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Société - Page 783

  • François : s'engager pour protéger les enfants

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    Enfants victimes de la violence: le pape demande clarté et courage
    Il salue l'association "Meter"

    Anita Bourdin

    ROME, 5 mai 2013 (Zenit.org) - Le pape François demande "clarté" et "courage" pour "défendre" et "protéger" les enfants et toute personne humaine.

    Avant la prière mariale du Regina Coeli, le pape a en effet salué, ce dimanche 5 mai, place Saint-Pierre, l'association "Meter" (http://www.associazionemeter.org), comme c'est désormais la tradition, à l'occasion de la "Journée des enfants victimes de la violence", le plus souvent - à plus de 90% - du fait de membres de leurs familles ou de proches.

    La Journée - italienne et ecclésiale - "de la mémoire des enfants vitimes de la violence, de l'exploitation et de l'indifférence" est née de l'engagement de Meter et elle a lieu en avril ou mai, de façon anticipée par rapport à la Journée internationale instituée par l'ONU et fixée au 4 juin.

    "Cela m'offre l'occasion, a ajouté le pape, de tourner ma pensée vers ceux qui ont souffert et souffrent à cause des abus."

    "Je voudrais les assurer qu'ils sont présents dans ma prière", a déclaré le pape avant d'ajouter cet appel: "Mais je voudrais aussi dire avec force que nous devons tous nous engager avec clarté et courage pour que chaque personne, spécialement les enfants, qui sont parmi les catégories les plus vulnérables, soit toujours défendue et protégée". 

    L’Association Meter a été fondée par un prêtre italien, don Fortunato Di Noto, en 1989. Il vit aujourd'hui sous escorte étant donné les menaces qui lui ont été adressées en raison de son activité pour dénoncer l'exploitation des enfants par des réseaux de criminalité organisée. Mais il se fie à une autre escorte: "L'escorte la plus belle pour moi, c'est l'affection des familles et de leurs enfants". Et plusieurs personnes ont été condmannées en raison de leurs menaces. Il affirme son engagement: "Aucun enfant et aucune famille ne doit se sentir seul/e dans cette lutte pénible."

    « Tous les ans, a expliqué Don Di Noto à Zenit, nous présentons à la société et à l’Eglise le Rapport Meter qui contient tout ce qui concerne notre engagement, un engagement cohérent et réel dans la lutte contre la pédophilie, la pédopornographie en ligne et les abus commis sur des enfants. Des chiffres qui parlent de l’aide concrète apportée aux victimes (environ un millier) au cours de plus de 20 années d’efforts ; en plus des 100.000 sites pédophiles qui ont été dénoncés, des centaines de milliers de rencontres ont eu lieu avec les jeunes, dans les écoles et avec les familles ».

    Meter, a-t-il précisé, collabore avec les diocèses, avec la police, et avec les institutions, notamment au niveau des Parlements: « Les diocèses italiens et de l’étranger sont de plus en plus impliqués, non seulement à l’occasion de réunions de formation périodiques, mais aussi à travers la conception de projets selon les méthodes et le charisme de Meter. »

    « D’ailleurs, a-t-il fait observer, Meter n’est pas née d’un problème urgent de pédophilie dans l’Eglise, mais cette association a été créée il y a une vingtaine d’années, dans la communauté paroissiale dont je suis le curé, pour donner des réponses concrètes dans une vision pastorale de proximité pour les personnes qui ont été violées, par des prêtres ou par d’autres. Nous avons promu de nouvelles normes législatives, nous mettons notre compétence au service des Parlements italien et européen et nous avons collaboré avec le Japon et d’autres pays pour rendre plus efficaces les actions contre la pédophilie. Nous savons que nous faisons déjà beaucoup, mais nous devons faire encore plus. » 

  • Ne pas se laisser enfermer dans la pensée binaire

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    Natalia Trouiller a publié sur son blog, lundi dernier, une note excellente à propos de la "pensée binaire" :

