Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Société - Page 789

  • Rimsha n'est pas encore tirée d'affaire

    IMPRIMER

    Le procès sans fin de Rimsha - (Radio Vatican)

    Le calvaire judiciaire de Rimsha Masih, la jeune chrétienne handicapée mentale accusée de blasphème, arrêtée puis acquittée par la Haute Cour d’Islamabad semble sans fin. La procédure concernant son cas n’est pas encore achevée, les avocats de la contrepartie ayant, comme ils l’avaient annoncé, présenté un recours devant la Cour Suprême d’Islamabad, troisième et dernier degré de juridiction, devant laquelle la première audience relative au cas se tient ce 15 janvier. 

    Ainsi que l’indique à l’Agence Fides l’ONG d’inspiration chrétienne LEAD (Legal Evangelical Association Development), dans la famille de Rimsha, encore cachée en lieu sûr, et parmi la communauté chrétienne, « un sentiment de peur a refait surface ». Entre temps, suite au manque de sécurité, des dizaines de familles chrétiennes très pauvres du quartier de Mehrabadi, à Islamabad, où vivait la famille de Rimsha, n’ont pas encore regagné leurs domiciles. Les familles en question avaient été contraintes à l’exode suite aux menaces des extrémistes liées au cas de Rimsha.

    Le recours motivé par des motifs probablement politiques

    Après la mobilisation internationale et le fait que le tribunal ait constaté que les accusations portées contre Rimsha n'étaient que des prétextes, le cas de la jeune chrétienne semblait exemplaire pour démontrer à l’opinion publique les abus de la loi sur le blasphème et, dans ce cadre, on a constaté la contribution de nombreux responsables et intellectuels musulmans. Selon des sources de Fides, le recours devant la Cour Suprême pourrait avoir été présenté pour des motifs purement politiques, sous la pression de groupes fondamentalistes alors que s’approchent les élections législatives, prévues pour mars prochain.

    Le Père Mario Rodrigues, Directeur des Œuvres pontificales missionnaires au Pakistan, explique à l’Agence Fides : « D’un côté, se trouve l’instrumentalisation politique du cas de Rimsha, de l’autre, un certain nombre de mullahs qui insistent. Et il existe par ailleurs un droit à interjeter appel. Nous faisons confiance à la justice du Pakistan et je suis sûr que la Cour Suprême confirmera elle aussi l’acquittement de Rimsha ». Le Père Rodrigues remarque que « les abus de la loi sur le blasphème, comme celui intervenu dans le cas de Rimsha, continuent à se perpétrer alors que le pays est traversé par une spirale de violence préoccupante ».

    Il semble que la Cour ait tranché ce 15 janvier.


  • Mariage gay: vu par Eric Zemmour

    IMPRIMER


    Le mariage homosexuel vu par Eric Zemmour par rtl-fr

  • La Manif pour Tous au Grand Journal de Canal Plus

    IMPRIMER

    Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

  • Chantal Delsol : " Une minuscule coterie mène en bateau tout un pays"

    IMPRIMER

    delsol1.jpgJean Sévillia, écrivain et journaliste à l'hebdomadaire " Figaro Magazine" a interviewé Chantal Delsol sur la question du « mariage pour tous ». Professeur de philosophie à l'université de Marne-la-Vallée, où elle dirige l'Institut Hannah Arendt, Chantal Delsol est membre de l'Institut. Dernier livre paru : L'Age du renoncement (Cerf).

    Mariage homosexuel, PMA, quelles conséquences anthropologiques et culturelles pour toute notre société ? Réponse de la philosophe

    Propos recueilllis par Jean Sévillia 

    Le Figaro Magazine - En premier lieu, pouvez-vous nous rappeler le sens et le but du mariage civil...

    Chantal Delsol - Le mariage est une institution faite pour garantir et protéger ces manifestations de l'existence humaine que sont la procréation, l'accueil de l'enfant et l'éducation/transmission. Le but essentiel du mariage est la protection du faible, c'est-à-dire de l'enfant. Celui-ci a besoin pour grandir d'un milieu stable, d'où l'institution. Le mariage est un contrat tissé par les deux futurs parents autour de ce projet.

    L'expression « mariage pour tous » a été abandonnée dans le projet de loi, mais elle a été initialement utilisée par les promoteurs du mariage gay.

    En quoi est-elle contradictoire avec l'idée du mariage ?

