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Société - Page 326

  • Nigeria : quatre séminaristes victimes d'un enlèvement

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    Du site "Le Salon beige" :

    4 séminaristes enlevés au Nigéria

    4 séminaristes enlevés au Nigéria

    Le 8 janvier, un raid a eu lieu au grand Séminaire du Bon Pasteur à Kaduna, dans l’état du même nom, situé dans le centre du Nigéria. Des hommes armés sont arrivés dans les locaux, et ont ouvert le feu. Quatre séminaristes ont été enlevés. Une rançon pour leur libération a été exigée par les ravisseurs, dont on ignore encore l’identité.

    Au Nigeria, les chrétiens sont particulièrement victimes d’actes de violence, le plus souvent de la part de groupes islamistes.

    Cardinal R. Sarah@Card_R_Sarah
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    4 séminaristes ont été enlevés au Nigéria

    Les chrétiens ont une nouvelle fois été pris pour cible au Nigéria. Quatre séminaristes ont été kidnappés par des hommes armés le 8 janvier dernier.

    L’événement s'est produit il y a trois jours, le 8 janvier entre 22h30 et 23h00 heures locales, mais la nouvelle n'a été diffusée par les médias locaux et relatée par les témoins qu'au cours de ces dernières heures.

    Le raid a eu lieu au grand Séminaire du Bon Pasteur à Kaduna, dans l'état du même nom, situé dans le centre du pays. Des hommes armés sont arrivés dans les locaux, et ont ouvert le feu, selon la reconstitution opérée par un média local. «Après le comptage des étudiants avec les agents de sécurité, quatre séminaristes ont été déclarés disparus. Veuillez dire une prière pour leur libération» a transmis à The East African l’un des prêtres responsables du séminaire. La police locale a assuré que tout était fait pour retrouver les séminaristes enlevés.

    Selon l’association Aide à l’Église en Détresse, une rançon pour leur libération a été exigée par les ravisseurs, dont on ignore encore l’identité.

    Au Nigeria, les chrétiens sont particulièrement victimes d'actes de violence, le plus souvent de la part de groupes islamistes.

    (Avec L’Osservatore Romano)

  • ANALYSE - Proposition de loi IVG : vers une dépénalisation au-delà de 18 semaines (4,5 mois) ?

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    De Léopold Vanbellingen (IEB) sur le Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - Proposition de loi IVG : vers une dépénalisation au-delà de 18 semaines (4,5 mois) ?

    09/01/2020

    Parmi les mesures prévues par la proposition de loi actuellement en discussion au Parlement fédéral, figurent l'extension du délai de grossesse à 18 semaines et la dépénalisation complète de l'IVG.

    Mises côte à côte, ces deux mesures aboutissent en réalité à ce que soit totalement dépénalisé tout avortement pratiqué avec le consentement de la femme, y compris au-delà de 18 semaines de grossesse.
    D'une étude approfondie de la proposition de loi et des débats parlementaires (voy. le Dossier IEB ci-dessous), il ressort en effet deux éléments principaux :

    L'avortement pratiqué illégalement ne sera plus poursuivi pénalement dès lors que la femme y consent. Aucune autre base juridique (sanction disciplinaire, responsabilité civile, coups et blessures, …) ne permet de garantir le respect des balises figurant dans la proposition de loi.

    En l'absence de toute sanction potentielle, le nouveau cadre juridique proposé concernant l'accès à l'IVG est totalement inopérant car dépourvu d'effet contraignant. Le résultat de la proposition de loi discutée actuellement consiste donc en une dépénalisation totale de l'interruption volontaire de grossesse, jusqu'au terme de la grossesse.

    Pour rappel, le Parlement attend désormais l'avis du Conseil d'Etat sur le contenu de cette proposition de loi. De l'opinion de certains députés fédéraux, cet avis risque bien d'être « décapant ». Le Conseil d'Etat a d'ailleurs exceptionnellement décidé de se prononcer sur la proposition en Assemblée générale. Son avis n'est pas attendu avant le 13 février 2020.

    Analyse synthétique du Dossier 

    Dossier dans son entièreté

  • Quand les enfants s'éloignent de la foi malgré tous les efforts de leurs parents...

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    | Hanna-Cheriyan Varghese

    Force est de constater que malgré tous les efforts consentis par les parents chrétiens pour transmettre la foi à leurs enfants, beaucoup parmi ceux-ci s'en éloignent ou l'abandonnent. Les réflexions qui suivent apportent un éclairage intéressant sur cette question qui taraude pas mal de parents chrétiens. Elles émanent d'un pasteur protestant mais rejoignent en de nombreux points notre expérience quotidienne et peuvent nous aider dans notre réflexion :

    Louis Schweitzer lors d'une conférence donnée au Centre évangélique d’information et d’action à Lognes le 25 novembre 2003 (source).

