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Société - Page 775

  • Quand le pape, il y a près de 75 ans, remettait les journalistes à leur place...

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    Un savant ami, très familiarisé avec les écrits des papes, nous communique un texte déjà ancien et qui n'a rien perdu de son actualité :

    Je "tombe" sur ce texte qui a été écrit, bien sûr, dans le contexte du fascisme mais Jean XXIII, comme on va le lire, estime, en 1959, qu'il est intéressant "pour tous les temps". Et en effet, le texte peut fustiger bien des comportements journalistiques d'aujourd'hui. A mon avis.

    Le 10 février 1939, Pie XI devait prononcer un discours devant les évêques d’Italie. Pie XI ne le prononça pas car la mort le saisit  alors qu’ « il était encore en train d’écrire les mots de son discours par lesquels il prenait congé de ses évêques d’Italie »[1]. Toutefois, le 26 janvier 1959, Jean XXIII révéla, quelques extraits de ce message. Notamment ces « lignes pleines d’enseignements utiles pour tous les temps » :

                « Ce que Nous estimons devoir dire à vous et de vous, Nous devons le dire d’abord à Nous-même et de Nous-même.

                Vous savez, très chers et vénérables Frères, comment souvent on traite la parole du pape. On s’occupe de Nous et non seulement en Italie, de Nos allocutions, de Nos audiences, le plus souvent pour en altérer le sens et même en inventant du commencement à la fin, pour Nous faire dire des sottises et des absurdités. Il y a une presse qui peut tout dire contre Nous et Nos affaires, même en rappelant et en interprétant faussement et perversement l’histoire proche et lointaine de l’Eglise, jusqu’à nier opiniâtrement toute persécution en Allemagne, négation qu’accompagne l’accumulation fausse et calomnieuse de politique, comme la ;persécution de Néron s’accompagnait de l’accusation de l’incendie de Rome. Et on laisse dire, puisque’ notre presse ne peut même pas contredire ou rectifier.

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  • Pays-Bas : quand un cardinal qui est aussi médecin s'interroge sur le droit à l'euthanasie à tout-va

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    La clinique de fin de vie créée en 2012 aux Pays-Bas pour répondre aux demandes d'euthanasie qui ne sont pas honorées par les médecins traitants, soit que ceux-ci fassent partie des 15 % d'objecteurs de conscience, soit qu'ils estiment qu'une demande donnée ne répond pas aux critères de l'euthanasie légale, connaît un franc succès avec le doublement des « escadrons de la mort » en un an, et une cinquantaine d'euthanasies effectivement à son actif.

    Le cardinal Willem Eijk, archevêque d'Utrecht, médecin de formation et spécialiste de la bioéthique, a réagi à cette information sur une radio catholique néerlandaise en se demandant d'emblée si la demande publique est bien ce qui est explique le succès de la clinique de fin de vie. En notant que c'est bien souvent l'offre qui crée la demande.

    Il a souligné par rapport à ces médecins qui sont prêts à pratiquer des euthanasies alors que le médecin traitant du demandeur ne le veut pas, que « la question est de savoir comment ces médecins considèrent les critères existants, qui exigent une souffrance sans perspective d’amélioration et aussi insupportable. »

    De fait la KNMG, l'association professionnelle des médecins, a publié des directives en 2011 annonçant que ces critères étaient appliqués de manière trop restrictive. Loin de s’en tenir aux critères dans le cadre d’une maladie physique ou psychique déterminée, souligne le cardinal Eijk :

    « La KNMG est d’avis au contraire qu’il faut tenir compte d’un ensemble complexe de facteurs et d’affections liés à la vieillesse. (…) On constate une tendance ces dernières années à vouloir étendre le champ de la souffrance sans perspective et insupportable, une tendance que l’on constatait dès le début des discussions dans les années 1980. Au départ il était question d’agir pour mettre un terme à la vie à la demande personnelle du patient et dans une phase de maladie vraiment terminale – quelques semaines tout au plus avant la fin de vie attendue – et c’est après que de tout autres indications se sont ajoutées, visant les affections psychiatriques par exemple. Aujourd’hui on voit qu’on n’exige même plus d’un diagnostic médicalement répertorié. 

