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Société - Page 762

  • Edition spéciale "enlèvement des évêques et situation en Syrie"

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    L'Oeuvre d'Orient consacre une "Edition spéciale enlèvement des évêques et situation en Syrie":

    Appel pour une prise de conscience de l'opinion publique internationale pour faire cesser les souffrances du peuple syrien et faire cesser les violences dans ce pays de convivialité et de coexistence qu'est la Syrie !

    L’Eglise d’Antioche vit des moments très difficiles. Elle traverse une période cruciale et inquiétante mais qui reste, selon l’échelle de notre foi en Christ, non sans espérance.

    En cette semaine sainte, l’exemple du Christ nous l’enseigne, haut et fort. Il n’y a pas d’anastasis, pas de relèvement, pas de résurrection sans le chemin de la Passion et de la Croix ! « Si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul, si au contraire il meurt, il porte en lui des fruits en abondance ». C’est en cela que réside le propre et l’essence des périodes éprouvantes, telle que celle que traverse la Syrie bien aimée. L’épreuve, est bien à l’oeuvre ces jours-ci à tous les niveaux dans ce pays de coexistence et de convivialité. Celle de l’enlèvement de deux de nos évêques, de l’Eglise du Christ dans ces contrées alépines bien aimées, dont le bien aimé le métropolite Paul
    (Yazigi), mais aussi celle de la violence qui atteint des niveaux d’absurdité et un tel niveau de paroxysme qui menace l’édifice d’effondrement tragique. La situation en Syrie est aujourd’hui très alarmante et de plus en plus inquiétante.

    Tout le monde est atteint d’une manière ou d’une autre. Tout le monde en est menacé, d’une manière et d’une autre. Qu’est-ce qui peut justifier, voir légitimer l’absurdité d’une telle violence ? Un abime de destruction qui s’ouvre sur tout le monde !

    Notre patriarche bien aimé, Jean X d’Antioche, déploie efforts sur efforts, dans tous les sens, et sur tous les plans. Il ne ménage pas un effort pour faire libérer les évêques enlevés et pour contribuer à pacifier la situation, au milieu de ce torrent d’irrationalité qui s’exprime dans ce pays meurtri qu’est la Syrie d’aujourd’hui, et faire entendre la voix de la raison, de la tolérance, de l’ouverture, du respect de la liberté, de la dignité et de l’intégrité de chaque personne humaine, de la coexistence entre les différentes communautés et de ce double « partenariat de vie et citoyen » appelé de nos voeux, entre les différentes composantes du peuple syrien.

    Une prise de conscience est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de la part de tout le monde et de la communauté internationale pour faire cesser ces souffrances et ces destructions matérielles massives, de vestiges de toute une civilisation mais aussi et surtout des vies humaines etc. Il n’est plus digne de garder le silence, de ne pas crier au monde notre indignation devant ce spectacle abominable de violence, devant cette terrible descente aux enfers pour la faire cesser.

    A LIRE AUSSI, les appels des instances internationales (source : www.orthodoxie.com)

  • Quand des gynécologues belges s'interrogent...

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    Lu sur le site de la RTBF (D. Van Ossel):

    Une simple prise de sang pour savoir si votre fœtus est porteur de la trisomie 21, c’est désormais possible. Jusqu’à présent, ce test se faisait uniquement par amniocentèse, une technique invasive qui entraîne des risques de fausses couches. Avec la prise de sang, ce risque est écarté. Mais le test coûte cher, 600 euros qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Et il pose des questions éthiques. Puisque ce test est sans risque, plus rien, si ce n’est le coût, n’empêche les futurs parents de savoir à l’avance les handicaps ou les maladies dont leur fœtus est porteur et d’agir en conséquence.

