Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 255

  • Les chrétiens encore plus persécutés et discriminés dans le monde en raison de la pandémie

    IMPRIMER

    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Le Covid-19 amplifie la persécution des chrétiens dans le monde

    13/01/21

    Les persécutions et discriminations de chrétiens, qui concernent plus de 340 millions de personnes dans le monde, ont été amplifiées par la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. C'est ce que souligne l’association protestante Portes Ouvertes qui sort ce 13 janvier son Index mondial de persécution des chrétiens. Treize chrétiens sont tués chaque jour dans le monde au nom de leur foi.

    Discriminés et persécutés au nom de leur foi, c’est le quotidien de plus de 340 millions de personne à travers le monde, affirme l’association protestante Portes ouvertes dans son Index mondial annuel de persécution des chrétiens publié ce mercredi 13 janvier 2021. « Cela représente un chrétien sur 6 en Afrique et 2 chrétiens sur 5 en Asie », résume le président de l’association, Patrick Victor tout en rappelant qu’il s’agit « d’un comptage direct et d’estimations prudentes ».

    Dans le détail, le nombre de chrétiens tués en un an est passé de 2.983 à 4.761, soit une augmentation de 60%. En d’autres termes, cela signifie que treize chrétiens ont été tués en moyenne chaque jour au nom de leur foi. Cette forte augmentation s’explique par la montée en puissance des groupes djihadistes en Afrique subsaharienne. Ils ont profité des mesures prises par les gouvernements dans le contexte de la crise sanitaire pour étendre leurs activités et leurs champs d’opérations. Les pays les plus touchés par ce phénomène sont le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Congo (RDC) et le Mozambique. Le nombre total de chrétiens tués dans ces pays a presque triplé : il est passé de 1.584 à 4.216 en un an.

    La crise engendrée par la pandémie de Covid-19 a largement amplifié le phénomène. De l’Inde au Yémen, jusqu’en Afrique de l’Ouest, de nombreux chrétiens ont été exclus de l’aide humanitaire distribuée par leur gouvernement. En Chine, le coronavirus a généré encore plus de surveillance de la part du régime envers les églises. En Somalie, la milice islamiste Al-Shabaab a diffusé des messages comme quoi le Covid-19 était propagé par « les forces croisées (les chrétiens, ndlr) qui ont envahi le pays ». Dans plusieurs pays du golfe persique, ce sont des infirmières chrétiennes qui ont été assignées à s’occuper, sans masques, de patients atteints du Covid-19, rapporte encore l’ONG Portes ouvertes.

     
    WEB2-CHRETIENS-TUES-PORTES-OUVERTES.jpg
    Portes ouvertes

    Pour la sixième année consécutive, le Nigeria arrive en tête des pays où les chrétiens sont tués pour leur foi. « Il est frappant de constater que le nombre de chrétiens tués a explosé avec la mise en place de mesures de confinement à la fin du mois de mars », reprend Patrick Victor. « Plus des deux tiers des chrétiens tués au Nigeria au cours de l’année étudiée l’ont été pendant les mesures de confinement, d’avril à août 2020 ».

    WEB2-CHRETIENS-TUES-NIGERIA-PORTES-OUVERTES.jpg
    Portes ouvertes

    Rayon d’espoir dans ce sombre tableau, le Soudan est descendu du 7e au 13e rang des pays où les chrétiens sont le plus persécutés, sortant ainsi du top 10. En effet, l’islam n’est désormais plus religion d’état et la peine de mort pour apostasie a été abolie. « Ce sont des signaux positifs mais il faudra du temps pour que les chrétiens soit considérés comme des citoyens normaux », reprend l’association. « N’oublions pas que pendant plus de 30 ans le pays a été régi par la charia ».

  • Pékin : 155 lieux de culte seront fermés

    IMPRIMER

    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Les autorités municipales de Pékin annoncent la fermeture de 155 lieux de culte

    12/01/2021

    Le 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin, les autorités municipales de la capitale ont annoncé la décision de fermer les 155 lieux de culte à Pékin, dans le but d’éviter la propagation de la pandémie. La nouvelle décision semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas rapportés dans la province du Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province. Certaines publications anonymes sur les réseaux sociaux ont accusé les catholiques de répandre le virus. Dans un communiqué, l’Association patriotique des catholiques chinois de Shijiazhuang a dénoncé ces affirmations.