    Les critères s’étendent de plus en plus, comme il est naturel lorsque vous avez entrouvert la porte : elle va d’elle-même s’ouvrir de plus en plus. Si vous portez atteinte au principe fondamental selon lequel les hommes ne disposent pas du droit sur la vie et la mort, si dans certains cas, des “exceptions”, vous permettez d’y déroger, en affirmant que dans certains cas il n’y a plus de perspectives ou que la souffrance est insupportable, alors si le cas est tout petit peu moins sans perspectives ou juste un peu moins insupportable, pourquoi ne pourrait-on pas accepter l’euthanasie ou l’aide à mourir dans ces cas ? »

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  • MPT : la réponse de l'abbé Grosjean à Thierry Peltier

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    Sur Mediapart, l'abbé Grosjean répond à la lettre de Thierry Peltier que nous avons répercutée sur belgicatho pour y susciter un débat franc et ouvert sur la question (voir ICI, , et encore ICI, et encoresans oublier cette note, ni celle-ci) :

    En Actes et en Vérité

    Thierry est un catholique belge, qui a publié sur médiapart une « Lettre ouverte à l’Abbé Grosjean et à ceux qui le suivent », me reprochant la façon dont j’ai pu prendre part, avec de nombreux autres prêtres, et à la suite de nos évêques, au débat autour de la loi Taubira. Nous avons prévu de nous voir bientôt, pour un dialogue franc. En attendant, voici ma réponse. 

    Cher Thierry,

    J’ai bien lu votre longue lettre. Je vous remercie de votre franchise et je voudrais vous répondre avec la même franchise. Non pas seulement pour moi dans l’échange personnel que je vous ai proposé, ou pour ceux qui partagent vos questions, mais aussi pour tous ceux qui ont pu se sentir blessés ou incompris par la publication de votre message.

    Tous vos arguments ne révèlent au fond qu’une seule chose : c’est que la caricature permanente qu’on a tenté de faire peser sur le débat du mariage pour tous, depuis le début, a fini par susciter de vraies incompréhensions. Même entre nous, entre frères chrétiens. Je ne vous demande pas d’être d’accord avec moi dans ce débat ; mais je vous demande juste, en frère, de faire l’effort de dépasser les mensonges les plus absurdes et d’essayer de me comprendre…

    Pour mieux éviter de répondre à nos questions, une majorité politique mal à l’aise a tout fait pour nous diaboliser. Je le déplore, mais c’est ainsi. En revanche, qu’un catho cède à cette diabolisation, c’est bien le comble. Et pour tout vous dire, cela me blesse profondément. Comment pouvez-vous me faire tenir des propos que je n’ai jamais eus ? Me prêter des intentions qui sont si loin de ce dont j’ai témoigné ? Jamais je n’ai traité les homosexuels en bouc émissaire ; au contraire, je n’ai cessé de rappeler que chaque personne devait être aimée et respectée. Où avez-vous lu ces mots que je n’ai jamais dits ? Vous évoquez le procès du Christ : à sa suite, nous avons été jugés par un pouvoir sans justice, qui ne voulait pas entendre. Ne vous faites pas procureur à votre tour sans répondre à sa question ! « Si j’ai mal parlé, montre où est le mal... Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »

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  • La position inchangée de l'Eglise à l'égard de la franc-maçonnerie

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    CONGRÉGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI

    DÉCLARATION SUR L’INCOMPATIBILITÉ ENTRE L’APPARTENANCE À L’ÉGLISE ET LA FRANC-MAÇONNERIE

    On a demandé si le jugement de l’Eglise sur les associations maçonniques était changé, étant donné que dans le nouveau Code de droit canonique il n’en est pas fait mention expresse, comme dans le Code antérieur.

    Cette Congrégation est en mesure de répondre qu’une telle circonstance est due au critère adopté dans la rédaction, qui a été suivi aussi pour d’autres associations également passées sous silence parce qu’elles sont inclues dans des catégories plus larges.

