Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 777

  • Rome, 15-16 juin : le respect de la vie au coeur d'un évènement célébré avec le pape

    IMPRIMER
    Deux journées pour célébrer la vie
    Zenit.org
    Les « Journées Evangelium vitae », organisées les 15 et 16 juin 2013 à Rome, dans le cadre de l’Année de la foi, réuniront tout le « peuple de la vie » autour du pape François. Mgr Pierre d’Ornellas, donnera une catéchèse en français.

    Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation et Mgr José Ruiz Arenas, secrétaire du dicastère, ont présenté cet évènement ce mardi matin, 28 mai 2013, au Vatican.

    L’initiative, intitulée « En croyant, qu’ils aient la vie » célèbrera « l’engagement de l’Eglise dans la promotion, le respect et la défense de la dignité de la vie humaine », en hommage à « tous ceux qui se consacrent à "l’Evangile de la vie" », a expliqué Mgr Fisichella.

    Au programme notamment, un pèlerinage au Tombeau de saint Pierre, samedi 15 juin de 14h à 17h et des catéchèses en diverses langues, dans la matinée du même jour. Parmi les intervenants, le cardinal Camillo Ruini, vicaire général émérite du pape pour Rome, donnera la catéchèse en italien, le cardinal Raymond Burke, préfet de la Signature apostolique, en anglais, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, en français, et Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, en polonais.

    Samedi soir, à 20h30, une procession aux flambeaux silencieuse, "en l’honneur de la vie humaine et de sa valeur intangible", partira via de la Conciliazione pour rejoindre la place Saint-Pierre où seront donnés des témoignages.

    Le lendemain, le pape présidera la messe du dimanche 16 juin à 10h30, avec le « peuple de la vie » et délivrera un message aux personnes malades, a indiqué l’archevêque.

    Divers groupes, familles, diocèses, ordres religieux, organismes humanitaires, ont annoncé leur participation, d’Italie, des Etats-Unis, d’Allemagne, du Japon, d’Hongrie, de Roumanie, d’Espagne, de France, du Canada, de Nouvelle-Zélande, d’Argentine, de Grande-Bretagne, de Belgique, de Slovaquie, du Costa Rica, du Portugal et d’Australie.

  • Discrimination à l'égard des chrétiens : le Saint-Siège dénonce le danger de l'intolérance au nom de la tolérance

    IMPRIMER
    Europe : le danger de "l'intolérance au nom de la tolérance"

    Source : zenit.org (Anne Kurian)

    Pour le Saint-Siège, la liberté religieuse est menacée par la tolérance érigée comme valeur suprême : cette dernière peut donner naissance à « une intolérance au nom même de la tolérance ». 

    Mgr Mario Toso, SDB, secrétaire du Conseil pontifical « Justice et Paix », est intervenu au cours de la conférence de haut niveau sur la tolérance et la non-discrimination, organisée par l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), à Tirana, en Albanie, du 21 au 22 mai 2013.

    Il a pris la parole lors de la 2e session plénière, sur le thème de la « Lutte contre l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens et les membres d'autres religions ». Une réunion qui prenait un relief particulier en cette année, anniversaire des 1700 ans de l'édit de Milan, par lequel l’empereur Constantin garantissait la liberté religieuse sur tout l’Empire romain (313).

    La tolérance intolérante

    L’évêque a constaté que depuis la dernière Conférence de haut niveau sur la tolérance et la non-discrimination, à Astana (2010), l'intolérance et la discrimination contre les chrétiens « n’ont pas diminué, mais plutôt augmenté en divers endroits de la région de l'OSCE ».

    Lire la suite

  • Liège, 5-22 juin : une exposition sur Sant'Egidio

    IMPRIMER

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    Un livre et une exposition sur Sant'Egidio à Liège

    Le mercredi 5 juin 2013, Sant’Egidio organise à Liège, la présentation du livre « L’art de la paix. La Communauté de Sant’Egidio sur la scène internationale » (Salvator, 2012), ainsi que le vernissage de l’exposition de photographies « Le monde de Sant’Egidio à travers les yeux d’Herman Ricour», au Centre diocésain de formation (CDF) - Séminaire (rue des Prémontrés 40).

