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Société - Page 759

  • Les origines de l'idéologie homosexualiste

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    Les racines marxistes de l’"homosexualisme”

    Sur son blog, Jeanne Smits propose la traduction d'un nouvel article d'Hylary White, correspondante de LifeSite à Rome "pour comprendre les vrais enjeux d’une lutte qui est loin d’être finie" :

    On m’a demandé récemment ce qu’est l’« homosexualisme ». C’est un terme que j’ai commencé à utiliser dans mes articles à propos de ces questions il y a quelques années, lorsqu’il est devenu évident que nous avions à faire non à un groupe de personnes, mais par une idéologie spécifique dont les tenants sont souvent des personnes qui ne sont pas homosexuelles.

    Il y a quelques jours dans le Guardian, Peter Tatchell a bien décrit non seulement les buts de cette idéologie, mais ses origines. C’est cette idéologie politique, volontiers appelée la « théorie queer » par ses partisans dans le monde universitaire, qui est promue, désormais de manière assez ouverte, par le mouvement pour les « droits gays ». Elle vise à réécrire les concepts fondateurs de notre société tout entière. Je prédis qu’il ne faudra plus beaucoup de temps avant que la prétendue lutte pour l’« égalité » soit abandonnée : elle aura atteint son but.

    Bien des gens se grattent la tête en se demandant comment nous avons tout d’un coup pu en arriver au point où deux hommes peuvent être « mariés », où une femme peut être appelée « mari » et un homme, « épouse », où les enfants ne sont plus qu’une monnaie d’échange politique dans les guerres d’adoption, alors qu’il nous semble qu’hier encore on ne parlait que d’égalité de droits. Depuis quand l’« égalité des droits » signifie-t-elle la déconstruction, le démantèlement de ces concepts sociaux fondateurs ?

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  • Dispositifs médicaux : la COMECE pointe un manque de précaution

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    Communiqué de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) :

    COMECE Presse 06/09/2013

    L’avis de la COMECE sur les dispositifs médicaux: un manque de précaution

    Dans un avis publié aujourd’hui, le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite qu’une procédure de révision de la législation européenne qui encadre les dispositifs médicaux ait été amorcée. Cependant, il met en garde contre certains manquements à l'éthique et propose des améliorations aux propositions qui seront votées, le 18 septembre, par la Commission de l’Environnement, la Santé Publique et la Sécurité Alimentaire du Parlement Européen.

    Actuellement, environ un demi-million de dispositifs médicaux (DM) circulent sur le marché européen, des simples verres correcteurs et lentilles de contact, jusqu’aux machines à rayons X,  stimulateurs cardiaques et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV). Sont-ils tous vraiment sans danger? Sommes-nous pleinement conscients des implications éthiques que leur utilisation peut avoir sur les individus?

    Pour répondre à ces inquiétudes, l'Union européenne révise actuellement le cadre législatif qui régit DM et DMDIV, afin d’améliorer  leur évaluation et renforcer la surveillance du marché et la vigilance.

    Le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite des objectifs affichés. Toutefois, après une analyse rigoureuse des propositions législatives présentées, le 26 septembre, par la Commission Européenne, le groupe a souligné certains manques :

    1. Les DMDIV doivent être considérés inséparables du conseil génétique fourni par un médecin afin de permettre le consentement informé de la personne;
    2. Etant donné les risques que comportent les tests relatifs aux maladies polygéniques, il est justifié que leur certification soit refusée et que toute publicité relative à ceux-ci soit restreinte au cercle des professionnels de santé ;
    3. Les États membres devraient, dans certains cas, avoir le droit de poser des restrictions à la commercialisation de ces dispositifs;
    4. Les risques psychologiques et sociaux de leur utilisation devraient être évalués;
    5. Les tests prédictifs les maladies génétiques ne devraient pas servir à sélectionner les êtres humains, ni être effectués sur des mineurs ou des adultes temporairement incapables;
    6. L’application des règles nationales en matière d’éthique et le respect de la Convention d'Oviedo devraient être explicitement reconnues;
    7. En ce qui concerne la protection de l'embryon humain, le principe de subsidiarité devrait être pleinement respecté;
    8. Les critères qui classent les IVDMD dans la Catégorie D devraient être appliqué de manière cohérente;
    9. La certification de certains dispositifs, tels que ceux qui feraient usage de cellules souches embryonnaires humaines, nécessiterait des conditions  supplémentaires.