    Le professeur Jacques Jani, chef du service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital Brugmann explique que "la seule chose c’est que pour l’instant ce test ne se fait que pour les trois trisomies principales. Il est vrai que la question plus éthique va se poser dans les mois ou les années à venir parce qu’on va aller de plus en plus loin dans ce qu’on peut faire sur ce test-là. Ce test permet par exemple de pouvoir dire si c’est un garçon ou une fille. Et en Belgique l’IVG peut se faire avant 12 semaines sans devoir clairement donner une raison. Pour une raison psychologique, une maman qui décide d’avoir le test à 10 semaines et sait quelques jours plus tard si c’est un garçon ou une fille peut se dire qu’elle souhaite interrompre pour le choix du sexe. Cela devient dangereux. (!!!) C’est la raison pour laquelle par exemple personnellement je ne ferai pas une analyse du sexe de bébé, malgré le souhait des parents, si ce n’est pas pour une demande très particulière. Et j’essaie de le faire après le délai de l’interruption volontaire de grossesse".

  • Stop à toute forme d'intolérance religieuse

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    La Présidence du CCEE (Conseil des Conférences Episcopales Européennes) : stop à toutes formes d’intolérance religieuse!

    Avec une lettre envoyée à l’Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, victime d’un acte d’intolérance religieuse, mardi 23 avril à l’occasion d’une conférence à l’Université publique de Bruxelles, la Présidence du CCEE a voulu exprimer à l’archevêque sa “sincère proximité et solidarité” et condamner ces formes agressives d’intolérance religieuse.

    En même temps, elle insiste sur le fait qu’elle partage la position de la Conférence épiscopale de Belgique selon laquelle “qu'un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d’expression”.

  • Idéologie du genre : et on en remet une couche

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    C'est ICI :

    On ne naît pas fille ou garçon, on le devient

    L’identité sexuée se construit tout au long de l’enfance. Et ce, au départ de déterminants à la fois biologiqueset environnementaux. Mais il reste encore impossible à ce jour de savoir quelle est la part d’inné ou d’acquis.

    Dans une pièce, ils sont tous rassemblés. Un bébé inconnu et vêtu de manière neutre leur est présenté soit comme garçon, soit comme fille.  (?!) Très vite, les participants à l’expérience décrivent différemment le nourrisson, et interprètent diversement ses comportements selon le genre annoncé. ...

    On peut lire la suite mais c'est sans surprise et tout est permis dès lors qu'on fait abstraction des données de la nature. Il s'agit d'enfoncer le clou qui consiste à occulter les données de nature pour privilégier celles d'une culture censée conditionner l'enfant à une identité sexuelle qui lui serait dictée par son environnement. Ah si nous avions un Molière pour fustiger ces inepties ainsi que le jargon psycho-pédagogique dont elles se parent...

    Voir : http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/18/une-enquete-norvegienne-met-a-mal-la-theorie-du-gender-genre.html

  • Le mariage homosexuel bon pour le big business ?

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    D'après Roland Hureaux (Liberté Politique) :

    Le débat sur le mariage homosexuel qui a accaparé l’actualité au cours des derniers mois tend à apparaître comme un débat franco-français lié à l’affrontement des partis et des sensibilités propres à l’Hexagone et l’outre-mer français. Il a pourtant une dimension internationale déterminante. Il n’est même, d’un certain point de vue, que l'un des champs de bataille dans une guerre non déclarée qui fait rage dans une grande partie du monde, pas seulement occidental.

    En même temps que les parlementaires français débattent de la loi Taubira, en effet, le mariage unisexe fait la une aux États-Unis avec le recours auprès de la Cour suprême contre l’État de Californie qui a interdit le « mariage gay » par référendum (et un autre recours, le cas Wilson, tendant à faire reconnaître un « mariage » lesbien conclu au Canada). Si la Cour suprême annule la décision de l’État de Californie comme contraire aux droits de l’homme, le mariage homosexuel qui, jusqu’ici, n’avait été admis que par neuf États sur 50, deviendrait obligatoire sur tout le territoire de l’union.

    La décision de la Cour suprême est attendue pour la fin juin.

    Une des dimensions de cette bataille particulièrement âpre est l’intervention massive des plus grandes sociétés américaine en faveur du mariage homosexuel. 278 d’entre elles ont signé un mémoire déposé à la Cour suprême en tant qu’"amici curiae" (une procédure propre aux États-Unis, qui permet à des tiers, "amis de la cour" de donner leur avis dans une affaire) lui demandant instamment d’admettre cette revendication. ...

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  • Mariage gay : la pointe visible de l'iceberg ?