    A 18h, à l’Espace Prémontrés, trois intervenants se succèderont pour évoquer l’ouvrage : Paul Vaute (journaliste à La Libre Belgique), Tanguy De Wilde d’Estmael (professeur de relations internationales à l’UCL) et Jan De Volder (expert en relations internationales de la Communauté de Sant’Egidio).

    Le vernissage de l’exposition suivra dans les couloirs du cloître du CDF. L’exposition réunit des clichés du photographe Herman Ricour qui a suivi les traces de Sant’Egidio, pendant un an, en Belgique, en Italie, en Allemagne, en Afrique et en Amérique latine. L’exposition sera accessible du 5 au 22 juin dans les couloirs du cloître du Séminaire.

    Plus d’informations sont disponibles sur le site : www.santegidio.be.

    Sant’Egidio est un mouvement international de laïcs chrétiens qui s’engagent en faveur des plus pauvres de la société : les sans-abri, les personnes âgées, les personnes précarisées. Des actions significatives sont aussi mises en œuvre dans le domaine de dialogue interreligieux, de la médiation pour la paix, de la lutte contre le SIDA et de l’abolition la peine de mort.

    Informations : François Delooz, Tél. 0476/71.01.65, e-mail : liege@santegidio.be

  • Quand la théorie du genre s'invite à l'école

    IMPRIMER

    La théorie du genre s'immisce à l'école

    Source : Le Figaro.fr, Marie-Estelle Pech, Caroline Beyer

    Le principal syndicat du primaire propose des «outils» pour parler des «nouvelles familles».

    «Est-il nécessaire d'apprendre à nos enfants à aimer les travestis?», peut-on lire en boucle sur les réseaux sociaux. L'information bruisse sur les blogs des sympathisants de la Manif pour tous depuis quelques jours. Le livre Papa porte une robe ferait son entrée dans les salles de classe de l'école primaire. La polémique enfle à la suite d'un colloque du Snuipp, principal syndicat enseignant du premier degré, autour du thème «Éduquer contre l'homophobie dès l'école primaire». À l'occasion de cet événement organisé le 16 mai, jour de lutte contre l'homophobie, le syndicat a «mis à disposition» des professeurs des «outils théoriques et pratiques pour avancer». Libre à eux de s'en inspirer ou non. Le rapport de 192 pages déroule de nombreux chapitres, comme «Le genre, ennemi principal de l'égalité» ou «Déconstruire la complémentarité des sexes» et propose une vingtaine de «préparations pédagogiques» et ouvrages «de référence» - dont le fameux livre. «La littérature jeunesse est un support pertinent pour aborder toutes les questions sensibles», affirme Sébastien Sihr, secrétaire général du syndicat, avant de préciser qu'il s'agit de «suggestions» sans lien avec les programmes scolaires. «Le livre Papa porte une robe permet d'aborder les questions de sexisme et d'homophobie, qui sont liées», poursuit-il.

    Lire la suite sur le site du Figaro

  • Au-delà de la « manif’ pour tous », un combat d’une autre ampleur :

    IMPRIMER

    Dans « Famille Chrétienne », Aymeric Pourbaix appelle les catholiques à réinvestir le champ des médias, de l'enseignement, bref, de la culture en général :

    « Je crois aux forces de l’esprit », affirmait François Mitter­rand avant de quitter l’Élysée. François Hollande, lui, n’y croit pas (1), même s’il affiche une certaine « peur du démon » (2), ce qui, après tout, pourrait être le commencement de la sagesse…

    L’actuel chef de l’État serait pourtant avisé de prêter enfin attention aux signes du ciel, comme des esprits facétieux n’ont pas manqué de le noter : après de longues semaines d’hiver prolongé, le soleil a enfin fait sa réapparition dans le ciel, au soir de ce dimanche 26 mai, juste au-dessus de l’esplanade des Invalides à Paris…

    Mieux encore qu’en de vagues « forces », nous croyons à l’Esprit Saint, en sa force qui est aussi douceur, amour et vérité. Et qui, tantôt forte bourrasque, tantôt brise légère, a fini par susciter dans ce pays un vent de liberté, contre tous les conformismes. Si elle n’est pas encore ­déracinée, l’idéologie née de Mai 68 ne tient plus que par la force d’institutions politiques (partis, assemblées) et culturelles (médias, universités) qu’elle a lentement gagnées à sa cause. En un mot, cette idéologie est devenue conservatrice.