    Téléchargez l’avis complet en format PDF (disponible en français et en anglais) ou lisez le résumé (disponible en français et en anglais).

  • France : l'ABCD de l'égalité à l'école en janvier 2014

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    De la Synthèse de Presse quotidienne de Gènéthique.org

    "L'ABCD de l'égalité" à l'école en janvier 2014

     En janvier prochain, de la grande section de maternelle au CM2, les élèves se verront imposer "un programme de lutte contre les stéréotypes sexistes dès l'école appelé 'ABCD de l'égalité' ". Mis en place par le gouvernement sous l'impulsion du ministère des droits des femmes, "l'ABCD de l'égalité" sera expérimenté dans dix académies (1), soit 600 classes au total, et une généralisation de cette expérimentation est déjà prévue, au printemps 2014. 

    Le programme sera adapté à l'âge et abordera la question des préjugés dans différentes matières telles que le sport, les sciences, les arts plastiques, le français ou encore l'histoire. L'objectif? "Sensibiliser les élèves aux représentations, aux rôles assignés aux filles et aux garçons [...] et aux limites que les enfants se fixent eux-mêmes, terreau des inégalités hommes-femmes". 

    Justifiant ce programme, Najat Vallaud-Belkacem, ministre du droit des femmes précise: "alors que l'école est censée être neutre dans le traitement des filles et des garçons, les études montrent que ce n'est pas le cas, en dépit de la bonne volonté des enseignants". Mais l'instauration d'un tel programme inquiète. Ainsi, Jean-Marie Andrès, un des responsable des Associations familiales catholiques (AFC) redoute " 'une démarche de déconstruction' des repères, notamment ceux transmis par les parents". Il estime que " 'les stéréotypes ont bon dos' et la vigilance doit être de mise devant ce type d'initiative". 

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    (1) Académies de Bordeaux, Clermont-Ferrand, Créteil, Corse, Guadeloupe, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Rouen, Toulouse

    (La Croix (Marine Lamoureux) 06/09/2013 - Valeurs Actuelles (Fabrice Madouas) 05/09/2013)

    Lire également : http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Le-gender-pour-tous-contre-le-droit-des-parents

  • Le Vatican embrasse-t-il la théologie de la libération ?

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    C’est ce que donne à penser une information parue ce matin dans le grand quotidien québécois « Le Devoir » (Le Vatican embrasse la théologie de la libérationau sujet d’un livre à paraître lundi en version italienne sous la signature de l’archevêque allemand Gerhard Ludwig Müller, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF, ex-Saint-Office), et du dominicain péruvien Gustavo Gutierrez, un des fondateurs du courant de la théologie de la libération. Leur livre à quatre mains s’intitule : « De la part des pauvres, théologie de la libération, théologie de l’Église ». Avec cette déclaration d’un célèbre « vaticaniste » : « Entre le Vatican et la théologie de la libération éclate la paix », a commenté mercredi le vaticaniste Andrea Tornielli, relevant sur le site Vatican Insider : « cette pacification survient dans un nouveau climat favorisé par l’élection du premier pape latino-américain et la reprise du procès de béatification de l’évêque martyr » de San Salvador.

    Sur son blog Chiesa, Sandro Magister met les choses au point. Extrait de son commentaire,  cité par le « Salon beige » :

    "Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et le fondateur de la théologie de la libération essaient de mettre un terme à vingt ans de polémiques. Mais l'un de ceux qui ont critiqué le plus sévèrement ce courant théologique a justement été le pape actuel".