    Les autorités municipales de Pékin ont décidé de fermer les 155 lieux de culte de la capitale chinoise afin d’éviter la propagation de la pandémie du Covid-19. La décision a été annoncée lors d’une conférence de presse organisée ce vendredi 8 janvier au Bureau d’information de la municipalité de Pékin (Beijing Municipality’s Information Office). Les responsables du Bureau d’information, aux côtés du Bureau pour les Affaires religieuses et ethniques et du Front uni local, ont décidé que « dorénavant, tous les 155 lieux de culte de la ville seront fermés au monde extérieur et toutes les activités religieuses collectives seront suspendues ». Curieusement, le Bureau d’information a pourtant reconnu que « pour l’instant, il n’y a pas eu de nouvelles infections au coronavirus ou de suspicions de nouveaux cas parmi les 155 centres religieux de notre ville, et le but ‘zéro contagion’ a été atteint ». Les églises et les temples, tout comme les particuliers chinois, ont été sujets à un confinement radical depuis janvier 2020.

    Ce n’est qu’en juillet dernier que les lieux de culte ont pu rouvrir, alors que les centres commerciaux, les boutiques, les marchés et les cinémas étaient déjà à nouveau ouverts depuis un moment. Et les lieux de culte ont pu rouvrir mais dans des conditions drastiques – nombre de paroissiens limités durant les célébrations publiques, avec le respect des distanciations physiques, des célébrations plus courtes, des prises de température à l’entrée des églises, etc. – afin d’éviter les risques d’infection. Le Bureau d’information de la municipalité de Pékin a également reconnu que « durant les fêtes religieuses importantes, comme la naissance du Bouddha, l’Eid-al-Fitr, Noël ou autres, les activités religieuses sont restées stables et ordonnées dans les divers lieux de culte ». D’autant plus que face aux conditions sanitaires drastiques et aux visites constantes de la police, beaucoup de prêtres ont choisi de garder les églises fermées, en choisissant de poursuivre les activités paroissiales en ligne. La nouvelle décision des autorités pékinoises semble avoir été provoquée par une nouvelle vague de plus de 300 cas de Covid-19, rapportée la semaine dernière dans la province de Hebei, et notamment à Shijiazhuang, capitale de la province.

    Lire la suite

  • Pakistan : deux jeunes chrétiennes assassinées pour avoir refusé de se convertir à l'islam

    IMPRIMER

    Dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Meurtre de deux jeunes chrétiennes, tuées pour ne pas avoir voulu abandonner leur foi selon le pasteur de leur communauté protestante

    12 janvier 2021
     

    Lahore (Agence Fides) - « Le meurtre perpétré sans pitié d'Abida et de Sajida constitue une tragédie qui montre combien la vie des minorités religieuses au Pakistan tient à un fil voire même est privée de toute valeur. Viols, enlèvements, conversions forcées et même meurtres de jeunes chrétiennes sont des phénomènes préoccupants. Le gouvernement ne doit pas le nier et a le devoir de mettre un terme à la violence à l'encontre des chrétiens ». C'est ce qu'affirme dans une note transmise à l'Agence Fides Nasir Saeed, Directeur de l'ONG CLAAS (Centre for Legal Aid Assistance & Settlement), commentant le cas remontant à ces derniers jours qui a provoqué l'indignation et la protestation de la communauté des fidèles au Pakistan.

    Deux jeunes sœurs chrétiennes, Abida, 26 ans, et Sajida, 28 ans, résidant dans le quartier chrétien de Makhan, dans les environs de Lahore, ont été assassinées en décembre dernier après avoir refusé tenacement de se convertir à l'islam. La police a procédé à l'arrestation de deux musulmans, Mumtaz Khan et Muhammad Naeem, soupçonnés d'avoir tué les deux jeunes femmes. Ainsi que l'a appris Fides, Mushtaq Masih, le mari de Sajida, a indiqué que les deux sœurs travaillaient dans une usine de fabrication de médicaments et qu'elles avaient disparu le 26 novembre 2020. La famille a déposé plainte suite à cette disparition, faisant mention à la police de ses craintes d'enlèvement, dans la mesure où les deux sœurs avaient indiqué avoir été souvent harcelées sexuellement et d'avoir reçu de la part de deux collègues de travail, Muhammad Naeem et Mumtaz Khan, la demande, toujours rejetée, de se convertir à l'islam.

    La nouvelle du double meurtre a été confirmée par la police ces jours derniers. Selon les agents, qui ont trouvé les corps, les deux sœurs auraient été tuées de la même manière, à savoir étranglées après avoir été menottées. Les enquêteurs soupçonnent que les deux hommes arrêtés aient enlevé et tué les deux sœurs, continuant à mener l’enquête.

    Selon Nasier Saeed, bien que le Premier Ministre de la province du Pendjab, Usman Buzdar, ait demandé un rapport d’enquête à l'Inspecteur général de la Police, « il n'existe pas de grandes chances pour que la famille puisse obtenir justice, dans la mesure où cela est très coûteux au Pakistan, les procès étant longs et les familles pauvres n'étant pas en mesure de faire face aux dépenses légales. En outre, lorsque l'auteur d'un crime est musulman et sa victime chrétienne, persuader les juges est très difficile parce que la religion joue son rôle dans toutes les strates sociales du Pakistan ».