    Le jugement négatif de l’Eglise sur les associations maçonniques demeure donc inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l’Eglise, et l’inscription à ces associations reste interdite par l’Eglise. Les fidèles qui appartiennent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion.

    Les autorités ecclésiastiques locales n’ont pas compétence pour se prononcer sur la nature des associations maçonniques par un jugement qui impliquerait une dérogation à ce qui a été affirmé ci dessus, dans la ligne de la déclaration de cette Congrégation du 17 février 1981 (cf. AAS 73, 1981, p. 240-241: DC 1981, n° 1805, p. 349. Voir aussi la déclaration de l’épiscopat allemand du 12 mai 1980, DC 1981, n° 1807, p. 444-448).

    Le Souverain Pontife Jean-Paul II, dans l’audience accordée au cardinal préfet soussigné, a approuvé cette déclaration, qui avait été délibérée en réunion ordinaire de la Congrégation, et en a ordonné la publication.

    A Rome, au siège de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le 26 novembre 1983.

    Joseph, card. RATZINGER

    Préfet

    + Fr. Jérôme Hamer, O.P.

    Secrétaire

    vatican.va

    https://www.facebook.com/events/512840105436261/

  • Poursuivons le débat : Pascal de Roubaix répond à Thierry Peltier

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    Nous poursuivons le débat en publiant cette :

    Réponse à M. Peltier dont la lettre ouverte à un prêtre militant contre le mariage « gay » a fait les choux gras d’un site d’extrême gauche très à la mode.(MEDIAPART)

    Monsieur,

    Je n’ai d’autre vocation à répondre à votre lettre que celle de concitoyen belge désespéré par vos propos.

    Sur la personne d’abord :

    D’après vos propres dires vous ne connaissez pas bien du tout l’abbé auquel vous vous attaquez, or, à la surprise du lecteur, vous lui reprochez (avec très peu de charité), des attitudes et des manquements qui supposent que vous connaissez non seulement ses faits et gestes, mais l’ensemble de sa démarche et même ses pensées et intentions.  Ceci signifie clairement qu’ou bien vous avez menti en disant que vous le connaissez mal, ou bien toute votre lettre n’est qu’un pur procès d’intention. Inutile de vous dire que c’est cette seconde alternative qui a la faveur de l’observateur critique.

    Sur le fond ensuite :

    Premier argument, selon vous, un prêtre catholique n’a pas à se prononcer pour les homosexuels non-chrétiens pour la simple raison qu’ils ne sont pas chrétiens !   C’est une plaisanterie ? Vous vous considérez comme ouvert et progressiste mais un prêtre ne peut pas donner de conseils ou même expliquer ses convictions à des non chrétiens ?

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  • La dimension spirituelle de la citoyenneté européenne

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    Communiqué de Presse de la Commission des Episcopats de la Communauté Européenne :

    Pour un engagement actif : la dimension spirituelle de la citoyenneté européenne

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  • Homoparentalité et dynamitage de l'ordre biologique

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    “Homoparentalité” : la piste des cellules souches

    Article rédigé par Pierre-Olivier Arduin, le 31 mai 2013 pour Liberté Politique

    Les personnes homosexuelles n’ont aucun pouvoir de procréation entre elles, leur « relation » étant par définition stérile. Comment les lobbies homosexuels veulent-ils satisfaire le « droit à l’enfant » qu’ils revendiquent pour leurs membres ? Comment souhaitent-ils faire abstraction de la complémentarité des sexes et mettre en oeuvre ce « droit à l’enfant » en le déconnectant de la sexualité ?

    LA REPONSE à ces questions tient essentiellement dans le recours aux techniques de procréation artificielle qui ont multiplié à l’infini les possibilités d’engendrer. Le droit à la fabrication artificielle d’enfants est la condition indispensable pour rendre effectif ce droit à l’enfant.

