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Société - Page 787

  • Benoît XVI dénonce les idéologies manipulatrices

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    Dans son discours à Cor Unum le Pape met en garde contre les idéologies manipulatrices (OSSERVATORE ROMANO)

    Le point de vue de Dieu : La réciprocité entre masculin et féminin est l’expression de la beauté de la nature voulue par le Créateur

     

    Le chrétien qui travaille dans les organismes de charité doit adhérer « au point de vue de Dieu », à son projet sur l’homme, sans se laisser séduire par les dérives négatives provoquées par des idéologies manipulatrices qui tendent à affirmer « l’absolutisation de l’homme ». C’est ce qu’a dit le Pape ce matin, 19 janvier, au cours de l’audience accordée aux participants à l’assemblée plénière du Conseil pontifical Cor Unum, consacrée au thème « Charité, nouvelle éthique et anthropologie chrétienne ».


    Quand l’homme n’a pas recherché ce projet, a dit le Pape, il est devenu la victime de ces cultures qui ont fini par le rendre esclave. Et, a ce propos, il a réévoqué la période où dominaient « des idéologies qui exaltaient le culte de la nation, de la race, de la classe sociale », qui se sont ensuite révélées « de véritables idolâtries ». Cela n’est pas très différent de ce qui arrive à notre époque, à cause de ce que le Pape n’hésite pas à définir « le capitalisme sauvage » avec son culte du profit, qui a engendré des crises, des inégalités et la misère. « D’autre part – a remarqué le Pape –, notre époque aussi connaît malheureusement des ombres qui cachent le projet de Dieu. Je fais surtout référence à une tragique réduction anthropologique qui repropose l’antique matérialisme hédoniste, auquel s’ajoute cependant un « prométhéisme technologique ». De l’association entre une vision matérialiste de l’homme et le grand développement de la technologie naît une anthropologie qui est au fond athée ».

    En faisant abstraction de Dieu, a-t-il poursuivi, on tombe dans la perspective d’un homme privé de son âme, chaque expérience devient acceptable et chaque manipulation légitime.

    Il est clair que devant une telle réduction anthropologique, a dit le Pape, il revient à chaque chrétien, en particulier à ceux qui sont engagés dans des activités caritatives, de faire preuve de discernement et de vigilance ainsi que de « refuser des financements et des collaborations qui directement ou indirectement, favorisent des actions ou des projets en contraste avec l’anthropologie chrétienne ». L’Eglise, a-t-il enfin rappelé, est toujours engagée « dans la promotion de l’homme selon le dessein de Dieu » dans sa dignité intégrale et dans le respect de ses dimensions « verticale et horizontale ».

    Voir également : le-point-de-vue-de-dieu et l'eglise-contre-les-ong

  • Le bon sens d'un homme d'affaires

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    Dorian de Meeûs interviewait hier, dans La Libre, le comte georges Jacobs de Hagen.

    Extraits : 

    Depuis plusieurs semaines, la famille royale est au cœur d’une succession de polémiques. N’est-il pas temps pour elle d’évoluer dans sa communication ?

    On est dans un monde où on remet tout en cause. Pour moi, il est essentiel de ne pas remettre en cause la famille royale, qui assume remarquablement sa fonction dans un pays remarquablement compliqué. Rien que ça, ça mérite une certaine modération dans les critiques, même si rien n’est parfait et que tout est perfectible. La communication doit s’adapter aussi, même si ce n’est pas toujours facile de trouver le ton juste en étant au-dessus d’une marmite contenant tellement de bouillons différents. Je suis pour une évolution, mais qu’on arrête tous ces procès, tel que ce livre scandaleux de Deborsu. Pour moi, ce bouquin est un torchon! Le pire, c’est qu’il avance des choses tout en disant ne pas avoir de preuve. C’est pour moi, le pire journalisme possible. Ce discours du style « Je dis ça, mais je n’en suis pas sûr ! », c’est honteux quand il touche ainsi à la vie privée des gens. Après tout, respectons leur vie privée et foutons-leur la paix !

    Comment jugez-vous la réaction des politiques face à la Fondation Fabiola ? Certains observateurs – pas forcément les plus bruyants - la trouvent hypocrite ou populiste. C’est sans doute votre cas, non ?

