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Société - Page 829

  • Le défi de la présence musulmane évoqué à Londres par le cardinal Scola

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    (Source) Le Cardinal Scola à Londres: la proposition d'Oasis

    "Parler de métissage à Londres, c’est décrire un fait que tout le monde a sous les yeux : la ville la plus cosmopolite du monde accueille en effet toutes les ethnies, cultures et religions. Mais, bien au-delà de la vieille fable “multi-culti”, cela ne se produit pas sans difficultés ni conflits. Voilà pourquoi il est nécessaire de retourner aux raisons de la cohabitation entre personnes diverses que le Cardinal Scola, dans son intervention à la House of Lords, a identifié dans le bien pratique d'être ensemble. Un texte fondateur, qui représente pour Oasis une étape ultérieure : sans oublier le monde à majorité musulmane et les communautés chrétiennes qui y vivent, mais au contraire en vertu de cette expérience, la Fondation lance une réflexion sur les défis qui attendent l’Occident et ses modèles de société.

    L’après-midi, lors de sa leçon au Heythrop College, le Cardinal Scola a réfléchi de manière plus spécifique à quatre chantiers de travail communs qui attendent les chrétiens et les musulmans : la liberté religieuse, la crise économique, la sécularisation et les questions éthiques. C’est l’idée de la nouvelle importance culturelle que chrétiens et musulmans peuvent avoir les uns pour les autres."

     Lire la communication du cardinal Scola

  • La fin de l'illusion soixantiste

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    Nous lisons ceci sur le blog de l'abbé de Tanoüarn qui nous paraît très juste :

    "... pour les Pères conciliaires qui vivaient une période faste de l'histoire de l'Eglise, on pouvait s'en remettre à une laïcité apaisée (à une laïcité que l'on appellera plus tard laïcité ouverte) pour gérer les structures sociales issues de 2000 ans de chrétienté. L'Eglise, elle n'avait plus à faire la police, à exercer quelque coercition morale que ce soit... puisque l'Etat s'en chargeait très bien. Dans un livre récent, Eglise conciliaire et années soixante (L'Harmattan éd., 25 euros), le sociologue belge Louis Rade propose d'appeler cette grande illusion qui n'est pas qu'au cinéma, le Soixantisme. Dont acte : parlons pour faire vite du Soixantisme, que le Concile a codifié et dont l'Eglise, autoproclamée conciliaire à l'époque, a fait l'atmosphère de son développement et très vite de son déclin. Il me semble que cette affaire du mariage homosexuel met fin au Soixantisme de manière officielle; Il y a eu l'avortement : on pouvait encore faire semblant de ne pas voir. Cette fois, on s'en prend - par le biais du langage - à l'institution elle-même. Le cardinal Vingt-Trois a bien compris et il s'est employé à faire comprendre à ses frères évêques que l'on ne pourrait plus faire semblant de rien, indéfiniment. L'Eglise devait prendre position dans ce qui apparaît dès maintenant comme ce que Christiane Taubira appelle elle-même "un problème de civilisation".

    Face à ce problème de civilisation, le temps est à l'apostolat des laïcs. Qui mieux que des laïcs engagés dans la vie sociale peuvent aider à prendre conscience de ces problèmes politiques, de ces problèmes sociétaux, qui, à cause de la radicalité avec laquelle ils sont posés, deviennent des problèmes spirituels.

    Vatican II a beaucoup parlé de l'apostolat des laïcs. Hélas, en France, l'Eglise issue du concile Vatican II n'a plus les structures qui correspondraient à cette ambition de mettre en avant les laïcs. Avant le Concile, il y avait l'Action catholique. Souvenez vous ! Jean-Paul II en 1980 a pu encore réunir 100 000 militants de la JOC devant la Basilique Saint-Denis. C'était le chant du cygne. Une telle mobilisation, avec ou sans pape, est impensable aujourd'hui. Dans une société de plus en plus égalitaire et qui, selon la prophétie de Jean Fourastié, est devenue une société de services, l'apostolat catégoriel n'a plus beaucoup de sens. Et rien ne l'a remplacé. Le strabisme gauchisant de nos élites chrétiennes a interdit que l'on puisse dépasser ce modèle. Résultat : aujourd'hui l'Eglise est plus cléricale que jamais. Et elle a beaucoup de mal à se mobiliser. Mgr Aillet en a-t-il pris conscience, lui qui dimanche dernier disait aux traditionalistes à Saint-François Xavier : "Vos évêques vous soutiennent" dans votre engagement pour "la charité politique". Peut-on parler d'un vrai soutien des évêques tant qu'il n'y a pas une véritable organisation des laïcs catholiques, alliée à une vraie formation aux problèmes de l'heure présente, la laïcité, la royauté sociale du Christ, bref : le devenir de 2000 ans de christianisme face à la grande déculturation commencée ? (...)