    La famille, lieu de transmission de la foi ?

    Le sujet qui m’a été proposé est extrêmement intéressant mais plus complexe, me semble-t-il, qu’il n’y paraît. Aussi, il me semble judicieux d’en modifier quelque peu le titre en ajoutant un simple point d’interrogation. « La famille lieu de transmission de la foi ? » me semble en effet une question que l’on peut poser à la fois en considérant la situation actuelle et la société qui nous entoure, en considérant la situation psychologique de la famille et sans doute également dans le domaine plus spécifiquement théologique. Je proposerai pour commencer quelques éléments d’une approche biblique qui indiquent bien l’ambivalence de la situation familiale en ce qui concerne la transmission. Nous essaierons ensuite d’approfondir cette question de la transmission, puis nous nous pencherons sur le problème plus particulier de la transmission de la foi. Enfin, pour conclure, nous proposerons quelques pistes pratiques en vue de cette transmission en milieu familial.

    1. L’ambivalence du témoignage biblique

    Devant une telle question, certains textes bibliques surgissent naturellement à l’esprit. On pense tout de suite à la place que la famille peut tenir dans la transmission en Israël telle que nous la présente le témoignage de l’Ancien Testament. La libération d’Égypte devra être racontée « à ton fils et au fils de ton fils » (Ex 10.2) et on sait la place de la fête de la Pâque dans la transmission familiale : « Lorsque vos fils vous demanderont : que signifie pour vous ce rite ?, vous répondrez… » (Ex 12.25ss, etc.). Il est clair que la transmission familiale est essentielle à la transmission de la foi du peuple juif.

    Mais, en même temps, d’autres textes nous reviennent, tirés eux du Nouveau Testament et qui empêchent une réponse trop rapide. Quand il s’agit de la foi chrétienne, donc de la manière spécifiquement chrétienne de considérer la foi et sa transmission, les choses sont-elles aussi simples ? Dans la famille même de Jésus, la transmission ne semble pas avoir été sans problèmes. « Les gens de sa parenté sortirent pour se saisir de lui, car ils disaient : il a perdu la raison » (Mc 3.21) ; « En effet, même ses frères ne mettaient pas leur foi en lui » (Jn 7.5). On voit bien que, dans le cas de Jésus, alors que des étrangers commençaient à l’écouter et à le suivre, son témoignage, son enseignement, n’étaient guère accueillis dans sa propre famille, pas plus d’ailleurs que dans sa ville, selon le proverbe repris par Jésus affirmant que « nul n’est prophète en son pays ». Jésus parle d’ailleurs à cette occasion directement de la famille : « On ne refuse pas d’honorer un prophète, sinon dans son pays et dans sa maison (c’est-à-dire dans sa famille) » (Mt 13.57).

    Si donc la famille est certainement, pour la Bible, un lieu de transmission, elle semble poser à celle-ci des problèmes spécifiques. C’est ce que nous voudrions essayer d’approfondir en commençant par ces problèmes avant de parler de la transmission de la foi.

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  • Une lettre du cardinal Zen dénonçant le "meurtre de l'Eglise de Chine" fait des remous

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    De Claire Lesegretain sur le site du journal La Croix :

    Polémique autour d’une lettre du cardinal chinois Zen

    Publiées ces jours-ci sur divers réseaux sociaux plutôt hostiles au pape François, une lettre et deux annexes que le cardinal Zen avait envoyées en septembre dernier aux membres du Collège des cardinaux, remettent en cause l’accord signé en septembre 2018 entre le Vatican et la Chine.

    09/01/2020

    « C’est en conscience que je vous écris à propos de problèmes qui ne concernent pas seulement l’Église en Chine mais toute l’Église, car nous, cardinaux, avons la lourde responsabilité d’aider le Saint-Père à diriger l’Église. » Ainsi commence la lettre, datée du 27 septembre 2019, que le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, 88 ans, évêque émérite de Hong Kong et connu comme l’un des principaux opposants au régime communiste chinois, a envoyée à tous les membres du Collège des cardinaux.

    Dans cette lettre, qui vient d’être rendue publique par des réseaux sociaux et agences plutôt hostiles au pape François, le cardinal Zen reprend l’analyse qu’il avait faite des « Orientations pastorales à propos de l’enregistrement civil du clergé en Chine », initialement publiées par le Vatican le 28 juin 2019, puis mises à jour le 8 juillet 2019.

