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Sciences - Page 43

  • Du sang artificiel à partir de cellules souches (non embryonnaires)

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    "Des chercheurs français de l’Inserm et de l’AP-HP sont parvenus à injecter à un patient des globules rouges créés à partir de ses propres cellules souches. À l’avenir, les malades ayant besoin d’une transfusion sanguine deviendront-ils leurs propres donneurs ? L’espoir semble permis.

    Depuis longtemps, on cherche à réaliser du sang artificiel par différentes méthodes, comme la reprogrammation de cellules de peau ou même par moulage d'hydrogel. À l’université Pierre et Marie Curie (UPMC) à Paris, Luc Douay et son équipe explorent la voie des cellules souches et vient de parvenir à un résultat remarquable, présenté dans la revue Blood. L'étude s’est déroulée en deux temps. En utilisant des cellules souches d’un donneur humain, les scientifiques ont d’abord réussi à produire des milliards de globules rouges cultivés. Ils ont pour cela utilisé des facteurs de croissance spécifiques « qui régulent la prolifération et la maturation des cellules souches en globules rouges ».

    Mais l’énorme pas en avant est venu lorsque l’équipe française a réinjecté des globules rouges cultivés à partir des cellules souches d’un patient. « Au bout de cinq jours, poursuit Luc Douay, le taux de survie de ces globules rouges dans la circulation sanguine était compris entre 94 et 100 %. Et au bout de 26 jours, entre 41 et 63 %. » Ces résultats sont très positifs puisque « ce taux est comparable à la demi-vie moyenne de 28 jours des globules rouges natifs normaux. Nous démontrons donc que la durée de vie et le taux de survie des cellules cultivées sont similaires à ceux des globules rouges natifs, ce qui étaye leur validité en tant que source possible de transfusion »."

    lire la suite ICI : http://www.futura-sciences.com

  • La théorie du "gender" repose sur des présupposés non scientifiques

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    FRANCE : "La presse, nous dit généthique.org,  se penche largement sur la polémique suscitée par l’introduction d’enseignements directement inspirés de la théorie du gender dans les nouveaux manuels de Sciences de la vie et de la terre (SVT) de la classe de première ES et L (Cf. synthèses de presse du 23/05/11 et du 19/07/11 et Lettre mensuelle d’août 2011).
     
    Les tenants de la théorie du gender soutiennent que la différence sexuelle n’est pas biologique mais d’abord socioculturelle. Il n’existerait ainsi selon eux "qu’un être indifférencié sexuellement qui deviendrait homme, femme ou autre chose par la culture" comme le résume le philosophe Yves-Charles Zarka, professeur à la Sorbonne, dans un article publié dans La Croix.

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  • La Synthèse de presse de genethique.org d'août 2011

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    logo (2).gifLa revue de presse de genethique.org du mois d'août regorge d'informations du plus haut intérêt que nous ne pouvons nous permettre de reproduire l'une après l'autre; le mieux est de vous inviter à les découvrir en cliquant sur les liens ci-dessous :

    - La science dément les présupposés de la théorie du gender

    - Gender : 80 députés demandent le retrait des manuels de SVT

    - Euthanasie : le débat est relancé

    - J.-C. Guillebaud : "La bioéthique est une urgence politique !"

    - Liquide amniotique : une source sûre de cellules souches

    - Premières naissances françaises après vitrification embryonnaire

    - Cellules souches : traiter les troubles de la pigmentation de la peau ?

    - Sinistres expériences américaines au Guatemala

    - Autriche : débat sur l'IVG dans les hôpitaux publics

    - Japon : fabrication de sperme artificiel de souris

    - Laissez-passer français pour des enfants nés de mères porteuses

    - USA : une clinique d'AMP poursuivie pour avoir perdu les embryons d'un couple

    - Commerce procréatique entre l'Allemagne et la Pologne

    - Etats-Unis : des tests de paternité pendant la grossesse

     

  • Le souvenir bien vivant du Professeur Lejeune, défenseur de la vie

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    images.jpgDépêche Zenit (29 août 2011)

    « Mon père a été un des grands défenseurs de la vie » : c’est ainsi que Clara Gaymard, la fille du professeur Jérôme Lejeune, évoque le combat de son père pour la vie et sa recherche sur la Trisomie 21.

    Présidente de General Electric France, elle est intervenue jeudi au Meeting de Rimini, organisé par le mouvement catholique italien Communion et Libération. A cette occasion, la rédaction française de Radio Vatican a diffusé le témoignage émouvant de Clara Gaymard.

    « Mon père était un homme d’espoir, d’optimisme, et il pensait qu’un jour ou l’autre on trouverait » des réponses à la Trisomie 21. C’était aussi « un homme de science et de foi », a-t-elle expliqué. « La science lui démontrait que la vie existait dès la conception. Son savoir et sa responsabilité de médecin lui disaient qu’il fallait protéger la vie et protéger le malade. Et sa foi lui disait que toute vie était sacrée et donc il s’est battu pour dire que toute vie vaut la peine d’être vécue et que toute vie doit être défendue quand on est un médecin, quand on est un savant et a fortiori quand on est un chrétien ».