    C'est contradictoire en raison de la définition même du mariage. Celui-ci n'est pas fait pour tous, mais pour ceux qui souhaitent fonder une famille. L'expression « mariage pour tous » est une divagation. Au départ elle signifie que les couples hétérosexuels ne sont pas les seuls à pouvoir se marier. Elle détourne le mariage de son but : on ne se marie plus pour protéger les futurs enfants du couple, mais parce que l'on s'aime. Tous ceux qui s'aiment pourraient donc se marier. Dans ce cas, on pourrait assister à toutes sortes de mariages étranges, dont ne voudraient pas même les partisans du texte : entre un père et sa fille, entre deux enfants, voire entre un humain et son animal de compagnie. Ce n'est pas sérieux.

    Lire la suite

  • Pologne : les adversaires du crucifix tenus en échec

    IMPRIMER

    Nous lisons sur Info.catho.be :

    La Cour de district de Varsovie a rejeté le 14 janvier la demande, menée par le mouvement anticlérical « Palikot », de faire enlever le  suspendu dans la salle du Parlement national. C’est ce que rapporte l’agence d’information catholique polonaise « Kai ».

    Les députés anti-crucifix, notamment ceux de « Palikot », ont argué que les croix placées dans des lieux publics violent la Constitution et la liberté de conscience et de religion, garantie au plan légal. Selon eux, la croix influence les décisions prises au Parlement.

    La Cour a estimé que le symbole religieux n’était « pas une atteinte à la propriété personnelle« , et ne pouvait pas être une « source de préjudice« . Les parlementaires anticléricaux ont la possibilité de faire appel à un niveau juridique plus élevé.

    Le mouvement « Palikot » est la troisième fraction à la chambre basse du Parlement polonais. Le parti a obtenu 10% des voix en 2011.

  • PMA : quand des écologistes s'inquiètent...

    IMPRIMER

    La Vie évoque les inquiétudes de certains écologistes face au recours aux techniques utilisées pour accéder au "droit à l'enfant" :

    (Des) voix écologistes dissidentes se font entendre depuis le week-end dernier. Si elles s'accordent pour reconnaître les avancées du mariage pour les homosexuels, elle s'inquiètent des questions posées par la PMA (filiation, primauté de la technique, aliénation de la technologie, hyperindividualisation...). Un débat d'autant plus sensible que l'argument « écologique » est de plus en plus employé par les organisateurs de la mobilisation contre le mariage pour tous.

    C'est d'abord Hervé Kempf, journaliste et auteur de nombreux livres sur l'écologie (Comment les riches détruisent la planète, Pour sauver la planète, sortez du capitalisme,etc.), qui dans une chronique intitulée "Le mariage et l'écologie" , publiée par Le Monde (édition du 13 janvier), estime que « l'enjeu technique de cette évolution possible du droit doit être clairement posé ». Pour lui, en effet, « un des piliers de la réflexion écologiste, dans le fil notamment des réflexions d'Ivan Illich et de Jacques Ellul, est le questionnement de la technique, la critique de son caractère autonome, le refus de son caractère illimité. Les effets en sont, selon les écologistes, à la fois néfastes pour l'environnement – parce qu'elle favorise une transformation de plus en plus nuisible de la biosphère – et aliénante - parce qu'elle conduit à rendre l'humain esclave de son outil ». Or, pour lui  « la PMA s'inscrit pleinement dans cette analyse (...) ».

    Encore plus direct, Fabrice Nicolino, ancien journaliste à Terre Sauvage et aux Cahiers de Saint Lambert, aujourd'hui travaillant pour Charlie-Hebdo, auteur lui aussi de nombreux essais chocs (Pesticides, révélations sur un scandale français, La faim, le blé, la bagnole et nous, Qui a tué l'écologie ?, etc.) met les pieds dans le plat sur son blog «Planète sans visa» : « UN, il est désolant que la question de la filiation, fondamentale, fasse l'objet des habituelles éructations idéologiques » écrit-il. Et de refuser sur ce sujet le clivage entre « supposés progressistes » et « soi-disant réactionnaires ». Très engagé par ailleurs contre le projet d'aéroport Notre-Dame-Des-Landes, Fabrice Nicolino avance surtout un deuxième argument : « L'écologie telle que je la comprends est une révolution de l'esprit. Elle contredit l'hyperindividualisme qui est au fondement de notre société industrielle. L'individu aurait tous les droits. Celui de changer de machine toutes les vingt secondes, celui de tuer un cerf s'il en a le goût, celui de prendre l'avion plus souvent qu'il n'embrasse son fils, celui d'enfanter à 98 ans, celui de se voir greffer un deuxième cerveau et une huitième main, etc. L'écologie telle que je la pense est la découverte des limites. Y compris celles de sa satisfaction (...) ».