    On a beaucoup vu, durant ce débat (celui du "mariage pour tous" ndB), les deux parties en présence s'accuser mutuellement d'être le vassal de la « pensée unique ». Le danger qui guette notre société, à mon sens, n'est pas qu'elle se retrouve enfermée dans une pensée unique, quelle qu'elle soit. La segmentation (dont les communautarismes en plein essor ne sont qu'une facette) à l’œuvre dans notre monde fait que ce risque d'uniformisation générale de la pensée se pose à mon sens assez peu. Par contre, ce qui nous menace, c'est la pensée binaire. Soit blanc, soit noir. Si tu es contre l'avortement, ça veut dire que tu es pour que des femmes meurent en couches. Si tu défends l'idée qu'il est scandaleux d'enfermer en centre de rétention administrative des enfants dont les parents n'ont pas de papiers, c'est que tu es pour l'envahissement de nos frontières. Si tu es contre le mariage gay, tu es homophobe. Or, la jeune génération des catholiques présents dans les récentes manifestations ont ceci en commun qu'ils refusent cette pensée binaire. L'idée, finalement, que le message chrétien se réduit à une seule de ses parties. Pour faire court : doctrine morale d'un côté, doctrine sociale de l'autre. Et c'est une excellente nouvelle.

    Lire l'entièreté de cette note

  • Après Truelemans et Derrick, tous les autres ?

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    Courrier des lecteurs

    Derrick viré

    Après Luc Truelemans éjecté d'RTL, voici Derrick viré de la RTBF. Quelle bonne idée! Mais pourquoi s'arrêter en si bon chemin? Aussi, permettez-moi de proposer à cette chaîne bien-pensante de supprimer aussi le célèbre film « Un amour de Coccinelle » (voiture qui, comme chacun le sait fut prônée par Hitler) et tous les autres films où l'on voit des volkswagen. Je leur suggère également d'éplucher les propos tenus (sur facebook ou ailleurs) de tous les acteurs que l'on voit à la télé. Sûr qu'ils en trouveront beaucoup qui seront contraires à leurs « beaux principes ». Evidemment, à ce train là, le télespectateur risque fort de se retrouver devant un écran noir; ce qui finalement ne sera pas plus mal, vu la « qualité » des programmes que nous offre cette chaîne bolchévique.  

     Jean-Pierre Snyers - Blindef 2 - 4141 Louveigné

  • Avortement et droits sexuels : la fatigue des diplomates onusiens

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLes diplomates onusiens se lassent de la cause de l’avortement (Par Stefano Gennarini, J.D.)
    NEW YORK, 3 mai (C-FAM) L’assistance a exprimé peu d’enthousiasme lorsque, après un vendredi épuisant et une présence militante devenue indésirable, la résolution sur l’immigration a été enfin adoptée.

    Cette année encore, les militants de l’avortement et des droits sexuels ont réussi à paralyser le débat à la commission sur la population et le développement, plus connue sous le nom de CPD46. Alors que la Commission était consacrée au thème banal « nouvelles tendances dans le domaine de l’immigration », l’attention s’est portée de manière inattendue sur l’avortement, laissant de côté la question des besoins fondamentaux des immigrés.

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  • Priver d'hydratation et de nourriture pour faire mourir?

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    Sur le blog de Jeanne Smits :

    Il y a une grosse différence entre l'Argentine en la France. En France, un jeune homme dans le peut être privé de nourriture en vue de le faire mourir sans que cela n'émeuve personne sauf ses parents, qui ne veulent pas de cette euthanasie par omission, et un journal comme Présent, et ce blog : il s'agit d'« Hervé », dont je vous disais jeudi qu'il est en train de mourir ici et maintenant. En Argentine, le même scénario est en train de se dérouler dans la ville de Neuquén. Mais là, c'est l'évêque du lieu qui se mobilise et qui prend vigoureusement la parole en défense du jeune homme.

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  • Le retour des cathos décomplexés ?

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    C'est ce à quoi, loin de ce que l'on connaît chez nous, on assisterait en Outre-Quiévrain, à en croire le Nouvel Obs comme on le souligne ICI : 

    Les cathos décomplexés c’est maintenant

    "Dans une église bondée, les jeunes gens, moyenne d’âge 20-25 ans, s’agenouillent devant le saint sacrement comme les bigotes d’autrefois. L’encens brouille la vue, et le choeur entonne un chant latin repris par une assemblée sagement recueillie. Non, nous ne sommes pas chez les traditionalistes de la Fraternité Saint-Pie-X, mais à l’une des cérémonies dominicales destinées à la jeunesse francilienne." Un article du Nouvel Observateur nous montre que la jeune génération de catholiques est en train de pousser vers la sortie la génération soixante-huitarde (ou post-conciliaire, c’est selon). En voici quelques extraits symptomatiques qui, malgré le ton de l’article, font plaisir à lire :

    On les croyait effacés, et de fait ils nous étaient devenus invisibles. Depuis six mois, on les découvre par centaines de milliers battant le pavé sans relâche contre le mariage gay, veillant à la lumière des bougies sur les Invalides, créant happening sur happening grâce à la force de leurs réseaux, formant le gros des troupes de ces défenseurs acharnés de la famille dite traditionnelle. Sont-ils des « échappés de « La vie est un long fleuve tranquille », comme l’a railleusement écrit un Karl Zéro excédé à sa belle-sœur Frigide Barjot, chef de file des « anti » ?

