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Société - Page 774

  • Benoît XVI, défenseur des (vrais) droits de la femme

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    Lors d'une exhortation pronononcée à Luanda (en mars 2009), Benoît XVI a appelé à un examen de conscience à propos des droits de la femme (ZENIT.org)

    ... Le pape a surtout appelé à une « réelle prise de conscience des conditions défavorables auxquelles ont été - et continuent d'être - soumises de nombreuses femmes, en examinant dans quelle mesure la conduite des hommes, leur manque de sensibilité ou de responsabilité peuvent en être la cause ».

    « Il faut reconnaître, affirmer et défendre l'égale dignité de l'homme et de la femme : tous les deux sont des personnes, à la différence de tout autre être vivant dans le monde autour d'eux », a souligné le pape après avoir commenté le récit de biblique de la création de la femme et un passage de Mulieris dignitatem.

    « Tous les deux sont appelés à vivre en profonde communion, dans une reconnaissance mutuelle et un don de soi réciproque, travaillant ensemble pour le bien commun avec les caractéristiques complémentaires de ce qui est masculin et de ce qui est féminin », a ajouté le pape.

    Il en a souligné l'urgence aujourd'hui en disant : « Dans une civilisation comme la nôtre, dominée par la technique, on ressent le besoin de cette complémentarité de la femme, afin que l'être humain puisse y vivre sans se déshumaniser complètement. Il suffit de penser aux terres où règne la pauvreté, aux régions dévastées par la guerre, à de nombreuses situations dramatiques découlant des migrations forcées ou non... Ce sont presque toujours les femmes qui y maintiennent intacte la dignité humaine, défendent la famille et sauvegardent les valeurs culturelles et religieuses ».

    Plus encore, le pape a fait cette observation à propos de la façon de faire l'histoire : « L'histoire mentionne presque exclusivement les conquêtes des hommes, alors qu'en réalité une part très importante est due à des actions déterminantes, persévérantes et utiles accomplies par des femmes ». Le pape a ainsi tenu à évoquer une mère de famille morte en 2004, Teresa Gomes, et Maria Bonino, un médecin italien, dont il a raconté brièvement la vie.

    « Aujourd'hui, a renchéri le pape, personne ne devrait plus douter du fait que les femmes, sur la base de leur égale dignité avec les hommes, ont « tout à fait le droit de jouer un rôle actif dans tous les secteurs de la vie publique, et leur droit doit être affirmé et défendu, y compris par des instruments juridiques lorsque cela se révèle nécessaire. La reconnaissance du rôle public des femmes ne doit pas diminuer pour autant leur rôle irremplaçable à l'intérieur de la famille : leur contribution au bien et au progrès de la société a là une valeur réellement inestimable, même si elle est peu considérée » (Message pour la Journée Mondiale de la Paix 1995, n. 9) ».

    Benoît XVI a aussi souligné que « la présence maternelle dans la famille » est très « importante pour la stabilité et la croissance de cette cellule fondamentale de la société » et demande qu'elle soit « reconnue, louée et soutenue par tous les moyens possibles » et que les maris et les pères assument par conséquent « leurs responsabilités à l'égard de leur propre famille ».

  • Des jeunes venus de Belgique se battent en Syrie aux côtés d'islamistes radicaux

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    Nous lisons sur "SudPresse" :

    Quelques dizaines de jeunes Flamands se battent en Syrie aux côtés des musulmans radicaux

    Des centaines de jeunes Européens se battent en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad. Ils combattent souvent aux côtés des musulmans radicaux. Parmi eux, quelque dizaines de Flamands seraient recensés. L’agence européenne Eurojust, qui collabore avec les autorités judiciaires de tous les pays de l’UE dans le cadre, notamment, de la lutte contre le terrorisme, a été informée qu’un nombre croissant de jeunes faisaient l’aller-retour entre l’Europe et la Syrie.

    C’est ce qu’a indiqué la présidente d’Eurojust, Michèle Coninsx, lors d’une interview à la radio VRT. Parmi eux, quelque dizaines de Flamands seraient recensés. Mme Coninsx estime que cette hausse de jeunes combattants est «préoccupante». Pour Eurojust, cette hausse est préoccupante car des jeunes entrent en contact avec des mouvements radicaux souvent liés à Al-Qaïda et représentent un danger à leur retour en Europe. Les jeunes Flamands présents en Syrie seraient principalement originaires d’Anvers, de Malines et de Vilvorde.

    Voir également : http://www.lesoir.be/205017/article/actualite/belgique/2013-03-09/70-ressortissants-belges-se-battent-en-syrie

  • Nos évêques s'opposent à un élargissement de l'euthanasie

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    Source : Le Vif (Belga)

    Les évêques de Belgique s'opposent à un élargissement de la loi sur l'euthanasie, datant de 2002, aux mineurs d'âge et aux personnes démentes. C'est ce qu'a fait savoir mercredi l'archevêque André-Joseph Léonard, président de la Conférence épiscopale de Belgique, alors que les auditions d'experts ont été entamées le 20 février dernier en Commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat. Mgr Léonard prône les soins palliatifs comme alternative.