    Jorge Mario Bergoglio lui-même n’a jamais caché son désaccord avec des aspects essentiels de cette théologie. Ses théologiens de référence n’ont jamais été ni Gutiérrez, ni Leonardo Boff, ni Jon Sobrino, mais l'Argentin Juan Carlos Scannone, qui avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice. En 2005 – c’est-à-dire à un moment où l’ouvrage écrit par Müller et Gutiérrez avait déjà été publié en Allemagne – celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires écrivait :

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  • Femen, la réalité mise à nu

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    A l'occasion de la sortie d'un film qui leur est consacré, Massimo Introvigne dévoile sur la Nuova Bussola Quotidiana, la réalité qui se cache derrière les Femen (merci à EW pour sa traduction) :

    Femen, la réalité mise à nu

    par Massimo Introvigne (4-9-2013)

    Les avez-vous à l’esprit, ces Femen, activistes Ukrainienne qui s’exhibent seins nus sur les places au nom du féminisme, du mariage homosexuel et de la laïcité ? Celles qui ont détruit à la tronçonneuse la croix élevée en mémoire des victimes du stalinisme en Ukraine, celles qui se sont déshabillées à Notre-Dame pour les droits des gays, ou encore celles qui ont manifesté contre Benoît XVI sur la Place Saint-Pierre ? L’une d’entre elles – nous vous en avons parlé sur la Nuova Bussola Quotidiana – a même prêté son visage à Marianne, symbole de la révolution française, pour la nouvelle mouture du timbre unique que la France a adopté pour toute sa correspondance, timbre que le président Hollande a tenu à présenter personnellement. Les Femen sont désormais une multinationale, avec des écoles pour former les activistes en France, en Allemagne, au Brésil, et une icône universelle du féminisme et des droits nouveaux.

    Ou plutôt : c’est ce qu’elles étaient jusqu’à la date d’hier, jour où le film « L’Ukraine n’est pas un bordel » de la metteur en scène Kitty Green a été présenté au Festival de Venise.  Kitty Green a vécu pendant un an avec les Femen à Kiev, elle a manifesté avec elles et a finalement été arrêtée avec elles à Rome.  Partie pour tourner son film au nom de sa sympathie pour les Femen, Kitty Green a découvert toute une série de cadavres dans le placard de ces activistes antireligieuses, cadavres qui l’ont conduite à revoir, au moins partiellement, sa position.

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  • Quand Stromae se fait l'écho d'un monde en mal de pères

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    Lu sur Padreblog :

    « Papaoutai » le récent single de ce jeune chanteur talentueux d’origine belge est une vraie surprise. Côté musique et côté texte. Mélancolique et entraînant à la fois, Stromae y dénonce avec brio l’absence du père. Commentaire et réflexion.

    « Où t’es ? Papaoutai ? (…) Dis-moi où est ton papa ? » : l’appel est lancé de nombreuses fois. Comme une supplication. Lancinante. Presque martelée.

    Déjà visionné des millions de fois sur Internet, le clip pourrait sans peine devenir l’hymne de toutes les générations d’enfants qui ont souffert de l’absence d’un père. On pense bien sûr à l’absence physique, lorsque la relation au père a été blessée, marquée par l’abandon ou par l’absence, dans ces drames de la vie que les prêtres – aux carrefours de multiples confidences – ne connaissent hélas que trop bien. C’est le cas de Stromae lui-même dont le père, parti très vite après sa naissance, est mort lors du génocide Rwandais.

    Mais l’absence peut aussi être psychologique, lorsque la figure du père est réduite à celle de géniteur ou de simple grand frère. Parfois, des pères eux-mêmes sont dangereusement complices de cette régression. J’ai eu l’envie secrète de féliciter un jour ce papa qui refusait, devant moi, de s’abonner au profil Facebook de sa fille en s’exclamant : « je ne suis pas ton « ami », je suis ton père ! C’est mieux non ? ».

    Quoiqu’il en soit, cette absence fabrique des jeunes privés du mode paternel de l’amour. Un mode unique, singulier, qui consiste en l’art (difficile) de faire conjuguer amour et loi, tendresse et interdit. Le Père est en effet celui qui est capable de dire à son enfant : «je te dis non, parce que je t’aime».