    Cette lettre remet en cause l’accord signé entre le Saint-Siège et Pékin

    Rome voulait répondre aux évêques de Chine continentale qui demandaient quelle attitude adopter face à l’obligation d’un enregistrement civil - selon la nouvelle réglementation sur les activités religieuses. « Cet enregistrement civil implique presque toujours, rappelle le cardinal Zen, la signature d’un document dans lequel, malgré l’engagement pris par les autorités chinoises de respecter également la doctrine catholique, il faut déclarer accepter le principe d’indépendance, d’autonomie et d’auto-administration de l’Église en Chine ».

    Selon le cardinal chinois, « il est tout à fait clair qu’il (ce document) encourage les fidèles en Chine à entrer dans une Église schismatique, c’est-à-dire indépendante du pape et aux ordres du Parti communiste chinois » (PCC).

     À LIRE. Le Vatican en défense de la « liberté de conscience » des catholiques chinois

    Le cardinal Zen rappelle qu’il avait présenté le 10 juillet dernier sa « dubia » (doutes) au pape et que celui-ci lui avait promis de s’y intéresser : « mais à ce jour, je n’ai encore rien entendu ».

    Plus profondément, cette lettre aux cardinaux remet en cause l’accord (ad experimentum de deux ans) signé entre le Saint-Siège et Pékin en septembre 2018.

    « Rien n’a changé dans la politique religieuse du PCC »

    Dénonçant le fait que cet accord reste secret - y compris pour lui, cardinal chinois -, le cardinal Zen « espère pouvoir démontrer un jour (avec des documents d’archives) que l’accord signé est le même que celui que le pape Benoît XVI avait, à l’époque, refusé de signer ». Il cite d’ailleurs à plusieurs reprises la « Lettre de Benoît XVI aux catholiques de Chine » de 2013.

    Le cardinal Zen estime surtout que « rien n’a changé dans la politique religieuse du PCC » depuis cette signature. Et d’interpeller les membres du Collège cardinalice : « pouvons-nous assister passivement à ce meurtre de l’Église en Chine par ceux qui devraient la protéger et la défendre contre les ennemis ? »

    Dans les deux annexes qui suivent cette lettre, et qui sont des relectures comparatives des deux versions des « Orientations pastorales du Saint-Siège concernant l’enregistrement civil du clergé en Chine », le cardinal Zen veut donc démontrer que Pékin « nie ses promesses de respecter la doctrine catholique et l’état civil du clergé ».

    Le cardinal redoute que les « Orientations pastorales » soient « inversées »

    Ce que le gouvernement chinois demande, selon lui, n’est pas une simple déclaration mais « tout un système, dans lequel il n’y aura plus de liberté pastorale », et où tous les ordres du PCC devront être respectés, « y compris l’interdiction pour les moins de 18 ans de participer à toute activité religieuse ». Finalement, le cardinal Zen redoute que ces « Orientations pastorales » soient « radicalement inversées » par Pékin, « ce qui est normal devenant anormal, ce qui est légitime devenant toléré ».

    Parallèlement depuis plusieurs jours, plusieurs médias américains publient des informations à propos des mesures de normalisation - ou sinisation - que prépare Pékin pour contrôler plus étroitement les groupes et institutions religieux.

    Selon certaines fuites, ces nouvelles règles, attendues début février, seraient organisées en six sections et en 41 articles. L’article 5 stipulerait ainsi : « Les organisations religieuses doivent adhérer à la direction du PCC, respecter la Constitution, les lois, les règlements et les ordonnances politiques. Ils doivent également adhérer au principe d’indépendance et d’autonomie, adhérer aux directives sur les religions, mettre en œuvre les valeurs du socialisme. »

  • L'identité chrétienne de l'Europe : la preuve par les appellations des noms de lieux

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    De Bérengère Dommaigné sur le site Aleteia.org :

    La « sainte carte » des villages français (mais pas seulement !)

    08 janvier 2020

    C’est une « sainte cartographie » qui tourne sur les réseaux sociaux en ce moment. Le site polonais BIQdata a répertorié et illustré toutes les villes et villages d’Europe qui porteraient un nom de saint. Et le résultat est sans appel, la France est bel et bien la fille aînée de l’Église. Elle occupe la première marche du podium !

    Si la carte n’est pas nouvelle, cette infographie date de 2016, elle a trouvé un nouvel écho sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Il faut dire qu’elle est édifiante pour rappeler en un clin d’œil les racines chrétiennes de l’Europe. Publiée par le quotidien polonais Gazeta Wyborcza elle cartographie les villes et villages européens qui portent le nom d’un saint. Pour aboutir à ce résultat, le site indique avoir utilisé les données de la base de données de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA). Anciennement appelée National Imagery and Mapping Agency (NIMA), cette agence du département de la Défense des États-Unis, a pour fonction de collecter, analyser et diffuser le renseignement géospatial en utilisant l’imagerie satellite.