    "Déjà en 2002, nous avions exprimé nos plus vives réserves quant à la dépénalisation de l'euthanasie", a rappelé l'archevêque de Malines-Bruxelles lors d'une conférence de presse. "D'abord parce que nous disposons aujourd'hui de soins palliatifs performants et qu'en cas de souffrance intense et rebelle, nous pouvons encore faire appel, en dernier recours, à la sédation dans la stricte mesure du nécessaire." 


    En ce qui concerne la proposition d'étendre la loi aux mineurs d'âge, les évêques jugent qu'il est étrange qu'ils soient considérés comme légalement incapables de certains actes, par exemple de se marier, mais que tout à coup ils seraient suffisamment mûrs pour se faire donner la mort. 

    En outre, les évêques trouvent risqué de donner à long terme à autrui, via un "testament de vie" (déclaration anticipée d'euthanasie), la possibilité de décider à la place d'une personne démente d'accomplir l'euthanasie. "Cette décision (...) est-elle vraiment compatible avec un État de droit? ", se demande Mgr Léonard. 

    Le Dr. Catherine Dopchie, oncologue et responsable d'une unité de soins palliatifs, présente à la conférence de presse, abonde dans ce sens: "Si la déclaration anticipée de demande d'euthanasie est à durée illimitée pour la perte de 'conscience de soi', l'euthanasie sera pratiquée sur base du document, sans connaître le vécu de la personne à ce moment-là." 

    Mgr Léonard se pose aussi la question de savoir si l'argument de la "liberté personnelle" n'est pas ambigu: "Une liberté n'existe que par des relations, elle n'est jamais isolée", explique-t-il. "Plutôt que de résoudre la question du 'bien mourir' en laissant chacun organiser (...) sa 'sortie de scène', n'est-il pas plus humain d'être tous solidaires de l'épreuve de chacun, de chacune, en posant sur eux un regard qui confirme leur dignité et en cherchant activement à soulager la souffrance qui les accable?" 

    Dès lors, les évêques appellent le législateur "à rompre avec une logique qui, d'une certaine façon, euthanasie le lien social lui-même". Plutôt que d'étendre la dépénalisation de l'euthanasie, ils l'invitent "à considérer comment les grands malades, mineurs ou déments, pourront être mieux encore pris en charge par la Santé publique, notamment dans le cadre des soins palliatifs". 

    Enfin, selon les évêques, l'euthanasie exerce également une pression sur le secteur médical et paramédical. "Il ne s'agit plus seulement de l'art de soigner et de guérir; cela implique aussi l'art de laisser mourir." Pour le Dr. Dopchie, "l'euthanasie est une manière technique de prendre en compte la souffrance humaine. Elle ne prend pas en compte la personne humaine."


    Consulter le document des évêques : document/Conference_episcopale_de_Belgique

  • Pourquoi nous serons samedi, à Koekelberg

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    Notre archevêque nous invite, samedi, à 15H00 à Koekelberg, et nous nous devons d'y être.

    Cette invitation revêt un caractère exceptionnel. Il s'agit d'aller prier pour la conversion du coeur et la conversion de l'humanité. Nous ne pouvons nous y dérober. Si nous avons pris la mesure de la situation, c'est évident. Depuis le lancement de cette invitation de nouveaux faits d'une gravité exceptionnelle sont survenus qui lui donnent une consistance et une urgence encore plus fortes. De plus, Mgr Léonard a convoqué à ce rendez-vous un témoin dont la parole résonne avec force. Rappelons les termes de cette invitation :

    Depuis plusieurs mois, je suis impressionné par le nombre de personnes qui me disent leur désir de prier ensemble pour la conversion du cœur humain et, par là même, pour la guérison de l’humanité. Je partage leur préoccupation et leur espérance. 

    Nous nous sentons tous submergés par les redoutables dangers qui menacent l’humanité. Une crise financière, puis économique, qui ne cesse de faire des ravages et de fragiliser les plus vulnérables de notre société. Les pertes d’emploi à répétition, sources de graves découragements. La montée de la violence en tant de régions du monde. L’intolérance religieuse dont les chrétiens sont majoritairement victimes à travers le monde. Les menaces pour l’avenir de la famille, liées à des législations qui ne respectent pas son identité fondamentale. Semblablement, les nuages toujours plus menaçants qui pèsent sur le respect de la vie humaine commençante ou finissante de par la banalisation de l’avortement et les projets d’extension de la pratique de l’euthanasie. Le saccage écologique de notre planète avec ses lourdes conséquences pour l’avenir de l’humanité. Et la liste n’est pas exhaustive !Face à tout cela, il y a des combats à mener sur divers plans, chacun selon ses responsabilités. Mais tous, nous pouvons intervenir, quelle que soit notre situation, par la prière incessante et suppliante, dont Jésus nous a garantis qu’elle sera exaucée.C’est pourquoi je vous invite, le samedi 9 mars prochain, à une journée de prière et d’intercession pour la conversion du cœur humain (d’abord le nôtre, bien sûr !) et la guérison de l’humanité.