    Le terme d’une construction

    Avec l’assistance médicale à la procréation, l’enfant n’est plus fondamentalement un don à accueillir mais le terme d’un projet de construction volontariste.  Pourquoi se priver de ces moyens pour satisfaire à présent le projet parental des « couples » de même sexe ? Les biologistes et les médecins ont simplement besoin de briques appelées gamètes (ou cellules sexuelles) pour fabriquer l’enfant programmé.

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  • Quand Mgr Danneels s'exprime bizarrement à propos du "mariage gay"

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    L'Echo.be rapporte certains propos de l'ancien primat de Belgique au sujet du mariage gay qui permettent au journaliste de titrer, un peu à la légère, : "Le cardinal Danneels pas opposé au mariage gay".

    Il dit respecter la loi et ne pas s’opposer au mariage gay. "Nous devons bien nous comprendre: l’Eglise ne s’est jamais opposée au fait qu’il existe une sorte de ‘mariage’  (???) entre les homosexuels – mais on parle donc d’une sorte de mariage. Il ne s’agit pas du vrai mariage entre un homme et une femme, donc il faut trouver un autre mot pour le dictionnaire. Mais que ce soit légal, qu’on le rende légitime par une loi, l’Eglise n’a rien à dire là-dessus (ah bon ?!). (…) Si un Etat ouvre le mariage civil aux homosexuels, alors c’est le problème de cet Etat. "

    Ce langage peu clair, évoquant "une sorte de mariage" qui ne serait pas "un vrai mariage" et pour lequel il faudrait trouver  "un autre mot", ne reflète pas vraiment le message de l'Eglise et retentit comme un écho de ces discours flasques propres à certains épiscopes de la fin du siècle dernier, bien éloignés des recommandations du Christ : "Que votre oui soit oui, que votre non soit non; ce qu'on y ajoute vient du malin." (Mt, 5, 37)

  • Nouveaux actes de vandalisme antichrétien à Jérusalem

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    Sur le site du Patriarcat Latin de Jérusalem

    Vandalisme à l’abbaye de la Dormition

    Écrit le 31 mai 2013

    JERUSALEM – Des graffitis et des insultes anti-chrétiens ont été tracés en hébreu au cours de la nuit dernière, sur un mur du monastère de la Dormition ainsi que sur deux voitures dont les huit pneus ont été crevés. L’abbaye, située sur le mont Sion à Jérusalem est tenue par une communauté de moines bénédictins allemands qui a découvert les inscriptions ce matin. L’une des portes du cimetière grec-orthodoxe voisin a aussi été graffitée. 

    Les graffitis comparent les chrétiens à des singes et appellent à la vengeance contre Jésus. Cet incident survient à la suite d’une série de profanations de monastères chrétiens qui en septembre et octobre dernier avaient été la cible de telles atteintes.

    Le 4 septembre  2012, une porte du monastère de Latroun, près de Jérusalem avait été incendiée et les murs tagués d’insultes antichrétiennes. La semaine suivante, un graffiti en hébreu insultant Jésus avait été écrit sur la porte d’entrée d’un couvent franciscain du Mont Sion à Jérusalem, à proximité du Cénacle, haut lieu du christianisme dans la Ville Sainte. Une église roumaine orthodoxe Saint-Georges avait aussi été la cible de pierres, de bouteilles et de détritus.

    Pour Mgr Shomali, vicaire patriarcal pour Jérusalem : « il faut absolument mettre fin à ces actes de vandalisme en favorisant une meilleure éducation des jeunes, notamment à l’école. » Convaincu qu’il s’agit d’« un processus à long terme », l’évêque n’hésite pas à dire qu’il faudra « beaucoup de patience. »

    Pour l’heure, le Patriarcat « condamne ces actes qui ont eu lieu à Jérusalem, Ville Sainte pour les trois religions (judaïsme, christianisme et islam). Poser un tel acte est une tentative abjecte de miner la coexistence entre les différents croyants. »

    Christophe Lafontaine

  • Le naufrage du modèle suédois

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    Fils d’une Suédoise et d’un Danois, le journaliste Viggo Cavling a grandi dans l’un des banlieues touchées par les récentes violences. Il raconte comment les quartiers qui portaient le rêve d’une société progressiste sont devenus des ghettos sans espoir.