    Il y a en tout cas de l’opportunisme politique, car il n’est pas correct de mettre la faute des dotations sur la famille royale, alors qu’elles ont été décidées et instaurées par les ministres à la mort du Roi Baudouin. Il est dans la logique des choses d’évoluer sereinement là-dessus. Mais ce qu’il faut retenir, c’est le travail fabuleux de cette famille, à commencer par celui du Roi pendant la crise politique, mais aussi les engagements du prince héritier ou de la princesse Astrid. Je l’ai constaté très souvent, ils se donnent une peine folle pour accomplir leur métier lourd, difficile et toujours sujet à critiques ! Ça doit être épuisant.

    Quand vous regardez notre société, qu’est-ce qui suscite en vous le plus de réflexions ?

    En Belgique, c’est l’évolution du contenu démographique qui m’inquiète. Je suis tout à fait pour l’ouverture de nos frontières et vois un aspect positif à l’immigration, mais je suis interpellé par les différences de cultures qui composent actuellement notre société. Je crains que l’on ne réussisse pas cette intégration dans un monde où l’on est obligé de s’intégrer.

    Vous pensez principalement à l’islamisation de Bruxelles ?

    Beaucoup d’islamistes sont honnêtes dans leur extrémisme, cela m’inquiète. Nous sommes devenus une civilisation molle en général, donc aussi face à l’islamisation ! Si nous sommes mous face à des gens qui arrivent avec une force de conviction et prêts à faire n’importe quoi au nom de l’irrationalité… c’est dangereux, car rien ne peut arrêter l’irrationalité. Un bourgmestre musulman ne me dérange pas, pour autant que les cultures se comprennent et qu’on ne se retire pas de la politique parce qu’ils y sont. Trop souvent, on recule face à eux…

    Concrètement, quel risque voyez-vous ?

    J’ai peur de l’avenir de l’Europe occidentale si elle ne parvient pas à intégrer les nouvelles cultures, comme les États-Unis y sont parvenus. Le risque est celui d’un déséquilibre, autant par un repli des premiers que par l’agressivité des seconds dans leur volonté d’avoir leur mot à dire.

    En clair, vous dites que les politiques ne prennent pas suffisamment au sérieux le problème de l’islamisation chez nous.

    Je crois effectivement que c’est un des problèmes… et je ne dis pas qu’il y a une solution facile. A leur place, je ne sais pas ce que je ferais. J’admire beaucoup ceux qui font la politique. J’ai entendu comme tout le monde ‘Tous pourris !’, ‘Ils se servent !’, etc… mais comme président de la FEB, j’ai vu des gens se donner à fond dans cette vocation qu’est la politique. Le problème, c’est qu’il n’y en a pas assez qui font cela avec la volonté de changer les choses. Or, la globalisation n’est pas uniquement un enjeu économique.

  • L’Université Catholique de Louvain est ravie : le ministre de l’enseignement supérieur francophone va noyer sa réforme dans un enchevêtrement de structures.

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    Un accord a été trouvé au sein de la majorité gouvernementale. Fumée blanche Cette fois, ça y est. Paraît-il. La réforme du paysage de l’enseignement supérieur est bel et bien sur les rails. Lu dans « La Libre » (extraits) :

     ( …) La structure s’organisera finalement en trois niveaux :

    1Une structure faîtière unique, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (Ares).

    Présentée comme le "noyau dur" de cette réforme, l’Académie unique regroupera l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur "afin de compléter et de coordonner au mieux l’offre d’enseignement supérieur en Communauté française". S’inscrivant dans une logique de "recherche permanente de l’excellence", elle entend ainsi contribuer à l’amélioration de la visibilité de notre enseignement supérieur sur le scène internationale. Aux yeux de ses concepteurs, l’Ares constitue l’organe principal de cette nouvelle structure, un organe de pilotage chapeautant les deux autres (pôles géographiques et zones académiques "interpôles").