    Cela aura lieu à Basilique nationale du Sacré-Cœur, à Koekelberg, commencera à 15h et se terminera à 22h, chacun pouvant participer à la totalité ou à une partie selon ses possibilités. Prévoir des vêtements chauds en cette saison. L’événement sera bilingue et j’ai demandé au Renouveau dans l’Esprit Saint, tant néerlandophone que francophone d’en assurer l’animation.

    Voici le programme de la journée:

    -15h : accueil, puis témoignage sur la nécessité et la fécondité d’une conversion personnelle et collective. Le principal témoin sera le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, un prêtre à l’âme de feu, qui a « incendié » (du feu de Dieu !) sa paroisse à Marseille. Il est l’auteur de plusieurs livres « ardents » qui m’ont personnellement beaucoup touché. Spécialement Homme et prêtre (Ad Solem, 2011) et Croire (Artège, 2012). Des livres que je vous recommande vivement. Son intervention sera, bien sûr, traduite en néerlandais.

    -16h30 : la célébration de l’Eucharistie dominicale, que je présiderai avec grand bonheur.

    -17h30 : temps d’adoration dans le prolongement de la messe.

    -18h : pause (pour ceux qui resteront pour la suite, prévoir un léger pique-nique ; on pourra acheter des boissons fraîches sur place). 

    - 19h : temps de louange, exhortation, intercession et prière en présence du Saint-Sacrement.

    - 21h : envoi, suivi de l’adoration silencieuse jusqu’à 22h.

    Dans la foulée, j’annoncerai aussi l’organisation d’un pèlerinage œcuménique international en Terre Sainte, avec la même intention de prière. Il aura lieu du 19 au 27 août  2013, mais tous les détails seront bientôt publiés par les divers moyens d’information.

    Dans l’immédiat, je vous attends avec impatience à Koekelberg le 9 mars prochain ! Merci d’être là !

    Mgr A.-J. LÉONARD

  • Euthanasie, avortement, recherche sur embryon : une moisson d'infos sur génèthique

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    Sommaire de la semaine

  • Vers un renforcement du caractère confessionnel de l’Etat libanais ?

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    De Tristan Denonne sur le blog du “Monde des religions”:

    “Un projet de loi prévoit que chaque électeur vote pour les candidats de même religion que lui.

    Voter pour quelqu’un de sa confession ? Le débat fait rage au Liban, depuis que le pays se dirige à grand pas vers un système fédéral confessionnel. Un projet de loi, dit du « rassemblement orthodoxe », a été adopté par des commissions parlementaires mixtes, en vue des élections législatives de juin prochain. Selon ce texte, les électeurs de chaque communauté religieuse — maronite, chiite, sunnite, druze… — voteraient exclusivement pour les candidats de leur confession.

    Cette proposition est soutenue par les principaux partis chrétiens, qui reprochent à l’ancien système de faire élire une majorité des députés chrétiens par les voix d’électeurs musulmans. Ils dénoncent notamment les lois « concoctées par l’occupant syrien (1976-2005), analyse France 24, qui, afin de museler les partis antisyriens, détournait à son avantage le système confessionnel libanais déjà bien complexe. » C’est pour eux une façon de recouvrer leur poids. Le projet n’aurait cependant pas vu le jour sans le soutien inattendu des forces politiques chiites, comme le Hezbollah et Amal, qui n’ont rien à y perdre donc tout à y gagner.

    Ce mode de scrutin déboucherait presque automatiquement sur l’élection de 64 électeurs chrétiens et 64 électeurs musulmans. Il « instituerait de facto une sorte de fédéralisme communautaire, analyse le quotidien L’Orient le Jour, d’autant plus étranger à l’esprit du Pacte et de la Constitution qu’il n’est pas d’ordre géographique ». Le chef de l’État Michel Sleimane a d’ailleurs condamné le projet en rappelant qu’un député est « le représentant de la Nation » et non celui de sa communauté. Il est d’ailleurs précisé dans la Constitution que « la suppression du confessionnalisme constitue un but national essentiel. »

    Sur internet, dans les médias, les opposants au confessionnalisme dénoncent avec vigueur ce projet de loi. « Avant la guerre de 1975, personne ne se souciait de la communauté à laquelle appartient l’autre, souligne Sana’ Beydoun, responsable dans une ONG. Aujourd’hui, le confessionnalisme s’infiltre dans tous les détails de la vie. » Des internautes se demandent même, avec ironie, s’ils doivent se convertir au judaïsme pour voter librement. En effet, les juifs n’ayant pas de représentant au Parlement prévu par la loi, comme les chrétiens ou les musulmans, le projet prévoit qu’eux pourront voter pour le candidat de leur choix.”