    Le pasteur protestant Amir Salamat Masih, qui suivait la famille des victimes, indique à Fides que la majeure partie de la population du quartier de Makhan est composée de chrétiens pauvres et analphabètes qui « n'ont pas d'autre choix que de travailler comme ouvriers dans les usines des environs, pour y produire des vêtements, des chaussures, des médicaments, des matériaux variés ». Là souvent, explique le pasteur, « les travailleuses chrétiennes sont maltraitées, affrontent la haine et sont considérées comme inférieures aux musulmanes, alors que les jeunes chrétiennes – surtout si elles sont avenantes – sont harcelées sexuellement et font l'objet d'attentions indues de la part des musulmans. Le cas de Sajida et d'Abida n'est pas isolé mais met en évidence une pratique très commune sur les lieux de travail. De tels cas arrivent quotidiennement dans différentes parties du pays mais ils sont difficilement signalés ». « Ces deux sœurs – conclut-il – sont mortes seulement parce qu'elles étaient chrétiennes et qu'elles n'ont pas voulu abandonner leur foi dans le Christ même au prix de leurs vies ».

    Chiosa Nazir. S. Bhatti, Directeur du Pakistan Christian Post, journal local qui a suivi l'affaire, indique : « En théorie et sur le papier, les minorités au Pakistan jouissent de l'égalité des droits reconnus par la Constitution. Le Premier Ministre, Imran Khan, s'est engagé à faire en sorte que les minorités soient en sécurité et vivent heureuses au Pakistan. Lorsque nous assistons à des cas de fausses accusations de blasphème, à des enlèvements, à des conversions forcées et à l'homicide de jeunes chrétiennes, il faut souligner que, dans les faits, ceci n'est pas vrai et que la condition des chrétiens au sein de la société empire actuellement ». (PA) (Agence Fides 12/01/2021)

  • "Nous sommes produits par nos produits"

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Eric Salobir : « Nous sommes produits par nos produits »

    12 janvier 2021

    « Les technologies que nous développons nous transforment en retour, quand nous les utilisons, et façonnent notre société. Nous sommes produits par nos produits. » Dans un entretien pour le journal le Figaro, Eric Salobir, dominicain qui « côtoie au quotidien les géants de la tech, au cœur de la Silicon Valley », explique essayer de « perpétuer ce dialogue entre science et foi, technologies et humanités ». Un dialogue « si nécessaire aujourd’hui », associé à « une analyse attentive de l’impact des technologies numériques sur le monde qui nous entoure comme sur nos propres comportements et sur notre « vivre-ensemble«  ».

    « Nous avons surtout utilisé [la] puissance [des technologies comme l’intelligence artificielle] pour réduire les coûts et augmenter les profits », estime Eric Salobir. Mais « la pandémie et le confinement ont montré [la] fragilité [du système], au détriment des plus démunis ». Une crise qui est « une opportunité de repenser notre usage des technologies, pour qu’elles nous offrent plus de flexibilité et ne fassent pas de l’humain la variable d’ajustement ».

    « Il est intéressant de constater que, lorsque l’humain crée, ou imagine créer un autre être, il ne le fait pas libre, à son image, mais esclave », déclare Eric Salobir qui rappelle que « le robot est étymologiquement un travailleur servile ». « Ou peut-être est-il un peu à notre image, nous qui rendons si facilement les armes face à qui nous propose de décider à notre place. À nous de prendre nos vies en main pour en garder le contrôle. » Il ajoute : et même si « la prise de pouvoir par les robots n’est pas pour demain », « il faut se demander : de qui sont-ils les esclaves ? Car ceux-là sont peut-être aussi nos maîtres ».

    Source : Le Figaro, Paul Sugy (11/01/2021)

  • ONU : une pression constante pour instiller un droit de l'homme à l'avortement

    IMPRIMER

    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : le rôle « discret » du Fonds des Nations Unies pour la Population

    11 janvier 2021

    Une récente publication du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) est symptomatique des tendances de l’Organisation des Nations Unies (ONU) : « pression constante pour instiller un droit de l’homme à l’avortement, le pouvoir excessif des experts spéciaux dans le système des droits de l’homme », et enfin de la transmission du langage et des idées problématiques d’une agence de l’organisation à une autre.

    Dans un document d’orientation publié en décembre, le FNUAP se penche sur la façon « d’appliquer une approche fondée sur les droits de l’homme à son travail dans le domaine de la planification familiale et de la santé maternelle ».