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  • Une exposition qui interpelle et confirme notre foi

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    Copy-of-23..jpgAu Meeting de Rimini, Andrea Tornielli a pu visiter l'exposition "À travers les yeux des apôtres." ("Con gli occhi degli apostoli")

    "Cette exposition, explique-t-il, offre aux visiteurs un voyage à Capharnaüm, le village sur les rives de la mer de Galilée, où plusieurs épisodes évangéliques ont eu lieu et où Jésus avait déménagé pour vivre dans la maison de Pierre et André. J'ai eu la chance de visiter plusieurs fois le site archéologique de Capharnaüm, et je l'ai découvert, après la grotte de Nazareth, comme le plus beau et le plus fascinant de la Terre sainte, parce qu'à regarder ces pierres, ces rues, les restes de la synagogue où Jésus a enseigné, et surtout la maison de Pierre, tous accessibles à pied depuis la rive, on perçoit, non seulement le contexte où se sont déroulés quelques épisodes clés de l'Evangile, mais aussi la simplicité de l'expérience chrétienne des commencements: la coexistence quotidienne avec Jésus de ce premier groupe de disciples.

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  • Sommaire du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (19 août)

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    images (4).jpgPour accéder aux contenus, cliquer sur les liens suivants :

    Bulletin de l'I.E.B. du 19 août 2011

    Sommaire

  • Vous avez dit : "Universités catholiques" ?

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    Sur "Catholing thing", le Père Bevil Bramwell, OMI, publie un article sur "Universités catholiques - catholiques?", traduit et présent sur le site de "France Catholique" :

    "Nous célébrerons cette année le 15 août le vingt-et-unième anniversaire de la constitution "Ex corde ecclesiae" (Née du cœur de l’Église) promulguée par Jean-Paul II sur les universités catholiques. Ce document, fort nécessaire, ne fut pas trop bien accueilli — on ne saurait mieux dire — lors de sa publication et se heurte encore actuellement à de fortes résistances. Nombre de personnes, évêques, administrateurs d’universités ou de facultés préfèrent ne pas le comprendre, et donc le laisser de côté pour traiter de sujets plus importants à leurs yeux. Pour Jean-Paul II, « la tâche privilégiée d’une Université catholique est d’unifier existentiellement, dans le travail intellectuel, deux ordres de réalités qu’on a trop souvent tendance à opposer comme si elles étaient antithétiques, la recherche de la vérité et la certitude de connaître déjà la source de la vérité. » Choquant, non ? Attribuer à l’Église un rôle privilégié dans la recherche de la vérité !"

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  • Spina-bifida : progrès de la chirurgie foetale (suite)

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    Genethique.org rapporte ces succès étonnants de la chirurgie intra-utérine :

    Deux foetus souffrant d'un spina bifida ont récemment été opérés in utero avec succès, a annoncé, le 28 juillet 2011, l'Hôpital des enfants de Zurich. C'est une première européenne, de telles opérations n'ayant été conduites, jusqu'à aujourd'hui, qu'aux Etats-Unis.

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  • Grande-Bretagne : monstruosités "scientifiques"

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    La revue de presse de généthique.org (25 juillet) nous fait part de ces informations :

    "Le Daily Mail rapporte que des scientifiques britanniques ont créé plus de 150 embryons hybrides homme-animal en laboratoire durant les 3 dernières années dans le plus grand secret. Ce chiffre a été rendu public par Lord Alton après une question parlementaire.

    Cette révélation intervient peu après qu'un comité de scientifiques a mis en garde contre des recherches sur certaines créations homme-animal risquant d'aller trop loin.

    Des scientifiques affirment que ces recherches peuvent être utilisées pour développer des cellules souches embryonnaires pour traiter des maladies incurables. Depuis l'introduction du Human Fertilisation Embryology Act, 3 laboratoires britanniques (du King College de Londres, de l'université de Newscatle, de l'université de Warwick) ont obtenu des licences pour effectuer des recherches dans ce sens (Cf. Synthèse de presse du 24/10/08). Selon le Daily Mail, ces laboratoires auraient cessé de créer des embryons hybrides par manque de financement.

    "J'ai fait valoir devant le Parlement mon opposition à la création d'hybrides humain-animal  comme une question de principe. Aucun des scientifiques que nous avons entendu n'a pu nous donner aucune justification en termes de traitement. [...] Ethiquement, cela ne peut jamais être justifié. Cela nous discrédite en tant que pays. C'est patauger dans le grotesque", a déclaré Lord Alton. "A chaque étape, la justification des scientifiques était : si seulement vous nous permettez de faire cela, nous allons trouver des remèdes pour toutes les maladies actuellement connues. C'est du chantage émotionnel", dénonce-t-il. Il ajoute que sur les 80 traitements mis au point à partir de cellules souches, tous l'ont été à partir de cellules souches adultes, et non de cellules embryonnaires.