     Ici:Élection confessionnelle au Liban ?

  • Le patriarcat orthodoxe de Moscou réagit aux nouvelles lois anglaise et française concernant la famille

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    Déclaration du Service de communication du DREE (Département des Affaires Ecclésiastiques Extérieures du Patriarcat de Moscou) sur les dernières modifications de la législation familiale en France et en Grande-Bretagne :

    Le processus de légalisation des unions homosexuelles se poursuit en Europe. Des projets de loi allant dans ce sens ont récemment été approuvés par les chambres basses des parlements français et britannique. Ceci se déroule non seulement contre l’opinion d’une partie des députés, mais sur fond de manifestations de protestation massives de la part des citoyens.

    Ces décisions prises dans le domaine législatif témoignent du bouleversement qui se produit dans la conception du mariage en tant que tel au sein des sociétés européennes. La reconnaissance juridique des unions homosexuelles et leur assimilation au mariage est une révolution dans la sphère des normes législatives régulant les relations familiales, y compris celles concernant l’imposition fiscale, l’instruction, la santé, l’éducation des enfants, etc.

    La légalisation des unions homosexuelles est une étape dans le processus qui consiste à donner un sens entièrement nouveau au mariage et à la famille, diamétralement opposé à la conception chrétienne. A l’origine, ce processus est à mettre en relation avec la complaisance envers l’individualisme et l’hédonisme au niveau de la société, de l’état et, en définitive, de toute l’humanité.

    Dans les pays s’étant engagés dans une révision radicale de l’éthique familiale traditionnelle, ce processus a entraîné une crise démographique gravissime empirant d’année en année. La révision des normes fondamentales du droit familial, dont a vécu la communauté humaine durant des siècles et qui figurent toujours dans le code moral des principales religieux mondiales, conduit à l’auto-liquidation de peuples entiers.

    En ce sens, la norme législative permettant aux couples homosexuels d’adopter et d’élever des enfants paraît particulièrement dangereuse. Il va de soi que ces enfants envisageront les parents, la famille, les valeurs morales et civiques d’une façon très différente de la conception traditionnelle. Ceci favorisera une érosion toujours plus grande des différences entre les sexes et, dans l’avenir, le rejet de l’image de la femme comme mère, épouse et gardienne du foyer dans la conscience populaire. Le renoncement définitif à une représentation selon laquelle l’homme et la femme ont leur vocation propre et se complètent mutuellement dans la vie familiale risque d’avoir des conséquences destructives pour l’homme et pour la société.

    L’Église orthodoxe russe maintient et défend la conception chrétienne originelle du mariage et de la famille, bénit les unions conjugales par un Sacrement et affirme l’importance du mariage pour la prospérité et le développement de la société en général.

    Notre Église exprime sa solidarité avec les chrétiens, les adhérents d’autres religions ainsi que les personnes défendant une idéologie athée qui restent fidèles à la conception traditionnelle du mariage comme union d’un homme et d’une femme et s’élèvent contre toute autre représentation du mariage imposée à toute la société – par une réforme juridique radicale – n’ayant aucun précédent dans l’histoire de l’humanité.

    Comprenant le danger de ces processus, nous estimons qu’il est important de développer le dialogue avec toutes les forces civiles, religieuses ou areligieuses, défendant les représentations traditionnelles des valeurs familiales. Ce critère est l’un des plus importants dans le choix que fait l’Église orthodoxe russe de ses partenaires dans le dialogue interchrétien et interreligieux.

  • Quel Pape pour quelle Eglise ?

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    Lu dans « La Libre » ce manifeste signé par le Doyen du Chapitre cathédral de Liège, Armand Beauduin et consorts :