    Pour obtenir cette infographie, l’équipe polonaise a donc cherché comme mots-clés les noms de lieux portant dans leurs langues locales la racine ou le mot « saint » dans tous les pays européens. Résultat, 20.864 lieux portent le nom d’un saint en Europe. Dans le détail des chiffres, on découvre alors que c’est la France qui en compterait le plus grand nombre, (elle qui compte aussi le plus grand nombre de communes !) soit 8.963 villages, ou une commune sur quatre ! Viendrait ensuite l’Espagne, et notamment la Galice, en deuxième position avec plus de 4.000 communes aux noms de saints et l’Italie sur la troisième marche. Si les chiffres ne correspondent pas à la base officielle des codes postaux français, qui en répertorient cette année la moitié moins (4.581), une chose est certaine, ces villages de « saint » font bel et bien partie du paysage ! Tout comme Pont-l’Abbé, La Chapelle-Rainsouin, le Mont-Dieu ou encore Collombey-les-Deux-Églises.

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  • Bolivie : l'archevêque de Santa Cruz appelle à restituer le droit de cité à Jésus-Christ

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/BOLIVIE - Appel de l’Archevêque de Santa Cruz à « restituer le droit de cité à Jésus-Christ »

    mercredi, 8 janvier 2020
     

    Santa Cruz de la Sierra (Agence Fides) – « Les chrétiens doivent affronter le grand défi consistant à restituer le droit de cité à Jésus-Christ, le Fils de Dieu fait homme pour le bien de toute l’humanité parce que Sa présence a une importance transcendantale dans la construction d’un monde plus humain et plus fraternel. C’est une mission urgente et nécessaire y compris dans notre pays, face à un vide clair concernant les valeurs humaines de coexistence humaine et pacifique et à la méconnaissance de la valeur de la vie humaine qui se manifeste en tant de cas de trafic d’êtres humains, d’homicides de femmes à cause de leur appartenance à ce sexe ou d’infanticide ». C’est ce qu’a souligné l’Archevêque de Santa Cruz, S.Exc. Mgr Sergio Gualberti, durant la Messe célébrée en la Basilique Saint Laurent le premier Dimanche de la nouvelle année.

    L’Archevêque a cité dans son homélie, parvenue à Fides, le « crime horrible » d’un père qui, au cours des premiers jours de l’année nouvelle, a tué ses quatre enfants et grièvement blessé son épouse. « Ce problème appartient à toute la société. Personne ne peut par suite rester indifférent – a-t-il déclaré. Nous devons tous agir urgemment et accomplir des efforts extrêmes pour prévenir ces crimes et former les consciences des personnes au respect sacré de toute vie humaine ».

    Mgr Gualberti a par la suite souligné que, dans le cadre de cette mission, « l’éducation est appelée à jouer un rôle fondamental », s’occupant principalement de la formation des jeunes et des enfants aux valeurs humaines et aux vertus chrétiennes. « Dans les écoles et collèges, nous devons proposer clairement la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est fait homme de manière à pouvoir vivre comme de vrais enfants de Dieu, en frères qui se respectent et qui s’aiment ».

    En commentant la liturgie de la Parole du Dimanche, Mgr Gualberti a invité à approfondir le mystère de l’Incarnation dans notre vie : « Etre enfants de Dieu est un trésor que nous devons valoriser et pour lequel nous devons nous sentir immensément reconnaissants d’une gratitude qui nous engage à une vie de foi profonde et à une espérance vivante qui nous pousse à agir, en tout lieu et à tout moment, conformément à la dignité d’enfants de Dieu ».

    Par suite, il a invité à reconnaitre sincèrement que « trop souvent nous aussi préférons les ténèbres ou la mondanité… Nous nous laissons transporter par un monde indifférent au surnaturel, qui exclue Dieu et se trouve construit selon les gouts et les caprices, un monde d’idoles telles que la superbe, l’orgueil, l’autosuffisance, le plaisir, le pouvoir et la célébrité. La mondanité consiste à rejeter Dieu et la lumière pour opter pour les ténèbres, en fermant les portes à Dieu comme elles furent fermées devant Jésus à Bethléem : « Il n’y avait pas de place pour eux à l’auberge » ». (SL) (Agence Fides 08/01/2020)

  • Endoctrinement : des mots tels que "Dieu", "Christ" ou "Bible" sont exclus des écoles chinoises

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Pékin continue sa répression sur l’éducation en bannissant les manuels étrangers des écoles

    10/01/2020

    Le parti communiste chinois a publié de nouvelles directives interdisant l’usage de manuels scolaires étrangers dans les écoles primaires et secondaires. Ces directives imposent aux auteurs, aux éditeurs et aux enseignants de soutenir « l’esprit de la pensée de Xi Jinping » dans tous les manuels. Cette décision souligne le contrôle strict imposé sur l’éducation des jeunes, qui ne se limite pas aux salles de classe. Ainsi, au Tibet pour la 3e année consécutive, les autorités ont rappelé aux familles de Lhassa l’interdiction de toute activité religieuse pour les enfants durant les vacances d’hiver.