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  • Homosexualisme : 70 organisations de défense des droits de l'homme soutiennent la Russie

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes associations de défense des droits de l’homme soutiennent la Russie

    NEW YORK, August 30  (C-FAM) Des organisations de défense des droits de l’homme du monde entier viennent d’exprimer leur soutien en faveur des efforts de la Russie, qui tente de protéger ses enfants contre la propagande homosexuelle.

    Une déclaration de la société civile affirme que la loi récemment adoptée par la Russie, et qui prévoie des amendes à l’encontre de tout individu ou groupement qui ferait la promotion de l’homosexualité auprès des mineurs, est un pas important dans la direction d’un respect des obligations internationales de protection de la famille et des mineurs.

    D’après Profesionales por la Etica, l’association espagnole qui a coordonné le mouvement, ces organisations des quatre coins du monde n’ont pas tardé à exprimer leur soutien. En une semaine seulement, plus de 71 organisations se sont manifestées.

    D’après la déclaration, la Russie protège « des droits de l’homme véritables et universellement reconnus  contre de fausses valeurs, artificielles et fabriquées », telles l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

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  • A Plouagat, on refuse la destruction de l'église

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    A Plouagat, on a voté pour sauver l’église ! (Boulevard Voltaire)

    Gabrielle Cluzel - Ecrivain, journaliste.

    À Plouagat, on a des chapeaux ronds, mais surtout, par-dessous, une caboche courageuse qui ne s’en laisse pas conter. Les Plouagatins, récemment interrogés par leur maire via un référendum sur l’avenir de leur église en passe de s’effondrer, ont voté à 80 % pour sa restauration. L’église bretonne faisait partie de ces églises non classées – et elles sont nombreuses parmi les 45.000 que compte la France –, dans le collimateur de la municipalité en raison de son état de délabrement. En 2013, cinq d’entre elles ont été rayées de la carte à la pelleteuse sur un haussement d’épaules fataliste du conseil municipal : vous ne voudriez pas non plus qu’on investisse des fortunes pour les retaper, alors qu’en France les pratiquants sont si rares ?

    Mais à Plouagat, pour la première fois, le maire a eu l’honnêteté de consulter au préalable les habitants. Une initiative « insolite », lit-on dans la presse. C’est vrai qu’un élu, en France, qui demande l’avis de ses administrés, c’est quand même très incongru, voire un peu dingue : pourquoi ces ploucs auraient-ils le droit de l’ouvrir ? Quand on voit le résultat à Plouagat, on comprend même que c’est très imprudent. Car ce « oui » ressemble singulièrement à un plébiscite de la France des clochers.

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  • Machrek : les démocrates occidentaux perdent le Nord.

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    Un bon résumé sur le minisite d’Eric de Beukelaer, curé-doyen de Liège (rive  gauche) :

    « Les trois principes fondateurs, légitimant le caractère démocratique d’un régime politique ont pris corps sur les ruines de la seconde guerre mondiale – car ils sont l’exacte négation du projet nazi. Les « vrais » démocrates seraient donc ceux qui :  (1) Fondent la gouvernance sur des élections libres. (2) Pratiquent une saine laïcité politique, héritée des Lumières : la gouvernance de la cité se fondant sur des arguments de raison (appelée « loi naturelle » dans la tradition chrétienne) et non sur une révélation de type religieuse ou idéologique. (3) Respectent les droits de l’homme, dont le premier est l’inviolabilité de toute vie humaine. Durant la guerre froide, ces trois principes gardaient toute leur valeur référentielle, car le « bloc de l’Est » n’avait (1) ni élections libres (2) ni séparation entre l’idéologie marxiste et Etat (3) ni respect de l’inviolabilité de la personne. Eux étaient donc les « méchants » et nous, les « gentils ».