    Et, Fabrice Nicolino de recommander la lecture d'un texte de Thierry Jaccaud, intitulé « La vérité pour tous ». C'est, en effet, Thierry Jaccaud, rédacteur en chef à l'Ecologiste, qui a écrit sur son blog le texte le plus long et le plus argumenté. Avec une opposition très affirmée : « Si le projet de loi devait être adopté, ce serait une négation sidérante de la nature, l'aboutissement consternant de notre société industrielle qui détruit la nature non seulement dans la réalité mais aussi dans les esprits, écrit-il. L'homme se prend pour un démiurge : nucléaire, OGM, nanotechnologies... sans jamais mettre la moindre limite à son action. "No limits", tel est le slogan des ultralibéraux qui définissent le nouveau politiquement correct. Dans la vaste entreprise de marchandisation du monde ; toutes les règles sont ainsi progressivement éliminées. Que cette logique ultralibérale et ultra individualiste se retrouve dans le projet de loi d'un gouvernement de gauche est affligeant ». (...)

    http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/mariage-pour-tous-le-debat-sur-la-pma-divise-les-ecologistes-14-01-2013-34979_8.php

  • Le mariage à la Une sous la loupe de l'historien

    IMPRIMER

    Sur le site Herodote.net, Joseph Savès se livre à une analyse du point de vue de l'historien qui ne manque pas d'intérêt :

    "Le mariage semblait voué à disparaître il y a trois décennies ; le voilà au centre de la politique française, avec le projet de légalisation du «mariage pour tous» par la France 

    Pour en finir avec un enjeu symbolique quelque peu ridicule, Joseph Savès émet le souhait que la loi laïque ne reconnaisse plus que des «unions civiles»et abandonne le mot même de «mariage». Celui-ci ne devrait plus désigner qu'un rituel religieux et sans contenu juridique... 

    Les médias français dénoncent à l'envi une société archaïque et discriminatoire. La révolte gronde dans les cafés et les salons parisiens... Sommes-nous à la veille de Mai-68 ? Non, en 2012, mais ceux qui contestent l'ordre établi sont les mêmes, en un peu plus grisonnants.

    Dénoncent-ils la catastrophe climatique ? L’incurie des dirigeants européens face à l'explosion de la misère et des inégalités ?... Non, l'affaire est beaucoup plus grave. Elle concerne le droit des homosexuels à se marier devant le maire. 

    Ceux qui ironisaient, il y a quarante ans, sur le mariage «petit-bourgeois» plaident aujourd'hui en faveur de son extension aux homosexuels. Il s'agit de remédier à la souffrance de quelques couples qui ne supportent pas de ne pas «graver leur nom au bas d'un parchemin» (Brassens)Regrettons qu'il n'y ait plus un Molière pour les traiter comme il convient.

    Mais l'affaire n'est pas seulement risible. Ainsi qu'en conviennent historiens et anthropologues de tous bords, «on ne trouve pas, dans l'histoire, d'union homosexuelle et homoparentale institutionnalisée».

    Lire la suite

  • Manif pour Tous : le témoignage d'un participant belge

    IMPRIMER

    Dimanche 13 janvier 2013, 8h30 du matin, à côté de la basilique de Koekelberg. Le car affrété par "Jeunes pour la vie" démarre, destination Paris. Une cinquantaine de personnes à bord, le car est bondé, c'est de bon augure pour la "Manif pour tous" aujourd'hui. Les participants ont une seule idée en tête: exprimer que la famille est fondée sur la loi naturelle par l'union d'un homme et d'une femme. Et s'il y a un droit de l'enfant, il n'y a pas de droit à l'enfant.

    Les organisateurs ont eu la bonne idée de brancher la radio sur RTL et d'en augmenter le volume lorsqu'il était fait mention de l'événement de la journée.

    Une pensée tout de même pour le lieutenant Boiteux, décédé la veille dans une opération militaire française au Mali, sujet qui, aujourd'hui, partage le devant de l'actualité avec la manifestation.

    Moi qui n'ai plus écouté RTL depuis quelques mois, je suis surpris du changement de ton par rapport à ce type de manifestation. S'il leur est encore difficile de sortir du cliché de type "famille catholique nombreuse" interrogée pour l'occasion, ils donnen2013-01-13_11-44-50.jpgt tout de même la parole à chacun des parents et à un enfant. Les propos sont simples et clairs: pas d'exclusion des homosexuels, mais rappel de la loi naturelle.