    « L’avortement n’a jamais été un droit international de l’homme, et ni le FNUAP ni les mécanismes des droits de l’homme de l’ONU, tels que les organismes conventionnels, n’ont le pouvoir d’en faire un droit » (cf. L’avortement ne pourra jamais être un « droit fondamental », ni une « liberté »). Mais les institutions internationales, parmi lesquelles le FNUAP et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), insinuent qu’un tel droit existe et cherchent à l’imposer. Si le Fonds affirme qu’il « n’effectue pas, ne promeut pas et ne finance pas l’avortement », il a suggéré, lors d’une précédente rencontre de son Conseil, « qu’il pourrait faire plus pour promouvoir l’avortement », tout en se félicitant de son « leadership discret » pour que les produits « provoquant l’avortement [figurent] sur les listes de médicaments essentiels de plusieurs pays ».

    Si le financement du FNUAP a été réduit sous la présidence de Donald Trump (cf. Planning familial : pas de financement américain pour le Fnuap), Joe Biden projette de le rétablir. Des pays, en Europe et le Canada, ayant « plus que compensé le manque à gagner », il semble que le fonds ait « plus d’argent » que jamais à disposition. En conséquence, les pressions des institutions onusiennes concernant le suivi des traités qui s’imposent aux signataires et le soutien des législateurs et des juges, augmenteront dans les années qui viennent.

    Pour se protéger, les Etats devront assumer une posture d’« objecteurs persistants », « un concept du droit international qui mettrait fin à un droit coutumier à l’avortement » que soutient la récente « Déclaration de consensus de Genève ».

    Source : C-FAM, Rebecca Oas (08/01/2021)

  • La proportion des "Belges d'origine belge" diminue sensiblement

    IMPRIMER

    De Tom Guillaume sur la Libre :

    Un tiers de la population belge a des origines étrangères: "Les moins de 18 ans sont particulièrement représentés"

    Extrait :

    (...) Une population toujours plus hétérogène

    Premier constat : la diversité de la société belge s’accroît toujours davantage. La part des résidents ayant une racine en dehors des frontières nationales n’a cessé de grandir au cours des dix dernières années. En 2010, première année reprise dans les statistiques compilées par l’agence belge, on comptait 25 % de la population issus de la migration inscrite au registre national. Cette proportion reprend les première et deuxième générations. Dix ans plus tard, cette proportion s’élève à 33 %. Statbel précise qu’un résident sur sept n’a pas la nationalité belge.

    Quand on regarde plus en détail, on remarque que le nombre de "Belges d’origine belge" (c’est-à-dire dont les deux parents ont la nationalité belge et sont nés en Belgique) a fortement diminué sur la décennie qui vient de se terminer. Le constat apparaît quand on s’intéresse à la proportion qu’ils représentent au sein de la population, mais aussi en valeur absolue. Ils étaient ainsi 8,1 millions en 2010, contre 7,8 millions l’année dernière. Cette diminution se retrouve dans les trois Régions. Cette tranche de la population demeure toujours largement majoritaire mais elle baisse, et, surtout, elle vieillit. Un coup d’œil sur la pyramide des âges montre que deux tiers de la tranche d’âge correspondant à la population active (18-64 ans) est d’origine belge. En revanche, ils sont quasi 9 sur 10 pour les plus de 65 ans (87,3 %). (...)

  • Ce soir (12 janvier), devant le Ministère de la Justice : manifestation pour que soient revues les mesures relatives aux célébrations religieuses

    IMPRIMER

    Comme le signale Bosco d'Otreppe sur la Libre (extrait):

    Alors qu’il peut y avoir plus de monde dans les commerces notamment, le collectif "Pour la messe libre" qui porte cette manifestation juge cette mesure disproportionnée, explique en substance Wivine Muret, une des organisatrices. "[Notre foi] n’est pas un vague sentiment qui reste silencieusement terré au fond de nos cœurs mais une conviction profonde qui nous anime et que nous aimons mettre en pratique au quotidien dans nos vies et en particulier en assistant à la messe, moment central de la vie de l’Église, explique le collectif sur son site internet. C’est pourquoi, durant cette douloureuse crise sanitaire, qui affecte tant de personnes dans le monde, nous avons été encore plus peinés de nous voir refuser l’accès à nos églises pour les célébrations liturgiques; chose qui, pour nous consiste à une entrave grave à la liberté de culte. [Aujourd'hui] nous voulons la messe. Nous avons besoin de la messe. Elle est dans nos vies un appui précieux, la source de tout bien dans nos vies."

    Du site "Pour la Messe libre" :

    2021_01_12_07_18_46_Greenshot.png

    Parce que la messe est essentielle,
    Parce que les catholiques sont capables autant que les autres de mettre en place des mesures sanitaires correctes,
    Parce que nous trouvons que la limitation de 15 personnes pour les offices est injuste et discriminante,
    Parce qu’il ne nous est pas permis de nous rassembler pour prier,
    La seule possibilité que nous avons aujourd’hui pour faire entendre la voix des catholiques belges est la manifestation.