    Ce qui se passe aujourd’hui en Egypte et en Syrie brouille la donne et – chacun le sent bien – les démocrates sont déboussolés. S’ils « perdent le nord » en se divisant sur leurs allégeances et analyses, c’est parce que leurs repères traditionnels de légitimité s’effacent. Vous croyez à la vertu d’élections libres ? Alors, vous soutenez le régime Morsi en Egypte. Vous tenez à une saine laïcité politique ? Alors, c’est le coup de force des militaires qui est légitime.  Vous haïssez un régime qui bafoue les droits de l’homme ? Alors soutenez les rebelles en Syrie. Vous ne voulez pas d’un régime islamiste à Damas ? Alors, aidez Assad. Bref, il y a là de quoi perdre son latin. Sans oublier les éternels et sous-marins intérêts économiques. Le Qatar veut un passage pour son gaz vers la méditerranée, afin d’augmenter ses parts de marché avec l’Occident ? Il soutient les rebelles. La Russie veut garder la part du lion dans la vente de gaz en Europe ? Elle soutient Assad, afin de bloquer ce projet. Bien malin qui prend parti, en étant sûr de choisir le « bon » camp. Je distingue, pour l’instant, quatre tendances : 1. La ligne « empêchons un plus grand chaos » représentée par des personnalités comme Tony Blair : Soutien à l’armée Egyptienne à condition d’élections rapides et soutien à la rébellion syrienne, à condition d’exclure Al Qaida. 2. La ligne « évitons un nouveau bourbier irakien » représentée par une bonne part des opinions publiques occidentales : Attendons de voir en Egypte et laissons faire en Syrie. 3. La ligne « droit de l’hommiste » défendue par plusieurs personnalités du parlement européen – de tous bords politiques : Intervenons en Syrie et rappelons en Egypte que Morsi est légitime. 4. La ligne « pacifiste », que l’on retrouve chez certaines ONG et nombre de chefs religieux. Pas d’intervention armée, ni en Syrie, ni en Egypte.

    Ces positions diverses se croisent et se contredisent autant qu’elles se recoupent . D’où l’impression de cacophonie occidentale. Déboussolés dans leurs critères de jugements, les démocrates perdent le nord. Dur, dur pour les Occidentaux que nous sommes de se faire un jugement éclairé sur ce qui se passe en Orient, depuis les printemps arabes. »

     Ref. Quand les démocrates perdent le nord

     Les dogmes politiques de l’Occident "éclairé" ne correspondent pas à grand’chose, ni au Moyen-Orient ni dans la majeure partie du monde d’ailleurs. Reste alors à jeûner et à prier pour la concorde,  avec le pape François en la fête de la nativité de Marie (samedi 7 septembre) ou à faire de la « real-politique », avec les acteurs de ce jeu d’échec. JPSC

  • Saint-Siège . Pietro Parolin secrétaire d’État : le changement, c’est maintenant ?

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    Un commentaire du « vaticaniste » Vini Ganimara, publié sur le sire « Riposte Catholique » (extraits) :

    « Six mois après son élection, le pape François vient de poser le premier acte significatif de son pontificat en faisant de Pietro Parolin, 58 ans, nonce au Venezuela, son secrétaire d’État (…).

    Pietro Parolin était  au cœur du système curial lorsque Benoît XVI fut élevé au souverain pontificat en 2005. Il était un des meilleurs éléments du point de vue des compétences de « l’écurie Sodano », qui l’avait placé à ce poste de sous-secrétaire pour les États.

    La secrétairerie d’État de Benoît XVI se configura alors comme ceci : le cardinal Bertone devint secrétaire d’État à la place du cardinal Sodano ; le substitut pour les Affaires générales était Mgr Filoni, qui remplaçait Mgr Sandri, aidé d’un assesseur Mgr Caccia ; le substitut pour les Rapports avec les États devint Mgr Mamberti, qui remplaçait Mgr Lajolo, aidé d’un sous-secrétaire, Mgr Parolin. Dans la Curie Bertone, Parolin se plaça, avec beaucoup de doigté, dans la ligne de Mgr Fernando Filoni, avec notamment Mgr Caccia, Mgr Carlo Viganò, Mgr Paolo Sardi, Mgr Polvani, qui tous freinaient des quatre fers tout ce qui semblait aller vers une « restauration » trop prononcée.