    « Election papale. Le Pape se retire. La décision de Benoît XVI, à quelques exceptions près, a fait l’unanimité. On en a dit l’humilité, le courage et surtout le réalisme. Pour le peuple chrétien, l’élection d’un nouveau Pape est l’occasion de s’interroger sur l’Eglise qu’il souhaite et d’exprimer ses aspirations. Pour relever les défis actuels de l’Eglise et plus encore ceux de la société où il est appelé à témoigner de l’Evangile, le peuple chrétien souhaite que l’homme qui la représentera aux yeux du monde ait le regard tourné vers l’avenir. Le monde est entré dans une nouvelle ère. Les jeunes générations en témoignent. Partout, on prend conscience qu’une manière renouvelée de vivre et de proposer l’Evangile s’impose. Mais cela ne se fera pas dans nos sociétés sans une condition indispensable : une Eglise plus diverse, plurielle sur le plan des formes d’expression et de compréhension du message originel, adaptées aux circonstances et aux cultures locales. D’où l’urgence prioritaire dans l’Eglise d’aujourd’hui de desserrer les liens de la centralisation que la plupart des chrétiens et des responsables eux-mêmes s’accordent à reconnaître comme excessive. Cela supposerait des réformes attendues depuis des décennies, notamment une vraie réforme de la Curie (les ministères du Vatican), que le pape Paul VI avait tentée sans y parvenir. Que soit pleinement reconnue l’autorité des assemblées régionales et diocésaines. Que la procédure de nomination des évêques soit rendue aux diocèses et aux régions ecclésiastiques, quitte à demander le placet de l’évêque de Rome. Que les synodes, conseils, assemblées ne soient pas réduits à n’être que "consultatifs" mais que la fidélité à l’Evangile et la communion ecclésiale trouvent aussi à se vivre dans des procédures démocratiques. Depuis le XIe siècle, les canonistes romains ont concentré progressivement le pouvoir entre les mains de l’évêque de Rome. Que le droit canon s’accorde aux perspectives ouvertes par le concile Vatican II et comble son retard à cet égard. Les communautés chrétiennes, depuis le concile, ont considérablement mûri au contact des Ecritures. Elles sont confrontées aujourd’hui aux mêmes défis que la société : le défi écologique, le dialogue interreligieux et interconvictionnel, le scandale des pauvretés, etc. Face à ces défis, on peut faire confiance au "sens de la foi du peuple de Dieu tout entier", dont le concile Vatican II a parlé ( LG 12), pour qu’il trouve sa voie et fasse entendre l’Evangile. Des attentes, à cet égard, se font jour un peu partout dans les communautés vivantes. Elles se manifestent notamment lorsque, en fonction de leurs besoins, ces communautés prennent des initiatives inédites, s’organisent à partir de leurs propres ressources et expriment, par exemple, leur souhait de proposer à l’ordination des personnes mariées ou bien encore d’ouvrir les diverses charges ministérielles aux femmes. Laissons les communautés locales et régionales trouver des solutions à leurs problèmes d’organisation. Les tentatives qui n’ont pas d’avenir tomberont d’elles-mêmes. Et laissons les théologiens et théologiennes, plus nombreuses aujourd’hui, chercher librement des chemins nouveaux pour que la "bonne nouvelle" puisse être mieux accueillie par nos contemporains. Signataires : Armand BEAUDUIN, Ignace BERTEN, Catherine CHEVALIER, Etienne CHOMÉ, Paul DE CLERCK, Bernard DE GUCHTENEERE, Alice DERMIENCE, Eddy ERNENS, , Gregorio FERRERAS, Camille FOCANT, André FOSSION, Alain GODET, Omer HENRIVAUX, Jean-Philippe KAEFER, Brigitte LAURENT, Dominique MARTENS, Etienne MAYENCE, Jacques SCHEUER, Paul TIHON, Thierry TILQUIN, Bernard VAN MEENEN, Jacques VERMEYLEN, Michel VINCENT, Bernadette WIAME. Cette déclaration a été rédigée à l’initiative de membres de la section belge francophone de l’AETC (Association européenne de théologie catholique - http://www.eurotheo.eu) et proposée à la cosignature de théologiens et théologiennes de Belgique francophone.

    Référence: http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/801074/quel-pape-pour-quelle-eglise.html

    En avril 2009, sous la signature  du Vicaire Général du diocèse de Liège Alphonse Borras, André Fossion, Ignace Berten et alii, un « collectif » de théologiens belges se réclamant d’une « Association Européenne de Théologie Catholique (AETC) » avait publié dans la « Libre » une carte blanche intitulée Que faites-vous encore dans cette Eglise ? se désolant des initiatives de Benoît XVI et dénonçant le divorce « mortifère » entre les idéaux de liberté du monde moderne et l’Eglise catholique romaine

    Le même « collectif » a donc de nouveau les honneurs de « La Libre », ce 5 mars 2013. Les signatures sont à peu près les mêmes, à quelques exceptions près : celle d’Alphonse Borras a disparu (réserve oblige, s’il est sur la « terna » pour succéder à Mgr Jousten ?) mais on y trouve, à la première place, le doyen du chapitre cathédral de Liège, Armand Beauduin, ancien directeur général du SeGEC (secrétariat général de l’enseignement catholique). Cette fois, on se félicite de la démission de Benoît XVI, qualifiée d’acte réaliste, humble et courageux, pour mieux resservir ensuite la panoplie des réformes de structures attendues par les représentants auto-proclamés de « la base ».