    Mais nous, chrétiens, croyons-nous vraiment à la force des idées ? Car il semble que nous ayons abandonné ce champ : dans les médias, dans l’enseignement, dans la culture en général, nous avons, hélas, laissé la place à d’autres, lui préférant les activités rentables, pour assurer l’avenir de nos enfants. C’est ainsi toute la culture, semblable à « l’air que l’on respire » selon ­Thibon, qui demande désormais à être purifiée de ces germes, contraires à l’édification des âmes des plus jeunes.

    Mais n’allons pas nous leurrer pour autant : la cité et la culture chrétiennes parfaites n’existeront pas ailleurs qu’au Ciel. Nous avons à être au milieu de la culture de notre époque comme le sel qui ne se dénature pas, et à y affirmer une transcendance.

    Ce combat culturel, aussi important que celui de la politique, sera long. Il demandera de nombreuses années, et cette patience chère au pape François, celle qui suppose des sacrifices, du souffle et de la persévérance. Mais qui, au bout du compte, produit l’espérance. Et pour nous y aider, nous pourrons toujours trouver l’inspiration dans les chefs-d’œuvre de nos prédécesseurs.

    On trouve ainsi dans ce magnifique Cantique de Jean Racine, mis en musique par Fauré, une haute expression de l’ambition qui nous anime, et qui est d’abord une prière : « Dissipe le sommeil qui rend l’âme insensible, et la conduit à l’oubli de tes lois ».

    ______

    (1) Comme l’a montré le livre enquête de Samuel Pruvot, François Hollande, Dieu et la République (Salvator).

    (2) Jean-Yves Boulic, Ceux qui croient au Ciel et ceux qui n’y croient pas (Grasset).

    Ici : Après la Manif pour tous du 26 mai, un vent de liberté

    Ceci ne concerne pas que la France et regarde prioritairement les laïcs chrétiens, bien plus que les clercs quels qu’ils soient.

  • "Seulement" 1,5 million de personnes aux JMJ de Rio ?

    IMPRIMER

    D’Aymeric Christensen, sur le site de l’hebdomadaire “La Vie”

    “A moins de deux mois du début des Journées mondiales de la jeunesse, qui se tiendront cette année à Rio de Janeiro du 23 au 29 juillet, moins de 300.000 inscriptions auraient été enregistrées par l'organisation.

    Selon le journal brésilien Folha de S. Paulo, ce chiffre agit comme un indicateur du nombre final de participants, qui pourrait de ce fait ne pas dépasser 1,5 million de jeunes. Ces deux dernières années, le chiffre de 4 millions de personnes avait été évoqué pour cet événement. La crise économique mondiale fait partie des raisons invoquées pour expliquer le nombre relativement faible d'inscrits à l'heure actuelle, par rapport aux prévisions. Beaucoup de jeunes pourraient d'ores-et-déjà avoir renoncé au voyage en raison de son coût, d'autant que le Brésil serait « aujourd'hui considéré comme un pays où la vie est chère », avance la presse brésilienne.

    Quant aux catholiques brésiliens eux-mêmes, ils se partageraient entre ceux qui viendront effectivement aux JMJ de Rio et ceux qui opteraient plutôt pour la visite du pape François – premier pape issu d'Amérique latine – au sanctuaire Notre-Dame d'Aparecida, où il est attendu le 24 juillet.

    S'il venait à se confirmer en juillet, le chiffre d'1,5 million de participants placerait tout de même Rio de Janeiro parmi les plus importantes Journées mondiales de la jeunesse en terme de fréquentation, depuis leur création en 1984 par Jean-Paul II. Loin derrière les 5 millions de jeunes présents à la messe à Manille en 1995, elles demeureraient trois fois plus importantes que les JMJ de Sydney (2008), et donc équivalentes aux précédentes, à Madrid en 2001

    Seulement" 1,5 million de personnes aux JMJ de Rio ?