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    Il semble bien que le mariage pour tous ne soit que la partie émergée d'un projet très vaste qui tend à imposer une subversion sexuelle et morale dans la ligne de ce qu'il est convenu d'appeler l'idéologie du genre.

    Des personnes qui ont assisté à une "journée d'études" organisée par l'IRIS (CNRS) à l'EHESS le 8 avril dernier en témoignent sur le blog de P. de Plunkett. Elles dénotent une convergence des études mettant en évidence les points suivants :

    - Le genre de l'être humain n'est pas déterminé biologiquement, mais est le fruit d'une construction culturelle et idéologique dont le sexe biologique n'est qu'un élément. 

    - Les sociétés occidentales sont "hétérocentrées" et la cause désignée en sont la culture judéo-chrétienne et ses philosophes précurseurs grecs comme Aristote; les mythes fondateurs comme celui d’Oedipe sont remis en question, vingt siècles de droit sont frontalement remis en cause.

    - L'objectif principal est de "dé-construire" tous les éléments constitutifs ou symboliques de notre société (ils n'utilisent pas le terme "détruire", qui supposerait une légitimité naturelle ou immanente de l'organisation sociale classique). C'est pourquoi on retrouve une sémantique de la destruction, de l'éradication, de l'épuration, auto-justifiée par une diabolisation primaire de tout ce qui pense autrement.

    La note publiée sur le blog de P. de Plunkett est à lire dans son intégralité : http://plunkett.hautetfort.com/archive/2013/04/25/la-montee-d-un-nouveau-totalitarisme-pieces-a-conviction.html#more

  • Missionnaire d’un nouveau genre : c’est du Belge !

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    Qui l’eût cru ? La Belgique est encore une terre de missionnaires. Mais d’un autre genre : celui de la propagation de sa foi nouvelle dans la culture de mort. Quand un médecin belge fait de la retape dans le journal de Saône-et-Loire afin d’attirer les Chalonnais à sa conférence sur le « modèle belge », cela donne ceci :

     « Quelles sont les conditions qui encadrent l’euthanasie en Belgique ?

    Il faut une demande émanant d’un patient adulte ou d’un mineur émancipé. Cette demande doit être volontaire, réfléchie, sans pression extérieure. Le patient est atteint d’une affection grave et incurable résultant soit d’une maladie, soit d’un accident. Il fait état d’une souffrance physique ou psychique constante, insupportable et inapaisable.

    Le modèle belge peut-il être transposable en France. Qu’est-ce qui fait barrage en France ?

    Oui, mais la religion catholique est bien organisée et a beaucoup de poids en France. Pour l’anecdote, l’église Sainte-Clotilde, située à proximité de l’Assemblée Nationale, a un secrétariat d’étude qui reçoit de nombreux parlementaires « pro-life ». Les mandarins parlementaires * également préemptent les discussions et les débats. Si vous n’êtes pas médecin, il sera très difficile d’intervenir. Tout est bon pour conserver la toute puissance qui était la leur jusqu’il y a peu de temps.

    Comment l’euthanasie pourrait-elle s’inscrire en France ?

    Pour que cela change, il faut démédicaliser la question et la renvoyer aux citoyens. 90 % des Français sont pour l’euthanasie. Il faut mieux faire connaître les associations laïques. L’ADMD (Association pour le droit à mourir dans la dignité) doit jouer un grand rôle dans ce domaine. Peu de personnes connaissent la loi, ont rédigé leur déclaration anticipée et désigné une personne de confiance. En Belgique 50 % des euthanasies sont pratiquées à domicile. Dans la plupart des cas, elles concernent des patients atteints d’un cancer avec métastases.

    Vous est-il arrivé de pratiquer une euthanasie en ayant un doute ?

    Je n’ai jamais douté des euthanasies pratiquées par moi. Bien au contraire : j’ai accompagné mon patient quand la souffrance débordait et devenait mutilante. J’ai compris le désir de mourir chez le patient épuisé par sa lutte contre la maladie et surtout par l’image qu’il a de lui. Je lui ai donné les derniers soins. Il m’a dit merci et au revoir. Mais je n’accepte pas systématiquement de pratiquer et il m’est déjà arrivé de refuser des demandes d’euthanasies.