     Chanson connue! Mais, comme l’a justement remarqué (ici Que faut-il attendre du prochain Pape? ) le chanoine Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège Centre, la question est de savoir si l’eau ne passe plus parce que les canalisations sont bouchées ou s’il y a encore de l’eau dans les canalisations. Dans l’Europe postmoderne, le trésor de la foi en un Christ crucifié – « scandale pour les juifs, folie pour les peuples » (1 Cor 1, 23) – n’est plus de l’ordre de l’évidence culturelle. Pour le répandre, il faut s’en laisser pétrir et accepter de parfois vivre à contre-courant de l’opinion commune.  Le slogan «  adaptez l’Eglise aux temps et la foi se renouvellera » est illusoire et même dangereux. Au contraire : « Vivez de l’Esprit et l’Eglise se régénérera »…

    Voir aussi sur ce chapitre notre « post » du 19 février dernier :  Quand le microcosme s'agite

  • Belgique :la Société médicale belge de saint Luc monte au créneau

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    ROME, 4 mars 2013 (Zenit.org) - La Société médicale belge de saint Luc adresse une motion contre « la banalisation de la mort » alors que sont en cours au gouvernement les débats concernant l’extension de la loi sur l’euthanasie envers les enfants et les personnes en état de démence.  

    Dans un message publié sur le site de la fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC), le Dr Paul Deschepper, président d’honneur de la Société médicale belge de saint Luc, dénonce une « interprétation molle » de la loi actuelle sur l’euthanasie, « aucun cas n’ayant été retenu comme non conforme aux exigences de la loi ».

    « La notion de qualité de vie est une notion extrêmement subjective », fait observer la Société, qui s’inquiète des « dérapages » qui suivraient l’extension de la loi : « on ne promulgue pas des lois pour de grandes exceptions », rappelle le texte.

    Motion contre la banalisation de la mort en Belgique

    La Société médicale belge de saint Luc asbl. veut exprimer son point de vue concernant la discussion au Sénat belge sur l’extension de la loi sur l’euthanasie envers les enfants et les personnes en état de démence. La prédiction que la loi sur l’euthanasie du mois de mai 2002 nous amènerait sur une pente glissante quand on renonce au commandement “Tu ne tueras pas” se confirme: l’opinion publique et les responsables politiques désirent une extension de la loi sur l’euthanasie pour les enfants et les personnes en état de démence. Les médias y collaborent activement.

    Après dix ans d’application de la loi sur l’euthanasie, aucun cas n’a été retenu comme non conforme aux exigences de la loi***, preuve d’une interprétation molle de cette loi.

    Ceci a été prouvé par surcroît en janvier 2013 par l’euthanasie des jumeaux sourds- muets Verbessem.

    On a l’intention d’étendre les semaines prochaines cette loi vers les enfants et les personnes en état de démence. Allons-nous déraper vers des situations où un adolescent avec un diabète du type I trouve à un certain moment que sa qualité de vie devient insuffisante et qu’il puisse demander une euthanasie?

    On ne conçoit pas que l’autodétermination ne peut pas évoluer vers un déterminisme extrême de la personne !

    La notion de qualité de vie est une notion extrêmement subjective. Il y a quelques mois, nous puissions voir à la VRT (télévision flamande) comment des malades atteints de la maladie de Alzheimer s’amusaient agréablement entre eux, pour eux la qualité de vie avait une toute autre expression.

    Le fait qu’en Hollande (avec 16 millions d’habitants) nul cas d’euthanasie d’enfants n’a été signalé les deux dernières années, prouve que cette loi est inutile, on ne promulgue pas des lois pour de grandes exceptions !

    Est-ce qu’on ne conçoit pas que nous ne pouvons pas évoluer vers une situation dans le genre : « vous demandez, nous tournons ! »

    Au nom de la Société Médicale belge de Saint Luc : Dr. Paul Deschepper, président d’honneur, 3 mars 2013 »

    Rappelons que le  Président en exercice de la Société Médicale Belge Saint-Luc, le  Pr. Bernard Ars, sera tout prochainement l’invité du groupe éthique sociale affilié à l’Union des étudiants catholiques de Liège : avec le nouveau Doyen de la Faculté de Médecine de l’Ulg, le Pr. Vincent d’Orio, et le Pr. Paolo Simoni, membre de cette même Faculté, il participera le mardi 19 mars prochain à une table ronde que le cercle étudiant précité organise sur le thème « Les droits de l’homme au défi des progrès scientifiques et médicaux ». Cette manifestation aura lieu à 18h. dans le bâtiment du rectorat de l’université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (salle des professeurs). Parcours fléché. Ouvert à tous.