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  • La transgressivité actuelle, prélude à un changement salutaire d'après Henri Hude

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    Sur la Lettre mensuelle de gènéthique.org : 

    Crise bioéthique : Interview de Henri Hude

    Sur les enjeux bioéthiques, l’actualité, le point de vue des décideurs, institutionnels, et responsables politiques révèlent une pensée libertaire, et le culte de la transgression. En France, l’année 2013 a commencé très fort : remboursement à 100% de l’interruption volontaire de grossesse, volonté d’autoriser la recherche sur l’embryon, d’ouvrir la procréation médicalement assistée aux couples homosexuel ou de convenance, projet de dépénaliser l’euthanasie ou légaliser la sédation terminale… La bioéthique est aujourd’hui en crise. Henri Hude (1), philosophe, invite à en analyser les causes afin de dessiner des pistes de solutions

    G : La « crise bioéthique » peut-être analysée comme l’aboutissement de plusieurs années de pensée transgressive. Qu’en pensez-vous? 

    H.H. : C’est un fait que l’homme est travaillé par un besoin de liberté, d’absolu et d’infini. Donc, quand il confond liberté et indépendance, il veut être indépendant à l’infini, et absolument arbitraire. La transgression de tout ce dont il pourrait dépendre est au bout de ce fantasme d’indépendance absolue. Quand l’homme est libre et sain, il vit en acceptant qu’il y ait des choses qui ne dépendent pas de lui. Quand il est possédé par une rage d’indépendance, il veut casser tout ordre dont il dépend, toute loi, toute autorité, toute nature des choses, tout fondement absolu, toute vérité objective, etc. Sa liberté ne peut plus rien supporter, qui la limite : réalité, vérité, justice objective, fondement d’une telle justice. Une volonté possédée par ce fantasme a besoin de s’affirmer en mettant tout à l’envers, en niant la structure et la bonté de la nature, en niant tout Fondement, en violant l’autorité de la conscience, etc. Car tout cela briderait son désir. Ainsi, la liberté dégénère en volonté de transgression pour la transgression. 

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  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (2/5/2013) : Cancers de l'enfant / soins palliatifs d'excellence

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    Sommaire

  • cours philosophiques: l’arroseur arrosé

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    Dans « La Libre » d’aujourd’hui, le constitutionnaliste Marc Uyttendaele s’inquiète du devenir d’un projet cher aux milieux de la « libre » pensée et du monde laïc belges. Extrait :

     « Sur le plan juridique, il est désormais acquis que les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, mais nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel.

    Sur le plan économique, il existe, à charge de la Communauté, un nombre important de professeurs de religion et de morale qui ne sont pas forcément à même de dispenser d’autres enseignements.

    Face à cette équation, la ministre de l’enseignement obligatoire propose d’organiser, à côté du cours engagé de morale laïque, un cours de morale neutre. Celui-ci serait destiné à tous les élèves qui ne se reconnaissent ni dans une religion reconnue, ni dans la laïcité organisée. Cette formule, juridiquement incontestable, n’en est pas moins insatisfaisante.

    En effet, elle ne permet pas de combler, au bénéfice de l’ensemble des élèves, le vide qui a été dénoncé. Ceux-ci continueraient à suivre un cours de religion ou de morale, mais seraient privés du droit de recevoir un enseignement objectif et critique sur l’ensemble des religions et des courants philosophiques.

    D’autres solutions existent. En vertu de la Constitution, les élèves ont droit, tout au long de l’obligation scolaire, à une éducation religieuse ou morale. La Constitution ne quantifie pas ce qui est recouvert par cette éducation et partant ne la cantonne pas dans un carcan horaire. Autrement dit, rien n’impose que deux heures soient consacrées hebdomadairement, pendant douze ans, à des cours de religion ou de morale.

    L’exigence constitutionnelle serait, par exemple, parfaitement respectée si au début de l’obligation scolaire, ces cours étaient dispensés deux heures par semaine pour être réduits au fur et à mesure du temps, et ne plus l’être qu’une heure par mois à la fin des études secondaires. En faisant ainsi de la place dans la grille horaire, tous les enfants pourraient bénéficier d’un enseignement objectif consacré à l’histoire des religions et à la philosophie.