    * personnalités politiques très influentes (sens péjoratif).

    Euthanasie en Belgique, 10 ans de pratique humaine. Conférence-débat gratuite et ouverte à tous, le vendredi 26 avril à 18 heures à la salle du Clos Bourguignon. Le docteur Yves de Locht est médecin généraliste et membre du conseil d’administration de l’ADMD belge. Renseignements : 06 80 43 38 64 (Stéphane Bernoud) et www.admd.net pour plus de détails.

    Voir ici : Ce vendredi 26 avril, le docteur belge Yves de Locht sera l’intervenant d’une conférence organisée par l’ADMD 71. Interview.

    Faut-il rappeler que le Parlement belge envisage d’ouvrir à présent le « bénéfice » de la loi sur l’euthanasie aux mineurs et, pourquoi pas, aux autres catégories d' incapables… La mort pour tous ? On n’arrête pas le progrès, c’est bien connu.

  • UCL : une curieuse, et très opportune, enquête...

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    Nous lisons ICI :

    "Sous la direction de Vassilis Saroglou, responsable du Centre de psychologie de la religion de l'UCL, les chercheurs de l'université catholique ont mis en situation des volontaires afin de recréer des sentiments liés à la psychologie de l'agression. Ils ont trouvé que plus les participants étaient croyants, plus ils avaient tendance à montrer de l'agression envers une cible prétendument gay qui estimait que la défense des droits des homosexuels était une avancée sociale importante." (...) Ainsi "la religion conduirait inconsciemment à une aversion non seulement envers le péché, mais également envers « les pécheurs ». La distinction effectuée habituellement par la doctrine catholique entre les personnes et les actes qu'elles commettent semblerait moins efficace lorsqu'il s'agit des homosexuels."

    Cette enquête a évidemment reçu un large écho dans la presse belge, écrite et radiodiffusée. Elle vient mettre de l'eau au moulin de ceux qui taxent d'homophobie les adversaires du mariage gay. On ne pouvait imaginer un renfort qui serait tombé plus à pic. Mais est-ce vraiment sérieux? Comme le fait remarquer un commentateur :

    Premièrement, il serait temps de faire la différence entre manque de sympathie, voire hostilité, et "phobie", qui est un terme de psychopathologie. Qualifier tout propos ou toute attitude négatifs envers l'homosexualité d'"homophobie", c'est refuser a priori d'entendre des arguments en prétendant que celui qui les avance souffre d'un trouble psychiatrique. Deuxièmement, l'étude à laquelle il est fait référence aurait été beaucoup plus convaincante si les réactions hostiles envers une personne réputée homosexuelle avaient été observées lorsque cette personne tenait des propos qui n'avaient rien à voir avec l'homosexualité : on aurait alors bien vu que c'est la personne qui est en cause, non les positions qu'elle revendique dans l'espace public. Enfin, cela fait partie du b-a-ba de la science que de reconnaître qu'une corrélation n'équivaut pas à une relation de cause à effet. Ainsi, en admettant qu'il y davantage de personnes hostiles à l'homosexualité parmi les croyants, ce fait n'autorise nullement à dire que c'est cette croyance qui en est responsable. Une étude a remarqué qu'aux États-Unis, il y a une corrélation entre le peu de goût pour les sushis et l'hostilité au mariage gay. Faut-il en conclure que l'aversion aux sushis est la cause de cette hostilité (ou que, réciproquement, l'hostilité au mariage gay déclenche une aversion pour les sushis) ? Bref, une étude opportuniste, sur un sujet qui lui assure un écho médiatique, mais scientifiquement nulle. (Olivier Rey)

  • Ecosse : l'objection de conscience reconnue

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    IVG: le tribunal écossais consacre l'objection de conscience (source : gènéthique.org)

    Le tribunal d'Edimbourg, en Ecosse, a, dans une décision récente, accordé à deux sages-femmes catholiques "le droit de faire valoir l'objection de conscience face à toute démarche d'aide ou de préparation à l'avortement". Plus largement, c'est donc une consécration du "droit à ne plus prendre part à l'organisation des avortements dans leur hôpital" qui leur a été reconnu.