  • La dégradation de la liberté religieuse devrait mobiliser les politiciens

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    (Genève, 15 novembre 2012) La liberté religieuse est "un droit universel non négociable" et le droit de se convertir est encore méconnu dans un grand nombre de pays, estime Roberto Simona, responsable de l’œuvre d’entraide "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED) pour la Suisse romande et italienne. Dans ce domaine, "la situation est de plus en plus dramatique", commente l’expert suisse des minorités chrétiennes en terre d’islam.

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  • Le trisomique, un poison dans sa famille ?

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    La Fondation Jérôme Lejeune, membre du Collectif les Amis d’Eléonore, relaie l’initiative de ce collectif présidé par Emmanuel et Maryse Laloux, eux-mêmes membres du réseau des Amis de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Au cours de l’émission « la tête au carré », diffusée sur France Inter le 5 octobre dernier, était évoqué le nouveau test susceptible de diagnostiquer la trisomie 21 en tout début de grossesse. M. Jean-Didier Vincent, neurologiste de réputation internationale, a défendu les thèses eugéniques de ce diagnostic prénatal alléguant que "les trisomiques sont un poison dans une famille".

    Le Collectif les Amis d’Eléonore propose à chacun de réagir sur le blog de l’émission. En effet,  « ces propos désobligeants » à l'égard des personnes atteintes de trisomie 21 sont le reflet d'une méconnaissance totale des personnes avec une trisomie et des préjugés qui prévalent dans notre société. Bien sûr, nous avons réagi et demandé à Monsieur Jean-Didier Vincent de présenter des excuses officielles.

    Vous pourrez lire la lettre des Laloux à l'intention de Monsieur Jean-Didier Vincent, sur le site des "Amis d'Eléonore" http://www.lesamisdeleonore.com/ ou sur le blog de l'émission « La Tête au Carré» ( http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-debat-autour-de-l-actualite-scientifique-34 où vous pourrez réagir. »

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (14/11/2012)

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    Sommaire

  • Nouveau battage pro-IVG autour d'un cas douloureux

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    Jeanne Smits décrypte de façon très approfondie cette nouvelle campagne médiatique :

    Morte pour ne pas avoir obtenu un avortement ? Agit-prop en Irlande

    Les grands médias de tous les pays reprennent en chœur la substance de ce titre : « Une femme meurt après s'être vu refuser l'avortement. » En chœur, d'Inde aux Etats-Unis et des Pays-Bas aux pays hispanophones, c'est la même « info » qui circule : Savita Halappanava, en pleine fausse couche, n'a pas obtenu qu'on « termine » son « fœtus » et elle en est morte.

    Mais elle est morte de septicémie, pas d'avoir été enceinte… Et nul ne peut dire aujourd'hui que l'avortement aurait en effet sauvé sa vie.

    Bien entendu, l'ensemble de la presse qui vit d'abord de la publicité et du soutien de la finance ose le soutenir au moins par l'insinuation, et en profite pour rappeler que l'avortement est interdit en Irlande parce que l'Irlande est catholique, et qu'il est grand temps que cela cesse.

    Et cette affaire semble venir, pour les promoteurs de la culture de mort, doublement à point.

    1. Il y a deux mois à peine, un symposium international de médecins et de professionnels des soins en Irlande affirmait qu'il n'estjamais nécessaire de pratiquer un avortement pour sauver une vie maternelle, précisant que pour autant on peut toujours apporter les soins nécessaires pour sauver la vie de la mère, même si ceux-ci ont pour effet non désiré de provoquer la mort de l'enfant à naître. (Ici sur mon blog.) Voilà qui permettrait de ridiculiser cette assertion ?

    2. Il y a deux ans, l'Irlande fait l'objet d'une procédure devant la Cour européenne des droits de l'homme. L'arrêt rendu en 2010 ne condamnait pas l'Irlande pour avoir refusé des avortements mais il est tout de même utilisé, en raison de certaines de ses argumentations, pour demander qu'un jugement de la Cour suprême irlandaise imposant l'accès à l'avortement en certains cas soit enfin traduit en droit, ce que cinq gouvernements successifs ont refusé de faire. (Voir ici notamment.) Il se trouve même que le gouvernement actuel vient cette semaine de se faire remettre un rapport sur cette question, précisément.

  • Vatican II a aujourd'hui cinquante ans: 1962, la révolution de 1789 dans l'Eglise ?