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  • Java : menace de fermeture pour des écoles catholiques refusant d'enseigner l'islam

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    Des écoles catholiques menacées de fermeture pour avoir refusé d’enseigner l’islam

    source : Eglises d'Asie (EDA MEP)

    Six écoles catholiques du diocèse de Surabaya, dans la province de Java-Est, sont menacées de fermeture pour leur refus de se soumettre à de nouvelles directives des autorités locales obligeant chaque établissement scolaire à enseigner l’islam et le Coran à leurs élèves musulmans.

    Ces écoles, dirigées par la Yohanes Gabriel Foundation et la Joseph Foundation(1), ont reçu fin décembre une injonction d’appliquer le décret municipal, édicté « avec l’aval du ministère des Affaires religieuses », d’ici le samedi 19 janvier 2013, sous peine de se voir retirer leur autorisation d’enseigner.

    Ce décret sur l’éducation, intitulé Blitar Mayoral Decree N° 8/2012, rend obligatoire l’enseignement de l’islam et l’étude du Coran par des professeurs qualifiés pour tous les élèves de religion musulmane dans tous les établissements scolaires, qu’ils soient publics ou privés.

    Jusqu’à aujourd’hui, l’usage est que les (nombreux) élèves musulmans inscrits dans les écoles chrétiennes suivent un enseignement religieux dans un cadre privé, généralement au sein d’associations musulmanes dédiées. Il est tout au contraire acquis que les établissements tenus par les Eglises chrétiennes enseignent la foi chrétienne et proposent le catéchisme à leurs élèves.

    Les écoles concernées par l’ultimatum des autorités municipales ont argué du fait que leurs conditions d’enseignement avaient toujours été acceptées sans difficulté par leurs élèves musulmans et leurs familles. Mais, de leur côté, les autorités de Blitar et le bureau local du ministère des Affaires religieuses affirment que le décret municipal n° 8/2012 n’est qu’une application de la loi nationale sur l’enseignement religieux (Government Regulation n° 55/2007), elle-même découlant d’une loi de 2003 et que chercher à s’y soustraire est donc une infraction.

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  • Mariage gay en France: la « Manif pour tous » et après?

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    Lu sur le site de “La Vie” (extrait) :

    Après le refus de l'Elysée de recevoir les manifestants contre le « mariage pour tous », les avis sont partagés.

    Pour certains, comme Jean-Pierre Denis (directeur de la rédaction de La Vie), les jeux sont faits et le projet de loi passera, quelle que soit la force de l'opposition : « La manifestation du 13 janvier ne changera rien. Les protestataires avaient obtenu le maximum avant même de descendre dans la rue. Patiemment, ils ont imposé le débat d’idées. Indirectement, ils ont pesé sur le texte. (...) La loi sera votée. Au train où vont les choses, elle entrera vite dans les mœurs, ce qui ne veut pas dire que les problèmes qu’elle pose disparaîtront. »

    C'est aussi l'avis de Jérôme Anciberro dans Témoignage chrétien, qui fait le parallèle avec la fermeté de Nicolas Sarkozy face aux manifestations contre la réforme des retraites en 2010 : « Les camps changent, les sujets varient, les manifs continuent… et la caravane législative passe. Un signe des temps, peut-être. »

    Quant à l'obtention d'un référendum sur le sujet – réclamé avec force par beaucoup de manifestants – Nicolas Mathey, professeur de droit privé, avoue sur son blog Thomas More  être « très dubitatif », que ce soit sur la possibilité ou l'opportunité de soumettre une loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe au vote des Français. Il conclut même que, selon lui, « le recours au référendum ne semble pas le meilleur moyen d’obtenir le débat rationnel et raisonnable que l’on espère sur un tel sujet ».