    Le 19 décembre, le parti communiste chinois a annoncé de nouvelles directives sur l’usage de manuels étrangers et autre matériel pédagogique. Elles ont été publiées sur le site internet officiel du ministère de l’Éducation, afin de demander aux enseignants, aux auteurs et aux éditeurs de respecter « l’esprit de la pensée de Xi Jinping »« Les supports pédagogiques utilisés par les écoles primaires et secondaires doivent refléter la volonté du parti et de l’État », est-il affirmé, en stipulant que tous les textes pédagogiques doivent être soumis à l’analyse politique d’experts sur le marxisme, sur la culture traditionnelle chinoise et sur les valeurs révolutionnaires. Les manuels scolaires et tout autre matériel pédagogique seront abandonnés en cas de « problèmes vis à vis de la direction politique et des valeurs contenues dans les manuels »« Les écoles obligatoires [jusqu’à l’âge de 16 ans en Chine] ne peuvent utiliser de matériel pédagogique étranger » poursuivent les nouvelles orientations. À propos des élèves en dernière année de lycée, elles ajoutent que « les établissements doivent suivre la politique nationale quant à la sélection de manuels scolaires étrangers ».

    Sinisation et endoctrinement

    Le 9 décembre 2016, les autorités chinoises ont lancé une campagne afin d’accentuer l’éducation idéologique et politique, lors d’une conférence sur le travail idéologique et politique dans les universités (思想 政治 教育, IPE). À cette occasion, le président Xi Jinping avait pris la parole en réaffirmant la suprématie du marxisme et du socialisme dans les établissements supérieurs chinois, et en faisant pression pour poursuivre les efforts dans ce but afin d’endoctriner les 37 millions d’étudiants universitaires chinois. En août dernier, les autorités ont également banni des mots tels que « Dieu », « Bible » et « Christ » des manuels destinés aux écoles primaires. Ces mots ont même été supprimé des manuels étrangers, dans une tentative de réduire l’influence des religions (en particulier du christianisme) et de poursuivre la sinisation des religions.

    Certaines références ont également été retirées des traductions chinoises de quatre contes classiques, publiés par la People’s Education Press, dont La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen, et Robinson Crusoé de Daniel Defoe. La politique de Pékin concernant l’éducation au Tibet est également étroitement surveillée ces derniers temps. Ainsi, la Campagne internationale pour le Tibet (ICT), une ONG internationale basée à Washington, a dénoncé une directive datée du 31 décembre, envoyée par l’école primaire Chengguan Haicheng de Lhassa aux parents d’élèves, contenant des recommandations sur les projets et devoirs scolaires à effectuer durant les vacances d’hiver, ainsi que sur la santé et sur les comportements interdits, dont les activités religieuses. La directive a également invité les parents à soutenir les « quatre interdits » – à savoir patiner sur les rivières, entrer dans les cybercafés ou autres lieux de divertissement, porter des couteaux et autres objets dangereux, et sortir seul.

    (Avec Asianews, Pékin)

  • Les visites papales auraient-elles un effet contraceptif ?

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    Des considérations pour le moins surprenantes à prendre cum grano salis...

    De Jarl van der Ploeg sur le site du Volkskrant :

    La visite du pape comme contraceptif?

    Les scientifiques ont découvert que le nombre d'avortements dans les provinces italiennes diminue après une visite du Pape. La question de savoir si le chef religieux en est vraiment la cause reste vague.

    8 janvier 2020

    L'étude aura été accueillie avec enthousiasme à Rome. Une étude portant sur 85 provinces italiennes où Jean-Paul II et son successeur Benoît XVI se sont rendus entre 1979 et 2012 suggère que le pape est un agent contraceptif assez efficace.

    Les scientifiques distillent de leurs données que les Italiens ont moins de relations sexuelles après la visite du Saint-Père dans leur ville. Les économistes Egidio Farina de l'Université de Belfast et Vikram Pathania de l'Université de Sussex ont constaté que, dans les mois qui ont suivi la présence du Pape, 10 à 20% d'avortements en moins ont été pratiqués.

    Moins d'avortements ...
    Ce n'était pas une grande surprise pour les scientifiques. L'Église catholique est tout simplement un adversaire franc des avortements - "Amener un homme à l'avortement, c'est comme engager un tueur à gages pour résoudre un problème", tels étaient les mots de l'actuel pape François l'année dernière - et 71% des Italiens se disent catholiques.

