTURES DE COMPASSION

    Exposition du 1er juillet au 4 septembre
    en l'Abbaye Nore-Dame d'Orval
    (6823 Villers-devant-Orval, Belgique)

    Ouvert tous les jours de 9h30 à 18h30.


    par Geneviève Bayle

    Geneviève Bayle est née dans une famille d’artistes-peintres. Elle s’est toujours intéressée à l’art et a commencé à dessiner très jeune. Initiée à la peinture à l’huile et à la gravure dans l’atelier de son père, elle a également suivi des cours de modèle vivant aux Beaux Arts de Paris. Elle a participé à des chantiers de restaurations de fresque et s’est formée au vitrail. Visitant de nombreux musées et monuments français et étrangers, elle s’est imprégnée d’œuvres anciennes.

    Après avoir peint, depuis 2004, elle se consacre à la sculpture trouvant dans le volume une plus grande liberté d’expression. Son travail, nourri de textes sacrés, est lié aux émotions humaines mais aussi aux événements d’actualité. Ses œuvres sont au départ réalisées en terre, puis fondues en bronze. Les formes imaginées ne sont pas totalement figuratives…  elles suggèrent, rappellent par des gestes délicats et expressifs, la nécessité de la tendresse, de la compassion.

  • Quand des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

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    D'Isabelle Demangeat sur le site du journal La Croix :

    CathoVoice, des laïcs se forment pour transmettre le message de l’Église

    Depuis deux mois, une vingtaine de laïcs français se forment, en continu, via CathoVoice, la branche française de Catholic Voices créée au début du mois d’avril 2016.

    À peine installée sur un fauteuil digne d’un studio télé, Agathe, étudiante à HEC, doit affronter la caméra, le regard un peu moqueur et les questions directes d’Alexandre Thébault qui lui fait face. « N’y a-t-il pas un paradoxe entre ce que le pape dit sur l’écologie, notamment dans son encyclique, et le choix de vos études qui vont dans le sens du libéralisme économique ? », l’interpelle-t-il. « Non, rétorque Agathe, sans se laisser décontenancer, même si elle rougit un peu. Parce que je pense qu’il est possible d’insérer de l’humain au cœur de l’économie ».

    La réponse est habile. Mais elle pourrait l’être davantage selon Alexandre Thébault. Ce dernier, ancien attaché de presse d’Areva qui a récemment monté son agence de conseil en communication de crise, joue, ce samedi-là, l’animateur télé et pousse l’étudiante dans ses retranchements. « Tu peux aller jusqu’à répondre que c’est justement en étant au sein même du secteur que tu pourras faire changer les choses, en l’occurrence ici peser pour une économie plus humaine. » « Vous devez toujours trouver un chemin pour transmettre votre message tout en répondant à la question », rappelle-t-il à la dizaine de personnes ayant suivi l’intervention d’Agathe.

    > A lire : « Catholic Voices », la contre-offensive médiatique des laïcs anglais

    Une vingtaine de laïcs sélectionnés en amont

    Réunies les 4 et 5 juin à Paris, celles-ci assistaient au premier week-end d’entrainement à la pratique des médias organisé par la jeune association CathoVoice. La branche française du mouvement Catholic Voices, lancé en 2010 par des laïcs britanniques pour occuper le terrain des médias lors de la visite de Benoît XVI au Royaume-Uni, a été officiellement lancée au début du mois d’avril par quatre jeunes professionnels.

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  • Chant médiéval à Liège ce samedi 11 juin: un concert et une messe dédiés à la Vierge Marie.

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    PLAIN-CHANT SUR LIÈGE

    SAMEDI 11 JUIN 2016

    avec  

    l’Ensemble vocal parisien  « Livre Vermeil » - dir. Alicia Santos, 

     les élèves de l’Académie de chant grégorien à Liège – dir. Maurice Besonhé 

    et Thomas Deserranno, orgue 

     L’âge d’or du chant appelé grégorien se situe entre le VIe et le IXe siècle , lequel se conclut avec l’apparition de la notation musicale. Mais, la créativité du plain-chant, au sens générique du terme,  persistera jusqu’au XVIIIe siècle, en subissant l’influence d’autres formes musicales, issues d’ailleurs de lui. Sous l’intitulé « Eia ! Mater » le programme de cette journée de clôture des cours 2015-2016 de l’académie de chant grégorien à Liège illustrera cette diversité par un florilège de mélodies dédiées à la Mère de Dieu.