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    Pour l'antidote à ces clichés journalistiques: Abbé de Tanoüarn, Luc Perrin, Denis Sureau, sur Radio Courtoisie :

    Deuxième partie du Libre Journal de Catherine Rouvier du 8 novembre 2012, sur Radio Courtoisie, animé par l'abbé Guillaume de Tanoüarn. L'abbé y recevait Luc Perrin, historien, et Denis Sureau, journaliste et éditeur, à l'occasion du 50e anniversaire du concile Vatican II. Ecouter le débat, en cliquant ici : Radio Courtoisie

  • Le désir homosexuel ne rencontre pas l'autre en vérité; le témoignage d'Audrey

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    Un  site voué à la théologie du corps propose ce témoignage :

    « le désir homo ne rencontre pas l'autre en vérité »

    Après une expérience homosexuelle longue de plusieurs années, Audrey est aujourd'hui mariée... avec un homme. A l'heure du débat sur l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe, elle a accepté de nous faire part de son témoignage, pour nous aider à comprendre une réalité mal connue.

    Peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ? Comment es-tu venue à avoir des relations homosexuelles ? Qu’est-ce qui t’a amenée à vouloir changer de vie ?

    Aussi loin que je peux remonter, j'ai toujours été attirée par les femmes. Je dis les femmes et non les filles: quand j'étais petite, je n'avais pas trop de copines, je détestais les "jeux de filles", je les trouvais souvent cucul, et je préférais de loin les jeux de et avec les garçons.

    Les mères de mes ami(e)s, ou les maîtresses de l'école, par contre, je les adorais. Pas toutes, évidemment, mais certaines, je rêvais d'elles la nuit. Sans que cela soit le moins du monde sexuel au départ d'ailleurs, c'était plus sur le mode "c'est exactement comme ça que je veux être quand je serai grande". Avec le recul, aujourd'hui, je trouve frappant de remarquer que déjà, un certain nombre de constantes étaient là : des femmes très belles, très tristes, en général divorcées ou malheureuses dans leur couple.

    A l'adolescence, cette attirance pour les femmes a continué, en se transformant. Je me suis rendu compte que les images que j'avais en tête, qui n'étaient pas sexualisées pendant ma période de latence, me faisaient de l'effet. Je n'ai pas tout de suite pensé que j'étais homosexuelle. Pendant plusieurs années, je me suis dit que je devais être un homme dans un corps de femme. J'ai accepté, résignée, les transformations de mon corps sous l'effet de la puberté, tout en masquant mes formes et en adoptant un look résolument androgyne.

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  • Loin de Rome…

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    De Gérard Leclerc sur le site « France Catholique » :

    « Comment accueillir le nouvel archevêque de Cantorbéry, qui présidera aux destinées de la communion anglicane dans les prochaines années ? Justin Welby a sûrement bien des qualités pour avoir été promu à une pareille responsabilité. N’est-il pas lui-même un converti, à la suite d’une épreuve familiale qui fut pour lui l’occasion d’une profonde réflexion ? L’homme, avant de devenir ministre de son Église, avait eu une carrière professionnelle. Il connaît bien le monde des affaires et s’est intéressé à ses problèmes éthiques. La rapidité de son ascension dans la hiérarchie anglicane (il n’est évêque que depuis un an) est significative de sa forte personnalité et de ses capacités de pasteur.

    Le cardinal Koch, qui préside à Rome le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, a salué le nouveau primat au nom du Saint-Père, et exprimé le désir de le rencontrer personnellement. On sait qu’entre Rome et Cantorbéry les relations sont à la fois proches et difficiles. La proximité s’explique par une authentique parenté théologique, qui trouve sa source dans la volonté de la communion anglicane d’incarner une via media entre catholicisme et protestantisme. Les conversations entreprises dès le XIXe siècle en vue d’un rapprochement entre les deux confessions n’ont pu cependant aboutir, en vertu d’obstacles anciens auxquels se sont ajoutées d’autres difficultés. Le nouvel archevêque de Cantorbéry n’a-t-il pas déclaré qu’il était en faveur de la consécration des femmes-évêques, suite à l’ordination déjà effective de femmes-prêtres ? Certes, il est opposé au mariage entre personnes homosexuelles. Il semble que sa nomination s’explique aussi par sa capacité à arbitrer les conflits qui divisent les Anglicans entre eux. Mais, en dépit des efforts de rapprochement doctrinal avec Rome, il semble que la perspective de l’unité s’éloigne avec des divisions qui vont accroître les distances. Pour certains, les Anglicans seraient beaucoup plus proches de la modernité. Mais dans les faits, leur ouverture ne se traduit nullement par un progrès de la foi et de la pratique religieuse. Bien au contraire, la désaffection populaire à l’égard de l’Église d’Angleterre constitue un signe négatif pour ce qui constitue objectivement une rupture grave de la tradition chrétienne. » 

