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Société - Page 760

  • Sur la mort par suicide assisté

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    La mort de Christian de Duve a fait couler beaucoup d'encre. Dans "Réussir sa mort", Fabrice Hadjadj commente un passage de "La dernière leçon" où Noëlle Châtelet rapporte les derniers moments de sa mère, Madame Jospin, qui avait décidé elle aussi de recourir à l'euthanasie. Nous reproduisons ici ces réflexions de Fabrice Hadjadj intitulées "Dernier sacrement" :

    Mme Jospin, la mère de Lionel et de Noëlle, était une sage-femme. Je ne crois pas néanmoins qu'elle fut une femme sage. Sa fille, dans un livre à la fois mièvre et barbare, le sentimentalisme ayant pour but de mieux en faire avaler le sadisme (le mot est à prendre dans un sens presque littéral, Noëlle Châtelet étant une spécialiste de Sade), prétend transmettre son enseignement sur le « comment mourir ». Le livre s'intitule La dernière leçon. Il obtint en 2004 le prix Renaudot des lycéens. Le ministère de l'Éducation nationale, après avoir béni sa circulation dans les classes de français, applaudit de bon cœur à cette récompense, car il faudra bien inculquer aux jeunes, dorénavant, les douceurs du suicide. Nul n'ignore sur ce point le militantisme de feue Mme Jospin, si active dans l'Association pour le droit de mourir dans la dignité. Elle y voyait la seconde bataille d'une guerre dont la première aurait été remportée, et qui concernait le droit à tuer des embryons dans une dignité non moins suffisante. Noëlle Châtelet répète cette leçon bien apprise: « Le choix de mettre fin à tes jours avait nom liberté. Une liberté, pour la sage-femme, indissociable de celle de la conception. Tu t’étais battue pour cela aussi, pour le droit à donner ou non la vie, toi qui accouchas les mères [Remarquez qu’il n’est pas dit : « Toi qui les fis avorter », ce que les mots précédents laissaient attendre, mais cette rhétorique de l'euphémisme et du renversement nous est désormais familière]. Choisir la vie, choisir la mort relevaient de la même exigence. Une même logique: "Tu verras, un jour nous l'aurons, ce droit à la mort digne. Tu verras, cette bataille, nous la gagnerons!." » Choisir, le maître-mot du consommateur pointilleux, de l'abonné à Que choisir? Non pas accueillir la vie, non pas consentir à la mort, mais tout ramener à l'étroitesse d'un caddie dans quoi mettre son baril de cyanure ou son embryon en pot.

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  • Rome : le pape a béni les participants à la Marche pour la Vie

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    Sur Zenit.org :

    Le pape François encourage la Marche pour la Vie italienne, l'initiative européenne "Un de nous" et annonce un initiative du Vatican dans le cadre de l'Année de la foi consacrée àl'Evangile de la vie, l'encyclique de Jean-Paul II, les 15 et 16 juin.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué la présence des associations italiennes de défense de la vie humaine qui ont marché du Château Saint-Ange jusque place Saint-Pierre.

    "Je salue, a dit le pape, les participants de la "Marcia per la vita" qui a eu lieu ce matin à Rome, et j'invite à maintenir la vive attention de tous sur un thème aussi important que le respect de la vie humaine à partir du moment de sa conception".

    A ce propos, le pape a mentionné l'initiative citoyenne européenne "Un de nous" (http://www.oneofus.eu): "J'aime aussi à rappeler à ce propos la récolte de signatures qui a lieu aujourd'hui dans de nombreuses paroisses italiennes, afin de soutenir l'initiative européenne "Un de nous" pour garantir la protection juridique de l'embryon, en protégeant tout être humain dès le premier instant de son existence".

    Source (J. Smits)

    A la surprise générale le pape François a participé à la 4e Marche pour la Vie à Rome qui a réuni 40.000 participants aujourd'hui : il a pris sa papamobile depuis le Palais apostolique pour saluer les marcheurs qui étaient en train de remonter  la Via della Conciliazione, et il les a bénis.