    ... avec le même taux de natalité ...
    Ce qui a surpris les deux économistes, cependant, c'est que le taux de natalité n'a pas augmenté au cours de la même période, comme on pourrait s'y attendre quand moins d'avortements ont été pratiqués, mais est simplement resté le même.

    Leur conclusion, qu'ils ont publiée dans le Journal of Population Economics la semaine dernière: soit les Italiens qui ont rencontré le pape utilisent soudainement plus de contraceptifs, soit ils ressentent temporairement moins le besoin de satisfaire leur désir. Et puisque que le pape refuse toujours de plaider pour l'utilisation du préservatif (...), les deux chercheurs ont conclu que l'option deux (moins de sexe) l'emportait.

    "Certains couples pourraient décider, après une visite papale, que le recours aux contraceptifs pourraient être" le moindre mal ", dit Farina. Moins grave qu'un avortement. "Mais comme l'Église catholique est aussi un adversaire franc de la contraception, l'abstinence semble l'option la plus plausible."

    ... ou plus d'avortements illégaux?
    Une autre conclusion possible est que le nombre d'avortements illégaux a augmenté après une visite papale. Chaque année, environ 10 à 20 000 avortements illégaux ont lieu en Italie, contre 100 000 légaux. Pourquoi? Parce que 7 gynécologues italiens sur 10 refusent toujours de pratiquer un avortement. Notoire est l'exemple de cette femme originaire de la ville de Padoue, dans le nord de l'Italie, qui a dû visiter 23 hôpitaux différents avant de finalement trouver un médecin sans objection de conscience. Il y a donc une chance que non seulement les femmes, mais aussi leurs gynécologues aient changé de comportement après que le pape ait béni leur ville d'une visite.

  • Selon Science Magazine, l’Eglise catholique a joué un rôle majeur dans l’apparition des élites en Occident

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    Du site FSSPX.NEWS :

    Une étude anthropologique fait justice à l’institution du mariage chrétien

    08 JANVIER 2020

    Une étude publiée par Science Magazine tend à montrer que l’Eglise catholique a joué un rôle majeur dans l’apparition des élites en Occident. Comment ? En régulant les sociétés au moyen de l’institution du mariage chrétien.

    Pas si ringard que ça, le mariage à l’Eglise : c’est peut-être même la clé du succès et de l’épanouissement personnel. Du moins, si l’on en croit l’étude anthropologique fouillée, publiée par le mensuel de référence Science, le 8 novembre 2019.

    Une équipe de chercheurs américains de l’université George Mason (GMU) a constaté que ce qu’on a coutume d’appeler les « élites occidentales », constituent un groupe à part qui se démarque de tous les autres types de population dans le monde : plus altruiste, plus développé, plus enclin à la réussite. 

    Pour expliquer ce phénomène, nos spécialistes en sciences humaines ont fait appel aux « facteurs psycho-sociaux » dans lesquels ils voient l’héritage d’un modèle familial bien précis.

    Selon eux, l’Eglise catholique, en imprégnant peu à peu les sociétés, a lentement fait émerger un nouveau type de relations humaines, où le clan cesse de l’emporter sur le noyau familial. La famille peut alors s’épanouir, pour le bien de chacun de ses membres : les époux et les enfants.

    Le moyen privilégié de ce développement fut le mariage chrétien qui, en faisant disparaître l’endogamie, a permis à la famille d'acquérir un rayonnement moral, intellectuel et social. Cela fut rendu possible par la chrétienté, dont l’homme occidental est issu.

    Aux yeux de l’équipe de chercheurs du GMU, l’homme occidental doit sa réussite à « l’institution familiale durable » mise en place par l’Eglise, tout au long des siècles passés.

    Il n’est pas courant que les sciences humaines jettent ainsi un pavé dans la mare des chantres de la déconstruction et de l’idéologie du « genre », où il est de bon ton de voir dans le mariage chrétien la source de toutes les « discriminations ». Face aux transgressions et à la corruption morale généralisée, il n’est jamais trop tard pour revenir aux sources de la vraie civilisation, celles de la cité catholique. 

  • Il faut prier pour l'Espagne

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    Résultat de recherche d'images pour "cardinal canizares"

    Prières pour l'Espagne (source)

    8 Janvier 2020

    «En cette période cruciale pour l'Espagne: priez pour l'Espagne!»