    Quelques jours auparavant, des chercheurs éminents de l'Académie britannique des sciences médicales avaient averti d'expériences dignes de "la planète des singes". Ils ont rendu un rapport demandant que de nouvelles règles soient établies pour empêcher que des attributs humains soient donnés à des animaux de laboratoire, comme par exemple l'injection de cellules souches humaines dans le cerveau de primates. Ils recommandent aussi de ne pas autoriser le développement d'embryons hybrides au delà de 14 jours, comme la loi le requiert déjà. Toutefois, l'auteur principal du rapport, le professeur Robin Lovell-Badge, ne s'oppose pas à la recherche sur des embryons hybrides, considérant qu'il y a "un impératif moral à poursuivre ces recherches" pour trouver des moyens de guérir des maladies graves. "Tant que nous avons des contrôles suffisants, comme nous le faisons chez nous, nous devrions être fiers de ces recherches" a-t-il dit. Des contrôles plus stricts doivent selon lui être appliqués aux recherches sur les embryons animaux dans lesquels sont implantés du matériel génétique humain.

    "Je suis consternée que cela continue et que nous n'ayons rien su à ce sujet", a déclaré Josephine Quintavalle de l'association Comment on Reproductive Ethics. "Pourquoi ont-ils gardé ce secret ? S'ils sont fiers de ce qu'ils font, pourquoi devons-nous poser des questions parlementaires pour que cela vienne à la lumière ?" Le problème, ajoute-telle, est que beaucoup de chercheurs veulent "faire des expériences. [Or] Ce n'est pas une justification suffisante".

  • Apprendre "le langage des jeunes" ?

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    Dépêche Zenit du 21 juillet : http://www.zenit.org/article-28552?l=french

    "Pour évangéliser les jeunes, l’Eglise a besoin de comprendre leur culture, où la liberté et la science sont des valeurs dominantes, soutient Mgr Rino Fisichella.

    On ne peut pas parler du Christ aux jeunes, rappelle le président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, « sans parler de la liberté parce que le jeune d’aujourd’hui l’a placée dans sa culture, mais la liberté doit toujours être en relation avec la vérité parce que c’est la vérité qui produit la liberté ».

    En même temps, « on ne peut pas parler de Dieu aux jeunes sans connaître la culture des jeunes d’aujourd’hui qui est scientifique. La culture actuelle, son contenu, est pleine d’axiomes scientifiques ».

    Le prélat a fait part de son analyse sur l’évangélisation des jeunes en participant, le 20 juillet, au Cours estival ‘Les jeunes et l’Eglise catholique’, organisé par l’université Re Juan Carlos (Madrid), en expliquant que l’Eglise est « en faveur de la science mais qu’elle doit être pour et jamais contre l’humanité ».

    « Il arrivera un jour où la science demandera de l’aide à la théologie pour connaître plus amplement les domaines de la réalité et pouvoir donner une réponse à la douleur, à la trahison, à la mort », en définitive « aux grandes questions, aux questions de sens », a déclaré Mgr Fisichella dans une intervention sur le thème ‘Les jeunes et Dieu, les jeunes et Jésus-Christ, les jeunes et la vie éternelle ».

    L’archevêque a souligné que « l’interaction entre science, vie personnelle et éthique est nécessaire, on ne peut pas vivre sans ».

    Comme exemple, il a donné le cas du directeur du projet Genoma, Francis S. Collins, qui s’est engagé dans le langage de Dieu parce que « la science véritable vous met à la porte de la transcendance ».

    Mgr Fisichella a conclu en assurant que « l’on peut être en même temps catholiques et scientifiques ».

    « Vivre la connaissance scientifique n’implique pas l’athéisme. Le scientifique a ses limites, il ne peut pas affirmer la non-existence de Dieu »."

  • France : les recherches sur l'embryon restent interdites mais...

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    Pierre-Olivier Arduin, sur Liberté Politique, commente le vote qui, à quelques voix près, a maintenu l'interdiction de procéder à des recherches sur les embryons humains en expliquant les limites et les faiblesses du texte adopté : c'est ICI

  • Les trois lauréats du "Prix Ratzinger"

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    Pour la première fois, la "Fondation vaticane Joseph Ratzinger" remettra à trois théologiens le "Prix Ratzinger". La cérémonie aura lieu le 30 juin prochain. "Il s’agit de Manlio Simonetti, 85 ans, spécialiste du christianisme des premiers siècles ; du Père Olegario Gonzalez de Cardedal, 77 ans, théologien dogmatique à Salamanque, ancien membre de la Commission théologique internationale, qui a étudié le rapport entre théologie et anthropologie et la confrontation entre la foi chrétienne et l’incroyance ; et de Maximilian Hein, abbé du monastère cistercien de Heiligenkreuz en Autriche, âgé de 50 ans, qui a consacré ses études à la pensée de Joseph Ratzinger." Il s'agit de remettre à l'honneur, une discipline, la théologie, qui a été reléguée à l'arrière-plan depuis que triomphe la Science et la Raison; mais c'est aussi, comme le veut le pape, travailler à approfondir le dialogue entre la Foi et la Raison.

    (D'après Radio Vatican)