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  • Il n'y a qu'un pas de la lutte contre la discrimination au rejet du christianisme

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    Ces derniers temps, les choses se précipitent. La revendication des droits individuels se fait de plus en plus forte : droit à mettre fin à ses jours, droit à se marier entre gens du même sexe, droit à l'adoption pour les couples homosexuels, droit à recourir aux méres porteuses et à des techniques de procréation assistée sacrifiant des embryons, droit à l'avortement, etc. S'y opposer ou manifester quelque réticence vous vaut automatiquement d'être dénoncé comme adversaire des droits de l'homme et comme fauteur de discriminations à l'égard des femmes et des personnes homosexuelles. Opposer aux revendications actuelles des valeurs enracinées dans la loi naturelle est devenu irrecevable. Le catholicisme est particulièrement montré du doigt pour ses prises de position jugées intransigeantes et intolérantes. On peut, à juste titre, être inquiet pour l'avenir. Sera-t-on encore autorisé, demain, à enseigner la morale catholique dans les églises ou dans les écoles et à professer que la norme est l'amour dans la différence sexuelle, que le mariage lie de façon indissoluble un homme et une femme et qu'un enfant a droit à bénéficier d'un père et d'une mère? Ce discours considéré comme implicitement (?) "homophobe" ne tombera-t-il pas automatiquement sous le coup d'interdictions légales? Au vu des arrêts qui viennent d'être rendus à Strasbourg et qui ne reconnaissent pas le droit à l'objection de conscience des chrétiens, on peut penser qu'il sera de moins en moins possible de s'opposer aux dérives actuelles en restant fidèles à une vision chrétienne de l'homme et de la société. C'est ainsi que, comme nous y faisions allusion hier, certains se demandent s'il faut encore accepter que l'Eglise détienne des hôpitaux dans lesquels on pourrait encore s'opposer à des pratiques reconnues par la loi (IVG, PMA, euthanasie....).

    Ainsi on pourra découvrir sur Benoît-et-moi comment des incidents se sont produits à Trieste instigués par des lobbies homosexuels et tournés contre l'Eglise. C'est une démonstration, parmi tant d'autres, de la confrontation entre les partisans des droits nouveaux et ceux qui défendent la dignité de l'homme et de la famille et, en particulier, le respect de la vie humaine. Le futur Benoît XVI avait bien vu venir cette confrontation comme on pourra s'en rendre compte en relisant des textes remontant à 2000 et 2004. Quelles formes prendra cet affrontement et jusqu'où les chrétiens seront-ils amenés à aller pour témoigner de leur attachement à leur foi, c'est bien difficile à dire mais on peut déjà pressentir que cela ne sera pas sans épreuves ni souffrances.

    En attendant, il faut profiter de tous les moyens dont nous disposons pour mobiliser un maximum de personnes autour de la défense de la vie humaine, du couple et de la famille. Le succès de la "Manif pour tous" montre que c'est possible. Il faut aussi développer la connaissance des enjeux et de l'argumentaire pour ne pas se laisser influencer par le matraquage auquel nous sommes soumis quotidiennement. C'est notamment le rôle d'un blog comme celui-ci. Il est particulièrement opportun d'approfondir la thématique des droits de l'homme et de savoir discerner comment on est passé de la proclamation de droits universels à des droits particuliers, individuels, compromettant ainsi une vision humaniste et universaliste de ces droits. C'est notamment l'objet d'une série de rencontres organisées à Liège par des amis et précisément intitulée "Les droits de l'homme en péril".

  • Russie : une Eglise anti-libérale

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     L'Église orthodoxe russe ne plaisante pas avec la tradition. Alors que des milliers de fidèles s'apprêtent à célébrer, dans la nuit de vendredi à samedi, le rituel du baptême, en se trempant dans l'eau glacée, l'institution présidée par Kirill met de l'ordre dans ses rangs. En l'espace d'une semaine, elle a exclu de tout service liturgique, pour une période de cinq ans, le prête Dmitri Sverdlov, et, au sein de la paroisse d'Arkhangelsk (nord-ouest du pays), muté un autre prêtre, Yohann Privalov. Tous deux sont accusés d'avoir dévié de la ligne officielle de l'Église.Le premier, Dmitri Sverdlov, âgé de 40 ans, a commis l'imprudence de critiquer les falsifications électorales qui ont marqué les élections parlementaires de décembre 2011. Il s'est publiquement excusé devant les Pussy Riot pour les manifestations de «haine enragée» que leur prestation dans la basilique moscovite du Christ Sauveur avait suscitées

    Le second, Yohann Privalov, 42 ans, dénoncé par une partie des paroissiens d'Archangelsk, a été accusé «d'hérésie» et de dérive «sectaire» par ses pairs, pour avoir tenté de populariser la messe en russe au lieu du slavon aujourd'hui en vigueur. Yohann Privalov appartient à un mouvement libéral au sein de l'Église, l'Amitié des petits frères de l'orthodoxie, qui, selon l'institution ecclésiastique, distille «des sentiments d'hostilité et de dédain à l'encontre de ceux qui ne soutiennent pas leurs principes». Pourtant, un grand nombre de fidèles voient en lui, plutôt qu'un «hérétique», un prêtre très «humain» et proche de ses paroissiens, ouvert sur le monde de la culture et la société civile.