    Inscription préalable obligatoire par tél. au numéro 04.344.10.89 ou e-mail : info@ethiquesociale.org . Renseignements aux mêmes adresses ou sur le site internet : www.ethiquesociale.org

  • De Jean-Paul II à Benoît XVI : le point de vue de Chantal Delsol

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    « Un pape intellectuel :

     À  la fin du XXe siècle, nous avions à nous débarrasser du fléau communiste. Le choix d’un pape polonais a été bienvenu. Cet homme, comme on pouvait attendre d’un Polonais, était un soldat fervent, brave et joyeux. Il a contribué largement à nous débarrasser du fléau, et il a réuni la jeunesse en lui disant : maintenant que cela est passé, vous n’aurez plus peur de rien. Mais les temps qui s’ouvrent ensuite doivent faire face à d’autres tragédies. Le temps de la chrétienté est en train de passer. Cela ne veut pas dire que le christianisme s’effondre ou s’efface, ou plutôt, c’est plus compliqué que cela. Car le christianisme reste bien vivace dans d’autres continents, où même il se développe. Mais la chrétienté indique des terres, des pays, des sociétés, où le christianisme inspire la culture commune, où la morale générale est d’obédience chrétienne, où les lois répondent aux principes chrétiens, où la politique, l’économie, les mœurs sont influencées par l’Évangile. Cela ne signifie pas des théocraties. Les deux glaives restent séparés mais la tonalité des mœurs est chrétienne : par exemple, ce sont des sociétés où l’on ne jette pas dans l’Achéron les enfants surnuméraires. C’est bien cela qui est en train de se passer. Aussi un pape intellectuel, capable d’écrire sur la raison et la foi, sur le relativisme et le nihilisme, était-il le bienvenu. Son influence restera marquante, car le processus est loin encore de son achèvement ».

     Extrait du mensuel « La Nef », n0 246, mars 2013, p.25

    Chantal DELSOL, est delsol1.jpgprofesseur de philosophie politique à l’université de Paris-Est, et membre de l’Institut. Son essai remarqué sur « l’âge du renoncement » (Editions du Cerf, 2011) est encore dans toutes les mémoires. Elle sera l’invitée de l’Union des Etudiants Catholiques à l’Université de Liège le mardi 21 mai prochain : (bâtiment du rectorat, place du XX août, 7, 1er étage salle des professeurs) pour un lunch-débat  (à partir de 18h) sur le thème du mythe des droits de l’homme confrontés à la diversité culturelle. Plus de détails ici : www.ethiquesociale.org

  • Bonne nouvelle : nous sommes sexués !

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    Mgr Olivier de Germay sur le site web du diocèse d’Ajaccio : des propos aujourd’hui inconvenants  et inaudibles ?

    « Dans le cadre des débats de société qui encadrent la thématique du "mariage pour tous", Monseigneur de Germay revient sur la grande richesse de l’anthroplogie humaine. Ce qui était évidence nécessite à présent des éclairages où l’Eglise a beaucoup à dire.

    Fille/garçon, homme/femme… Selon certains, ces différences sont avant tout source de préjugés et d’inégalités. On sait d’ailleurs maintenant que les femmes peuvent (presque) tout faire comme les hommes, et inversement. Mais alors, n’aurait-il pas mieux valu que nous soyons tous du même sexe ?

    « Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il les créa » (Gn1,27). Vous êtes-vous déjà demandés pourquoi ? Pourquoi Dieu a-t-il voulu cette différence ? Et pourquoi est-ce la seule différence dont il est question dans la première « définition » de l’être humain ? La réponse qui nous vient spontanément à l’esprit est celle de la fécondité : cette différence est finalisée par le fait de pouvoir engendrer, comme l’indique d’ailleurs le verset suivant : « soyez féconds, multipliez » (Gn1,28). Mais si c’était la seule raison, ce ne serait qu’une question technique, et après tout, Dieu aurait pu nous faire hermaphrodite, c’est-à-dire à la fois mâle et femelle.

    Le but de la différence sexuelle ? L’unité !

    La réponse est à chercher un peu plus loin dans le livre de la Genèse : « l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un » (Gn2,24). Le but de cette différence est l’unité. Mais de quelle unité s’agit-il ? Celle qui existe en Dieu lui-même puisque l’être humain est à l’image de Dieu : « Dieu créa l’Homme à son image, homme et femme il les créa ».

    On comprend alors cette chose extraordinaire : l’union de l’homme et de la femme est à l’image de l’union qui existe entre les trois Personnes divines, le Père, le Fils et le Saint-Esprit ! Autrement dit, s’il vous parait difficile d’imaginer la communion qui existe au sein de la Trinité, pensez à un homme et une femme qui s’aiment au point de ne faire plus qu’un et de donner la vie à un troisième. Ce n’est certes pas la même chose, mais il y a une profonde analogie entre les deux.

    Cela a pour nous d’immenses conséquences ; j’en évoque simplement deux.