    Nous vous invitons donc à nous rejoindre le MARDI 12 JANVIER de 19h à 20h à Bruxelles, Boulevard de Waterloo 115, devant le ministère de la justice pour demander que les mesures restrictives relatives aux célébrations religieuses soient revues.
    Nous savons bien que, dans la situation que nous vivons, la prière est la meilleure et la plus efficace des armes. Cependant, il nous est interdit de nous rassembler pour prier…
    Cette manifestation s’articulera donc uniquement autour de discours et de diverses interventions dont le but est de nous encourager, nous, catholiques, à ne pas lâcher le combat pour la messe, à ne pas laisser notre foi s’amoindrir, à supplier nos évêques de plaider notre cause, à nous rappeler que la liberté de culte est un droit fondamental et que nous réclamons d’être traités avec autant de bon sens que les gérants de commerces, les patrons de compagnies aériennes ou les enseignants…

    Que l’absence de prière publique ne nous décourage pas à venir… C’est au nom de Jésus que nous nous rassemblons malgré tout, et “là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, Je suis au milieu d’eux”…

    Cette action est organisée dans le respect le plus strict des règles en vigueur pour les rassemblements en temps d’épidémie, l’accès à l’entrée de la manif sera limitée à 100 personnes et toutes le précautions sont prises avec la police pour que cette action soit menée dans la prudence et la légalité.

    Venez nombreux, invitez vos amis, c’est l’Eucharistie qui est en jeu, c’est la Foi de notre pays qui est menacée !

    Pour vous engager dans le service d’ordre de la manifestation ou pour toutes question ou précisions supplémentaires, veuillez contacter les organisateurs par message privé via mail promissa@outlook.com ou via notre page Facebook.

    Nous vous attendons pour la plus grande Gloire de Dieu !

    Sur la Libre, Bosco d'Otreppe commente :

    Notons que si tous les catholiques ne partagent l'idée d'un recours à une manifestation pour défendre la messe, et que si le Conseil d'État, appelé à se prononcer sur la question, ne juge pas cette mesure de 15 personnes disproportionnée au vu des défis sanitaires, cet événement sera représentatif de l'état d'esprit de nombreux croyants. Il sera même la partie émergée d'un iceberg d'incompréhensions et de désarrois devant des mesures politiques qui, pour beaucoup, font peu de cas de la dimension spirituelle de la vie de nombreux Belges. Quelle que soit leur sensibilité, les croyants sont en effet de plus en plus nombreux à regretter et à souffrir de ces mesures. Au vu des échos reçus par La Libre, l’absence de célébrations en laisse beaucoup esseulés dans leur vie sociale et dans leur vie de foi. "Certains vivent une véritable détresse spirituelle", témoignait un prêtre il y a quelques semaines.

  • Avortement : de nouveaux propos fermes du pape

    IMPRIMER

    De sur zenit.org :

    La protection de la vie, une question de « conscience humaine », estime le pape

    On ne résout pas les problèmes en éliminant un enfant

    Dans une conversation avec le journaliste Fabio Marchese Ragona qui a eu lieu à la Maison Sainte-Marthe au Vatican, le pape parle du « problème de la mort » qui « n’est pas un problème religieux », dit-il: « c’est un problème humain, pré-religieux, c’est un problème d’éthique humaine ».

    Les religions « suivent » la question de l’avortement, affirme le pape, « mais c’est un problème que même un athée doit résoudre dans sa conscience ». Le pape invite à réfléchir : « Ai-je le droit de faire cela? La réponse scientifique est : la troisième semaine, presque la quatrième, il y a tous les organes du nouvel être humain dans le ventre de la mère, c’est une vie humaine. Je pose cette question: est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème, n’importe quel problème? Non, ce n’est pas juste. »

    Il élargit la question à la « culture du déchet » : « Les enfants ne produisent pas et sont éliminés, constate-t-il. Les personnes âgées ne produisent pas et sont éliminées… Eliminer afin d’obtenir plus de confort… »

    Selon le pape, le rejet des migrants se situe dans la même ligne: « Les personnes qui se sont noyées en Méditerranée parce qu’elles n’avaient pas le droit de venir pèsent lourdement sur notre conscience. Comment y faire face plus tard, c’est un autre problème que les États doivent aborder avec prudence et sagesse, mais les laisser se noyer pour résoudre un problème à venir n’est pas bon. »

    Le pape François plaide pour le seul « moyen de se sauver » : « La proximité, la fraternité, tout faire ensemble. Fraternité, ça ne veut pas dire faire un club d’amis, non. Tous. »