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    16h00 - EGLISE DES BENEDICTINES, BD B'AVROY, 54

    Eia! Mater

    Florilège dédié à la Mère de Dieu

    Copie de église du st sacrement - Copie.JPG

    18h00 - EGLISE DU SAINT-SACREMENT, BD D'AVROY, 132

    Messe grégorienne de la Vierge Marie


    LES INTERPRÈTES
     

    Le trio vocal « Livre Vermeil » est constitué de Hiromi Bando Alicia Santos et Ximena Gonzáles: 

    santos-alicia-soprano.jpgAlicia Santos  est diplômée du conservatoire national de Colombie. Elle a fait partie de la Schola Grégorienne de Bogotá, un groupe unique en Colombie et spécialisé dans l'interprétation de ce répertoire. Alicia Santos réside actuellement à Paris et poursuit ses études sur le chant baroque au conservatoire de Levallois et au Conservatoire Régional de la ville de Tours. Elle a en outre étudié le chant grégorien à l’École Grégorienne de Paris et se produit notamment avec le Chœur Grégorien de Paris.

     

    Ximena Gonzalez.jpgXimena  Gonzáles a suivi une formation à la sémiologie et au chant grégoriens auprès du chœur grégorien de Paris. En 2010, elle a fondé la Rheinische Frauen-Schola “Kaliomene”, dont les membres sont des étudiantes au profil très international (Colombie, Allemagne, Russie, Ukraine et Japon). 

     

     

    Hiromi Bando.jpgNée au Japon, Hiromi Bando est spécialisée dans le chant grégorien et la musique des XVlème  et XVIIème siècles. Grâce à une bourse de « l’Association des Amis de l’Ecole de Chant Grégorien de Paris » ( 2008-2011) et du « Kobe College » ( 2010 ), elle s’est formée à l’Ecole de Chant Grégorien de Paris dont elle a été diplômée en 2011. 

     

    L’Académie de Chant grégorien

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    Fondée à Bruxelles en 2000, l'académie de chant grégorien est présente à Liège depuis 2003. Elle y a accueilli plus de trois cents élèves dans les cycles de cours qu’elle organise chaque année dans les locaux de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy.

    A Bruxelles et à Louvain-la-Neuve, l’académie offre aussi des cycles de cours ouverts tant aux débutants qu’au persévérants, ainsi que des week-ends consacrés à des formations thématiques de perfectionnement dont la direction est confiée aux meilleurs spécialistes belges et étrangers.

    Maurice Besonhé 

    Maurice.jpgChantre d’église et titulaire des orgues de l’église Notre-Dame et Saint-Remacle à Spa, de 1994 à 2014, ce professeur de français a étudié la musique au conservatoire de Verviers. Il  a aussi pratiqué le chant choral au sein de la Maîtrise de la Ville de Verviers et a découvert la sémiologie grégorienne avec des spécialistes tels que Hubert Schoonbroodt, Carlo Hommel et Marcel Pérès.

    Thomas Deserranno

    Thomas Deserranno.jpgDiplômé en facture d’orgue, Thomas Deserranno s’est vite spécialisé  comme technicien harmoniste indépendant, son activité principale, qu’il envisage d’ailleurs comme indissociable et complémentaire avec celle d’interprète. Après des études musicales à Liège, Thomas Deserranno s’est perfectionné à Bruxelles avec Jean Ferrard. Depuis 2003 il est titulaire de l’orgue historique de Walhorn. Ses goûts musicaux s’orientent vers les répertoires des 17e, 19e  et début 20e  siècles en laissant une large place aux traditions de la transcription. Thomas Deserranno a pris part à diverses productions discographiques saluées par la critique.