    Toutes ces grandes parades et ces chiffres ont-ils un sens ? Aux dires de témoignages proches, les Philippines sont, aujourd’hui, la proie d’une baisse certaine du rayonnement de la foi catholique… 

  • JMJ de Rio: sous le battage médiatique, un test majeur pour le pape François

    IMPRIMER

    Dans exactement deux mois, le Pape François fera son premier voyage intercontinental à Rio de Janeiro, au Brésil, pour les Journées mondiales de la Jeunesse . Quatre défis qui attendent le nouveau pontife sur cette sortie, et aussi nombreux que soient les visuels séduisants et les témoignages émouvants que génère le voyage, le triomphe n'est pas forcément évident.

    Commentaires sous la plume de John L. Allen Jr., traduits par les soins du site « Benoît et moi » (extraits) :

     Relations Eglise-Etat

    (…) Sur les 21 nations considérées comme constituant l'Amérique latine, 14 sont actuellement gouvernées par les partis de gauche, y compris le pays hôte de François, le Brésil.

    La question essentielle pour l'Église est de savoir si elle peut se tailler des relations constructives avec ces gouvernements, ou si les liens seront rompus par des différends sur la politique sociale. François a une certaine expérience dans ce domaine, ayant eu une relation notoirement ambivalente avec le gouvernement de Cristina Kirchner en Argentine, en particulier sur le mariage gay. À bien des égards, le Brésil est un banc d'essai idéal.

    Lorsque la présidente Dilma Rousseff a été élue en 2010, c'était au-dessus de l'opposition des évêques du pays, principalement ancrée dans les craintes qu'elle ne légalise l'avortement (…). Depuis l'élection, cependant, il n'y a pas vraiment eu d'affrontement titanesque Eglise/Etat. Rousseff a reculé dans son soutien à l'extension des droits à l'avortement, et l'année dernière elle a fait voter un loi controversée sur les registres de grossesses, rejetée par des groupes pro-choice pour un tas de raisons, y compris parce qu'elle définissait le foetus comme une personne. En outre, Rousseff s'oppose au mariage homosexuel, favorisant plutôt les unions civiles - en substance la même position que le Cardinal Jorge Mario Bergoglio en Argentine. De nombreux analystes accusent Dilma Rousseff d'aller vers le centre, en raison de pression non seulement de la part des catholiques, mais aussi des mouvements évangéliques et pentecôtistes de plus en plus influents du Brésil .

    En termes de politique économique, un Pape qui aspire notoirement à «une Église pauvre pour les pauvres» devrait trouver un peu plus de matière à applaudir (…).Les statistiques du gouvernement disent que 28 millions de personnes sont sorties de la pauvreté, tandis que 36 millions de Brésiliens sont entrés dans la classe moyenne. Dans l'ensemble, ceci a été réalisée sans sacrifier la compétitivité; en dépit d'un récent ralentissement, la croissance du PIB au Brésil a été en moyenne de 4,5 pour cent par an au cours de la dernière décennie.

    Toutes choses considérées, Rousseff et son Parti des travailleurs se profilent comme le type de régime de centre-gauche avec lequel le pape doit être en mesure de faire des affaires (…).

    Le défi évangéliste et pentecôtiste

    Le plus grand réalignement religieux de la fin du 20e siècle a sans doute été la transition de l'Amérique latine, passant d'une région catholique homogène à un marché religieux concurrentiel, principalement à cause des gains massifs chez les pentecôtistes et les évangéliques. À un moment donné, dans les années 1990, les évêques latino-américains estimaient qu'ils perdaient 8.000 personnes chaque jour vers ces divers mouvements protestants. Cette réalité met François face à trois tests distincts :

    - Tout d'abord, les évêques latino-américains ont réfléchi sur les nouvelles réalités du continent dans un documents adopté lors de leur réunion de 2007 à Aparecida, au Brésil, le coeur de ce qui était l'appel à une «Grande Mission Continentale». L'idée était de faire revivre l'énergie évangélique de l'Église catholique, rompant avec le modèle clérical d'ouvrir les portes et d'attendre que les gens se présentent, et de dépasser le pentecôtistes en termes d'agitation missionnaire de rue. Bergoglio fut l'un des principaux auteurs de ce document et il reste cher à son cœur, comme en témoigne le fait qu'il en a présenté une copie à tous les dirigeants latino-américains qu'il a rencontrés depuis qu'il est devenu pape (…).