    Le déplacement avait été manifestement préparé, souligne Hilary White de LifeSiteNews, mais maintenu secret : le chemin du pape avait été préparé par des barrières qui l'encadraient le long de la Via della Conciliazione qu'il a parcourue à l'issue du Regina Coeli pour atteindre le point d'arrivée de la Marche à laquelle participaient notamment le Dr Xavier Dor, une représentante de la Marche pour la Vie française, Blandine Serieyx, des représentants de Droit de Naître en France et de nombreux délégués américains (comme la charmante et convaincante Lila Rose), irlandais, polonais et d'ailleurs.

    La Marche s'ouvrait avec un petit train touristique « détourné » pour l'occasion pour transporter des dizaines d'enfants portant des ballons et était émaillée de banderoles aux slogans clairs : « Non à la 194 » (la loi autorisant l'avortement), « Nous tuons notre avenir », « l'avortement est violence », « Halte au génocide ». D'ailleurs le maire de Rome, Gianni Alemanno, a pris la parole pour dénoncer le « massacre des innocents » que constitue l'avortement.

    Des jeunes, des vieux, des familles, mais aussi des congrégations religieuses défilant derrière leurs bannières participaient à la Marche : les Franciscains de l'Immaculée, notamment, et des religieuses priant ouvertement. L'institut du Verbe incarné, regroupant de nombreuses jeunes religieuses et jeunes prêtres, était lui aussi fortement et joyeusement représenté.

    Beaucoup de photos ici sur le site de Corrispondenza Romana. Et bien d'autres sur le blog « live » de la Marche ici.

  • L'archevêque de Poitiers réagit à la violation d'une église

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    A propos du vandalisme à l'église de Naintré (sur le site du diocèse de Poitiers)

    Suite aux dégradations et au vol dans l'église de Naintré en début de semaine dernière, Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, publie ce communiqué pour dire sa solidarité et son indignation, et rappeler le respect dû à toutes les religions dans la société française.

    Voici le texte de l'archevêque :

    Vandalisme à l'église de Naintré  (Département de la Vienne)

    Il y a une semaine, l'église de Naintré (Département de la Vienne, Diocèse de Poitiers) a été victime d'actes de vandalisme. Plus précisément, il s'agit d'actes de profanation visant directement la religion catholique, puisque des objets du culte ont été sciemment abimés ou volés, la porte du tabernacle a été forcée et il y a eu vol d'hosties consacrées.

    Ces actes soulèvent l'indignation des fidèles de la paroisse et du diocèse comme de beaucoup d'autres personnes. L'église étant propriété communale, une plainte a été déposée.

    Le curé de la paroisse, l'abbé Thierry Delumeau, a célébré une messe de réparation et a rassemblé les fidèles pour la prière. C'est en effet ce que font d'abord les chrétiens, ils prient pour ceux « qui ne savent pas ce qu'ils font ».

    Mais, au-delà des personnes et des actes qu'elles accomplissent, il est important de rappeler que notre pays appelle par la Loi au respect des cultes et des croyances. Tout comme l’État et nos élus expriment leur indignation lorsque d'autres cultes sont atteints, ce principe doit s'appliquer lorsque des actes similaires touchent l’Église catholique. La liberté religieuse est un seul et même principe qui s'applique également à chacun.

    + Pascal Wintzer

    Archevêque de Poitiers

    Le 11 mai 2013

  • François demande que l'embryon fasse l'objet d'une protection juridique

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    Les militants pro-life se mobilisent à Rome (Radio Vatican)

    Pour la première fois depuis le début de son pontificat, le pape François a ouvertement et solennellement abordé ce dimanche la question sensible de la défense de la vie dès sa conception. Quelque 30 000 participants à une marche pour la vie participaient à la prière du Regina Coeli sur la place Saint-Pierre. C’est une question importante – a commenté le Saint-Père avec gravité, évoquant la pétition lancée dans de nombreuses paroisses italiennes pour soutenir l’initiative européenne « Un de nous ». 

    Il s’agit de demander la protection juridique de l’embryon, contre toute manipulation et destruction, et d’assurer la défense de tout être humain dès le premier instant de son existence. Venus de plusieurs endroits d’Europe les manifestants avaient défilé du Colisée jusqu’au château Saint-Ange. Le pape François a par ailleurs signalé la tenue, les 15 et 16 juin prochains au Vatican, de la Journée de l’Evangelium Vitae, un moment important – a-t-il dit - pour tous ceux qui ont à cœur le caractère sacré de la vie humaine, thème central de l’Année de la foi. 