    «Des méthodes qui rappellent l'époque soviétique»

    Bien que relativement clémente, la sanction a provoqué un tel malaise dans la communauté orthodoxe d'Archangelsk que l'Église a dû envoyer des émissaires pour tenter d'éteindre l'incendie naissant. Sur son compte Twitter, le patriarche Kirill a simultanément dénoncé les «groupes ecclésiastiques conservateurs et libéraux qui ne cherchent pas la vérité de Dieu, mais un moyen de se blesser mutuellement». Le chef de l'Église russe, réputé pour son conservatisme et sa proximité avec Vladimir Poutine, n'en a pas moins depuis longtemps choisi son camp. «Ces pratiques d'exclusion ne sont pas récentes. Elles font penser aux méthodes des années soviétiques. Aujourd'hui, Kirill s'est fixé pour objectif supplémentaire de ne rien faire qui puisse embarrasser Poutine», analyse Alexandre Soldatov, animateur du site d'informations Credo.ru.

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  • Pas bon pour l'image de la médecine belge

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    Il nous revient que le médecin de Putte, qui a accompagné des frères jumeaux et les a euthanasiés le 14 décembre dernier,  reçoit de très nombreux coups de téléphone des USA mais aussi d'autres pays.

    Ses interlocuteurs l'appellent de l'étranger… non pas pour demander une euthanasie mais pour manifester leur effarement et leur révolte par rapport au geste qu'il a posé en accomplissant le pacte de mort des deux jumeaux. Le médecin en arrive même à hurler violemment  lorsqu'une journaliste polonaise sonne à sa porte pour l'interviewer...

    Pas bon pour l’image….de la médecine…

  • L'accès à la PMA en Inde ne sera plus accessible aux célibataires et aux couples homosexuels

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    L'information est parue dans le Times of India. C'est une première en son genre et une étape vers la réglementation de la pratique des mères porteuses en Inde. Le gouvernement indien a publié des directives strictes en matière de visas délivrés à des étrangers cherchant à louer un utérus en Inde. Cela stipule notammente que les couples homosexuels et les étrangers célibataires ne seront plus admis pour recourir à une mère porteuse indienne pour porter leur enfant. L'octroi des visas et l'accès à la PMA devraient être strictement réglementés. Seuls les couples constitués d'un homme et d'une femme mariés depuis au moins deux ans pourraient avoir accès à la "surrogacy".

    Sera-ce suffisant pour mettre fin à des abus inacceptables : une-innommable-exploitation-des-femmes ?

  • Mariage gay : la fabrication d'enfants adoptables

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    Débat sur le mariage gay en France : la fabrique d'enfants adoptables

    Par Pierre-Olivier Arduin, commission bioéthique de l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

    Après avoir focalisé une grande partie des discussions ces dernières semaines, l’ouverture de l’assistance médicale à la procréation aux lesbiennes ne figurera finalement pas dans le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels qui sera examiné à l’Assemblée le 29 janvier prochain. Du moins en apparence….Le 9 janvier, le groupe socialiste de l’Assemblée a retiré son « amendement PMA » visant à étendre l’accès à l’assistance médicale à la procréation aux couples de lesbiennes. Certains commentateurs y ont vu un recul de la majorité quelques jours avant la manifestation du 13 janvier, à la fois pour éviter de provoquer, donc mobiliser un peu plus les opposants au texte de loi – ce qui est raté – et aussi tenter d’apaiser le débat parlementaire qui s’annonce houleux.