    Se fondant sur la loi de 1967 qui protège de manière large le personnel médical "contre la participation aux avortements en raison de leur croyance religieuse", les juges ont précisé: "Notre point de vue est que le droit à l'objection de conscience ne s'étend pas seulement à l'acte chirurgical d'interruption de grossesse, mais à tout le protocole de traitements qui concourent à mettre fin à celle-ci". Cette décision pourrait permettre aux sages-femmes et aux infirmières de faire valoir leur clause de conscience pour refuser d'administrer des traitements contraceptifs, ou de délivrer la pilule du lendemain.

    Sources: Terrafemina.com (Marine Deffrennes) 25/04/2013

  • Des nouvelles de la pétition "Un de nous" ("One of us")

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    Europe: pétition « Un de nous » - Mobilisation citoyenne

    ROME, 26 avril 2013 (Zenit.org) - L’initiative citoyenne européenne « Un de nous » a atteint à ce jour 249.254 signatures, il lui en reste 750.746 à atteindre pour arriver au million de signatures nécessaires provenant d’au moins 7 pays pour que cette question soit mise au programme politique de la Commission européenne.

    L’Initiative citoyenne Un de nous (« One of us » dans sa version internationale) est une des toutes premières lancées en Europe. Elle demande à l’Union Européenne de ne plus financer la recherche impliquant la destruction d’embryons humains.

    Trois pays ont franchi le seuil : Pologne 146,26 %, Italie 128,27%, Hongrie 115,24%, tandis que d’autres pays sont en passe d’y arriver : Lituanie 78,12%, Slovaquie 74,99%, Pays-Bas 56,69%, Slovénie 52,72% et Espagne 55,12%.

    La France, après le lancement officiel du 15 mars, continue à monter dans la classification des signatures en ligne, dépassant de peu l’Espagne et montant à la troisième place , après la Pologne et l’Italie.

    Le tableau général des signatures récoltées montre que l’Italie est en tête, suivie de la Pologne et de l’Espagne. En quatrième position se trouve la Hongrie et à la cinquième place la France, suivie de l’Allemagne.

    L'augmentation des signatures par rapport à la semaine dernière (232.249 de signatures totales), est chiffrée à environ 17.000. Cela n’est pas satisfaisant. Le défi de cette semaine vise donc les 50.000 signatures.

    Le 18 avril dernier, au parlement européen de Strasbourg et à la commission européenne de Bruxelles, une séance plénière et un workshop d’évaluation générale ont permis de faire le point des résultats, un an après l’introduction de l’initiative. La commissaire Cecilia Maalstrom, a fait valoir son succès malgré quelques problèmes qui doivent être résolus.

    Concernant la pétition elle-même « One of Us », il est question de simplifier le système pour permettre une participation plus large des citoyens. Les coordinateurs nationaux de l’initiative européenne sont les « capitaines » du Comité national de chaque pays européen. 26 pays en ont au moins un, seule Chypre pour le moment manque d’une personne de référence mais elle a le soutien officiel de l’Église orthodoxe.

    Le coordinateur de la France est Caroline Roux, celui de Belgique est Matthieu Bruynseel. Pour pouvoir les contacter où savoir qui sont les autres coordinateurs de chaque pays, se connecter au site www.oneoofus.eu.

    Il est également possible de contacter le Bureau de Coordination européen - One of Us qui a son siège à Bruxelles (205 Chaussée de Wavre, Tel. +0032 (2) 640 77 71; Mob. +0032 488 975 478; Email: info@oneofus.eu ,adelpino@oneofus.euepittino@oneofus.eu, Skype Account: oneofus13), où la coordinatrice Exécutive, Ana del Pino, ainsi que d’autres membres du bureau, sont là pour répondre à toutes les questions.

    Tout citoyen européen pouvant voter, peut avoir accès à la pétition et la signer en ligne à l’adresse www.oneofus.eu .

    « Un de nous » est sur twitter, facebook, google et youtube.