    Dans le bulletin d'information suivant, un journaliste a eu la bonne idée de rejoindre Paris dans un car de manifestants. Il souligne que tous les âges sont représentés (tiens, c'est précisément comme dans notre car!), le tout dans une ambiance bon enfant (ah, chez nous aussi!), et à nouveau l'occasion pour un participant de rappeler le danger sociétal d'étend2013-01-13_11-51-59.jpgre aux personnes du même sexe le droit d'adopter un enfant.

    Dans le flash de 11h, c'est un déferlement de manifestants qui est annoncé, en car et en TGV. On compare la situation avec la manifestation pour l'école libre qui, en 1984, avait réuni pas moins de 850000 personnes. Encore un bon signe...

    En approchant de Paris, on peut constater la présence de la gendarmerie à intervalle régulier le long de l'autoroute, probablement dans 2013-01-13_14-16-22.jpgle but d'informer la préfecture de Paris sur le nombre de manifestants auquel on peut s'attendre. Mais bientôt, notre chauffeur doit s'arrêter sur une aire où sont rassemblés une cinquantaine d'autocars, originaires pour la plupart du nord de la France ou de Belgique.

    Dans le flash de midi, la manifestation constitue le premier titre et on annonce déjà une mobilisation importante.

    Entretemps, notre colonne a reçu le feu vert pour repartir, nous ne sommes plus qu'à une trentaine de 2013-01-13_14-40-12.jpgkilomètres de l'arrivée.

    Vers 13h15, nous descendons à proximité de la place d'Italie.

    C'est quelques centaines de mètres plus loin que débute la manifestation. La place d'Italie est bondée, et un cortège ininterrompu sur une distance de cinq kilomètres environ aboutit sur le Champs-de-Mars, au pied de la tour Eiffel. Durant le parcours, l'ambiance joyeuse est au rendez-vous. De nombreux panneaux sont brandis, avec leurs messages convergents en faveur de la famille.

    En milieu d'après-midi, les organisateurs annoncent que 500.000 personnes déjà ont été recensées dans la manifestation, alors que le cortège n'est pas encore terminé!
    Sur le Champs-de-Mars, un podium réunit les organisateur2013-01-13_16-13-39.jpgs et leurs invités, le tout retransmis sur des écrans géants.

    De retour dans le car, nous pouvons entendre à la radio le "verdict des chiffres": 800.000 personnes selon les organisateurs et 300.000 personnes selon la Police. Au vu de la marée humaine qui s'étendait sur une si longue distance durant plusieurs heures, la seconde estimation paraît peu crédible...

    Il est 20 heures quand notre car redémarre. Le retour à Bruxelles se fera vers minuit. Une longue journée, 2013-01-13_16-13-29.jpgcertes, mais la joie dans tous les coeurs: la joie du devoir accompli, pour la famille, pour le bien des enfants, la joie d'avoir participé à pareil événement, et la certitude, tôt ou tard, d'être entendus.

    Rendez-vous est pris à Bruxelles le dimanche 24 mars pour la "Marche pour la vie". Ce combat-là ne s'arrête jamais.

    M.G.

  • Quand des responsables scouts et guides du monde entier se réunissent à Mouscron

    IMPRIMER

    Nous lisons sur Info.catho.be cette information assortie de très judicieux commentaires :

    C’était il y a 100 ans, en 1913, que l’ catholique reconnaissait pour la première fois les bienfaits du scoutisme. Pour célébrer ce centenaire, les Conférences internationales catholiques du scoutisme (CICS) et du guidisme (CICG) ont accueilli, les 12 et 13 janvier, les responsables scouts et guides du monde entier à Mouscron, haut lieu du mouvement dans notre pays.

    15 janvier 1913. Le cardinal secrétaire d’État du pape Pie X félicite et encourage pour la première fois les premières troupes scoutes catholiques montées en Belgique. C’est à Mouscron, 100 ans plus tard, sur les traces du jésuite français Jacques Sevin (1882-1951), une figure de proue essentielle dans le développement du scoutisme catholique, que le président mondial de la CICS, Roberto Cociancich, a souhaité inviter les associations scoutes catholiques à une réflexion sur l’apport et la vocation des mouvements catholiques de scoutisme : quelle a été la spécificité de la spiritualité catholique dans le scoutisme ? Et comment la vivre et la transmettre aujourd’hui, alors qu’elle n’est plus forcément une évidence sociologique ?