  • L'avortement : un business

    IMPRIMER

    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Corina Cano, députée au Panama : l’avortement est un « business »

    8 janvier 2021

    L’avortement est une « tentative de porter atteinte à une vie en gestation, celle d’un bébé qui n’a pas de voix ». C’est avec ces mots que Corina Cano[1], avocate et députée au Parlement du Panama, explique son refus de l’avortement. Pour elle, « l’avortement n’est pas une question idéologique et encore moins religieuse, il s’agit simplement d’un droit à la vie ». Publiquement, elle a toujours défendu le droit à la vie « dès sa conception ». Interviewée par le journal La Estrella de Panama, elle ne manque pas de rappeler qu’au Panama, constitution et lois prévoient tous deux « la protection de la vie prénatale ». Elle insiste pour faire savoir qu’ « il n’existe aucun projet qui tente de promouvoir l’avortement au Panama » et que cette question n’est « pas à l’ordre du jour politique »[2].

    L’IVG n’est pas un droit de l’homme

    Quand le journaliste lui demande si, selon elle, la religion d’un pays peut influencer les décisions de citoyens, elle répond : « Je pense que cela ne doit pas influencer mes pensées ou la façon dont je défends le droit à la vie. Nous ne considérons en aucun cas que l’avortement soit un droit de l’homme. L’avortement est une manière d’aller à l’encontre de la vie d’une personne en gestation. […] Nous ne devons pas mettre en confrontation les plus forts avec les plus faibles ».

    Business et tragédie

    Par ailleurs, la députée regrette que certains « tirent profit de l’avortement » et en fassent un véritable « business ». D’autant plus que, quelles que soient les circonstances, l’avortement reste une « tragédie » pour les mères « car personne ne sera heureux de le faire », et une tragédie pour l’Etat « parce qu’elle montre l’échec des politiques publiques » en matière de prévention.

    Ne pas disposer du corps de quelqu’un d’autre

    Certains promeuvent l’avortement pour sauver la vie des femmes qui avortent clandestinement. Mais au Panama, les statistiques montrent que les avortements sont loin d’être la première cause de mortalité des femmes. A la question concernant l’éventuelle influence de la décision argentine sur son pays (cf. L’Argentine dépénalise l’avortement), elle répond que ce pays n’a jamais été un pays référence pour le Panama. Elle estime qu’aucun mouvement social n’aura jamais le pouvoir de promouvoir l’avortement. Ces mouvements réclament le droit des femmes à disposer de leur corps, mais en réalité elles l’ont déjà, explique la députée. Et les hommes aussi. « Mais ni les femmes ni les hommes ne peuvent rien faire avec le corps de quelqu’un d’autre ».

    En parallèle, Carino Cano porte un projet de loi, actuellement en deuxième lecture, qui permettrait d’inscrire à l’état-civil les bébés morts in-utero, si la mère le souhaite. Cette démarche personnelle a pour objectif d’aider la mère à surmonter la douleur d’avoir perdu un enfant.

    [1] Corina Cano est avocate depuis plus de 22 ans, spécialisée dans le droit de la famille et de l’enfance. Diplômée de troisième cycle en médiation des conflits. Médiatrice et conciliatrice certifiée et enregistrée auprès du ministère du gouvernement. Diplômée de troisième cycle en droit commercial, avec une maîtrise en droit des affaires. Professeur d’université. Fondateur du cabinet d’avocats Cano Córdoba and Associates.

    [2] Au Panama, l’avortement est dépénalisé en cas de viol ou de mise en danger de la vie de la mère.

    Source : La Estrella de Panama, Marlene Testa (07/01/2021)

  • RDC (Nord Kivu) : des massacres à répétition perpétrés par des islamistes

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/RD CONGO - Au moins 44 personnes tuées entre le Nouvel An et les premiers jours de janvier au Nord Kivu

    vendredi, 8 janvier 2021

    Kinshasa (Agence Fides) – « L'attaque à la base d'un véritable carnage s'est réalisée entre 19 et 21h00 locales de lundi 4 janvier, à en croire des sources concordantes. Elle a occasionné le massacre d'au moins 22 civils dont 6 membres d'une même famille, sans compter les disparus et les autres dégâts matériels » dénonce dans une note transmise à l'Agence Fides le CEPADHO (Centre d'études pour la promotion de la démocratie et des droits fondamentaux), une ONG du Nord Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

    L'attaque terroriste a été perpétrée par des islamistes de l'ADF/MTM dans la localité de Mwenda, en territoire de Beni au sein de la province du Nord-Kivu.

    Le CEPADHO rappelle que « le 31 décembre 2020, 22 autres civils ont été massacrés à Tingwe et Kamungu ... transformant ainsi  en pleurs l'allégresse attendue à l'occasion des festivités du 1er janvier 2021 ».