    Entrée libre. Renseignements tel 04.344.10.89 (depuis l’étranger 00.32.4.344.10.89

    JPSC

  • Le championnat d'Europe de football 2016 : un grand moment de célébration du post-moderne, dans tous ses états

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    De Chantal Delsol sur Figaro Vox (lefigaro.fr)

    Football : les paradoxes d'une ferveur persistante

    TRIBUNE - Les footballeurs sont les seuls «héros» qu'on nous propose. Et malgré leur comportement souvent odieux, les Français (mais pas seulement) ne se détournent pas d'eux, explique l'universitaire Chantal Delsol.

    Le championnat d'Europe de football 2016 commence vendredi. Cet événement sportif figure au premier rang des sujets d'actualité. Si le comportement des footballeurs suscite souvent la déception, voire le blâme, rien ne paraît pouvoir détourner l'opinion du football, souligne la philosophe Chantal Delsol.


    Les compétitions internationales remplacent la guerre et, d'une certaine façon, s'y substituent. Les deux activités se ressemblent: rivalité, dépenses inouïes et sans compter, oubli et dépassement de la vie ordinaire dans l'enthousiasme qui permet pour un moment des émotions plus fortes. Il est bien probable que les jeux et les guerres sont antithétiques, car on n'a pas envie de jouer avec celui qu'on acceptera de tuer, et inversement, on ne tuera pas son concurrent. C'est la différence entre ennemi et adversaire. On peut se réjouir de vivre à une époque où l'on préfère la confrontation sur un stade plutôt que sur un champ de bataille.

    Il est bien légitime que les nations se mesurent. Car même si elles sont capables de s'entraider en cas de catastrophes, elles demeurent toujours des entités souveraines et indépendantes, au fond des individus séparés, toujours à épier les échecs ou les réussites des autres, et à soi-même se glorifier. Et comme au fond les peuples ne cherchent qu'une supériorité symbolique, le jeu fait l'affaire avec grandeur, pour manifester cette impatience d'être le meilleur, et cette impatience à étaler sa supériorité.

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  • C'est bien dans nos têtes et non dans nos moyens que se situe notre faiblesse

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    Face à la décadence généralisée que nous vivons, Pascal de Roubaix, sur le Beffroi, nous invite à nous mettre debout :

    Allez, debout !

    Je suppose que chacun perçoit comme moi ce sentiment diffus et de plus en plus angoissant qui se répand actuellement dans la population belge comme ailleurs en Europe : rien ne va plus !

    Et il faut bien reconnaître qu’à chaque disfonctionnement dénoncé, répondent comme en écho, des dénonciations semblables, si pas plus graves encore, dans l’ensemble des secteurs de nos organisations politiques, économiques et sociales. Chacun de nous, dans son domaine, peut décrire les aberrations du système, qui semblent le plus souvent acceptées comme une fatalité par les responsables (?).

    Les attentats de ces derniers mois ajoutent évidemment leur dimension d’horreur à ce sentiment d’incurie et échauffent les esprits par le moyen le plus pernicieux, le plus nocif qui soit pour le vivre ensemble : la peur. La peur, même déraisonnable (et même surtout si elle est déraisonnable) est très mauvaise  conseillère. Elle donne de l’épaisseur à l’angoisse, brouille les esprits et s’extériorise trop souvent par la colère et la haine.

    J’ai essayé ici de prendre assez de recul pour pouvoir analyser calmement cette situation et, peut-être, proposer modestement une piste à suivre.

    Durant ces dernières décennies, disons depuis la fin des années d’après-guerre, les « progressistes » qui gouvernent sous des logos divers mais en prétendant tous gérer nos vies, ont, en réalité, malgré des technologies en progrès fulgurants et leurs répercussions formidables sur notre santé et notre confort de vie, mené notre société à une régression catastrophique, une régression de civilisation.

    Il faut bien constater en effet que, ayant perdu son âme, notre civilisation européenne, hellénique et judéo-chrétienne, se trouve aujourd’hui, sans force ni projet, de plus en plus impuissante face aux évolutions mondiales.

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  • Réinterprèter le Coran de façon ouverte et humaniste ?

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    Lu sur ihsnews.net :

    Une nouvelle interprétation du Coran est une obligation face à la lecture qu’en font les terroristes

    Le père Samir Khalil Samir, jésuite, professeur d’islamologie à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth (Liban) et à l’Institut pontifical oriental de Rome, appelle à une « interprétation ouverte et humaniste » des textes du Coran.