    Avec la formation du gouvernement actuel (un "remake" du Front Populaire ?), les évêques sont très inquiets. Le Cardinal Canizares supplie le peuple espagnol, les communautés monastiques et religieuses  de prier pour l'Espagne. Dans sa lettre, le cardinal Canizares demande "de prier pour l'Espagne" face à une "situation critique, à une véritable urgence". Et  le cardinal Cañizares déclare que cette déclaration "n'est ni rhétorique ni stérilement dramatisante".

    EN CE TEMPS CRUCIAL POUR L'ESPAGNE, PRIEZ POUR L'ESPAGNE!

    Lettre de l'archevêque à tout le diocèse de Valence

    Nous sommes au début d'une nouvelle année et nous sommes en Espagne dans une situation critique, d'une véritable urgence pour votre avenir. Beaucoup dépendra de ce qui se passe ces jours-ci. Ce que je dis n'est ni rhétorique ni une dramatisation stérile. Il en est ainsi et on ne peut le nier, c'est un moment d'urgence cruciale.

    La semaine dernière, j'ai parlé avec un très important personnage d'Espagne, d'une grande sagesse, lucidité et expérience: que pouvons-nous et devons-nous faire en tant que chrétiens, dans l'Église, dans notre diocèse? De quoi l'Église a-t-elle besoin et en cette nouvelle année? Que pouvons-nous conseiller à l'Église dans ce moment où nous vivons, en cette année que nous venons de commencer? Cette question a été posée ce très important personnage d'Espagne et il m'a répondu avec toute la sincérité et tout le sens de la vie catholique: "Simplement, que ce soit l'Église et qu'elle nous annonce et témoigne de Jésus-Christ, en œuvres et en paroles, c'est ce dont ont besoin les hommes afin que nous puissions nous tourner vers Lui, pour construire un nouveau monde avec des hommes et des femmes nouveaux, avec une nouvelle mentalité, une nouvelle Espagne, pour que cela change le monde et notre Espagne. "

    C'est vrai ce que cet homme très important m'a dit, c'est ce dont nous avons besoin en cette nouvelle année. Il est providentiel que Dieu veuille que nous fêtions le Synode diocésain de Valence pour faire, que Dieu fasse, de ce diocèse un diocèse évangélisé et évangélisateur.

    Nous ferions très bien tous les chrétiens de Valence d'approfondir, de raviver et de renforcer la connaissance de Dieu, du Dieu de miséricorde, révélé dans le visage humain de Jésus-Christ, Fils du Dieu vivant. Les catéchistes et professeurs de religion feraient très bien d'entrer dans cette connaissance vivante et approfondie, méditée, intériorisée, pour animer leur expérience de Dieu et la communiquer en catéchèse ou en enseignement religieux. Nous ferions très bien en tant que prêtres d'intérioriser et de renforcer cette connaissance par l'étude calme, la méditation et la prière contemplative, de prêcher Dieu avec des paroles nouvelles et vigoureuses qui découlent de l'expérience accrue et renouvelée de Dieu miséricordieux.

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  • Le contact physique entre un bébé et ses deux parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant (VUB)

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    Du site de la RTBF :

    Le contact avec les deux parents est important pour le bébé, selon une étude de la VUB

    Le contact physique entre un nouveau-né et son papa a autant d'effets positifs qu'un contact avec la maman, selon une étude menée par la VUB en collaboration avec l'Université de Liverpool. Ces résultats devraient encourager les pères à s'occuper activement de leur enfant dès la naissance.

    Le contact physique entre un bébé et ses parents est crucial pour l'épanouissement de l'enfant. Les câlins des parents assurent un développement optimal du système nerveux parasympathique, lié au repos et à la récupération physique. Grâce à ces contacts, les enfants supportent mieux le stress en grandissant, par exemple.

    Encourager les papas à être plus actifs

    Pour cette étude, il a été demandé à 25 mères et 25 pères d'enlacer et câliner leur enfant. Les rythmes cardiaque et respiratoire des bébés ont été mesurés avant, pendant et après les séances de câlins. L'étude montre ainsi que, tant avec la mère qu'avec le père, ces deux rythmes diminuent pendant et après les caresses. Les séquences vidéo indiquent également que les deux parents touchent intuitivement leur enfant aux mêmes endroits et de la même manière.

    "Nous voulons encourager les papas à être plus actifs dans les soins et l'attention portés à leur bébé. Aujourd'hui, les pères sont bien plus investis que dans le passé mais il y a encore un écart à combler vis-à-vis des mères. Les hommes pensent parfois que la mère a un lien physiologique privilégié avec le petit, du fait de la grossesse", selon la directrice de recherche Martine Van Puyvelde.