    Lire la suite

  • Colruyt arrête sa collaboration avec des fournisseurs asiatiques peu soucieux d'éthique

    IMPRIMER

    Audits sociaux : Colruyt a arrêté sa collaboration avec 34 fournisseurs asiatiques

    Source : Trends Tendances

    Le groupe de supermarchés Colruyt a arrêté sa collaboration avec 34 fournisseurs asiatiques de produits non-food après avoir mené une série d'audits sociaux en 2012. Les plus importants problèmes concernaient un nombre trop important d'heures supplémentaires et des salaires trop peu élevés, explique Daniël Bral de Colruyt. Colruyt va également mener, à partir de cette année, des audits sociaux chez des fournisseurs de produits alimentaires.

    Lire la suite : audits-sociaux-colruyt-a-arrete-sa-collaboration-avec-34-fournisseurs-asiatiques

  • Manif pour Tous, et après ?

    IMPRIMER

    Ce dimanche, ils étaient plusieurs centaines de milliers manifestant contre le mariage pour tous. C’est impressionnant et il serait stupide de nier l’ampleur de cette mobilisation ou de vouloir la minimiser comme le fait la préfecture de police de Paris aux ordres du pouvoir socialiste. Ceci dit, que va-t-il advenir ensuite de ce phénomène de protestation qui, pour se maintenir, devra surmonter bien des difficultés ? A présent que la loi a été votée et promulguée, que peuvent espérer ceux qui militent contre le mariage pour tous ? Le retrait ou l’abrogation de la loi ne paraissent pas probables. Le pouvoir ne se sent pas menacé par ces manifestants trop bien élevés pour faire craindre un renversement politique ou même la menace d’un quelconque désordre. De plus, le front anti-mariage gay est loin d’être uni et homogène. Certains adoptent une ligne minimaliste qui, tout en refusant le mariage homosexuel, s’accommode fort bien d’une formule d’union civile entre personnes du même sexe leur garantissant des droits assez équivalents à ceux des couples mariés tandis que d’autres rejettent toute forme de reconnaissance civile quelle qu’elle soit à l’égard des couples homosexuels. Certains visent la restauration d’un ordre moral favorable à la « famille traditionnelle » tandis que d’autres se contenteraient de limiter les dérives sociétales susceptibles de mettre en péril la filiation et le droit d’un enfant à avoir un père et une mère. Entre les positions exprimées par Frigide Barjot et celles de Tugdual Derville, il y a plus que de simples nuances. Il est difficile également de ne pas être troublé par le suicide, il y a quelques jours, d’un intellectuel de la droite antichrétienne mais défenseur de la Marche pour Tous devant l’autel de Notre-Dame ainsi que par les échos assez équivoques qu’un tel fait a suscités au sein des réseaux sociaux associés à la mobilisation contre le mariage pour tous. On constate que les vieux réflexes idéologiques conservent une place non négligeable au sein de ce que d’aucuns voudraient présenter comme une lame de fond totalement neuve.