    Mais en 2009, les amis de Mgr Filoni sont promus… et écartés de la secrétairerie d’État : Mgr Parolin est nommé nonce au Venezuela ; Mgr Carlo Viganò est nommé au secrétariat du Gouvernement de l’État de la Cité du Vatican (il devra ensuite laisser sa place à Mgr Sciacca, de très mauvais gré, comme la première vague de « révélations » de documents personnels de Benoît XVI l’a fait connaître) ; Mgr Paolo Sardi, atteint par l’âge de la retraite (et qui a été souvent entendu par les enquêteurs sur lesdites « révélations »), est devenu patron de l’Ordre Souverain de Malte, poste qui lui fit revêtir la pourpre en 2010. Fernando Filoni lui-même quitta la secrétairerie d’État pour devenir préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples en 2011, et cardinal en 2012. 

    2013 : nouveau retour de balancier avec l’élection du pape François. Tous les observateurs pensaient qu’elle amènerait immanquablement la réapparition d’« opposants ». Mais lesquels ?

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  • Ecole à la maison : NEIN !

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    Sur le blog de J. Smits :

    Ecole à la maison : quatre enfants enlevés de force à leurs parents en Allemagne

    Jeudi matin, 8 heures. La famille Wunderlich, Dirk et Petra et leurs quatre enfants, entame sa journée d’école à la maison. Tout semble calme autour de leur maison dans les environs de Darmstadt. Mais soudain, la sonnette retentit. A travers la fenêtre, le père de famille voit une véritable armée qui investit la paisible demeure. Une vingtaine de personnes : travailleurs sociaux, officiers de police et même des agents spéciaux armés. A travers la porte, on lui signifie qu’on veut lui parler. Dirk essaie de poser une question, mais en quelques secondes trois policiers approchent avec un engin pour défoncer la porte. Il obtempère.

    Brusquement, Dirk Wunderlich est poussé dans un fauteuil et immobilisé. Les forces de l’ordre sont là pour embarquer les enfants. Le tort, le seul tort des Wunderlich ? Celui de vouloir faire l’école à la maison : c’est interdit en Allemagne (comme au temps des Nazis) et même la Cour européenne des droits de l’homme – surtout elle – reconnaît le droit des Etats signataires de la Convention d’organiser comme ils l’entendent l’obligation d’instruction, pour assurer l’intégration au sein de la communauté et la mixité sociale de tous les enfants.

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  • Comment perdre d'avance la bataille contre le mariage gay ?

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    Eviter d'aborder ce qui est au coeur de la question : se refuser "à porter le débat sur le plan de la licéité morale, voire sur celui des conséquences physiques et psychologiques du comportement homosexuel." Telle est la meilleure façon de perdre d'avance la bataille contre le mariage gay. C'est ce que développe Hilary White sur LifeSite. Jeanne Smits présente et traduit cet article :

    Par admiration pour un article bien tourné et intéressant sur le fond, mais aussi tout simplement parce que je pense que Hilary White a raison et qu'elle met le doigt là où ça fait mal, je vous propose une traduction de son « humeur » publiée cette semaine sur LifeSite. Hilary White est la correspondante romaine de ce que j'estime être le meilleur site pro-vie anglophone (et sans doute dans le monde entier), et pour le fond et pour la forme. De doctrine sûre, on n'y publie, de manière professionnelle, que des informations bien documentées et commentées avec retenue et justesse.

    Oui, la bataille contre le « mariage » gay est en passe d'être perdue partout, on ne peut que le constater :en fin d'article, Hilary White donne d'ailleurs la liste des pays reconnaissant les partenariats homosexuels, que ce soit par l'union civile ou le « mariage » : c'est consternant et plus étonnante encore est la rapidité avec laquelle un pays après l'autre a cédé. Je la reproduis également.

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