    L'ONG congolaise dénonce le fait que « en l'espace de 13 derniers mois l'on dénombre au moins 1157 civils massacrés par les ADF/MTM en représailles aux offensives lancées contre eux par les forces armées de RDC (FARDC) ». Le CEPADHO souligne en outre la diffusion de vidéos de revendications mises sur Internet « pour le compte des ADF/MTM par le mouvement terroriste «Etat Islamique» (E.I.)/DAESH ». « Le cas le plus récent étant la vidéo postée par l'E.I.sur son site de propagande, au lendemain de leur incursion à Loselose au début de la semaine dernière ».

    Le village de Loselose situé dans le Rwenzori, l'un des secteurs du territoire de Beni, au Nord Kivu, est passé sous le contrôle des forces armées le 1er janvier, après avoir été assiégé pendant quelques jours par les rebelles des ADF/MTM.

    « Au cours de la reprise du village, les militaires congolais ont tué 14 combattants des ADF, y compris deux blancs, peut-être arabes, récupérant diverses armes » a affirmé un porte-parole des FARDC. Dans les combats ont également été tués deux militaires.

    Les « forces pour la défense de la démocratie » (ADF) sont un groupe d'origine ougandaise depuis des décennies implanté dans l'est de la RDC qui, depuis quelques années, s'est déclaré affilié au prétendu « Etat islamique », prenant le nom de Madina a Tauheed Wau Mujahedeen (MTM, littéralement « la ville du monothéisme et des monothéistes »). (L.M.) (Agence Fides 08/01/2021)

  • Les Etats Divisés d'Amérique : le déclin de la première puissance démocratique du monde

    IMPRIMER

    De Ludovic Lavaucelle sur la Sélection du Jour :

    Les Etats Divisés d’Amérique ou le déclin de la première puissance démocratique

    Les événements du 6 Janvier ont choqué les pays occidentaux. La responsabilité de Donald Trump est écrasante dans ce débordement d’une petite minorité de manifestants investissant le Capitole car il a excité la foule alors que les membres du Congrès y étaient réunis. Non seulement Trump, par son attitude et par ses mots, a radicalisé une partie de sa base électorale, mais il a sans doute contribué à la perte du contrôle du Sénat par les Républicains, laissant tous les leviers du pouvoir fédéral aux Démocrates à partir du 20 Janvier prochain. Piteuse sortie ! Et ce n’est pas en refusant d’assister à la cérémonie d’investiture de son successeur que Trump améliorera son image.

    Mais le problème pour la plus grande démocratie du monde est bien plus profond que l’intrusion de « gilets jaunes américains » dans le Capitole, tragiquement soldée par la mort de 5 personnes (4 manifestants et un policier). Devant la catastrophe qu’il avait provoquée, Trump a finalement désavoué les émeutiers et s’est engagé à une transition du pouvoir dans un climat de réconciliation. Mais de son côté, Biden, tout en appelant au calme, a repris la rhétorique d’extrême gauche du « racisme systémique » pour condamner les émeutiers : « Si cela avait été une manifestation Black Lives Matter (BLM), la réaction de la police aurait été bien plus dure » a-t-il hasardé. Il ne peut ignorer que lors des émeutes qui ont secoué plusieurs grandes villes américaines, les autorités locales ont laissé faire des semaines durant. Au Capitole, la police a été débordée dans des circonstances qu’une enquête devra éclaircir, et une manifestante réserviste de l'armée de l'air a été tuée d’un tir à bout portant… Imaginons un instant la réaction médiatique si la victime avait été membre BLM ! Un reporter de la chaîne CNN n’a pas hésité à tweeter : « Hong Kong 2019 – des manifestants envahissent le Conseil Législatif / Washington 2021 – des manifestants envahissent le Capitole ». Cette ahurissante comparaison ravit le pouvoir totalitaire chinois au moment où il poursuit sans relâche les militants pour la liberté à Hong Kong.

    Pour prendre du recul sur les événements, regardons ce qui s’est passé depuis 2016. Dès l’élection de Trump, la gauche américaine a répété qu’il n’était pas légitime. On a voulu d’abord faire croire que les Russes avaient agi pour le mettre au pouvoir. Le FBI, mobilisé sur le sujet pendant la quasi-totalité du mandat, a conclu que ces allégations étaient infondées. La gauche américaine a cherché ensuite à le destituer sous l’accusation d’avoir outrepassé ses droits en poussant le ministre de la Justice ukrainien à enquêter sur les affaires de la famille Biden. Parlons-en justement ! Le NYC Post a publié en Octobre des éléments très compromettants concernant l’implication de Joe Biden dans les affaires lucratives de son fils Hunter avec l’Ukraine et aussi avec la Chine. Non seulement ces informations n’ont pas été relayées dans la presse mainstream et par la justice, mais Twitter a bloqué temporairement le compte du quotidien. Twitter qui avait déjà censuré à maintes reprises le compte de Donald Trump, l’a définitivement fermé (tout en maintenant ceux des dirigeants saoudiens, iraniens et turcs), imité par Facebook. La menace s’étend sur l’ensemble des principaux réseaux sociaux qui agissent non pas comme des plateformes d’échanges, conformément à leurs statuts, mais comme des éditeurs et des organes de censure.