    Une initiative originale pour un enjeu majeur

    L’initiative citoyenne européenne « Un de nous » espère réunir un million de signatures. En vertu d’un nouveau règlement européen en vigueur depuis quelques mois, il faut et il suffit qu’un million d’électeurs de 7 pays différents signent cette Initiative pour que la Commission européenne soit tenue de reconsidérer la question du financement européen de la recherche sur l’embryon humain. Ce qui relève de la Commission et du Parlement européens, c’est le budget voté par ce dernier pour soutenir dans les états de l’Union et bien au-delà, les associations et programmes ayant directement ou indirectement comme conséquence le sacrifice d’embryons, soit dans le cadre d’une planification des naissances soit dans celui de la recherche. 

    Ces budgets n’ont jamais cessé d’être l’objet de controverses et de débats très vifs au niveau européen. Cette initiative citoyenne est d’autant plus originale que c’est l’une des toutes premières du genre à utiliser cette nouvelle disposition. Soutenue en France par la Fondation Jérôme Lejeune, Alliance Vita, les Associations familiales catholiques et le Comité protestant évangélique pour la dignité humaine, elle permet à chacun de faire entendre sa voix. 

    La défense de la vie n'est pas un problème catholique

    L’enjeu est majeur. En France, une proposition de loi visant à lever l’interdiction de recherche sur l’embryon vient d’être temporairement bloquée par des députés, mais devrait revenir en discussion prochainement. En Italie, un pays confronté à un fort déclin démographique, l’initiative citoyenne a déjà obtenu le soutien du Forum des familles, des médecins et juristes catholiques, de la Communauté de Sant’ Egidio et de plusieurs mouvements dont l’Action catholique, Communion et Libération et les Focolari. Les organisateurs soulignent que « la défense de la vie n’est pas une « affaire catholique ».

  • France : un tribunal donne tort à des médecins euthanasieurs

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Euthanasie en France : référé gagné ! Vincent Lambert vivra… Mais il reste menacé

    Extraordinaire victoire, samedi après-midi, pour le respect de la vie ! Devant le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, un référé-liberté plaidé en faveur de Vincent Lambert, 37 ans, a abouti à une ordonnance qui a reconnu le droit de ses parents et d’une partie de ses proches de s’opposer à ce qu’il soit tué lentement par l’arrêt de son alimentation.

    Me Jérôme Triomphe venait de plaider avec passion contre la mise à mort volontaire du patient, au nom de ses parents, de sa sœur et de son demi-frère ; Me Jean Paillot avait exposé l’éthique biomédicale qui exige le respect de la vie. L’audience, chargée d’émotion, avait duré plus de deux heures. Ils ont été entendus et compris.

    Vincent Lambert : oui, c’est le vrai nom de celui que jusqu’ici, dans un souci de discrétion visant à donner un maximum de chances aux démarches pour sauver sa vie, j’ai appelé « Hervé ».

    C’est un jeune homme frappé il y a quatre ans et demi par un accident de voiture qui l’a laissé gravement handicapé. D’abord maintenu dans un coma artificiel, il est resté ensuite pendant deux ans dans un coma végétatif. Puis il est entré dans un coma pauci-relationnel, qui correspond chez lui à un état de « conscience minimale plus » où existe une interaction avec l’environnement : Vincent peut suivre des yeux, réagir aux voix familières, manifester la conscience de ses émotions. Il sourit. Ou plutôt : il souriait.

    Depuis qu’une équipe médicale a décidé que, sa « qualité de vie » étant insuffisante, il convenait de lui couper l’alimentation et une bonne part de son hydratation en vue de le faire mourir, il pleure lorsque sa mère ou ses proches viennent le voir…

    Cet arrêt de l’alimentation et la diminution drastique de son hydratation, réduite de 3 litres au total à 500 ml par 24 heures, ont été mis en place depuis le 10 avril dernier, avec le consentement de son épouse, mais malgré l’opposition expresse de ses parents et d’une partie de sa famille qui n’ont été d’aucune façon entendus à propos de cette décision médicale, qui n’est rien d’autre qu’un arrêt de mort par cessation des soins.