    Ils seraient ainsi mieux armés pour comprendre la société dans laquelle ils vivent, quitte à pouvoir porter, librement, un regard critique sur les convictions de leurs propres parents.

    Le problème économique n’est évidemment pas insoluble. Une solution parmi d’autres consisterait à ne pas remplacer les titulaires des cours de morale et de religion qui prennent leur pension et d’associer, dans une phase transitoire, ceux qui sont encore en fonction au nouvel enseignement. Ils pourraient ainsi venir exposer à tous les élèves les éléments objectifs relatifs au culte ou au courant philosophique qui est le leur, à charge pour de nouveaux professeurs, formés à cette fin, de délivrer aux mêmes élèves un enseignement objectif et critique.

    Bref, la création d’un cours de morale neutre est une fausse bonne idée. Il s’agit, en quelque sorte, d’une réponse a minima aux objections juridiques qui ont été soulevées à l’encontre du système actuel. Une telle réforme revient en quelque sorte à sortir une vieillerie du grenier, à en faire une réparation de fortune et à la replacer là où on l’avait trouvée. Le moment est venu d’oser une grande réforme en offrant à tous les élèves des écoles francophones une plus grande connaissance des religions, une plus grande culture et un bagage critique. La société de demain ne pourra en être que meilleure. »

    Ici : Le cours de morale neutre, "une fausse bonne idée"

    Recadrons le débat :

    Tel qu’il est engagé, celui-ci ne concerne pas (encore ?) l’enseignement libre (c'est-à-dire en fait catholique) qui scolarise la moitié des jeunes belges.

    Le professeur Uyttendaele écrit que si «  les écoles officielles doivent organiser des cours de religion et de morale, nul ne peut être contraint de les suivre, le cours de morale n’étant plus, depuis la consécration de la laïcité dans la Constitution, un cours résiduel ».

    Deux remarques : la laïcité reconnue dont parle le professeur Uyttendaele n’est évidemment pas celle de l’Etat et des pouvoirs publics mais la laïcité philosophique qui est assimilée aux six autres cultes reconnus. Ensuite, est-il si clair que nul ne peut être contraint de suivre ce type de cours ?  La Flandre a effectivement accepté que des parents puissent faire exception de conscience à l'ensemble des cours de religion et de morale, en raison de ce que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre. Il ne s'agit donc pas de rendre les cours facultatifs, mais d'acter l'absence d'un cours subsidiaire neutre. Le cas ne semble pas encore s’être posé pour la Belgique francophone.

    Et voici donc la laïcité prise à son propre piège : si certains élèves ne se retrouvent pas dans les cours de religion et de laïcité engagée actuellement dispensés dans l’enseignement officiel, eh bien créons une nouvelle option : un cours de laïcité neutre.

    Ce n’est évidemment pas du tout ce que veulent les tenants de la pensée unique post-moderne : sous le masque de la culture et de la formation à l’esprit critique, ils entendent, au contraire, poser une grande accolade au-dessus de toutes les convictions religieuses ou philosophiques, dont l’enseignement serait progressivement asservi aux valeurs d’un Décalogue officiel. 

    Marc Uyttendaele, Vincent Peillon, même combat ? Oui, mais non vraiment la Belgique n'est pas la France à cet égard...     

  • Edition spéciale "enlèvement des évêques et situation en Syrie"

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    L'Oeuvre d'Orient consacre une "Edition spéciale enlèvement des évêques et situation en Syrie":

    Appel pour une prise de conscience de l'opinion publique internationale pour faire cesser les souffrances du peuple syrien et faire cesser les violences dans ce pays de convivialité et de coexistence qu'est la Syrie !

    L’Eglise d’Antioche vit des moments très difficiles. Elle traverse une période cruciale et inquiétante mais qui reste, selon l’échelle de notre foi en Christ, non sans espérance.

    En cette semaine sainte, l’exemple du Christ nous l’enseigne, haut et fort. Il n’y a pas d’anastasis, pas de relèvement, pas de résurrection sans le chemin de la Passion et de la Croix ! « Si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul, si au contraire il meurt, il porte en lui des fruits en abondance ». C’est en cela que réside le propre et l’essence des périodes éprouvantes, telle que celle que traverse la Syrie bien aimée. L’épreuve, est bien à l’oeuvre ces jours-ci à tous les niveaux dans ce pays de coexistence et de convivialité. Celle de l’enlèvement de deux de nos évêques, de l’Eglise du Christ dans ces contrées alépines bien aimées, dont le bien aimé le métropolite Paul
    (Yazigi), mais aussi celle de la violence qui atteint des niveaux d’absurdité et un tel niveau de paroxysme qui menace l’édifice d’effondrement tragique. La situation en Syrie est aujourd’hui très alarmante et de plus en plus inquiétante.