    Le père égyptien a commenté une rencontre entre le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed Mohammed Al-Tayeb, ainsi que la possibilité de différentes interprétations du Coran sur les ondes de Radio Vatican le 30 mai.

    « Le pas accompli par le pape et Al-Tayeb va dans la bonne direction, souligne le père égyptien. À nous maintenant de l’encourager à poursuivre dans la bonne direction pour récupérer ce qui existait déjà depuis les années 50-60, c’est-à-dire l’interprétation ouverte et humaniste adaptée à nos jours, au XXIe siècle, des textes du VIIe siècle. »

    « Quatorze siècles sont passés, poursuit-il, donc l’interprétation doit être changée. Comme nous les catholiques qui  ne saurions interpréter à la lettre certains textes de l’Ancien Testament qui parlent de violence et de guerre au nom de Dieu, mais dans un tout autre contexte. Il faut bien comprendre cela : un texte doit toujours être compris dans son contexte ».

    Le père Samir estime que « le vrai devoir » de l’université d’Al-Azhar « serait de faire en sorte que l’enseignement donné au millier d’imams … s’inspire réellement de la paix et d’une nouvelle interprétation du Coran ».

    L’auteur de l’ouvrage « Violence et non-violence dans le Coran et dans l’Islam » réaffirme l’existence de deux concepts dans l’islam, qui ne doivent pas être cachés. C’est pourquoi, le père Samir ne partage pas une affirmation du recteur d’Al-Azhar qui a dit en mars dernier devant le parlement européen, que « l’islam n’a rien à voir avec le terrorisme, et les textes islamiques sont mal compris par les terroristes ». C’est un « argument peu plausible », selon l’islamologue.  

    «  Aujourd’hui, explique le père Samir, le chemin de violence choisi par Daesh sort de l’ordinaire, c’est du pur terrorisme. Mais le fait est que ces terroristes, hélas, agissent au nom de l’islam. Alors, on doit reconnaître que cette possibilité de lecture existe et que le travail d’Al-Azhar doit consister justement à expliquer, que même si dans le Coran il y a de la violence, son usage ne se limite qu’à une période historique et à des circonstances précises. Il ne s’agit pas d’une norme générale que quiconque peut appliquer quand il veut, et ce pseudo état islamique n’a pas le droit de proclamer quelque chose pour lui-même au nom de tout l’islam, mais cela ne revient qu’aux autorités musulmanes ».

    Le père Samir estime que l’Église catholique et tout l’Occident, pour pouvoir arracher les racines du terrorisme, doivent appuyer le travail de l’université d’Al-Azhar. « Collaborer fait partie de la vocation du catholique et c’est d’ailleurs ce que fait le pape, commente-t-il. Il n’y a aucune autre voie évangélique possible que celle de se gagner l’amitié des musulmans et de les aider en frères, en croyants. Leur offrir une aide sur le plan humain ».

    En revenant à la rencontre entre le pape et le grand imam, le père Samir souligne qu’elle s’inscrit bien dans un processus commencé il y a un peu plus d’un an par Al-Azhar « pour réagir au terrorisme de matrice musulmane et améliorer le dialogue islamo-chrétien ».

  • Sainte-Sophie de Constantinople transformée en mosquée durant le ramadan

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    Lu sur orthodoxie.com :