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  • Liège, 30 janvier : Le rôle des institutions internationales et l'émergence d'une éthique nouvelle

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    Cercle universitaire

    L’Union des étudiants catholiques de Liège, a.s.b.l.

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     Groupe de réflexion 

    sur l’éthique sociale

    Cycle 2012 - 2013

    Les droits de l’homme en péril

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

    3723316003.jpgSous ce titre, le Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent avec le forum de conférences « Calpurnia » une nouvelle série de sept rencontres à l’Université de Liège, Place du XX août, 7

    L’objectif de ce programme 2012-2013 est de réfléchir sur l’origine et le développement des Droits de l'Homme. Quelles ont été les grandes étapes de leur formulation? Que révèlent les changements successifs dans ces formulations? S'en dégage-t-il une vision universaliste de l'homme et de ses droits ou, au contraire, une vision relative et fluctuante? Quel est le fondement d’une société bien ordonnée et féconde ? Si nous tenons pour principe que tout être humain est une personne, c'est-à-dire une nature douée d'intelligence et de volonté libre, par là-même cette personne est sujet de droits et de devoirs, découlant les uns et les autres, ensemble et immédiatement, de sa nature: alors seulement ils sont universels, inviolables, inaliénables. (Pacem in Terris, 9)

    Les réunions ont lieu aux dates indiquées dans le programme présenté ci-après, de 18h00 à 20h30 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30. Inscription obligatoire par tél. 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org  trois jours à l’avance. P.A.F. : 10 € (par réunion) à régler sur place.

    Le mercredi 30 janvier 2013 (18 heures), c’est Anne-Marie LIBERT qui occupera la tribune en traitant le sujet suivant : « Le rôle des institutions internationales et l’émergence d’une éthique nouvelle »

    Sous couvert de promotion des droits de l'homme, l'ONU et d'autres institutions internationales promeuvent une "éthique" nouvelle que l'on voudrait normative pour la planète toute entière. Cette éthique véhicule des conceptions inacceptables au nombre desquelles la théorie du "gender" constitue un des éléments majeurs.

    Licenciée en philosophie et en sciences religieuses, Anne-Marie LIBERT est chargée de cours au Séminaire de Namur et collaboratrice de Mgr Michel Schooyans, membre du Conseil pontifical pour la Vie et consulteur du Conseil pontifical pour la famille. Ensemble, ils ont publié aux éditions F.-X. de Guibert "Le terrorisme à visage humain", une analyse de la révolution culturelle de portée mondiale, fermée à toute transcendance, qui tend à imposer aujourd'hui une société interdite d'espérance. 

     Voici le programme complet des rencontres :

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  • De Karl Marx à Joseph Ratzinger

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    De Marx à Ratzinger, par Paolo Sorbi
    L'analyse d'un sociologue catholique italien

    Salvatore Cernuzio

    ROME, 17 janvier 2013 (Zenit.org) - Le mouvement "Lutte continue", Berlinguer, les mouvements étudiants, le parti communiste et l’idéologie marxiste. Mais aussi Radio Maria, la Conférences des évêques d’Italie (CEI), le mouvement pour la vie, la défense des valeurs chrétiennes et de la famille naturelle et des affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI.

    Ainsi, la vie du sociologue italien Paolo Sorbi se définti comme « une révolution » continue, passée à courir derrière de grands idéaux fondant l’humanité, « conquis » à travers les protestations de 68 ou les doctrines sociales de l’Eglise catholique. Et aujourd’hui encore, après avoir quitté l'negagement militant, et s’être « assagi », il continue à se faire entendre, « s’exprimant librement sur la situation politique et sociale de l’Italie et du monde aujourd’hui.

    Paolo Sorbi fait partie du mouvement italien appelé avec humour par un quotidien « marxistes ratzingeriens », dont les membres sont tous des «  convertis »  à la « vision anthropologique » du pape Benoît XVI, en faveur de la défense de la vie « depuis la conception jusqu’à la mort naturelle » et du mariage comme union entre un  homme et une femme.

    Il donne ici son diagnostic sur les prochaines élections politiques en Italie mais aussi sur la « Manif pour Tous » organisée dimanche dernier, 13 janvier, à Paris et dans de nombreuses villes du monde.

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