    Le scoutisme est un mouvement d’éducation que Baden-Powell voulait international et pluriconfessionnel. Depuis 100 ans, il se développe sans distinction de race, d’origine et de religion. Il recense aujourd’hui 40 millions de jeunes dans le monde, dont 22 à 25 millions de scouts musulmans, et 8 à 10 millions de scouts catholiques (d’après la CICS et la CICG).

    Dans ce contexte, le rassemblement du 12-13 janvier était l’occasion pour les responsables du scoutisme de réfléchir à l’apport du catholicisme dans le scoutisme et d’envisager son avenir dans la perspective du dialogue interreligieux.

    « Le scoutisme n’a jamais été un mouvement d’Église. Il est un mouvement éducatif avec une dimension spirituelle« , a tenu à rappeler Jérôme Walmag, président de la fédération belge francophone Les Scouts. 

    C’est exact, mais on peut se demander si l’actuelle direction de la fédération ne souhaite pas occulter l’apport du catholicisme et aurait des réticences à évoquer la figure du « vénérable » qu’est le père Jacques Sevin, alors que ce jésuite a été le fer de lance du succès du mouvement  en Belgique ? (...)

    Les associations présentes ont unanimement exprimé leur volonté de « faire intelligemment du dialogue interreligieux ».

  • Aide à l'Eglise en Détresse : centième anniversaire de la naissance du Père Werenfried van Straaten

    IMPRIMER

    A cette occasion, l'AED nous adresse le premier bulletin de l'année 2013 consacré à cette figure charismatique de l'Eglise qui s'est dépensé sans compter au service des chrétiens persécutés. C'est à découvrir en cliquant sur ce lien : Bulletin_1_2013.pdf

  • Manif pour Tous : quand le journalisme imbécile le fait vraiment très fort

    IMPRIMER

    Il faut aller en page 14 (!) de L’Avenir pour trouver un écho de la manifestation sans doute la plus importante en France depuis la dernière guerre mondiale. Sous un titre renversant : « Moins d’un million contre le mariage gay ». Comme si réunir plusieurs centaines de milliers de personnes constituait un résultat négligeable. Et cela, sans l’appui des partis politiques, avec des médias globalement défavorables et qui ont tout fait pour discréditer cette mobilisation. Et de nous expliquer qu’il y avait "entre 340.000 et 800.000 participants". Belle rigueur toute journalistique ! Cela me rappelle cette terreur de la section d’histoire à l’Université de Liège lorsqu’il faisait ce compliment : « Aucune rigueur ! Faites du journalisme !». Ici, on peut non seulement souligner l’incompétence mais aussi la malveillance et le parti-pris lorsque le scribe de service reprend à son compte l’affirmation de la ministre Marisol Touraine qui déclare froidement, alors que trains et cars bondés affluaient vers Paris, qu’il y avait moins de monde dans les rues que ce qu’espéraient les organisateurs. Mais il est vrai que nous évoluons dans un pays où le Premier Ministre se félicite de notre "modernité" et où l'opinion publique est tellement anesthésiée qu'un tel sursaut lui paraît totalement incompréhensible.

    Voir : La bataille - perdue ? - des chiffres

    et aussi : https://plus.google.com/

  • Le sort peu enviable de la minorité chrétienne au Bangladesh

    IMPRIMER

    Bangladesh : « L’Eglise doit s’investir davantage pour défendre les droits bafoués des chrétiens »

    EDA (Eglise d'Asie - Missions Etrangères de Paris) - 11/01/2013 

    Dans une dépêche mise en ligne ce 11 janvier, l’agence AsiaNews interroge le P. John Chinnappan, professeur de philosophie et de théologie au grand séminaire du Saint-Esprit à Dacca, sur les problèmes rencontrés par les chrétiens qui ne forment au Bangladesh qu’une très petite minorité de 0,3 % au sein d’une population musulmane à 90 %. Les chrétiens, dont la plupart vivent dans des conditions de pauvreté extrême et sans presque aucune instruction, explique-t-il, sont régulièrement victimes d’expropriations de terrain, et doivent souvent se convertir à l’islam pour se marier. Le prêtre jésuite plaide pour un engagement plus fort de l’Eglise auprès de ces communautés chrétiennes, « petites par le nombre mais fortes par la foi » et qui ont « désespérément besoin » d’être rétablies dans leurs droits et leur dignité.

    Découvrir l'interview du Père Chinnappan sur le site d'EDA