    Sainte-Sophie de Constantinople sera transformée en mosquée pendant 30 jours

    Le Coran sera entendu à l’intérieur de Sainte-Sophie de Constantinople pendant la durée du ramadan. Il s’agit là d’une décision provocatrice de la chaîne TV de l’État turc TRT Diyanet. Selon l’information publiée par le journal turc Daily Sabah, la chaîne d’État turque retransmettra depuis Sainte-Sophie le programme « sahur », c’est-à-dire la prière matinale avant le jeûne. La transformation de Sainte-Sophie en mosquée durera trente jours, du 6 juin jusqu’au 7 juillet. Cette transformation, tout en étant provisoire, a provoqué le « délire » de la presse pro-gouvernementale turque qui s’est empressée d’applaudir cette décision. Ce n’est pas un hasard si, dès qu’a été connue la retransmission de la prière du matin depuis Sainte-Sophie, le député du pari AKP [le parti de M. Erdoğan] de Constantinople, Samil Tayyar, s’est hâté de déclarer que, puisque les États-Unis « ont embrassé » le PKK et Fethullah Gülen [opposant au régime réfugié aux États-Unis, ndt] et que l’Allemagne « est tombée dans le mensonge du génocide [arménien ndt] », l’amitié n’est plus à l’ordre du jour. Par conséquent, comme il l’a déclaré, la Turquie doit prendre des représailles et Sainte-Sophie doit s’ouvrir au « pèlerinage » c’est-à-dire quelle doit devenir à nouveau une mosquée, ce qui reviendrait à fermer les portes d’un monument de l’héritage culturel mondial et un lieu sacré du monde chrétien.

  • Qui fut donc Georges Lemaître, ce Belge "père du Big Bang" ?

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    Une émission de KTO :

    Cette semaine, " La Foi prise au mot " vous propose de parler de science, et même d'histoire des sciences, en évoquant Georges Lemaître, un des pères de la théorie du Big Bang, disparu il y a tout juste cinquante ans. En effet, son explication des observations de Hubble et sa théorie de l'" atome primitif " influèrent de manière décisive sur les théories scientifiques sur l'origine de l'univers. Qui fut donc Georges Lemaître ? Qui se rappelle encore que ce scientifique belge né en 1894 était aussi un prêtre?? Comment parvint-il à sa théorie de l'atome primitif et quelle influence exerça-t-elle sur l'élaboration des théories scientifiques du début de l'univers ? Et surtout, comment parvint-il à concilier son oeuvre de scientifique avec son état de prêtre ? Pour répondre à ces questions Régis Burnet s'entoure de deux spécialistes de Georges Lemaître, et comme lui, membres de l'académie pontificale des sciences : Pierre Léna, astrophysicien, membre de l'Académie des Sciences, et Dominique Lambert, philosophe des sciences, professeur à l'Université de Namur et membre de l'Académie royale de Belgique.
    La Foi prise au Mot du 05/06/2016.

  • Grégor Puppinck a reçu le Prix Humanisme Chrétien 2016

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    Lu sur le site de l'Homme Nouveau :

    Grégor Puppinck récompensé pour son livre

    Le Prix Humanisme chrétien 2016 a été attribué à Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le Droit et la Justice (ECLJ, Strasbourg), pour son étude « La Famille, les droits de l’homme et la vie éternelle » parue aux Éditions de l’Homme Nouveau.

    En moins de 100 pages d’un style sobre et d’agréable lecture, Grégor Puppinck nous offre une analyse claire et documentée de l’évolution de nos sociétés européennes.

    Le constat est bref : le projet humaniste européen a « dégénéré en une postmodernité individualiste et nihiliste » au nom de laquelle sont peu à peu détruits les fondements d’une société chrétienne. Puppinck démontre le glissement subtil et progressif d’une justification des droits de l’homme comme protection de l’homme contre la société vers une conception selon laquelle les droits de l’homme deviennent un instrument de libération de l’individu à l’égard de toute morale.

    Il retrouve ainsi les fils d’une lecture dialectique qui tisse les bouleversements qu’une minorité agissante, relayée par la Cour européenne des droits de l’homme impose aujourd’hui à nos sociétés. En nous livrant les clés qui permettent de comprendre les soubassements des réformes sociétales actuelles, Grégor Puppinck appelle à dénoncer une philosophie qui fait disparaitre la personne et la valeur de ses relations sociales au bénéfice d’une suprématie de l‘individu qui ne conduit qu’à la désespérance. Ce faisant, il invite à retrouver les racines de l’humanisme chrétien et la véritable dimension de nos existences.

    Le Prix Humanisme chrétien est attribué depuis 2004 par un jury franco-suisse constitué de membres de l'AEES (Association d'éducation et d'entraide sociales) et de l'AES (Académie d'éducation et d'études sociales). Ce Prix récompense un ouvrage accessible à un large public et s'inspirant des principes de l'humanisme social  chrétien.