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  • La vie d'un pionnier de l'avortement

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    Friday-Fax-Header-French.jpgExports toxiques : Harvey Karman, le Planning familial, et l’exploitation des victimes de viol

    NEW YORK, 10 mai (C-FAM) Les efforts des militants pour étendre le droit à l’avortement par l’exploitation des victimes de viol dans les zones de guerre rappellent à notre mémoire une campagne plus ancienne, l’affection dangereuse d’un homme pour les gadgets, et le procès pénal d’un médecin avorteur poursuivi pour meurtre.

    Une nouvelle campagne politique, mobilisant la rhétorique de l’aide humanitaire, cherche à venir à bout de l’interdiction américaine de financer l’IVG à l’étranger. Cette campagne ne semble pas se formaliser des conséquences désastreuses d’une campagne du même type, datant des années 1970, et qui exploitait le malheur des femmes enceintes des zones de conflit pour plaider en faveur d’un élargissement du droit à l’avortement. Cette campagne est devenue depuis l’étendard d’un militant zélé de l’avortement, Harvey Karman, qui en profitait pour tester du matériel abortif nouveau et controversé. En 1972, il expérimentait l’usage de ce matériel avec Kermit Gosnell. Leur essai manqué se transformait en ce que l’on nomme depuis le massacre de la fête des mères.

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  • La Lettre de l'Observatoire sociopolitique - Mai 2013

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    téléchargement.jpgAfin de toujours mieux répondre aux défis de nos sociétés, La Lettre de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s'enrichit de nouvelles contributions !

    Editorial : PRIER POUR LES POLITIQUES

    Par le Père Louis-Marie Guitton, responsable de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : EUGéNISME : UNE DéRIVE INQUIéTANTE

    Entretien avec Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Actualité : APRèS LE VOTE DE LA LOI TAUBIRA

    Par Philippe Conte, responsable environnement de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Actualité : LOI TAUBIRA : NON POSSUMUS !

    Par Pierre-Olivier Arduin, responsable bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Eclairage : REGARD CHRéTIEN SUR L'HOMOSEXUALITé

    Entretien avec Marc-Antoine Costa de Beauregard, prêtre orthodoxe, docteur en théologie

    Témoignage : MON PèRE EST PARTI VIVRE AVEC UN HOMME

    Entretien avec Dany Morice

    Spiritualité : JOSEPH, MARIE ET NOTRE TEMPS

    Entretien avec Gilles de Christen

    Science et foi : LES TROIS MYSTèRES DE LA SCIENCE

    Par Jacques Vauthier, mathématicien, chargé de mission à l'Université de Corse

    Société : LE TEMPS DE VIEILLIR

    Entretien avec Jacques Jalon, ancien directeur de maison de retraite

    Chronique : MESSAGE AUX VEILLEURS

    Par la Mouche du Coche

    Evènement : CONFéRENCE-DéBAT SUR L'IDéOLOGIE DU GENRE

    Avec l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Pétition : STOP AU FINANCEMENT EUROPéEN DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN

    Avec One Of Us

    Bonne lecture !

    La Lettre de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon (OSP) paraît tous les mois.

    Direction : Père Louis-Marie Guitton

    Rédaction : Falk van Gaver

    Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    CS 30518 - 68, impasse Beaulieu F-83041 TOULON CEDEX 9

    observatoire@diocese-frejus-toulon.com - 06.52.17.37.76

  • Liège, 21 mai : conférence de Chantal Delsol sur droits de l'homme et diversité culturelle

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    Cercle universitaire L'Union des étudiants catholiques de Liège

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    Groupe de Réflexion sur l'éthique sociale

     

    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     

     

     Mardi  21 mai  à 18h00 

     

      Les   Droits de l'Homme au défi de la Diversité culturelle        

    par

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        Chantal DELSOL 

    Professeur de philosophie politique à l'Université de Paris-Est

    Membre de l'Institut

     

    "Une certaine sacralisation des droits de l'homme en Occident a provoqué des Déclarations aussi des pays musulmans, africains et de l'Eglise orthodoxe russe"

    "Le récit des droits de l'homme est-il aujourd'hui ritualisé à l'image d'une religion antique ?"

     

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

    P.A.F : 10 €  (à régler sur place). 

    Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par  tel. 04.344.10.89 ou  e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org 

     

    RSVP  avant le 17 mai  2013      

     

    e-mail : info@ethiquesociale.org   internet :  http://www.ethiquesociale.org/

    Tel 04.344.10.89

  • Inhumer ou incinérer... suite

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    La réflexion de Mgr Léonard à propos de l'incinération (voir http://www.belgicatho.be/archive/2013/04/26/incinerer-ou-inhumer.htmlfait débat. Xavier Zeegers y va de son commentaire que l'on pourra lire dans la Libre.

    Extrait :

    ... Tout en approuvant Léonard quand il parle "d’industrie de la mort" avec ces corbillards en enfilade et leurs cercueils enfournés comme des sacs poubelles. Dans cette géhenne, seule la musique apporte un peu d’âme. Mais quand la chanson chère au défunt est écourtée in petto, que penser ? Il y a foule, faut qu’on se grouille ? Je vois encore une amie s’évanouir devant une cheminée crachant déjà une fumée noire : sa sœur jumelle. Ces lieux sont à mes yeux un cocktail d’Auschwitz et de McDo. Quand on se souvient des sublimes funérailles de Churchill où les grues s’inclinèrent sur la Tamise, celles de Baudouin qui unirent - provisoirement - un peuple, ou du vent tournant les pages des Evangiles sur le cercueil de Jean-Paul II, on rêve d’infini pour tous. Or, se limiter au seul crématoire est sinistre, car a-signifiant, et c’est en vain que nous guettons du réconfort dans cette eschatologie du vide qui nous vrille le cœur. ...

  • Le conflit philosophique qui sépare adversaires et partisans du mariage gay

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    C'est Jeanne Smits qui traduit sur son blog un article du plus haut intérêt paru sur un site australien : 

    Le chemin vers le « mariage » des homosexuels a été pavé par Rousseau


    Ière partie : La philosophie grecque et le réalisme d'Aristote 

     
    Un remarquable article sur les questions philosophiques qui sous-tendent l’affaire du « mariage » des couples de même sexe vient d’être publié par le site australien MercatorNet. Son auteur est Robert R. Reilly, ancien membre de l’administration de Reagan, spécialiste des affaires internationales et de l’islam. La deuxième partie sera mise en ligne la semaine prochaine.

    Il s’agit de comprendre, en effet, ce qui sépare fondamentalement les partisans et les adversaires du « mariage pour tous », et de préciser les notions de nature et de « contre-nature » de manière à mieux aborder les débats, les conflits et pire qui vont se multiplier dans les mois qui viennent.

    Cette première partie aborde la philosophie classique et réaliste. La deuxième montrera comment Rousseau – et les « Lumières » – ont modifié le sens du mot nature. – J.S.
     
    Inéluctablement, le problème des droits « gay » dépasse largement la question des pratiques sexuelles. Il s’agit, comme l’a proclamé la militante homosexuelle Paula Ettelbrick, de « transformer le tissu même de la société (…) et de réaménager de manière radicale la manière dont la société considère la réalité ».
     
    Etant donné que notre perception de la réalité est en jeu dans ce combat, la question suivante se pose inévitablement : quelle est la nature de cette réalité ? Est-elle bonne pour nous, en tant qu’êtres humains ? Correspond-elle à notre nature ? Chaque partie dans ce débat prétend que ce qu’elle défend ou propose correspond à la nature.
     
    Les adversaires du mariage des couples de même sexe disent qu’il est contre-nature ; ses partisans affirment qu’il est « naturel » et que donc ils y ont « droit ». Mais les réalités visées par chaque camp ne sont pas seulement différentes, mais opposées : chacune est la négation de l’autre. Que signifie véritablement le mot « nature » dans ce contexte ? Les mots peuvent être les mêmes, mais leurs significations sont directement contradictoires, selon leur contexte. Il est donc d’une importance vitale de comprendre les contextes plus larges où ils sont utilisés, et les visions plus larges de la réalité dont ils font partie, puisque le statut et la signification du mot « nature » seront décisifs pour la suite.
     