    à lire icihttp://www.presseurop.eu/fr/content/article/3826061-comment-ma-cite-coule

  • MPT : continuons le débat; Dimitri répond à Thierry Peltier

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    Lettre ouverte à Mr Thierry Peltier

    Cher Monsieur,

    Confrère français et lecteur de Mediapart à mes heures perdues, je vous adresse ma réaction suite à votre billet (« lettre ouverte à l’abbé Grosjean et à ceux qui le suivent »).

    Tout d'abord, précisons que je connais l'abbé Grosjean pour avoir plusieurs fois entendu ses prêches. Précisions aussi que je suis loin d'adhérer à ses positions sur tous les sujets. Il me semble néanmoins utile de réagir à certaines assimilations des positions personnelles de Mr l'abbé Grosjean avec celles de l'Eglise.

    Le sujet du mariage pour tous, qui agace et qui continue à agacer tant de personnes (moi compris) se doit d'être traité avec toute la distance et la raison qui s'imposent. En d'autres termes, je pense que le sentimentalisme ("adolescents qui se suicident", les "enfants malheureux"...etc) n'a pas sa place dans le débat. Nous parlons ici d'une réforme sociétale qui aura - qu'on le veuille ou non - de gros impacts sur l'avenir de la société, et notamment celui de la famille. Les conséquences à long terme ne peuvent donc être ignorées et on ne peut se limiter à évoquer les résultats (aussi improbables que douteux) d'expérimentations inachevées: "en Belgique, il y a 10 ans que les homosexuels peuvent se marier". Avez vous pensé, Monsieur, à l'avenir de vos enfants dans 60, 70, 100 ans? Outre le fait qu'un certain nombre de rapports - rédigés cette fois-ci par des comités d'éthique compétents et non par un certain autoproclamé expert sur la sexualité des curés "Mr le Professeur van Meerbeck" (c'est à se demander quelles relations il entretient avec ces derniers ?) - pourront vous renseigner sur les conséquences très préoccupantes de l'adoption par les couples de même sexe, l'immense lame de fond suscitée par la "manif pour tous" en France montre que le sujet dépasse largement le simple cadre "mariage homo" et des homosexuels.

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  • MPT; à propos d'une lettre ouverte à l'abbé Grosjean et à ceux qui le suivent; poursuivons le débat

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    Un ami nous propose ses :

    Réflexions sur une lettre ouverte à propos du soi disant bien fondé de la reconnaissance du « mariage » pour tous

    Une "lettre ouverte à l'abbé Grosjean" à propos du "mariage pour tous" expose des arguments favorables à la reconnaissance du mariage homosexuel. Son objectif est de tenter de réfuter le discours des partisans de la Marche pour Tous.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/thierry-peltier/280513/lettre-ouverte-labbe-grosjean-et-ceux-qui-le-suivent

    Ce commentaire mérite d’être décortiqué, dans la mesure où il laisse entendre un certain nombre d’approximations dans le fondement de ce qu’on voudrait présenter comme la victoire de la lumière sur l’obscurantisme.

    Chrétien fidèle, engagé et marié

    L’auteur de la lettre ouverte  se présente comme chrétien fidèle et engagé, marié (hétérosexuel donc, selon toute présomption), père et grand-père de famille nombreuse. Cela est possible. Ce qui surprend toutefois, plus on avance dans la lecture de ce texte, c’est qu’il ne se contente pas de défendre le droits des « autres » (homosexuels non-chrétiens) à suivre leur propre route, mais qu’au fil du texte il finit par présenter le couple homosexuel marié qui adopte comme le meilleur modèle familial qui existe ou puisse se concevoir : il pourra donner ce que les autres couples (hétérosexuels) ne peuvent pas donner (« l’amour désiré… »), etc…

    Le texte s’est transformé subrepticement d’une sorte de « tolérance » (juridique ?) initiale en une apologie du modèle parental de la famille homosexuelle, qui en devient suspecte.

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