    Aujourd’hui, même cruellement déçue par Trump, la grande majorité des 74 millions de ses électeurs considère que l’élection leur a été volée. À tort ou à raison, car aucune cour de Justice n’a daigné étudier les nombreux témoignages déposés sous serment. Le FBI est resté, cette fois, totalement inactif. Et la chasse aux sorcières s’organise contre les anciens soutiens de Trump, sénateurs (particulièrement visé : Ted Cruz) ou journalistes. Il reste que les classes moyennes qui ont élu Trump comportent de nombreux laissés pour compte du rêve américain… Jamais un candidat républicain n’avait recueilli autant de votes de Noirs et d’Hispaniques. Quant au mouvement BLM, il a imposé de détruire des statues érigées il y a plus de 100 ans sous prétexte qu’elles représentaient ce qui divisait le pays. C’est exactement l’inverse : elles représentent un héritage, une histoire loin d’être idyllique mais commune…

  • Le pape et le vaccin : "c'est éthique, je vais le faire"

    IMPRIMER

    De Francesco Antonio Grana sur le Fatto Quotidiano :

    L'appel du pape François pour le vaccin : "C'est éthique, je vais le faire. La santé est en jeu, mais aussi votre vie et celle des autres. Le négationnisme, suicidaire, inexplicable".

    Bergoglio, dans une interview exclusive avec Fabio Marchese Ragona pour Tg5, a annoncé qu'il allait se faire vacciner contre la maladie dans les prochains jours : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de danger particulier, pourquoi ne pas le prendre ?

    9 JANVIER 2021

    "Il y a un négationnisme suicidaire que je ne peux pas expliquer, mais aujourd'hui il faut se faire vacciner". Le pape François en est convaincu et, dans une interview exclusive de Fabio Marchese Ragona pour Tg5, il a expliqué : "Je ne sais pas pourquoi on dit que le vaccin est dangereux, mais si les médecins vous le présentent comme quelque chose qui peut bien se passer, qui n'a pas de dangers particuliers, pourquoi ne pas le prendre ? Il a ajouté : "Je crois que, d'un point de vue éthique, tout le monde devrait prendre le vaccin, c'est une option éthique, parce que vous jouez votre santé, votre vie, mais vous jouez aussi la vie des autres". Bergoglio a annoncé qu'il sera lui-même vacciné dans les prochains jours, lorsque les doses destinées à tous les habitants et employés du plus petit État du monde arriveront au Vatican. "La semaine prochaine", a déclaré le pape, "nous commencerons à le faire ici et je me suis inscrit, il faut le faire. François a ensuite raconté que "quand j'étais enfant, je me souviens de la crise de la polio et de nombreux enfants étaient alors paralysés à cause de cela et il y avait un grand désespoir pour obtenir le vaccin. Quand le vaccin est sorti, ils vous l'ont donné avec du sucre et il y avait tant de mères désespérées. Puis nous avons grandi dans l'ombre des vaccins, pour la rougeole, pour cela, pour les autres, des vaccins que l'on nous a administrés quand nous étions enfants."

    Des mots qui suivent l'appel que le Pape a lancé dans le message de Noël d'Urbi et Orbi : "Je demande à tous : aux chefs d'État, aux entreprises, aux organisations internationales, de promouvoir la coopération et non la concurrence, et de rechercher une solution pour tous : des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux dans toutes les régions de la planète. En premier lieu, les plus vulnérables et les plus nécessiteux". Ajoutant qu'"en cette période d'obscurité et d'incertitude sur la pandémie, plusieurs lueurs d'espoir apparaissent, comme les découvertes de vaccins. Mais pour que ces lumières illuminent et apportent de l'espoir au monde entier, elles doivent être accessibles à tous. Nous ne pouvons pas laisser des nationalismes fermés nous empêcher de vivre comme la véritable famille humaine que nous sommes. Nous ne pouvons pas non plus laisser le virus de l'individualisme radical nous vaincre et nous rendre indifférents à la souffrance d'autres frères et sœurs. Je ne peux pas me mettre devant les autres, en plaçant les lois du marché et les brevets d'invention au-dessus des lois de l'amour et de la santé de l'humanité".