  • La démocratie en crise

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    "... les démocraties traversent une crise profonde un peu partout dans le monde, à commencer par la France. Cette crise se traduit par une perte de confiance des citoyens à l’égard du personnel politique mais aussi à l’égard d’un Etat qui a perdu le souvenir de sa double légitimité. La démocratie de l’âge moderne en effet repose non seulement sur le pouvoir du peuple mais aussi sur le rapport de la nation à l’Etre suprême. Voici ce que déclaraient les députés de l’Assemblée nationale en 1789 au moment de la proclamation des droits de l’Homme et du Citoyen : « L'Assemblée Nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l'Etre suprême, les droits suivants de l'Homme et du Citoyen ». 

    Pour avoir perdu le souvenir de sa légitimité spirituelle, les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité en sont venues à s’opposer et à se diluer. Les « libéraux », qui privilégiaient la liberté, en sont venus à s’opposer aux « socialistes », qui mettaient l’accent sur l’égalité, tandis que la valeur de fraternité, coupée de toute référence à la paternité et transformée en valeur de « solidarité », a progressivement disparu. Or en l’absence d’un référent symbolique il n’est plus possible de parler de vertu, à commencer par celle d’honnêteté. D’où l’échec de toutes les réformes de moralisation de la vie politique et des différentes tentatives de réintégrer du religieux et de la morale à l’école. Le principal reproche qu’on puisse faire au récent rapport Jospin est que pas à un moment il n’y est question de vertu personnelle ni d’éthique publique ni même de projet républicain. Tout se passe comme si la réforme de la démocratie pouvait avoir lieu de façon mécanique et institutionnelle sans participation des êtres humains. Il est logique que la Commission Jospin se préoccupe du contrôle entre autres institutions de l’autorité de la concurrence et des marchés financiers. Mais pour lutter contre la corruption elle ne parle pas à un seul moment de la vertu d’honnêteté. Elle se contente d’enfoncer la tête sous la terre du jargon administratif en condamnant la « situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés de nature à compromettre l’exercice indépendant, impartial et objectif d’une fonction. » 
    Mais le « qui » démocratique ne peut se passer d’une réflexion de fond sur le « quoi » républicain. ..."

    C'est ICI, extrait de la présentation d'un colloque intitulé "La démocratie, valeur spirituelle", organisé à Paris au collège des Bernardins, les 19 et 20 avril 2013. Antoine Arjakovsky, codirecteur du département « Société Liberté Paix » au Collège des Bernardins présente cette rencontre.

    http://www.zenit.org/fr/articles/la-democratie-une-valeur-spirituelle

  • La protection des communautés religieuses face à la violence votée à l'Assemblée du Conseil de l'Europe

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    Conseil de l'Europe : pour la liberté de conscience
    Face à l'intolérance et à la violence

    Grégor Puppinck

    ROME, 26 avril 2013 (Zenit.org) - Ce mercredi 24 avril 2013, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (Strasbourg) a adopté à une très large majorité une Résolution sur la protection des communautés religieuses face à la violence[1] ; il s’y est également tenu un séminaire alertant sur les nouvelles atteintes à la liberté de conscience causées en Europe par les lois relatives au mariage, à l’adoption homosexuelle et à la non-discrimination.

    Le séminaire, co-organisé par l’ECLJ et Christian Concern, était présidé par M. Luca Volontè, député italien président du groupe PPE (principale parti de centre-droite), également rapporteur de la Résolution. Le séminaire s’est déroulé en présence de députés européens, d’ambassadeurs et de fonctionnaires du Conseil de l’Europe. Les intervenants y ont notamment dénoncé le climat croissant d’hostilité et d’intolérance à l’encontre du christianisme en Europe et des personnes attachées à la famille et à la morale naturelles. Cette hostilité se traduit par une violence de plus en plus ouverte et tolérée, y compris par certains grands médias et partis politiques. Les multiples agressions perpétrées par des groupes tels que les Femen et l’impunité dont elles bénéficient ont été vivement dénoncées, alors même que en France de nombreux manifestants pacifiques en faveur de la famille ont fait l’objet de violences policières disproportionnées et ont été arrêtés. Un diaporama de ces agressions et violences a été présenté. Plusieurs députés ont convenu de se saisir du sujet. Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe va également être saisi (il réunit les ambassadeurs des 47 Etats membres du Conseil de l’Europe).

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