    La première concerne les « caractéristiques » d’un amour conjugal conforme au projet de Dieu. Pour ressembler à Dieu, cette union doit être fondée sur l’altérité (les Personnes divines ne sont pas identiques), sur l’amour (Dieu est Amour), un amour fidèle (Dieu est toujours fidèle), indissoluble (Dieu ne reprend jamais ce qu’il a donné), et ouvert à la vie (en Dieu l’amour est créateur).

    Seul pour réaliser l’humanité ? Impossible !

    La deuxième concerne le sens profond de la sexualité humaine. Que signifie pour nous le fait d’être sexués ? Il nous rappelle tout d’abord qu’aucun de nous ne peut, à lui tout seul, réaliser l’humanité. Nous sommes homme ou femme mais pas les deux. Plus fondamentalement, le fait d’être sexués nous dit que nous sommes des êtres de relation, en attente d’une rencontre.

    Nous ne pourrons nous accomplir que dans la communion : « il n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn2,18). Celui qui se consacre dans le célibat est-il alors un frustré ? Non, car en expérimentant combien Dieu peut combler un cœur, il nous dit que, si le mariage semble être la forme de communion la plus forte que nous pouvons vivre ici-bas, il n’est finalement que le prototype d’une autre communion, celle que nous connaitrons si nous sommes sauvés : l’éternelle étreinte d’amour qui nous unira à Dieu et qui sera la source de notre communion avec ceux que nous aurons aimés ici-bas.

    Les hommes et le rouge à lèvre. Quel progrès ?

    Récemment, la loi sur le « mariage homosexuel » a été votée à l’Assemblée, aujourd’hui à la radio, j’entendais vanter les mérites des hommes mettant du rouge à lèvres…, demain, on enseignera dans les écoles qu’il faut « déconstruire les stéréotypes liés au sexe » et que donc une petite fille doit jouer avec des jouets de garçon et inversement.

    Et nous, nous voulons dire au monde que c’est une vraie joie d’assumer sa masculinité ou sa féminité ; nous voulons dire que le fait d’être sexués n’est ni un accident ni une limite mais plutôt un appel à sortir de notre ego pour nous tourner vers l’autre dans son altérité. Nous voulons annoncer cette bonne nouvelle : notre corps sexué est le signe de notre vocation à l’amour divin ! Malgré nos limites et nos failles, nos aspirations à l’amour parfait pourront - grâce à Dieu - être comblées.

    + Olivier de Germay Evêque d’Ajaccio

     

    Ici : Bonne nouvelle : nous sommes sexués !

  • Le primat d'Ecosse démissionne... et présente ses excuses (mise à jour 3.3)

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    Nous avions relayé un article de Radio Vatican (ci-dessous) annonçant la démission du cardinal O'Brien. Ce dimanche, on apprend qu'il a reconnu des manquements et présenté ses excuses. On s'abstiendra ici de faire des commentaires mais on peut se demander tout de même comment quelqu'un traînant derrière soi un passé aussi compromettant a pu accepter de telles responsabilités et de coiffer le chapeau de cardinal...

    Radio Vatican (25 février) : Démission du Cardinal O'Brien, chef de l'Eglise écossaise

    Le cardinal Keith O'Brien, chef de l'Eglise catholique d'Ecosse, qui devait participer au conclave chargé d'élire le nouveau pape, a démissionné juste avant d'accomplir 75 ans.

    Un communiqué du Vatican déclare : "Le Saint-Père a accepté le 18 février la démission de son éminence le cardinal O'Brien de la gouvernance pastorale de l'archidiocèse de Saint Andrews et Edimbourg (Ecosse), en conformité avec l'article 401, paragraphe 1 du Code de Droit Canon". 

    Le Cardinal Keith O'Brien a confirmé que sa démission avait effet immédiat et il a confirmé qu'il ne participerait pas au Conclave, en précisant:" Je veux éviter que l'attention des médias à Rome se concentre sur moi. Mais plutôt sur le pape Benoît XVI et sur son successeur".

    " Si je regarde les années de mon ministère, a-t-il ajouté, je remercie Dieu pour toutes les bonnes choses que j'ai pu accomplir. Pour mes échecs, je m'excuse auprès de tous ceux que je pu offenser".

    Keith O'Brien avait annoncé en novembre qu'il comptait démissionner de son poste d'archevêque de Saint Andrews et Edimbourg en mars 2013, à l'occasion de son 75e anniversaire. Mais "le Saint-Père a désormais décidé que ma démission prendrait effet aujourd'hui, le 25 février 2013", a déclaré le cardinal dans un communiqué.

    Le Cardinal O'Brien est accusé par trois prêtres et un ancien prêtre de comportement indécent, selon le journal britannique The Observer. Il conteste ces allégations qui ont été transmises à Rome une semaine avant l'annonce de la renonciation de Benoît XVI, le 11 février.