    Revoyons donc brièvement comment la loi naturelle voit la « nature » et les distinctions qu’une vue objective de la réalité nous permet de faire par rapport à notre existence en général et à la sexualité en particulier. Le point de départ doit être que la nature est ce qui est, indépendamment de ce que quiconque désire ou abhorre. Nous en faisons partie, et nous y sommes assujettis. Elle ne nous est pas assujettie. Ainsi nous verrons comment, une fois le statut objectif de la nature perdu ou renié, nous perdons la capacité de posséder une quelconque véritable connaissance de nous-mêmes et de la manière dont nous devons être en relation avec le monde. Cette discussion pourra sembler parfois un peu décalée par rapport aux questions qui nous préoccupent directement, mais elle ne l’est pas. Elle en est le cœur et l’âme. Sans elle, le reste de notre discussion n’est plus qu’une bataille d’opinions.


    Lire la deuxième partie (Aristote ou Rousseau ?)

  • Galimatia diplomatique

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    Nous le pressentions lundi dernier en commentaire sous le « post » intitulé : « Religieuses américaines: le pape François n’a pas refermé le dossier », les jours de la rébellion de la Ligue des  religieuses américaines ne sont manifestement pas encore comptés, si l’on en juge par ce communiqué nébuleux émanant de Rome :

    « Cité du Vatican, 7 mai 2013 (VIS). La Salle de Presse du Saint-Siège a diffusé ce midi le communiqué suivant: "Les Congrégations pour la doctrine de la foi et pour les instituts de vie consacrée collaborent depuis un certain temps à une révision de l'approche théologique de la vie religieuse. La préoccupation du Saint-Siège, partiellement exprimée dans l'Evaluation doctrinale de la présidence de la Conférence des religieuses des Etats-Unis d'Amérique, est motivée par la volonté de soutenir les vocations religieuses, de manière à ce qu'elles répandent au sein de l'Eglise un modèle de vie et de témoignage. Ses initiatives touchent principalement à la foi et à son expression dans la vie religieuse. Dans le dessein d'amour du Père...selon l'inspiration de l'Ecriture et par la grâce découlant des sacrements, l'Eglise est selon sa nature guidée par l'Esprit. Or c'est de la foi que découlent tous les voeux religieux, qui motivent l'engagement caritatif de tant de religieux et de religieuses au service des plus pauvres. Les commentaires de la presse sur la déclaration du Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation des religieux, le 5 mai lors de l'assemblée générale de l'Union internationale des supérieures générales, ont voulu faire croire à un différent entre ce dicastère et la Congrégation pour la doctrine sur les perspectives de renouveau de la vie religieuse. L'interprétation des propos du Cardinal est impropre, d'autant que les Préfets des deux congrégations collaborent étroitement, y compris dans le processus d'évaluation doctrinale de la LCWR. Le Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr. Gerhard Ludwig Müller, et le Cardinal Braz de Aviz se sont rencontrés hier pour confirmer leur travail commun tant dans le projet global relatif à la vie religieuse que dans l'évaluation doctrinale de la LCWR et un programme de réforme en conformité aux voeux du Saint-Père".

    Ici:  COLLABORATION ENTRE CONGREGATIONS

    Le pape François élu notamment pour remettre de l’ordre entre des dicastères qui tirent à hue et à dia aura décidément fort à faire pour rétablir l'harmonie au sein de la Curie romaine.

  • Bienvenue au royaume de la prostitution

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    Une carte blanche (accès payant) parue dans le Soir dénonce le laxisme de notre pays à l'égard des proxénètes :

    La Belgique, bientôt le nouveau paradis pour les proxénètes ?

    Des propositions de loi autorisant l'exploitation de salons de prostitution et autres projets d'eros-centers le laissent penser.

    Propositions de loi autorisant l’exploitation de salons de prostitution, projets d’eros-centers à Liège, puis Seraing, et maintenant Schaerbeek et Saint-Josse… La Belgique voudrait-elle, à l’instar des Pays-Bas, se transformer en paradis des proxénètes ?

    On peut sincèrement se poser la question quand on voit un Dodo la Saumure se plaindre avec succès, lors de son procès, d’être victime de discrimination quand il est accusé de proxénétisme alors qu’il opère dans un pays qui tolère les maisons closes. Pour de nombreux Français et autres Européens, la Belgique est en effet bien connue pour ses bordels et sa Villa Tinto à Anvers, sur le modèle du quartier rouge d’Amsterdam. ...