    Bien sûr, nous sommes admiratifs devant ceux qui ont su soulever un tel enthousiasme, organiser de telles manifestations, canaliser de telles foules, mais, en même temps pouvons-nous nous empêcher d’être très perplexes devant une telle focalisation qui semble avoir accaparé toute l’attention et toute l’énergie des meilleurs depuis tant de semaines. Il était question de faire barrage à une loi dont, malheureusement, on n’a pas pu empêcher l’adoption. Et ensuite, pourra-t-on éviter qu’à travers le système scolaire et éducatif soit diffusée l’idéologie du gender qui évacue progressivement tous les repères concernant la différence sexuelle et son aboutissement « normal » dans la constitution de couples unissant un homme à une femme ? Un million de manifestants réunis à Paris n’aura pu empêcher, comme le soulignent les agences de presse, que le festival de Cannes mette à l’honneur, à ce moment précis, un film présentant sans retenue ni pudeur « une merveilleuse histoire d’amour entre deux jeunes filles ». Or, c’est précisément sur le terrain de la culture, de l'information, de cet air médiatique que nous respirons quotidiennement que se joue l’essentiel. Et là, il n’y a malheureusement aucune mobilisation de rue, aussi importante soit-elle, qui fasse le poids et permette d’espérer de renverser la vapeur par un quelconque « mai 68 inversé ». On peut évidemment se réjouir de voir quelques centaines de jeunes, ici et là, se réunir pour chanter, lire, proclamer, méditer… des textes qui invitent le regard à se poser sur des valeurs et des horizons autres, mais auront-ils le souffle et la persévérance pour parcourir un très long chemin à travers les friches désespérantes de notre société matérialiste et hédoniste afin d’y susciter un bourgeonnement qui soit prometteur d’un réel printemps nouveau ?

    Bref, ce « printemps français » que d’aucuns évoquent et qui, bien sûr, nous impressionne ne pourra porter de fruit que s’il s’accompagne d’un travail d’analyse mené en profondeur pour prendre avec lucidité et intelligence la mesure du processus de décomposition sociale et morale dans lequel se trouve embarquée notre société, que s’il débouche sur un investissement de chacun pour se former intellectuellement et spirituellement en vue d’une action bien pensée susceptible de porter des fruits non seulement dans le champ politique mais aussi sociétal et culturel, que s’il rejette les illusions d’un activisme trompeur sacrifiant aux réflexes faciles d’enthousiasmes artificiels et sans lendemains. 

    Relire notre commentaire au lendemain de la MPT précédente assez perspicace en ce qui concerne Madame Barjot et les récupérations politiciennes... http://www.belgicatho.be/archive/2013/03/26/hiver-belge-et-printemps-francais.html

  • Des Belges à la Manif pour Tous

    IMPRIMER

    photo.1.JPG

    Voir la MPT en direct sur le Salon Beige : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/05/26-mai-la-manif-pour-tous-en-direct-actualisez-votre-page.html

  • Manif pour Tous : ils sont partis de Belgique

    IMPRIMER

    3 cars sont partis de Bruxelles ce dimanche 26 mai de bon matin.
    Plus de 120 personnes se sont organisées en co-voiturage.
    Sans compter ceux qui partent de leur côté.

    Ils ont rendez vous a 13:00 près de la porte Dauphine
    entre le Bd Lannes et l'avenue Chantemesse (à deux blocs au sud de la porte Dauphine)

    Le réveil des consciences se propage.

    Ces français résidents en Belgique sont accompagnés de Belges souhaitant prêter main forte à cet élan puissant.  Ils comptent bien propager cet esprit dans le royaume qui s'est endormi (façon grenouille dans une marmite qui chauffe - il nous faut un coup de pattes pour sortir).

    La flamme se transmet !

  • Le nouveau Dan Brown : un manifeste anticatholique en faveur de la culture de mort

    IMPRIMER

    « Inferno », le nouveau roman de Dan Brown : « un manifeste anticatholique de la culture de mort » (source : aleteia.org)

    Outre la phobie de l’Eglise, le sociologue italien Massimo Introvigne y relève des appels répétés à l’avortement, la stérilisation forcée et l’euthanasie.

     « Le Vatican me déteste », déclare le docteur Elizabeth Sinskey, dans un passage du nouveau roman américain de Dan Brown « Inferno ». Celle-ci dirige l’Organisation mondiale de la santé et incarne une sainte  laïque qui apparaît en vision au personnage principal, le professeur en symbologie,  Robert Langdon, héros de ses trois précédents romans. « Vous aussi ? » lui répond ce dernier, « je croyais pourtant être le seul ».

    Encore une fois le Vatican, donc l’Eglise catholique, est dans le collimateur de l’auteur. C’est « le fil rouge qui unit tous ses romans », relève le sociologue italien Massimo Introvigne, directeur du CESNUR (Centre d’Etudes sur les nouvelles religions)  et auteur de trois ouvrages critiques vis-à-vis des précédents romans de Dan Brown. 

    Lire la suite