  • Les intellectuels chrétiens appelés à se lever

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    D'Eric de Beukelaer dans la Libre de ce 9 janvier, p. 41, cette chronique de bon aloi sinon que le cher chanoine se croit obligé de stigmatiser au passage "un pseudo-catholicisme identitaire" qui, selon lui, bénéficierait d'un "retour en grâce" (!?) et serait l'héritier de Maurras ("condamné par Pie XI" mais dont la condamnation fut levée par Pie XII en 1939), et aussi l'héritier "des régimes pétainiste et franquiste"... Que dire alors du pseudo-catholicisme libéral ? Ou du pseudo-catholicisme marxisant ? Ou encore du pseudo-catholicisme moderniste ? Tous ces pseudo-catholicismes dévoyés nous paraissent bien plus influents et bien plus présents que celui qu'évoque Eric de Beukelaer. 

    Intellectuels chrétiens, levez-vous

    Le catholique belge se veut "modéré" et craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Pourtant, il est temps qu’il fasse entendre sa voix. Il y a quelques années, je participais à un débat sur l’avortement. Comme à mon habitude, j’évoquai le besoin de défendre la vie humaine à naître, en me gardant bien de juger les femmes en détresse. Ma contradictrice, une intellectuelle laïque, me répondit abruptement : "Voir en l’embryon autre chose qu’un ensemble cellulaire dont décide celle qui en est porteuse, c’est polluer un débat de santé publique avec des présupposés religieux." À ce moment précis, je me rendis compte que les divergences éthiques entre chrétiens et laïques sont surtout dues au fait que nous jaugeons une même réalité avec d’autres lunettes. De fait, je ne connais aucun laïque sérieux qui prétende que l’avortement est un acte facile ou agréable, ni aucun chrétien équilibré qui souhaite accabler les femmes qui avortent. Bref, les deux camps posent un regard assez consonant sur la situation, mais ils le font avec des lunettes différentes. Une partisane de l’élargissement de la dépénalisation de l’avortement, déclara récemment dans la presse : "À 12 ou 18 semaines, avorter n’est pas supprimer une vie. C’est choisir la sienne." Belle illustration des lunettes de l’anthropologie individualiste, que promeut la laïcité philosophique : être libre, signifierait choisir souverainement sa vie. Et donc la femme enceinte serait seule maîtresse de son ventre. L’embryologie apprend cependant qu’une vie nouvelle surgit dès la fécondation de l’ovule. Le chrétien jauge l’avortement avec les lunettes de l’anthropologie personnaliste : pas de liberté sans respect de l’altérité. Dès lors, la liberté de la femme enceinte ne peut se réaliser qu’en prenant en compte cette vie en devenir, qu’elle porte en son sein.

    Un laïque peut-il être aussi généreux qu’un chrétien ? Bien sûr, mais son altruisme se fonde sur un choix individuel et non sur une grammaire de l’existence, comme l’enseigne l’idéal personnaliste. Traditionnels défenseurs du personnalisme, les intellectuels chrétiens se font - hélas - discrets dans la société belge. Ils ne sont pas légion, les politiques, académiques ou hommes d’affaires, qui s’affichent publiquement en son nom. Pourquoi ? Parce que le dogme individualiste est puissant et qu’il est ardu de se mouiller à contre-courant des évidences sociales. Parce qu’on répète à l’envi que personne ne devrait "imposer ses convictions" aux autres. Parce que le catholique belge se veut "modéré" et qu’il craint d’être taxé d’extrémiste s’il se dévoile. Surtout depuis le retour en grâce, dans une société en deuil de repères, d’un pseudo-catholicisme identitaire - héritier de Charles Maurras (dont la pensée fut condamnée en 1926 par Pie XI) et des régimes pétainiste ou franquiste. L’intellectuel chrétien se contentera donc souvent de promouvoir des "valeurs", tellement passe-partout ("être ouvert et tolérant"), qu’elles en deviennent insignifiantes.

    Intellectuels chrétiens, levez-vous. Le pays a besoin d’entendre votre voix. Une voix avec sa tonalité propre : jamais agressive, ni même défensive, mais assertive, c’est-àdire décomplexée, joyeuse, sans haine, ni barrières. "Heureux les doux, ils posséderont la terre" (Matthieu 5,5). Cette voix chante la liberté. Mais non la liberté du "moi" souverain. La liberté chrétienne s’éveille dans la rencontre et la relation. Relation à soi et à l’écosystème malmené. Relation à l’autre, surtout pauvre ou petit. Et - la Grâce aidant - relation à l’Autre… qui en Christ se fit pauvre et petit. La liberté chrétienne n’est pas une possession à défendre, mais une dépossession à partager. "Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera." (Matthieu 16, 25) "L’enfer, c’est les autres", professait Sartre. Pour le chrétien, tout "autre" est chemin de conversion. Qui pour l’annoncer ? Intellectuels chrétiens, levez-vous.