    Ici : articles

    Les dérives postmodernes de l’anglicanisme d’Etat (ajoutées à ses dérives originelles) constituent un contre-exemple à méditer par l’aile «progressiste » de l’Eglise catholique…

  • C'est fait: Benoît XVI a créé l'académie pontificale pour la promotion du latin

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  • Belgique : quand le débat sur la laïcité refait surface

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    Nous y avons consacré une note hier ("Inscrire la laïcité de l'Etat dans la constitution belge ?"); Natalia Trouiller y revient aujourd'hui dans La Matinale de la Vie :

    Le débat provoqué par l'élection, lors des dernières communales, de deux membres du parti Islam, dont le but est d'instaurer la charia en Belgique, relance le débat sur la laïcité dans la Constitution.

    BELGIQUE: LE DÉBAT SUR LA LAÏCITÉ REFAIT SURFACE

    Molenbeeck et Anderlecht. Ce sont les deux communes flamandes qui auront chacune un conseiller municipal issu de la liste "Islam". Une élection qui a fait les gros titres de la presse outre-Quiévrain, d'autant que les deux nouveaux élus ne se sont pas privés de déclarations fracassantes et provocantes: "Nous voulons expliquer la loi de Dieu et si le peuple le désire, nous voulons instaurer la charia à la suite d’un referendum dans 10-15 ou 20 ans. Bien sûr, à l’heure actuelle, il est trop tôt. La société n’est pas prête. On devrait couper trop de mains", avait ainsi expliqué en conférence de presse l'un d'eux, Redouane Ahrouch. L'Exécutif de l'islam en Belgique (EMB, équivalent de notre Conseil français du culte musulman) a très vite montré son refus d'un tel discours: "Il est inimaginable que la majorité des musulmans puisse concevoir que la Belgique devienne un état musulman. En outre, le concept de Sharia fait référence à des pays dictatoriaux", a ainsi réagi sa vice-présidente, Isabelle Praile. Même son de cloche chez l'association musulmans progressistes, qui a lancé une pétition en ligne.

    Mais le mal est fait. Dans un pays frappé par la crise économique, en proie aux tensions régionalistes, et alors que débute la traditionnelle bataille annuel autour des fêtes de Noël (faut-il rebaptiser les marchés de Noël "marchés d'hiver", les sapins communaux sont-ils des symboles chrétiens, etc), cette affaire relance un débat sur l'identité du pays.  Une autre pétition en ligne, lancée par l'extrême-droite, demande l'interdiction du parti Islam et aurait récolté déjà plus de 33.000 signatures. Et les politiques n'ont pas tardé à s'emparer de l'affaire. Le FDF (Fédéralistes démocrates francophones, centre-droit) et son président Olivier Mainguain ont dont déposé une proposition afin de faire inscrire la laïcité dans la Constitution belge: "C’est d’une part la séparation des Eglises et de l’Etat (pas nécessairement selon la seule conception française : chez nous, le culte est reconnu et financé), mais c’est aussi l’idée que l’autorité de l’Etat, autrement dit le respect de la loi, est supérieure à toute autre norme religieuse ou morale. Je crois qu’il est important, face aux dérives que l’on constate par rapport à certains courants religieux extrêmes, que la force de la loi soit préservée par l’autorité publique et qu’en conséquence, il ne soit pas question de transiger avec des principes comme l’égalité de l’homme et de la femme qui constitue, selon moi, un des grands enjeux d’aujourd’hui. Tous ceux qui tentent de pervertir les fondamentaux de la démocratie doivent savoir que la démocratie est en mesure de se faire respecter".

    Quant au MR, un autre parti de centre-droit, l'un de ses sénateurs Richard Miller propose plutôt l'inscription constitutionnelle de la "neutralité confessionnelle de l'Etat". "Les objectifs sont clairs: il faut trouver un moyen d'empêcher certains courants -qualifiés par les musulmans eux-mêmes d'extrémistes- d'utiliser les élections pour détruire l'Etat de droit. Je tique sur le mot "laïcité" qui, dans le cadre institutionnel belge, peut prêter à confusion puisqu'il vise l'un des huit courants philosophiques reconnus. L'Etat doit se comporter de la même façon devant tous les courants reconnus. Le terme 'laïcité' est trop ambigu. C'est comme si, tout à coup, l'Etat approuvait un courant idéologique et donnait l'impression que les autres ne sont pas constitutionnels".