    Tout le monde est atteint d’une manière ou d’une autre. Tout le monde en est menacé, d’une manière et d’une autre. Qu’est-ce qui peut justifier, voir légitimer l’absurdité d’une telle violence ? Un abime de destruction qui s’ouvre sur tout le monde !

    Notre patriarche bien aimé, Jean X d’Antioche, déploie efforts sur efforts, dans tous les sens, et sur tous les plans. Il ne ménage pas un effort pour faire libérer les évêques enlevés et pour contribuer à pacifier la situation, au milieu de ce torrent d’irrationalité qui s’exprime dans ce pays meurtri qu’est la Syrie d’aujourd’hui, et faire entendre la voix de la raison, de la tolérance, de l’ouverture, du respect de la liberté, de la dignité et de l’intégrité de chaque personne humaine, de la coexistence entre les différentes communautés et de ce double « partenariat de vie et citoyen » appelé de nos voeux, entre les différentes composantes du peuple syrien.

    Une prise de conscience est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de la part de tout le monde et de la communauté internationale pour faire cesser ces souffrances et ces destructions matérielles massives, de vestiges de toute une civilisation mais aussi et surtout des vies humaines etc. Il n’est plus digne de garder le silence, de ne pas crier au monde notre indignation devant ce spectacle abominable de violence, devant cette terrible descente aux enfers pour la faire cesser.

    A LIRE AUSSI, les appels des instances internationales (source : www.orthodoxie.com)

  • Quand des gynécologues belges s'interrogent...

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    Lu sur le site de la RTBF (D. Van Ossel):

    Une simple prise de sang pour savoir si votre fœtus est porteur de la trisomie 21, c’est désormais possible. Jusqu’à présent, ce test se faisait uniquement par amniocentèse, une technique invasive qui entraîne des risques de fausses couches. Avec la prise de sang, ce risque est écarté. Mais le test coûte cher, 600 euros qui ne sont pas remboursés par la sécurité sociale. Et il pose des questions éthiques. Puisque ce test est sans risque, plus rien, si ce n’est le coût, n’empêche les futurs parents de savoir à l’avance les handicaps ou les maladies dont leur fœtus est porteur et d’agir en conséquence.

    Le professeur Jacques Jani, chef du service de gynécologie-obstétrique à l’hôpital Brugmann explique que "la seule chose c’est que pour l’instant ce test ne se fait que pour les trois trisomies principales. Il est vrai que la question plus éthique va se poser dans les mois ou les années à venir parce qu’on va aller de plus en plus loin dans ce qu’on peut faire sur ce test-là. Ce test permet par exemple de pouvoir dire si c’est un garçon ou une fille. Et en Belgique l’IVG peut se faire avant 12 semaines sans devoir clairement donner une raison. Pour une raison psychologique, une maman qui décide d’avoir le test à 10 semaines et sait quelques jours plus tard si c’est un garçon ou une fille peut se dire qu’elle souhaite interrompre pour le choix du sexe. Cela devient dangereux. (!!!) C’est la raison pour laquelle par exemple personnellement je ne ferai pas une analyse du sexe de bébé, malgré le souhait des parents, si ce n’est pas pour une demande très particulière. Et j’essaie de le faire après le délai de l’interruption volontaire de grossesse".

  • Stop à toute forme d'intolérance religieuse

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    La Présidence du CCEE (Conseil des Conférences Episcopales Européennes) : stop à toutes formes d’intolérance religieuse!

    Avec une lettre envoyée à l’Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, victime d’un acte d’intolérance religieuse, mardi 23 avril à l’occasion d’une conférence à l’Université publique de Bruxelles, la Présidence du CCEE a voulu exprimer à l’archevêque sa “sincère proximité et solidarité” et condamner ces formes agressives d’intolérance religieuse.

    En même temps, elle insiste sur le fait qu’elle partage la position de la Conférence épiscopale de Belgique selon laquelle “qu'un débat démocratique sur des questions de société n'est possible que si on permet à chacun d'exposer ses idées dans le respect mutuel et la liberté d’expression”.